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Aujourd’hui — 29 septembre 2024Infos

Pêche : considéré comme un nuisible, le silure est dans le viseur des autorités en Gironde

29 septembre 2024 à 07:39
Originaire du Danube, ce poisson a été introduit dans les rivières françaises pour la pêche de loisirs dans les années 80-90. Depuis, il a colonisé l'espace et dévore les poissons migrateurs.

© SEBASTIEN BOZON / AFP

En Gironde, les silures se nourrissent à 24% de lamproies, un poisson très prisé pour cuisiner, à la bordelaise, le plat traditionnel éponyme. (photo d’illustration).
Hier — 28 septembre 2024Infos

«On veut ramener de la joie dans le quartier» : à Bordeaux, le Nikodème café s’implante au cœur des cités

28 septembre 2024 à 07:05
REPORTAGE - À l’œuvre dans les cités bordelaises depuis 1904, l’Institut Nikodème étend son activité dans un café de quartier associatif. Une aventure au plus proche des habitants qui doit débuter lors de l’inauguration des lieux, samedi.

© Marie-Hélène Hérouart/ Le Figaro 

Domitile Breteau et Aymeric O’Neill, deux des quatre salariés de l’association Nikodème, devant la devanture de ce nouveau café de quartier, situé rue Brascassat à Bordeaux. 

Braconné, moissonné, le vol contrarié du busard cendré

Acrobate virtuose, le busard cendré est le seul rapace diurne en France à nicher au sol. Mais si les champs de céréales lui offrent un camouflage idéal, les oisillons ne sont pas à l'abri des braconniers et des moissonneuses.
Reporterre a imaginé un calendrier révolutionnaire et écologique, pour symboliser un changement d'ère. Noms des mois, noms des jours et éphémérides sont réinventés pour célébrer les écosystèmes et celles et ceux qui les défendent. Le mois de septembre a été renommé busard, en hommage à (...)

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En Gironde, le pari de trois amis qui ont lancé le premier pastis bordelais

28 septembre 2024 à 05:03
REPORTAGE - À Lugasson, les anciens chais du Château de Tertre Saint-Martin abritent toujours des fûts de vins, mais le liquide qu’ils contiennent a changé. Gins, rhums, whiskies et pastis bordelais y sont désormais fabriqués par la Brasserie Distillerie Guyenne.

© Marie-Hélène Hérouart / Le Figaro 

François Ligouret donne la cadence de la Brasserie Distillerie Guyenne, installée depuis 2021 dans un ancien chai viticole à Lugasson (Gironde).
À partir d’avant-hierInfos

(Saint-Amand) On va pas se quitter en mauvais « Thermes » !

27 septembre 2024 à 17:00

Déjà en mode campagne électorale à Saint-Amand-les-Eaux !

Avant d’évoquer les sujets qui fâchent, parlons de ce qui a rassemblé cet hémicycle local. En effet, une motion de censure en faveur des agriculteurs touchés, notamment dans l’Amandinois, par un foyer de fièvre catarrhale ovine. Cette maladie touche les ruminants. « C’est une situation difficile à vivre pour les agriculteurs. Nous subissons beaucoup d’avortements. Dans ce cadre, nous avons besoin de vaccins et nous attendons ! », commente Didier Legrain, conseiller municipal et agriculteur. Ce dernier a interpellé le député afin de porter la doléance auprès des autorités. « J’ai envoyé un courrier le 25 août afin de réclamer dans l’urgence les vaccins nécessaires à la protection des animaux », indique Guillaume Florquin. Un deuxième courrier au gouvernement en fonction, quel que soit sa durée de vie, ne serait pas superfétatoire… ! Cette motion a été votée à l’unanimité, seul moment de concorde durant cette soirée agitée. 

Une cure d’amaigrissement… de l’activité thermale ?

