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Hier — 5 juillet 2024High-Tech

Commentaires sur Conscience : un mystère encore plus profond que nous le croyions par Yves Remord

Par : Yves Remord
5 juillet 2024 à 23:01

Conscience, vaste sujet. Merci de l’évoquer ici et de partager des références, des sources qui nourrissent tout esprit désireux de mieux connaître le genre humain.

Comme toujours le profane recherche la définition du dictionnaire, définitions sommes toutes sommaires, comme il se doit tant le dico n’a pas une ambition encyclopédique.

Le Petit Robert définit ainsi la ‘conscience’ (je résume en omettant ce qui n’est pas pertinent au terme dans le contexte de l’article :
“Faculté humaine de connaître sa propre réalité et de la juger.
– Connaissance immédiate de sa propre activité psychique (s’oppose à inconscience). Perdre conscience.
– Connaissance immédiate, spontanée. Avoir, prendre conscience de quelquechose
– Faculté ou fait de porter des jugements de valeur sur ses propres actes.”

Le fameux “Cogito ergo sum” (“Je pense donc je suis”) vient à l’esprit, évidement. L’article invite à se demander, “Et alors ?” : se savoir ce n’est pas savoir pourquoi et comment nous nous savons. S’engager dans une quête de réponse c’est s’aventurer sur un paysage et philosophique et scientifique, celui des neurosciences et de la neurobiologie en particulier, lequel n’est pas à ma portée. Néanmoins j’ai souvenir de quatre ouvrages qui ont fortement marqué mes lectures de jeunesse :
1- Le Matin des Magiciens (Pauwels et Augier) ;
2- Naissance du Quatrième Type (Catherine et Daniel Favre) ;
3- Comment se pose aujourd’hui le problème de l’existence de Dieu (Claude Tresmontant)
4- Essai sur les données immédiates de la conscience (Henri Bergson).

J’ai souvenir d’un paragraphe dans l’ouvrage de Tresmontant où il était question de l’intuition et d’une définition proposée par l’auteur : “L’intuition, cette intelligence convertie capable de penser le réel dans le sens de sa genèse”. Intuition sans conscience, envisageable ? intuition et conscience, expression d’une même réalité : la conscience, tout comme l’intuition, cette (autre) intelligence convertie capable de penser le réel dans le sens de sa genèse ?

Mon commentaire n’apporte rien sinon les références de quatre livres, de leurs auteurs. On peut essayer, on peut s’escrimer à tenter, de comprendre, même sans être de la partie. L’avantage, le seul peut-être de l’ignorance (dont on a conscience !) ce serait d’être plus aisément porteur de l’humilité qui peut, parfois, rarement, à l’occasion, faire défaut, chez l’instruit, en proportion précisément, et c’est tout naturel me semble-t-il.

Bonne lectures à toutes et tous. merci encore pour l’article lequel risque fort de redémarrer des curiosités que l’on croyait oubliées.

Commentaires sur Législatives 2024 : comment l’extrême-droite utilise l’IA pour créer une autre réalité sur les réseaux sociaux par Yves Remord

Par : Yves Remord
5 juillet 2024 à 21:56

En réponse à Marion.

