Habemus televisum. Si le monde a perdu un pape, la télé était pleinement mobilisée ce lundi 21 avril. Surprises un lundi matin de Pâques, les chaînes d'info se sont mises en mode "breaking-news" pour couvrir, toute la journée, la mort du pape François, 88 ans. Le résultat : un mélange d'informations plus ou moins intéressantes, de petites sorties de route journalistiques et surtout, "beaucoup d'émotion". Récit d'une journée passée devant la télé.
Reçu avant avant-hierArrêt sur Images - Le flux RSS
Alors que le Premier ministre a annoncé que la France devait trouver 40 milliard d'économies pour 2026, les médias n'ont pas su dire à quel point le gouvernement n'avait pas appris de ses erreurs.
Dans la presse française, et ce depuis plusieurs années, les transféminicides sont souvent mal traités, donnant lieu souvent à des titres déshumanisants, incitatifs et polémiques. Comment l'expliquer, et qu'est-ce que la "trans panic defense" ? Explications.
"Period", le média vidéo sur Instagram, propulsé par "Loopsider" et défini comme une "communauté positive, féministe et inclusive", est au ralenti. La majorité de l'équipe a quitté la rédaction. Alors que les contenus s'orientent de plus en plus vers la pop culture, ils traitent de moins en moins des violences faites aux femmes et aux minorités. Les anciennes de "Period" y voient un changement de ligne édito et s'inquiètent que cette verticale ne devienne un média "féminin" plutôt que "féministe". La direction, elle, réfute cette idée et évoque une période de transition vers de nouveaux formats, toujours aussi féministes.
C'est "une claque", "un choc", quelque chose qui "restera dans l'Histoire" : Nicolas Demorand a écrit un livre. Dans "Intérieur nuit" (les Arènes), le co-présentateur de la matinale de France Inter révèle être un "malade mental" atteint de trouble bipolaire. Et qui dit nouveau livre, dit promo télé sur France 2 et TMC, avec projecteurs, rires et applaudissements du public. Car le sujet central de tout ce barnum n'est pas d'alerter les pouvoirs publics sur un secteur psychiatrique à l'agonie. Non, ce qui intéresse les télés, c'est "Nicolas".
Alors que l'armée israélienne a repris les bombardements à Gaza fin mars, les chaînes d'info n'accordent pas toutes autant de place à la situation pour les Gazaoui·es. Du 1er au 9 avril, aucun sujet ne leur a été dédié sur les journaux télévisés de TF1 et de France 2. En mars, Gaza a été 10 fois moins citée que l'Ukraine, sur les chaînes d'info. Selon notre recension, seule la chaîne Franceinfo semble s'attacher à témoigner plus régulièrement de la situation sur place.
Une étude prouve que la question du genre n'est pas au centre de la recherche française, contrairement à ce que sous-entendent bon nombre de médias de droite, et d'extrême droite, depuis des années. Maintenant que des chiffres existent, ces médias feront-ils l'effort de les citer?