Un débat à couteaux tirés a émaillé ce conseil municipal concernant la thématique de l’activité thermale sur cette collectivité locale. Pour rappel, cette dernière s’était arrêtée en 1994, puis sous l’impulsion du nouveau maire, Alain Bocquet, une reprise inespérée de l’activité a été possible dès 1995. Le poids du Président du Groupe parlementaire du PCF, et figure de proue d’un collectif des villes thermales à l’Assemblée nationale, Alain Bocquet à l’époque, a joué en faveur de cette reprise salvatrice. « Nous n’avions jamais atteint plus de 3 200 curistes. Ensuite, depuis la reprise par la Chaîne Thermale du Soleil en 2012, nous avons atteint presque atteint 10 000 curistes avant la Covid. Aujourd’hui, le site thermal attire environ 8 500 curistes par an », commente Alain Bocquet. 

Evidemment, les promesses de de la Chaîne thermale du Soleil, par le regretté Michel Guérard en personne, sur la rénovation très très lourde du Grand Hôtel, de l’ancien Casino, sont dans les oubliettes financières. Ça pique particulièrement, car il est évident que la commune n’a pas encore atteint le statut d’une commune dédiée tout en ayant une activité, la seule dans les Hauts de France, thermale. 

Ensuite, inutile d’évoquer la dette publique, le budget de l’Etat contraint à une cure d’amaigrissement de ses dépenses et par capillarité le budget de la Sécurité sociale va, lui aussi, procéder à des coupes financières radicales. Déjà sauvé de peu, le déremboursement de la cure par la Sécurité sociale « nous pend au nez, alors qu’un grand nombre de curistes profite de cette prise en charge chez nous », commente Eric Castelain. 

En résumé, le débat relaté dans la suite de l’article est à mettre en perspective avec le prochain budget voté, ou pas, de la Sécurité sociale. Le pourcentage d’un maintien de ce remboursement est particulièrement faible, mais possible, et la réflexion des différentes sensibilités politiques locales pourraient déjà se tourner vers le coup d’après… La peur n’évite pas le danger !

« Il y a eu des investissements conséquents sur le soin », David Leclercq

En 2018, autour de 5 partenaires de taille, un 1er Contrat thermal a été signé dont les objectifs étaient multiples autour de la promotion d’une activité et au delà du thermalisme sur Saint-Amand-les-Eaux. Cette signature avait fière allure avec Xavier Bertrand, Président de la région Hauts de France, Le Prefet de région, Michel Lalande, le Président de Valenciennes Métropole, Laurent Degallaix et le maire et Président de la Porte du Hainaut Alain Bocquet et bien sûr la représentante de la Chaîne Thermale du Soleil. Quels sont les acquis de ce contrat thermal après 5 ans, malgré la Covid ?

Jean-Marc Mondino, adjoint en charge du Tourisme et des équipements culturels, énumère les avancées notables liées à ce contrat thermal : « Nous avons eu une forte implication implication des différents partenaires publics sur le réaménagement du Coeur de Ville, la création du Pôle Séniors, la réhabilitation de l’église Saint-Martin et celle de la maison natale de Louise de Beignes en lieu unique dédié à l’égalité femmes-hommes ». Sur ce dernier point, rien n’est de trop pour les droits de la femme, l’atroce féminicide de Philippine nous rappelle que chaque initiative à une portée grande ou petite, il n’y a pas de petits et grands combats pour sensibiliser, pas de lieu en trop où la parole de la femme et son intégrité compte… Ensuite, il évoque le travail important sur la Scarpe, le Parc de la Scarpe, la mobilité intérieure avec le SIMOUV même si l’édile a alerté l’AOM (Autorité Organisatrice de Mobilité) suite à la nouvelle offre de transport public peu convaincante sur l’Amandinois, et enfin un effort de communication tous azimuts pour la promotion de la station thermale. 

Pour David Leclercq, le tableau n’est pas si noir. Quand on se compare, on se rassure parfois ! : « Il faut respecter les salariés de la structure, et les 70 saisonniers chaque année. En comparaison des communes de 5 000 à 10 000 habitants, nous avons un taux d’occupation de 79,28% contre un maximum de 70% dans les communes thermales. Il y a eu des investissements conséquents sur le soin par La Chaîne Thermale du Soleil (et le nouvel espace d’accueil des curistes) ».

