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Note: Des leçons actuelles sur l'économie

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8 mai 2020 à 09:55

1°/ La règle des 3% de déficit public pour les états n'est plus.

2°/ Ce sont les états, et non le marché, qui ont pris la décision de confiner, et donc la décision de protéger la population.

3°/ L'économie actuelle n'est pas faite pour résister au confinement.

4°/ L'argent EST magique, il est créé sur simple volonté des entités à qui on en a donné le pouvoir, et ce sont principalement, aujourd'hui, les banques privées, et non la BCE.

5°/ Nous avons un impact direct, en tant que groupe, sur l'économie et ses règles, et inversement.

Ainsi donc, nous pouvons en conclure que :

a) Le marché actuel n'a pas comme objectif de nous maintenir en vie, mais comme objectif de maintenir l'économie, à notre détriment (notre survie n'étant utile que pour reproduire notre force de travail). [1°]

b) C'est nous qui définissons toutes les règles de l'économie, et celle-ci n'a rien de naturel. [1°, 4°]

c) L'économie actuelle et son marché ne sont pas faits pour résister à une crise sanitaire d'envergure. [2°, 3°]

d) L'effondrement de l'économie ayant un impact direct sur nos vies, il est urgent d'opter pour un système économique capable de servir l'Humanité plutôt qu'un système qui se sert de l'Humanité. [5°, a, b, c]

Des systèmes économiques viables théoriquement sont déjà proposés et étayés, et sont bien plus capables de résister à un confinement généralisé, même si ce n'est pas leur but premier. Je pense au système de salaire à vie de Bernard Friot parce qu'il est le plus avancé, mais ce n'est pas le seul.

Et puisqu'une révolution (au sens d'un changement radical) qui n'est pas préparée en amont est vouée à l'échec, il est très important de s'emparer de ces sujets et d'y réfléchir collectivement.
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Applis de traçage : scénarios pour les non-spécialistes – Framablog

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24 avril 2020 à 08:46

Vous n'êtes pas spécialiste en informatique ou sécurité, et vous vous posez des questions sur l'application que propose le gouvernement ?

Voici un ensemble de scénarios qui démontrent que, même si l'application n'aura pas de données nominatives, son usage compromettra tout de même votre vie privée et votre sécurité.
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Quand la ciclosporine était présentée comme un remède miracle contre le sida en 1985

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27 mars 2020 à 10:57

En 1985, le professeur Jean-Marie Andrieu déclarait : "compte tenu de la force de notre hypothèse, nous ne pouvions pas éthiquement continuer à garder le secret pour marcher selon les lois de la déontologie scientifique habituelle".

Résultat de cette action : 100% des expérimentés initiaux sont morts. De plus, leur consentement éclairé n'avait pas été recueilli.

Oui, la démarche scientifique c'est long et rarement spectaculaire. Oui, l'éthique peut sembler accessoire en temps de crise. Mais c'est la seule voie qui marche et qui nous garantie contre notre pire ennemi : nous même.

Peut-être serait-il temps d'apprendre de nos erreurs passées...

Pour en revenir au cas actuel, je ne dis pas que le Professeur Raoult a raison ou tort sur la chloroquine. Je n'ai pas l'expertise nécessaire et il n'existe pas assez d'études en la matière pour se prononcer. Je ne remets pas en cause sa bonne foi, il travaille tous les jours dans son domaine et a l'expérience nécessaire pour pouvoir affirmer des choses en tant que clinicien. En revanche, je sais qu'en médecine, il y a rarement des remèdes miracles, et énormément de faux espoirs, qui peuvent parfois être mortels. Je sais aussi qu'on ne pratique plus la médecine tel qu'il le fait, c'est à dire une médecine centrée autour de l'autorité du seul clinicien et de son expérience (ce qu'on appelle la "tradition clinique"), mais qu'on le fait désormais sur des bases scientifiques, de consensus, avec une communication plus lente et tempérée mais plus proche de la "vérité".

Les crises sanitaires voient toujours poindre un certain retour de cette tradition clinique. Tout l'objet est de résister à la tentation.
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Les demandeurs d'asile bientôt à cours de liquide - Libération

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5 novembre 2019 à 09:43

Ceci est une merde infâme, pour plusieurs raisons.

Déjà, c'est humainement dégueulasse.

Mais surtout, on sait comment ça marche : d'abord les demandeurs d'asile, puis les allocataires du RSA puis les chômeurs. N'en doutez pas : ils ont investi dans une infrastructure, ils vont la rentabiliser.

C'est une mesure qui vise les pauvres. Et qui va faire mal aux pauvres.

En effet, cela crée, de facto, des clients captifs, obligés de se rendre dans certains commerces spécifiques. Ces commerces augmenteront leurs prix. Donc les pauvres paieront les produits plus cher, et ils n'auront pas le choix.

Cela continue, enfin, de supprimer l'argent liquide, par nature moins contrôlable, de la circulation. Lorsque l'argent liquide aura disparu ou sera si peu répandu qu'il sera bien plus facile de le contrôler, il deviendra impossible aux pauvres de se démerder autrement.

C'est de la merde. Il faut supprimer cette merde.
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Note: De la laïcité en piscine

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27 juin 2019 à 13:28

La laïcité, ça s'applique aux fonctionnaires (et aux élu⋅e⋅s) dans l'exercice de leurs fonctions.

