Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Hier — 15 octobre 2024alexis j : : web

La Ligue de l'Enseignement - Le cours de philosophie et de citoyenneté en danger

15 octobre 2024 à 10:15

Juillet 2024. Nouveau gouvernement, nouvelle DPC. Le plan d’action de la FWB ne se prononce pas sur l’élargissement du CPC vers les deux heures hebdomadaires. En revanche, la nouvelle feuille de route prévoit que le cours comprenne des «activités consacrées au dialogue interconvictionnel et l’apprentissage de l’histoire des courants religieux». Bien que la religion figurait déjà au programme du CPC4 , le virage envisagé par le gouvernement Degryse s’inscrit dans la manière dont il la traite. L’appréhension du fait religieux y devient celle du dialogue interconvictionnel.
Professeur ordinaire à la Faculté de philosophie de l’UCLouvain, membre de l’Académie royale de Belgique et spécialiste des questions de sciences des religions, Jean Leclercq décode cette différence fondamentale: «L’approche de la religiosité par la notion technique et la méthode spécifique du ‘‘fait religieux’’ est très utile pour conforter les apprentissages et s’assurer de la neutralité du maître et du respect des convictions des élèves. Philosophie, psychologie, sociologie, anthropologie, etc. deviennent alors des voies d’approche rigoureuses, accessibles à tous. À l’inverse, le dialogue interconvictionnel ne reposera que sur la conviction individuelle, avec tout ce que cela implique; et notamment des débats infinis en matière de jugements normatifs sur ce qu’est une vie bonne, via des critères d’orthopraxie et donc d’hétéropraxie. Toute religion crée du nous et du eux. Or le rôle de l’école n’est pas d’organiser le débat des convictions intérieures, au risque d’ailleurs d’y voir apparaître le prosélytisme. Mais surtout au risque de ne pas permettre à celui qui n’a aucune conviction de vivre et d’exister dans ce projet scolaire.»


Permalien

Livret « Revêtements des voies vertes : déjouer les idées reçues pour un choix écoresponsable » | AF3V

15 octobre 2024 à 07:45

Est-il mal (environnementalement parlant) d'artificialiser des sols pour réaliser des voies cyclables ?

(TLR : Non, il vaut mieux choisir un revêtement qui tiendra dans le temps, si on veut quelque chose de qualitatif qui permette un report modal et l'usage du vélo au quotidien toute l'année, même si c'est un béton bitumineux).

CCL de l'article : Si le choix du revêtement a pu se poser à mesure que le réseau de voies vertes se développait sur les territoires, tout montre aujourd’hui que cette question ne doit plus en être une. Outre sa longévité et sa résistance aux températures extrêmes et à l’intensité des événements climatiques, la famille des bétons bitumineux et dérivés dits «enrobés» présente un meilleur ratio coût/bénéfice sur de nombreux aspects : pollution de l’eau, bilan carbone, durabilité, caractère non pulvérulent, report modal... Dès lors que l’on prend quelques précautions supplémentaires, par exemple la teinte du liant, d’autres impacts positifs sont induits : meilleure intégration paysagère et élévation de l’albédo. Au moment où les mobilités sont un véritable enjeu de transition écologique, où les collectivités disent vouloir agir en faveur des mobilités actives, il est primordial de faire aujourd’hui les bons choix d’aménagement, les bons investissements pour le futur. À l’instar du réseau routier et la circulation automobile, les collectivités ont un rôle majeur à jouer pour un réseau de voies vertes continu, confortable et sécurisé et cela passe par le choix du revêtement.


Permalien
À partir d’avant-hieralexis j : : web

La lutte contre le trafic de drogue nuit-elle aux politiques de développement ? (2021)

9 octobre 2024 à 08:59

Ce sont ces conséquences, reconnues par les Nations unies en 2008 comme conséquences « inattendues » du régime du contrôle des drogues, qui semblent montrer que le régime de contrôle (somme toute construit sur de bonnes intentions mais mis en place par la répression) met à mal la réalisation des objectifs du développement durable et l’Agenda de 2030.

Elles incluent les dommages causés par la prohibition : déplacement budgétaire et politique dans les priorités nationales (du secteur de la santé vers celui de la justice, par exemple) ; déplacement géographique de la production et de la violence sans qu’elles soient réduites pour autant (effet ballon gonflable) ; et un marché illégal de plus de 500 milliards de dollars dans les mains d’intérêts illégaux.

Autres conséquences dont la source est corrélée au contrôle répressif des drogues : l’augmentation de la violence et de l’insécurité du fait de l’affrontement entre forces de l’ordre et trafiquants dans des quartiers souvent défavorisés ; la surincarcération et la surpopulation carcérale pour des délits mineurs ; l’enrichissement de groupes criminels ; ou encore la transmission de maladies infectieuses. (...)


Permalien

#Investigation : le retour de la censure au nom du droit commercial ? - RTBF Actus

26 septembre 2024 à 12:10

"Sans avoir l’air d’y toucher, cette décision est en réalité une révolution dans le domaine de la liberté d’expression. Jusqu’à présent, une décision de la Cour européenne des droits de l’homme empêchait toute censure préalable d’une émission de télé. On ne pouvait pas en empêcher la diffusion. Elle avait été obtenue par la RTBF en 2011, à la suite d’un long processus judiciaire.

En résumé, on pouvait dire que les articles de la Constitution belge qui garantissaient la liberté d’expression (article 19) et interdisaient toute censure préalable (article 25) étaient appliqués à la lettre.

Mais ce nouveau jugement du tribunal de l’entreprise de Bruxelles, écarte cette façon de régler le conflit. Il affirme que la liberté d’expression n’est pas absolue, mais peut-être limitée par ces règles sur les pratiques commerciales déloyales."


Permalien

Vapoter pendant la grossesse, danger ou pas - Nouvelle étude

5 août 2024 à 08:40

Les conclusions sont fermes : il n’y a aucune différence entre les femmes qui vapotent pendant leur grossesse, qui utilisent des substituts nicotiniques ou qui s’arrêtent de fumer sans rien. Les chercheurs insistent sur l’effet indésirable le plus fréquent : le poids du bébé à la naissance. Aucune différence entre celles qui ont arrêté de fumer quelle que soit la méthode (y compris « sans rien »), seuls les bébés des femmes encore fumeuses naissent plus petits. Pour le reste, c’est pareil, extrait des conclusions de l’étude : « Les utilisateurs de CE (vape) et les utilisateurs de TNS (substituts nicotiniques) ne différaient en termes de résultats de sécurité, et l’utilisation de ces produits n’était associée à aucun des événements indésirables que nous avons surveillés. »


Permalien
❌
❌