"20 milliards" d'investissement étrangers annoncés. Un sommet "record", "historique". Voilà les informations principales que les médias ont retenues du sommet "Choose France", le rendez-vous annuel donné par Emmanuel Macron aux patrons étrangers pour les inciter à investir. Plusieurs indicateurs ternissent pourtant largement le tableau. Peu de rédactions ont décidé de les mettre en avant. Bilan : une victoire de com' à bien des égards pour le président.
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Mardi 13 mai, la patronne du think-tank et lobby pro-patronat l'IFRAP, a été choisie par TF1 pour interroger le président de la République sur la crise de la dette et des comptes publics. Un échange qui n'avait rien de journalistique, ni de scientifique, mais tout du dogmatisme religieux.
Les premiers jours du procès le Scouarnec, 467 accréditations presse avaient été demandées. Deux mois plus tard, la salle de presse est fermée, tant les journalistes ont déserté le tribunal. Depuis fin mars, on ne compte ainsi que très peu de sujets sur le procès. Triste démonstration de l'indifférence collective face aux récits des victimes et notamment, de la parole des enfants.
Alors qu'il multiplie les interviews pour crier sa colère face au sort des Gazaouis massacrés par Israël et pour appeler à l'action citoyenne et politique, le médecin humanitaire Raphaël Pitti fait l'objet d'attaques l'accusant, entre autres, d'être un acteur de l'antisémitisme. Il réagit auprès d'Arrêt sur images.
Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock, cette semaine signé Alizée Vincent, envoyé dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
"Le Canard enchaîné" a mis la députée LFI Sophia Chikirou en première page, moquant sa participation et son discours à une manifestation "pro-Poutine" le 8 mai dernier. Problème : l'hebdomadaire satirique met en avant des éléments relevant d'un autre rassemblement tenu le même jour au même endroit… auquel l'Insoumise n'était pas.
"Arrêt sur images" a célébré ses trente ans au cours d'une soirée-évènement ouverte à tous·tes et diffusée en direct sur Twitch. Deux émissions ont été tournées, avec des invité·es d'exception. Une occasion de fêter la critique média à vos côtés et de nous donner du courage, pour les 30 prochaines années !
"La Meute", livre-enquête qui entend révéler les rouages du "système Mélenchon" a fait l'objet, ces derniers jours, d'une couverture médiatique XXL, largement à charge contre La France Insoumise. Qu'en est-il des médias de gauche ? Ont-ils réussi à traiter le sujet sans rentrer dans "la meute médiatique" ?
Si les journalistes ont parfois l'habitude de mots peu amènes à leur égard, parfois en public, de la part de certain·es élu·es de la République, ils ne portent jamais plainte. Journaliste au "Monde Diplomatique" et à "Mediapart", Simon Fontvieille, confronté à une "escalade" d'actes et propos menaçants d'Hubert Falco, ex-maire LR de Toulon et sujet de ses enquêtes, a choisi de dire stop. Récit.
Ils en ont de la chance "Antoine", "Frédéric", "Daniel", "Corentin" et "Sabrina". Julien Courbet a décidé de les aider. Dans "On n'est pas d'accord!", l'animateur de M6 joue le rôle de médiateur pour résoudre des conflits de voisinage, des problèmes de clôture, des litiges avec des professionnels peu scrupuleux. Du très classique, Courbet fait ça depuis trente ans. Sauf que cette fois-ci, il a trouvé un dispositif télé encore plus pervers que d'habitude : une "arène" avec du public qui commente les échanges et dézingue les candidats sans aucun filtre. Oui, il est comme ça Courbet : il veut bien aider des personnes en détresse, à condition qu'elles se plient à une mécanique un peu dégradante. Haut les coeurs !