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À partir d’avant-hiercoreight.com

Écran LCD en panne ? Il est sans doute possible de le réparer

19 décembre 2022 à 07:32

Article initialement écrit le 12/11/2013, mis à jour le 19/12/22 :

9 ans plus tard (!), mon écran réparé fonctionne toujours très bien, et le second exactement similaire a commencé à présenter les mêmes symptômes.
Comme quoi les questions d'obsolescence sont vraiment très variables, d'un appareil à un autre la durée de vie peut vraiment être très différente. Même pour exactement la même référence de produit, achetée en même temps chez le même vendeur.
J'ai d'ailleurs noté quelques différences internes entre mes photos de l'époque et ce nouvel écran à réparer, le circuit n'étant pas exactement identique.
Autrement le diagnostic était le même : des condensateurs légèrement gonflés voir ouverts sur le dessus.
J'ai retrouvé les 3 condensateurs supplémentaires que j'avais acheté à l'époque (oui après 9 ans et 2 déménagements, je m'étonne moi-même), dessoudé les anciens, racheté un meilleur fer à souder que mon faiblard d'origine, ressoudé...
Et c'est reparti pour un tour. Un quatrième condensateur d'une autre capacité semble un peu gonflé aussi, n'en ayant pas de rechange sous la main je n'y ai pas touché, ça n'a pas l'air de gêner le fonctionnement pour le moment.

Article du 12/11/2013 :

Scène d'horreur il y a plusieurs mois : un des écrans de mon PC a commencé à clignoter à l'allumage, au départ quelques secondes, puis quelques minutes, puis plusieurs dizaines de minutes. Le retour de veille de l'écran amenant le même résultat, autant dire qu'il devint assez vite inutilisable. J'ai heureusement bien dit "un des écrans", car voici l'un des avantages du double écran : pouvoir continuer à travailler si l'un d'entre eux nous lâche.

Avec un écran dans cet état, surtout s'il a déjà quelques années de service derrière lui (de mémoire environ 4 ans), on a rapidement tendance à imaginer qu'il va falloir le remplacer par un tout neuf, l'appareil n'étant bien évidemment plus couvert par la garantie.

Remarque que cela peut-être l'occasion d'acquérir du matériel de meilleure qualité, ou de plus grande dimension. Mais lorsqu'on a pris le temps de faire de nombreuses recherches pour acheter du matériel de qualité, il est assez frustrant de le voir déjà hors d'usage au bout de seulement 4 petites années. Avec bien entendu les coûts que cela implique.

Cependant, avant d'abandonner ce pauvre petit écran à cette mort tragique, j'ai bien sûr fait quelques recherches pour voir ce que le web allait pouvoir m'apprendre.

Quelques mois plus tard, le résultat est là à l'heure où j'écris ces lignes, fier et vaillant devant mes yeux : mon écran fonctionne parfaitement, comme si rien de tout ça ne s'était passé.

Et je suis tellement fier qu'il fallait que je t'en parle. cheeky

Préambule : certaines pièces de nos écrans ont une durée de vie programmée

Ecran LCD cassé

On entend parler tous les jours d'obsolescence programmée, et pas seulement pour les écrans, cette pratique des constructeurs consistant à limiter volontairement la durée de vie de leurs produits pour nous inciter à les renouveler plus rapidement.

Avant de leur faire un procès d'intention, il faut déjà reconnaître que certaines pièces électroniques sont intrinsèquement prévue pour ne durer qu'un certains nombre d'heures. C'est par exemple le cas des condensateurs, pièces très communes de nos appareils qui servent à stocker un potentiel électrique.

Cette durée de vie sera variable selon des paramètres pas facile à mesurer, mais bien sûr aussi selon la qualité des composants.

La tentation peut alors être grande pour les constructeurs de faire quelques économies à ce niveau, en limitant par la même occasion la durée de vie globale de leurs produits. Bien entendu, tant que l'appareil est sous garantie, un retour en SAV doit permettre de réparer le problème sans difficulté. Mais une fois passée cette période bénie, reste à savoir si le coût d'une réparation ne va pas revenir plus cher que l'achat d'un produit neuf.

Tout dépend de la panne, il va donc falloir en savoir un peu plus.

Étape 1 : faire un pré-diagnostic

écran LCD diagnostic

Grâce à la magie du web, faire une petite recherche sur son moteur préféré avec la référence de son modèle et une description rapide du problème peut déjà amener quelques pistes intéressantes.

Car il y a toujours quelqu'un qui a rencontré le même problème quelque part sur la planète, et qui a également cherché des réponses sur le net.

Si tu ne trouves pas facilement de résultats du premier coup, il faudra peut-être élargir avec une gamme de produit plutôt que ton modèle précis. Remarque également qu'être un minimum à l'aise avec l'anglais est un plus pour obtenir davantage de résultats.

Pour ma part "Samsung SyncMaster 931BW clignote démarrage" a été efficace et m'a mis sur une bonne piste. J'ai ainsi pu constater :

- que beaucoup de monde avait le même problème sur le même écran, ou tout au moins sur des écrans assez proches de la même marque.

- qu'a priori le problème n'avait pas l'air grave, puisque beaucoup annonçaient un défaut de certains condensateurs à la durée de vie limitée, comme je l'évoquais plus haut.

- qu'a priori on pouvait vérifier assez facilement si c'était bien l'origine du problème, les condensateurs grillés étant généralement un peu bombés, ou comportant carrément des coulures visibles.

- que c'est une pièce qui ne coûte presque rien, généralement entre 0.5 € et 1€ pièce.

- que c'est assez facile à changer, certains amateurs s'étant lancé dans la réparation eux-mêmes. Et même sans vouloir jouer à l'apprenti réparateur, cela ne devrait pas coûter trop cher en le confiant à un professionnel honnête.

Au final donc plutôt de bonnes nouvelles, qui m'ont donné l'espoir de voir mon cher écran retrouver une deuxième jeunesse.

Remarque que c'est là un exemple concret, ne t'attends pas à avoir les mêmes résultats selon le problème que tu rencontres. Il va falloir compter sur Google pour te donner des réponses. Et en l'absence de piste fiable, faire appel à quelqu'un qui pourra t'aider.

Solution n°1 : confier le travail à un professionnel

écran LCD réparation

On ne le sait pas forcément, mais il y a dans la plupart des villes de notre beau pays des réparateurs d'électronique dont le métier est justement de redonner vie à nos appareils n'étant plus sous garantie. Et il vaut mieux leur demander au moins un avis avant de réinvestir dans du matériel neuf.

J'ai ainsi eu la surprise de découvrir un réparateur pas loin de chez moi, justement spécialisé dans la réparation d'écran LCD !

La description de leur site est d'ailleurs assez clair : "Vous possédez un téléviseur LCD PLASMA .....hors garantie ? en panne ? NE LE JETEZ PAS !! Nos 20 années d'expérience montrent que la majorité de ces appareils sont réparables au composant à des tarifs très raisonnables."

Ils annoncent d'ailleurs explicitement "entreprendre des réparations dont le montant ne dépasse pas 30% maximum du prix d'achat de votre matériel". Et ça, c'est plutôt rassurant.

Je les ai contacté pour avoir une estimation dans mon cas, il m'ont simplement annoncé un tarif de main d'oeuvre de 50€ / heure.

D'autres boutiques partenaires ont l'air d'exister un peu partout en France, et il y en a sans doute d'autres, n'hésite donc pas à te renseigner. J'ai aussi appris l'existence d'un "portail des appareils durables", qui donne quelques tutos détaillés et illustrés. Ils organisent d'ailleurs des formations pour les réparateurs.

N'hésite pas également à poser la question sur le web (blogs, forums, réseaux sociaux...) pour trouver un prestataire sérieux.

Solution n°2 : réparer soi-même, à condition de prendre toutes les précautions

Avertissement très important :

Il faut savoir ce que l'on fait en se lançant dans de telles manipulations, et prendre des précautions.

Toute manipulation d'un appareil électronique, alimenté dans son fonctionnement normal par une prise de courant, n'est pas sans risque car de l'électricité peut rester stockée à l'intérieur des circuits et peut délivrer des décharges électriques importantes en cas de mauvaise manipulation.

Si les constructeurs affichent des avertissement "ne pas ouvrir", "danger", ce n'est pas uniquement pour que l'on ne répare pas nous-même, le risque est réel.

Ensuite, il y a aussi le risque de faire plus de mal que de bien et de détériorer davantage le produit, rendant toute réparation ultérieure par un professionnel plus onéreuse et plus difficile.

Donc j'insiste, même si ça n'est pas très compliqué, ne te lance là-dedans que si tu sais ce que tu fais et si tu prends toutes les précautions nécessaires.

Pour ma part mon appareil est resté débranché relativement longtemps (2 mois, n'ayant pas trouvé de temps pour m'en occuper avant), et je me suis équipé de matériel pour pouvoir vérifier que je pouvais opérer sans risque (petit multimètre pour tester le courant à l'intérieur du circuit,  et dans les condensateurs à démonter).

Les précautions précédents étant prises, voici comment j'ai procédé.

Un peu de matériel

écran LCD réparation outilsSauf si tu es déjà équipé, un peu de matériel est nécessaire pour ce genre d'opération.

- de bons tutos sur le net (exemple de perle que l'on peut trouver, merci à tous les auteurs qui prennent le temps de les rédiger)

- un appareil photo (ou smartphone) pour immortaliser toutes les étapes du démontage et être sûr de ne rien remonter de travers.

- un petit matériel de soudage (fer à souder, étain, pompe à dessouder...). J'ai pour ma part acheté un petit kit à 24 € plutôt complet (cf photo).

- quelques petits outils : tournevis, pinces coupantes...

Démontage pour confirmer le diagnostic

écran LCD condensateurs défectueuxAvec un peu de chance tu auras trouvé de bons tutos pour démonter ton écran, ce qui te facilitera la tâche en t'évitant de te creuser trop la tête sur la façon de faire.

Je te conseille plus que vivement de prendre des notes et / ou des photos lors du démontage, car cela paraît souvent simple mais il ne faudra rien oublier lors du remontage : branchements, pièces de protection, sens des composants que l'on va dessouder...

Une fois arrivé sur la carte avec les composants, j'ai pour ma part pu vérifier que comme prévu, 3 condensateurs semblaient défectueux, confirmant le diagnostic initial.

On en voit deux sur la photo ci-contre, tu remarques peut-être que leurs faces supérieures sont légèrement bombées (clic sur la photo pour l'agrandir)

Achats des composants nécessaires

condensateurs

Dans le cas présent la réparation consistant simplement à remplacer 3 condensateurs, je ne me suis pas compliqué la vie et j'ai cherché des composants identiques. Pour connaître les spécifications ce n'est pas trop compliqué, c'est marqué dessus !

On trouve en principe sans trop de mal les références soit à la boutique d'électronique du coin, soit sur le net.

Dans mon cas à 0.90€ pièce, j'en ai profité pour en acheter 3 supplémentaires pour anticiper une éventuelle panne de mon autre écran (malin le gars !)

Tu verras que différentes marques existent, pour ma part n'y connaissant rien je n'ai pas trop cherché non plus.

Retirer les composants incriminés et souder les neufs

écran LCD soudures

Une fois l'emplacement des composants à retirer bien repéré, il va falloir dessouder, ce qui en apparence n'est pas bien compliqué.

J'ai quand même un peu galéré, pestant rapidement contre la qualité de mon fer à souder à petit prix, avant d'apprendre que les soudures industrielles sont généralement sans plomb, et fondent à une température plus élevée que les soudures que l'on peut faire nous-même.

En gros soit il faut chauffer plus, soit l'astuce consiste à réincorporer un peu d'étain sur la soudure initiale. Bingo, ça a marché pour moi.

Attention aussi à ne pas casser les pattes des composants dans les trous en les retirant.

Une fois les composants défectueux retirés, mieux vaut essayer de retirer les restes de soudure proprement. Il ne reste plus qu'à souder les composants neufs, en faisant bien sûr attention au sens de montage.

Remontage et tests

Plus qu'à remonter tranquillement le tout (merci les photos), rebrancher, et croiser les doigts au moment de la mise en route.

Pas de panique si ça ne marche pas, il faudra peut-être vérifier si tu as bien refait tous les branchements, et si tes soudures sont correctes.

Pour ma part, tout a été bon du premier coup (fier).

 

Au final dans ce cas précis, j'ai préféré réparé moi-même plutôt que faire appel à un professionnel, un peu pour le coût (même si j'ai dû acheter un peu de matériel, il me sera utile pour d'autres usages), un peu parce que je ne doute pas que mon second écran me fera le même coup dans un avenir proche, et surtout pour le défi du "Do It Yourself" que cela représentait, aimant quand même bien mettre les mains dans mes machines de temps en temps.

Cet article avait surtout pour but de t'expliquer qu'il y a des pistes à explorer avant de réparer son matériel défectueux, chacun choisira ensuite une solution différente selon son budget, son temps, ses intérêts et ses compétences.

La semaine prochaine nous apprendrons comment réparer une fusée spatiale avec de la colle et un gobelet en plastique.

Révélation : auto-entrepreneur, ce n'est pas un métier

31 janvier 2018 à 13:10
Révélation : auto-entrepreneur, ce n'est pas un métier

Les uns y voient une évolution incontournable et salutaire de la façon d'appréhender le monde du travail, les autres une attaque sans précédent contre des décennies de lutte pour le code du travail, toujours est-il que le statut d'indépendant ne laisse pas indifférent, à en croire les relais médiatiques dont il bénéficie régulièrement.

J'ai personnellement du mal à être objectif sur le sujet, m'épanouissant avec bonheur sous ce statut depuis quelques années. Cela dit... je suis loin, très loin de le conseiller à tout le monde. Et je bondis régulièrement lorsque je lis ou j'entends des inepties à ce sujet, que ce soit pour en faire la promotion, ou au contraire pour le dénoncer.

C'est ainsi que je suis tombé au hasard sur un tweet qui m'a tout de suite parlé.

#Autoentrepreneur, c'est une forme juridique d'entreprise et non un métier. Quand on l'oublie, cela donne ça: https://t.co/RiwDTSlKdH

— Orange Médiatique (@orangemediatic) 17 janvier 2018

(merci Orange Médiatique, bonne source d'infos pour les freelances en passant)

Je ne vous cache pas mon incrédulité quant au contenu de l'article cité : établir un tas de généralités à partir de l'échec d'une seule auto-entrepreneuse, qui a écrit un livre pour raconter ses expériences, cela me semblait un raccourci journalistique un peu médiocre, mais qui ne méritait pas que j'y accorde plus d'intérêt.

