Les scientifiques de la collaboration STEREO ont porté ce qui pourrait être le coup de grâce à une théorie de physique longtemps débattue concernant les neutrinos stériles. Au terme d'une étude approfondie de trois ans durant laquelle ils ont recueilli des données sur environ 100 000 neutrinos, les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve de l'existence de ces particules hypothétiques, qui étaient autrefois considérées comme des candidates à la matière noire. Cette découverte a des conséquences importantes pour la physique des particules, car elle invalide de nombreux travaux théoriques et oblige les scientifiques à reconsidérer leur approche de la compréhension de la matière noire. Bien que l'expérience n'ait pas trouvé ce qu'elle cherchait, les nouvelles ne sont pas toutes décevantes : l'équipe a réussi à effectuer la mesure la plus précise à ce jour du spectre des antineutrinos provenant de la fission de l'uranium-235, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour la recherche en physique nucléaire.
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