Deux journalistes et une scénariste viennent de publier un livre sur le meurtre de Thomas, 16 ans, tué à Crépol en 2023, par un groupe de jeunes. Un "fait divers qui a profondément divisé le pays", rappelle l'éditeur (Grasset). L'occasion pour CNews et d'autres médias d'extrême droite de lancer une vaste campagne de décrédibilisation à l'encontre du livre-enquête et de ses auteurs, fondée principalement sur des propos dévoyés et des contre-vérités.
Reçu hier — 27 mars 2025Arrêt sur Images - Le flux RSS
D'importantes manifestations ont eu lieu en Israël pour contester de récentes décisions du gouvernement Benjamin Netanyahou, accusé de graves dérives autoritaires. Dérives qui concernent la politique intérieure, mais aussi les récentes opérations à Gaza. Alors que les tensions explosent et que la démocratie israélienne vacille, les journaux télévisés de TF1 et de France 2 n'y ont pour l'instant accordé aucun sujet. Ce qui étonne plusieurs correspondant·es sur place, contacté·es par Arrêt sur images.
Un journaliste de l'Humanité, initialement accrédité à la Conférence internationale sur la lutte contre l'antisémitisme à Jérusalem du 27 mars, a vu son inscription annulée soudainement par les autorités israéliennes... juste après que ses demandes de suivi auprès de la délégation du Rassemblement national ont été refusées.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé contre l'extrême droite à Paris, et dans plusieurs villes françaises, le 22 mars, lors de la huitième édition de la Marche des solidarités. A cette occasion, plusieurs fausses informations, faisant notamment état d'une pancarte anti-Blanc et de slogans antisémites, ont été relayées sur les réseaux sociaux. Puis répétées et commentées sur plusieurs chaînes d'info.
Le président argentin, élu il y a un peu plus d'un an, a pu voir son bilan allègrement défendu en France, par les tenants du libéralisme. Au point de minorer ses échecs. Et d'en oublier son projet politique dans son ensemble.
L'annonce par la direction du quotidien régional "Midi Libre" de baisses allant jusqu'à 37 % de la rémunération de leurs articles n'est pas passée auprès des 700 correspondant·es locaux·ales de presse du titre. Une centaine d'entre eux ont décidé de poser la plume en guise de protestation, tout en alertant les médias. La direction du journal a brandi des menaces de poursuite et mis fin à sa collaboration avec l'un de ces travailleurs indépendants, un statut d'ailleurs de plus en plus contesté.
Dans la foulée de la manifestation parisienne organisée pour les droits des femmes le 8 mars, le collectif "Nous Vivrons" a dénoncé, dans une tribune au Point "une marche de la honte qui a voulu mettre les juives au ban de la République". Suivi d'un récit médiatique sans contradictoire ni nuance, ponctué de saillies anti-féministes particulièrement virulentes.