C'est lorsque je suis tombé quelques jours plus tard sur ce second article de promotion du bouquin que j'ai commencé à bouillir de lire autant d'absurdités.

Voici donc un petit mix de tout ça avec quelques évidences qu'il me semblait utile de rappeler.

Dans auto-entreprise, il y a... entreprise (hé oui)

Auto-entreprise

photo unsplash

Mais au fait : quel est son coeur de métier ? 

Je ne connais personnellement pas d'entreprise viable qui ne sache pas précisément ce qu'elle sait faire et ce qu'elle peut proposer à ses clients. Dans le cas de l'auto-entreprise, la force de travail principale c'est vous, il est donc plus que nécessaire d'évaluer les compétences que vous pourriez utiliser pour vos futurs clients.

Et n'imaginez pas qu'il suffise d'avoir monté 2 sites Wordpress dans sa vie pour pouvoir se prétendre "webmaster", ou d'avoir 2000 abonnés sur les réseaux sociaux pour être community manager. Car cela ne suffira certainement pas pour se faire une place parmi la multitude de concurrents, et surtout pas pour satisfaire vos futurs clients. Oui, car n'oubliez pas qu'ils payent pour le service que vous êtes censés leur rendre.

Alors bien sûr, on peut imaginer "réunir une petite équipe" pour compléter les compétences qui nous manqueraient, mais... il faudra bien les payer, et le statut d'AE n'étant pas fait pour embaucher se seront vraisemblablement aussi des freelances, avec pour eux aussi des cotisations sociales à payer, des charges, une marge à prendre pour vivre... autant dire qu'il faudra être certain de votre valeur ajoutée pour pouvoir vous y retrouver.

Avoir le sentiment de n'être qu'un opérateur multitâche mal payé, c'est peut-être révélateur que l'on ne propose aucune valeur ajoutée pour laquelle des clients seraient prêts à payer décemment.  

Le défi d'une entreprise : trouver (et fidéliser) ses clients

C'est sûr que rien n'est simple au début, surtout si on démarre de zéro. Il faut du temps pour se faire un carnet d'adresse, des clients initiaux qui pourront peut-être un jour se muer en clients réguliers, voir en prescripteurs pour d'autres contrats... il faut s'attendre à devoir se serrer la ceinture au moins quelques mois.

Même après plusieurs années d'activité, il m'est toujours difficile personnellement d'avoir une visibilité au-delà de quelques mois.

Cela dit si vous n'arrivez pas à vous en sortir au bout de la première année, il est sans doute plus que temps de faire une bonne remise en question... de vous-même, avant de critiquer le statut. Le secteur d'activité choisi est-il complètement bouché ? Vos tarifs sont-ils compétitifs par rapport à la concurrence ? Avez-vous réussi les missions qu'on vous a confié ? Si oui pourquoi n'ont-elles pas débouchées sur d'autres contrats ? 

Bien intégrer que l'on passe d'une relation employeur-salarié à une relation client-prestataire

Je ne résiste pas à l'envie de reprendre un extrait de l'interview : 

"Quand quelqu'un embauche un autoentrepreneur, il pense qu'on doit être tout à lui. Il se conduit moins bien qu'avec un salarié. Un salarié a des droits. L'autoentrepreneur, qui va-t-il saisir ? Et dans quel délai ?"

Cette phrase me laisse penser qu'un déclic ne s'est pas fait dans la tête de cette néo-indépendante : en tant qu'auto-entrepreneur vous êtes chef d'entreprise (si si), et vous êtes donc libre de conclure des contrats avec d'autres entreprises.

Personne ne vous embauche, personne n'est votre "employeur" (terme utilisé également dans l'article). Si votre client pense que vous êtes tout à lui, c'est peut-être que la relation que vous avez instauré n'est pas bonne. Ou que vous n'auriez pas dû accepter de travailler avec lui.

Des tâches administratives trop complexes, vraiment ?

Si les histoires déprimantes autour de feu le RSI ne manquent pas, il faut tout de même avouer que le statut d'auto-entrepreneur représente le degré zéro des difficultés administratives si on le compare aux autres statuts d'entreprises.

La création peut quasiment se faire en quelques clics, et s'il y a quelques obligations à bien intégrer (obligation de posséder d'un compte bancaire distinct,...) vous vous en sortez ensuite avec une déclaration de chiffre d'affaire par trimestre, hyper simplifiée, et quelques paperasses supplémentaires à remplir / payer de temps en temps (CFE et autres joyeusetés). Je caricature mais c'est à peine plus complexe.

Moi qui souffre pourtant d'une "phobie administrative" que certains ex-secrétaire d'état connaissent bien, je dois bien dire que la tâche est loin d'être insurmontable. Même si je râle régulièrement face à l'inertie de l'administration lorsque je dois régler un quelconque problème, ce qui m'est arrivé quelques fois. Mais sauf gros accident, je pense que quiconque qui sait lire, compter, et aller chercher l'information où il faut, devrait être capable de s'en sortir de ce point de vue.

C'est pourquoi j'ai du mal à comprendre le besoin de "se former à l'informatique et aux tâches administratives", d'autant plus pour une ancienne salarié dans le secteur des services. On ne parle pas d'une personne sans aucune formation débarquant sur le marché du travail.

Honnêtement si vous ne vous sortez pas des tâches administratives en étant seulement auto-entrepreneur, j'ai tendance à penser que vous deviez peut-être laisser tomber toute forme d'entrepreneuriat. Désolé d'être un peu rude.

L'idée fausse que l'on se fait de la liberté au travail

C'est sans doute l'un des éléments que l'on met le plus souvent en avant pour comparer le salariat et le travail indépendant. Et pourtant, c'est sans doute une erreur.

D'accord, le freelancing apporte la liberté de choisir les missions pour lesquelles on va travailler (ça, c'est dans le cas où on a le choix), la liberté d'organiser ses journées, de travailler où et comment on le souhaite...

Mais la liste des contreparties n'est pas négligeable pour peu que l'on possède un tant soit peu de conscience professionnelle : travailler plus, toujours chercher la satisfaction de ses clients, communiquer, gérer l'administration même si elle reste basique,...

Alors non, travailler à son compte ce n'est pas abandonner tout sentiment de liberté, je crois qu'il faut plutôt reconsidérer sa définition : la liberté n'est pas de ne avoir de règles, c'est de se les fixer soi-même.

Et c'est à ce moment que certains découvriront être en fait le pire des patrons.

Travailleur indépendant : un projet longuement mûri, et pas un choix par défaut  

Auto-entreprise

photo unsplash

Morceaux choisis : 

"Pour trouver une idée d'entreprise, j'ai pensé 'out of the box', autrement dit, j'ai réfléchi différemment pour développer une pensée créative salutaire dans ma situation sans issue."

"Il fallait que j'aille vite. Devenir autoentrepreneuse était pour moi la seule issue possible. Je ne touchais pas d'indemnités de chômage et je n'avais pas le temps de chercher un travail avec les méthodes classiques"

Voici pour moi deux des pires raisons qui peuvent vous pousser à travailler pour votre propre compte.

D'abord partir sans vraiment savoir ce que l'on va faire et en se laissant berner par le langage bullshit-startup-marketing à la mode du moment à base de "pensée créative salutaire out-of-the-box".

Ensuite, considérer cette option comme le choix par défaut lorsque tout le reste a échoué. Pour gagner votre vie à votre compte, il vous faudra travailler beaucoup, apprendre tous les jours, posséder une motivation sans faille pour espérer au minimum lancer un début d'activité viable.

Ce n'est pas insurmontable, mais cela exige un investissement total, et je n'ai pas l'impression que ce soit compatible avec un choix fait par défaut. 

On entend parfois parler du mythe de développeurs freelances nomades capables de générer des chiffres d'affaires mensuels à 5 chiffres. Cela existe peut-être, mais vous pouvez être sûr qu'il s'agit d'experts dans leurs domaines, qui ont des années d'expériences et des carnets d'adresses qui débordent. Si ça n'est pas votre cas, attendez-vous à devoir travailler dur. Très dur.

Non, tout le monde n'est pas fait pour travailler à son compte

C'est la conclusion la plus évidente et le meilleur conseil que je pourrais donner à tous ceux qui seraient tentés par l'aventure freelance : demandez-vous sincèrement si vous êtes faits pour travailler en tant qu'indépendant.

Si vous vous sentez vraiment autonome, rigoureux, passionné par votre métier, prêt à apprendre de nouvelles choses, à l'aise dans vos relations professionnelles ; rien ne vous empêche de tenter votre chance. Le statut d'auto-entrepreneur a l'avantage pour ça de la facilité de création et de gestion, et de payer des cotisations sociales sur le chiffre d'affaires réellement réalisé, l'idéal pour tester son idée sans prendre (trop) de risques.

Ne vous attendez pas pour autant à un chemin facile et tranquille ; le doute, l'incertitude, et les choix difficiles feront partie de votre quotidien, c'est bien là où le terme "d'entrepreneur" prend tout son sens.

Et même avec toutes les qualités requises rien ne dit que vous réussirez à vous construire votre propre emploi sur le long terme.

Mais si cela ne marche pas, par pitié commencez par faire votre propre introspection avant de diffuser des conclusions générales sur le statut, du genre "Le régime d'autoentrepreneur ne devrait concerner que des personnes qui testent une reconversion ou qui cherchent une activité complémentaire, comme il était présenté au début."

J'ai peut-être eu la dent dure dans cet article avec l'apprentie auto-entrepreneuse qui a malheureusement échoué, et j'ose espérer que son livre apporte des réflexions plus poussées que celles de ces quelques extraits d'interview. Mais j'avais envie d'apporter une lumière un peu différente sur le sujet.  

Je serais très heureux d'ailleurs que d'autres freelances (en statut d'auto-entrepreneur ou autre) apportent également leur témoignage.

 

Typologie non-officielle des métiers du web : les chefs de projet

11 janvier 2018 à 13:44
Typologie non-officielle des métiers du web : les chefs de projet

S'il y a bien une chose qu'ont pu constater les vieux comme moi qui ont quasiment connu l'origine du web, c'est que ce fantastique milieu s'est fortement professionnalisé au fil des années. C'est ainsi que tout un tas de nouveaux métiers ont vu le jour pour essayer de créer / modifier / personnaliser / monétiser son petit bout d'Internet.

Comme je fais partie de ce petit monde depuis maintenant quelques années, j'ai eu envie de te le décrire depuis ma petite lorgnette personnelle, celle d'un développeur freelance.

C'est avant tout pour rigoler, hein, je ne veux froisser personne, c'est donc une grosse caricature dans laquelle chacun pourra se reconnaître ainsi que ses clients / concurrents / partenaires. Personne d'ailleurs ne correspondra à 100% à l'un ou l'autre profil, mais sera sans doute une synthèse d'un peu tout ça.  

C'est donc le début d'une petite série qui commence aujourd'hui avec un individu singulier qui se veut être le chef d'orchestre de tout projet web qui se respecte ; j'ai nommé le / la chef de projet web (*).

Voici donc selon moi les principaux types de cette étrange espèce friande de planning, tableaux de suivi, reporting et autres listes de tâches :

Le désorganisé

Chef de projet désorganisé

photo pixabay

Assez commun, il se reconnait facilement en t'appellant le vendredi à 18h pour savoir si tu peux bloquer 5 jours pour lui la semaine suivante.

Ses projets sont toujours urgents et lancés à la dernière minute, et lorsque tu as livré ta part dans les temps il peut se passer des semaines avant d'avoir les premiers retours.

Le plus : pour les freelances, il peut dépanner le jour où un trou dans l'emploi du temps se libère à la dernière minute ; il aura forcément quelque chose sur le feu à traiter. A traiter pour hier par contre.

Le moins : bien entendu tu devras lui dire non une fois sur 2, ou négocier âprement pour trouver 1 heure ou 2 de-ci de-là pour le dépanner.   

Le désorganisé - version documents et outils

Chef de projet désorganisé outils

photo unsplash

Celui-ci peut très bien gérer son planning comme un chef, en revanche il n'arrive pas à se mettre d'accord avec lui-même pour choisir le bon moyen de communiquer avec tout le petit monde qui l'entoure.

Tous se retrouvent donc à gérer les tâches du projet avec 3 tableaux Excel, 6 PDF, 3 documents Word, 2 powerpoint, 1 trello, plus un vrai outil de gestion de projets / tickets qui vient se greffer en cours de projet, mais en version usine à gaz sortie des années 90 que personne ne comprend vraiment. Et que du coup personne n'utilise bien sûr.
Ne rigolez pas, c'est du vécu (à peine exagéré).

Le plus : pour les fourbes qui n'assument pas d'avoir oublié une tâche quelque part, ils peuvent toujours dire qu'ils ont posé une question à la page 3 du document 2 version 1.18.16. Personne n'ira vérifier.

Le moins : dans ces conditions tu peux être sûr que chaque participant au projet aura zappé au moins une tâche ou information essentielle. Ou même que certains membres finiront par ne jamais réapparaître, noyés sous l'infinie documentation ayant trait au projet. 

L'oeil qui voit tout

Chef de projet contrôle

photo pixabay

Celui-ci est en permanence sur le dos de tous les participants au projet : il appelle 6 fois par jour, demande de faire un point à la fin de chaque 1/2 journée, plus 3 réunions avec le client par semaine.

Il veut généralement tout contrôler : les outils utilisés, les échanges entre tous les prestataires et avec le client, et que chacun inscrive à la minute près le temps passé pour chacune des tâches.

Le plus : il est au courant de tout, et sais donc précisément l'état d'avancement du projet, les problèmes rencontrés, etc... 

Le moins : évidemment avec autant de reporting difficile de ne pas exploser le timing si cela n'avait pas été intégré au départ. Ce qui bien sûr n'est jamais le cas.

Le solitaire

Chef de projet solitaire

photo unsplash

C'est l'exact opposé du précédent : il te fera le brief de lancement, et tu n'en entendras plus parler jusqu'à la livraison si tu ne le sollicites pas pour lui poser des questions.