«  Une coquille vide », Eric Renaud

Pour l’élu de l’opposition, ancien adjoint aux finances de la commune, le premier « Contrat de station thermale » n’est qu’une « coquille vide, malgré un démarrage plein d’espoir » et le deuxième en projet « un document pompeux et exubérant, il est en trompe l’oeil. J’ai listé la programmation éventuelle et l’addition chiffrée des projets de ce deuxième contrat, c’est 100 millions d’euros sur 5 ans (2024/2029) sachant que la ville dégage en investissement (avec subvention ou pas), de manière effective, 7 à 8 millions d’euros chaque année ». 

« Rien n’est lié véritablement à la station thermale », Eric Castelain

Pour sa part, Eric Castelain n’est pas plus tendre avec ce contrat thermal, l’ancien comme le prochain à venir en fin d’année : « Rien n’est lié véritablement à la station thermale. Ce document pourrait correspondre à un programme de développement d’une collectivité locale, et pas spécifiquement une station thermale. Il n’y a aucune cohérence globale concernant le développement de l’activité thermale ». Comme évoqué plus haut, Eric Castelain met en exergue la coupure du robinet de la Sécurité sociale, un vrai sujet à méditer !

Pour conclure sur cette thématique brûlante, Alain Bocquet rappelle l’idée socle de ce « Contrat thermal ». « C’est une base d’un développement économique potentiel !». C’est une ambition et c’est déjà beaucoup. A ce titre, Jean-Marc Mondino souligne le passage de 5 partenaires à 13 ou 14. Les instituions régaliennes départementales et régionales, les EPCI, mais également la SNCF, le SIMOUV et bien au delà. Certes, certains contributeurs vont poursuivre leur soutien financier à la commune. Pour d’autres, seule la communication, voire la promotion dans leur réseau, pourraient traduire ce partenariat en faveur du développement de l’activité thermale. En clair, la multiplication des partenaires ne signifie pas une manne financière supplémentaire tombée du ciel, très loin s’en faut. 

Une erreur de l’Etat en passant… l’air de rien !

Chacun connaît la prouesse pour toutes les collectivités locales afin de boucler un budget. Les services financiers communaux se basent, sur des données officielles, pour établir un prévisionnel des recettes en phase avec des dépenses. On le rappelle, à la différence de l’Etat, une commune doit voter un budget à l’équilibre ce qui n’empêche pas les dérapages en la matière au niveau national. Alors, une fois le budget primitif voté, lorsque vous apprenez que les bases fiscales sont réduites une fois, puis une deuxième fois, la pilule est dure à avaler. 

Cette histoire n’arrive pas qu’aux autres, Sylvie Wiart présente cette improbable erreur suite « à un contentieux entre une entreprise amandinoise (de taille par essence) avec les services fiscaux, soit moins 1 344.450 euros, -8% de nos recettes fiscales (oups). Nous avons demandé des explications aux services des finances publiques. On nous a opposé le secret fiscal », commente l’adjoint aux finances. Pour rappel, une recette fiscale se situe dans la section fonctionnement. 

« Notre section fonctionnement est contrainte et pas en capacité de combler cette baisse, c’est pourquoi, nous diminuons des crédits d’investissements à hauteur d’1,5 millions d’euros. On annule des crédits, mais pas les investissements qui sont reportés », commente l’adjointe aux finances.

Réactions en chaîne 

Bien sûr, l’opposition fulmine. « Cette délibération interpelle. Je regrette le secret fiscal (article L 103 du livre des procédures fiscales), et le fait que nous ne connaissions pas l’origine de cette perte sèche. En effet, c’est 1 345.000 € en 2024 et donc en 2025 et les autres années. Je ne comprends pas la suppression des crédits d’emprunts d’un côté et le choix de faire un emprunt de l’autre de 2 millions d’euros. A ce titre, je demande officiellement un audit indépendant sur les finances publiques de la commune. Il n’y a pas de maîtrise des dépenses de fonctionnement, c’est une opération camouflage », indique Eric Renaud.

