Entre Poutinophilie et incohérences, le jeu dangereux du RN sur les questions internationales
Exit le Frexit. Mais le Rassemblement national n’en prône pas moins une Europe au rabais et cultive, à l’international, des alliances dangereuses.
Exit le Frexit. Mais le Rassemblement national n’en prône pas moins une Europe au rabais et cultive, à l’international, des alliances dangereuses.
A l’issue du scrutin européen, l’alliance entre socialistes, libéraux et conservateurs garde sa majorité au Parlement, mais les droites extrêmes gagnent du poids, tandis que la gauche résiste voire progresse ici et là.
A la veille des Européennes du 9 juin, le politiste Antoine Vauchez revient sur la capacité de l’UE à dépasser la seule régulation du grand marché économique et monétaire pour devenir une puissance publique.
Alors que le conflit le plus long de l’histoire d’Israël se prolonge, l’économie nationale semble en mesure de soutenir l’effort de guerre, malgré un coût très élevé et des alertes pour plusieurs secteurs.
Depuis la guerre en Ukraine, l’UE importe davantage de gaz naturel liquéfié, dont une partie vient de Russie. Selon le think tank CREA, l’imposition d’un prix plafond pourrait réduire les revenus russes du GNL de 60 %.
Pour les pays voisins de l’Union, où les tensions politiques persistent et dont la convergence économique reste incertaine, l’Europe réfléchit à adapter les processus d’intégration sans menacer ses propres équilibres.
L’anthropologue Isabelle Leblic explique que le gouvernement n’a pas laissé le temps nécessaire aux discussions dans l’archipel et a imposé une réforme du corps électoral qui a précipité la crise actuelle.
Depuis 2017, l’Union a donné un nouveau souffle à la question sociale. Mais celui-ci pourrait être menacé par le retour du Pacte de stabilité et le virage droitier au Parlement lors des prochaines élections.
Les Etats-Unis ont débloqué une nouvelle enveloppe de 61 milliards de dollars pour Kiev, qui fait surtout tourner l’industrie de l’armement américaine.