Le plus : ce sentiment grisant, d'être LIBÉRÉ, DÉLIVRÉ... limite livré à soi-même. Ce qui peut très bien convenir à certains prestataires expérimentés friands d'autonomie.

Le moins : cela ne convient pas à tout le monde, certains auront du mal à s'impliquer en l'absence de chef d'orchestre. Sans compter évidemment les risques d'incompréhension et le manque de suivi du projet.

Le borné

Chef de projet borné

photo unsplash

Tu ne sais pas comment c'est arrivé, peut-être l'envie de réitérer le succès d'un précédent projet qui s'est particulièrement bien déroulé, mais il a une idée très précise sur le moindre élément qui a trait au projet, et accepte difficilement d'en déroger.

Charte graphique, outils de développement, stratégie SEO,... tout y passe, et les spécialistes qu'il doit faire travailler ont bien du mal à imposer leurs idées.

Le plus : au moins tout le monde à un cap précis à suivre... et les contraintes qui vont avec.

Le moins : évidemment avec cette façon de faire difficile de répondre du mieux possible au besoin du client, dans les meilleurs délais, au meilleur prix.

L'indécis

Chef de projet indécis

photo pixabay

Il change d'avis 10 fois par jour, soit après qu'un prestataire ait parlé plus fort que les autres, soit parce que le client a eu nouvelle idée et qu'il n'a surtout pas voulu le contredire, soit tout seul juste parce qu'il a lu un truc sur Internet qui lui a semblé pertinent sur le moment... jusqu'à sa prochaine découverte.

Le plus : impossible de s'ennuyer à cause d'un projet qui ronronne, d'un cahier des charges stable et d'une méthode de travail fixe...

Le moins :  ce projet ne finira jamais, crois-moi.

Le paumé

Chef de projet perdu

photo pixabay

Bon celui là est extrême, personnellement je n'en ai jamais rencontré (du moins pas à ce point là), mais je suis sûr qu'il existe : tout le monde se demande quelle erreur de parcours il a suivi pour arriver là, car il ne comprend visiblement pas grand chose au web, a des notions très vagues de la façon de conduire un projet, et galère à utiliser le moindre outil informatique, comme une poule qui aurait trouvé un couteau (j'adore cette expression. Disons que c'est mon "poudre de perlimpimpin").

Le plus : l'occasion idéal de développer tes compétences de chef de projet, en plus de celle que l'on te demande pour cette mission.

Le moins : pas sûr qu'on te paye la facture supplémentaire pour avoir exercé 2 métiers en même temps.

Le webmaster

Chef de projet webmaster

photo pixabay

Mon préféré, celui-ci connaît son sujet et a des notions sur tout ce qui se trouve en périphérie, que ce soit le développement, le webdesign, le marketing numérique... En gros il possède ce que j'appelle une "culture web", qui fait qu'il se balade comme un poisson dans l'eau à son poste.

Pour prendre l'exemple du développement : il connaît en gros les différents langages qui existent, a quelques notions en HTML / CSS, sait quels sont les CMS et frameworks du moment et à une idée des avantages et inconvénients, sait à quoi sert un dépôt GIT... Bref tu peux discuter avec lui tranquillement sans qu'il fasse de gros yeux comme si tu venais d'une autre planète.

Le profil qui a mon sens devrait être recherché en priorité par les agences. De mon point de vue de développeur, forcément partial ;-)

Le plus : Il possède souvent son ou ses propre(s) site(s) web à côté sur lesquels il expérimente plein de choses.

Le moins : attention à l'excès de confiance pour celui qui sait plein de choses et serait tenté d'imposer ses choix sans être réellement un spécialiste. 

 

Alors, qui s'est reconnu ? C'est bon je n'ai vexé personne ? ( si oui il ne faut pas hein, dans l'ensemble je vous aime bien).

Cette liste étant loin d'être exhaustive, n'hésitez pas à ajouter d'autres idées en commentaires bien entendu. Pas de raison qu'il n'y ait que moi qui bosse.

Pour le prochain article j'hésite entre m'attaquer aux graphistes / webdesigners ou une auto-critique sur les développeurs, j'ai de la matière ;-)

 

(* puisque le sujet est largement d'actualité : j'ai fait tous les accords au masculin dans cet article uniquement pour faire court, mais je travaille autant avec des chefs de projets homme que femme, et globalement ils se placent tous aussi bien dans chacune des catégories de cet article. Voilà c'est dit)

 

La concentration du freelance (ou pourquoi ce blog est en pause depuis 8 mois)

5 janvier 2018 à 11:31
La concentration du freelance

J'ai presque honte.

Le dernier article sur ce blog remonte à plus de 8 mois, moi qui m'évertuais autrefois à écrire régulièrement, même si mon rythme de publication s'était quelque peu affaibli au fil des années.

Mais 8 mois ! Que m'arrive-t-il donc ? Ai-je définitivement abandonné ce moyen d'expression que je chérissais tant ? Me suis-je laissé convaincre par les pseudo-prédicateurs du web qui annoncent sans relâche la mort prochaine des blogs ? Ai-je cédé à la tentation de ne plus qu'écrire que par réseau social interposé ?

Pas tout à fait.

Je fais face en réalité à un phénomène que connaissent bien tous les travailleurs indépendants et autres entrepreneurs.

La concentration du freelance... ou le besoin vital de fixer ses priorités

Concentration freelance environnement flou

photo pixabay

S'il y a bien un élément à appréhender lorsque l'on travaille à son compte, c'est celui d'évoluer quotidiennement dans un contexte totalement flou. Flou sur la charge de travail, flou sur la visibilité financière, flou sur l'intérêt voire le sérieux des missions qui nous sont proposées, flou sur la multitude de tâches à faire entrer dans ses journées. D'abord le travail pour le compte de ses clients, mais aussi le service après vente, la prospection, l'auto-formation, les tâches administratives, le relationnel avec les clients-prospects-partenaires-concurrents...

Loin de moi l'idée de me plaindre de cette situation professionnelle. J'ai sciemment choisi la liberté plutôt que la sécurité, et je ne l'abandonnerai pour rien au monde.

Elle m'a cependant fait me rendre compte de l'importance capitale de prioriser absolument tout. Dois-je répondre d'abord à ce client ? Faire patienter celui-là ? Lever un peu le pied côté mission pour me consacrer à mes projets perso ?... Et bien entendu, les tâches considérées comme non-essentielles sont souvent reportées indéfiniment.

C'est ainsi que l'écriture de mes articles s'est considérablement ralentie, jusqu'à cet arrêt complet qui m'a conduit jusqu'à aujourd'hui.

Pourquoi considérer l'écriture sur ce blog comme une tâche me direz-vous ? C'est vrai, lorsque j'étais salarié c'était sur mon temps libre que je bloguais. Mais c'est cette fois une question d'équilibre personnel ; le web étant devenu mon métier, je passe jusqu'à 10h par jour devant mon PC, autant dire que je me force à m'en éloigner un peu le reste du temps.

Dois-je donc me résoudre à abandonner ce blog ? 

Des bonnes résolutions pour relancer la machine ?

Résolutions 2018

photo pixabay

Je ne suis pas un grand fan de la tradition annuelle à base de "meilleurs-voeux-bonne-année-et-surtout-la-santé". C'est cela dit l'occasion de faire un point sur ses priorités à défaut de le faire le reste du temps, tête dans le guidon oblige.

Et pour ce début d'année le constat est simple : j'aime ce blog. Je l'ai de plus toujours vu comme un espace d'expérimentation, et comme une part importante de mon identité numérique, qui peut m'être aussi utile à titre professionnel.

Faire ce constat est une première étape nécessaire. Mais comment trouver du temps pour m'en occuper ? 

Tout d'abord en me forçant à lui consacrer une case sur mon agenda. J'ai donc programmé une heure chaque soir pour laisser courir mes doigts sur le clavier, autrement que pour écrire des lignes de codes. Je ne dis pas que je m'y tiendrais tous les jours, surtout en cas de surcharge de travail, mais l'idée est de remettre l'habitude en route.

Je compte aussi pour me motiver sur le fait que je me sois remis à lire assidûment. L'ami Cascador faisait récemment le pont entre lecture et écriture, pour ma part la lecture me donne l'envie irrémédiable d'écrire. De la même façon qu'écouter de la musique m'a toujours donné envie de jouer d'un instrument.

Et puis il faut dire que j'ai plein d'idées dans mes cartons, y compris celle d'une refonte complète de ce blog, plus orienté vers le "story-telling"... mais je n'en dis pas plus pour le moment, tâchons déjà de reprendre en douceur !

Je vous souhaite à tous une excellente année 2018.

Les éléments indispensables à considérer avant la création de votre site web

25 avril 2017 à 07:26
Les éléments indispensables à considérer avant la création de votre site web

Ceux qui passent régulièrement ici le savent sans doute ; je me suis lancé à temps plein en tant qu'intégrateur / développeur web freelance il y a bientôt 2 ans. Depuis, je mange des sites web tous les jours, pour mon plus grand plaisir car même si tout ne peut pas être rose en permanence, je peux vous assurer que je suis heureux de me mettre au boulot chaque matin (oui, ça existe).

Mon temps est divisé en deux grands types d'interventions ; d'une part comme prestataire freelance auprès d'agences web pour des missions variées, de l'autre comme "webmaster / créateur de site", dans le sens où je prends en charge sans intermédiaire la création de sites de A à Z pour les besoins de petites entreprises, associations, artisans...

Et même si chaque projet est différent, je retrouve bien entendu des similitudes, en particulier sur le processus qui conduit à leur démarrage. Et c'est malheureusement dès cette étape que de nombreuses erreurs sont commises si l'on n'a pas pris le recul et le temps d'analyse nécessaires.

Car avant de considérer l'esthétique, la technologie utilisée, le beau slider avec nos magnifiques photos de produits que l'on va mettre en page d'accueil... il y a quelques questions fondamentales à se poser.

J'ai pensé que poser ici clairement ces questions pourrait être utile, autant pour mes clients actuels et futurs que pour les internautes de passage ici.

Un site web... mais pourquoi faire ?

photo pixabay

La plus mauvaise raison de se lancer dans un chantier de création de site web est justement de ne pas vraiment en avoir ; le faire juste "parce qu'il le faut", "parce que tout le monde le fait", sans se questionner sur nos besoins et nos objectifs précis.

Ils peuvent être variés et multiples, quelques exemples :

  • présenter son activité aux curieux qui recherchent des informations sur nous,
  • se faire connaître,
  • présenter la liste de ses produits et services pour donner envie aux clients de visiter notre magasin / nous contacter,
  • vendre directement des produits,
  • se distinguer de ses concurrents,
  • créer une base de données de clients / prospects / contacts / produits...,
  • présenter un événement / inscrire les participants,
  • répondre à des questions courantes que l'on vous pose habituellement par téléphone, mail ou courrier (et donc diminuer votre charge de travail)
  • ...

Cette analyse est primordiale, car elle permettra de définir clairement ce que doit être (et ne pas être) le futur site, en déterminant :

  • le type de site à créer (site vitrine, site marchand, plateforme d'actualités,...)
  • une première idée des différents éléments indispensables / facultatifs que l'on devra y trouver,
  • une idée du budget à y consacrer. Vous comprendrez aisément que l'enjeu n'est pas le même entre un site "vitrine" présentant vos activités et répondant aux questions pratiques de vos clients, et un site e-commerce générant une grande partie de votre chiffre d'affaires.
  • éventuellement pour ceux qui ont quelques connaissances en la matière, une première idée de la ou des technologies à utiliser. Il est encore un peu tôt pour aller au bout, mais on peut au moins restreindre entre l'utilisation d'un outil de gestion de contenu ou non (CMS type Wordpress, Drupal, Prestashop...), d'un CMS spécialisé dans le e-commerce ou non... Bien entendu prendre l'avis de professionnels sur le sujet me semble indispensable.

Qui sont les cibles ? Quelles sont leurs attentes ?

photo pixabay

Dans le processus de création d'un site Internet, il est assez facile de tomber dans le panneau de développer un outil qui nous plait, avant de considérer vraiment quelles sont nos cibles, leurs attentes et leurs besoins.

La réponse à cette question découle généralement assez logiquement de l'étape précédente :

  • si notre objectif est de vendre des produits, la cible sera les clients qui veulent acheter nos produits, mais sans doute aussi obtenir des informations pratiques (caractéristiques détaillées du produit, délai et mode de livraison...)
  • si notre objectif est de permettre l'inscription à un événement, la cible sera les visiteurs potentiels qui veulent obtenir des informations utiles et s'inscrire facilement,
  • ...

Cette analyse sommaire peut (ou doit ?) aller beaucoup plus loin avec la technique des personas.

C'est une technique très utilisée en design et en marketing qui consiste à décrire assez précisément des personnes fictives correspondant à un ou plusieurs "profils types" d'utilisateurs de notre site. On décrit ainsi généralement :

  • des éléments basiques de leur identité pour les rendre "réelle",
  • des caractéristiques pouvant influer sur leur expérience avec notre site (familiarité avec le web, patience,...)
  • leurs objectifs
  • des scénarios de leur utilisation du site

L'objectif est de se mettre réellement "dans la peau" de la ou des cible(s) de son site web, afin de s'assurer de répondre du mieux possible à leurs besoins.

Pour en savoir plus sur le sujet :
- la définition sur Wikipédia,
- Apprendre à construire des personas

Quelles sont les actions que vos cibles devraient faire à l'issue de la visite sur votre site ?

photo pixabay

C'est à nouveau une question qui suit logiquement la précédente ; la description des différents utilisateurs de notre site web et de leurs attentes permet de définir précisément quelle actions on souhaiterait qu'ils effectuent à l'issue de leur visite :

- acheter un produit,
- vous contacter (par formulaire de contact, mail, téléphone, visite sur votre site...)
- se souvenir de vous,
- s'inscrire à votre événement,
- s'inscrire à votre newsletter ou vous suivre sur les réseaux sociaux,
- partager votre contenu sur les réseaux sociaux,
- ...

Toute la conception du site web devra alors être pensée pour faciliter l'atteinte de cet objectif.

On entend très souvent parler du terme de "call to action" dans le marketing web, désignant généralement les boutons bien visibles représentant l'action principale souhaitée par le propriétaire du site : "Ajouter au panier", "M'inscrire à la newsletter", "Contactez-nous"...

