Dans la plupart des grands médias, les annonces du décès de Werenoi représentaient la première occurrence de son nom ou presque, alors même que le rappeur était le plus important vendeur de disques du pays. Les rédactions ne lui ont pas non plus consacré la place parfois dévolue aux décès d'artistes de renom. À part "Le Parisien".
Fuite d'informations médicales des hôpitaux de Paris, affrontement de chasseurs de scoops et de repreneurs d'infos, rumeurs infondées de suppression de sa discographie mais clips en effet supprimés, cagnottes bidons : on vous raconte les remous médiatiques causés par la mort du plus grand artiste du moment.
"On va vivre un sacré moment". Difficile de contredire la voix off de Paris Première. Cette semaine, la chaîne payante de la TNT a diffusé "un programme d'un nouveau genre" modestement intitulé "Dupond-Moretti, seul contre tous". Le concept ? Dans un restaurant parisien, l'ancien garde des Sceaux doit débattre de sujets de société avec quatre invités mystères qu'il découvre au dernier moment. Diantre ! Ce format un brin mégalo vient conclure une tournée médiatique hors-norme. Et il a toujours quelque chose à vendre. À commencer par lui-même.
Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock, cette semaine signé Alizée Vincent, envoyé dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
Pour la sortie de "Clamser à Tataouine" (Flammarion), son premier roman, l'acteur Raphaël Quenard fait la tournée des médias, de "La Grande Librairie" à "Quotidien". L'une des thématiques de son livre n'a pas ou peu interpellé - à quelques exceptions près - les journalistes qui lui ont donné la parole. Celle des féminicides, pourtant omniprésente et présentée de manière très violente dans son texte.
"20 milliards" d'investissement étrangers annoncés. Un sommet "record", "historique". Voilà les informations principales que les médias ont retenues du sommet "Choose France", le rendez-vous annuel donné par Emmanuel Macron aux patrons étrangers pour les inciter à investir. Plusieurs indicateurs ternissent pourtant largement le tableau. Peu de rédactions ont décidé de les mettre en avant. Bilan : une victoire de com' à bien des égards pour le président.
Mardi 13 mai, la patronne du think-tank et lobby pro-patronat l'IFRAP, a été choisie par TF1 pour interroger le président de la République sur la crise de la dette et des comptes publics. Un échange qui n'avait rien de journalistique, ni de scientifique, mais tout du dogmatisme religieux.
Les premiers jours du procès le Scouarnec, 467 accréditations presse avaient été demandées. Deux mois plus tard, la salle de presse est fermée, tant les journalistes ont déserté le tribunal. Depuis fin mars, on ne compte ainsi que très peu de sujets sur le procès. Triste démonstration de l'indifférence collective face aux récits des victimes et notamment, de la parole des enfants.
Alors qu'il multiplie les interviews pour crier sa colère face au sort des Gazaouis massacrés par Israël et pour appeler à l'action citoyenne et politique, le médecin humanitaire Raphaël Pitti fait l'objet d'attaques l'accusant, entre autres, d'être un acteur de l'antisémitisme. Il réagit auprès d'Arrêt sur images.