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Aujourd’hui — 27 septembre 2024Flux principal

Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques

Le consortium Unicode a annoncé la sortie de la version 16.0.0 de sa norme d’encodage des caractères le 10 septembre 2024. En bref, cette version voit le nombre de caractères passer de 149 813 à 154 998, soit 5 185 caractères supplémentaires. Elle ajoute sept nouvelles écritures, de nouveaux fichiers de données et quatre normes techniques Unicode sont versionnées pour être synchrones avec la norme Unicode. Elle remplace toutes les autres versions, la précédente datant de 2022.

Quelques-uns de ces changements sont détaillés ci-après, et, évidemment, tout figure dans les notes de version (en).

Caractères égyptiens source Unicode

Sommaire

Afrique

Les hiéroglyphes égyptiens, le principal ajout en nombre de caractères

On se souvient peut-être des réactions des égyptologues, lors de l’introduction des hiéroglyphes égyptiens dans le standard Unicode en 2009. Il ne contenait que les sept-cent signes de base répertoriés par l’égyptologue britannique Alan H. Gardiner (1879 – 1963). Le gros reproche était le faible nombre de hiéroglyphes retenus : on en connaît plus de 6 000. Unicode 16 a rajouté 3 995 caractères aux 1 654 existants déjà dans le standard. Ce qui porte à 5 649 le nombre de hiéroglyphes égyptiens du catalogue Unicode

Les hiéroglyphes égyptiens occupent les blocs Unicode 13460 à 1355F.

L’alphabet Garay

L’alphabet Garay fait son entrée dans les blocs Unicode 10D40 à 10D8F.

Cet alphabet a été créé en 1961 par El Hadji Assane Faye, qui fut, entre autres, président du mouvement des enseignants en langues africaines. L’objectif étant de retranscrire « les caractéristiques sociolinguistiques africaines ». L’alphabet Garay comporte vingt-cinq consonnes et quatorze voyelles. Il est notamment utilisé pour le wolof, langue nationale du Sénégal, de la Mauritanie et de la Gambie. Il s’écrit de droite à gauche.

Asie

Les écritures de langues indiennes

Cinq écritures sont ajoutées à cette version d’Unicode. Les quatre premiers alphabets sont récents :

  • Gurung Khema ou Khema est l’une des écritures utilisées pour retranscrire le Gurung (en), une langue parlée dans le Népal, il s’écrit de gauche à droite et occupe les blocs Unicode 16100 à 1613F,
  • Kirat Rai (en), qui s’écrit de gauche à droite, est utilisé pour écrire le Bantawa, une langue parlée dans l’est de l’Himalaya et l’est du Népal, les blocs Unicode 16D40 à 16D7F lui sont réservés,
  • Ol Onal a été inventé entre 1981 et 1992 (en) par Mahendra Nath Sardar pour transcrire la langue Bhumij, une langue parlée par quelques populations de l’ouest du Bengale et des états indiens Jharkhand, Odisha et Assam. Elle s’écrit de gauche à droite et on la retrouvera dans les blocs Unicode 1E5D0 à 1E5FF,
  • Sunuwar (en), une écriture qui a été développée en 1942 par Krishna Bahadur Jentich (1926 - 1991) pour écrire la langue éponyme parlée dans le Sikkim, un État du nord de l’Inde, et au Népal, s’écrit de gauche à droite et figure dans les blocs Unicode 11BC0 à 11BFF,
  • Tulu-Tigalari ou Tilagari est une écriture plus ancienne. L’alphabet a été conçu à partir de l’alphabet Grantha, une écriture du sud de l’Inde, depuis le XIe siècle. Utilisé au départ pour le sanscrit, le Tilagari (en) sera aussi l’écriture du Tulu, une langue du sud-ouest de l’Inde à partir du XVe siècle. Il s’écrit de gauche à droite et occupe les blocs Unicode 11380 à 113FF.

Japon

La base de données des caractères japonais « Moji Jōhō Kiban » (文字情報基盤) a été ajoutée comme source de référence (en) aux 36 000 idéogrammes unifiés CJC (chinois, japonais, coréen). Ce qui se reflète dans les tableaux de codes de pratiquement tous les blocs d’idéogrammes unifiés CJC par des glyphes représentatifs supplémentaires dans la colonne « J ».

Albanie

L’alphabet Todhri (en) a été inventé par Todhri Haxhifilipi (1811 - 1869) pour écrire en langue albanaise. Composée de cinquante-deux caractères, il s’écrit de gauche à droite et semble dériver de l’écriture cursive romaine.

Les blocs Unicode 105C0 à 105FF lui sont réservés.

Émoji et héritage informatique

Sept nouveaux émojis font leur entrée :

  • une tête avec des valises sous les yeux (face with bags under eyes), 1FAE9,
  • une empreinte digitale (fingerprint), 1FAC6,
  • un arbre sans feuille (leafless tree), 1FABE,
  • un radis (root végétable), 1FADC,
  • une harpe (harp), 1FA89,
  • une pelle (shovel), 1FA8F,
  • une éclaboussure (splatter), 1FADF.

À cela s’ajoutent sept-cent symboles (en) d’environnements informatiques, blocs Unicode 1CC00 à 1CEBF (Symbols for Legacy Computing Supplement).

Synchronisation

Plusieurs spécifications Unicode importantes ont été mises à jour. Notamment les quatre standards UTS #10, UTS #39, UTS #46, et UTS #51. Ils sont maintenant versionnés de façon synchronisée avec le standard Unicode, leurs fichiers de données couvrant les mêmes répertoires. Ils ont tous été mis à jour en version 16.

Spécification Champ d’application Fichiers de données
UTS #10, Unicode Collation Algorithm (en) Tri du texte Unicode UCA data (en)
UTS #39, Unicode Security Mechanisms (en) Réduction de l’usurpation d’identité en Unicode Security data (en)
UTS #46, Unicode IDNA Compatibility Processing (en) Traitement des URL non-ASCII URLs IDNA data (en) et IDNA 2008 derived data (en)
UTS #51, Unicode Emoji (en Émoji et leur comportement Emoji data (en)

Ces modifications sont susceptibles de nécessiter des changements dans les implémentations. Les sections migrations et modifications des standards UTS #10 (en), UTS #39, (en), UTS #46 (en) et UTS #51 (en) indiquent comment y procéder.

Montée en version vers Unicode 16

Quels impacts pour cette montée en version, outre les modifications apportées par l’ajout de nouveaux caractères et de nouveaux systèmes d’écriture ? Ils semblent plutôt mineurs, le changement le plus notable concerne sans doute celui de l’accès aux spécifications Unicode :

  • les spécifications de base ont été complètement remaniées pour Unicode 16.0 et, converties en HTML, elles sont déployées dans un sous-site autonome,
  • plusieurs des caractères ajoutés peuvent avoir quelques implications sur certaines optimisations de la normalisation; cela ne modifie pas l’algorithme de normalisation, mais il peut y avoir des conséquences sur la dérivation et l’utilisation des propriétés Quick_Check pour l’optimisation de la détection des formes de normalisation, voir UAX #15 (en),
  • des modifications ont été apportées sur les sauts de lignes apportées au guillemet simple gauche, U+2018 et aux guillemets directionnels similaires dans les contextes spécifiques d’Asie de l’Est afin de corriger les sauts de ligne en chinois simplifié et mieux coller aux spécifications au comportement de l’ICU (International Components for Unicode, bibliothèque logicielle, à ne pas confondre avec la fédération internationale des cheerleaders), voir UAX #14 (en),
  • quelques changements ont été apportés à la spécification afin de mieux s’aligner sur les pratiques courantes et simplifier les éléments transitoires qui ne sont plus nécessaires.

Fin

On laissera le mot de la fin à St00e9phane Bortzmeyer1 au sujet d’un site (de 2023) codé avec les pieds et une faible connaissance d’Unicode :

Si tu n’es pas assez fort pour lire les points de code Unicode, c’est que tu ne t’appliques pas assez de discipline.

J’en profite pour le remercier d’avoir fait passer l’information sur la sortie d’Unicode 16 sur Mastodon, sinon je l’aurais complètement ratée.


  1. Stéphane Bortzmeyer consacre le dernier chapitre de son livre Cyberstructure (2018, C&F) à l’Unicode et raconte comment son prénom est maltraité. Ceci est ma petite contribution à sa collection personnelle. 

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Parcours libriste avec Maud Royer — « Libre à vous ! » du 17 septembre 2024 — Podcasts et références

218e émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : parcours libriste avec Maud Royer, développeuse web, et experte en stratégies numériques de mobilisation et de plaidoyer
  • chronique « Les humeurs de Gee » sur « IA partout, justice nulle part »
  • chronique « Lectures buissonnières » de Vincent Calame sur La convivialité d’Ivan Illich

Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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Hier — 26 septembre 2024Flux principal

Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 3 : documentation, finances et GSOC)

Les deux parties précédentes ont présenté les principales évolutions dans le code de Haiku. Mais le code ne fait pas tout.

Cette troisième (et dernière) partie présente les nouveautés dans la documentation, ainsi qu’un court aperçu du rapport financier et aux dons qui permettent à Haiku d’employer un développeur à plein temps de façon durable.

Enfin, elle présente la participation au Google Summer of Code et les travaux réalisés par les cinq étudiants encadrés par Haiku cette année.

Sommaire

Documentation

La documentation de Haiku se découpe en 3 parties principales : un manuel de l’utilisateur, une documentation d’API, et une documentation interne pour les développeurs qui travaillent sur les composants du système.

Ces documents sont complétés par de nombreuses pages et articles sur le site Internet, et deux livres pour apprendre à programmer en C++ avec Haiku, ou encore un document de référence pour la conception d’interfaces graphiques et un autre pour le style graphique des icônes.

Documentation d’API

La documentation d’API de BeOS était assez complète et de bonne qualité. L’entreprise Access Co Ltd qui a hérité de la propriété intellectuelle de BeOS a autorisé le projet Haiku à la réutiliser et à la redistribuer. Malheureusement, cette autorisation est faite avec une licence Creative Commons n’autorisant pas les modifications. Cette documentation ne peut donc pas être mise à jour, ni pour corriger les erreurs, ni pour ajouter des informations sur toutes les nouvelles fonctions ajoutées par Haiku ou les différences entre les deux systèmes.

Il est donc nécessaire de réécrire une nouvelle documentation à partir de zéro. Ce travail est assez ingrat lorsqu’il s’agit de re-décrire ce qui est déjà très bien expliqué dans la documentation existante. La nouvelle documentation a donc tendance à se concentrer sur les nouvelles fonctions, et il faut souvent jongler entre les deux documentations, le contenu des fichiers .h, et des exemples de code d’applications existantes pour découvrir toutes les possibilités offertes.

Il ne semble pas utile de lister chaque fonction ou méthode qui a été documentée. On peut mentionner une page d’explications sur la bibliothèque C standard, comprenant des liens vers les spécifications POSIX qui documentent déjà la plupart des choses, et quelques détails sur les différences avec d’autres systèmes.

Une autre nouvelle page documente les primitives de synchronisation qui sont disponibles pour le code s’exécutant dans le noyau.

Documentation interne

La documentation interne était à l’origine simplement une accumulation de fichiers dans divers format dans un dossier « docs » du dépôt Git de Haiku. Depuis 2021, ces fichiers ont été rassemblés et organisés à l’aide de Sphinx, qui permet de mettre à disposition une version navigable en HTML et de donner une meilleure visibilité à ces documents.

D’autres pages sont petit à petit migrées depuis le site web principal de Haiku, qui n’est pas un très bon support pour de la documentation, et bénéficiera un jour d’une refonte pour être plus tourné vers les utilisateurs que vers les développeurs.

Quelques nouvelles pages ajoutées cette année:

  • Une documentation sur l’utilisation de divers outils de complétion de code automatique avec le code source de Haiku
  • Une page présentant l’organisation du code source et les principaux dossiers et sous-dossiers
  • La documentation de l’outil rc utilisé pour compiler les « resources » attachées aux exécutables a été intégrée
  • Le système de fichier FAT a reçu également une page de documentation à l’occasion de sa réécriture

Un point sur le financement

L’association Haiku inc qui gère le compte en banque de Haiku publie chaque année un rapport financier.

Le financement provient principalement de dons des utilisateurs et soutiens de Haiku. Le projet reçoit également une compensation financière de Google pour le temps passé à encadrer les participants du Google Summer of Code (voir le paragraphe suivant). La contribution de Google cette année est de 3 300$.

Les plateformes de don les plus utilisées sont Paypal et Github sponsor. Ce dernier est recommandé car, pour les dons reçus via Github, c’est Microsoft qui paie les frais bancaires de la transaction. 100% de l’argent donné arrive donc sur le compte de Haiku. Tous les autres opérateurs ont un coût, soit fixe lors des retraits, soit un pourcentage de chaque don, soit un mélange des deux.

En 2023, l’association a reçu 25 422$ de dons et a dépensé 24 750$. Elle dispose d’une réserve confortable de 100 000$ (accumulés avant 2021, alors qu’il n’y avait pas de développeur salarié) ainsi que d’environ 150 000$ en cryptomonnaies.

Les dons en cryptomonnaies sont pour l’instant bloqués sur un compte Coinbase suite à des problèmes administratifs (le compte n’est pas correctement déclaré comme appartenant à une association, il faudrait donc payer un impôt sur le revenu lors de la conversion en vraie monnaie). Il semble difficile de contacter Coinbase pour régler ce problème.

Du côté des dépenses, le poste le plus important est le paiement de 21 000$ à Waddlesplash, développeur employé par Haiku inc pour faire avancer le projet Haiku. Il travaille à temps partiel et avec un salaire très bas par rapport au marché, comme cela a été fait pour les précédents contrats entre Haiku inc et d’autres développeurs. Les finances de l’association ne permettent pas encore d’assurer un emploi à plein temps avec un salaire correct sur le long terme (c’est faisable sur le court ou moyen terme à condition de puiser dans les réserves de trésorerie).

Le reste des dépenses concerne principalement le paiement de l’infrastructure (serveurs pour le site Internet, l’intégration continue, hébergement cloud pour les dépôts de paquets) pour environ 3 000$.

Il faut enfin compter environ 500$ de frais Paypal, puis quelques dépenses administratives (déclaration de changement d’adresse de l’association, déclaration d’embauche) pour des montants négligeables (moins de 10$ au total).

En 2024, l’objectif fixé en janvier était de récolter 20 000$ de dons supplémentaires. Cet objectif a été atteint dès le mois de juillet, et a donc été révisé pour tenter d’atteindre les 30 000$. Cela permettra de rémunérer Waddlesplash pour un plus grand nombre d’heures cette année, ou bien d’envisager l’embauche d’une deuxième personne si un ou une candidate se présente parmi les personnes contribuant au projet (l’embauche d’une personne extérieure ne se fera pas tant que l’association ne peut pas se permettre de proposer une rémunération raisonnable).

Google Summer of Code

Haiku participe au Google Summer of Code depuis 2007. Il s’agit d’un programme où des étudiants (et d’autres participants pas forcément étudiants, ces dernières années) sont payés par Google pendant deux mois pour découvrir la contribution à des projets de logiciels libres.

Ce programme a été monté par « l’Open source program office » de Google. Leur intérêt est de défendre leur image d’entreprise sympathique (bien mise à mal ces dernières années, c’est devenu un géant de la publicité en ligne et de l’aspiration des données personnelles), et de contribuer à la richesse d’un écosystème de logiciels libres dont ils bénéficient beaucoup. Cela permet aussi d’encourager des personnes à s’essayer au développement logiciel, facilitant indirectement le recrutement chez Google en augmentant le nombre de candidats. Ces justifications peuvent sembler hypothétiques ou très indirectes, mais elles ont convaincu Google d’attribuer un budget de quelques millions de dollars à ce programme.

Une équipe de Google choisit les projets de logiciel libres participants parmi de nombreuses candidatures. Chaque projet participant propose une liste « d’idées » (un peu sous la forme d’un sujet de stage) et a ensuite la responsabilité de choisir parmi les candidats qui ont répondu à cette offre (en respectant les critères de non-discrimination imposées par Google ainsi que les embargos imposés par les USA), et d’assurer l’encadrement des personnes sélectionnées. Google rémunère les participants, et dédommage les projets participants pour le temps investi.

Cette année les développeurs de Haiku encadrent cinq participants :

Calisto Mathias — Re-design de la fenêtre de recherche de fichiers

Le système de fichier BFS utilisé par Haiku permet l’exécution de requêtes (comme une base de données) exploitant les attributs étendus des fichiers, qui peuvent être indexés.

Ce système permet de faire beaucoup de choses, et la fenêtre de recherche du navigateur de fichier essaie d’en tirer parti. Cependant, l’interface résultante est trop complexe, et peu de personnes prennent le temps de concevoir des requêtes améliorant leur façon de travailler, se cantonnant aux quelques exemples fournis.

L’objectif de ce projet est de refondre l’interface de cette fenêtre pour obtenir quelque chose de plus intuitif, et également d’afficher en temps réel les résultats de la requête dès qu’elle est modifiée, pour encourager les utilisateurs à expérimenter avec des requêtes plus complexes.

Daniel Martin — Virtualisation matérielle accélérée avec NVMM

Haiku n’est pas encore parfait, et certaines tâches nécessitent encore l’utilisation d’autres systèmes d’exploitation. Une partie des utilisateurs ont donc une configuration en double boot, ou bien lancent Haiku dans une machine virtuelle.

L’objectif de ce projet est de permettre d’utiliser Haiku comme système principal, et de lancer les autres systèmes dans des machines virtuelles. Cela sera réalisé à l’aide d’un portage de NVMM, qui a été développé à l’origine par NetBSD et Dragonfly BSD. Cette bibliothèque a l’avantage d’être bien documentée et conçue pour faciliter son adaptation vers d’autres systèmes.

NVMM sera complétée par l’utilisation de QEMU qui pourra fournir un « front-end » à cette mécanique.

Diego Roux — Pilote pour les cartes sons virtuelles VirtIO

Pour les personnes utilisant Haiku dans une machine virtuelle, il est intéressant d’utiliser autant que possible la famille de périphériques VirtIO.

Il s’agit de périphériques virtuels conçus sans s’inspirer de matériel existant, et plutôt pour avoir l’interface la plus simple possible entre la machine virtualisée et son hôte.

Haiku dispose déjà d’un jeu de pilote Virtio relativement complet (réseau, stockage de masse, affichage graphique). Le but de ce projet est de compléter cet ensemble avec un pilote pour les cartes son VirtIO.

trungnt2910 — Portage de GDB

Haiku dispose de son propre débugger (appelé Debugger, de façon assez peu originale). Ce dernier présente une interface graphique confortable, mais une interface en ligne de commande beaucoup plus limitée. Il souffre également de quelques problèmes de performances et d’un manque de prise en charge des fichiers exécutables et bibliothèques compilés avec autre chose que GCC. Il est également incapable de faire du debug à distance ou de s’intégrer dans une interface graphique existante (par exemple au sein d’un IDE).

L’objectif de ce projet est de ressusciter la version de GDB ciblant Haiku. Cette version très ancienne était utilisée avant l’apparition du Debugger natif. Le projet est en bonne voie, le code d’interfaçage a été entièrement réécrit pour s’adapter aux versions modernes de GDB, et plusieurs évolutions et corrections ont été intégrées dans le système de debugging de Haiku (par exemple, pour mettre en pause tous les threads nouvellement créés afin que le debugger puisse les intercepter).

Zardshard — Migration du navigateur web WebPositive vers WebKit2

Le navigateur WebPositive utilise le moteur de rendu webKit. Actuellement, il s’interface avec ce moteur via l’API WebKitLegacy. Cette API exécute tout le moteur de rendu web dans un seul processus, et ne fournit pas les garanties d’isolation nécessaires pour les navigateurs web modernes (que ce soit en termes de sécurité, ou en termes de fiabilité).

L’objectif de ce projet est de reprendre les travaux déjà entamés en 2019 pour migrer WebPositive vers la nouvelle API « WebKit2 », et bénéficier d’une séparation entre l’interface graphique, la communication réseau, et le rendu HTML/CSS/JavaScript dans des applications séparées. Ainsi, un crash d’un de ces composants peut être récupéré de façon transparente sans faire disparaître toute l’application (et les données non enregistrées de l’utilisateur avec).

Le projet est également en bonne voie, un navigateur de test permet déjà d’afficher quelques pages ce qui montre que les bases sont en place. Il reste à régler de nombreux problèmes de rendu de texte, ainsi qu’à implémenter la gestion des entrées (clavier et souris) pour avoir un navigateur web utilisable. Il faudra ensuite migrer WebPositive vers ces nouvelles APIs.

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À partir d’avant-hierFlux principal

Lettre d’information XMPP d’août 2024

N. D. T. — Ceci est une traduction de la lettre d’information publiée régulièrement par l’équipe de communication de la XSF, essayant de conserver les tournures de phrase et l’esprit de l’original. Elle est réalisée et publiée conjointement sur les sites XMPP.org, LinuxFr.org et JabberFR.org selon une procédure définie.

Bienvenue dans la lettre d’information XMPP, nous sommes ravis de vous retrouver ici ! Ce numéro couvre le mois d’août 2024.

    Sommaire

    Bannière newsletter XMPP

    Annonces de la XSF

    La XSF a signé une lettre ouverte adressée à la Commission européenne. Comme de nombreuses autres organisations actuellement, la XMPP Standards Foundation (XSF) a décidé de signer également la lettre ouverte à la Commission européenne.

    La XMPP Standards Foundation lance également un appel pour le Conseil et le Conseil d’administration 2024 de la XSF. Impliquez-vous dans les décisions organisationnelles de la XSF ainsi que dans les spécifications que nous publions. Si vous êtes intéressé de vous présenter pour le Conseil ou le Conseil d’administration, veuillez ajouter une page wiki présentant votre candidature dans l'une ou les deux sections avant le 3 novembre 2024, 00:00 UTC. Note : Les membres du Conseil doivent être membres élus de la XSF ; cependant, il n’y a pas cette restriction pour le Conseil d’administration.

