C'est l'un des événements médiatiques de cette rentrée littéraire : la sortie du nouvel essai de Caroline Fourest, "Le Vertige MeToo", qui promet de "disséquer les ombres et lumières d’un séisme qui a changé nos vies". Reçue de partout, l'essayiste a pu dérouler son propos, avant que "Mediapart" ne révèle de nombreux mensonges parus dans son livre. Mais Caroline Fourest multiplie aussi les approximations lors de sa tournée promotionnelle.

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Homme d'affaires aux activités et à la richesse nébuleuses proche de personnalités d'extrême droite, ou pianiste et compositeur prodige avide de paix dans le monde ? À lire les publireportages qu'il s'offre dans bien des médias français et les articles, tribunes ou interviews de site plus ou moins respectables, Omar Harfouch préfère nettement le second récit médiatique. Le premier, lui, a percé dans "Le Monde", "Mondafrique" ou "Le Canard enchaîné", médias alors attaqués par "Entrevue"... possédé par Omar Harfouch.

On a lu pour vous la première édition du nouveau bébé Bolloré. Dedans : le gratin des voix réactionnaires et six pages contre la défense de la famille de Nahel Merzouk. Une publication qui ne semble pas inquiéter le reste de la presse.

Manu Chao est insaisissable. Même pour Arrêt sur images.

Un hebdomadaire français n'a toujours pas digéré la Révolution, il s'appelle "France Catholique" et fait désormais partie de l'empire Bolloré. Dans ses pages, sa rédaction vénère les reliques et met en garde contre le démon tout en appelant de ses vœux la fin de la République. Découverte.

Sur papier glacé, "Lyon People" met en avant les entreprises valorisant le patrimoine, la gastronomie et l'hôtellerie lyonnaise, avec un accent marqué pour les soirées mondaines. Mais les éditos et les articles web annoncent la couleur politique du magazine gratuit, qui se rêve en journal d'opposition aux écolos à grands coups de #saccageLyon et regorge d'éditoriaux bien réac'. Allant parfois jusqu'à la désinformation.

Éditorialiste est un métier difficile. Que ce soit sur BFMTV, LCI ou CNews. Chaque matin, il faut actualiser ses fiches sur la délinquance, l'insécurité, les immigrés, le laxisme, en essayant de coller au mieux avec le fait divers du jour (ce qui n'est pas toujours simple, comme vous allez le voir). Lundi 9 septembre, au lendemain de la mort de Lilian Dejean, un employé municipal de 49 ans tué par balles à Grenoble, les éditorialistes de ces chaînes d'info ont recyclé à peu près tous les poncifs sur l'insécurité et le "laxisme" de certain·es élu·es, qui seraient des "bisounours" mettant sciemment "en danger" leurs administré·es. Et devinez de quel bord politique proviennent ces irresponsables ?

Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock, envoyé dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !

Octobre 1944 : à l'exception des poches de l'Atlantique et de la frontière Est, la France est libérée. La presse collaborationniste a disparu et a été remplacée par la presse clandestine qui emploie ses infrastructures saisies. Mais un vrai statut de la presse se fait attendre et bientôt les anciens "maîtres" de la presse vont retrouver leurs biens et relancer le mouvement de concentration connu aujourd'hui. Reste malgré tout des héritages : la majorité des titres de presse actuels ainsi que l'AFP. Second épisode de la série.

Grosse période d'incertitude sur les chaînes d'info : après plusieurs semaines à supputer sur le nom du futur Premier ministre, pour au final ne pas avoir vu venir celui de Michel Barnier, voilà les chaînes d'info désormais en quête des membres du futur gouvernement. En attendant de savoir sa composition réelle, les chaînes d'info s'impatientent. Et leurs journalistes pronostiquent.

Quand, dans la matinale radio la plus écoutée de France, le réel des violences sexuelles percute un discours médiatique policé.