Les marchés peuvent-ils nous sauver de Donald Trump ?
La réponse est malheureusement mitigée…
Qui est plus puissant que n’importe quel pays, y compris les États-Unis ? Les marchés financiers. Le monde de la finance peut faire plier n’importe qui en attaquant une monnaie, une économie. Ses ressources sont bien plus importantes. Est-il une porte se sortie de la folie que déploie le président Américain ? Oui et non.

La dernière enquête de la Banque des règlements internationaux sur les marchés des monnaies date de 2022. Il y a trois ans, chaque jour, s’échangeaient sur des places quelque 7.500 milliards de dollars.
Cela veut dire que sur une année (251 jours ouvrés), mille huit cent quatre-vingt-deux billions cinq cents milliards (oui, on sait, ça ne veut plus rien dire) de dollars s’échangent. En comparaison, le PIB des États-Unis atteint à peu près 24.000 milliards de dollars sur un an. Le PIB français représente quand à lui 3.000 milliards par an. Les réserves des États-Unis (en or et en dollars), ce sont 773,420 milliards de dollars en 2023.
Quelques chiffres difficile à appréhender en raison de leur taille permettent de voir où se situe le réel pouvoir. Nous avons souvent écrit qu’il fallait désarmer les marchés financiers avant qu’ils ne précipitent l’humanité dans une crise gravissime. Mais peut-on s’accommoder de cette puissance en espérant qu’elle sera le seul antidote à la folie d’un homme qui précipite la chute de son pays, les États-Unis et celle du reste du monde dans sa suite? En d’autres termes, puisque la logique et la rationalité n’atteignent pas les couches inférieures du cerveau de Donald Trump, faut-il compter sur les marchés financiers pour le faire plier?
La décision de mettre en pause son projet d’augmentation irrationnelle des tarifs douaniers mercredi 9 avril a déclenché une hausse sur les places boursières. Jusqu’à quand?
L’ambiance sur les marchés actions...