    XMPP et Google Summer of Code 2024

    La XSF a de nouveau été acceptée en tant qu'organisation hôte du GSoC en 2024 ! Ces projets XMPP ont reçu une place et ont commencé la phase de codage :

    Logo GSOC

    Projets hébergés fiscalement par la XSF

    La XSF propose un hébergement fiscal pour les projets XMPP. Veuillez postuler via Open Collective. Pour plus d’informations, consultez l'annonce blog. Voici les projets actuellement hébergés que vous pouvez soutenir :

    Événements XMPP

    Vidéos

    Articles XMPP

    Nouvelles des logiciels XMPP

    Clients et applications XMPP

    Movim 0.27

    Serveurs XMPP

    • Yunohost : un package non-officiel pour Prosody, visant à offrir un meilleur support pour XMPP, a été conçu et est disponible pour tests. Pour rappel, Yunohost est une distribution serveur basée sur Debian, qui facilite l’hébergement d’une multitude de services (apps). La version 11 de Yunohost intègre le serveur XMPP Metronome en installation de base, facilitant ainsi la découverte d’XMPP, avec certaines limitations cependant.

    Bibliothèques et outils XMPP

    • QXmpp 1.8.1 a été publié.

    • Blasta (miroir) est un système de gestion de signets fédéré basé sur XMPP, qui vous permet de partager la collection de signets stockée sur votre propre compte XMPP, non seulement entre vos logiciels, appareils et machines, mais aussi avec d'autres personnes.

    Blasta

    Extensions et spécifications

    La XMPP Standards Foundation développe des extensions XMPP dans sa série de XEPs en plus des RFCs XMPP.

    Les développeurs et développeuses, et autres experts ou expertes en normes du monde entier collaborent à ces extensions, en développant de nouvelles spécifications pour les pratiques émergentes et en affinant les façons de faire existantes. Proposées par n’importe qui, les plus réussies finissent finales ou actives – selon leur type – tandis que les autres sont soigneusement archivées en tant qu’ajournées. Ce cycle de vie est décrit dans la XEP-0001, qui contient les définitions formelles et canoniques des types, états et processus. Pour en savoir plus sur le processus de normalisation. La communication autour des normes et des extensions se fait sur la liste de diffusion des normes (archive en ligne).

    Extensions proposées

    Pas de XEP proposée ce mois-ci.

    Nouvelles extensions

    Pas de nouvelle XEP ce mois-ci.

    Extensions ajournées

    Aucune XEP ajournée ce mois-ci.

    Si une XEP expérimentale n’est pas mise à jour pendant plus de douze mois, elle sera déplacée d’expérimentale à ajournée. Si une nouvelle mise à jour est effectuée, la XEP redeviendra expérimentale.

    Extensions mises-à-jour

    • Version 1.2.0 de XEP-0402 (Signets natifs PEP)

      • Encourage les clients à quitter immédiatement une salle si une notification de signet avec autojoin à false est reçue.
    • Version 1.0.2 de XEP-0388 (Profil SASL extensible)

      • Correction de plusieurs exemples incorrects.
      • Correction du schéma XML pour correspondre aux exemples.
    • Version 1.35.0 de XEP-0045 (Chat multi-utilisateur)

      • Suppression des références à l’utilisation des resourceparts lors de l’interdiction d’utilisateurs.
      • Interdiction des modifications de la liste de bannissement qui entrent en conflit avec les conditions de l’interdiction d’un utilisateur.
      • Amélioration de l’exemple « Service supprime un non-membre ».
      • Remplacement de l’utilisation inappropriée des mots-clés RFC 2119 dans §9.7.
      • Ajout de l’élément lors de la destruction d’une salle.
      • Utilisation explicite des bare JIDs pour les affiliations.
      • Permettre aux non-propriétaires de récupérer les listes de propriétaires et d’administrateurs dans les salles non anonymes.
    • Version 0.2.0 de XEP-0478 (Annonce des limites de flux)

      • Ajout du schéma XML.
      • Clarification sur l’optionnalité des deux enfants.
      • Correction de l’indentation et d’une faute de frappe.
    • Version 1.0.1 de XEP-0386 (Bind 2)

      • Ajout d’un schéma XML.
    • Version 1.3.0 de XEP-0054 (vcard-temp)

      • Mise à jour des cas d’erreur pour être compatibles avec .

    Dernier appel

    Pas de dernier appel ce mois-ci.

    Les derniers appels sont lancés une fois que tout le monde semble satisfait de l’état actuel d’une XEP. Une fois que le Conseil a décidé que la XEP semblait prête, l’Éditeur XMPP lance un dernier appel pour recueillir des commentaires. Les commentaires recueillis lors du dernier appel peuvent permettre d’améliorer la XEP avant de la renvoyer au Conseil pour qu’il la passe à l’état stable.

    Extensions stables

    Aucune XEP n’est passée à stable ce mois-ci.

    Extensions dépréciées

    Aucune XEP déclarée dépréciée ce mois-ci.

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    Contributions et traductions de la lettre d’information

    Il s’agit d’un effort communautaire, et nous aimerions remercier les traducteurs et traductrices pour leurs contributions. Les volontaires sont les bienvenus ! Les traductions de la lettre d’information XMPP seront publiées ici (avec un certain retard) :

    • anglais (original) : xmpp.org
      • contributeurs généraux : Adrien Bourmault (neox), Alexander « PapaTutuWawa », Arne, cal0pteryx, emus, Federico, Gonzalo Raúl Nemmi, Jonas Stein, Kris "poVoq", Licaon_Kter, Ludovic Bocquet, Mario Sabatino, melvo, MSavoritias (fae,ve), nicola, Schimon Zachary, Simone Canaletti, singpolyma, XSF iTeam
    • français : jabberfr.org et linuxfr.org
      • traduction : Adrien Bourmault (neox), alkino, anubis, Arkem, Benoît Sibaud, mathieui, nyco, Pierre Jarillon, Ppjet6, Ysabeau
    • italien : notes.nicfab.eu
      • traduction : nicola
    • espagnol : xmpp.org
      • traduction : Gonzalo Raúl Nemmi
    • allemand : xmpp.org
      • traduction : Millesimus

    Aidez-nous à créer la lettre d’information

    Cette lettre d’information XMPP est produite collaborativement par la communauté XMPP. La lettre d’information de chaque mois est rédigé dans ce simple pad. À la fin de chaque mois, le contenu du pad est fusionné dans le dépôt Github de la XSF. Nous sommes toujours heureux d’accueillir des contributeurs et contributrices. N’hésitez pas à vous joindre à la discussion dans notre salon public Comm-Team (MUC) et ainsi nous aider à soutenir cet effort communautaire. Vous avez un projet et vous voulez en parler ? Pensez à partager vos nouvelles ou vos événements ici, et à les promouvoir auprès d’un large public.

    Tâches que nous effectuons régulièrement :

    • collecte des nouvelles dans l’univers XMPP
    • résumés courts des nouvelles et des événements
    • résumé de la communication mensuelle sur les extensions (XEP)
    • révision de l’ébauche de la lettre d’information
    • préparation d’images pour les médias
    • traductions
    • communication à travers des comptes de médias

    Licence

    Cette lettre d’information est publiée sous la licence CC BY-SA.

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    Actualité : Netflix élargit son partage de compte et lance une nouvelle option pour éviter la pub

    25 septembre 2024 à 14:04
    Lancé en novembre 2022, l'abonnement avec publicités de Netflix a prouvé depuis bientôt deux ans son importante popularité.Mais contrairement aux autres offres Standard (13,49€/mois) et Premium (19,99€/mois), il n'était pas possible d'ajouter des utilisateurs en dehors du foyer à son compte... jusqu'à maintenant.Netflix : l'offre avec publicité...

    Actualité : Supergirl : le prochain film DC a enfin trouvé son grand méchant

    25 septembre 2024 à 12:07
    Kara Zor-El a trouvé son futur rival. L'acteur qui fera face à la cousine de Superman, interprétée par Milly Alcock (House of the Dragon) dans Supergirl : Woman of Tomorrow, a été trouvé. Et celui-ci est nul autre que le comédien Matthias Schoenaerts.DC Universe : quels sont les prochains films et séries du DCU ?Que nous réserve le futur DC Universe...

    Publication du guide pratique « Tout savoir sur la licence ODbL » par la Fédération des pros d’OSM

    La licence ODbL (Open Database License) est notamment celle choisie par la communauté OpenStreetMap. Il s’agit d’une licence copyleft spécialement conçue pour les bases de données.

    Jean-Christophe BECQUET, membre du bureau de la Fédération des pros d’OSM, se dit fier de cette publication du guide pratique « Tout savoir sur la licence ODbL ». Il s’agit d’un remarquable effort de pédagogie pour bien comprendre les droits et les devoirs inscrits dans cette licence libre.

    « ODbL = le cercle vertueux du partage ».

    Couverture du livret papier

    ODbL est aussi la licence retenue par Open Food Facts et plus de 4700 jeux de données en opendata sur le portail data.gouv.fr.

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Actualité : Lanterns (HBO) : la future série Green Lantern a trouvé son Hal Jordan

    24 septembre 2024 à 11:21
    Cinq mois après avoir été officialisée, la série sur Green Lantern devient encore un peu plus concrète avec le casting d'un de ses rôles principaux. En effet, le futur programme HBO intitulé Lanterns vient d'engager l'acteur Kyle Chandler pour incarner le personnage de Hal Jordan.Chandler préféré à Brolin et McConaugheyCette information relayée par n...

    Actualité : M6+ s'associe avec Pluto TV et ajoute 12 chaînes à son offre de streaming gratuit

    24 septembre 2024 à 10:29
    M6+ gonfle son offre de manière impressionnante. La plateforme gratuite de la chaîne hertzienne vient d'officialiser un accord stratégique avec Pluto TV.Le service de télévision en continu gratuit et financé par la publicité ("Free Ad-supported Streaming Television" en anglais, soit FAST), qui est la propriété du groupe Paramount Global, va notamment...

    Actualité : Ligue 1 : DAZN prolonge la promotion exceptionnelle sur ses abonnements

    23 septembre 2024 à 13:19
    Une deuxième chance pour les fans de football. Le service de streaming DAZN, diffuseur principal du championnat de Ligue 1, a décidé de rallonger de sept jours l'offre de réduction sur son abonnement Unlimited. Celle-ci permet de faire jusqu'à 50% d'économie par mois.Ligue 1 : DAZN sort sa carte séduction avec des offres à prix réduitFace au piratage...

    Actualité : Box-office : Transformers se fait démonter par Beetlejuice 2

    23 septembre 2024 à 10:06
    Beetlejuice s'accroche ! Malgré un troisième week-end d'exploitation, le long-métrage de Tim Burton n'a pas lâché sa couronne et a résisté à l'arrivée du film d'animation Transformers : Le Commencement, qui déçoit. On fait le point.Box-office : Beetlejuice 2 confirme son succès monstre, Speak No Evil démarre doucementBeetlejuice 2 bâlaie les nouveaut...

    Critique Paris Has Fallen (Canal+) : une série d'action efficace, mais en crise d'identité

    23 septembre 2024 à 07:00
    Série dérivée de la trilogie de films d'action, Paris Has Fallen est l'événement Canal+ de cette rentrée 2024. Voici notre critique, garantie sans spoilers. ## PrésentationLa franchise Has Fallen, dont les opus sont sortis au cinéma entre 2013 et 2019, a été un succès surprise du cinéma d'action, notamment grâce à un Gerard Butler ronchon, intransige...

    Agenda du Libre pour la semaine 39 de l'année 2024

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 38 événements (France : 33, internet : 2, Québec : 3) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire

    [CA-QC Montréal] KohaCon - Conférences - Du lundi 23 septembre 2024 à 08h00 au mardi 24 septembre 2024 à 17h00.

    inLibro est heureux d’accueillir la conférence internationale KohaCon à Montréal du 23 au 27 septembre 2024.

    Chaque année, la KohaCon regroupe les organisations qui utilisent et participent au développement de Koha, le système intégré de gestion de bibliothèque sous licence libre.

    La KohaCon se déroule sur une période de 5 jours:

    • 2 jours de conférences au Cœur des Sciences de l’Université du Québec à Montréal
    • 1 journée d’activités culturelles et de découvertes de la Ville de Montréal
    • 2 jours d’ateliers et de hackaton sur Koha au Goethe-Institut Montréal

    L’événement est gratuit et ouvert à tou·te·s.

    Pour plus d’information, c’est par ici ==>; https://2024.kohacon.org

    [FR Strasbourg] Atelier de cartographie sur OpenStreetMap - Le lundi 23 septembre 2024 de 17h30 à 19h00.

    OpenStreetMap (OSM) propose une carte en ligne libre et gratuite, que tout le monde peut utiliser, actualiser et détailler. OpenStreetMap permet de créer de nombreuses cartes personnalisées pour représenter le territoire, nous repérer dans l’espace.

    Comme Wikipédia, OpenStreetMap repose sur le travail de bénévoles aux quatre coins du monde et chaque jour, ils cartographient le globe, rue après rue, chemin après chemin.
    Et si, vous aussi, vous participiez à son développement ?

    Un jour par mois, venez découvrir l’écosystème OSM lors d’un atelier dans une ambiance conviviale animé par des contributeurs expérimentés.
    C’est vous qui faites le programme et abordez les thématiques que vous souhaitez: concepts généraux, manipulation des outils d’édition sur PC ou smartphone, découverte d’applications cartographiques, sorties terrain, prise de vues, etc.
    Que vous soyez juste curieux ou que vous ayez déjà fait vos premiers pas, vous êtes les bienvenus, aucun prérequis n’est demandé.

     Inscription gratuite ici !

    [FR Grenoble] L’Atelier de Bidouille (ABIL) - Le lundi 23 septembre 2024 de 19h00 à 21h00.

    L’Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n’arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

    • trouver et installer un logiciel
    • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
    • réinstaller ou installer un système d’exploitation
    • monter un ordinateur
    • réparer un ordinateur
    • créer et/ou mettre à jour un site oueb
    • … ou d’autres choses sur un ordinateur

    L’atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l’habitude de la « bidouille » et seront là pour vous aider à trouver l’information là où elle se trouve (si elle existe).

    Pendant les ateliers, l’ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

    Attention, l’ABIL ne met à disposition que des systèmes d’exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l’atelier, muni des licences du système d’exploitation et/ou des logiciels concernés.

    [FR Saint-Étienne] OpenStreetMap, rencontre Saint-Étienne et sud Loire - Le lundi 23 septembre 2024 de 19h00 à 21h00.

    Depuis la rentrée 2023, les temps de rencontre autour d’OpenStreetMap sont relancés.

    L’occasion de se rencontrer (ou de se retrouver), d’échanger sur OpenStreetMap et de lancer des projets en commun.

    [internet] Émission «Libre à vous!» - Le mardi 24 septembre 2024 de 15h30 à 17h00.

    L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

    Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

    Les ambitions de l’émission Libre à vous!

    Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

    Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

    L’émission dispose:

    [internet] Présentation de Paheko, logiciel libre de gestion d’association (en visio) - Le mardi 24 septembre 2024 de 18h00 à 20h00.

    L’association Paheko développe et héberge le logiciel libre de gestion associative du même nom https://paheko.cloud

    Nous souhaitons proposer des temps de présentation de Paheko, en ligne, pour aider à le faire connaître et à le prendre en main.

    Pour la première, on vous propose de se retrouver mardi 24 septembre de 18 à 20h, avec une présentation de 20 minutes à 18h, puis un créneau d’1h40 pour échanger.

    Lien vers la salle visio : https://visio.octopuce.fr/b/pah-yvy-j4g-k3d

    L’intention est plutôt d’ouvrir un espace pour des questions généralistes sur le logiciel : il ne s’agit pas d’une formation à la comptabilité ou à la gestion associative ; on se propose plutôt de répondre aux questions sur Paheko, son fonctionnement, ses fonctionnalités, son développement.

    Si vous êtes intéressé mais pas disponible à cette date, écrivez-nous, ça nous aidera à mesurer si c’est vraiment pertinent :)

    Au plaisir de vous retrouver pendant ces moments de présentation, on reste bien sûr disponible pour toute question par mail !

    [FR Lille] Permanence associative autour du Libre - Le mardi 24 septembre 2024 de 19h00 à 22h00.

    Vous avez décidé de reprendre en main votre vie numérique? Venez nous rencontrer le dernier mardi de chaque mois au Café Citoyen à Lille!

    La permanence associative autour du Libre est une manifestation conviviale, ouverte à toutes et tous, organisée le dernier mardi (ou jeudi) de chaque mois par les collectifs de Chtinux (Raoull, Deuxfleurs, Mycélium, CLX, Cliss XXI…).

    Rejoignez-nous pour y discuter joyeusement de Logiciel Libre, de Culture Libre, de données ouvertes (open data), de bidouille sous Linux, ou proposer vos idées d’évènements.

    C’est aussi l’occasion d’obtenir un coup de main si vous rencontrez une difficulté sous Linux, ou si vous avez besoin de conseils pour migrer sur du Logiciel Libre.

    Si vous venez avec votre ordinateur pour obtenir de l’aide technique, pour permettre à l’équipe bénévole de s’organiser, prévenez-nous via un courrier électronique à l’adresse: chtinux-diffusion CHEZ deuxfleurs POINT fr.

    Le Café Citoyen est accessible en métro (station République - Beaux Arts). Une connexion Internet y est disponible, des prises électriques, de la place… Au bar, vous trouverez aussi de bonnes boissons avec et sans alcool, ainsi que de la petite restauration (notamment fromage ou tartines véganes).

    Pour soutenir le Café Citoyen, nous vous demandons d’y acheter au minimum une consommation. Après avoir pris votre boisson ou votre en-cas au bar, vous pouvez nous rejoindre directement au deuxième étage.

    Au plaisir de vous retrouver!

    [FR Paris] PyData Paris - Du mercredi 25 septembre 2024 à 08h00 au jeudi 26 septembre 2024 à 17h30.

    Nous sommes ravis d’annoncer la prochaine édition de PyData Paris 2024, le rassemblement de la communauté open-source de la science des données et de l’IA/ML en France.

    PyData Paris se tiendra à la Cité des Sciences du 25 au 26 septembre 2024. Organisé par QuantStack et NumFOCUS, cet événement promet de réunir les mainteneurs et les passionnés de l’open-source scientifique, ainsi que des experts du monde entier, tous unis par leur passion pour les technologies open-source.

    PyData Paris 2024 rassemble la communauté florissante de l’open-source scientifique et de l’IA/ML à Paris, mettant en lumière l’écosystème en pleine expansion qui inclut des acteurs clés tels que Hugging Face et Mistral AI, des projets open-source comme scikit-learn et Jupyter, ainsi que des éditeurs de logiciels open-source comme :probabl. et QuantStack.

    Nous sommes honorés de présenter une série de keynotes de renom qui partageront leur expertise:

    Sophia Yang

    Sophia Yang est « developer advocate » et chercheuse en IA chez Mistral AI, une entreprise qui développe des technologies d’IA générative ouvertes pour les développeurs et les entreprises.

    Katharine Jarmul

    Katharine Jarmul est une militante pour la vie privée et une « data scientist » internationalement reconnue, dont le travail et la recherche se concentrent sur la vie privée et la sécurité des workflows de data science. Elle est l’auteure de « Practical Data Privacy » et travaille dans le domaine de la vie privée et de l’apprentissage automatique depuis sept ans.

    En plus de ces réalisations professionnelles, Katharine est la cofondatrice du mouvement mondial PyLadies, qui vise à promouvoir et à autonomiser les femmes dans les communautés Python et de la science des données.

    Olivier Grisel

    Olivier Grisel est un ingénieur en apprentissage automatique chez:probabl. et un mainteneur de la bibliothèque scikit-learn. Olivier est diplômé de l’Imperial College London et de l’ENSTA ParisTech.

    Merve Noyan

    Merve Noyan est une ingénieure en machine learning et chercheuse en « computer vision » chez Hugging Face. Merve travaille à rendre le machine learning plus accessible à tous en développant et en documentant des technologies de machine learning de pointe.

    En plus de ces quatre keynotes, le programme de PyData Paris compte plus de quarante présentations. Il peut être consulté sur le site pydata.org/paris2024. Les tickets sont aussi en vente sur le même site.

    Pour rester aux faits des dernières nouvelles, n’hésitez pas à vous abonner aux comptes de PyData Paris sur les réseaux sociaux:

    Si vous êtes intéressés par cette communauté open-source, n’hésitez-pas à rejoindre le groupe Meetup PyData-Paris, qui compte aujourd’hui plus de 4600 membres.

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 25 septembre 2024 de 12h30 à 12h30.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org 

    Planning des réservations consultable ici.

    [CA-QC Montréal] KohaCon - Journée culturelle - Le mercredi 25 septembre 2024 de 09h30 à 22h30.

    inLibro est heureux d’accueillir la conférence internationale KohaCon à Montréal du 23 au 27 septembre 2024.

    Chaque année, la KohaCon regroupe les organisations qui utilisent et participent au développement de Koha, le système intégré de gestion de bibliothèque sous licence libre.

    La KohaCon se déroule sur une période de 5 jours:

    • 2 jours de conférences au Cœur des Sciences de l’Université du Québec à Montréal
    • 1 journée d’activités culturelles et de découvertes de la Ville de Montréal
    • 2 jours d’ateliers et de hackaton sur Koha au Goethe-Institut Montréal

    L’événement est gratuit et ouvert à tou·te·s, à l’exception de certaines activités de la journée d’activités culturels.

    Horaire des activités de la journée culturelle

    Randonnée pédestre sur le Mont-Royal avec les Amis de la montagne

    Heure: 9 h 30 à 11 h

    Coût: 25 $

    Inscription obligatoire au https://2024.kohacon.org/activites

    Visite de la Grande bibliothèque de BAnQ

    Heure: 13 h à 14 h

    Coût: Gratuit, places limitées

    Tournée des microbrasseries du Canal de Lachine

    Heure: 14 h 30 à 17 h

    Coût: Gratuit, l’achat de consommations est à vos frais

    5 @ 7 au Café des éclusiers

    Heure: 17 h à?