Pour Fabien Roussel, la pratique est connue et reconnue : « Des cabinets d’avocats sont spécialisés dans l’optimisation fiscale. Ils proposent aux entreprises de contourner la fiscalité, c’est légal, mais scandaleux vis à vis des recettes de l’Etat et des collectivités locales ».

Pour sa part, Eric Castelain émet un doute « pourquoi, j’ai la désagréable impression que vous mettez tout sur le dos de cette baisse de recettes fiscales ».

Pour autant, le maire acquiesce sur l’idée d’une procédure contentieuse à l’endroit de l’Etat : « Je partage votre avis. Avec l’accord du Conseil municipal, nous allons donc attaquer en justice (Tribunal administratif) l’Etat ».

Urgent d’attendre ou pas ?

Enfin, dans la lignée, le Conseil municipal a validé la signature d’un contrat de prêt à hauteur de 2 millions d’euros. « Notre budget primitif s’équilibrait déjà à travers cet emprunt », précise l’adjointe aux finances. 

Ensuite, Eric Castelain suggère d’attendre en période de baisse des taux. En effet, la détente de la BCE et de la FED amène à penser qu’une baisse des taux est très probable. « Pourquoi se précipiter, nous pouvons attendre jusqu’en décembre » , indique l’élu de l’opposition.

Ce chassé-croisé mériterait une meilleure explication, plus transparente pour le grand public, sauf trésorerie en souffrance d’ici quelques semaines ce qui n’est pas non plus la fin du monde. Avec 112% du PIB en dette publique au niveau national, les Amandinois peuvent comprendre des soucis locaux de fin de mois. 

Un service à la jeunesse optimisé en question

Autre sujet électrique durant ce Conseil municipal, le lancement d’une nouvelle prise en main d’un bâtiment en public Avenue du Clos est sur la table. L’objet est la rénovation lourde d’un édifice public « que nous avons essayé de vendre durant 15 ans. Nous avons reçu une seule proposition (pas retenue). Dans cette optique, nous ne pouvons pas laisser ce site sans rien en faire. De plus, il y a une demande de la jeunesse », indique Alain Bocquet. 

Sur cet item, Florence Delférière justifie cette initiative. « Cette réalisation proposerait des activités pour les jeunes. Ce ne sera pas que des bureaux. Ces activités seraient complémentaires au local dans le quartier de l’Elnon où il n’y a que des jeunes du quartier. Nous pensons qu’un site central attirera plus la jeunesse de oute la commune ».

Sur ce dossier, Eric Renaud regrette la carence d’une vision globale sur ce quartier. Il y a plusieurs bâtiments disponibles maintenant où prochainement. « Par moment, il y a des agents qui rêvent dans les services », explique-t-il.

Une délibération comme un miroir sans tain

Cette délibération est éminemment intéressante. En effet, elle propose l’amélioration d’un service à la jeunesse sur la commune à travers un nouveau bâti public. Bien sûr, cela implique une hausse des dépenses de fonctionnement in fine. De l’autre côté, l’opposition pointe du doigt l’inutilité de cette offre de service, du fonctionnement en plus, car l’argent public n’est pas un puits sans fonds.

En conclusion, presque comme le premier conseil municipal de la campagne électorale 2026 à Saint-Amand-les-Eaux et ailleurs, il préfigure peut-être une réalité omniprésente. Au bout du bout, l’Etat va demander un effort significatif à toutes les collectivités territoriales et locales. Que la gouvernance soit de droite ou de gauche, la sobriété financière sera l’incontournable compagnon de route du mandat 2026/2032. Alors, allons-nous assister (encore) au concours Lepine du programme politique le plus merveilleux ou l’ambition raisonnable va-t-elle gagner les rangs de la politique de proximité ? Cette dernière hypothèse donnerait peut-être un exemple aux caciques nationaux dont la parole démonétisée est la constante. Gageons que l’exemple vienne d’en bas, c’est l’expression mode, et que les candidates et candidates à la fonction de maire présentent une ambition crédible tant sur les projets que sur les moyens de le financer sans dynamiter son budget comme celui des partenaires. Ça fait longtemps que l’on ne rêve plus en haut ni au coin de la rue.

