Des intervenants, le plus souvent journalistes d'autres médias Bolloré, qui ne cessent de parler d'islamisme. Des journalistes de la chaîne qui alternent entre appels à la prudence et théories infondées. Et une information qui met une demi-journée à émerger, alors qu'elle était partout ailleurs : le suspect n'est pas "islamiste". Il partage plutôt des messages d'extrême droite.
On sait très bien ce que vous recherchez ici : un peu d'amour et retrouver foi dans la magie de Noël. Alors, on va exaucer votre vœu. Dans les téléfilms de Noël diffusés à un rythme industriel par TF1, W9, 6TER et cie, il n'est pas rare de croiser des journalistes. Jenna croit encore au Père Noël, moins en l'Amour. Mark ne croit en rien, mais avec son sourire ravageur, il fait parler n'importe quelle source. Quant à Maddie, spécialiste des affaires de corruption en temps normal, elle cherche une histoire d'amour qui "apporte de la joie" aux lecteurs pour la couv' du 25 décembre. Vous ne rêvez pas : pour ces fêtes de fin d'année, on va vous raconter les belles histoires de ces journalistes qui vivent dans les téléfilms de Noël.
Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock - signé cette semaine Loris Guémart - envoyé dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
Hussam Hammoud is a Syrian investigative journalist. He regularly works for Arte and Mediapart. This week, he sent us this op-ed, which we are publishing today in free access in French and English, on the fate of Syrian journalists since the fall of Bashar al-Assad.
Hussam Hammoud est journaliste d'investigation syrien. Il travaille régulièrement pour Arte ou Mediapart. Il nous a fait parvenir cette semaine cette tribune, que nous publions aujourd'hui en accès libre en français et en anglais, sur le sort des journalistes syrien·nes, depuis la chute de Bachar al-Assad.
La libération de la prison syrienne de Saydnaya a été accompagnée d'images terribles, et parfois trompeuses. Avec en filigrane une question : faut-il, pour documenter l'infâme réalité de cette prison, filmer d'ex-prisonniers en état de choc ? Outre CNN, qui a filmé sans le savoir un ancien membre des services de renseignement d'Assad, "Envoyé Spécial" a aussi été critiqué. La rédaction en chef de l'émission a accepté d'expliquer ses choix éditoriaux à ASI.
Comment un incident survenu lors d'un festival de cinéma LGBTQIA+ a pris une dimension nationale, fait réagir la Ministre de la culture et entrainé la suspension de la subvention de la région Île-de-France ? Retour sur un emballement politico-médiatique au récit unilatéral, reprenant sans aucune prudence des accusations d'antisémitisme. "Calmos" donne la parole aux personnes mises en cause.
Alors que le procès dit des viols de Mazan touche à sa fin - le verdict est attendu cette semaine - plusieurs journalistes français et étrangers qui le couvrent depuis le départ ont accepté de revenir pour ASI sur ces longs mois de travail, et les questions journalistiques inhérentes que cela pose. Faut-il nommer ou non les accusés ? Évoquer précisément la posologie de la soumission chimique ? Tout écrire, mais jusqu'à quel point ?
Plusieurs faits divers tragiques ont impliqué de jeunes auteurs en 2024. Cris d'horreur sur les plateaux télévisés, bandage de muscles des politiques, tandis que les moyens manquent cruellement à l'Education nationale comme à la Protection judiciaire de la jeunesse. Quand on se penche sur les faits, on voit surtout que la violence commise par de jeunes auteurs est trop et mal traitée dans les médias.
Décembre 2024 marque la fin du cycle du 80e anniversaire de la libération en France, mais aussi les 80 ans d'un épisode sombre de l'histoire coloniale française en Afrique : le massacre de Thiaroye. Une tuerie préméditée pour réaffirmer l'ordre colonial, maquillée en mutinerie, que la France peine toujours à reconnaître, brouillant ses rapports avec le Sénégal. Comment la mémoire de ce massacre a-t-elle resurgi dans les médias depuis une dizaine d'années après un long silence ? Pourquoi est-il impossible de mettre la main sur une partie des archives ? Partie 2 de notre enquête.
Commentaires sur l'installation d'un tapis rouge ou sur la hauteur des micros installés dans la cour de l'Élysée, images en boucle des rues adjacentes du palais, vides, et suppositions dans tous les sens : récit d'une matinée de haute-volée journalistique.
Quelques minutes avant que François Bayrou ne soit nommé Premier ministre, "Le Monde" - et d'autres médias - ont annoncé qu'il ne le serait pas. Le quotidien du soir s'en est expliqué dans la foulée.
Semaine agitée à "Libération". Une lettre a été remise ce lundi 9 décembre au directeur de la rédaction, Dov Alfon, lui reprochant notamment son management trop "vertical", et une forme "d'insincérité". À l'origine de ces reproches : la publication de certains articles contre l'avis de la rédaction, ou encore la curieuse modification d'une fiche Wikipedia d'un ancien pigiste très ponctuel de "Libération", récemment condamné pour viols. Enquête.
Plusieurs dizaines de salarié·es du réseau Radio Chrétienne Francophone s'inquiètent d'un basculement éditorial de leur antenne vers un discours plus conservateur, flirtant parfois avec l'extrême droite. Une crainte née de la fusion entre RCF et Radio Notre Dame, début septembre. Étayée par de nombreux mails, et des invité·es de plus en plus marqué·es politiquement. Enquête.
Comment nommer les rebelles syriens qui ont renversé le régime de Bachar al-Assad en Syrie ? La question se pose à toutes les rédactions de France depuis peu. Toutes n'y répondent pas de la même façon. ASI revient sur dix jours d'évolution sémantique, en se basant sur le travail d'une agence de presse (l'AFP) et deux grands quotidiens (Le Monde et le Figaro).
Kylian Mbappé est revenu hier soir, pour la première fois, sur Canal+ sur les rumeurs d'accusations de viol à son encontre, dans l'émission de Mouloud Achour "Clique". Sans que les mots "viol" ou "agression sexuelle" ne soient prononcés.