Le "Monde" estime que "les médias Bolloré défendent désormais ouvertement la Russie", et Pascal Praud s'en émeut : selon lui, ce sont des "boniments". Analyse d'une semaine de propos sur la Russie et la guerre en Ukraine dans "L'Heure des pros". Et de leurs similitudes avec ceux du Rassemblement National.
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C'est la dernière polémique politico-médiatique visant Rima Hassan. Une interview accordée à Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, et un emballement autour d'une phrase sur le Hamas largement dévoyée. Pourquoi les propos de la députée européenne sur le Hamas sont inaudibles en France, alors qu'ils semblent conformes au droit international ? Entre l'auto-censure des chercheurs et les injonctions médiatiques, quelle place reste-t-il pour évoquer librement le sort politique des Gazaouïs, la colonisation, et l'évolution du Hamas ? Analyse avec des spécialistes du Proche-Orient.
Dans l'offensive lancée par sa rédaction contre Wikipédia, son nom revient régulièrement ces dernières semaines. Auteur de plusieurs articles sur le sujet, Erwan Seznec, journaliste au "Point", est accusé, par de nombreux contributeurs de Wikipédia, d'user - dans le cadre de son travail sur l'encyclopédie libre - de méthodes "peu déontologiques", voire "intimidantes". Qu'en est-il ? Au-delà de cet épisode, plusieurs de ses sources ou ex-collègues témoignent auprès d'Arrêt sur images d'un journaliste qui chercherait davantage à confirmer ses hypothèses qu'à établir les faits, sans toujours donner de place au contradictoire. Auprès d'ASI, il s'en défend formellement. Enquête.
En quelques semaines, Elon Musk et son équipe de mercenaires, réunis sous la bannière DOGE, ont pris le contrôle des infrastructures stratégiques du gouvernement fédéral. La méthode ? Mettre des ex-stagiaires de X et de l'empire Musk à la tête, non pas des ministères régaliens, mais de ceux, plus stratégiques, donnant accès à tout le système informatique du pays. Un nouveau type de coup d'État à l'ère de la technocratie, où le pouvoir se mesure en serveurs, en bases de données et en logiciels.
Sur le plateau d'Estelle Denis, on adore les enfants. Sauf ceux élevés par des parents adeptes de l’éducation bienveillante, manifestement - et à entendre l'animatrice, ils sont légion. Dans "Estelle Midi", sur RMC, dès que le sujet est mis sur la table, s’enchaînent les anathèmes, les poncifs et les caricatures.
L'historien des médias Alexis Lévrier n'en est pas à sa première attaque subie après une séquence sur CNews, mais celle du 28 février l'a mené à "renoncer à toute activité médiatique". Elle fait suite à une interview dans "L'Opinion", dans laquelle il aborde la fin de C8 et la nécessité, selon lui, d'appliquer les mêmes sanctions à CNews. Résultat : critiques acerbes dans "L'Heure des Pros", doublées de cyberharcèlement sur Facebook.
Le 25 février sur RTL, Jean-Michel Aphatie a déclaré que la France avait "fait des centaines" de massacres de villages comme Oradour-sur-Glane durant la conquête de l'Algérie. Des propos dont la base factuelle a ensuite été confirmée par de nombreux historien·nes. Pour éteindre la polémique enflée par la droite, RTL a choisi de "mettre en retrait de l'antenne" le chroniqueur dans l'émission du 5 mars et de lire un texte d'explication. Aphatie réagit auprès d'"Arrêt sur images".
En estimant sur l'antenne d'i24NEWS qu'il fallait "vider la bande de Gaza", plébiscitant ainsi le "plan Trump", la chroniqueuse des "Grandes Gueules" Barbara Lefebvre a suscité une vive indignation. Ce, y compris au sein de la rédaction de RMC. La direction a pris plusieurs dispositions, dont la saisine du comité éthique de la radio et la mise à l'écart temporaire de la chroniqueuse.
Avec six articles en huit jours, le "Point" a déclaré la guerre à Wikipédia, accusée de "campagnes de désinformation et de dénigrement", car le journal n'apprécie pas la page qui lui est dédiée. Il n'est pas le seul : dans la presse de droite, en France mais aussi aux Etats-Unis, les attaques à l'encontre de l'encyclopédie en ligne se multiplient depuis des mois. Son plus grand critique, qui a juré la perte du site : Elon Musk, désormais membre du gouvernement Trump. Un "extravagant Mr Musk" que le "Point" porte apparemment dans son coeur.