On s'assurera bien sûr que ces boutons d'actions soient bien mis en évidence, mais ce n'est pas tout ! La structure complète du site doit être pensée pour une navigation aisée, une information complète du visiteur pour qu'il puisse en toute circonstance atteindre son objectif... et donc le vôtre.

Que font vos concurrents / partenaires / clients, ou simplement d'autres sites du secteur ?

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Mieux vaut ne pas avoir d'oeillères dans le monde très riche et en perpétuel mouvement qu'est Internet. Si c'est un des pré-requis des professionnels du secteur de se tenir informé sur ce qui se fait, les évolutions, les bonnes et mauvaises pratiques, je recommande aussi souvent à mes clients de s'intéresser à ce qui se passe dans leur propre secteur d'activité.

Je leur demande ainsi s'ils connaissent les sites de leurs concurrents, partenaires, clients / fournisseurs... ainsi que ce qu'ils y trouvent pertinent, utile, ou juste bien fait à leur yeux.

Cela permet de garder un oeil sur ce qui existe dans le secteur, éventuellement de vérifier que l'on n'a rien oublié dans sa propre analyse, voire de nous donner quelques bonnes idées.

Attention, il ne s'agit pas pour autant de devenir une copie conforme de ce qui existe déjà, bien au contraire ! L'idée est justement de pouvoir déterminer comment se démarquer. J'y viens justement.

Comment vous démarquer ? Qu'est-ce qui fait votre différence ?

photo pixabay

Tout le monde "veut être sur Internet", tout le monde créé sa page Facebook ou lance son site web, mais si l'on oublie les quelques étapes de réflexions précédentes on se retrouve malheureusement avec une multitude de sites identiques qui n'ont que peu de chance de retenir l'attention de l'internaute de passage.

Il ne s'agit pas pour autant de chercher à tout bouleverser en cassant les codes existants, c'est même plutôt dangereux si on ne sait pas précisément ce que l'on fait.

Mais il faut bien réfléchir en amont sur ce qui fait notre particularité, notre valeur ajoutée, ce qui nous démarque de la masse existante. Cela ne s'applique pas d'ailleurs qu'au site web, puisque c'est la réflexion globale qui doit être menée pour définir l'identité d'une marque.

On entend parfois parler de l'anagramme anglophone UVP pour Unique Value Proposition :  qu'est-ce qui fait mon identité, la promesse de ma marque, qu'est-ce qui me différencie de la concurrence ?

Un site Internet est un excellent moyen de rappeler ces éléments, et doit donc être pensé pour les intégrer.

Pour en savoir plus sur le sujet :

De l’USP (unique selling point) à l’UVP (unique value proposition): évolution d’un concept
 

Comment allez-vous assurer sa visibilité ?

photo pixabay

Croire qu'il suffit de mettre en ligne quelques pages dans l'immensité du web pour connaître dès le lendemain la notoriété est se bercer de douces illusions.

Il existe de nombreuses façons de faire connaître son site, mais il vaut sans doute mieux commencer à y réfléchir en amont :

  • si on cherche le meilleur positionnement sur les moteurs de recherche, cela commencera dès le départ par une bonne structuration du site : arborescence des pages, hiérarchie des contenus, bonne utilisation des balises HTML et des balises META... C'est une base indispensable à n'importe quel site web.
  • si on cherche une bonne diffusion sur les réseaux sociaux il faudra veiller à bien positionner les boutons de partage, les boutons d'abonnements à son compte, voire à envisager l'utilisation de widgets proposés par les réseaux... sans oublier de réfléchir à la bonne façon de diffuser le contenu que l'on va ajouter sur le site : il est par exemple possible de programmer une diffusion manuelle ou automatique directement à partir du site, sans avoir à se connecter sur les pages de chaque réseau.
  • si on cherche à promouvoir sa newsletter il faudra mettre en bonne place le formulaire d'abonnement, et réfléchir au système de création / diffusion de cette newsletter (sera-t-il interne au site ? ou préférera-t-on utiliser un outil externe ? dans ce dernier cas quelle intégration possible avec le site ?...)
  • ...

Il ne faudrait pas oublier les actions de promotion que je qualifierai "d'externe" au site que l'on pourra faire une fois le site en ligne : si certaines sont gratuites et pourront être pensées a posteriori (promotion interne, ajout de l'adresse à sa signature de mail, diffusion à son réseau de contacts...), ne pas négliger des actions plus couteuses comme l'appel à une agence spécialisée dans le SEO, ou l'achat de publicité ciblée... Je pense que ces options sont à envisager dès la phase de réflexion, ne serait-ce que pour se demander si leur budget sera compris dans l'enveloppe global de la création de votre site.

Comment allez-vous le faire vivre ?

photo pixabay

Il ne faut pas non plus imaginer que le travail est terminé une fois le site mis en ligne. Au contraire même, c'est là que tout commence !

Pour être utile, visible, efficace, un site web doit vivre, la plupart du temps en étant enrichi de nouveaux contenus (produits, services, articles d'actualités...) et dans tous les cas en étant au moins mis à jour régulièrement (coordonnées, horaires d'ouverture...) Rien ne fait plus mauvaise impression qu'un site web au contenu obsolète, faisant ainsi contre-emploi par rapport à son but initial.

Pas de secret, cela demande aussi d'y consacrer un peu de temps, et donc de se poser quelques bonnes questions dès le début : qui s'en chargera ? Est-ce quelqu'un en a les compétences en interne ? (ne pas négliger l'importance de la documentation et / ou de la formation lors des demandes de devis) Quelle périodicité pour les mises à jour / ajout de contenus ? Et côté technique, qui s'occupera de la maintenance ? A-t-on les compétences en interne ? Ou doit-on également demander à un prestataire ?

 

Bien, avec tout ça vous devriez déjà partir sur de bonnes bases, et vous avez désormais les cartes en main pour débuter la rédaction d'un cahier des charges détaillé que vous pourrez diffuser pour trouver un prestataire. Ce sera sans doute l'objet d'un prochain article.

Certains remarqueront peut-être que je n'ai pas détaillé la question du budget dans cet article, c'est à mon avis un peu tôt sans avoir le cahier des charges qui va détailler les fonctionnalités demandées. Néanmoins comme il est toujours utile d'avoir quelques chiffres en tête, j'ai déjà balayé un peu le sujet.

Et comme toujours, n'hésitez pas à compléter et / ou poser des questions en commentaire.

 

Sources et compléments :

Création site web professionnel : 10 conseils essentiels (infographie)

Own a Business? These Website Mistakes Could Cost You Money

et bien sûr avant tout ma propre expérience ;-)

Les applications mobiles méconnues de Google

7 février 2017 à 15:09
Les applications mobiles méconnues de Google

Google est un des géant du web mobile, je ne vous apprends rien, possédant l'un des deux principaux systèmes d'exploitation dédié aux appareils nomades, le célèbre Android qui équipe près de 300 millions d'appareils dans le monde (source)

L'écosystème des services Google y est évidemment bien représenté, mais également sur son concurrent iOS, la plupart des applications les plus célèbres y figurant : Gmail, YouTube, Drive... sans oublier la recherche bien entendu.

Cela dit, la galaxie des applications Google est vaste. J'ai fait l'expérience récemment de cliquer sur le lien de "l'éditeur" d'une application Google du Play Store (ne me demandez pas pourquoi), et j'ai été surpris par la quantité d'applications que je n'avais jamais testé, voire dont je ne n'avais jamais entendu parlé.

Je me suis dit qu'un petit tour parmi elle pourrait vous être utile. Alors bien sûr, les plus prudents qui n'aiment pas trop utiliser les services de la multinationale américaine préféreront chercher des alternatives libres, je ne les blâme pas bien au contraire, quelques bonnes sources à découvrir d'ailleurs ici.

Mais pour revenir aux applications Google, la liste étant longue je les ai classées dans de grandes catégories pour plus de clarté. A noter cependant que c'est un tour non-exhaustif car il existe d'autres applications réservées à des utilisateurs précis, comme Google Wifi, Google Admin... que je n'ai pas listé ici.

 

Photos

Snapseed

Nos appareils mobiles embarquent par défaut de quoi traiter nos clichés de façon basique, mais Google va plus loin avec Snapseed, un outil qui ajoute filtres et réglages en tout genre pour améliorer nos photos.

Le nombre de paramètres modifiables est assez impressionnant, on se prend vite au jeu de tout essayer les premières fois. Un outil puissant et agréable à utiliser comme Google en a le secret.

Disponible sur Google Play et iTunes

PhotoScan, par Google Photos

Un outil simple qui répond à un besoin que nous avons quasiment tous : nous avons dans nos placards ou ceux de nos proches de vieux albums photos avec des souvenirs inestimables, du temps où les appareils photos numériques n'étaient pas encore répandus.

S'il faut bien reconnaître que ces albums "physiques" comportent un charme non négligeable, ils ont l'inconvénient d'être plus difficiles à transporter et partager que leur équivalents numériques, avec en plus la peur de les voir disparaître un jour.

Passer par la case numérisation peut sembler indispensable, mais cela refroidit vite la plupart d'entre nous tant la tâche peut s'avérer fastidieuse.

PhotoScan a justement pour objectif de nous faciliter un peu les choses, en proposant une capture optimisée de nos photos papiers, quelques retouches basiques pour les améliorer, et un enregistrement direct dans Google Photos.

Pas indispensable, mais pratique.

Disponible sur Google Play et iTunes

 

YouTube & vidéos

YouTube Kids

Il y a énormément de contenu sur YouTube, une bonne partie n'étant pas vraiment approprié pour le public le plus jeune.

YouTube Kids permets de donner un accès plus sécurisé au service de vidéo de Google pour les enfants, en limitant le contenu disponible et en permettant aux parents de le paramétrer plus finement.

L'application est bien disponible en France contrairement à ce qui est indiqué dans la description, depuis une des dernières mises à jour.

Disponible sur Google Play et iTunes

YouTube Creator Studio

Les YouTubeurs en herbe comme les plus expérimentés trouveront sans doute cette application indispensable après y avoir goûté, permettant de gérer sa chaîne à partir d'un appareil mobile : accéder à toutes les statistiques de ses vidéos, recevoir des notifications, répondre aux commentaires, gérer les playlists, régler les paramètres...

Disponible sur Google Play et iTunes

YouTube Gaming

Ce sont cette fois les amateurs de jeux vidéos qui trouveront leur bonheur avec cette application, qui est une sorte de concentré de toutes les vidéos de YouTube qui concernent leur loisir préféré.

Disponible sur Google Play et iTunes

 

Musique & sons

Sound Search for Google Play

Pas vraiment une application mais plutôt un widget qui permet de trouver automatiquement le titre et l'artiste d'une chanson que l'on est en train d'écouter, à la manière du célèbre shazam.

J'avoue personnellement ne pas y trouver vraiment d'intérêt puisque la reconnaissance vocale de Google permet déjà de faire ça, et je n'ai pas l'utilité d'avoir un widget dédié, mais pourquoi pas pour les gros utilisateurs de cette fonction.

Disponible sur Google Play uniquement.

 

Communication

Google Duo

Lancé l'été dernier, Google Duo a clairement pour ambition de concurrencer le FaceTime d'Apple, proposant une application de chat vidéo disponible uniquement sur les appareils mobiles.

Une appli extrêmement simple, permettant de communiquer uniquement à 2 personnes et dépouillée de toute fonctionnalité superflue, mais qui est efficace et agréable à utiliser.

Disponible sur Google Play et iTunes

Spaces - Partage en groupe

Google propose tellement d'applications "sociales" que l'on s'y perd un peu, il faut bien l'avouer. Celle-ci a pour but de partager facilement des documents avec de petits groupes, que ce soit à titre professionnel, ou pour des occasions comme une recherche d'appartement, l'organisation d'un événement, etc...

Comme toujours avec Google c'est la simplicité et l'agrément d'utilisation qui peut faire la différence.

Disponible sur Google Play et iTunes

Google Allo

Allo est la réponse de Google à WhatsApp et SnapChat, une messagerie instantanée qui outre les désormais traditionnelles fonctions de messages, stickers et autres dessins sur l'écran, propose en supplément quelques ajouts intéressants comme Google Assistant, sorte d'intelligence artificielle à qui l'on peut poser des questions et qui peut nous suggérer des réponses au cours de notre chat.

A noter aussi un mode incognito pour passer en conversation chiffrée, avec des notifications plus discrètes et des dates d'expiration pour ses messages.

Disponible sur Google Play et iTunes

 

Voyages & déplacements

Android Auto

Android Auto est au départ une version spéciale du système d'exploitation mobile de Google dédiée à nos chères automobiles, réservée aux véhicules équipés.

Mais depuis fin 2016 Google a diffusé sur le Play Store une application qui permet d'utiliser l'interface d'Android Auto sur nos smartphones et tablettes.

Au menu une interface plus épurée pour une utilisation plus facile au volant, pour utiliser la navigation, le lecteur de musique, l'accès à ses notifications, appels et messages. Le tout pilotable plus facilement grâce aux commandes vocales.

Si comme moi vous utilisez votre smartphone comme un vrai GPS de voiture, c'est un confort supplémentaire.

Disponible sur Google Play uniquement.

Google My Maps

Les utilisateurs réguliers de Google Maps savent sans doute qu'ils peuvent créer et enregistrer leurs propres cartes personnalisées. L'application éponyme pour mobile permet de retrouver, modifier ces cartes, et d'en créer de nouvelles.

Disponible sur Google Play uniquement. Attention sur itunes il existe une application "My Maps for Google Maps" qui est payante et n'est pas éditée par Google.

Google Trips - Travel Planner

Une application intéressante pour les globe-trotter, qui réunit en un même endroit les informations utiles en voyage : lieux d'intérêts, idées de visites, toutes les réservations de vols, hôtels, restaurants pour peu qu'elles aient été faites avec un mail Gmail, etc...

Disponible sur Google Play et iTunes

 

Gestion de ses appareils

Android Device Manager

Une application qui apporte juste les fonctionnalités de la page dédiée de Google, qui ne vous sera pas utile tous les jours mais peut vous sauver la mise dans certains cas.

Elle permet en effet de localiser à distance ses appareils Android, les faire sonner si nécessaire, réinitialiser le code de verrouillage de l'écran voire effacer toutes leurs données.

Très utile en cas de perte ou de vol de son appareil.

Disponible sur Google Play.