    Coût: Gratuit, l’achat de consommations est à vos frais

    Pour plus d’information, c’est par ici ==>; https://2024.kohacon.org

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 25 septembre 2024 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap - Le mercredi 25 septembre 2024 de 18h00 à 20h00.

    Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

    Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier!

    Participation aux ateliers

    Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

    Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible depuis ce lien. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

    [FR Saint-Laurent du Pont] Permanence Rézine Chartreuse - Le mercredi 25 septembre 2024 de 19h00 à 20h00.

    Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

    Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

    Par ailleurs, fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

    Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

    [FR Cysoing] Mercredis Linux - Le mercredi 25 septembre 2024 de 19h30 à 23h30.

    L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

    Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l’aide pour résoudre vos problèmes d’installation, de configuration et d’utilisation de Logiciels Libres.

    N’hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

    Dans une salle équipée d’un tableau blanc et d’un vidéoprojecteur, se dérouleront fréquemment des ateliers, des initiations, des discussions, des tests, des démonstrations, de l’entraide abordant le logiciel libre et de la dégustation de bières.

    Cette permanence a lieu à l’EPN (Espace Public Numérique), 311 rue Salvador Allende à Cysoing.

    [FR Rennes] Journée de contribution à WordPress - Le jeudi 26 septembre 2024 de 09h30 à 17h30.

    Le WordCamp Bretagne aura lieu le 27 septembre, à Rennes. C’est un bel événement qui s’annonce pour tous les passionnés de WordPress. La veille de ce WordCamp, le 26 septembre 2024, WPFR organise une journée de contribution à laquelle nous vous invitons à participer. Voici les détails de cette journée.

    Ce rassemblement, comme tout WordCamp, réunit des développeurs, designers, blogueurs, entrepreneurs et passionnés autour de conférences et d’ateliers, et offre l’opportunité de se rencontrer, de discuter, d’échanger des idées, d’apprendre de nouvelles techniques et de rencontrer des membres de la communauté WordPress.

    Qu’est-ce qu’une journée de contribution ?

    La journée de contribution est une tradition bien ancrée dans la communauté WordPress. Elle se déroule généralement la veille du WordCamp et permet aux participants de contribuer directement au projet WordPress. C’est l’occasion d’apporter votre pierre à l’édifice.

    Plusieurs tables de contribution seront proposées. Une table de contribution est un groupe de personnes qui se rassemblent pour travailler sur une tâche ou un projet spécifique lié à WordPress. Il y a aura un ou une « responsable » pour chaque table. Cette personne sera là pour vous aider et vous guider.
    Si vous avez des questions, faites-le nous savoir en envoyant un mail à contribution@wpfr.net ou en commentant cet article.

    Où, quand et comment se passera cette journée de contribution ?

    Le lieu
    La Journée de contribution à WordPress se déroulera au Poool, dans un bâtiment iconique du centre-ville rennais:
    LE POOOL – French Tech Rennes Saint-Malo
    2 rue de la Mabilais – Salle Java
    35000 – Rennes

    Pour en savoir plus sur le pool: https://lepoool.tech/

    Dates et horaires de la journée de contribution à Rennes

    • La journée de contribution à WordPress se tiendra le 26 septembre 2024.
    • L’équipe WPFR vous accueillera à partir de 9h30, la journée se terminera à 17h30 / 18h.

    Programme de la journée

    • 9h30: Accueil / petit-déjeuner offert.
    • 10h: Début de la contribution.
    • 13h: Pause déjeuner. Le repas n’est pas pris en charge.
    • 14h: Reprise de la contribution.
    • 17h30: Fin de la journée de contribution et résumé de la journée par les animateurs de chacune des tables.

    Liste des tables de contribution

    • Table Traduction Objectif: apprendre le fonctionnement de la traduction de WordPress en français. Proposer des traductions et éventuellement devenir responsable de la traduction d’un ou plusieurs thèmes/extensions.
    • Table Documentation / Formation Objectif: traduire, réviser, actualiser les pages de la documentation pour s’assurer qu’elle reflète les dernières fonctionnalités. Traduire les contenus proposés sur la plateforme Learn WordPress.
    • Table Sécurité Objectif: prendre connaissance des bonnes pratiques de sécurité sur WordPress.
    • Table Cœur Objectif: réaliser puis proposer un ou plusieurs correctifs sur le CMS ou sur des sites de l’écosystème Meta (WordPress.org).
    • Table Hébergement Objectif: améliorer et optimiser les environnements d’hébergement WordPress pour assurer des performances, une sécurité et une fiabilité maximales pour les utilisateurs.
    • Table Communauté Objectif: accueillir et présenter aux personnes souhaitant organiser des événements WordPress en France. Aider les équipes des prochains évènements nationaux, régionaux et locaux, à s’organiser. Présenter les nouveaux formats autorisés (nex-gen events). Faciliter les relations avec la Community team (qui gère les programmes des Meetups, des WordCamps, etc.). Discuter des projets de WPFR pour soutenir les évènements en France.

    Pré-requis pour participer à cette journée de contribution

    • Une bonne compréhension du fonctionnement du CMS WordPress est préférable, sans être indispensable.
    • Avoir un compte sur wordpress.org: https://login.wordpress.org/register?locale=fr_FR
    • Vous aurez besoin d’un ordinateur portable. Surtout, n’oubliez pas votre chargeur 😀
    • Éventuellement une rallonge pour brancher votre chargeur.
    • Lien vers le Guide de contribution, à lire avant de venir: https://fr.wordpress.org/team/handbook/

    Comment s’inscrire ? Quel est le prix ?

    L’inscription est gratuite.
    Pour s’inscrire, c’est ici : https://forms.gle/j8aYCmkjdbV4PuUN8 (ou par email à l’adresse précédemment citée).

    Attention, les places sont limitées !

    Alors, vous venez ?

    Nous vous invitons chaleureusement à prendre part à cette journée de contribution à WordPress, car votre engagement compte vraiment.

    En participant, non seulement vous pouvez apporter une contribution significative à la communauté et ensemble, nous pouvons faire de WordPress le meilleur outil possible pour des millions de personnes à travers le monde.

    Merci 🙂

    Merci à nos deux partenaires :
    o2switch et Polylang
    sans qui cette journée n’aurait pu avoir lieu.

    [FR Bordeaux] Rencontre autour de l’Espéranto - Le jeudi 26 septembre 2024 de 18h00 à 19h30.

    Nous organisons une présentation de l’Espéranto, la langue internationale très facile à apprendre, fraternelle, neutre et libre au Café Le Petit Grain, Place Dormoy à Bordeaux (c’est un café associatif avec des tarifs abordables dans le quartier de la gare Saint-Jean à côté de Barbey).

    Ce sera l’occasion de découvrir autour d’un verre ce qu’est l’Espéranto, pourquoi a-t-il été créé, comment, qui l’utilise…

    Cette vidéo vous permettra d’en savoir plus et nous répondrons à toutes vos questions: https://peertube.dc.pini.fr/w/akMZAKM9zJWG5mXLBtuQN4

    Vous trouverez également plus d’informations sur: https://esperanto-gironde.fr/lesperanto/, il y a l’abonnement à la lettre d’informations mensuelle qui est proposée en fin de chaque page afin de rester informé des activités espérantistes du coin.

    Ce sera aussi l’occasion de pratiquer pour les espérantistes.

    La soirée est ouverte à tous et toutes, espérantistes ou non.

    [FR Lyon] RAG & LLMs - Le jeudi 26 septembre 2024 de 19h00 à 21h00.

    Et si un bot pouvait gérer vos issues GitHub à votre place ?

    Découvrez comment utiliser les modèles de langage (LLMs) et les systèmes Retrieval-Augmented Generation (RAG) pour construire un bot intelligent qui puise dans les infos de votre repo et génère des réponses précises.

    Petit tour des différents frameworks, techniques et possibilités pour simplifier la gestion de vos projets GitHub !

    Après cette présentation par Quentin, un moment d’échange a lieu. Amenez ce que vous voulez partager à boire ou à manger et comportez-vous en accord avec la charte de l’AFPy !

    [FR Rennes] WordCamp Bretagne 2024 - Le vendredi 27 septembre 2024 de 09h00 à 18h00.

    Demat ! Bonjour ! C’est officiel, le WordCamp Bretagne 2024 est inscrit au calendrier. Rejoignez-nous le 27 septembre à Rennes pour vivre ensemble le tout premier WordCamp breton !

    Au programme: une journée de conférence pour monter en compétences, découvrir de nouvelles choses et échanger avec toute la communauté.

    Les plus de ce WordCamp ?

    Deux tracks de conférence en simultané toute la journée, un classique, et un autre plus technique. Vous aviez aimé le WPTECH ? Vous aimerez le WordCamp Bretagne !

    Un lieu sublime, le couvent des jacobins.

    Une équipe d’organisation qui fait un travail de fou !

    Quelques liens:

    [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux - Le vendredi 27 septembre 2024 de 13h30 à 17h30.

    Médiathèque de Quimperlé, place Saint-Michel, pas d’inscription, entrée libre !

    Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

    Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

    Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

    N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

    [FR Brest] Barbecue de rentrée d’Infini - Le vendredi 27 septembre 2024 de 18h00 à 22h00.

    Le barbecue de rentrée d’Infini aura lieu le vendredi 27 septembre 2024 à partir de 18h00 au Local d’Infini, 186 rue Anatole France à BREST - derrière la médiathèque des Quat’ Moul’ (Arrêt de bus Cosmao Prétot - Ligne 2).

    Adhérent⋅e⋅s ou non adhérent⋅e⋅s, associations, particuliers, tout le monde est le·la bienvenu·e.

    Apportez ce que vous voulez à boire et/ou à manger, à partager ou non.

    À l’occasion de ce barbecue venez rencontrer les membres de l’association, l’équipe technique, sans qui les serveurs et services ne pourraient pas fonctionner et le conseil d’administration.

    Au cours de la soirée nous échangerons autours des projets passés et à venir, de l’amélioration des services, de Mobilizon et de la programmation des « rendez-vous Infini » de la rentrée.

    Bref ! Venez rencontrer l’Infini !

    [FR Mont Saint-Aignan] Lecture publique Ada & Zangemann - Le vendredi 27 septembre 2024 de 18h00 à 19h00.

    📢Oyez Oyez Chers amis lecteurs !

    Découvrez l’histoire palpitante d’Ada et de Zangemann lors de cet évènement passionnant.🛹🍦

    Une histoire ludique et animée sur les logiciels, le skateboard et la glace à la framboise à découvrir de 9 à 99 ans !

    Ne manquez pas cette lecture publique, rejoignez-nous !
    Boissons et chips clôtureront la soirée.

    Le vendredi 27 septembre 2024
    19h00

    📍La lecture se déroulera à la Bibliothèque du Village, Maison des Tisserands,15 Place Saint-Meen - 76130 Mont-Saint-Aignan
    🎟 Inscriptions à la bibliothèque ou par téléphone au 02 35 75 63 50, ou par mail cbpt.village@free.fr.
    🎥 Si vous ne pouvez pas nous rejoindre : retransmission en direct ou en replay.

    🔴Accéder ici au direct/replay.

    Cet évènement est proposé par la CBPT de Mont-Saint-Aignan avec le soutien de PaperMotion.

    Ada & Zangemann, un conte sur les logiciels, le skateboard et la glace à la framboise, est un livre jeunesse écrit par Matthias Kirschner et illustré par Sandra Brandstätter. Il raconte l’histoire d’Ada, une jeune fille curieuse et débrouillarde qui va entraîner ses camarades à ne pas laisser la technologie aux mains d’un seul homme, le capricieux et abusif Zangemann. Souveraineté, sobriété, mixité, inclusion, le livre aborde de nombreux thèmes liés au numérique et permet de mieux comprendre le logiciel libre et sa culture.

    L’ouvrage original en allemand a été placé par ses auteurs sous licence libre (Creative Commons) afin d’en favoriser la circulation et les traductions. La traduction française présente l’originalité d’avoir été réalisée par plus d’une centaine d’élèves dans le cadre d’un projet pédagogique.

    [FR Strasbourg] La réunion d’Alsace Réseau Neutre (visio) - Le vendredi 27 septembre 2024 de 20h00 à 22h00.

    L’Assemblée, c’est le moment où les bénévoles actifs se retrouvent afin de décider de la direction que va prendre Alsace Réseau Neutre, préparer la suite de la vie de l’association et prendre les décisions.

    Cet instant est ouvert à toute personne intéressée d’en apprendre plus sur le fonctionnement de l’association et voulant s’investir avec nous dans sa vie quotidienne.

    La réunion a lieu en ligne 🌐, à cette adresse: https://visio.colibris-lemouvement.org/b/als-jtq-efh-cdt

    [CA-QC Montréal] KohaCon - Ateliers et hackathon - Du jeudi 26 septembre 2024 à 09h00 au vendredi 27 septembre 2024 à 17h00.

    inLibro est heureux d’accueillir la conférence internationale KohaCon à Montréal du 23 au 27 septembre 2024.

    Chaque année, la KohaCon regroupe les organisations qui utilisent et participent au développement de Koha, le système intégré de gestion de bibliothèque sous licence libre.

    La KohaCon se déroule sur une période de 5 jours:

    • 2 jours de conférences au Cœur des Sciences de l’Université du Québec à Montréal
    • 1 journée d’activités culturelles et de découvertes de la Ville de Montréal
    • 2 jours d’ateliers et de hackaton sur Koha au Goethe-Institut Montréal

    L’événement est gratuit et ouvert à tou·te·s.

    Pour plus d’information, c’est par ici ==>; https://2024.kohacon.org

    [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres - Le vendredi 27 septembre 2024 de 20h00 à 23h59.

    L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

    Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

    ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

    Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

    Digression possible, voire probable.

    Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

    Exemples:

    • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus
    • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
    • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
    • Kubernetes est-ce pour moi ?
    • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
    • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
    • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
    • Vous développez du code libre ? oui
    • etc, etc.

    Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
    De la bonne humeur et un brin de Liberté.
    Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

    Besoin d’une installation Linux?

    Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

    C’est install party à la demande!

    [FR Fourmies] Donnez une seconde vie à vos ordinateurs - Le samedi 28 septembre 2024 de 09h15 à 12h00.

    L’association CLX Club LinuX Nord-Pas de Calais, organise chaque 3ᵉ samedi de chaque mois une install party.

    Votre ordinateur est lent ou fatigué ?

    Il fonctionne moins bien et vous aimeriez retrouver un fonctionnement adapté ?

    Vous pouvez lui donner un nouveau coup de santé !

    Emmenez-le (prenez soin de sauvegarder vos documents précieux avant de sortir), nous faisons le reste avec vous !

    Au cours de ces séances, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

    C’est le moment convivial ou chacun peut installer Linux, passer progressivement ses logiciels privateurs vers du libre ou tout simplement se faire aider à l’entretien de son ordinateur.

    C’est aussi l’endroit où l’on n’est pas obligé d’avoir un PC à réparer pour venir discuter!

    [FR Roubaix] Install-Party Linux & Logiciels libres - Le samedi 28 septembre 2024 de 10h00 à 13h30.

    Votre ordinateur est lent ou fatigué?

    Il fonctionne moins bien et vous aimeriez retrouver un fonctionnement adapté?

    Vous pouvez lui donner un nouveau coup de santé!

    Emmenez-le (prenez soin de sauvegarder vos documents précieux avant de sortir), nous faisons le reste avec vous!

    Au cours de ces séances, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

    Nous sommes aussi présents aux Petites Cantines à Croix chaque premier mardi du mois.

    [FR Villeurbanne] Editathon Wikipedia Les Sans PagEs - Le samedi 28 septembre 2024 de 10h00 à 18h00.

    Contribution à Wikipédia
    En partenariat avec la Cabale de la Quenelle (Wikipédia Lyon) et Les sans PagEs

    Avec le Planning familial 69 et Mémoires minoritaires

    Dans le cadre de la saison Plurielles, les femmes font Villeurbanne

    © Fhala. K

    À partir du fonds vie locale de la médiathèque, de l’exposition Plurielles et des archives municipales, venez contribuer à Wikipédia pour que les femmes qui ont fait et qui font Villeurbanne soient représentées dans l’encyclopédie en ligne !

    Si vous ne pouvez pas venir avec un ordinateur, il vous sera fourni pour l’atelier.

    [FR Lannion] Séance Infothema - Le samedi 28 septembre 2024 de 10h00 à 12h00.

    Programme:

    Découverte du module GNU/Linux orienté Debian et Linux-Mint

    Localisation: Centre social de Saint-Elivet 18 rue Saint-Elivet à Lannion de 10h à 12h

    Rappel:

    Niveau 1: Profil débutant découvrant le monde GNU/Linux et les logiciels libres.

    [FR Lille] Forum des associations et du bénévolat de Lille - Le samedi 28 septembre 2024 de 10h00 à 18h00.

    L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais est présent comme tous les deux ans au Forum des associations de Lille.

    C’est toujours l’occasion de présenter nos activités de promotion des logiciels libres et de défense des libertés numériques pour les différentes associations lilloises et de lier de nouveaux contacts et pourquoi pas recruter de nouveaux bénévoles.

    Cette manifestation a lieu au Grand Sud, 50 rue de l’Europe à Lille.

    [FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre - Le samedi 28 septembre 2024 de 10h30 à 18h30.

    Présentation de l’E2L

    Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

    Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

    Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

    • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
    • comment en prendre possession en fonction des licences,
    • comment les installer en fonction de ses besoins,
    • comment les tester et les utiliser,
    • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
    • comment écrire ses propres logiciels libres.

    En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type « association à but non lucratif ».

    Comment fonctionne l’école?

    Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

    Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres « encadrants » doivent être membres de l’association.

    Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

    Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

    Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

    Programme détaillé sur le site http://e2li.org

    [FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux - Le samedi 28 septembre 2024 de 13h00 à 19h00.

    Le samedi 28 septembre 2024 de 13h00 à 19h00.

    MJC-EVS du Cheval Blanc, 1 faubourg des Vosges, Wintzenheim, Grand Est

                      Leaflet | © OpenStreetMap Rencontre du Club Linux de la MJC-EVS du Cheval Blanc qui se réunit toutes les 3 semaines (environ) et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n’est demandée.

    Pendant ces rencontres, informelles,

    • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
    • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en "dual boot"(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même Linux, en choisissant au démarrage,
    • nous partageons nos recherches (nos difficultés aussi) et nos découvertes, les nouveautés.

    Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, Wikipedia, OpenStreetMap, les Framatrucs (*), les C.H.A.T.O.N.S (*) et beaucoup d’autres.

    (*): mais on vous expliquera

    [FR Marseille] Install Party GNU/Linux - Le samedi 28 septembre 2024 de 14h00 à 19h00.

    L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à une install party GNU/Linux, le samedi 28 septembre 2024 de 14h00 à 19h00, dans la salle du Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

    Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé. Une nouvelle façon d’utiliser votre ordinateur.

    Vous vous sentez une affection naissante pour le Gnou et le Manchot, les mascottes de GNU/ Linux.

    Au programme:

    DÉCOUVERTE de l’univers des logiciels libres.

    INSTALLATION d’un environnement GNU/ Linux, ainsi que le meilleur des logiciels libres.

    Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution GNU/Linux avec un ensemble de logiciels libres et gratuits pour une utilisation quotidienne.

    Ouvert à tous – accessible aux débutant-e-s

    Une participation, elle est à prix libre.

    L’adhésion à l’association est de 20 euros annuelle.(L’adhésion n’est pas obligatoire).

    Plan d’accès

    [FR Quimper] Install-Party - Le samedi 28 septembre 2024 de 14h00 à 18h00.

    Découvrir, tester et installer sur son ordinateur personnel le système GNU/Linux alternative libre, complète et gratuite, aux systèmes Mac et Windows.

    Le samedi 28 sept 2024 de 14h à 18h le Centre des Abeilles 1 – 4 rue Sergent Le Flao à Quimper (plan d’accès) – invite Linux Quimper à organiser une « Install Party ».

    Apportez votre ordinateur personnel, les bénévoles de Linux Quimper vous aideront à y installer une distribution GNU/Linux, système libre et gratuit.

    Pour les ordinateurs fixes vous n’avez pas besoin d’écran ni de clavier ni souris

    • Si vous êtes intéressé par une installation
    • Si vous avez besoin d’une aide, de conseils
    • Si vous connaissez GNU/Linux et que vous pouvez apporter votre aide

    Inscrivez-vous sur le forum de Linux Quimper
    https://forum.linuxquimper.org/t/samedi-28-sept-24-install-party-au-centre-des-abeilles-de-quimper/4863

    [FR Saint-Cyr-l'École] Permanence logiciels libres - Le samedi 28 septembre 2024 de 14h00 à 17h00.

    Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres

    Dans cette permanence, nous discuterons des logiciels libres, et nous vous proposerons un accompagnement technique aux systèmes d’exploitation libres GNU/Linux, dans le but de vous aider à vous familiariser avec ceux-ci.

    Le contenu s’adapte aux problèmes des personnes présentes et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences à votre propre rythme.

    Programme:

    Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes:

    • Discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général
    • Premières explorations du système
    • Installations et configurations complémentaires
    • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels
    • Prise en main, découverte et approfondissement du système

    Entrée libre et gratuite

    Sur place, l’adhésion à l’association est possible mais non obligatoire

    Si vous venez en voiture (voire, même à pied):
    Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

    [FR Sisteron] Festival du jeu - Le samedi 28 septembre 2024 de 14h00 à 23h59.

    Venez participer au festival du jeu à Sisteron le samedi 28 septembre 2024 de 14h à minuit !

    Des jeux pour tous les âges, des échecs, des jeux de rôle, un espace pour les tous petits, et même un atelier jeux vidéos pour parler parentalité et numérique, écrans, et aussi un peu de logiciels libres…

    Entrée libre, présence d’un parent obligatoire avec l’enfant, buvette et restauration sur place.

    Évènement pour rassembler autour du jeu de société, découvrir des jeux autres que les traditionnels en tête de gondole.
    « Parentalité et numérique », dédiaboliser les jeux vidéos, mais aussi répondre aux questions des parents sur les écrans, la sécurité, etc.
    Avec une touche logiciel libre à l’occasion (jeux vidéos sur une distribution Mageia + discours émancipateur + inscription à la fête des possibles si accepté)

    [FR Quimper] Install Party - Le samedi 28 septembre 2024 de 14h00 à 18h00.