Tout sectarisme est déplorable, évoquer la maladie mentale c’est envisager le sourire moqueur praticien, et le parer, qui sait, de gauchiste, lui aussi ?
Passons.
Ce qui semble révélateur d’un complexe de persécution par contre, c’est cette ritournelle consistant à taxer de gauchisme toute critique à l’endroit de l’extrême-droite. La droite classique, républicaine (mise à part ses déserteurs) n’est pas naturellement affiliée aux élucubrations et autres envolées lyriques de l’extrême-droite et ne se prive pas de s’en distinguer. Cette droite là, la seule droite digne de cet appellation, gauchiste elle aussi?
Nous nous souvenons du débat télévisé entre Trump et Biden en 2020 où le premier qualifiait le second de colporter des valeurs de gauche radicale. Les Democrats américains, gauche radicale ?! Idem avec l’extrême-droite en France, ou du moins à vous lire, quand la droite républicaine serait ainsi “gauchiste”. Soyons sérieux.
Ou du moins à vous lire, ici ou ailleurs, à lire le raisonnement, la logorrhée plutôt de nombre d’entre-nous, qui remplace l’argumentaire qui lui manque par la sempiternelle “Vous n’êtes pas avec nous donc vous êtes contre nous”. Mais pas du tout. Il ne s’agit pas d’être contre des citoyens, mais de mettre en garde contre le leurre des promesses nationalistes. C’est tout. Et ce faire ce n’est pas faire preuve de gauchisme qu’à titre personnel j’abhorre, comme j’abhorre le prosélytisme et d’une manière générale, l’arrogance des certitudes. Pour ma part je partage une conviction, sans haine, sans invectives et avec le minimum d’argumentaire que je me crois permis sur un site non politique.
Penser aux autres, l’amour, la compassion sont propres au vivant ou du moins à l’être humain. Que la raison d’État, que la Real-Politik, que la géopolitique ne s”y réfèrent pas est une chose, que nous, en tant qu’individus, fassions de même est peut-être l’essentiel de ce que l’on peut reprocher aux raisonnements nationalistes. Votre argument nourrit celui de ceux qui contestent le nationalisme, voyez-vous.
L’individu, vous, moi, les autres, nous tous devons débattre, ne pas nous alpaguer. J’ai survolé mes arguments, je ne saurais envisager de faire de ce lieu une tribune. Quant à l’article, c’est une info, en rien une plaidoirie, même s’il est vrai que la contestation a toujours dérangé l’esprit martial et sa tentation éternelle à dénier sinon les institutions démocratiques, du moins à s’offusquer comme ici d’un journalisme qui ne les caresse pas dans le sens du poil.

Commentaires sur Législatives 2024 : comment l’extrême-droite utilise l’IA pour créer une autre réalité sur les réseaux sociaux par Yves Remord

Par : Yves Remord
5 juillet 2024 à 16:05

En réponse à Max.

Il se trouve très cher que, puisque manifestement vous ne savez pas comprendre un texte, qu’aucune orientation politique explicite comme implicite n’est formulée dans le commentaire auquel vous faites référence. Il ne s’agit que de différencier l’arc-en-ciel qui va de la gauche jusqu’à la droite des abysses qui voudraient en être alors que leur domaine n’est qu’opaque et souterrain. Vous avez si mal compris que je vais vous faire un aveu : je suis un type de droite, l’ai toujours été, de par mon éducation, ma vie, par une jeunesse passée aux States. Mais j’ai toujours été convaincu que l’extrême-droite était un monde, une pensée de déperdition, pareillement à l’anarchie que je situe à son opposée. Et nous sommes nombreux à penser ainsi, en tous les cas ici en France les deux-tiers des électeurs.

Commentaires sur Législatives 2024 : comment l’extrême-droite utilise l’IA pour créer une autre réalité sur les réseaux sociaux par Yves Remord

Par : Yves Remord
5 juillet 2024 à 15:37

Personne, aucune organisation et en l’espèce aucun parti politique n’est à l’abri d’une exagération, d’une affabulation voire d’un mensonge par action ou par omission (surtout par omission) par ci, par-là. Mais l’histoire nous montre que le mensonge délibéré érigé en outil de communication a toujours été l’apanage de l’extrême-droite. Et pour ce qui est de ces partis d’une droite extrême qui dénient l’appellation d’extrême-droite pour lui préférer la formulation édulcorée de droite radicale voire de droite décomplexée il n’est que de constater leurs mensonges chroniques, systématiques, comme ceux en l’espèce étalés par leur recours à l’IA pour ne pas tomber dans le piège. L’extrême-droite n’a jamais été la droite de la droite, elle est à part, penser le contraire ce serait comme assimiler l’anarchie politique à la gauche de la gauche : l’anarchie est à part comme l’extrême-droite est à part. La symétrie de l’extrême-droite ce n’est pas la gauche de la gauche mais bien l’anarchie.
“Trop d’ordre est c’est la sclérose, trop de désordre et c’est l’anarchie” écrivait Konrad Lorenz. Entre les deux, l’arc républicain selon la formule, juste et consacrée. Ni l’anarchie ni l’extrême-droite n’y trouvent leur place. Restons humains.