Fonds d'écran

Une application que j'ai adoptée récemment sur mon smartphone, qui permet d'obtenir de beaux fonds d'écran en provenance de Google Earth, Google+, ou d'autres sources comme 500px, avec notamment la possibilité d'avoir un nouveau fond d'écran automatiquement chaque jour.

On aimerait voir plus de catégories, mais c'est un bon début.

Disponible sur Google Play.

Google Gesture Search

Google gesture Search

Une application que je me rappelle avoir déjà utilisé il y a fort longtemps, peut-être sur mon premier appareil android. D'ailleurs l'interface n'a pas l'air d'avoir vraiment bougée malheureusement.

Elle propose cependant une fonction intéressante : une recherche simplifiée parmi ses applications, contacts, musiques, paramètres et favoris simplement en traçant les lettres du nom recherché sur l'écran.

Utile pour les power-users de smartphones et tablettes.

Disponible sur Google Play uniquement.

Bureau à distance Chrome

Les outils de prise de contrôle à distance d'un ordinateur peuvent rendre de fiers services, par exemple pour accéder à ses données ou logiciels même lorsque l'on ne se trouve pas sur place, pour du travail collaboratif, ou pour donner un coup de main à un proche dans le besoin.

J'en utilise pour ma part régulièrement, et si je préfère personnellement les logiciels dédiés type TeamViewer, il est toujours bon de savoir que Google propose également son propre outil, sous forme d'une application mobile et d'une extension pour son navigateur Chrome.

Disponible sur Google Play et iTunes, avec ici l'extension pour Chrome.

 

Découverte

Google Goggles

De mémoire une des applications les plus anciennes de Google sur Android, qui n'a finalement jamais vraiment percé auprès du grand public. Elle est pourtant assez impressionnante, permettant d'obtenir des informations utiles à partir d'une simple photo, que ce soit d'une oeuvre d'art, d'un code barre, d'un site célèbre, et plein d'autres fonctionnalités que je vous laisse découvrir.

Disponible sur Google Play uniquement.

Google Arts & Culture

Une application qui plaira sans doute aux amateurs d'art, qui propose d'explorer des artistes, oeuvres, expositions, collections... sous de multiples formes. On se surprend vite à se perdre par plaisir parmi les pages de l'application plutôt bien faite. Je recommande.

Disponible sur Google Play et iTunes

A noter l'existence d'une déclinaison pour les amateurs de réalité virtuelle.

 

Professionnel

Google My Business

Une application qui s'adresse à un public particulier, mais qui me semble tellement importante pour ceux-ci que je ne pouvais pas passer à côté : My Business permet aux entreprises de toute taille de gérer leur profil Google en ligne, avec leurs coordonnées, horaires d'ouverture et autres informations, d'être notifié des citations et de répondre aux commentaires, sans oublier des outils de suivi et de statistiques.

Disponible sur Google Play et iTunes.

 

Divers

Google Écriture manuscrite

Une application qui ne sera pas utile à tout le monde, qui permet simplement d'écrire en mode manuscrit avec son doigt ou un stylet, la reconnaissance d'écriture faisant le reste. Pourquoi pas.

Disponible sur Google Play uniquement.

Contacts de confiance

Une idée intéressante : cette application permet de définir des contacts avec lesquels on peut partager certaines informations essentielles, notamment sa position en cas de problème, et permettant même à nos proches de solliciter une réaction de notre part en cas de doute.

Une application qui peut être utile en ces temps tristement troublés.

Disponible sur Google Play.

Crowdsource

Google Crowdsource

Pour les altruistes qui sont prêts à donner un peu de leur temps pour aider à améliorer les applications de la multinationale, l'application Crowdsource permet d'accomplir de petites tâches simples, comme traduire de courtes phrases, aider à la reconnaissance d'écriture...

Un système de badge en récompense permet de rendre le tout un peu plus fun.

Sur Google Play uniquement.

Google Opinion Rewards

Peut-être pour contrebalancer l'application précédente qui demande de donner du temps gratuitement, celle-ci propose d'être rémunéré pour répondre à quelques sondages qui seront bien utiles aux entreprises participantes.

Ne vous attendez pas à devenir millionnaires, mais pourquoi pas.

Disponible sur Google Play uniquement.

 

Voilà pour ce tour d'horizon des applications Google peu connues, j'espère que vous avez fait de belles découvertes.

N'hésitez pas à faire vos retours en commentaire sur celles que vous utilisez.

 

Mes séries "geeks" préférées

30 décembre 2016 à 14:56
Mes séries "geeks" préférées

J'avais fait un point il y a presque tout juste un an sur mes films "geeks" préférés, en entendant par là tous les longs métrages traitant de web, technologie, interfaces informatiques futuristes...

Si j'aime bien de temps en temps aller traîner au cinéma, ou regarder un bon film sur ma TV, je suis également amateur de séries à mes heures, et j'avoue être évidemment fortement attiré par toutes celles qui peuvent toucher de près ou de loin à mes domaines de prédilections.

En voici donc une petite sélection, histoire de lancer la discussion et que vous puissiez me donner d'autres idées ;-)

Je n'ai volontairement pas fait de classement, les séries ci-dessous étant variées, même si j'ai quelques préférences bien entendu.

Silicon Valley

Séries TV geek : Silicon Valley

Je vais être clair : si vous êtes fan de web, de développement comme de tous l'écosystème économique qui tourne autour de ce domaine, c'est LA série à ne surtout pas manquer.

Elle raconte l'histoire presque banale d'un développeur de la Silicon Valley et de sa bande de potes, inventeurs d'un algorithme de compression révolutionnaire qui affole les investisseurs de la vallée.

L'humour est présent à chaque épisode, les personnages sont drôles et attachants, avec de multiples références savoureuses à des personnages existants. Pour ceux à l'aise avec l'anglais ici un article énorme qui fait le parallèle.

Je suis fan.

Format : 26mn

3 saisons - 28 épisodes

Diffusion française : OCS Max (3e saison en cours). Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

Person of Interest

Séries TV geek : Person of Interest

Person of interest raconte l'histoire d'un ingénieur génial ayant conçu une intelligence artificielle révolutionnaire capable d'anticiper les événements tragiques avant même qu'ils ne se produisent.

Si l'objectif de départ est de pouvoir contrer la menace terroriste dans une Amérique post-11 septembre, le héros ne peut se résoudre à limiter sa créature à ce seul rôle et entreprend d'empêcher des crimes, en s'associant à un ancien agent de la CIA.

Mais l'existence d'une intelligence artificielle aussi puissante attise évidemment les convoitises pour en prendre le contrôle, ce qui amène nos héros à prendre beaucoup de risques pour le bien de tous.

Placé constamment à la frontière entre la réalité moderne et la science fiction, si quelques raccourcis techniques peuvent parfois prêter à sourire, le tout reste crédible en se raccrochant régulièrement à des événements réels. La série nous rappelle ainsi le pouvoir d'Internet et des IA, actuelles et à venir, et nous pousse à nous interroger sur le développement et notre usage de ces outils.

Les personnages sont parfois caricaturaux mais globalement attachants, et on se prend vite à suivre leurs aventures d'épisode en épisode.

La diffusion s'est terminée récemment sur TF1, personnellement je n'en ai pas manqué une miette et j'ai adoré.

Format : 42 minutes

5 saisons - 103 épisodes

Diffusion française : terminé mi-décembre sur TF1, la série redémarre sur TMC à partir du 7 janvier. Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

Humans

Séries TV geek : Humans

Humans est un remake de la série suédoise Real Humans, diffusée en France sur Arte en 2013-2014, que je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de voir. D'ailleurs je suis preneur de vos avis, surtout si vous avez vu les 2 versions.

Dans un futur proche, ou un présent "alternatif", les humains ne se contentent pas de leurs smartphone pour se simplifier la vie mais disposent dans leurs foyers de "synth", des androïdes ultra-réaliste capables de les décharger de leurs tâches quotidiennes... et bien plus encore.

Sauf que lorsqu'une famille moyenne américaine s'équipe enfin de ce gadget bourré de technologie, elle va vite se rendre compte que ce "robot" est en réalité bien plus que ça...

On se laisse entraîner facilement dans l'histoire bien ficelée de cette série de science fiction réaliste, entraînés par la curiosité du fonctionnement de ces androïdes et des secrets qu'ils renferment.

Je n'ai vu que la première saison diffusée cet été sur HD1, et j'attends avec impatience la suite.

Format : 60 minutes

2 saisons - 16 épisodes (en cours)

Diffusion française : la saison 1 a été diffusée à partir de l'été 2016 sur HD1. Je n'ai pas trouvé d'info pour la saison 2. Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

Mr. Robot

Séries TV geek : Mr Robot

Une histoire qui a tout pour plaire aux passionnés d'informatique, de réseaux et de développement ; celle d'un jeune hacker qui travaille le jour pour une société de sécurité informatique, et consacre le reste de son temps à utiliser ses talents pour espionner la vie de ses proches mais aussi faire tomber les personnes malfaisantes qui peuvent croiser sa route.

La vie de ce brillant ingénieur n'est cependant pas de tout repos, étant à la base à la fois antisocial, schizophrène et accro aux drogues en tous genres. Et cela se complique sérieusement lorsqu'il rencontre un groupe de hackers bien disposés à faire tomber une entreprise particulièrement malfaisante... qui se révèlent être le plus gros client de son employeur.

Si j'ai été emballé par les premiers épisodes, surtout par la partie hacking et ingénierie sociale utilisée par le héros, je me suis un peu lassé ensuite de l'histoire tournant finalement plus autour de la schizophrénie et l'addiction à la drogue du personnage principal.

Je me suis pour le moment arrêté à la saison 1, mais j'imagine que la curiosité me poussera à regarder le début de la suivante.

Format : 45 minutes

2 saisons - 22 épisodes

Diffusion française : depuis octobre sur France 2. Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

The Big Bang Theory

Séries TV geek : The Big Bang Theory

Une série bien plus légère que les précédentes, considérée comme culte par de nombreux geeks, qui j'en suis sûr se trouvent de nombreux points communs avec les héros.

Une bande d'amis scientifiques qui poussent assez loin la caricature du vrai geek ; passionné de sciences, de jeux de rôles, de science-fiction et de comics, ayant bien du mal à communiquer avec les êtres humains "normaux".

Jusqu'au jour où une jolie blonde bien loin de leur univers emménage à côté de chez eux, bouleversant alors peu à peu leurs habitudes pourtant bien ancrées.

C'est drôle et rafraîchissant, bourré de références à l'univers geek, je retrouve personnellement avec plaisir Sheldon & cie à chaque nouvel épisode.

Format : 22 minutes

10 saisons - 217 épisodes (en cours)

Diffusion française : il y a le choix, Saison 9 en cours sur Canal+, saison 7 sur NRJ12, saison 4 sur MTV. Disponible également en DVD & Blu-Ray.

La fiche Allociné et le site de la série.

Et la prochaine ?

C'est le moment où je vais attendre patiemment vos commentaires pour trouver LA future série dans laquelle me plonger.

Bon, c'est vrai que plusieurs sont encore en cours dans la liste ci-dessus, donc j'ai encore de quoi faire. Surtout que je ne regarde pas que des séries tournant autour de l'univers geek, je suis également avec attention House of Cards (je suis fan), Vikings (je suis fan aussi) ou encore Elementary (j'aime bien).

Cela dit, parmi celles qui me font de l'oeil, je pense par exemple à Black Mirror dont on m'a dit le plus grand bien, ou encore Westworld. Tout avis sur le sujet m'intéresse !

 

Allez, pour me faire une idée, un petit sondage pour connaître vos préférences. N'hésitez pas à compléter en commentaire !

 

 

Quel sont tes séries geeks préférées ?

 

Les applications mobiles qui me sont indispensables aujourd'hui

8 novembre 2016 à 13:39
Les applications mobiles qui me sont indispensables aujourd'hui

L'ami thebloom m'a fait l'honneur à nouveau de ma taguer dans sa désormais traditionnelle sélection annuelle d'applications Android.

Je m'étais ainsi plié à l'exercice l'an passé dans une sélection toute personnelle.

Pour varier un peu les plaisirs, j'ai décidé pour cette fois de prendre un peu de recul, en essayant d'analyser les applications qui sont devenues, pour mon usage, réellement indispensables au quotidien.

Je crois que tout le monde est d'accord aujourd'hui sur le fait que le mobile est un moyen d'accès au web de plus en plus utilisé, pas besoin d'être un geek-nerd-technophile pour ça, il suffit de regarder n'importe quelle foule de gens pour se rendre compte de l'ampleur du phénomène.

Il paraît même que l'Internet classique est passé devant l'Internet "fixe" depuis peu.

Et avant de critiquer les autres "qui ne sont pas capables de décrocher 2mn de leur écran", autant se tourner un peu sur son propre usage.

Pour ma part, c'est vrai que j'aurai du mal à me passer de toutes les applications suivantes :

Pour me garder au courant et tenir ma veille

Applications mobiles indispensables infos veille

Les applications d'informations sont les premières que j'utilise chaque matin, au petit déjeuner, pour me tenir au courant de l'actualité du moment (en dehors de ce qui concerne le web et la technologie, qui occupe toutes mes journées). Une bonne façon de se lever du bon pied en découvrant toutes les horreurs du monde de bon matin :-\

Cela dit, ça passe peut-être un peu mieux avec un bol de céréale et une tranche de brioche.

Pour tenir une veille efficace autour de mon coeur de métier, le bon vieux flux RSS à encore de beaux jours devant lui, toujours diablement efficace s'il est utilisé avec un outil performant.

L'autre moyen pour moi de ne rien louper de l'actualité web & tech reste les réseaux sociaux, les traditionnels mais aussi les fonctions "sociales"  d'un outil de blogging qui a su trouver sa place sur le net, j'ai nommé Medium qui me suggère une quantité d'articles de qualité.

Mes préférées :

Pour les infos : Actualités et météo de Google, simple et efficace.

Je fais confiance à Feedly depuis un bout de temps maintenant pour mes flux RSS, que j'utilise en majorité depuis ma tablette, mais aussi sur mon smartphone dès que j'ai 5 mn à tuer (transports en commun, files d'attente...). Disponible aussi sur iOS.

Quant à Medium, vous pouvez le retrouver également sur Android et iOS.