    Découvrir, tester et installer sur son ordinateur personnel le système GNU/Linux alternative libre, complète et gratuite, aux systèmes Mac et Windows.

     Le samedi 28 sept 2024 de 14h à 18h le Centre des Abeilles – 4 rue Sergent Le Flao à Quimper (plan d’accès) – invite Linux Quimper à organiser une « Install Party ». Apportez votre ordinateur personnel, les bénévoles de Linux Quimper vous aideront à y installer une distribution GNU/Linux, système libre et gratuit. Pour les ordinateurs fixes vous n’avez pas besoin d’écran ni de clavier ni souris

    • Si vous êtes intéressé par une installation
    • Si vous avez besoin d’une aide, de conseils
    • Si vous connaissez GNU/Linux et que vous pouvez apporter votre aide

    Inscrivez-vous sur le forum de Linux Quimper
    https://forum.linuxquimper.org/t/samedi-28-sept-24-install-party-au-centre-des-abeilles-de-quimper/4863

    [FR Ramonville Saint-Agne] Services en ligne, quels besoins pour les associations ? - Le samedi 28 septembre 2024 de 14h00 à 18h00.

    Atelier GRATUIT ouvert à TOUTES et à TOUS ! pas besoin d’être adhérent !

    En première partie, vous pourrez assister à une présentation qui fera le tour des besoins de services en ligne les plus importants pour les associations, et comment le PIC ou d’autres CHATONS peuvent répondre à ces besoins.

    En deuxième partie, discussion autour des sujets abordés lors de la présentation, ou sur des points plus techniques en rapport avec les services proposés par le PIC.

    Vous pouvez également nous envoyer vos questions avant l’atelier, cela nous permettra d’y réfléchir…

    Possibilité de suivre l’atelier à distance (https://bbb.futuretic.fr/rooms/kzi-xbg-iur-jsj/join)

    Inscription : l’inscription n’est pas obligatoire.

    Contact : https://www.le-pic.org/contact

    N’hésitez pas à en parler autour de vous, c’est gratuit, nous accueillons tout le monde

    Vous trouverez tous les ateliers que nous proposons, et plus d’infos encore sur notre site https://www.le-pic.org/ateliers

    [FR Quimper] Permanence Linux Quimper - Le samedi 28 septembre 2024 de 16h00 à 18h00.

    Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

    Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

    Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

    Recommandations:

    • Sauvegardez vos données avant de venir.
    • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
    • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

    Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

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    Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 2 : le noyau)

    21 septembre 2024 à 08:02

    Haiku est un système d’exploitation libre destiné aux ordinateurs personnels ou de bureau (pas de serveurs, pas de systèmes embarqués, pas de tablettes ni de téléphones). Il s’agit au départ d’une réécriture libre de BeOS, préservant la compatibilité binaire avec ce dernier (les applications BeOS peuvent tourner sur certaines versions de Haiku).

    Après la présentation des applications de Haiku, voici une incursion dans le noyau et la chaîne de compilation. Au menu de ce chapitre notamment : processeurs, réseau, périphériques, son et image, système de fichier, améliorations des performances, etc.

    Sommaire

    Noyau

    Le noyau de Haiku est similaire à celui de BeOS : il s’agit d’un noyau monolithique, avec du multitâche préemptif et protection mémoire. Rien de très inhabituel. Il est développé en C++ (comme le reste du système), ce qui permet de rendre le code plus lisible que du C tout en conservant des bonnes performances pour ce code bas niveau.

    Un point intéressant, le noyau offre une API et une ABI stable pour les pilotes, ce qui fait qu’il est en théorie possible de développer un pilote hors du projet Haiku et de le faire fonctionner avec plusieurs versions du noyau. En pratique, peu de personnes se lancent dans ce genre de chose, il est plus simple d’intégrer les pilotes dans le dépôt de sources de Haiku pour l’instant.

    Pilotes

    Commençons justement par regarder les nouveautés du côté des pilotes matériels. Il s’agit pour tout système d’exploitation d’un point de difficulté, indispensable pour fonctionner sur une large variété de systèmes.

    Processeurs

    En principe, un processeur est un matériel assez bien standardisé, qui implémente un jeu d’instruction bien défini et ne devrait pas nécessiter de pilote spécifique. Cependant, le matériel moderne de plus en plus complexe, offrant de plus en plus de fonctionnalités dans une seule puce électronique, fait qu’il faut tout de même prendre en compte quelques cas particuliers.

    • Ajout de nouvelles générations de machines Intel dans le driver PCH thermal (récupération de la température du CPU au travers du platform control hub).
    • Implémentation du contournement pour la faille Zenbleed dans les processeurs AMD.
    • La mise à jour du microcode pour les processeurs Intel n’est pas faite si le CPU est déjà à jour (pour gagner un peu de temps au redémarrage du système).

    Réseau

    Les cartes réseau restent aujourd’hui le composant le moins bien standardisé sur les ordinateurs. Il n’existe pas d’interface standardisée, et chaque fabricant propose sa propre façon de faire.

    Aujourd’hui, la plupart des autres périphériques suivent des spécifications (xHCI pour les contrôleurs USB3, AHCI pour le SATA, Intel HDA pour les cartes son…) ou bien il ne reste que peu de concepteurs de composants (par exemple pour les cartes graphiques où on ne trouve que Intel, AMD et NVidia).

    Écrire des pilotes pour toutes ces cartes réseau demanderait beaucoup trop de travail. C’est pourquoi, depuis 2007, Haiku s’est doté d’une couche de compatibilité avec FreeBSD, permettant de réutiliser les pilotes écrits pour ce dernier (une approche également utilisée par le système d’exploitation temps réel RTEMS).

    Cependant, les développeurs de FreeBSD font face au même problème, et ont décidé d’adopter la même solution : une couche de compatibilité permettant d’utiliser les pilotes de Linux. Cela pose deux problèmes pour Haiku : il ne semble pas souhaitable d’empiler les couches de compatibilité, et il ne semble pas raisonnable d’écrire une couche de compatibilité avec Linux, dont les API internes évoluent beaucoup trop vite, ce qui nécessiterait une réécriture permanente de la couche de compatibilité pour suivre le rythme.

    Finalement, la solution retenue pour Haiku est d’utiliser les pilotes activement développés par OpenBSD et en particulier par Stefan Sperling. La couche de compatibilité avec FreeBSD est également maintenue, et Haiku bénéficie donc des pilotes développés pour ces deux systèmes, en plus des siens propres.

    Par exemple, les pilotes wifi iaxwifi200 et idualwifi7260 proviennent de OpenBSD, tandis que ipro1000 et intel22x sont ceux de FreeBSD 14. Les couches de compatibilité reçoivent régulièrement des corrections et améliorations.

    En dehors des cartes réseaux physiques, Haiku dispose d’un nouveau pilote tun permettant de créeer des tunnels réseau. Celui-ci a été développé dans le cadre du Google Summer of Code 2023, et permet par exemple d’utiliser un client OpenVPN sous Haiku.

    Enfin, une évolution qui concerne tous les pilotes réseaux : le nombre de paquets et d’octets reçus et envoyés pour une interface réseau est maintenant décompté par la pile réseau, plutôt que par chaque pilote d’interface réseau. Les pilotes doivent toujours tenir à jour les compteurs d’erreurs. Ce changement permet de regrouper le code de comptage à un seul endroit, et d’éviter des comportements différents entre pilotes. En particulier, le comptage des paquets pour l’interface localhost n’était pas correct.

    Périphériques d’entrée

    Haiku permet d’utiliser les claviers et souris connectés en USB et en PS/2 (encore utilisé dans certains ordinateurs portables, mais il semble en voie de disparition). Les pilotes pour les touchpads et claviers i2c sont encore en cours de développement, et le Bluetooth arrivera un peu plus tard.

    Commençons par le pilote PS/2. Il reçoit relativement peu d’évolutions, cependant, les ordinateurs portables récents n’implémentent plus forcément complètement le matériel nécessaire (l’interface PS/2 étant simulée par l'embedded controller). Le pilote PS/2 de Haiku qui essaie de détecter de nombreux cas de configuration possibles est parfois un peu dérouté par ces écarts. Cela pouvait provoquer un blocage empêchant d’utiliser le clavier pendant plusieurs secondes après le lancement de la machine, le temps que le pilote finisse d’énumérer les périphériques PS/2. Le problème a été corrigé en réduisant le temps d’attente avant de décider qu’il n’y a aucun périphérique connecté.

    Du côté de l’USB, une première correction concerne la prise en compte de l’attribut « minimum » dans les rapports HID. Le protocole HID permet de définir toutes sortes de périphériques (claviers, souris, mais aussi clubs de golf, simulateurs de tanks…). Les périphériques USB HID envoient à l’ordinateur une description des contrôles dont ils disposent (groupes de boutons, axes, etc). Pour les boutons et touches de clavier, la valeur « minimum » indique le code du premier bouton dans le groupe, les autres étant déduits en incrémentant la valeur pour chaque bouton présent. Ce cas n’était pas bien pris en compte par le pilote de clavier, ce qui provoquait l’envoi de mauvais codes aux applications pour les claviers concernés.

    D’autre part, et de façon plus spécifique, le pilote de souris bénéficie maintenant d’un quirk, c’est-à-dire d’une procédure de contournement d’un problème, pour les souris et trackballs de la marque Elecom. Ces dernières utilisent en effet toutes le même descripteur HID, indiquant la présence de 5 boutons, alors que certains modèles ont en fait un 6me bouton non déclaré. Le descripteur est corrigé à la volée pour les périphériques concernés.

    Son et image

    Haiku dispose d’un pilote pour les périphériques USB Audio. Ce pilote est en développement depuis très longtemps (cela remonte avant l’apparition de l’USB 2.0), mais il n’avait jamais pu être finalisé en raison du manque de prise en charge des transferts isochrones. Ces problèmes ont enfin été corrigés, mais le pilote nécessite encore des travaux pour le rendre compatible avec plus de matériel (en particulier les périphériques implémentant la version 2.0 de la spécification USB Audio) et probablement également quelques corrections dans le serveur média pour le préparer à l’apparition et la disparition de cartes son pendant que le système est en train de tourner (actuellement, cela nécessitera un redémarrage du serveur).

    Du côté des cartes son PCI, pas de grande nouveauté, mais un gros nettoyage dans le cadre de travaux pour supprimer tous les avertissements du compilateur. Ce travail se fait petit à petit, dossier par dossier dans le code de Haiku. L’analyse du dossier contenant les pilotes de cartes son a révélé l’existence de trois pilotes ciblant le même matériel, ainsi que de plusieurs fichiers qui avaient été dupliqués dans plusieurs pilotes (développés avant leur rassemblement dans le dépôt de sources de Haiku à partir du mème exemple de code), puis qui avaient divergé au cours du développement de chaque pilote. Ce code a été réunifié dans une version partagée qui inclut toutes les corrections et améliorations de chaque version.

    Du côté des cartes graphiques, des travaux sont en cours pour pouvoir piloter correctement les cartes graphiques Intel de 12me génération. Le pilote existant fonctionne déjà dans certains cas, mais se repose beaucoup sur le travail fait par le firmware (BIOS ou EFI) pour initialiser l’affichage. Il est ainsi impossible d’utiliser un écran qui n’a pas été configuré au démarrage de la machine (passer d’une sortie HDMI à l’écran d’un PC portable ou inversement, par exemple).

    Machines virtuelles

    Haiku est utilisé dans des machines virtuelles pour diverses raisons : à des fins de test par les développeurs, pour l’infrastructure de compilation des paquets, ou encore par des utilisateurs qui veulent le tester sans l’installer sur une machine physique dédiée.

    Des pilotes spécifiques et quelques adaptations sont nécessaires pour un bon fonctionnement sur ces machines. En particulier, des pilotes sont nécessaires pour certains périphériques virtio, qui permettent aux machines virtuelles d’émuler un matériel simplifié, ne correspondant pas à un matériel réel existant. Ceci permet de meilleures performances.

    Le pilote virtio de Haiku a été mis à jour pour implémenter la version 1.0 de la spécification. Cela a permis de corriger des problèmes dans le pilote virtio_block (support de stockage virtualisé).

    Un nouveau pilote virtio_gpu permet l’affichage de l’écran sans avoir à passer par un pilote pour une carte graphique, ni par les pilotes VESA ou framebuffer EFI qui montrent assez vite leurs limitations (choix de résolutions d’écran limité, par exemple). Plus tard, ce pilote pourrait permettre également d’expérimenter avec la virtualisation de OpenGL, et donc d’expérimenter avec l’accélération du rendu 3D sans avoir à développer un pilote graphique capable de le faire.

    Ces pilotes virtualisés facilitent également le travail de portage de Haiku vers de nouvelles architectures : il est possible de lancer Haiku dans QEMU avec n’importe quel processeur, et un ensemble de périphériques virtio pour lesquels les pilotes ont pu d’abord être testés sur une autre architecture déjà fonctionnelle.

    Autres

    La bibliothèque ACPICA a été mise à jour avec la dernière version 20230628, et les changements nécessaires pour son fonctionnement dans Haiku ont été intégrées en amont, ce qui facilitera les prochaines mises à jour. ACPICA est développée par Intel et permet d’implémenter la spécification ACPI, pour la gestion d’énergie, l’énumération du matériel présent sur une machine, et diverses fonctionnalités liées (détection de la fermeture d’un ordinateur portable, récupération du niveau de charge des batteries, par exemple).

    Le pilote poke, qui permet aux applications de manipuler directement la mémoire physique sans l’aide d’un pilote spécifique, a été remis à jour et finalisé. Il est utile principalement pour expérimenter avec le matériel avant de développer un pilote spécifique.

    La pile Bluetooth a reçu un premier coup de nettoyage. Pas de grosses évolutions pour l’instant, seules les couches les plus basses sont implémentées, on pourra au mieux énumérer les périphériques Bluetooth présents à proximité. Le développement des fonctionnalités suivantes attendra au moins la publication de la version Bêta 5.

    Systèmes de fichiers

    Haiku implémente plusieurs systèmes de fichiers. Celui utilisé pour le système est BFS, hérité de BeOS et qui fournit quelques fonctions indispensables à Haiku (comme les requêtes qui permettent d’indexer des attributs étendus de fichiers dans une base de données). Mais de nombreux autres systèmes de fichiers peuvent être lus, et pour certains, écrits. Cela permet de facilement partager des fichiers avec d’autres systèmes d’exploitation.

    Le système de fichier UFS2 est maintenant complètement implémenté (en lecture seule), inter-opérable avec FreeBSD, et sera disponible dans l’installation de base pour les prochaines versions de Haiku.

    Du côté de Linux, l’interopérabilité est possible en lecture et en écriture avec les systèmes de fichiers ext2, 3, et 4 (tous les 3 implémentés dans un seul pilote qui sait les reconnaître et les différencier). Cette implémentation a reçu quelques corrections de bugs ainsi qu’une implémentation de F_SETFL.

    Enfin du côté de Windows, la prise en charge de NTFS avait déjà été mise à jour et grandement améliorée (en réutilisant les sources de NTFS-3g). Cette année, c’est le tour des systèmes de fichiers FAT. Le pilote utilisé jusqu’à maintenant avait été publié par Be il y a très longtemps. Il avait été mis à jour pour Haiku mais comportait de nombreux problèmes : mauvaise gestion des dates de modification des fichiers, interopérabilité avec d’autres implémentations, voire crash du système lors de tentative de lecture de partitions corrompues. Ce code a été entièrement remplacé par un pilote utilisant l’implémentation du FAT de FreeBSD.

    Enfin, le système de fichier ramfs (pour stocker des fichiers dans la RAM de l’ordinateur de façon non persistente) a reçu des corrections sur la fonction preallocate. Cela corrige en particulier des fuites de mémoire dans les navigateurs web basés sur QWebEngine, qui utilisent ce système de fichiers pour partager de la mémoire entre plusieurs processus.

    Un changement un peu plus global, et pas lié à un système de fichier spécifique, est la réunification du code pour parser les requêtes. Il s’agit d’une méthode pour rechercher des fichiers à partir de leurs attributs étendus (xattrs) qui sont indexés à la façon d’une base de données. Au départ, cette fonctionnalité était propre au système de fichier BFS, mais elle a été implémentée également pour ramfs et packagefs (système de fichier permettant d’accéder au contenu des paquets logiciels sans les décompresser). Lors du développement de ces deux nouveaux systèmes de fichiers, le code permettant de convertir une chaîne de caractères exprimant une requête en opération exécutable avait été extrait du pilote BFS pour en faire un module générique. Mais le pilote BFS n’avait pas encore été mis à jour pour utiliser ce module. C’est désormais chose faite, ce qui assure que le comportement entre les 3 systèmes de fichiers est le même, et que les corrections de bugs bénéficieront à tous les trois.

    Pour terminer sur les systèmes de fichiers, l’outil fs_shell, qui permet d’exécuter le code d’un système de fichier en espace utilisateur, a reçu deux nouvelles commandes : truncate et touch. Cet outil permet de tester les systèmes de fichiers en cours de développement dans un environnement plus confortable et mieux contrôlé, et il est aussi utilisé lors de la compilation de Haiku pour générer les images disques.

    Réseau

    La pile réseau proprement dite a principalement évolué avec de la mise en commun de code. Par exemple, l’implémentation de l’ioctl FIONBIO (non standardisé, mais largement implémenté) pour passer un descripteur de fichier en mode non bloquant a été réécrite pour partager du code avec le flag O_NONBLOCK configurable par fcntl et F_SETFL. Également, le flag MSG_PEEK qui permet de lire des données d’un socket sans les retirer de son buffer de réception, est maintenant implémenté directement par la pile réseau au lieu d’avoir une version spécifique à chaque type de socket.

    Sockets UNIX

    Les sockets de la famille AF_UNIX sont utilisés pour les communications locales entre applications sur une même machine. Ils sont en particulier utilisés par WebKit et de nombreux autres moteurs de rendu web, mais assez peu par les applications natives pour Haiku, qui disposent d’autres méthodes de communications (en particullier les BMessage et les ports).

    L’implémentation des sockets UNIX est maintenant complète et suffisante pour faire fonctionner toutes les applications qui en ont l’utilité.

     TCP

    La pile TCP de Haiku est devenue au fil du temps un goulot d’étranglement des performances. D’une part parce que toutes les autres parties du système se sont améliorées, et d’autre part parce que les interfaces réseaux sont de plus en plus rapides et de plus en plus sollicitées.

    Le travail sur la pile TCP cette année a commencé par la remise en route de l’outil tcp_shell, qui permet de tester l’implémentation de TCP en espace utilisateur et en isolation du reste du système. Cet outil avait été utilisé au tout début du développement de la pile TCP, mais n’avait pas été tenu à jour depuis. Il permet maintenant de tester la pile TCP communiquant avec elle-même, et aussi d’injecter des paquets à partir de fichier pcap. Pour l’instant, la fonction permettant de communiquer avec l’extérieur n’a pas été remise en place.

    Cet outil a permis d’identifier et d’analyser certains des problèmes rencontrés.

    Le premier problème était un envoi d’acquittements TCP en double. À première vue, cela ne devrait pas poser de gros problèmes, il y a seulement un peu de redondance. Mais, en pratique, une implémentation de TCP qui reçoit des acquittements en double suppose qu’il y a eu un problème de congestion réseau lors de l’envoi de données dans l’autre sens. Les algorithmes de contrôle de la congestion se mettent en jeu, et le trafic ralentit pour éviter une congestion qui n’existe pas. Par exemple, la taille de la fenêtre de transmission TCP (le nombre maximum d’octets qui peuvent être envoyés sans attendre d’acquittement) peut être réduite.

    Et, malheureusement, cela déclenche un autre problème : la taille de cette fenêtre peut atteindre 0 octet, et dans ce cas, HAiku ne s’autorisait plus à émettre aucun paquet. Cela pouvait se produire au même moment dans les deux directions sur une connexion TCP, ce qui fait qu’aucune des deux machines connectées ne s’autorise à envoyer de données à l’autre. Ce problème a été corrigé, les transmissions peuvent maintenant continuer à débit réduit, puis reprendre une vitesse optimale petit à petit.

    Après ces corrections, une mesure des performances de TCP dans un environnement de test montre que la pile TCP est capable de traiter jusqu’à 5.4 Gbits/s de trafic, alors que le débit plafonnait à 45 Mbits/s auparavant. C’est donc un centuplage des performances.

    Autres

    Plusieurs autres évolutions diverses dans le noyau :

    L’implémentation de kqueue, ajoutée l’année dernière, a reçu plusieurs corrections et améliorations. Elle couvre déjà plusieurs usages et permet l’utilisation de plus de logiciels portés depuis d’autres systèmes, mais les cas d’utilisation les plus avancés ne sont pas encore tout à fait fonctionnels.

    Pour rappel, kqueue est une fonction des systèmes BSD permettant à un thread utilisateur de se mettre en attente de plusieurs types d’évènements et de ressources du noyau. L’usage est similaire à celui de epoll sous Linux mais l’API est différente.

    La classe ConditionVariable, utilisée pour la synchronisation entre threads et interruptions dans le noyau, a reçu plusieurs mises à jour. Un article sur le site de Haiku détaille l’utilisation et le fonctionnement de cette classe.

    La boucle principale du débugger noyau (KDL), qui prend la main sur tous les processeurs en cas de crash du système ou sur demande de l’utilisateur pour investiguer des problèmes, inclus maintenant une instruction PAUSE. Cela permet d’informer le CPU qu’il n’est pas nécessaire d’exécuter cette boucle à la vitesse maximale, évitant de faire surchauffer la machine sans raison. Cette boucle est principalement en attente d’instructions de l’utilisateur, via un clavier ou un port série.