Trois journalistes affirment avoir entendu des salariés de l'Arcom, dans un restaurant, se confier sur la fermeture de C8. "On nous a demandé de virer Hanouna", auraient-ils déclaré, d'après un article du "JDD", qui relate ce moment. La "révélation" a fait le tour des médias de Vincent Bolloré jusqu'à ce lundi. Pour confirmer la véracité de son information, le journal n'a pourtant eu qu'une véritable source : le patron du restaurant dans lequel la discussion aurait eu lieu.
Ce mardi 25 février, d'abord sur Europe 1, puis sur "TPMP", Cyril Hanouna s'en est ouvertement pris à "Arrêt sur images", suite à une invitation que nous lui avions faite en début de semaine. Dans un souci de clarté, quelques précisions s'imposaient.
Dans un portrait publié dans "Le Monde" du 14 février, Louis Sarkozy affirme que s'il avait été "aux manettes", il aurait "brûlé l'ambassade d'Algérie" suite à l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Des propos d'une rare violence qui n'ont pourtant suscité quasi aucune reprise politique ou médiatique. Jusqu'à ce que le journaliste Azzeddine Ahmed-Chaouch s'active sur Beur FM, et en coulisses. Récit.
Derrière la fronde patronale menée par Bernard Arnault contre les hausses d'impôt des grands groupes, apparait le chantage multi-forme qu'opère le capital sur le reste du monde social. Dans les médias, ce chantage apparait souvent sous le couvert de négociations, de justice fiscale ou de patriotisme. Elle n'est que l'incarnation de la domination capitaliste.
Derrière la fronde patronale menée par Bernard Arnault contre les hausses d'impôt des grands groupes, apparait le chantage multi-forme qu'opère le capital sur le reste du monde social. Dans les médias, ce chantage apparait souvent sous le couvert de négociations, de justice fiscale ou de patriotisme. Elle n'est que l'incarnation de la domination capitaliste.
Ils défendent mordicus la fessée, revendiquent avoir été élevés à coups de "tartes" ou promettent de "massacrer" leur enfant pour le remettre dans le droit chemin. Dans l’univers de la téléréalité, la banalisation des violences envers les enfants est aussi courante que décomplexée.
On pourrait croire que l'attaque en plein Paris, un dimanche après-midi, d'un local militant par un groupe d'extrême droite criant "Paris est nazi !" ferait scandale médiatiquement. Mais on aurait tort.
Sur Tik Tok ou sur Instagram, l’ère est aux vidéos toujours plus courtes et rapides à consommer. Pourtant, YouTube et ses créateurs semblent à contre-courant, en proposant des vidéos toujours plus longues et travaillées.
Quel traitement iconographique réserver aux sujets de la transidentité ? Les personnes trans se reconnaissent-elles dans les figures trans que l’on voit dans les médias ? Comment concilier les contraintes de production d’un quotidien et les exigences des personnes concernées lorsqu’on est le seul journal national à consacrer sa une à l’offensive transphobe ? Comment visibiliser les personnes trans sans tomber dans les écueils des stéréotypes et sans les mettre en danger ? Tentative d’analyse à partir d’un cas d’école largement salué et néanmoins vivement critiqué.
Au sein des différents médias du journaliste Jean-Baptiste Giraud, ChatGPT est utilisé à tous les étages, même si l'ampleur de son usage varie au sein de la rédaction. Avec à la clé des embauches, assure le patron de presse web à "Arrêt sur images", malgré quelques ratés tels qu'une explosion des plagiats.
Voilà un chiffre qui devrait faire plaisir à Retailleau : à Nantes, le taux d'élucidation des crimes atteint les 100% depuis deux ans. De bons résultats liés à l'arrivée de Charlie Holmes, l'arrière petite-fille de qui vous savez, dans un des commissariats de la ville. Suivie par près de 4 millions de téléspectateurs, "Mademoiselle Holmes" est la nouvelle série policière de TF1 qui flingue la concurrence tous les jeudis. Une série présentée par les producteurs comme un "thriller psychologique léger" mais qui, derrière l'hommage au personnage de Conan Doyle, véhicule, en creux, une vision bien particulière de la police et de la justice.