Pour rester en contact avec mes clients

Malgré la multiplication des moyens de communication en ligne, l'email reste le roi de l'échange d'informations entre professionnels, et je n'y coupe pas bien entendu. Les notifications sur les appareils mobiles permettent en plus d'être alertés en temps réel et de répondre si nécessaire depuis n'importe quel endroit.

Je n'oublie pas bien entendu le téléphone qui reste un autre moyen d'échange privilégié à titre professionnel, même si j'avoue ne pas utiliser d'application pour cet usage autre que celle fournie par défaut par mon smartphone. Je complète cependant ponctuellement en déplacement avec la VoIP pour des conférences à plusieurs, ou des échanges de fichier / partages d'écran lorsque je suis en déplacement.

Mes préférées :

Je combine Gmail et K-9 Mail pour tous mes mails perso et pro sur mon smartphone et ma tablette (sur iOS : Gmail uniquement, K-9 Mail étant spécifique à Android).

Pour la VoIP, même si je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur, Skype reste le plus utilisé, alors je n'ai pas trop le choix (ici sur iOS)

Pour mes déplacements

Pour mes déplacements en voiture, à pied ou à vélo en ville, en ballade dans la campagne, ou en voyage, je trouve les applications de cartographie formidables et je pense même qu'elles sont l'un des apports majeurs de l'Internet mobile.

Mes déplacements en transports en commun sont également facilités par les applications proposées par les sociétés de transport, qui sont généralement loin d'être parfaites mais peuvent tout de même dépanner ponctuellement.

Je pense d'ailleurs que pour les utilisateurs intensifs, une bonne application mobile peut considérablement améliorer leur expérience de déplacement (informations en temps réel sur les retards, faciliter à connaître les itinéraires et les horaires...)

Mes préférées :

Côté cartographie Google Maps reste ma référence (ici pour iOS) Je n'ai pas encore pris le pas d'OpenStreetMap qui est pourtant utilisé par bon nombre d'applications du Play Store, notamment OsmAnd qui est sans doute la plus connue (également sur iOS)

Côté transports en commun, je me perds régulièrement parmi la douzaine d'applications proposées par la SNCF (?!), mais en règle générale c'est celle-ci que j'utilise le plus (ici pour iOS). D'un point de vue plus local c'est l'application des transports de ma ville de résidence, Lyon, qui occupe un peu d'espace sur mon smartphone, m'envoyant des notifications incessantes dès que je l'allume, et n'étant pas fichue de m'avertir en temps réel des perturbations. Mais comme je le disais plus haut, ça dépanne de temps en temps. Vu les notes de la version iOS, ça n'a pas l'air d'être mieux. C'est triste à dire mais ça me fait presque plaisir :-p

Les amateurs de vélo partagé comme moi ont le choix parmi une foule d'applications, personnellement j'utilise la version "officielle" proposé par le gestionnaire du parc de vélo, qui est loin d'être parfaite aussi, mais qui permet au moins de visualiser les stations avec le nombre de vélos et de places disponibles en temps réel (ici pour iOS)

Pour mon organisation  

 

Le numéro 1 toute catégorie dans mon organisation reste mon application d'agenda, qui me permet d'une part de noter mes rendez-vous, mais je l'utilise aussi pour noter toutes les tâches que j'ai à réaliser. Tout est ainsi planifié au fur et à mesure, la meilleure garantie pour moi que tout soit fait, et si possible dans les délais. J'ai pourtant tout essayé, mais je finis toujours par abandonner les listes de tâches "classiques". Je les utilise finalement plus pour gérer mes projets à plus long terme, pour tracer les grandes lignes de la marche à suivre et avoir une vue d'ensemble de ce que j'ai à accomplir. 

Et je suis toujours un grand fan des tableurs que j'utilise un peu à toutes les sauces, y compris pour mon organisation.

Mes préférées :

Google agenda me sert à gérer mes RDV lorsque je ne suis pas à mon bureau (ici pour iOS), mais sinon je n'organise pas mes journées et tâches sur mon mobile, mais à partir de mon PC avec thunderbird.

Côté tableur c'est Google Drive qui me permet de traiter des fichiers en mobilité (ici pour iOS)

J'ai beaucoup parlé de Trello ici, mais au final je me rends compte que je ne l'utilise plus vraiment comme un outil d'organisation, mais juste comme un bloc notes d'idées et un recueil d'articles à lire.

Pour gérer mon entreprise

En dehors des fonctions précédentes qui concernent de près mon entreprise (veille, contact client, déplacements, organisation...), il m'est parfois utile de consulter mes comptes bancaires mêmes loin d'un ordinateur, voire de faire des opérations courantes (sortir un RIB, faire un virement...), alors l'application de ma banque m'a dépanné plus d'une fois.

Sinon une nouvelle fois la bonne vieille suite bureautique permet de travailler sur des documents de n'importe où, donc elle m'accompagne aussi sur tous mes appareils.

Mes préférées :

Inutile de faire de la pub pour une banque plutôt qu'une autre, chacun trouvera son bonheur sur les stores d'applications selon son établissement bancaire.

Toujours Google Drive pour la bureautique, essentiellement Sheets (tableur), Docs (traitement de texte), plus rarement Slides (présentations).

Pour socialiser

C'est certain dans mon cas, voilà bien le type de services que j'utilise aussi bien depuis un ordinateur que depuis un appareil mobile, sans faire de différence particulière.

Je peste régulièrement contre l'application de Facebook qui est au moins aussi complexe et anti-ergonomique que son site web, mais ça ne me freine pas pour l'utiliser comme beaucoup d'entre vous j'imagine.

Mes préférées :

Facebook pour rester en contact avec mes amis, Twitter pour les contacts sympa, ma veille techno, et pour le fun, Pinterest pour découvrir un tas de choses qui me plaisent, un peu Instagram mais rarement... et j'ai presque abandonné Google+ avec le temps :-\

Je n'utilise plus que les applications officielles aujourd'hui, j'ai oublié les alternatives, j'en ai pourtant essayé un paquet mais aucune ne m'a convaincu entièrement.

Pour le contrôle de mon matériel

Je regrouperai deux aspects dans ce paragraphe :

- d'une part la gestion de mes appareils mobiles eux-même, qui n'est pleinement possible qu'à l'aide d'une application de gestion de fichier, pour aller fouiller dans les profondeurs de ses dossiers.

- ensuite la gestion d'autres appareils. Car oui, il est possible de faire un tas de truc utile avec un mobile, pour ma part :

> contrôler le Media Center de ma Freebox : depuis que ma télécommande ne fonctionne plus et que ça me fait mal de claquer 20€ pour en avoir une neuve, la solution de commander ma TV depuis mon smartphone me convient pas mal. Comme ça tout le monde à sa propre télécommande à la maison, et je me rends compte que je perds moins facilement mon smartphone que la télécommande (et entre nous, qui a déjà essayé de faire sonner sa télécommande perdue ?)

> accessoirement aussi contrôler tout ce qui touche à ma Freebox avec une application dédiée,

> enfin il existe un tas d'applications intéressantes lorsque l'on est l'heureux possesseur d'un NAS, y compris pour y accéder à distance.

Mes préférées :

ES explorateur m'accompagne depuis des années pour explorer les entrailles de mes smartphones et tablettes (android seulement)

Freemote pour le Media Center de la Freebox, l'application officielle de Free, pas parfaite d'un point de vue ergonomique, mais la plus agréable que j'ai pu utiliser (et surtout sans pub).

Enfin l'application Freebox Compagnon pour le contrôle total de ma box Internet (ici pour iOS)

Côté NAS je n'ai pas encore exploré toutes les possibilités qui m'étaient offertes, mais Synology propose une foule d'applications (sur iOS aussi)

Pour ma vie privée et ma sécurité

On ne le dira jamais assez, il faut prendre ses précautions sur le web, en particulier je pense depuis nos appareils mobiles en permanence connectés.

Deux outils majeurs pour ça :

- les systèmes de VPN pour ne pas se connecter directement à un site. Indispensable entre autre lorsque l'on se connecte à un réseau Wi-Fi tiers.

- le réseau TOR pour brouiller encore plus les pistes, à condition de ne pas y partager de données sensibles (identifiants / mots de passe entre autres)

Enfin dans un autre genre, j'essaye d'utiliser l'authentification en 2 étapes pour tous les sites web qui me propose cette solution, une sacrée mesure de sécurité supplémentaire. Et si la gestion via SMS est possible, je trouve que c'est bien plus simple à l'aide d'une application dédiée.

Mes préférées :

Côté VPN, je fais confiance à HideMyAss depuis quelques temps, l'application mobile pour Android est hyper simple à utiliser (ici pour iOS)

Pour accéder au réseau TOR depuis un mobile, rien de tel que l'application Orbot et le navigateur dérivé de Firefox Orfox. Je ne connais pas les alternatives sur iOS malheureusement, je compte sur les spécialistes pour compléter ;-)

Enfin, Google Authenticator fait le boulot pour l'authentification en 2 étapes (existe aussi sur iOS)

Pour me détendre un peu après le boulot

Je n'ai jamais été réellement un gros joueur, cela dit j'avoue avoir passé quelques glorieuses heures sur mon PC par le passé. Ces dernières années ma façon de jouer à beaucoup évolué, puisque c'est sur ma tablette que je passe le plus de temps pour cet usage, c'est quasiment la première chose que je fais le soir après une journée bien remplie, pour me vider la tête. Les puristes du jeu vidéo feront sans doute des bonds, mais pour un joueur occasionnel comme moi c'est bien suffisant.

Est-ce que ce sont vraiment des applications indispensables ? Disons qu'elles contribuent à ma santé mentale, alors oui :-D

Mes préférés :

Je suis devenu un gros fan de Dominations que je trouve bien équilibré et vraiment amusant (ici pour iOS)

Sinon dans les traditionnels jeux de sport, PES Club Manager est une pépite pour les amateurs de gestion de club de foot (je n'ai jamais accroché au plus populaire Top Eleven), Real Racing 3 est toujours la simulation auto culte sur mobile, avec sans cesse des nouveautés qui rendent sa durée de vie infinie.

Dans un autre genre j'aime bien me détendre avec un petit Golf Star de temps en temps.

Pour iOS : PES Club Manager, Real Racing et Golf Star.

Pour mes loisirs

Je conçois difficilement ma vie quotidienne sans musique, et sans de temps en temps une bonne tranche de cinéma ou quelques vidéos.

Bien entendu nos appareils mobiles sont aussi à la pointe sur tous ces sujets, nous offrant des applications multimédias et pratiques de qualité.

Mes préférées :

Spotify, qui n'a vraiment d'intérêt je crois que si l'on est abonné, ne pouvant pas écouter exactement tout ce que l'on souhaite dans le cas contraire (ici pour iOS). Je t'en parle de temps en temps ici.

Je complète ponctuellement (mais de moins en moins) avec Google Play Musique pour écouter ma musique stockée "localement" sur mes appareils (existe aussi sur iOS)

Allociné reste ma source principale d'informations pour m'informer sur les sorties cinés, regarder les bandes-annonces, vérifier les horaires près de chez moi, et même pour choisir un programme TV lorsqu'un film que je ne connais pas y est diffusé (ici pour iOS)

YouTube m'accompagne évidemment comme beaucoup d'entre vous pour le visionnage de vidéos en tout genre.

Enfin, je prends souvent un malin plaisir à envoyer tout ce petit monde sur le grand écran de ma TV grâce à ma fidèle Chromecast et son application dédiée désormais nommée Google Home (ici la version iOS)

Pour mes pulsions artistiques

Je joue depuis toujours un peu de musique à mes heures perdues, en pur plaisir personnel ; de la guitare depuis mon adolescence et depuis quelques mois un peu de piano pour enfin pouvoir apprendre à jouer quelques airs qui me fascinent.

Si mon apprentissage de la guitare s'est fait à l'époque avec les bonnes vielles méthodes livre + CD pour les bases techniques, puis en me débrouillant avec toutes les tablatures qui me tombaient sous la main, je profite aujourd'hui de la technologie pour mon nouvel apprentissage, et je peux vous dire que c'est vraiment très confortable.

Mes préférées :

Perfect Piano qui fait défiler les touches au fil de la musique, il "suffit" de reproduire sur son clavier de piano et le tour est joué ! L'application propose une belle collection de morceaux, mais il est surtout possible d'y importer des fichiers midi que l'on peut glaner sur le net, il n'y a donc pas de limite (ici pour iOS)

Dans une moindre mesure j'utilise aussi Piano + / Pianist HD qui propose le même genre de fonctionnalités. Je n'ai pas trouvé l'équivalent sur iOS.

Enfin, j'ai définitivement abandonné les "vrais" accordeurs pour guitare - qui n'ont jamais de piles quand on en a besoin - au profit de leurs équivalents pour smartphone, pour moi c'est gStrings qui fait parfaitement le boulot. Les puristes trouveront peut-être que ce n'est pas aussi précis qu'un appareil dédié, mais pour un gars qui joue essentiellement tout seul dans son salon c'est bien suffisant.

Pour me souvenir de tout

L'un des énormes intérêts d'avoir un appareil intelligent dans la poche, c'est de pouvoir seconder notre pauvre cerveau déjà bien encombré d'informations en tout genre.

J'utilise personnellement mon smartphone pour noter tout ce qui me passe par la tête et que je ne voudrais pas voir s'envoler. Et il y a plusieurs méthodes pour ça :

- évidemment par écrit, avec toutes les applications possibles de bloc-notes, listes...

- également de plus en plus dans mon cas, grâce à l'appareil photo qui capture en 2 clics tout ce que j'ai sous les yeux,

- certains trouveront aussi un intérêt à enregistrer leur jolie voix, pour ma part je ne m'en sers jamais mais pourquoi pas.

Mes préférées :

Tout d'abord l'appareil photo de mes machines, les applications par défaut me conviennent parfaitement, pas besoin d'en faire plus pour moi.

Je notais autrefois tout ce qui pouvait me servir dans l'application Evernote, mais j'avoue que je recherche une alternative depuis le récent changement de politique de l'entreprise qui limite désormais le nombre d'appareils connectables dans la version gratuite. Pourquoi pas l'applications DS Notes qui accompagne mon NAS Synology (ici pour iOS)

J'ai toujours été également un grand utilisateur de Delicious, l'application de bookmarking qui me sert à stocker tous les articles et pages web qui m'intéressent. Malheureusement depuis quelques temps l'application Android déconne totalement chez moi, m'obligeant à passer par le site web dans un navigateur pour enregistrer de nouveaux liens. Dommage, je n'ai pas encore pris le temps de chercher une alternative, mais si cela ne s'améliore pas je devrais m'y coller.