À partir d’avant-hierHigh-Tech

Commentaires sur Pourquoi les jeunes sont-ils autant attirés par la fraude et le piratage ? par Yves Remord

Par : Yves Remord
2 juillet 2024 à 14:05

Ainsi, la cause du piratage serait économique et la légitimation de nature politique.
– Quand on n’a pas les moyens on se prive. Quand on pirate, on assume : cause et légitimation manifestement enfreignent la moralité.
Comment expliquer l’attitude de ceux qui ne piratent pas tout en étant pécuniairement défavorisés (la majorité malgré tout) ?
– Les solutions envisagées et relatées dans l’article me semblent une fois de plus participer à (et d’une) déresponsabilisation des tricheurs.
Car c’est bien de triche qu’il s’agit, et cette triche se manifeste ailleurs que dans le vol caractérisé, dans les jeux par exemple où gagner par la triche n’est plus perçue comme un déshonneur mais au contraire comme l’expression d’une intelligence qui ne vacille devant aucun obstacle tant le but du JEU, celui qui coiffe tous les autres, est de parvenir à ses fins par tous les moyens : le “Just do it” digéré façon p’tit caïd.
– Mon sentiment est plutôt que le piratage est essentiellement et initialement provoqué par une modification profonde d’ordre psychologique afférant à la vision du monde, de la société, de l’autre. La problématique devient sociologique tant elle se répand, et normalisé du coup pour, une fois encore, légitimer sa pratique : “tout le monde le fait, y’a pas de mal, c’est trop cher, j’suis dans mon bon droit” etc etc …
– Pour résumer, honneur et dignité semblent avoir fui (ou n’être jamais apparu) dans la psyché du pirate : son comportement n’est pas immoral mais amoral, il peut ne pas avoir conscience du mal, celui de voler, en tous les cas voler plus riche que lui-même. Honneur et dignité, inconnus au bataillon pareillement quand une parole, un regard ne déchaîne plus comme autrefois une bagarre à poings nus entre deux mecs mais le départ de l'”offusqué” parti pour rameuter et ramener une horde, celle des copains, nantie de bats, poings américains, lames de rasoir (en perte de vitesse) et autres nunchaku (pour les plus doués) : ils peuvent continuer à se regarder dans un miroir après s’être mis à dix ou vingt contre un seul type ? Ben oui, no problem.
– Au final, et peut-être au-delà du bien et du mal, une décérébration. Autrefois on disait “il est soit méchant soit bête”. En 2024, c’est surtout bête, pathétiquement et pathologiquement bête.

Commentaires sur L’espèce humaine continue-t-elle d’évoluer ? par Yves Remord

Par : Yves Remord
2 juillet 2024 à 08:02

Pour ceux d’entre-nous qui ignorent le sens du mot ‘allèle’ : en biologie, chacune des versions possibles d’un même gène.

Comme toujours, vive les hypothèses et méfiance à l’égard des assertions telles que celle de ce “David Attenborough (écrivain et naturaliste britannique), selon laquelle l’évolution humaine aurait atteint son terme” : je suis curieux de savoir ce qui l’autorise à être aussi péremptoire.

Oui, on peut apprendre sans être érudit, la science en l’occurrence dans des articles grand-public comme ceux ici de ‘Camille Coirault’, même si certains termes méritent d’être explicités : il serait dommage de rater une idée générale par la faute d’un mot inconnu/méconnu.

Commentaires sur Qui sont les désinfluenceurs, les créateurs de contenu qui sont à contre-courant ? par Yves Remord

Par : Yves Remord
1 juillet 2024 à 15:03

Influence, “désinfluence”, dans les deux cas il s’agit d’influencer. Informer serait plus acceptable, encore qu’on puisse pareillement (dés)influencer en informant, volontairement ou non du reste.
“Les informés” c’est pris, ça existe déjà. Peut-être “informateur” en lieu et place d'”influenceur” ?
Au total, ne pas se laisser influencer mais rester informé, en tous les cas prêter une oreille attentive à toutes les sources d’information, même la désinformation est une information, tout est info, mensonges, affabulations et faits avérés. Mentir à quelqu’un qui flaire notre mensonge ? Imaginer la somme d’infos ainsi communiquée, sauf que ce n’est pas celle que l’on entendait transmettre.
Je dis ça je dis rien : je crois n’avoir jamais croisé le média d’un influenceur, le concept ne m’a jamais intéressé.