    Du refactoring sur les parties du code qui sont spécifiques à chaque architecture : arch_debug_get_caller est maintenant implémenté via un builtin gcc plutôt que du code assembleur à écrire à la main pour chaque machine. arch_debug_call_with_fault_handler appelait une fonction avec un mauvais alignement de pile sur x8_64, pouvant conduire à un crash si la fonction appelée utilisait des instructions SSE par exemple. Correction également d’un problème qui pouvait causer la perte d’une interruption inter-CPU (permettant à un cœur de processeur d’interrompre l’exécution de code en cours sur un autre cœur) dans certains cas.

    Une modification sur la gestion des descripteurs de fichiers: la structure interne des descripteurs de fichiers était pourvue d’un champ indiquant le type (fichier, socket, pipe…). Ce champ et tout le code qui en dépendait ont été supprimés. Ceci permet à des add-ons du kernel de déclarer leurs propres types de fichiers sans avoir à modifier le noyau. Cela pourrait par exemple être utile pour développer une couche de compatibilité avec Linux, qui fait un usage généreux des descripteurs de fichiers de tous types (eventfd, signalfd, timerfd…).

    Réécriture du code de debug activé par l’option B_DEBUG_SPINLOCK_CONTENTION qui permet d’investiguer les problèmes de performances liés à l’utilisation de spinlocks (attente active sur une interruption matérielle).

    Un petit changement d’algorithme sur l’allocateur de pages du noyau. Cet allocateur alloue des pages mémoires par blocs multiples de 4Ko. Les pages libérées étaient réinsérées une par une dans une liste chaînée. Cela conduit à insérer les pages dans l’ordre inverse de leurs adresses (la dernière page d’une zone mémoire se retrouve au début de la liste). Lors des prochaines allocations, cette page se retrouve donc allouées en premier, puis celle qui se trouve juste avant, et ainsi de suite. La zone mémoire construite par toutes ses pages est donc considérée comme discontinue. En inversant l’ordre d’insertion des pages dans la liste, on préserve les pages dans un ordre globalement croissant d’adresse mémoire, et on augmente les chances qu’une allocation de plusieurs pages se trouve avec des pages contiguës et dans le bon ordre. Cela est utile en particulier pour les allocations qui vont être utilisées pour des transferts DMA: il sera possible de programmer un seul gros transfert DMA au lieu de plusieurs petits.

    L’état de la FPU du processeur n’était pas complètement sauvegardé lors d’un changement de contexte. Certains drapeaux de configuration pouvaient donc rester positionnés avec les valeurs configurées par un thread, pendant l’exécution d’un autre. Au mieux cela donnait des résultats inattendus, au pire, un crash (par exemple si le FPU est configuré pour lever une exception matérielle, dans un thread qui ne s’y attend pas). Le nouveau code de sauvegarde utilise des instructions dédiées qui sauvegardent d’un coup tout l’état du FPU, ce qui fait qu’en plus de fonctionner correctement, il est plus rapide que ce qui était fait précédemment.

    Une évolution sur les sémaphores: la fonction release_sem_etc permet de donner une valeur négative au paramètre « count ». Dans ce cas, le thread qui était en attente d’un acquire_sem sera réveillé, mais la fonction acquire_sem retournera une erreur indiquant que le sémaphore n’a pas pu être obtenu. Cela permet de simplifier un peu le code de certaines utilisations classiques des sémaphores.

    Une correction de bug sur le code traitant les « doubles fautes ». Le fonctionnement d’un système d’exploitation est en partie basé sur l’interception des « fautes », par exemple, un programme qui essaie d’accéder à de la mémoire qui a été évacuée dans la swap. Cette mémoire n’est pas immédiatement accessible, le programme est donc interrompu, le noyau prend la main, va récupérer cette mémoire, puis rend la main au programme qui n’y voit que du feu et continue son exécution comme si de rien n’était. Les fautes peuvent également se produire dans le cas où un programme essaie d’accéder à une zone mémoire non allouée, on aura alors une erreur de segmentation.

    Tout ça est très bien, mais que se passe-t-il si le code qui traite ces problèmes déclenche lui-même une faute ? C’est prévu : il existe un deuxième morceau de code qui va intercepter ces problèmes et tout arrêter pour lancer le debugger noyau, et permettre à un humain d’examiner la situation.

    Oui, mais que se passe-t-il si ce code déclenche lui-même une faute ? C’est ce qu’on appelle une triple faute, dans ce cas, la solution de dernier recours est d’immédiatement redémarrer la machine.

    Des utilisateurs se sont plaints de redémarrages intempestifs, et une étude attentive du code traitant les doubles fautes a révélé un problème qui déclenchait systématiquement une triple faute (difficile à analyser, car on n’a pas de journaux ou de moyen d’investiguer le problème). Espérons que l’accès au debugger noyau lors des doubles fautes permettra désormais de comprendre d’où elles proviennent.

    Tout autre sujet, le noyau dispose maintenant d’APIs pour configurer l’affinité des threads, par exemple pour interdire à un thread de s’exécuter sur certains cœurs de processeurs. Cela peut être utile sur des machines avec des processeurs hétérogènes (par exemple ARM BIG.Little), ou encore si le développeur d’une application pense pouvoir faire mieux que l’ordonnanceur par défaut pour répartir ses threads sur différents cœurs.

    Pour terminer sur les évolutions dans le noyau, la calibration du TSC peut maintenant être faite à partir d’informations obtenues via l’instruction CPUID. Le TSC est un compteur de cycles qui s’incrémente à une vitesse plus ou moins liée à la fréquence du processeur. Il est utile de connaître la durée en microsecondes ou nanosecondes d’un « tick » du TSC pour différents usages. Historiquement, cette durée est calculée en utilisant le Programmable Interval Timer, un composant présent dans les ordinateurs compatibles PC depuis le tout début. Ce composant n’a plus beaucoup d’autres utilités aujourd’hui, et certains chipsets ne l’implémentent plus, ou pas correctement. Ou encore, dans les machines virtuelles, l’émulation du processeur (virtualisé) n’est pas forcément exécutée de façon synchrone avec celle du timer, rendant cette mesure peu fiable. L’instruction CPUID permet de récupérer l’information de façon plus directe. Un changement similaire dans FreeBSD donne un bon aperçu de la situation.

    Portages ARM, RISC-V et autres

    Historiquement, Haiku est développé en premier pour les machines x86 32-bit. Une version 64 bit est apparue en 2012. D’autres versions pour les processeurs PowerPC, ARM (32 et 64 bits), RISC-V, Sparc ou encore Motorola 68000 sont dans des états d’avancement divers. Les versions ARM et RISC-V sont actuellement celles qui reçoivent le plus d’attention des développeurs. Il existe un fork de Haiku qui est entièrement fonctionnel sur certaines machines RISC-V, les changements sont intégrés petit à petit avec pas mal de nettoyage à faire.

    Une des problématiques pour ces nouvelles architectures est la procédure de « bootstrap ». Pour gagner du temps et simplifier la procédure, la compilation de Haiku se base sur un certain nombre de dépendances qui sont pré-compilées depuis une machine fonctionnant sous Haiku. Cela permet de ne pas avoir à compiler des douzaines de bibliothèques tierces, avec un environnement de compilation peu contrôlé (on peut compiler Haiku depuis un système Haiku, depuis un grand nombre de distributions Linux, depuis Mac OS, depuis un BSD, ou même depuis Windows avec WSL).

    Cependant, lors du développement de Haiku pour une nouvelle architecture, ces paquets précompilés ne sont bien entendu pas encore disponibles. Il est donc nécessaire d’utiliser une procédure de « bootstrap », qui va se baser sur un autre système et compiler ce qui est nécessaire en compilation croisée, pour aboutir à un système Haiku réduit au minimum de fonctionnalités, juste de quoi pouvoir lancer l’outil haikuports, qui va lui-même ensuite compiler tous les autres paquets.

    Ce processus est assez complexe, et a été laissé un peu à l’abandon. Il a été récemment remis en route, avec des corrections de bugs dans l’outil haikuporter, des mises à jour dans les paquets cross-compilés (par exemple pour passer de Python 2 à Python 3), et divers autres petits problèmes. Il est maintenant à nouveau possible de construire une image disque de bootstrap au moins pour la version PowerPC.

    Le portage RISC-V a reçu une mise à jour vers gcc 13 (c’était déjà le cas pour les autres architectures) et a pu être utilisé pour compiler LLVM puis Mesa (l’intégration dans la ferme de compilation de Haikuports n’est pas encore en place, donc ces compilations doivent être faites par un développeur qui lance les commandes haikuports nécessaire et patiente longtemps pendant la compilation de ces gros projets).

    Les versions 68000 et PowerPC ont été un peu dépoussiérées, mais il manque toujours un certain nombre de pilotes matériels de base pour pouvoir les utiliser sur de vraies machines et même dans une certaine mesure dans QEMU (ce dernier permettant d’émuler une machine utilisant de nombreux périphériques VirtIO, ce qui pourrait simplifier un peu les choses).

    La bibliothèque libroot a reçu plusieurs mises à jour dans les parties qui nécessitent du code spécifique à chaque architecture, pour ajouter en particulier le RISC-V, et au passage plusieurs autres familles de processeurs.

    Une partie de Haiku qui nécessite de grosses évolutions est la gestion des bus PCI. Le pilote existant supposait la présence d’un BIOS pour effectuer la découverte du bus, ou pouvait également utiliser des tables ACPI, mais d’une façon un peu limitée, qui repose tout de même sur le BIOS ou un quelconque firmware pour assigner des adresses valides à toutes les cartes PCI. Un problème identifié depuis longtemps puisqu’il s’agit du bug numéro 3 dans l’outil de suivi de bugs de Haiku. Ce bug fêtera ses 20 ans en mars prochain, espérons qu’il soit corrigé d’ici là. Les choses avancent, puisque le pilote PCI va maintenant s’attacher correctement aux nœuds ACPI correspondants dans le device tree, ce qui permet ensuite d’interroger ACPI pour découvrir les plages d’adresses mémoires disponibles pour l’allocation d’une adresse à chaque carte PCI connectée. Du côté des nouveaux ports de Haiku, cela va également permettre d’avoir plusieurs bus PCI « racine » indépendants. Et ces développements pourraient également Être utiles pour une prise en charge complète de Thunderbolt et USB 4.

    Un autre pilote qui sera utile pour les versions ARM et RISC-V est le pilote SDHCI, qui permet de s’interfacer avec les lecteurs de cartes SD ainsi que les modules eMMC. Initialement destiné uniquement aux modules connectés sur un bus PCI, le pilote a été conçu pour être facilement extensible, et permet maintenant d’utiliser également les contrôleurs SDHCI exposés via ACPI. Cependant, le pilote a encore quelques problèmes de fiabilité, et il manque une implémentation des commandes nécessaiers pour les modules eMMC, qui partagent le même protocole de communication que les cartes SD, mais utilisent un jeu de commandes différent (il y a une petite guerre de standards, le format SD s’est imposé pour les cartes amovibles, mais MMC qui n’a pas de royalties a pu prendre le marché des modules soudés sur les cartes mères, où l’interopérabilité avec le matériel existant ne pose pas autant problèmes).

    Le portage sur ARM64 avance petit à petit, il parvient à démarrer une partie de l’espace utilisateur et a reçu dernièrement des corrections sur le code permettant les changements de contexte entre différents threads. L’affichage du bureau complet pour la première fois sur une machine ARM64 ne devrait donc plus être très loin.

    Bootloader

    Le démarrage de Haiku est pris en charge par un bootloader spécifique nommé haiku_loader. Contrairement au noyau Linux, qui peut s’initialiser tout seul quasiment dès le démarrage du matériel, le noyau de Haiku a besoin que son bootloader prépare une grande partie de l’environnement (activation de la mémoire virtuelle, initialisation de l’affichage et mise en place du « splash screen », par exemple). Le bootloader prend en charge toutes ces tâches et permet en plus de configurer des options de démarrage via un menu en mode texte, de démarrer via le réseau, d’utiliser un snapshot plus ancien du système si une mise à jour s’est mal passée.

    Le bootloader a peu évolué cette année, le changement principal étant la suppression de logs de warning lors du chagement de fichiers ELF, pour les sections non traitées PT_EH_FRAME (généré par les versions modernes de gcc) ainsi que d’autres sections spécifiques aux processeurs RISC-V qui ne nécessitent pas de traitement spécifique dans ce cas.

    Amélioration de performances

    Beaucoup de travail a été fait sur l’amélioration des performances. C’est un sujet qui a été un peu laissé de côté au début du développement de Haiku. Le premier but était de faire fonctionner les choses, avant de les rendre plus rapides. Maintenant que les développements sont assez avancés, il est temps de commencer à étudier ce problème et à essayer de se rapprocher des perfomances d’autres systèmes.

    Implémentation des IO vectorisées sur les périphériques de type bloc

    Lorsqu’on veut lire ou écrire sur un disque, il faut envoyer une commande pour accéder à des secteurs consécutifs. Dans le cas normal, c'est le cache du système de fichiers qui se charge de regrouper les différents accès et de les ordonnancer de façon optimale.

    Mais il y a un cas particulier pour les accès directs au disque. Par exemple, si on ouvre le disque directement (via son device dans /dev/disk/) ou encore lorsqu’un système de fichier veut écrire son journal (qui ne passe pas par le cache). Les écritures dans le journal sont faites avec des accès vectorisés (via readv ou writev) qui contiennent chacun une liste d’endroits où lire ou écrire des données. Ces accès étaient implémentés sous forme d’une boucle appelant plusieurs fois read ou write. Maintenant, la liste est directement transmise au pilote de disque qui peut ainsi mieux traiter ces accès.

    Réparation du profiler

    Haiku dispose d’un outil de profiling, mais celui-ci ne fonctionnait plus et retournait des données incohérentes. Plusieurs problèmes ont été corrigés pour faciliter les mesures de performances et vérifier que les optimisations rendent réellement les choses plus rapides.

    Réduction des verrouillages du device manager

    Le problème initial qui a conduit à ces améliorations était la lenteur du lancement de nouveaux processus. Un goulet d’étranglement qui a été identifié est le verrouillage du device_manager pour accéder au périphérique /dev/random pour initialiser le stack protector (qui a besoin d’écrire des valeurs aléatoires sur la pile). Toutes les ouvertures de fichiers dans /dev nécessitent d’acquérir un verrou qui empêche l’exécution en parallèle avec de nombreuses autres tâches liées aux périphériques matériels.

    Le problème a été corrigé de deux façons : d’abord, le stack protector utilise une API permettant de générer des nombres aléatoires sans ouvrir de fichier dans /dev. D’autre part, une analyse a montré que la pile USB passait beaucoup de temps à exécuter du code en ayant verrouillé l’accès au device manager. Ce code a été modifié pour libérer le verrou plus souvent.

    DT_GNU_HASH dans les fichiers ELF

    Un autre aspect assez lent du lancement de processus est le chargement des bibliothèques et la recherche des symboles dans ces bibliothèques. Pour identifier si une bibliothèque contient un symbole, la recherche se fait par un hash du nom de la fonction recherchée.

    Historiquement, c’est la section DT_HASH qui est utilisée, mais les utils GNU implémentent également DT_GNU_HASH, qui utilise une meilleure fonction de hash et ajoute également un bloom filter qui permet de tester très rapidement, mais de façon imparfaite, la présence d’un symbole dans une bibliothèque.

    Le chargeur de bibliothèques de Haiku sait maintenant utiliser les tables DT_GNU_HASH, mais ce n’est pas encore déployé car les gains de performances ne justifient pas l’augmentation de taille des bibliothèques (il faut stocker les tables dans l’ancien et dans le nouveau format). Il sera toutefois possible de l’ajouter au cas par cas sur les bibliothèques où le gain est important (par exemple s’il y a beaucoup de symboles).

    premapping de mmap

    La fonction mmap permet de mapper un fichier directement en mémoire. Les écritures en mémoire sont ensuite directement enregistrées sur disque. Il n’est pas souhaitable de charger tout le fichier d’un coup au moment de l’appel à mmap, ce serait trop lent. Mais il ne fait pas non plus attendre que le logiciel accède à cette mémoire et remplir les données au goutte-à-goutte (ou plus précisément, une page de 4Kio à la fois).

    Un cas particulier est le traitement des bibliothèques partagées, qui sont chargées en mémoire de cette façon. Dans ce cas, le fichier est probablement déjà chargé quelque part en mémoire pour un autre processus, et il devrait être possible de réutiliser les mêmes données. Le code testant cette possibilité ne fonctionnait pas à tous les coups, ce qui fait que des fichiers qui auraient pu être mappés tout de suite, ne l’étaient pas.

    Une autre amélioration est d’utiliser plusieurs allocateurs séparés pour chaque processeur, pour réduire les blocages entre différents threads qui ont besoin de manipuler des pages de mémoire.

    Suppression des zones mémoire

    Les applications Haiku peuvent créer des zones de mémoires (appelées areas) qui disposent d’un identifiant unique et peuvent être partagées avec d’autres processus.

    Lorsqu’une application s’arrête, il faut supprimer toutes les areas qui ont été créées. Cela était fait par une simple boucle supprimant ces zones une par une. Mais cela pose un problème: chaque suppression doit verrouiller la liste des areas puis la déverrouiller. Le code a été modifié pour verrouiller la liste une seule fois et retirer de la liste toutes les zones d’un seul coup, avant de faire les autres opérations de suppression qui n’ont pas besoin d’accéder à la liste.

    Au total, toutes ces améliorations conduisent à une amélioration des performances de plus de 25% sur un test en conditions réelles (compilation d’une partie des sources de Haiku).

    Calcul des sommes de contrôles des paquets réseau par le matériel

    Dans un autre domaine, une perte de temps conséquente est le calcul des checksums pour les paquets réseau reçus et envoyés. En effet, ce calcul était fait systématiquement par le logiciel, même si le matériel est capable de s’en charger. Il est maintenant possible pour les pilotes réseaux qu’ils sont capables de vérifier et de générer ces checksums par eux-mêmes, et ainsi la pile réseau peut s’en dispenser. Cela permet aussi de se passer entièrement de checksums sur les interfaces localhost, qui ne devraient pas subir de corruption de paquets, et ne gagnent rien à cette vérification.

    Cela a été également l’occasion de supprimer quelques copies des données des paquets réseau.

    user_mutex

    La structure user_mutex joue un rôle similaire aux futex de Linux. Elle est utilisée pour implémenter, par exemple, pthread_mutex et pthread_rwlock. L’implémentation avait plusieurs bugs (race conditions), et a été remplacée par un nouveau système plus efficace.

    Au total, toutes ces améliorations permettent des performances 25% meilleures que la version beta 4 de Haiku. Il reste cependant de quoi faire, puisque certains benchmarks (compilation d’une partie du code source de Haiku) restent près de deux fois plus lent que l’opération équivalente sous Linux.

    Chaîne de compilation

    Haiku est compilé avec gcc, ld et les binutils. Ils nécessitent tout trois un petit nombre de patchs maintenus dans un dépôt git dédié et reversés dans les versions upstream autant que possible. Une version de gcc 2.95.3 est également utilisée pour les parties du système assurant encore la rétro compatibilité avec BeOS, les versions plus récentes utilisent un mangling différent et ne sont pas inter opérables.

    L’outil de compilation utilisé est Jam, développé à l’origine par Perforce et dont il existe plusieurs forks dont un maintenu par Boost et un autre par Freetype. Haiku utilise sa propre version de Jam avec de nombreuses évolutions.

    Commençons la liste des changements dans cette section avec des mises à jour de dépendances : Haiku est maintenant compilé avec GCC 13.2 (la version 14 sera intégrée prochainement). La bibliothèque ICU utilisée pour implémenter toutes les fonctions d’internationalisation (qui se trouve donc avoir un rôle assez important dans la bibliothèque C standard) a été mise à jour en version 74.

    Le travail pour supprimer tous les avertissements du compilateur se poursuit petit à petit, mais les problèmes restants sont de plus en plus difficiles à corriger, soit parce qu’il s’agit de code tiers (qu’il est plus facile de garder en l’état pour le synchroniser avec de nouvelles versions), soit parce que l’avertissement ne peut pas être corrigé proprement sans perte de performance, ou encore d’une façon qui contente à la fois gcc 13 et gcc 2 pour les parties du code compilées avec ces deux versions.

    On peut toutefois mentionner que tous les trigraphes présents dans le code (par accident, par exemple il est facile d’écrire « ??! » dans un commentaire) ont été supprimés. Ils ne sont plus disponibles dans C++ à partir de la version 17 et génèrent des erreurs de compilation.

    D’autre part, l’option de compilation -Wno-error=deprecated a pu être désactivée, car plus aucun code ne déclenche cette erreur.

    Puisqu’on parle d’options de compilation : l’optimisation « autovectorisation » pour la compilation du noyau a été désactivée pour l’instant. Cette option fait que le code utilise des instructions SSE, et faire cela dans le noyau problématique pour la plupart des machines virtuelles (QEMU, VMWare et Virtual Box). La plupart des autres noyaux n’utilisent pas ces instructions, ce qui fait que des bugs dans les hyperviseurs sont tout à fait possibles, par manque de tests. Mais le problème pourrait aussi venir de Haiku. L’investigation est, pour l’instant, remise à plus tard.

    Un dernier changement dans le système de build consiste à permettre l’utilisation de git worktree. Quelques commandes git sont utilisées lors de la compilation pour calculer le numéro de version du code en train d’être compilé, et ça ne fonctionnait pas correctement dans ce cas de figure.

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    Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 1 : applications)

    Haiku est un système d’exploitation libre destiné aux ordinateurs personnels ou de bureau (pas de serveurs, pas de systèmes embarqués, pas de tablettes ni de téléphones). Il s’agit au départ d’une réécriture libre de BeOS, préservant la compatibilité binaire avec ce dernier (les applications BeOS peuvent tourner sur certaines versions de Haiku).

    Le projet Haiku (au départ nommé OpenBeOS) a démarré officiellement le 18 août 2001 avec le premier message sur la liste de diffusion : Ok, let's start (OK, allons-y). Cet anniversaire est l’occasion de faire un point sur les développements de l’année dans Haiku et ce qui est en préparation.

    La dépêche a été un peu retardée cette année, pour être synchronisée avec la version R1 bêta 5 de Haiku, publiée le vendredi 13 septembre 2024.

