Commentaires sur Conscience : un mystère encore plus profond que nous le croyions par Yves Remord
Conscience, vaste sujet. Merci de l’évoquer ici et de partager des références, des sources qui nourrissent tout esprit désireux de mieux connaître le genre humain.
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Comme toujours le profane recherche la définition du dictionnaire, définitions sommes toutes sommaires, comme il se doit tant le dico n’a pas une ambition encyclopédique.
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Le Petit Robert définit ainsi la ‘conscience’ (je résume en omettant ce qui n’est pas pertinent au terme dans le contexte de l’article :
“Faculté humaine de connaître sa propre réalité et de la juger.
– Connaissance immédiate de sa propre activité psychique (s’oppose à inconscience). Perdre conscience.
– Connaissance immédiate, spontanée. Avoir, prendre conscience de quelquechose
– Faculté ou fait de porter des jugements de valeur sur ses propres actes.”
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Le fameux “Cogito ergo sum” (“Je pense donc je suis”) vient à l’esprit, évidement. L’article invite à se demander, “Et alors ?” : se savoir ce n’est pas savoir pourquoi et comment nous nous savons. S’engager dans une quête de réponse c’est s’aventurer sur un paysage et philosophique et scientifique, celui des neurosciences et de la neurobiologie en particulier, lequel n’est pas à ma portée. Néanmoins j’ai souvenir de quatre ouvrages qui ont fortement marqué mes lectures de jeunesse :
1- Le Matin des Magiciens (Pauwels et Augier) ;
2- Naissance du Quatrième Type (Catherine et Daniel Favre) ;
3- Comment se pose aujourd’hui le problème de l’existence de Dieu (Claude Tresmontant)
4- Essai sur les données immédiates de la conscience (Henri Bergson).
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J’ai souvenir d’un paragraphe dans l’ouvrage de Tresmontant où il était question de l’intuition et d’une définition proposée par l’auteur : “L’intuition, cette intelligence convertie capable de penser le réel dans le sens de sa genèse”. Intuition sans conscience, envisageable ? intuition et conscience, expression d’une même réalité : la conscience, tout comme l’intuition, cette (autre) intelligence convertie capable de penser le réel dans le sens de sa genèse ?
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Mon commentaire n’apporte rien sinon les références de quatre livres, de leurs auteurs. On peut essayer, on peut s’escrimer à tenter, de comprendre, même sans être de la partie. L’avantage, le seul peut-être de l’ignorance (dont on a conscience !) ce serait d’être plus aisément porteur de l’humilité qui peut, parfois, rarement, à l’occasion, faire défaut, chez l’instruit, en proportion précisément, et c’est tout naturel me semble-t-il.
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Bonne lectures à toutes et tous. merci encore pour l’article lequel risque fort de redémarrer des curiosités que l’on croyait oubliées.