Commentaires sur Élections législatives : comment les start-up françaises se préparent à la fin de l’ère Macron par Yves Remord

Par : Yves Remord
30 juin 2024 à 16:02

“Quelle que soit l’issue des élections législatives, les start-up savent que leur avenir s’est assombri, et attendent désormais de voir à quel point leurs opérations seront affectées.”
N’est-ce pas là un procès d’intention ? Je ne vois pas sur quelle bases un avenir assombri pour les start-up serait prévisible, d’autant qu’à ma connaissance aucun parti ne s’est clairement exprimé sur le sujet. Que les start-up soient inquiètes de lendemains moins en leur faveur est une chose, qu’elles “sachent” que ce sera le cas en est une autre. Me semble-t-il.

Commentaires sur Ariane 6 lâchée pour SpaceX : un coup de massue pour le spatial européen par Yves Remord

Par : Yves Remord
30 juin 2024 à 15:48

Bon, l’essentiel c’est toujours le fond plutôt que la forme ; article documenté, intéressant.
Mais enfin, tout de même, cet infinitif par deux fois inopportun, ça fait un peu beaucoup …

“Esthétiquement, comme technologiquement, la fusée semble toujours bloquer au siècle dernier.”
“La fusée sera en effet concurrencer d’ici à quelques années par d’autres lanceurs (légers pour la grande majorité).”

Qu’est-ce qu’elle a la fusée, elle n’a pas le droit de s’accorder ? 🙂
Faut se relire les gars !

Commentaires sur Ados et cannabis : un cocktail explosif pour la santé mentale par Yves Remord

Par : Yves Remord
28 juin 2024 à 20:50

Les “paradis” artificiels, pour ne pas devenir des enfers naturels, se doivent d’être soumis à deux impératifs : un cerveau physiologiquement mature (ainsi que le suggère l’étude relatée dans cet article) et une cadence modérée ou, mieux, de façon occasionnelle voire évènementielle.
Pour la petite histoire, j’ai quelque trente ans lorsque j’expérimente ce que Baudelaire avait relaté dans son “Du vin et du haschisch” et c’est dans l’esprit de son récit que j’aborde l’infâme volute, celui d’un voyage vers un monde autre, mais certainement pas celui d’un chemin banalisé conduisant vers un je ne sais quel “fast-smoke” à l’image d’un fast-food. Un mois durant, peut-être deux fois dans la semaine, un pétard un seul en début de journée pour n’atterrir qu’en fin de soirée. Je rencontre des ados dans les coffee-shops, ce Français par exemple qui m’avoue fumer ses joints comme d’autres leurs cigarettes, une bonne vingtaine me précise-t-il. Impossible de dialoguer, il ne savait que soliloquer à coup d’affirmations non argumentées. J’avais trente piges, lui démarrait à peine sa maturité, je dégustais, lui bouffait. Du H à n’en plus finir. Un mois m’aura suffit pour m’en lasser, même à petite dose. Chacun son truc mais, question convivialité, Bacchus y’en a pas deux. La fumerolle, elle, nous fait tourner en rond autour de notre nombril que l’on imagine s’être déplacé dans notre boite crânienne. Rien ne vaut le bien-être d’une tête clean dans un corps clean, je le dis comme je le pense, affranchi de toute bien-pensance. Mais enfin, si l’on y succombe que ce soit au moins de façon exceptionnelle, condition au demeurant pour que le plaisir demeure quasi intact. Plaisir, plaisirs, ne vivent que leurs instants éphémères. Du sol vers les cieux, dans cet ordre : plaisir, joie, bonheur, béatitude. Au-delà on ignore, en-deça on connaît ; sous tes pieds talqués y’a l”enfer.

Commentaires sur Pourquoi vous avez tout intérêt à vous calmer sur les réseaux sociaux par Yves Remord

Par : Yves Remord
28 juin 2024 à 09:32

En réponse à Mic.