    Le projet emploie un développeur presque à plein temps depuis 2021 et le reste de l’équipe contribue bénévolement. La dernière version bêta a été publiée fin 2023 et la Bêta 5 est désormais disponible : l’occasion de revenir en trois parties sur ce que propose Haiku, d’abord des applications, un noyau et des améliorations de la documentation.

    Sommaire

    Près de 350 tickets ont été clos dans le cadre du travail sur la version R1 bêta 5. Il y a bien sûr de très nombreuses corrections de bugs, qui ne seront pas listées dans cet article. On se concentrera plutôt sur les nouveautés, sauf dans les cas où la correction est vraiment importante ou permet d’ouvrir de nouvelles possibilités d’utilisation.

    Applications

    Haiku est un système d’exploitation complet, fourni avec un certain nombre d’applications permettant d’accomplir les tâches les plus courantes. En plus de ces applications de base, le gestionnaire de paquets HaikuDepot, alimenté principalement par le travail du projet HaikuPorts, apporte à la fois des applications portées depuis d’autres systèmes et des applications développées spécifiquement pour Haiku.

    De façon générale, on trouve cette année dans les applications de Haiku des améliorations sur le rendu des nombres, l’utilisation d’un symbole de multiplication à la place d’une lettre x là où c’est pertinent, et de nombreuses petites corrections et améliorations sur la mise en page des fenêtres, des corrections de problèmes de traduction et ainsi de suite.

    AboutSystem

    AboutSystem est la fenêtre d’information sur le système Haiku. Elle fournit quelques informations sur la machine sur laquelle le système fonctionne (quantité de RAM, marque et modèle du CPU, uptime) ainsi que les noms des développeurs et autres logiciels libres ayant participé au développement de Haiku.

    Cette application reçoit tout d’abord une mise à jour cosmétique : si le système est configuré en « mode sombre », le logo Haiku correspondant (avec un lettrage blanc et des dégradés de couleurs un peu différents) sera utilisé. Sinon, ce sera le logo avec lettrage noir.

    AboutSystem en mode clair
    AboutSystem en mode sombre

    Elle reçoit également quelques mises à jour de contenu : en plus de l’ajout de quelques nouveaux contributeurs qui ont rejoint le projet, on trouvera maintenant un lien vers la page web permettant de faire un don à Haiku. Plusieurs liens vers des bibliothèques tierces utilisées dans Haiku, qui ne fonctionnaient plus, ont été soit supprimés, soit remplacés par des liens mis à jour.

    Enfin, il est désormais possible d’utiliser AboutSystem comme un « réplicant », c’est-à-dire de l’installer directement sur le bureau pour avoir en permanence sous les yeux les statistiques sur l’utilisation mémoire et l’uptime ainsi que le numéro de build de Haiku en cours d’exécution (ce qui peut être utile par exemple lorsqu’on lance beaucoup de machines virtuelles avec des versions différentes de Haiku pour comparer un comportement, ou si on veut stocker des captures d’écran de plusieurs versions et s’y retrouver facilement).

    CharacterMap

    L’application « table de caractères » permet d’étudier de près les différents glyphes et symboles présents dans une police de caractères. En principe, elle permet de choisir une police spécifique, mais le serveur graphique de Haiku substitue automatiquement une autre police si on lui demande d’afficher un caractère qui n’est pas disponible dans la police demandée.

    Cela peut être gênant dans certains contextes, par exemple si on envisage d’embarquer une police dans un fichier PDF, il est difficile de savoir quelle police contient vraiment les caractères qu’on veut utiliser.

    L’application a été améliorée pour traiter ce cas et affiche maintenant ces caractères en grisé.

    CharacterMap affichant des caractères manquants

    CodyCam

    CodyCam est une application permettant de tester une webcam et de l’utiliser pour envoyer périodiquement des images vers un serveur HTTP.

    L’évolution principale a été la mise à jour de l’icône de l’application. L’utilité de CodyCam est limitée par le manque de pilotes : il faudra soit trouver une webcam Sonix du début des années 90, seul modèle USB à disposer d’un pilote fonctionnel, soit utiliser un ordiphone Android équipé d’un logiciel permettant de le transformer en caméra IP (ou encore une vraie caméra IP).

    Le pilote pour les WebCams UVC — standard utilisé pour les caméras USB modernes — n’est pas encore au point et n’est pas inclus dans les versions publiées de Haiku.

    Debugger

    Debugger est, comme son nom l’indique, le debugger de Haiku. Il est développé spécifiquement pour le projet sans s’appuyer sur les outils existants (gdb ou lldb). Il dispose à la fois d’une interface graphique et d’une interface en ligne de commande, plus limitée. Cette dernière est surtout utilisée pour investiguer des problèmes dans les composants de Haiku qui sont nécessaires pour l’utilisation d’une application graphique : app_server, input_server ou encore registrar.

    La version en ligne de commande a reçu quelques petites améliorations, mais la principale nouveauté est la prise en charge des formats DWARF-4 et DWARF-5 pour les informations de debug. Cela permet de charger les informations générées par les versions modernes de GCC, sans avoir besoin de forcer la génération d’une version plus ancienne du format DWARF.

    Le désassembleur udis86, qui n’est plus maintenu et ne reconnaît pas certaines instructions ajoutées récemment dans les processeurs x86, a été remplacé par Zydis.

    Enfin, un bug assez gênant a été corrigé : si une instance de Debugger était déjà en train de débugger une application et qu’une deuxième application venait à planter, il n’était pas possible d’attacher une deuxième instance de Debugger à cette application. Les problèmes impliquant plusieurs processus pouvaient donc être un peu compliqués à investiguer. C’est maintenant résolu.

    Deskbar

    L’application DeskBar fournit la « barre des tâches » de Haiku. Elle permet de naviguer entre les fenêtres et applications ouvertes, de lancer de nouvelles applications via un menu (similaire au « menu démarrer » de Windows), ou encore d’afficher une horloge et des icônes fournis par d’autres applications (sous forme de réplicants).

    Elle fait partie, avec le Tracker, des applications qui ont été publiées sous license libre lors de l’abandon de BeOS par Be Inc.

    Quelques changements dans la DeskBar :

    • Tous les menus utilisent maintenant la police « menu » choisie dans les préférences d’apparence du système. Auparavant, la police « menu » et la police « plain » étaient mélangées. Ces deux polices étant identiques dans la configuration par défaut, le problème n’avait pas été repéré.
    • Si un nom de fenêtre est tronqué dans la liste des fenêtres, le nom complet peut être affiché dans une infobulle.
    • L’icône pour les fenêtres dans la DeskBar a été remplacée. La nouvelle icône indique plus clairement si une fenêtre se trouve dans un autre bureau virtuel (dans ce cas, activer cette fenêtre provoquera un changement de bureau).

    GLTeapot

    GLTeapot est une application permettant de tester le rendu OpenGL, en affichant un modèle 3D de la théière de l’Utah.

    En plus de la théière, cette application affiche un compteur du nombre d’images affichées par secondes. Bien que les chiffres affichés ne soient pas du tout représentatifs des performances d’un rendu 3D réaliste, certains utilisateurs insistent lourdement pour pouvoir faire le concours de gros chiffres de nombre d’images par seconde.

    Il est donc à nouveau possible de désactiver la synchronisation sur le rafraîchissement de l’écran, et demander au processeur de réafficher la théière plusieurs centaines de fois par seconde, bien que l’écran soit incapable de suivre le rythme. Par défaut, la synchronisation est activée et le rafraîchissement ne dépassera jamais 60 FPS, si toutefois le pilote graphique implémente les fonctions de synchronisation nécessaires.

    HaikuDepot

    HaikuDepot est un hybride entre un gestionnaire de paquets et un magasin d’applications.

    Il se compose d’un serveur (développé en Java) fournissant une API REST et permettant de collecter les informations sur les applications (icônes, captures d’écrans, catégories, votes et revues des utilisateurs, choix de la rédaction pour les applications mises en avant…), d’un frontend web minimaliste et d’une application native C++ permettant d’afficher ces données.

    La principale nouveauté est l’intégration du système de single-sign-on (SSO) permettant d’utiliser un compte utilisateur commun avec d’autres services en ligne de Haiku. Actuellement, l’outil de revue de code Gerrit
    utilise ce même compte, mais ce n’est pas encore le cas pour Trac (outil de suivi des bugs) ni pour le forum. Ce sera mis en place plus tard.

    De façon peut-être moins visible, mais pas moins importante, le code C++ de l’application a reçu de nombreuses améliorations et optimisations « sous le capot », rendant l’application plus rapide et plus fiable, mais qui sont un peu difficiles à résumer dans le cadre de cette dépêche.

    Enfin, l’apparence de l’application a été légèrement retravaillée pour mieux s’adapter aux écrans à haute définition (ce qui nécessite d’avoir des marges et espacements de taille dynamique en fonction de la taille de texte choisie par l’utilisateur).

    Icon-O-Matic

    Capture d’écran de l’éditeur d’icônes

    Icon-O-Matic est un éditeur d’icônes. Il permet d’exporter les fichiers au format HVIF, un format vectoriel compact qui permet de stocker les icônes dans l’inode d’en-tête des fichiers pour un chargement et un affichage rapide.

    Cette application a bénéficié du travail de Zardshard pendant le Google Summer of Code 2023, elle a donc reçu plusieurs évolutions et corrections importantes (dont certaines sont mentionnées dans la dépêche anniversaire de l’année dernière).

    Citons en particulier l’ajout d’un nouveau type de transformation, « perspective », qui permet de facilement déformer un ensemble de chemins vectoriels selon une projection de perspective, ce qui est assez utile pour concevoir plus facilement une icône avec un aspect tridimensionnel (bien qu’en pratique l’apparence habituelle des icônes de Haiku soit un intermédiaire entre une projection perspective et une vue isométrique, ne se prêtant pas forcément à l’utilisation de cette opération de transformation purement mathématique).

    Une autre petite amélioration est l’ajout d’une vérification pour empêcher la fenêtre de Icon-O-Matic de se positionner en dehors de l’écran, par exemple si on a déplacé la fenêtre vers le bas de l’écran, enregistré cette position, puis relancé l’application dans une résolution d’écran plus réduite. Dans ce cas, la fenêtre sera automatiquement ramenée dans la zone visible de l’affichage.

    Magnify

    L’application Magnify permet d’afficher une vue zoomée d’une partie de l’écran. Elle peut servir pour améliorer l’accessibilité (mais n’est pas idéale pour cet usage), mais aussi pour les développeurs d’interfaces graphiques qui ont parfois besoin de compter les pixels pour s’assurer que leurs fenêtres sont bien construites.

    En plus de l’affichage zoomé, l’application permet d’afficher l’encodage RGB de la couleur d’un pixel, ou encore de placer des « règles » permettant de vérifier l’alignement des objets. Ces dernières ont reçu une petite mise à jour, avec une amélioration de l’affichage de leur largeur et hauteur pour les rendre plus lisibles.

    Magnify avec une 'règle'

    MediaPlayer

    L’affichage des sous-titres ne fonctionnait pas correctement, il manquait une partie du texte. C’est maintenant corrigé.

    PowerStatus

    Capture d’écran de PowerStatus: fenêtre principale et icône de la DeskBar avec son menu

    L’application PowerStatus permet de surveiller l’état de la batterie pour les ordinateurs qui en disposent.

    Elle a reçu plusieurs améliorations importantes :

    Une notification a été ajoutée pour un niveau de décharge très faible (en plus du niveau faible déjà présent). Ces deux niveaux peuvent être paramétrés à un pourcentage choisi de décharge de la batterie, et associé à des sons d’alerte spécifiques. Avant ces changements, il était facile de ne pas voir le message d’alerte (affiché seulement pendant quelques secondes) ou de se dire qu’avec 15% de batterie on a encore le temps de faire plein de trucs, puis se retrouver un peu plus tard avec une batterie vide sans autre avertissement.

    L’état « not charging » est maintenant détecté et correctement affiché, pour une batterie au repos : ni en train de se charger, ni en train d’alimenter la machine. C’est en particulier le cas d’une batterie déjà chargée à 100%, si la machine reste connectée au réseau électrique.

    L’icône de statut de la batterie s’installe automatiquement dans la DeskBar au premier démarrage de Haiku sur les machines disposant d’une batterie.

    Le réglage du mode « performance » ou « économie d’énergie" est enregistré et ré-appliqué lors des prochains démarrages (ces modes configurent l’ordonnanceur du noyau pour exécuter un maximum de tâches sur tous les cœurs du processeur, ou bien au contraire pour essayer de garder ces cœurs en veille autant que possible s’ils ne sont pas nécessaires).

    SerialConnect

    SerialConnect est une application de terminal série, utile principalement aux développeurs de systèmes embarqués et autres gadgets électroniques.

    Elle est encore en cours de développement et propose pour l’instant les fonctions les plus basiques. Il est maintenant possible de coller du texte depuis le presse-papier pour l’envoyer sur un port série, ce qui est pratique si on veut envoyer plusieurs fois la même séquence de commandes.

    ShowImage

    ShowImage est la visionneuse d’images de Haiku. Elle utilise les traducteurs, des greffons avec une API standardisée qui permettent de convertir différents formats de fichiers entre eux.

    L’interface graphique de ShowImage a été mise à jour pour utiliser le « layout system ». Historiquement, dans BeOS, tous les éléments des interfaces graphiques devaient être positionnés manuellement avec des coordonnées en pixels, ce qui est pénible à faire, surtout si on doit traiter tous les cas (polices de caractères de différentes tailles, remplacement des textes lors de traductions, utilisation de thème d’interfaces différents), et aussi lors d’évolution de l’application (si on veut insérer un élément en plein milieu, il faut souvent décaler tout ce qui se trouve autour).

    Le « layout system » fournit un ensemble d’outils pour automatiser ce travail, soit à l’aide d’éléments prédéfinis (grilles, groupes, « cartes » superposées), soit à l’aide d’un système de définition de contraintes et de programmation linéaire.

    D’autre part, ShowImage dispose maintenant d’un menu permettant d’ouvrir l’image affichée dans un éditeur d’images.

    Terminal

    Le Terminal de Haiku permet d’exécuter un shell (c’est bash par défaut) et toutes les applications conçues pour un affichage en console.

    Les principaux changements cette année sont la correction d’un problème sur la configuration des couleurs utilisées par le Terminal (il y avait un mélange entre le nom anglais et le nom traduit des couleurs, empêchant d’enregistrer et de relire correctement le fichier de configuration), ainsi que des modifications sur les raccourcis clavier utilisés par le Terminal lui-même (en particulier pour naviguer entre plusieurs onglets) qui entraient en conflit avec ceux utilisés par les applications lancées dans le terminal.

    Le terminal est également capable de traiter les « bracketed paste », c’est-à-dire que les applications en console sont informées que des caractères en entrée proviennent du presse-papier. Cela permet par exemple à bash de ne pas exécuter directement des commandes qui sont collées, mais de les mettre en surbrillance et d’attendre que l’utilisateur valide cette saisie.

    D’un point de vue plus bas niveau, les pilotes TTY utilisés pour les ports série et pour le Terminal, qui étaient indépendants, ont été unifiés afin d’éviter de devoir corriger tous les bugs deux fois dans deux versions du code presque identiques.

    Tracker

    Tracker est le navigateur de fichiers de Haiku. Tout comme la DeskBar, il fait partie des quelques rares morceaux de BeOS qui ont été publiés sous licence libre par Be et ont donc pu être repris directement par Haiku. Contrairement à la DeskBar, la publication du code du Tracker avait conduit à l’apparition de nombreux forks, chacun améliorant à sa façon le logiciel. La version utilisée par Haiku provient principalement du projet OpenTracker, mais a réintégré ou réimplémenté au fil du temps les modifications faites dans d’autres variantes.

    Le Tracker est un composant central de l’interface de Haiku et a donc reçu un nombre assez important d’évolutions :

    La taille des fichiers est maintenant affichée à l’aide de la fonction string_for_size qui s’adapte aux conventions de la langue et du pays choisi par l’utilisateur.

    Les brouillons de courrier électronique disposent maintenant de leur propre type MIME et de l’icône associée. Ils s’ouvriront dans un éditeur de mail plutôt que dans une fenêtre de lecture de message.

    Pour les fichiers qui disposent d’un attribut « rating » (évaluation), ce dernier est affiché avec des étoiles pleines ou vides selon la note attribuée. La note va de 0 à 10 mais il n’y a que 5 étoiles. Le caractère demi-étoile permet d’afficher la note exacte avec les versions récentes d’Unicode (depuis 2018 en fait, mais il a fallu attendre la disponibilité dans une police de caractères).

    Une fenêtre du Tracker, montrant la colonne taille et la colonne rating

    La gestion des dossiers en lecture seule a été améliorée. Ils sont affichés sur fond gris (au lieu d’un fond blanc pour les dossiers modifiables) et tous les menus correspondant à des opérations non autorisées sont désactivés (au lieu d’être activés, mais d’aboutir sur une erreur car le dossier est en lecture seule).

    Dans le même esprit, le bouton « ouvrir » des boîtes de dialogues d’ouverture de fichier est désactivé si le fichier sélectionné ne peut pas être ouvert (c’était déjà le cas, mais tous les cas possibles n’étaient pas bien pris en compte).

    Un problème d’affichage sur le système de fichier packagefs a été corrigé : les dossiers n’ont pas de taille et affichent donc - au lieu d’une taille fixe de 4 Kio qui n’a aucune signification.

    La fenêtre de recherche a reçu quelques évolutions, voir plus bas dans la section dédiée au Google Summer of Code, qui détaille le travail réalisé à ce sujet.

    Le menu « templates », utilisé quand on fait un 'clic droit -> Nouveau…' et qui permet de créer différents types de fichiers et de dossiers à partir de fichiers de référence, peut maintenant contenir des sous-dossiers, pour les personnes qui utilisent beaucoup cette possibilité, avec par exemple des modèles de documents pré-remplis pour différents usages.

    Enfin, un peu de nettoyage interne : les classes NavMenu et SlowContextPopup, qui permettent la navigation dans les sous-dossiers via des menus popup, ont été fusionnées en une seule classe car elles sont toujours utilisées ensemble. Cela simplifie le code pour l’affichage de ces menus, qui a quelques particularités pour permettre une navigation confortable même sur un disque dur un peu lent.

    TV

    L’application TV utilisée pour recevoir la TNT à l’aide d’un tuner approprié a été déplacée dans le paquet haiku_extras et n’est donc plus installée par défaut. La plupart des gens ne disposant pas d’un tuner compatible sur leur ordinateur, cette application était source de confusion et de nombreuses questions sur le forum.

    WebPositive

    WebPositive est le navigateur web de Haiku. Il utilise le moteur WebKit développé conjointement par Apple, Igalia et Sony principalement.

    En dehors de la mise à jour du moteur vers une version plus récente, WebPositive reçoit actuellement peu d’évolutions, les développeurs étant malheureusement trop occupés par ailleurs. On peut toutefois mentionner une correction sur la barre de signets : celle-ci ne s’affichait jamais lorsque la langue du système était autre chose que l’anglais.

    Zip-O-Matic

    Zip-O-Matic est un outil permettant de créer une archive zip facilement depuis le Tracker. Il a reçu une amélioration qui est en fait une correction d’un problème qui existait depuis longtemps : l’archive créée est maintenant automatiquement sélectionnée dans le navigateur de fichier à la fin du processus, ce qui permet de facilement la retrouver pour la renommer, la déplacer ou l'envoyer à son destinataire.

    Haikuports

    Haikuports est un projet indépendant de Haiku, il se charge d’alimenter le dépôt de paquets. Au départ il s’agissait principalement d’un projet pour le portage de bibliothèque et de programmes venant d’autres systèmes (d’où son nom), mais il est également utilisé pour la plupart des applications natives développées pour Haiku.

    Le dépôt de paquets contient actuellement 4193 paquets, il est mis à jour en continu par une petite équipe de bénévoles qui ne sont pas forcément tous développeurs, mais tout de même capables de faire les tâches de maintenance ainsi que le développement de quelques patchs simples.

    Il est impossible de lister toutes les mises à jour et ajouts, le projet HaikuPorts étant très actif. Donc voici une sélection arbitraire de quelques nouveautés et mises à jour.

    Applications natives

    • Mises à jour de Renga (client XMPP), PonpokoDiff (outil de diff), 2pow (clone de 2048), StreamRadio (lecteur de podcasts), NetSurf (navigateur web léger)…
    • Genio, un IDE pour Haiku avec gestion de la complétion de code via le protocole LSP (compatible avec les outils développés pour VS Code par exemple).
    • Ajout de HaikuUtils, un ensemble d’outils de développement et de debug divers.
    • WorkspaceNumber, un replicant pour afficher le numéro du bureau actif dans la DeskBar.
    • KeyCursor, un outil pour contrôler le curseur de souris à l’aide du clavier.
    • BatchRename, un outil pour renommer automatiquement des fichiers par lot.

    HaikuUtils

    WorkspaceNumber

    PonpokoDiff

    PecoRename

    2pow

    BatchRename

    Applications portées

    • Un gros travail a été fait sur le portage de KDE Frameworks et des applications l’utilisant. De très nombreuses applications Qt et KDE sont donc disponibles.
    • Du côté de GTK, il n’existait pas de version de GTK pour Haiku, le problème a été résolu à l’aide d’une couche de compatibilité avec Wayland qui n’implémente pas le protocole Wayland mais réimplémente l’API de la libwayland. Les applications GTK arrivent petit à petit, mais l’intégration est pour l’instant beaucoup moins bonne qu’avec Qt, qui dispose lui d’un vrai port utilisant les APIs natives directement. L’apparence des applications est très visiblement différente, certaines touches du clavier ne fonctionnent pas. C’est donc encore un peu expérimental.
    • Enfin, pour compléter les possibilités d’outils graphiques, la bibliothèque Xlibe implémente les APIs de la libx11 (mais pas le protocole de communication de X) et permet de porter les applications FLTK par exemple, ainsi que celles utilisant directement la libx11. Il reste encore des problèmes avec les applications utilisant Tk (si vous connaissez Tk ou X, les développeurs de Xlibe aimeraient bien un petit coup de main). En attendant, les applications Tk sont utilisables à travers un portage de undroidwish, mais ça reste peu confortable.

