Le Pen et son insupportable néonazisme
Au delà du racisme et de l'antisémitisme
Jean-Marie Le Pen, figure de l'extrême droite française et fondateur du Front National (FN), a toujours tenté de dissimuler son néonazisme. Il était raciste, antisémite, négationniste et suprémaciste blanc. Voici une petite chronologie non exhaustive de cet héritage nauséabond.
1957
Après avoir torturé Ahmed Moulay, Jean-Marie Le Pen oublie dans la maison des Moulay son poignard, un exemplaire utilisé par les jeunesses hitlériennes, fabriqué dans la région de la Ruhr entre 1933 et 1942. Sur la lame sont gravées les lettres suivantes : « J.M. Le Pen, 1er R.E.P. », l’acronyme du 1er régiment étranger parachutiste où Jean-Marie Le Pen a servi.
1962
Interrogé sur ses actes de torture en Algérie, Jean-Marie Le Pen déclare dans le journal Combat : « J'étais à Alger officier de renseignement […] ; comme tel je dois être aux yeux d'un certain nombre de mes collègues ce qui pourrait être le mélange d'un officier SS et d'un agent de la Gestapo. » La référence est pour le moins révélatrice...
1963
Initiateur du cercle du Panthéon, il crée en mars 1963, avec Pierre Durand et Léon Gaultier (un ancien Untersturmführer de la Waffen-SS avec qui il fondera le FN en 1972), une entreprise d'édition phonographique, la Société d'études et de relations publiques (Serp).