Point. Personne d'autre.

Un maillot de bain couvrant à la piscine ? La laïcité s'en fout. Une accompagnante parent d'élève qui porte le voile en sortie scolaire ? La laïcité s'en fout. Une femme voilée dans la rue ? La laïcité s'en fout. Une tenue de sport pour femme voilée ? La laïcité s'en fout.

C'est marrant tout de même comme tous ces éditorialistes de mes deux, tous ces politicards pourris qui puent la mort par leur xénophobie crasse, toutes ces ordures se déchaînent dès qu'il y a un peu trop de tissu à leur goût sur une femme, dès qu'un acte, un vêtement, un drapeau, leur paraît un peu trop étranger, un peu trop musulman, un peu trop "pas comme nous".

C'est dingue l'énergie qu'ils déploient sur des choses qui ne les regardent pas alors que l'hôpital public se meurt, que les agressions LGBTIphobes augmentent, qu'il y a de plus en plus de pauvres, que les femmes sont toujours plus nombreuses à mourir sous les coups de leurs conjoints, que les biens qui nous sont communs sont découpés et vendus au plus offrant, que l'école est malade, que les prostitué⋅e⋅s sont poussé⋅e⋅s dans des zones toujours plus dangereuses, que des manifestant⋅e⋅s pacifistes sont tué⋅e⋅s et mutilé⋅e⋅s volontairement, que les services de secours n'en peuvent plus, etc.

Mais ça, les ordures n'en ont rien à foutre, non. Pour tout ça, ces pourritures savent très bien détourner les yeux. Le problème, c'est le voile, le problème c'est le musulman, le problème c'est la couleur de peau qui n'est pas très blanche, le problème c'est cette langue entendue au supermarché et qui n'est pas du français, le problème c'est un drapeau algérien à une fenêtre... Ça, on en a pour des heures sur les chaînes publiques aux heures de grande écoute, des longueurs interminables dans les débats politiques, des sujets centraux lors des campagnes électorales à défaut d'être des sujets centraux de nos vies.

Vous voulez qu'on parle des vrais problèmes qui concernent nos vies quotidiennes, ces problèmes qui ont un réel impact sur notre qualité de vie ?

Faites porter le voile aux infirmier⋅e⋅s et toubibs urgentistes, foutez un drapeau algérien sur toutes les casernes de pompiers, faites des prières de rue contre les violences conjugales, balancez du raï à fond lors des manifs, dites "yaoum saîd" après chaque passe, etc.

Et là ils vont rappliquer, avec leurs caméras, leurs sourires de charognards, leurs discours aussi vides que leurs cœurs... Et on leur prendra la parole, et on parlera des problèmes qui NOUS concernent tou⋅te⋅s.

Et puis, avec un peu de chance, ça fera faire des crises cardiaques aux partisans du "grand remplacement", et c'est toujours bon à prendre.
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Évreux : en pleine inauguration de la place de Gaulle, 25 jeunes du service national universel font un malaise

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19 juin 2019 à 12:27

"Ces jeunes étaient en tenue et devaient rester immobiles pendant une heure sur les marches de l'hôtel de ville."

À quel moment tu te dis ça, en fait ? "Tiens, on va ordonner aux jeunes de rester là, en plein cagnard, pendant une heure"...

Et puis l'explication de la préfecture, s'il vous plaît...

"il était difficile d'imaginer que des jeunes allaient faire un malaise"

Et du coup, tu te dis pas, passé le 3ème malaise par exemple, qu'il faudrait peut-être arrêter les conneries ?

Pétain c'est bien du militaire à la con ça, tiens. Bande de bouffons.

Et puis 1,5 milliard pour une connerie pareille, faut vraiment être un abruti.
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Référendum d'initiative partagée

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13 juin 2019 à 08:49

Le soutien au référendum d'initiative partagée sur la question de la privatisation d'Aéroport de Paris est ouvert. Pour que le référendum voit le jour, 10% des électeurs doivent soutenir l'initiative.

Comme le site a été codé avec les pieds sales (à se demander si ce n'est pas fait exprès), quelques astuces (proposées par R.A.) :

  • rechargez la page si jamais ça ne marche pas. Retentez plusieurs fois si nécessaire ;
  • le numéro de commune n'est PAS le code postal mais le INSEE, que vous retrouverez sur le site de l'INSEE (https://www.insee.fr/fr/recherche/recherche-geographique?debut=0) ou dans l'encart Wikipedia de votre commune ;
  • indiquez TOUS vos prénoms si vous en avez plus d'un ;
  • le captcha est sensible à la casse ;
  • la version audio du captcha ne précise pas la casse, et est en Flash, désolé mais a priori pour le gouvernement, l'accessibilité, c'est non.
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Facebook cryptocurrency coming in June: report

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7 juin 2019 à 08:38

Le rêve ultime des capitalistes.

Des salariés totalement dépendants de l'entreprise, aliénés jusqu'à la mort car le sort de leur vie dépend du sort de l'entreprise qui les emploie, et une économie totale sur les salaires dans un écosystème contrôlé à 100%.

Si ça sonne un peu comme du fascisme, c'est normal : le rêve des capitalistes, c'est le fascisme. De la main d'œuvre docile, maîtrisée, et qui ne coûte rien, uniquement dédiée à leur volonté.
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