Daniel Carlier

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Meurtre de Philippine : à Bordeaux, la préfecture interdit une contre-manifestation en parallèle d’un hommage

27 septembre 2024 à 20:28
Un rassemblement en hommage à Philippine, sauvagement tuée par un étranger sous OQTF, est organisé à Bordeaux, samedi. La préfecture de la Gironde craint des débordements liés à l’ultragauche locale qui annonce une contre-manifestation.

© Instagram de Philippine 

Le corps de Philippine a été découvert, samedi après-midi, dans le bois de Boulogne. Son agresseur présumé est un Marocain, sous OQTF, déjà condamné pour viol.

Émeutes après la mort de Nahel : 7 émeutiers condamnés à Bordeaux

27 septembre 2024 à 16:01
Âgés de 20 à 37 ans, les sept individus ont été condamnés, jeudi, à des peines allant de 18 mois de prison avec sursis à quatre ans de prison, dont deux avec sursis

© Marie-Hélène Hérouart / Le Figaro 

Le parquet de Bordeaux avait requis jusqu’à sept ans de prison contre l’un des émeutiers. 

Gironde : le conseil municipal de Langon vote la protection fonctionnelle de son maire après des menaces

27 septembre 2024 à 14:10
Jérôme Guillem, le maire de Langon, déclare faire l’objet de menaces émises par l’un de ses administrés. Ce dernier, qui se présente comme un rival en politique de l’édile, nie les faits qui lui sont reprochés.

© Mairie de Langon

Jérôme Guillem a déposé plainte contre l’administré qu’il désigne comme l’auteur de menaces à son égard. Son agresseur présumé nie les faits qui sont reprochés et accuse l’édile de harcèlement et de racisme.

«Ils essayent de faire du marketing» : l’ex-maire de droite tire à boulets rouges sur le bilan des écologistes à Bordeaux

27 septembre 2024 à 05:03
Nicolas Florian, ancien maire (Les Républicains) de Bordeaux, accuse son successeur, l’écologiste Pierre Hurmic, de vouloir «masquer un bilan faible» en reprenant certaines idées qui auraient été mises en avant par la droite.

© MEHDI FEDOUACH / AFP

Nicolas Florian (à gauche) et Pierre Hurmic (à droite).

Dans le centre historique de Bordeaux, passe d’armes entre la mairie et Michel Ohayon autour d’un futur hôtel

26 septembre 2024 à 15:13
Le permis de construire vient d’être refusé par la mairie de Bordeaux, jugeant que le projet d’hôtel n’était pas conforme au plan de sauvegarde et de mise en valeur de la ville.

© Jean Cittone / Le Figaro

Le bâtiment de l’ancien Virgin Megastore (à droite) est fermé depuis 2013.

Visite au cœur du chantier de l’enceinte de la porte de la mairie de Bordeaux, un an et demi après son incendie

26 septembre 2024 à 08:01
REPORTAGE - Fortement endommagée par un incendie criminel, la porte de l’hôtel de ville fait l’objet d’importants travaux. Plusieurs pierres de l’édifice sont en train d’être changées et la porte en bois calcinée va être reconstruite à l’identique.

© Marie-Hélène Hérouart / Le Figaro

La porte de la mairie a été incendiée par plusieurs individus le 23 mars 2023.

Un manifeste pour sauver le plancton, « matrice de la vie sur Terre »

Un Manifeste de défense des planctons, indispensables à la vie sur Terre, a été présenté le 23 septembre à l'ONU. Ce texte appelle à prendre conscience de leur importance, nous explique le biologiste marin Vincent Doumeizel.
Animaux, bactéries, plantes, protistes, champignons… Les planctons sont omniprésents, dans toutes les branches du vivant. Ces organismes si diversifiés, souvent microscopiques et dérivant dans les eux douces et salées, représentent notamment 60 % de la biomasse animale dans l'océan. (...)