    Du côté des compilateurs et des langages de programmation : LLVM a été mis à jour en version 17. GCC est disponible en version 13 et peut maintenant être utilisé pour compiler du FORTRAN et de l’Objective-C. Les dernières versions de Python sont disponibles, et en plus avec des performances améliorées. Node.JS est également mis à jour, ou si vous préférez le langage R, vous le trouverez également, avec son IDE associé rkward.

    Bien sûr, la plupart des bibliothèques et outils disponibles sur d’autres systèmes sont aussi disponibles : ffmpeg (en version 6), Git, libreoffice, Wireshark…

    Mentionnons enfin un pilote FUSE pour monter des volumes réseau NFS, qui vient compléter les deux implémentations de NFS présentes dans le noyau (une obsolète qui implémente NFS2, et une plus récente implémentant NFS4, mais qui est instable et pas activement maintenue actuellement).

    GCompris

    DrawTerm

    KDE Mah Jong

    NetBeans

    Frogatto

    CudaText

    Cantor

    Panneaux de préférences

    Appearance

    Les préférences « Appearance » permettent de configurer l’apparence du système et des applications : principalement les polices de caractères et les choix de couleurs.

    C’est ce dernier qui reçoit une mise à jour en profondeur, avec l’ajout d’un mode automatique. Auparavant, chaque couleur utilisée par le système devait être configurée manuellement, ce qui permet un contrôle très fin, mais demande de passer un certain temps à faire des ajustements. Le mode automatique permet de configurer seulement 3 couleurs : le fond des fenêtres, les barres de titres, et une couleur d’« accentuation ». Les autres couleurs et nuances sont calculées automatiquement à partir de cette palette de base.

    En particulier, il devient beaucoup plus facile de choisir un fond sombre pour se retrouver avec un système en mode sombre, très à la mode chez certain·e·s utilisateurices de Haiku.

    Il est toujours possible d’activer le mode avancé pour affiner les réglages si nécessaire (ou si vous aimez les interfaces graphiques bariolées et multicolores).

    Le mode automatique dans l’application Appearance

    La même capture d’écran avec une configuration « mode sombre »

    Keymap (disposition clavier)

    L’application Keymap permet de configurer la disposition de touches du clavier. Le point qui a reçu un peu d’attention est la gestion de la configuration des touches modificatrices.

    Haiku est un dérivé de BeOS qui lui-même a été au départ inspiré de Mac OS. On conserve de cet héritage l’utilisation des touches commande et option au lieu de meta et alt sur les claviers de PC. Mais BeOS et Haiku sont conçus pour être utilisés avec des claviers de PC. La touche commande qui prend la place de la touche ALT est donc celle utilisée pour la plupart des raccourcis claviers. Cela se complique si on essaie d’utiliser un clavier fabriqué par Apple (les codes de touches renvoyés par le clavier pour des touches situées au même endroit ne sont pas les mêmes), ou encore si on a besoin d’une touche AltGr (historiquement utilisée comme touche option par BeOS, mais aujourd’hui ce rôle est plutôt attribué à la touche windows apparue un peu plus tard). Une page sur le wiki de développement de Haiku tente de résumer l’historique et la situation actuelle.

    La configuration des touches modificatrices est donc un sujet complexe, et il est probable que le comportement sera à nouveau modifié plus tard. Quoi qu’il en soit, en attendant, l’application Keymap permet toutes les permutations possibles de configuration de ces touches.

    Screen (Affichage)

    Les préférences d’affichage, en plus de permettre de changer la résolution d’écran, affichent quelques informations essentielles sur la carte graphique et l’écran en cours d’utilisation. Pour les écrans, ces informations sont généralement extraites des données EDID, mais il y a une exception : les dalles d’affichage des PC portables n’implémentent en général pas ce protocole. Les informations sont donc récupérées par d’autres moyens parfois moins bien normalisés. Par exemple, l’identifiant du fabricant est un code à 3 lettres. En principe, les fabricants doivent s’enregistrer auprès d’un organisme qui attribue ces codes, afin d’en garantir l’unicité.

    Cependant, certains fabricants ne l’ont pas fait, et se sont choisi eux-mêmes un code qui semblait inutilisé. La base de données officielle réserve donc ces codes et en interdit l’utilisation, afin d’éviter des conflits. Il arrivait donc que le fabriquant d’un écran soit affiché comme étant « DO NOT USE », ce qui a inquiété quelques utilisateurs de Haiku se demandant s’ils risquaient d’endommager leur matériel.

    Ces entrées de la liste sont maintenant filtrées et remplacées par les noms des fabricants de panneaux d’affichages concernés (lorsqu’on sait de qui il s’agit).

    Outils en ligne de commande

    Haiku est fourni avec un terminal et un shell bash (par défaut, d’autres shells peuvent également être utilisés). Les outils définis dans la spécification POSIX sont fournis, ainsi que des compléments permettant d’utiliser les fonctionnalités supplémentaires de Haiku.

    df

    La commande df affiche l’espace disque disponible sur chaque volume de stockage actuellement monté.

    Les colonnes de l’affichage ont été réorganisées, pour être plus lisibles, et se rapprocher un peu du format spécifié par POSIX (mais pas complètement lorsqu’on lance la commande sans options particulières : des informations supplémentaires sont alors affichées).

    filteredquery

    L’outil filteredquery permet d’effectuer une requête sur les attributs étendus du système de fichiers (permettant de requêter le système de fichiers comme une base de données, plutôt que de naviguer de façon hiérarchique dans les dossiers), puis de filtrer le résultat pour ne conserver que les réponses contenues dans un sous-dossier spécifique. En effet, les requêtes étant indépendantes de l’organisation des dossiers, il est nécessaire de faire ce filtrage par post-traitement des résultats (ce qui reste tout de même généralement plus rapide que de faire l’inverse : parcourir tous les fichiers d’un dossier pour trouver ceux correspondant à un critère particulier).

    Cet outil n’a pas reçu de nouvelles fonctionnalités, mais de nombreuses corrections et nettoyages qui le rendent véritablement utilisable.

    ping, traceroute, telnet, ftpd

    Ces commandes liées à des opérations sur le réseau ont été remplacées par les dernières versions développées par FreeBSD, permettant de bénéficier d’une version moderne, avec plus de fonctionnalités et moins de bugs.

    La commande ping6 est supprimée, car ping peut maintenant utiliser l’IPv6 aussi bien que l’IPv4.

    pkgman

    L’outil pkgman permet de télécharger et d’installer des logiciels et des mises à jour.

    Il a peu évolué, mais on peut tout de même noter l’utilisation d’un algorithme de tri « naturel » pour l’affichage des résultats dans l’ordre alphabétique (par exemple, llvm12 sera affiché après llvm9).

    Une fonction qui n’est toujours pas disponible dans pkgman est le nettoyage des dépendances non utilisées. Un script fourni dans le dépôt Git de Haiku permet de réaliser manuellement une analyse des paquets installés sur le système pour détecter ceux qui n’ont pas de dépendances, il faudra pour l’instant se contenter de cette solution.

    strace

    L’outil strace permet d’afficher les appels systèmes effectués par une application, pour comprendre son interfaçage avec le noyau et investiguer certains problèmes de performances ou de mauvais comportements.

    L’interfaçage avec le noyau pour extraire ces informations étant assez spécifique, l’implémentation de strace est faite à partir de zéro, et ne partage pas de code avec la commande du même nom disponible par exemple sous Linux.

    strace est mis à jour régulièrement et en fonction des besoins des développeurs de Haiku pour décoder et afficher de plus en plus d’informations. Par exemple, elle peut maintenant afficher le contenu des iovec (par exemple pour les fonctions readv ou writev), ainsi que les objets manipulés par wait_for_object et event_queue.

    Un exemple de sortie de strace (traçant l’ouverture d’un fichier et le chargement d’une bibliothèque partagée) avant ces changements:

    open(0x5, "plaintext", 0x2042, 0x0) = 0x8000000f () (49 us)
    map_file("libicuuc.so.66 mmap area", 0x7f04c2675228, 0x6, 0x1ababd0, 0x1, 0x0, true, 0x3, 0x0) = 0x329a0 () (108 us)
    

    et après :

    open(0x5, "plaintext", O_RDWR|O_NOTRAVERSE|O_CLOEXEC, 0x0) = 0x8000000f Operation not allowed (57 us)
    map_file("libicuuc.so.66 mmap area", [0x0], B_RANDOMIZED_ANY_ADDRESS, 0x1ababd0, B_READ_AREA, 0x0, true, 0x3, 0x0) = 0x73e8 ([0x6392223000]) (135 us)
    

    whence

    La commande whence permettait de trouver dans le PATH un exécutable à partir de son nom. Elle était implémentée sous forme d’une fonction bash dans le fichier profile par défaut. Cependant, cette implémentation posait problème pour charger le fichier profile avec d’autres shells, elle a donc été supprimée. La commande which peut être utilisée à la place, puisqu’elle remplit un rôle équivalent.

    Serveurs

    Les serveurs sont l’équivalent des daemons pour UNIX ou des services sous Windows : il s’agit d’applications lancées par le système pour rendre différents services et coordonner l’ensemble des applications.

    app_server

    app_server est le serveur graphique de Haiku, équivalent de X ou de Wayland. Il se distingue par un rendu graphique fait principalement côté serveur (pour les applications natives), ce qui permet de l’utiliser de façon fluide à travers une connexion réseau.

    Bien que ce soit le serveur graphique, et qu’il ait reçu plusieurs améliorations importantes, les différences sont subtiles. Elles sont toutefois importantes pour proposer un système qui semble réactif et confortable à utiliser.

    Un premier changement est une réarchitecture du code qui traite le rafraîchissement de l’écran. Ce rafraîchissement se fait en général en plusieurs étapes, par exemple, si on déplace une fenêtre :

    • Le contenu de la fenêtre déplacée peut être directement recopié de l’ancienne position vers la nouvelle,
    • La zone où se trouvait la fenêtre auparavant doit être re-remplie avec ce qui se trouvait en dessous de la fenêtre déplacée. Cela peut être plusieurs morceaux de fenêtres d’autres applications, qui vont devoir chacune ré-afficher une partie de cette zone.

    Le problème étant que certaines applications peuvent mettre un peu de temps à répondre à cette demande de ré-affichage (par exemple parce qu’elles sont occupées ailleurs, ou alors parce que la zone à redessiner est relativement complexe).

    Différentes stratégies peuvent être mises en place dans ce cas : laisser à l’écran le contenu obsolète, ou remplir la zone en blanc en attendant que les données deviennent disponibles, par exemple. Ou encore, tout simplement ne rien mettre à jour du tout tant que tout l’écran n’est pas prêt à être affiché. Il faut faire un compromis entre la réactivité (déplacer la fenêtre tout de suite), la fluidité (éviter les clignotements de zones blanches) et la précision (affichage d’information cohérente et à jour).

    Plusieurs modifications ont permis d’obtenir un meilleur compromis.

    Dans un autre domaine, la police de caractères par défaut « Noto Sans Display » a été remplacée par « Noto Sans », ce qui donne un affichage du texte légèrement différent. La police « display » avait été choisie suite à une mauvaise compréhension de la signification de ce mot en typographie : il signifie que c’est une police de caractères à utiliser pour des gros titres et autres textes courts. Il ne signifie pas que c’est une police à utiliser sur un écran d’ordinateur. De toutes façons la police Noto Display n’est plus maintenue par Google et a disparu des dernières versions du jeu de polices Noto.

    Toujours dans le domaine des polices de caractères, app_server sait maintenant charger les fichiers « variable fonts ». Ces fichiers contiennent plusieurs polices de caractères définies à partir de glyphes de base, et d’algorithmes de transformation et de déformation (pour rendre une police plus ou moins grasse, plus ou moins italique…). Pour l’instant, app_server sait charger les valeurs de ces paramètres qui sont préconfigurées dans le fichier. Cela permet de réduire la place utilisée par les polices de caractères sur le media d’installation de Haiku (c’est l’un des plus gros consommateurs d’espace disque, qui nous empêche de faire tenir une version complète de Haiku sur un CD de démonstration par exemple).

    Plus tard, il sera également possible de configurer plus finement ces paramètres pour générer des variantes intermédiaires des polices de caractères, ainsi que d’exploiter certaines polices qui offrent des paramètres configurables supplémentaires.

    input_server

    L’input_server se charge de lire les données venant des périphériques d’entrée (clavier et souris) et de les convertir en évènements distribués aux applications. Il est extensible par des add-ons qui peuvent générer ou filtrer des évènements, ce qui peut être utilisé pour de l’accessibilité (émuler une souris à partir de touches du clavier), de l’automatisation (envoi de commandes pré-enregistrées), du confort d’utilisation (bloquer le touchpad d’un ordinateur portable lorsque le clavier est en cours d’utilisation) et bien d’autres choses.

    L’input_server a reçu des corrections de problèmes sur la gestion des réglages de souris, permettant en particulier d’utiliser des réglages différents pour plusieurs périphériques (souris, touchpad), et que ceux-ci soient bien enregistrés.

    registrar

    Le serveur registrar suit les applications en cours de fonctionnement, et leur permet de communiquer entre elles au travers de l’envoi de messages. Il assure également le suivi de la base de données des types MIME et des associations de types de fichiers avec les applications correspondantes.

    L’implémentation de BMessageRunner, qui permet d’envoyer des messages périodiques (par exemple pour faire clignoter le curseur des zones de texte à la bonne vitesse), autorise maintenant des intervalles de répétition en dessous de 50 millisecondes. Cela permet d’utiliser ce système pour des animations fluides de l’interface graphique, par exemple.

    D’autre part, la liste des applications et documents récemment lancés est maintenant limitée à 100 entrées. Cela évite un fichier qui grossit indéfiniment et finit par contenir surtout des vieilles informations sans intérêt.

    Kits

    Le système Haiku fournit les mêmes APIs que BeOS. Elles couvrent les usages basiques d’une application, et sont découpées (dans la documentation de BeOS et de Haiku, au moins) en « kits » qui prennent chacun en charge une partie spécifique (interface graphique, multimédia, jeux vidéos, accès au matériel, etc).

    Interface

    L’interface kit est la partie de la bibliothèque standard qui se charge des interfaces graphiques.

     BColumnListView

    BColumnListView est un ajout de Haiku par rapport à BeOS. Il s’agit d’un élément d’interface permettant de présenter une liste avec plusieurs colonnes, de trier les lignes selon le contenu de ces colonnes, et aussi d’avoir des items hiérarchisés avec la possibilité de plier et déplier une partie de l’arborescence.

    Cette classe remplace avantageusement BListView et surtout BColumnListView, les classes historiques de BeOS, qui sont beaucoup plus limitées.

    Un certain nombre de type de colonnes prédéfinis sont également disponibles, ce qui facilite la construction d’interfaces présentant les données de différentes applications avec le même formatage.

    La classe BColumnListView elle-même n’a pas changé. Par contre, les colonnes de type « taille » (pour afficher une taille en Kio, Mio, Gio…) et « date » utilisent la langue choisie dans les préférences système au lieu d’un format anglais par défaut.

    BTextView

    BTextView est une classe permettant d’afficher une zone de texte éditable. Elle implémente les fonctionnalités de base (curseur, sélection, retour à la ligne automatique) ainsi que quelques possibilités de mise en forme (couleurs, polices de caractères).

    BTextView peut également être utilisée pour des zones de textes non éditables, souvent plus courtes. Cela permet de réutiliser une partie des algorithmes de mise en page et de formatage du texte dans différents contextes. Dans le cadre de l’utilisation du « layout system », une vue doit pouvoir indiquer sa taille minimale, maximale et optimale. Le « layout system » va ensuite calculer la meilleure disposition de fenêtre possible pour satisfaire ces contraintes.

    Le cas des zones de texte est particulier, car la hauteur optimale dépend du nombre de lignes de texte, qui lui-même peut être plus ou moins grand si la largeur de la vue oblige à ajouter des retours à la ligne. Le « layout kit » prend en compte ce cas particulier, mais les algorithmes ne sont pas encore tout à fait au point et peuvent conduire à des résultats inattendus dans certains cas. Un de ces cas particuliers sur les zones de texte non éditables a été corrigé.

    BMenu

    La classe BMenu permet d’afficher un menu. Elle est utilisée de plusieurs façons, puisqu’on trouve des menus dans des barres de menu, dans des contrôles de type « popup », ou encore en faisant un clic droit sur certains éléments de l’interface.

    Les menus sont également particuliers parce qu’ils peuvent d’étendre en dehors de la fenêtre dont ils sont originaires. Ils sont donc implémentés sous forme de fenêtres indépendantes. Mais cela pose un autre problème : dans Haiku, chaque fenêtre exécute son propre thread et sa propre boucle d’évènements. Si on navigue dans un grand nombre de menus et de sous-menus, cela peut causer quelques problèmes de synchronisation et de performances.

    Le code contient également un grand nombre de cas particuliers pour, par exemple, aligner les raccourcis claviers et les flèches indiquant la présence de sous-menus ente les différents items d’un menu, ou encore détecter si un déplacement de souris a pour but de sélectionner un autre menu (en dessous ou au-dessus de celui actif), ou bien plutôt de naviguer vers un sous-menu.

    Les nouveautés suivantes sont apparues cette année:

    • Correction de problèmes de race condition lors de l’ajout d’items dans un menu pendant qu’il est affiché à l’écran. Ce problème se manifestait par exemple dans les menus affichant la liste des réseaux Wifi, qui sont mis à jour en temps réel.
    • Finalisation de l’implémentation de la navigation au clavier (avec les flèches directionnelles) dans les menus.
    • Affichage des symboles graphiques UNICODE pour « backspace » (⌫) et « delete » (⌦) si ces touches sont utilisées comme raccourcis clavier pour un item de menu.
    • Utilisation d’un algorithme de tri stable pour la fonction SortItems. Ce type d’algorithme préserve l’ordre relatif des items qui sont égaux d’après la fonction de comparaison. Ce n’est pas le cas de certains algorithmes de tri classiques, notamment le quicksort. La conséquence était que trier un menu déjà trié pouvait changer l'ordre des items. C’était visible encore une fois sur le menu listant les réseaux Wifi, qui est trié par puissance du signal reçu.

     BSpinner

    BSpinner est un contrôle permettant de choisir une valeur numérique, soit à l’aide de boutons +/- pour modifier la valeur par incréments, soit en entrant directement la valeur dans une zone de texte.

    Il s’agit d’une extension de Haiku par rapport à BeOS qui ne proposait pas cette fonctionnalité.

    Cette classe est encore en cours de développement. Elle a reçu des améliorations pour désactiver correctement les boutons +/- lorsque la valeur atteint le minimum ou le maximum autorisé, et aussi une correction sur le message de notification envoyé lors des changements de valeurs du spinner, qui ne contenaient pas la bonne valeur.

    rgb_color

    La structure rgb_color permet de représenter une couleur par la valeur de ses composantes rouge, vert, bleu (comme son nom l’indique) et alpha (comme son nom ne l’indique pas). Elle fournit également un certain nombre de fonctions pour mélanger des couleurs, les éclaircir ou les assombrir.

    La méthode Brightness() dans la classe rgb_color implémentante maintenant l’algorithme perceptual brightness documenté par Darel Rex Finley, qui donne des meilleurs résultats que l’algorithme utilisé précédemment (qui était celui de la luminosité dans l’espace de couleurs Y'IQ. La fonction perceptual_brightness devenue redondante est supprimée.

    Cette méthode permet en particulier de déterminer si une couleur est « sombre » ou « claire », et ainsi de décider si du texte affiché par-dessus doit être blanc ou noir (comme démontré ici par exemple).

    Locale

    Le locale kit se charge de tous les aspects liés à la localisation : traductions des applications, formatage des messages en utilisant les règles de pluralisation de chaque langue, formatage de dates, de nombres avec et sans unités, de pourcentages, nom des fuseaux horaires…

    Il utilise ICU pour implémenter la plupart de ces fonctionnalités, mais fournit une surcouche avec une API s’intégrant mieux avec les autres kits.

    La principale évolution cette année est l’implémentation de BNumberFormat, qui permet de formater des nombres. Elle permet de choisir une précision (nombre de décimales - pour les langues qui utilisent un système décimal), d’afficher ou non des séparateurs de groupes (de milliers en français, mais par exemple en Inde la séparation se fait traditionnellement par multiples de 10 000).

    Media

    Le media kit se charge de tous les aspects multimedia.

    Il se compose de deux parties. D’une part, un système de gestion de flux média temps réel, permettant de transférer des données multimédia (son ou flux vidéo par exemple) entre différentes applications qui vont les manipuler, le tout avec un certain contrôle du temps de traitement ajouté par chaque opération, pour tenter de minimiser la latence tout en évitant les vidages de tampons qui produiraient une interruption dans le flux. D’autre part, des classes permettant d’encoder et de décoder des fichiers média et d’en extraire des flux de données (encodées ou décodées).

    C’est surtout cette deuxième partie qui a reçu quelques évolutions. La version de ffmpeg utilisée pour le décodage de presque tous les formats audio et video est maintenant la dernière version ffmpeg 6. Quelques autres problèmes (erreurs d’arrondis, gestion des tampons partiels en fin de fichier) ont également été corrigés, ce qui permet de faire fonctionner à nouveau le jeu BePac Deluxe qui est extrêmement intolérant au moindre écart de comportement par rapport à l’implémentation du Media Kit dans BeOS.

    Support

    Le support kit contient un ensemble de classes basiques mais indispensables : gestion des chaînes de caractères, des tampons en mémoire, etc. Il fournit les briques de bases utilisées par les autres kits.

    BDataIO

    BDataIO est une classe abstraite avec des fonctions de lecture et d’écriture. Plusieurs autres classes sont des instances de BDataIO, par exemple BFile (représentant un fichier), mais aussi BMemoryIO (permettant d’accéder à une zone mémoire).

