1- Les applications de rencontre aggraveraient les inégalités économiques et sociales.
Au mieux, un “qui se ressemble s’assemble” ; au pire, un “ne pas mélanger les linges et les torchons”. Au final, un communautarisme social qui a toujours existé parallèlement à celui-là, religieux, quoique moins développé. L’entremetteur, dans la mesure où il tient comte des sonnées sociales des candidats pour élaborer ses adéquations, ne peut que participer, renforcer ce communautarisme. Et puis enfin, aurait-on oublié le fameux mot de Jenesais Plusqui : “L’amour a ses raisons que la raison ne connaît pas” ?
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2- Les applications de rencontre ne simplifieraient pas du tout les rencontres, contrairement à une idée reçue.
Cela ne serait pas pour m’étonner, encore que, ayant toujours fui les entremetteurs, entremetteuses, depuis le bon copain, bonne copine qui veut absolument te caser jusqu’au applications de rencontre en passant pas les clubs pareillement intentionnées des années 70/80 🙂 je ne saurai envisager la fiabilité d’une pareille affirmation … mais ce ne serait pas pour m’étonner : faut savoir ce qu’on recherche. est-on en quête de l’amour d’une vie ou d’une nuit ? Pour une nuit, pour un flirt qui tient au moins jusqu’au petit-déjeuner, pourquoi pas un centre, une application de rencontres ? Mais pour l’amour d’une vie, celui qui fait fi des contingences sociales, pécuniaires, religieuses, qui ne s’interroge pas sur le contexte, la “faisabilité”, le qu’en dira-t-on mais qui est, tout simplement, et que l’on sait être pour durer …. peut-être que vivre et rencontrer sans tactiques et stratégies avec pour “Ma Mission : Rencontrer mon âme sœur” reste peut-être la meilleure attitude pour envisager un avenir à deux. Ceci étant, je suppute, j’en sais à vrai dire trop peu pour oser rebondir depuis mon expérience vers des théories générales. J’ai des amis qui vivent heureux ensemble depuis des années alors qu’ils se sont rencontrés via une application dédiée. S’agirait de raisonner statistiquement. Et puis, j’ai passé l’âge 🙂