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Une moule exotique colonise à toute vitesse les lacs alpins

Un coquillage exotique prolifère dans les lacs alpins : la moule quagga. En dévorant le phytoplancton, à la base de la chaîne alimentaire, elle bouleverse les écosystèmes. Reportage sur les rives de deux grands lacs suisses.
Cet article est publié en partenariat avec la Revue Salamandre.
Sur la longue digue du port de Chevroux qui s'avance dans le lac de Neuchâtel, un vent froid souffle en cette fin avril. Un vrai repoussoir à touristes. La plage de sable fin est déserte. Les quais qui mènent aux (...)

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Valérie Létard Ministre, bon ou mauvais pour le maire de Valenciennes ???

23 septembre 2024 à 04:59

Après la nomination de Valérie Létard dans un gouvernement où certains ministres sont aux antipodes des valeurs de Jean-Louis Borloo, une réaction légitime du Nouveau Front Populaire dans la 21ème circonscription, revenons sur les conséquences sur le Valenciennois, et notamment pour le maire de Valenciennes Laurent Degallaix. Jetons un coup d’oeil dans le rétroviseur des tribulations politiques du maire de Valenciennes depuis novembre 2016.

Attablé à la Braderie de Lille en compagnie d’Elisabeth Borne, ex Première ministre avec la volonté de constituer un pôle de gauche au sein du parti « Renaissance », Violette Spilbout (Députée du Nord/Renaissance dans la 9ème circonscription du Nord), pressentie un temps comme Ministre de l’Education nationale, Félicie Gérard (députée Horizons de la 7e circo du Nord) et Frédéric Lefebvre, (conseil régional MoDem et adjoint au maire de Roubaix) entre autres, le maire de Valenciennes cultive l’art du flou dans son positionnement politique. 

Reprenons son fil de vie publique pour comprendre ou essayer ! En novembre 2016, quasi Macroniste de la première heure, il torpille, avec l’appui de Jean-Louis Borloo, la candidature de Delphine Alexandre pour le mouvement « En marche » d’Emmanuel Macron au profit de Béatrice Descamps. Il rate le coche d’un Secrétariat d’Etat suite à une procédure en cours, à l’époque, pour l’affaire V2H pour laquelle le maire de Valenciennes a choisi la procédure du « plaider-coupable ». Dans la foulée, Laurent Degallaix laisse des miettes au parti « En Marche » au sein de son Conseil municipal en 2020 et conserve une contingence « Les Républicains » sans omettre l’arrivée de personnalités influentes de la société civile. 

Ensuite, des premiers grincements arrivent au moment des manifestations, en novembre 2019, contre la retraite à points. Après la Covid, on connaît la suite avec un affichage ostentatoire à la naissance officielle du parti « Horizons » mis sur les fonts baptismaux par Edouard Philippe. 

Après la diatribe célèbre « les intérimaires » destinée à Geneviève Mannarino et Yves Dusart durant l’élection départementale 2021, le maire de Valenciennes continue dans le domaine de l’incompréhensible politiquement parlant. En effet, comme représentant officiel du parti « Horizons » Hauts de France, il soutient Dany Wattebled pour les Sénatoriales (septembre 2023) et pas le candidat, Franck Dhersin, d’Edouard Philippe. L’hostilité viscérale ad hominem s’autorise tout, mais à une limite atteinte durant la législative 2024.

En effet, durant la dernière campagne législative dans la 21ème circonscription et l’élection de Valérie Létard, grâce au Front républicain, il travaille ou laisse faire en coulisses avec comme résultat un désordre politique lunaire et une quasi humiliation du clan Borloo. Sauf que cette fois, la ficelle était trop grosse. S’attaquer à Béatrice Descamps, la député sortante, protégée de Valérie Létard, a été la goutte de trop. Son absence du point presse de la candidate Valérie Létard entre les deux tours, en présence de très nombreux maires du Valenciennois en compagnie de l’ex députée Béatrice Descamps, était symptomatique.