Pour faire un peu de sport

S'il y a certain sport pour lesquels je n'ai aucun besoin d'application pour me motiver ou mesurer mes efforts, en particulier tout ceux qui m'amusent et que je pratique depuis tout petit (football, VTT), passé 30 ans j'ai ressenti comme beaucoup le besoin de faire un autre type de sport, moins fun, mais juste pour entretenir la machine lorsque je n'ai pas l'occasion de faire beaucoup d'activité avec mes semaines chargées.

Je me force ainsi à aller courir de temps en temps, mon statut de freelance me laissant d'ailleurs la liberté de faire une pause au moment où j'en ai le plus envie (ou besoin). Et j'avoue que le coup de pouce d'un "coach" personnel sous forme d'application mobile est pour moi un excellent moyen de me motiver, pour enregistrer mes performances et tenter de me dépasser. Cela ajoute une sorte de dimension de compétition, très utile pour ceux comme moi qui ont du mal à se lancer s'il n'y a aucun défi à relever.

Mes préférées :

Je n'ai pas pris beaucoup de temps pour chercher, mais l'application proposée par le célèbre équipementier américain Nike, Nike+ Run Club, m'a séduit par sa simplicité et son design, et elle m'accompagne depuis quelques mois dans mes footings.

Et elle fait plutôt bien le boulot, enregistrant le parcours sur une carte, avec un tas de statistiques, des petits encouragements vocaux pendant la course, et surtout la possibilité de se voir proposer des programmes d'entraînement adaptés.

Disponible aussi sur iOS bien sûr.

Pour mes vacances et excursions touristiques

Je pense que se retrouver dans un endroit que l'on ne connaît pas décuple l'utilité d'avoir un smartphone dans la poche, avec ses multiples fonctions et surtout son accès à Internet.

Il y a pour moi 4 fonctions qui me sont vraiment essentielles dans ce contexte particulier :

- les applications type guide de voyage, référençant les choses à voir, avec les commentaires d'autres voyageurs, astuces et bons plans,

- les applications de traduction, pour être certain de s'en sortir dans toutes les situations,

- évidemment la cartographie pour ne pas se perdre et rapidement connaître une nouvelle contrée comme sa poche,

- enfin, pour garder des souvenirs de mes voyages, l'appareil photo reste un incontournable... avec une façon particulière de l'utiliser pour moi, j'y reviens plus loin.

Mes préférées :

Je suis fidèle depuis des années à TripAdvisor qui m'aide à trouver les bons plans partout où je vais, grâce notamment aux commentaires des utilisateurs que je remercie d'ailleurs au passage (ici pour iOS)

Les applications de Google restent pour moi les mieux faites pour beaucoup d'usages, avec notamment les incontournables Maps et Traduction (pour iOS : Maps et Traduction)

Enfin, je disais utiliser l'appareil photo de mon smartphone, mais pour tout dire avec modération, car je prends finalement assez peu de clichés, mais... surtout des photos spheres, via l'application par défaut ou via l'application Cardboard Camera de Google (existe aussi sur iOS). Quel bonheur que pouvoir se replonger aux endroits que l'on a aimé comme si on y était ! Le résultat avec ma petite cardboard en carton (dont je t'ai déjà parlé ici) est toujours bluffant, je prends un malin plaisir à montrer mes captures préférées à mes proches.

 

Voilà pour ce petit tour d'horizon, je me rends compte que beaucoup d'applications m'accompagnent désormais au quotidien. Il serait maladroit de dire que je ne pourrais pas m'en passer (comment faisions-nous avant ?!), mais je crois que le confort qu'elles apportent explique en grande partie l'ascension de l'usage de nos appareils mobiles.

N'hésitez pas à partager vos applications préférées dans les commentaires !

 

Comment faire des choix difficiles ?

12 septembre 2016 à 17:59
Comment faire des choix difficiles ?

Ouf, enfin de retour ici après de longues semaines d'absence, je n'aime pas laisser ce blog abandonné mais mon activité récente m'a contraint à faire des choix sur mes priorités.

Des choix dont je ne me plains pas puisque c'est le surplus d'activité de mon entreprise qui m'a poussé à laisser temporairement de côté mes loisirs habituels, dont ce blog (ainsi que mes soirées et une partie de mes week-end, mais c'est une autre histoire). Mais je vous rassure, j'ai tout de même réussi à prendre quelques jours de vacances ;-)

J'ai donc trouvé opportun de fêter cette rentrée en vous parlant des choix difficiles que nous avons tous à faire à un moment ou à un autre. J'ai justement retrouvé cette vidéo de Ruth Chang, professeur de philosophie aux États-Unis qui a beaucoup étudié ce sujet. J'invite les curieux à découvrir son blog.

Comme d'habitude pour ce genre de vidéo, je vous invite à prendre le temps nécessaire pour la visionner en entier (15 petites minutes), les sous-titres en français sont activés, mais j'ai repris l'essentiel de la transcription avec mes commentaires en dessous (merci aux traducteurs).

Les choix difficiles révèlent un pouvoir caché qui réside en chacun de nous  

"Pensez à un choix difficile auquel vous ferez face dans un avenir proche. Il s'agit peut-être d'un choix entre deux carrières, artiste ou comptable, ou de lieu d'habitation, la ville ou la campagne, voire choisir qui épouser entre deux personnes (...) Ou il s'agit peut-être de choisir d'avoir ou non des enfants, d'avoir un parent malade qui s'installe chez vous, d'élever votre enfant dans une religion vécue par votre conjoint mais qui vous laisse de marbre. Ou s'il faut faire don de ses économies à une œuvre de bienfaisance.

Il y a gros à parier que le choix difficile auquel vous avez pensé était quelque chose de grand, de capital, quelque chose qui vous importe. Les choix difficiles semblent être des occasions de se tracasser, de se lamenter, de grincer des dents. Mais je pense que nous avons mal compris les choix difficiles et le rôle qu'ils jouent dans nos vies. Comprendre les choix difficiles révèle un pouvoir caché qui réside en chacun de nous.


Ce qui rend un choix difficile, c'est la façon dont les alternatives sont liées. Avec un choix facile, une alternative est meilleure que l'autre. Avec un choix difficile, une alternative est meilleure de certaines manières, l'autre alternative est meilleure d'autres manières, et aucune n'est meilleure que l'autre globalement. On se tourmente sur la question de garder votre poste actuel en ville, ou changer de vie pour un travail plus stimulant à la campagne, parce que rester est mieux de certaines manières, déménager est mieux dans d'autres, et ni l'un ni l'autre n'est meilleur, globalement." 

Je pense que s'ajoute à cela en général la peur que nous avons de nous tromper, étant donné l'importance de l'enjeu. Alors qu'au final, il n'est jamais vraiment possible de connaître à l'avance les conséquences qu'auront notre choix.

 

Tous les choix difficiles ne sont pas forcément importants

"On ne devrait pas penser que tous les choix difficiles sont importants. Disons qu'on décide quoi manger pour le petit-déjeuner. On pourrait manger des céréales de son de blé riches en fibres, ou un beignet au chocolat. Supposons que ce qui importe dans ce choix, c'est le goût et la valeur nutritive. Les céréales sont meilleures pour la santé, le beignet a meilleur goût, mais ni l'un ni l'autre n'est meilleur, globalement, c'est un choix difficile. Prendre conscience que les petits choix peuvent aussi être difficiles, peut rendre les choix importants et difficiles moins durs à résoudre. Après tout, on réussit bien à décider quoi manger pour petit-déjeuner, donc peut-être on pourrait aussi décider s'il faut rester en ville ou se déraciner à la campagne pour un nouveau travail."

La tentation du choix le moins risqué

"On ne devrait pas penser que les choix difficiles sont difficiles parce qu'on est stupide. Quand j'ai été diplômée du lycée, je n'arrivais pas à choisir entre deux carrières, la philosophie et le droit. J'adorais vraiment la philosophie. Il y a des choses incroyables qu'on peut apprendre en tant que philosophe, tout en étant bien installé dans son fauteuil. Mais je venais d'une famille modeste d'immigrants où l'idée du luxe était pour moi d'avoir un sandwich à la langue de porc et sa gelée dans mon cartable, alors l'idée de passer toute ma vie assise dans un fauteuil, à réfléchir, représentait pour moi le comble de l'extravagance et de la frivolité. Alors, j'ai sorti mon carnet de notes, j'ai dessiné une ligne au milieu de la page, et j'ai fait de mon mieux pour réfléchir aux raisons pour et contre chaque choix. (...) Je les comparerais côte à côte, je verrais que l'une est meilleure que l'autre, et le choix serait facile. Mais (...) parce que je n'arrivais pas à trouver quel choix était meilleur, j'ai fait ce que bon nombre d'entre nous font lors de choix difficiles : j'ai choisi l'option la moins risquée. La peur d'être un philosophe au chômage m'a poussée à devenir avocate, et comme je l'ai découvert, être avocat ne m'a pas trop convenu. Ce n'était pas qui j'étais. Et donc, aujourd'hui, je suis philosophe, j'étudie les choix difficiles, et je peux vous dire que la peur de l'inconnu, bien qu'elle soit une défaillance commune de la motivation dans notre façon de faire des choix difficiles, repose sur une idée fausse de ces choix. C'est une erreur de penser que dans les choix difficiles, une alternative est vraiment meilleure que l'autre, mais nous sommes trop stupides pour savoir laquelle, et comme nous ne savons pas laquelle, nous aurions dû juste prendre l'option la moins risquée. Même en mettant deux alternatives côte à côte, avec toutes les informations, un choix reste toujours difficile. Les choix difficiles sont difficiles, non pas à cause de nous ni de notre ignorance ; ils sont difficiles car il n'existe pas d'option idéale. (...)"

Je pense que nous avons tous déjà fait cette erreur de choisir de rester dans notre zone de confort, pas par un choix rationnel, mais juste par peur du risque.

L'impossibilité de qualifier la valeur de certains choix

"Je pense que le problème survient à cause d'une hypothèse inconsciente que nous faisons à propos de la valeur. Nous pensons inconsciemment que les valeurs comme la justice, la beauté, la gentillesse, sont semblables à des quantités scientifiques, comme la longueur, la masse ou le poids. Prenez n'importe quelle question qui n'implique pas de valeurs, comme savoir laquelle de deux valises est la plus lourde. Il n'y a que trois possibilités. Le poids d'une valise est supérieur, inférieur, ou égal à celui de l'autre valise. Les propriétés comme le poids peuvent être représentées par des nombres réels -- un, deux, trois, et ainsi de suite -- et il n'y a que trois comparaisons possibles entre deux nombres réels quels qu'ils soient. Un nombre est plus grand, moins grand, ou égal à l'autre. Ce n'est pas le cas pour les valeurs. En tant que créatures héritières de l'esprit des Lumières, nous avons tendance à penser que la réflexion scientifique est la clé de tout ce qui est important dans notre monde, mais le monde des valeurs est différent du monde de la science. Les éléments d'un de ces mondes peuvent être quantifiés par des nombre réels, pas les éléments de l'autre. Nous ne devrions pas partir du principe que le monde du certain, des longueurs et des poids, a la même structure que le monde du ressenti, de ce que nous devrions faire.


Donc si ce qui compte pour nous -- la joie d'un enfant, l'amour que vous portez à votre conjoint -- ne peut pas être représenté par de vrais nombres, alors il n'y a aucune raison de penser qu'en matière de choix, il n'y a que trois possibilités -- cette alternative est meilleure, pire ou équivalente à l'autre. Il nous faut intégrer une nouvelle, une quatrième relation au delà du bien, moins bien ou équivalent, qui décrive ce qui se passe lors de choix difficiles. J'aime dire que les alternatives sont « sur un pied d'égalité ». Quand les alternatives sont sur un pied d'égalité, votre choix peut être très important, mais aucune alternative n'est meilleure que l'autre. Les alternatives sont plutôt sur le même niveau de valeur, dans la même ligue de valeurs, bien qu'elles soient en même temps très différentes en termes de type de valeur. C'est pourquoi le choix est difficile."

Tout paraît plus clair expliqué comme ça ;-)

Le choix difficile : l'occasion de se ranger corps et âme derrière une option

"Comprendre les choix difficiles de cette façon révèle quelque chose sur nous que nous ne connaissions pas. Chacun de nous a le pouvoir de créer des raisons. Imaginez un monde dans lequel chaque choix que vous devez faire est un choix simple, ainsi, il y aura toujours une solution idéale. S'il y a une option idéale, c'est celle que vous devriez choisir, parce qu'être rationnel, c'est choisir ce qui est le mieux plutôt que le pire, choisir ce que vous avez le plus de raisons de choisir. (...) Un monde rempli uniquement de choix simples nous enchaînerait à la raison.


Quand on y pense, c'est dingue de croire que les raisons qu'on nous a données ont décidé qu'il était logique de pratiquer le passe-temps que vous pratiquez, de vivre dans la maison dans laquelle vous vivez, de faire le métier que vous faites. Mais vous avez plutôt fait face à des alternatives équivalentes -- des choix difficiles-- et vous avez décidé vous-même des raisons de choisir ce passe-temps, cette maison et cet emploi. Quand les alternatives sont équivalentes, les raisons qui nous sont données, celles qui déterminent si nous faisons une erreur ou pas, ne disent rien de ce que l'on doit faire. C'est là, au moment où se font les choix difficiles, que nous devons utiliser notre pouvoir normatif, le pouvoir de créer ses propres raisons, de devenir le genre de personne qui préfère vivre à la campagne plutôt qu'en ville.

Quand l'on décide entre des options équivalentes, nous pouvons faire quelque chose de vraiment remarquable : nous pouvons nous ranger corps et âme derrière une option. C'est cela que je choisis. C'est qui je suis. Je suis faite pour la banque. Je choisis les beignets au chocolat. Cette réponse aux choix difficiles est une réponse rationnelle, mais elle n'est pas dictée par des raisons qu'on nous a données. Par contre, c'est justifié par des raisons que nous avons créées nous-mêmes. Quand nous créons nos propres raisons afin de devenir tel type de personne plutôt qu'un autre, nous devenons de tout notre cœur la personne que nous sommes. On pourrait dire que nous devenons les auteurs de notre propre vie.


