Le fait que les attentats de janvier 2015 aient ciblé, entre autres, une rédaction, a ébranlé le regard porté par les médias sur le terrorisme. C'est le constat de plusieurs journalistes qui ont couvert les attaques, il y a dix ans. La proximité avec le sujet a initié une prise en compte plus sensible du statut de victime. Elle a cependant contribué à invisibiliser d'autres victimes, non-journalistes, regrettent certain·es.
Était-ce si difficile de nommer correctement les choses ? À la mort de Jean-Marie Le Pen, dans la presse comme sur les chaînes d'info, son racisme, son antisémitisme, sa xénophobie, son négationnisme sont devenus des "dérapages verbaux", voire des "polémiques clivantes". Bilan (très) mitigé de cette relativisation médiatique au jour de la mort de cette figure de l'extrême droite.
L'animateur Arthur, rattrapé par les archives de ses propres émissions ? De vieux extraits du jeu télé animé par Arthur, "À prendre ou à laisser", circulent en effet sur les réseaux sociaux. Dans un montage de quatre minutes, on voit le présentateur commenter le physique de candidates, imposer des scènes d'intense proximité à des femmes en plateau, voire, un baiser par surprise. Les séquences ont été partagées par de nombreux comptes. Elles ont aussi fait l'objet de signalements, entraînant pour la plupart leur suppression. Une demande qui aurait été signée d'Arthur lui-même.
Y aura-t-il un référendum en 2025 ? Depuis les voeux du président, qui a promis que les Français "trancheraient" cette année (sans jamais prononcer le mot "référendum"), les médias jouent aux voyants, préférant la boule de cristal à l'information. Tour d'horizon.
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Dans une vidéo, une humoriste a reproché au média féministe "Simone Média" son rachat (en 2021) par Prisma, une filiale de Bolloré. Qu'elles travaillent ou non pour "Simone", de nombreuses journalistes féministes ont rétorqué que le contexte actuel du monde des médias ne leur permet pas le luxe de choisir leurs sources de revenus. L'humoriste et la rédaction de "Simone" nous ont répondu.
En 2024, six chroniques "Calmos" sur seize concernaient des emballements politico-médiatiques qui s'appuyaient sur des accusations d'antisémitisme. La plupart du temps, elles ciblaient la gauche ou les mobilisations de soutien aux Palestiniens. Un sujet dans lequel les tentatives de rigueur et de prudence ont souvent été considérées comme une volonté de nier l'antisémitisme dans son ensemble.