L’anonymat est pour beaucoup dans l’éructation de propos haineux, je vous le concède bien volontiers. Ce qui est déplorable c’est que de tels propos soient pensés en premier lieu. Il y a aussi un phénomène d’entraînement, celui qui pousse les suiveurs à s’inscrire dans le sillage de la violence plutôt que de la paix. Tout ceci est complexe. Je relis à l’instant mon premier commentaire ci-dessus et j’y perçois passablement de violence, quand bien même à l’endroit de ce que je fustige, j’y décèle comme une contradiction. J’imagine qu’il y a une violence que l’on initie et une autre dont on se sert pour dénoncer la première : ne pas gifler est une chose, s’abstenir de rendre une gifle à celle reçue en est une autre : ainsi la violence peut devenir une machine infernale, ainsi il n’y aurait d’autre moyen d’enrayer la spirale de la violence qu’en s’abstenant d’y souscrire, quand bien même pour la dénoncer.
Cela fait sept décennies que je respire le monde, six que je l’observe, cinq que je tente de le comprendre mais aussi de m’y positionner correctement. Ce n’est pas toujours, ni évident ni facile. Je vois des jeunes qui semblent avoir compris et vivre en conformité, des principes que je peine à assimiler. Comme quoi l’expérience de la vie n’est ni une condition ni un gage pour s’y inscrire de la façon la plus positive qui soit. Liberté, égalité, fraternité. peut-être oublions-nous trop souvent le troisième pan de cette si belle aspiration.
J’ai envie de reformuler le souvenir des sermons des curés de mon enfance, avec un sourire, “Restez en paix”.

Commentaires sur Pourquoi vous avez tout intérêt à vous calmer sur les réseaux sociaux par Yves Remord

Par : Yves Remord
27 juin 2024 à 22:07

En réponse à Mic.

Que le démon sommeillerait en chacun d’entre est questionnable.
Quant à un Internet qui aurait permis je ne sais quelle libération de la parole dans un environnement surveillé, si cela est vraisemblable dans les cultures totalitaires ça l’est bien moins dans nos démocraties occidentales, pour preuve que ce sont celles-ci qui auront permis la naissance puis l’éclosion des réseaux sociaux.
Il me semble intéressant d’envisager qu’une explication de la prolifération sur les réseaux sociaux de critiques et de propos d’une violence inouïe est d’ordre essentiellement sociologique ; au demeurant, essentiellement de propos dénués de ce minimum de raisonnement qui les autoriserait à être qualifiés de critiques.
De tous temps âmes nobles, instruites ou non, ont côtoyé celles, errantes, pareillement instruites ou non. En ce 21ème siècle la haine, la violence verbale peuvent apparaître comme le seule moyen pour une tête creuse comme un coquille vide, dotée d’une grande gueule, assortie d’une âme en quête d’aura façon café du commerce, hantée par une frustration chronique, d’avoir l’impression, enfin, de vivre et d’être quelqu’un.
En somme, ce serait une espèce d’Internationale des frustrés qui pourrirait les réseaux sociaux. Et c’est d’eux qu’il s’agit de s’occuper mais — art délicat — sans bâillonner la liberté d’expression.
Frontière ? D’abord l’argumentaire, et l’on sait qu’il n’est de bon argumentaire que celui qui omet de tenter une démonstration en s’attaquant à l’interlocuteur ; ensuite, ma foi, le respect, le respect de l’autre, ce respect qui permet de formuler des pensées parfois mal construites mais nobles du bonheur ou de la tristesse, de la joie ou de la colère qui les initient, qui les portent.
Bien entendu il y aura toujours des meneurs, des harangueurs de foule et leur public est celui des écervelés qui pensent que le plus fort (en gueule) a toujours raison : machine, mécanique infernale. Eux sont dangereux, les suiveurs se contentent de salir en répandant ce qu’un manipulateur leur aura mis dans leur petite tête.

Commentaires sur Travail : c’est quoi la fraude au clavier qui crée la panique dans les entreprises ? par Yves Remord

Par : Yves Remord
26 juin 2024 à 15:49

“Soyez productifs et à part ça, travaillez une minute ou une heure pleine cela est égal. Débrouillez-vous comme vous l’entendez, seuls les résultats m’importent”. Voila un discours dont on peut s’étonner qu’il ne soit pas celui des patrons au comportement de petits chefs. Il n’est de bonne relation sans connivence, au travail comme en amour.

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