Dans la foulée il n’aurait pas assisté à l’accueil de Michel Barnier à Reims pour la grande messe du parti d’Edouard Philippe aux ambitions présidentielles assumées.

 Enfin, il multiplie à ce stade les réunions politiques afin de jauger le camp politique le plus propice et la rencontre évoquée en début de paragraphe illustre ce tâtonnement. La nomination de Valérie Létard au sein du Gouvernement de Michel Barnier, avec un coup de barre à droite, va-t-elle éclairer le positionnement du maire de Valenciennes ? Evidemment, une visite officielle dans le Valenciennois ne manquera pas avec un accueil républicain en grande pompe, mais où ? A Denain chez son amie Anne-Lise Dufour, dont le soutien durant la cantonale en 2021 a marqué les esprits, chez son suppléant et de fait député de plein droit, Salvatore Castiglione, l’homme de toutes les missions difficiles ou à l’hôtel de ville de Valenciennes avec Laurent Degallaix. Le 3ème choix serait lourd de sens politique, mais pas seulement… Certes, Jean-Louis Borloo veille à une entente minimale dans son clan et les municipales arrivent à grand pas, sans compter les affaires judiciaires à l’endroit du maire de Valenciennes dont il est présumé innocent. Beaucoup d’explications dans l’inexplicable finalement… !

Daniel Carlier

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Animaux abandonnés : un été « toujours aussi compliqué »

17 septembre 2024 à 06:50

Près de 8 000 animaux de compagnie ont été abandonnés dans des refuges SPA cet été. C'est le triste chiffre publié ce lundi 16 septembre par cette association de défense des animaux, dans son bilan d'un été « toujours aussi compliqué ».
Sur les 7 951 animaux recueillis dans ses 64 refuges en juillet et août, il y a un tiers de chiens et deux tiers de chats. C'est un chiffre comparable à celui de l'été 2023. En revanche, les adoptions ont, de leur côté, chuté de 5,8 % par rapport à 2023, après une baisse de 5,2 % (...)

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La justice anglaise annule un projet de mine de charbon

16 septembre 2024 à 13:54

C'est un projet climaticide et anachronique qui ne verra finalement pas le jour. L'autorisation de construction d'une nouvelle mine de charbon à Whitehaven, dans le nord-ouest de l'Angleterre, a été annulée par la Haute cour de justice anglaise, vendredi 13 septembre. « L'hypothèse selon laquelle la mine proposée n'entraînerait pas d'augmentation nette des émissions de gaz à effet de serre […] est juridiquement erronée », a notamment argué le juge dans sa décision.
Ce projet, validé par le gouvernement (...)

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Après le séisme, le chantier de la reconstruction ravage les montagnes turques

Depuis le séisme de février 2023, les carrières et centrales à béton se multiplient dans le sud de la Turquie. Au nom de la reconstruction, plus besoin d'étude environnementale favorable, et les compagnies en profitent.
Antakya, Bozlu, Yukariokçular (province de Hatay, Turquie), reportage
Le soleil est écrasant en cette fin d'été à Antakya (Antioche), chef-lieu de la province de Hatay, dans le sud profond de la Turquie. La chaleur en serait étouffante sans le fort vent méditerranéen qui balaye en (...)

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Arracher la tête d'animaux morts : une « tradition écœurante »

12 septembre 2024 à 12:18

« Horrifique, scandaleuse » : l'association de défense animale One Voice ne cache pas sa colère. En cause : le jeu du « cou de l'oie », qui se tient chaque année à Saint-Bonnet-près-Riom, dans le Puy-de-Dôme, au mois de septembre.
Qu'est-ce que ce « cou de l'oie » ? Lors de la fête patronale de Saint-Bonnet-près-Riom, perchés sur des chevaux, des jeunes de 18 ans doivent arracher la tête de plusieurs animaux (poules, oies, lapins) tués pour l'occasion, accrochés par les pattes à une corde et suspendus en hauteur. (...)

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