D'importantes manifestations ont eu lieu en Israël pour contester de récentes décisions du gouvernement Benjamin Netanyahou, accusé de graves dérives autoritaires. Dérives qui concernent la politique intérieure, mais aussi les récentes opérations à Gaza. Alors que les tensions explosent et que la démocratie israélienne vacille, les journaux télévisés de TF1 et de France 2 n'y ont pour l'instant accordé aucun sujet. Ce qui étonne plusieurs correspondant·es sur place, contacté·es par Arrêt sur images.
Un journaliste de l'Humanité, initialement accrédité à la Conférence internationale sur la lutte contre l'antisémitisme à Jérusalem du 27 mars, a vu son inscription annulée soudainement par les autorités israéliennes... juste après que ses demandes de suivi auprès de la délégation du Rassemblement national aient été refusées.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé contre l'extrême droite à Paris, et dans plusieurs villes françaises, le 22 mars, lors de la huitième édition de la Marche des solidarités. A cette occasion, plusieurs fausses informations, faisant notamment état d'une pancarte anti-Blanc et de slogans antisémites, ont été relayées sur les réseaux sociaux. Puis répétées et commentées sur plusieurs chaînes d'info.
Le président argentin, élu il y a un peu plus d'un an, a pu voir son bilan allègrement défendu en France, par les tenants du libéralisme. Au point de minorer ses échecs. Et d'en oublier son projet politique dans son ensemble.
L'annonce par la direction du quotidien régional "Midi Libre" de baisses allant jusqu'à 37 % de la rémunération de leurs articles n'est pas passée auprès des 700 correspondant·es locaux·ales de presse du titre. Une centaine d'entre eux ont décidé de poser la plume en guise de protestation, tout en alertant les médias. La direction du journal a brandi des menaces de poursuite et mis fin à sa collaboration avec l'un de ces travailleurs indépendants, un statut d'ailleurs de plus en plus contesté.
Dans la foulée de la manifestation parisienne organisée pour les droits des femmes le 8 mars, le collectif "Nous Vivrons" a dénoncé, dans une tribune au Point "une marche de la honte qui a voulu mettre les juives au ban de la République". Suivi d'un récit médiatique sans contradictoire ni nuance, ponctué de saillies anti-féministes particulièrement virulentes.
Le procès de Joël Le Scouarnec, ex-chirurgien accusé d'agressions sexuelles et de viols sur de multiples patient·es, pourrait permettre de vulgariser la notion de "vulnérabilité chimique". Pourtant, le terme n'est pas - ou très peu - utilisé par les médias, lorsqu'il n'est pas confondu avec celui de "soumission chimique". Derrière ce non-dit, et cette confusion : des justifications défendables. D'autres, moins.
C'est visiblement un détail aux yeux de la plupart des médias qui ont abondamment relayé la colère du garde des Sceaux le 17 février : les soi-disant "massages offerts aux détenus pour la Saint-Valentin" n'ont pas eu lieu. Seule une poignée de médias a informé le public que la circulaire pondue à l'occasion par le ministre contre les activités "ludiques" en prison se fondait sur du vent.