Alors quand on fait face à des choix difficiles, on ne devrait pas se frapper la tête contre les murs en essayant de savoir quelle alternative est la meilleure. Il n'y a pas de meilleur choix. Au lieu de chercher des raisons n'importe où, nous devrions chercher les raisons ici : qui est-ce que je veux être ? (...) Ce que nous faisons à travers les choix difficiles dépend vraiment de chacun de nous.


Alors, les gens qui n'utilisent pas leur pouvoir normatif dans les choix difficiles sont des vagabonds. Nous connaissons tous des gens comme cela. Je me suis laissée embarquer dans une carrière d'avocate. Je n'ai pas commis mon agence. Je n'étais pas faite pour cela. Les personnes qui se laissent porter, laissent le monde écrire l'histoire de leur vie. Ils laissent les mécanismes de récompense et punition -- tapes sur la tête, la peur, la facilité d'une alternative -- déterminer ce qu'ils font. Alors la leçon en matière de choix difficiles : réfléchissez à comment vous souhaitez vivre, à ce que vous pouvez faire, et au travers des choix difficiles, devenez cette personne.

Loin d'être une source d'effroi et d'agonie, les choix difficiles sont de précieuses opportunités pour nous de célébrer ce qui est spécial à la condition humaine, que les raisons qui dictent nos choix soient correctes ou non, manquent parfois, et c'est là, au moment de faire des choix difficiles, que nous avons le pouvoir de créer nos propres raisons, de devenir la personne unique que nous sommes. Et c'est pourquoi les choix difficiles ne sont pas une malédiction mais au contraire une bénédiction."
 

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement je me suis laissé entraîné jusqu'à la fin de la vidéo en me demande ce qu'elle allait bien pouvoir nous révéler, et en effet tout s'est éclairci avec sa conclusion : les choix difficiles sont une bénédiction, car ils sont l'occasion unique d'exprimer ce que nous sommes réellement, ce que vous voulons être, notre personnalité la plus profonde, nos aspirations.

Je pense que vous êtes désormais tous armés pour affronter plus sereinement les prochaines décisions difficiles, non ? ;-)

 

 

10 façons de découvrir de la musique avec Spotify

21 juillet 2016 à 08:08
10 façons de découvrir de la musique avec Spotify

La bataille fait rage dans le monde de la musique en streaming, bien que la concurrence se soit un peu concentrée entre quelques gros acteurs depuis que les majors de l'industrie ont réussi à avoir la peau de certains services populaires mais à la limite de la légalité (ceux qui ont utilisé feu Grooveshark et Jiwa comprendront).

Les précurseurs Deezer et Spotify, les services des géants Apple Music et Google Play Music, ou encore Pandora qui cartonne aux États-Unis, sont les plus utilisés aujourd'hui. Reste qu'il n'est pas forcément facile de choisir l'un d'entre eux, tant les services proposés et les tarifications peuvent sembler similaires.

J'ai pour ma part fini par porter mon choix sur le suèdois Spotify, dont les applications pour PC & mobiles m'ont toujours bien plu, le catalogue pour mes styles musicaux de prédilection est assez complet, et les fonctions de découvertes et recommandations sont assez efficaces.

C'est justement sur ce dernier aspect que je voulais faire le point aujourd'hui, pour que ceux parmi vous qui utilisent le service ne passent pas à côté de certaines fonctions bien utiles.

Le menu Parcourir

Spotify - menu Parcourir

C'est le premier onglet du menu en colonne de gauche, qui est le point d'entrée de l'application pour la plupart de ses fonctions de découverte. Il est sous-divisé en 6 onglets :

- vue d'ensemble, l'onglet qui s'affiche par défaut dans ce menu parcourir, qui présente une petit sélection de playlist "du moment", puis un résumé de ce que l'on peut trouver dans d'autres onglets, comme les playlists les plus populaires, les dernières sorties, et les playlists par genre musical,

- classements ; pour les amateurs de "Top 50", cet onglet répertorie les morceaux les plus populaire du moment et les plus "viraux" dans le monde, en France, et dans une liste de 48 pays. Ceux qui comme moi ne sont généralement pas fan de musique "populaire" passeront leur chemin,

- genres et ambiances ; pour les personnes aux goûts musicaux plus pointus, il s'agit ici d'une collection de playlists rangées dans 31 grandes catégories : Variété française, Ambiance, Electro, Rock, Metal, Voyage,.... Ce qui est pratique est que chaque catégorie donne accès à la fois à plusieurs listes ; les playlists les plus populaires, les plus grands groupes, les dernières sorties, les "meilleurs" albums. De quoi trouver son bonheur,

- sorties : l'onglet fétiche des amateurs de nouveautés, bien que l'absence de filtres ne rende pas l'utilisation facile, pour ma part je ne l'utilise jamais,

- découvrir : un onglet très intéressant, où Spotify utilise les données de notre profil et de notre utilisation de son outil pour nous proposer de la musique de façon personnalisée, avec au choix : des recommandations personnalisées, des nouveautés personnalisées, des artistes considérés comme similaires à ceux que l'on a déjà écouté, des suggestions personnalisées. J'avoue avoir un peu de mal à saisir la différence exacte entre toute ces possibilités, même si j'imagine que cela à un sens dans les algorithmes de Spotify. Voilà en tout cas une sacrée bonne source pour trouver son bonheur et faire de belles découvertes. N'oubliez pas les deux petites flèches "précédent - suivant" en haut à droite de chaque ligne pour voir apparaître plus que les quelques vignettes visibles à l'écran.

- concerts : pour ceux qui ne conçoivent pas la musique sans aller à la rencontre des artistes de temps en temps, cet onglet affiche tout simplement la liste des concerts à venir, toujours avec des recommandations personnalisées (génial !), et une petite liste des événements les plus populaires. Il est très facile de voir le programme d'une autre ville grâce au bouton "Modifier l'emplacement" en haut de page. Vraiment bien vu.

Le menu Radio

Spotify - menu Radio

Appeler cette fonction "radio" me semble presque réducteur tant j'ai toujours rêvé que les vraies stations de radio puisse ressembler à ça.

Partez d'un genre de musique, d'un artiste, d'un album ou d'un morceau, et cette fonction vous créera automatiquement une playlist avec des morceaux similaires. Il y a alors de forte chance de tomber sur certaines de nos chansons préférées, et de faire de belles découvertes.

La page dédiée, accessible depuis le menu à gauche, nous propose par défaut une sélection de radios à partir des derniers morceaux écoutés, des recommandations personnalisées, et des radios prédéfinies selon 24 genres et époques.

Mais il est tout à fait possible de créer sa propre radio de 2 façons : 

- soit à partir de la page dédiée, en faisant une recherche via le bouton "créer une nouvelle radio" (en haut à droite de la page),

- soit à partir de la page d'un artiste, d'un album, ou sur la ligne d'un morceau, en faisant apparaître le menu sur le bouton "..." (ou via clic droit) et en choisissant "radio liée à l'artiste / à l'album / au titre".

A noter qu'il est possible de s'abonner à une radio qui nous plaît, qui restera alors affichée dans le menu "Radios" de la rubrique "Ma musique".

Les découvertes de la semaine

Spotify - découvertes de la semaine

Voilà bien une fonction assez géniale, que les utilisateurs de Spotify oublient parfois : une compilation personnalisée de 30 titres, crées à partir de notre utilisation du site, et qui est rafraîchit chaque lundi. N'oubliez donc pas d'enregistrer vos morceaux préférés, car ils disparaîtront la semaine suivante.

Pour trouver cette playlist personnalisée, rendez-vous dans Parcourir / onglet Découvrir, elle apparaît en principe en premier. L'idéal est je pense de s'y abonner pour la retrouver dans nos playlists.

Honnêtement, je suis toujours agréablement surpris par cette playlist automatique, avec généralement une bonne sélection de groupes que j'aime et de découvertes, j'en arrive presque à avoir hâte que le lundi arrive pour l'écouter ;-)

Les playlists des utilisateurs

Spotify - playlists des utilisateurs

Puisque la musique est aussi faite pour être partagée, une bonne façon de faire de belles découvertes est de consulter les recommandations de personnes qui ont visiblement des goûts proches des nôtres.

Lors de la recherche dans le champ tout en haut de l'application, il suffit de cliquer sur "voir tous les résultats" pour tomber sur une foule de playlists susceptibles de nous plaire.

Mon conseil lorsque l'on tombe sur l'une d'entre elles qui nous comble de joie, c'est d'aller jeter un oeil sur le profil de son créateur pour voir s'il n'a pas d'autres pépites à nous proposer.

La page d'un utilisateur est assez fournie, avec les derniers artistes écoutés, les playlists publiées, mais aussi la liste des abonnements et abonnés qui peuvent donner de bonnes pistes d'autres profil à suivre (les amis de mes amis...) Car oui, il est possible de s'abonner à un utilisateur pour ainsi ne rien manquer de son activité.

A noter également que certains utilisateurs "institutionnels" valent le coup d'oeil, comme digster.fm, et bien sûr Spotify (qui possèdent d'ailleurs tout deux plusieurs déclinaisons par pays).

Et bien sûr, il est possible de retrouver ses amis grâce au menu à droite, bouton "Trouver des amis". La connexion se fait uniquement par Facebook malheureusement.

La recherche avancée

Spotify - recherche avancée

La petite barre de recherche présente tout en haut de l'écran cache bien son jeu, car elle renferme quelques opérateurs assez puissants pour préciser ce que l'on souhaite vraiment écouter.

La saisie de mot-clé par défaut va rechercher par défaut en même temps parmi les titres, artistes, albums, playlists et profils, mais il est possible de lui préciser :

- le genre musical recherché, avec par exemple : "genre:rock"

- le titre d'un morceau, avec title:

- l'artiste souhaité, avec artist:

- l'album, avec album:

- l'année de sortie, avec year:. Il est même possible de chercher dans un intervalle de date avec par exemple year:1995-2000

- enfin le label de l'artiste, avec label:

 

(ça c'était pour être sûr que vous soyez bien au courant de mon style musical de prédilection. Mais pas d'inquiétude, il y a aussi du Brassens et du Chopin dans mes playlists. Je me repose un peu aussi parfois ;-p )

Les artistes similaires

Spotify - artistes similaires

C'est simple mais efficace : sur la page de chaque artiste apparaît une petit liste de 4 artistes similaires depuis l'onglet "Présentation" qui s'affiche par défaut, et une sélection de 20 d'entre eux lorsque l'on se rend sur l'onglet dédié "Artistes similaires".

Vus les résultats qui sortent pour mes artistes préférés, je trouve la classification de Spotify plutôt pas mal.

Voir et suivre les pages de nos artistes préférés

Spotify - pages de nos artistes préférés

Pendant que l'on est sur la page d'un artiste, il ne faut pas oublier de la scruter en profondeur : tout en bas de l'onglet présentation figure par exemple pour certains d'entre eux une playlist qu'ils ont eux-même concocté !

Cela leur est utile assez souvent pour faire leur auto-promo, mais on peut aussi dénicher quelques perles, et je trouve l'idée d'écouter une playlist faite par un de mes artistes préférés plutôt agréable.

Et pour être sûr de ne rien manquer, ne pas oublier de s'abonner à nos artistes préférés ; leur activité apparaîtra sous forme de notifications sur les différentes applications.

Voir les compilations sur lesquels nos artistes préférés apparaissent

Spotify - compilations

Un peu plus bas sur la page, une sélection de compilations sur lesquels l'artiste apparaît, là encore cela peut être l'occasion de dénicher quelques pépites.

Voir les morceaux populaires selon l'endroit où l'on se trouve

Spotify - carte musique populaire par lieu

Pour terminer, sortons un peu de l'application Spotify pour allez traîner un peu sur le web.

On peut être parfois curieux de connaître la musique qui est la plus populaire à l'endroit où l'on se trouve, je pense notamment lorsque l'on voyage, et que l'on cherche à s'imprégner au maximum de l'endroit.

Spotify propose un outil assez peu connu sous forme de carte (sous OpenStreetMap s'il vous plaît) qui donne accès aux playlists des morceaux les plus populaires dans les grandes villes.

Intéressant.

Les tags par genre

Spotify - tags par genre

On peut se demander comment fait l'entreprise suédoise pour classer et trier ces millions de titres ? Une partie de la réponse réside dans le système de tags que le service utilise pour classifier tout ce petit monde. 

L'application ne propose malheureusement pas une liste de tous ces mots-clés dans lesquels on pourrait venir piocher... mais des développeurs ont trouvé la parade !

Je t'invite par exemple à jeter un oeil à ce site génial qui les recense et affiche une playlist du genre sélectionné, avec la possibilité de l'ouvrir directement dans Spotify.

A noter dans le menu du haut la possibilité de trier par popularité mais aussi pas mal de critère plus obscur comme "feminity" ou encore "xmasness" (sic).

Marrant aussi, le bouton map qui affiche un nuage de mot clé avec la possibilité d'écouter un extrait du genre au clic. Et surtout, le champ de recherche "find artist" en haut nous affiche la liste des tags rattaché à l'artiste en question.

Bonus : remonter dans le temps !

Spotify - remonter le temps avec Taste Rewind

Un outil rigolo proposé par la firme suédoise, qui nous propose de choisir 3 artistes parmi une sélection piochée dans notre historique récent, et qui nous propose alors une playlist par décennie de 1960 à 2000.

Je n'ai pas été persuadé par la pertinence lors de mes quelques essais, mais c'est à essayer par curiosité. C'est par ici.

 

Bien, j'espère que vous allez découvrir plein de belles choses avec ces quelques astuces pour Spotify, n'hésitez pas à partager les vôtres en commentaire.

Mes préférences personnelles parmi tout ça :

- la playlist "découverte de la semaine",
- les radios,
- j'ai (re)découvert en écrivant cet article l'onglet "concert", qui est vraiment bien vu,
- et j'avoue que le site qui recense la liste des tags devrait pas mal me servir à l'avenir.

 

Note : malgré les captures d'écran assez orientée, cet article a été écrit en écoutant entre autres : Machine Head, Oasis, Claude Debussy, Soundgarden, Pearl Jam, Chopin, Lamb of God, Aretha Franklin, Rammstein, Stevie Ray Vaughan, Rodrigo y Gabriela, Placebo, Boys Noize, Stevie Wonder. Vive la diversité bordel.

 

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