    Plusieurs autres classes acceptent BDataIO (ou sa sous-classe BPositionIO, qui ajoute la possibilité de se déplacer à une position donnée dans le flux) comme entrée ou comme sortie. Il est donc facilement possible de réaliser les mêmes opérations sur un fichier, une zone de données en mémoire, un socket réseau, ou tout autre objet susceptible de fournir une interface similaire.

    BDataIO elle-même n’a pas évolué, mais deux de ses implémentations, BBufferedDataIO et BAdapterIO, ont été améliorées. Ces deux classes permettent de construire un objet BDataIO à partir d’un autre, en ajoutant un cache en mémoire pour accélérer les opérations ou encore pour rendre compatible avec BPositionIO un objet qui ne l’est pas.

    Ces classes sont en particulier utilisées par l’application StreamRadio, qui implémente la lecture de podcasts en connectant directement le résultat d’une requête HTTP (effectuée grace au network kit) dans un décodeur audio (via la classe BMediaFile du media kit). La mise en tampon permet de revenir en arrière dans la lecture d’un épisode, de télécharger en avance les données qui vont être lues, et d’éviter de conserver inutilement en mémoire les données qui sont déjà lues par l’application.

    Bibliothèques C

    Les « kits » mentionnés ci-dessus sont l’API en C++ utilisée par les applications Haiku.

    Il existe aussi des APIs en C, en grande partie implémentant la bibliothèque C standard et les fonctions décrites dans la spécification POSIX.

    Libroot

    Libroot implémente la bibliothèque standard C. Elle regroupe entre autres la libc, la libm, et la libpthread, qui sont parfois implémentées comme 3 bibliothèques différentes pour d’autres systèmes. Les évolutions consistent à compléter l’implémentation de la spécification POSIX, et à suivre les évolutions de cette dernière ainsi que des nouvelles versions du langage C. On trouve également des corrections de bugs découverts en essayant de faire fonctionner de plus en plus d’applications sur Haiku, ce qui permet de mettre en évidence des différences de comportement avec d’autres systèmes.

    • Ajout de getentropy pour initialiser les générateurs de nombres aléatoires
    • Correction de problèmes de locks au niveau de l’allocateur mémoire lors d’un fork
    • Plusieurs corrections sur l’implémentation de locale_t, remplacement de code écrit pour Haiku ou provenant de FreeBSD par une implémentation simplifiée mais suffisante, provenant de la bibliothèque C musl.
    • Ajout de static_assert en C11
    • Correction d’un crash lors de l’utilisation de certaines fonctions XSI
    • Ajout de stpncpy
    • La fonction open utilisée sur un lien symbolique pointant vers un fichier non existant peut maintenant créer le fichier cible.
    • Il est possible d’utiliser mmap sur un fichier plus grand que la mémoire disponible sans avoir besoin de spécifier le flag MAP_NORESERVE
    • Utiliser rename pour renommer un fichier vers lui-même ne retourne plus d’erreur (conformément à la spécification POSIX).
    • Ajout de pthread_sigqueue

    Libnetwork

    La libnetwork implémente les APIs nécessaire pour se connecter au réseau (sockets, résolution DNS…). Elle est séparée de la bibliothèque C pour des raisons historiques : l’implémentation de TCP/IP pour BeOS avait été réalisée entièrement en espace utilisateur (le noyau n’offrant qu’une interface pour envoyer et recevoir des paquets ethernet sur la carte réseau). Cela a posé des problèmes de compatibilité avec d’autres systèmes, et des problèmes de performance. Haiku est donc compatible avec la version "BONE" de BeOS, qui implémente la pile réseau dans le noyau.

    • Mise à jour du résolveur DNS à partir du code de NetBSD 9.3. Précédement le code utilisé était celui du projet netresolv de NetBSD, mais ce projet n’a pas connu de nouvelles publications et le code est à nouveau maintenu directement dans NetBSD sans publication séparée.
    • Correction d’un crash lors de l’utilisation de multicast IPv4

    LibBSD

    La libbsd implémente plusieurs extensions fournies par la libc de certains systèmes BSD. Elle est séparée de la bibliothèque C principale pour limiter les problèmes de compatibilité: certaines applications préfèrent fournir leur propre version de ces fonctions, ou d’autres fonctions avec le même nom mais un comportement différent. Elles peuvent alors s’isoler en n’utilisant pas la libbsd pour éviter toute interférence.

    LibGNU

    De façon similaire à la libbsd, la libgnu fournit des fonctions qui sont disponibles dans la glibc (la bibliothèque C du projet GNU) mais ne font pas partie d’un standard (C ou POSIX).

    • Ajout de sched_getcpu pour savoir sur quel cœur de CPU le thread appelant est en train de s’exécuter.
    • Ajout de pthread_timedjoin_np, pour attendre la fin de l’exécution d’un thread (comme pthread_join mais avec un timeout.

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    PyConFR 2024, planning et inscriptions

    La PyConFR 2024 a lieu du jeudi 31 octobre au dimanche 3 novembre à l’UFR Mathématique et d’Informatique de Strasbourg. Le planning est disponible et les inscriptions sont ouvertes !

    Comme toujours, la PyConFR est un évènement gratuit et l’inscription est obligatoire.

    Les deux premiers jours de la conférence seront occupés par les sprints. Et les deux jours suivants seront dédiés aux conférences (longues et courtes) et ateliers.

    Trois keynotes sont également au programme :

    • De villageoise à l’itWoman… Quelles actions pour faire de mon rêve TECH une réalité ?, par Houleymatou Baldé
    • Recherche des bonnes pratiques de packaging, par Françoise Conil
    • Reality is not an end-to-end prediction problem: Applied NLP in the age of Generative AI, par Ines Montani

    Cette année, un espace enfants (de 3 ans à 12 ans) est mis à disposition gratuitement sur inscription. Vous pouvez inscrire vos enfants jusqu’au 15 octobre.

    Durant cette édition, c’est aussi le retour du déjeuner PyLadies. Un des objectifs est de tisser des liens entre la communauté PyLadies et le reste de la communauté Python francophone.
    Les inscriptions au déjeuner PyLadies sont ouvertes jusqu’au 27 octobre.

    Le dimanche matin, l'AFP y tiendra son assemblée générale. Si vous souhaitez y voter, assurez vous d'être à jour de cotisation.

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    Entrevue avec Christophe Grenier, développeur de testdisk et photorec

    testdisk et photorec sont deux outils libres (GPLv2+) formidables… que l’on souhaite pourtant ne jamais avoir à utiliser ! En effet, les deux sont dédiés à la récupération de données après une panne matérielle, ou une bévue.

    TestDisk

    Le premier est axé supports de stockage et leurs partitions, le second orienté récupérations de fichiers (mais il est loin de se limiter aux images).

    Cocorico : le développeur de ces outils est français, et il a bien voulu répondre à notre sollicitation d’entrevue :).

    Bonjour Christophe ! Pouvez-vous présenter votre parcours ?

    Quand j’ai commencé à développer testdisk, mon premier outil de récupération de données, j’étais encore étudiant en école d’ingénieur.
    Maintenant, cela fait plus de 20 ans que je suis diplômé de l’ESIEA, j’interviens d’ailleurs dans son Mastère Spécialisé Sécurité et Information des systèmes depuis 2004.
    Après avoir travaillé dans la sécurité informatique, j’ai travaillé autours des systèmes Linux, du réseau et de la sécurité.
    Depuis un peu plus de 10 ans, je suis directeur d’exploitation pour un hébergeur parisien.
    Dans le cadre de mon auto-entreprise, je fais de la récupération de données.

    Comment avez-vous démarré ce projet ?

    Un ami développeur professionnel sous Windows venait d’acheter un nouveau disque dur et pour éviter d’avoir trop de lettres de lecteurs (C:, D:, E:, …) avait décidé de réduire le nombre de partitions de son disque de données ; ce disque contenait 3 partitions.
    Il a sauvegardé les données, supprimé les 3 partitions, en a créé 2 et — au moment de restaurer les données — il s’est rendu compte qu’il avait été trop vite et qu’il lui manquait la sauvegarde d’une des partitions.
    Sachant que j’avais des connaissances sur le partitionnement des PC (je m’étais intéressé au fonctionnement des virus de boot qui se logeaient dans le premier secteur des disques durs), il m’a contacté.

    Armé d’un éditeur hexadécimal, il nous avait fallu la journée pour reconstruire manuellement la table des partitions et récupérer ces données. Un peu plus tard ayant appris les rudiments de la programmation en C, je me suis dit qu’il devait être possible d’automatiser la récupération des partitions et c’est ainsi qu’est né testdisk en 1998.

    Pour photorec, il a fallu attendre mon premier appareil photo numérique en 2002. Ayant peur de perdre des photos (effacement par mégarde de photos non sauvegardées, reformatage de la mauvaise carte mémoire…), avant même de partir en voyage, j’ai bricolé un programme en C sous Linux capable de récupérer les photos et vidéos prises par mon appareil photo. C’est ainsi que photorec est né pour récupérer des photos. Il a gardé son nom même s’il récupère des centaines de formats de fichier différents.

    Quels sont les points marquants qui ont, selon vous, marqué l’évolution de ces logiciels ?

    Les points principaux ayant permis le succès de ces logiciels sont :

    • de rendre ces logiciels multiplateformes pour PC : MS-Dos et Linux, puis Windows. La prise en charge de macOS est venu bien plus tard et a eu peu d’impact.
    • de distribuer ces logiciels gratuitement. L’utilisation d’une licence opensource (GPL v2+) m’a aussi permis d’avoir quelques contributions.
    • d’être plutôt à l’écoute des utilisateurs et d’enrichir les formats de fichiers gérés par photorec. Certains sont vraiment exotiques.
    • de la documentation en plusieurs langues à une époque où les traductions automatiques étaient quasi-inexploitables. Mais aujourd’hui, la documentation principale de plus de 60 pages est en anglais.

    Un point marquant a été la reconnaissance officielle de l’utilisation de ces logiciels par des organismes étatiques.

    testdisk a été conçu pour un public technique, j’ai eu des retours de différents sociétés de récupération de données de part le monde l’utilisant mais en général, elles ne souhaitent pas communiquer sur leur utilisation de logiciels (libres ou du commerce).

    Un tournant a eu lieu en 2014 quand le NIST, dans le cadre du Computer Forensics Tool Testing Program (CFTT), a testé et publié ses résultats sur les capacités de photorec. En comparant les résultats de chaque outil, on découvre que photorec a les meilleurs résultats (1ère place ex aequo).
    Ainsi, photorec figure dans le catalogue de logiciels que les agences d’États américains peuvent utiliser.

    photorec apparaît dans les diapositives de la formation SecNum Academie de l’ANSSI.

    Pourquoi un seul paquet pour deux logiciels, ou pourquoi pas un seul logiciel ?

    Quand on parle de testdisk et photorec, il y a aussi fidentify, un outil en ligne de commande qui permet de tester rapidement l’identification de fichiers en utilisant les mêmes parsers que photorec, sans oublier qphotorec, une version graphique de photorec.

    Selon les distributions, vous pouvez avoir un package testdisk comprenant testdisk, photorec et fidentify et un package qphotorec pour qphotorec.

    testdisk utilise un accès en écriture au disque, photorec n’utilise qu’un accès en lecture. photorec est plus facile d’utilisation que testdisk, c’est presque du next/next/next, il ne fait que du « file carving » (récupération de fichiers par identification des entêtes).

    Quelles sont les fonctionnalités les plus attendues que vous pensez implémenter ?

    La vérification formelle du code des parsers de photorec est ce qui m’a le plus occupé ces dernières années, je continue de travailler dessus.
    Je n’ai pas prévu d’implémenter de nouvelles fonctionnalités dans l’immédiat.

    Avez-vous des retours d’utilisateurs, des remerciements de personnes qui ont pu grâce à ces outils retrouver une partie de leur vie numérique, ou de grincheux ?

    Perdre une partie de sa vie numérique est très stressant.
    De fait, j’ai été confronté à des grincheux très agressifs dont un cas extrême de menaces répétées de mort de la part d’un individu qui n’avait pas pu récupérer ses données. Les hébergeurs de ses messageries successives ont agi rapidement lorsque j’ai signalé ses messages, mais je me suis posé la question à ce moment-là si cela valait bien la peine de m’investir autant pour risquer cette violence numérique.

    Les retours positifs des utilisateurs et leurs remerciements sont ce qui a permis de me motiver à continuer de développer sur toutes ces années ce projet.
    À une époque, je recevais quotidiennement des mails de remerciements et/ou des donations. C’est moins fréquent désormais, mais c’est peut-être parce que les sauvegardes vers le cloud sont beaucoup plus courantes et qu’ainsi les gens ont moins recours à la récupération de données.

    Effectivement, perdre une partie de sa vie numérique est très stressant, avez-vous des conseils à donner sur la sauvegarde ?

    Ce sont des conseils très généraux :

    • que cela soit au niveau personnel ou au niveau professionnel, il est important de vérifier le périmètre de la sauvegarde. Si vous n’aviez plus que votre dernière sauvegarde, que vous manquerait-il ?
    • testez une restauration de données
    • si possible, multipliez les sauvegardes (sauvegarde avec historique ou versionning, pas une simple synchronisation)
    • dans l’idéal, plusieurs lieux de sauvegarde.

    Sur ces projets, y a-t-il d’autres contributeurs ?

    testdisk et photorec reçoivent principalement des contributions ponctuelles. J’en profite pour remercier toutes les personnes qui m’ont aidé pour les traductions, pour avoir partagé des fichiers dans des formats exotiques, ou pour avoir contribué au code.
    Merci aussi aux personnes ayant participé à la modération du forum et au modérateur actuel !

    Y a-t-il des fonctionnalités importantes qui ne seront pas développées, et pourquoi ?

    À moins de recevoir des contributions, je ne pense pas pousser davantage le support mac.
    Le chiffrement des disques sous Windows va devenir la norme, comme c’est le cas sous macOS. Je pense que cela va freiner le développement de testdisk et photorec. La récupération va devenir bien plus complexe en exigeant un déchiffrement préalable.

    Des souvenirs marquants de cette expérience ?

    Je crois que l’une des anecdotes qui m’a le plus amusé est celle que j’ai reçue en janvier 2007 : dans un premier mail, l’utilisateur explique qu’un appareil photo a été volé dans sa voiture, mais qu’une semaine plus tard, la police a trouvé le coupable et a pu restituer l’appareil photo. Le contenu avait été effacé, mais grâce à photorec, l’utilisateur avait récupéré plus de 300 photos.

    Currently I am recovering over 300 photos using PhotoRec that my sister in law took over the holidays. Our car was broken into and the camera was stolen. A week later the police found the guy! They found the camera, but it had been wiped.
    I had read about recovering photo's from flash cards via a story on slashdot, and now here I am.

    Quelques heures plus tard, j’ai reçu la suite de l’histoire :

    I have recovered some pictures that look to be taken by the thief […]
    I am submitting a CD of the data I have recovered to the Detective involved in the case. My little camera was involved in a much larger theft, so hopefully the pictures they took will help nail them all!

    Le voleur avait utilisé l’appareil photo, photorec a permis de récupérer des photos ayant beaucoup intéressé le détective en charge du dossier : celui-ci espère découvrir les autres personnes impliquées dans un vol de plus grande envergure.

    Avez-vous eu des échanges avec des éditeurs de logiciels similaires (opensource ou propriétaires) ?

    photorec a été victime de plusieurs contrefaçons.

    Dans un cas, un fabricant de carte mémoire a distribué un logiciel de récupération de données, ce fabricant avait sous-traité le développement qui avait « optimisé » son temps de développement en récupérant le code source de photorec, remplaçant tous les entêtes de copyright et ajoutant une interface graphique.
    Après avoir contacté le fabricant, celui-ci a fait rétablir les copyrights manquants et le code a été distribué en GPLv3.

    Dans d’autres cas, des développeurs ont volontairement publié des contrefaçons qu’ils revendaient. Après avoir fait fermer leur hébergement plusieurs fois, ils ont fini par trouver un hébergeur bullet-proof, un hébergeur qui ne répondait plus aux plaintes…

    Concernant le forum, avez-vous déjà rencontré des difficultés avec le respect du code de conduite ?

    La modération sur le forum est obligatoire, les spammeurs sont très nombreux et inventifs en réutilisant par exemple du contenu d’autres sujets. Aucun code de conduite n’a été formalisé.
    Le forum ne tient plus que grâce à la présence d’un modérateur, je ne sais pas si cette partie du projet va perdurer.

    Quel est votre modèle économique ?

    Le projet est né comme un projet personnel et reste géré comme tel.
    Je travaille chez Global Service Provider, une société de services et hébergement informatique, qui me permet de disposer gracieusement (Merci à eux) de machines virtuelles (VM), sauvegarde, monitoring pour le projet.
    Diverses donations ponctuelles couvrent les frais des différents noms de domaine, mon équipement informatique personnel…

    Au niveau personnel, quels logiciels libres utilisez-vous, sur quel système d’exploitation ?

    À l’exception des raspberry pi sous Raspbian, les différents ordinateurs de la maison sont sous Fedora Linux.
    J’utilise gnome comme environnement graphique, alpine et roundcube pour la messagerie, vim comme éditeur de texte, du docker avec moby, gcc, python…

    Et au niveau professionnel ?

    Mon ordi portable est aussi Fedora Linux.
    Les serveurs Linux que mon équipe et moi gérons sont principalement sous AlmaLinux et Debian.

    J’utilise tous les jours ansible (automatisation des configurations), git (versionning), netbox (gestion de datacenters), oxidized (sauvegarde réseau), mediawiki (documentation)…

    Merci pour votre disponibilité, et pour ces merveilleux outils !

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    Le MMORPG Ryzom fête ses 20 ans !

    En 2004 naquit un jeu au potentiel extraordinaire, sous le regard enthousiaste de ses créateurs.

    Après une enfance jalonnée d'embûches qui ont forgé son caractère et uni sa communauté, ce jeu convivial, à l'esprit libre, a su évoluer et toujours aller de l'avant grâce à l'implication de ses joueurs.

    Et aujourd'hui, c'est avec émotion qu'il s'apprête à passer un nouveau cap.
    Car oui, le temps passe si vite : Ryzom va fêter ses 20 ans !

    Ryzom fête ses 20 ans en jeu, du 16 septembre au 5 octobre.

    Pour l'occasion, 20 jours de festivités sont prévues en jeu sur l'île des 20 ans, du 16 septembre au 5 octobre 2024.
    De nombreuses surprises sont au programme, ainsi que la venue d'anciens membres de Nevrax, le studio qui a développé le jeu.

    Qu'est-ce que Ryzom ?

    Ryzom est un MMORPG de science-fantasy basé sur un monde vivant unique : une planète-plante aux paysages envoûtants, sauvage, peuplée de mille dangers. Vous pouvez y incarner une des quatre races humanoïdes du jeu, contribuer à la reconquête de leur civilisation perdue et influer sur l'évolution du monde.

    Jeu sandbox au PvP consensuel, au roleplay très présent et à la communauté mature, Ryzom a la spécificité de ne pas limiter ses personnages en classes et dispose d'un système évolué de récolte et d'artisanat. L'alignement des personnages sur une des nations et factions proposées peut évoluer pour mieux suivre le roleplay de chacun.

    Timaris

    Données techniques

    Ryzom est jouable sous Windows, Linux et macOS. Son interface est disponible en allemand, anglais, espagnol, français et russe. Les chats en jeu sont traduits automatiquement dans la langue du client.

    Tarifs

    Ryzom est jouable en version gratuite jusqu'au niveau 125, sans limitation de temps.

    Plusieurs tarifs d'abonnement sont proposés pour accéder à la version complète qui offre la possibilité d'atteindre le niveau 250, davantage de moyens de stockage et double la vitesse d'acquisition des points d'expérience.

    Kami

    Particularité

    Ryzom est l'un des rares MMORPG commerciaux à être entièrement open source, sous licence AGPLv3 : client, serveur, outils et média, ce qui offre aux joueurs une opportunité unique de s'impliquer dans le développement du jeu, notamment à travers des projets libres Ryzom Core et Ryzom Forge.

    Logo de Ryzom Core

    Logo de Ryzom Forge

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    Célébrons les 21 ans des Linux-Meetup au Québec

    🎉 Il y a plus de deux décennies, j’ai lancé mon tout premier Linux-Meetup à Montréal en mai 2003. Depuis, chaque premier mardi du mois, nous avons tenu 252 rencontres sans interruption, rassemblant des passionnés du monde Linux.

    🚀 Le samedi 21 septembre 2024, nous fêterons 21 ans de partage autour de Linux et des logiciels libres au Québec ! Cet événement coïncide avec la Journée internationale des logiciels libres (SoftwareFreedomDay), offrant une visibilité mondiale inégalée. Ce sera l’occasion de célébrer cette communauté qui s’est agrandie au fil des années et de marquer cette étape importante dans l’histoire du logiciel libre.

    📈 Chaque année, notre événement annuel devient de plus en plus grand grâce à l’appui de nos commanditaires. Avec une participation record de 150 passionnés l’an dernier et le soutien de 23 commanditaires visionnaires.

    🌐 L’événement se tiendra en présentiel à l’école de technologie supérieure (ÉTS), à l’université et en virtuelle sur BigBlueButton, permettant à la communauté Linux francophone de participer d’où qu’elle soit.

    💼 Si votre entreprise utilise Linux ou soutient les logiciels libres, c’est une occasion unique de promouvoir vos solutions et vos services auprès d’une audience ciblée et engagée. Rejoignez-nous comme commanditaire et bénéficiez d’une visibilité accrue au sein de la communauté. Contactez-moi rapidement pour discuter de votre participation !

    🚩 Pour les plus aventureux, la cinquième édition de notre chasse au trésor informatique (CTF : CaptureTheFlag) sera de retour avec des défis inédits, conçus par Dominique Derrier et Pascal Gad. Cet événement interactif mettra vos compétences Linux à l’épreuve et promet des moments captivants pour les participants.

    🗣️ Au programme : des présentations passionnantes des experts Linux, le CTF et des opportunités d’échanges avec la communauté, et bien plus encore.

    🎟️ Ne manquez pas cette opportunité unique de vous inscrire et de découvrir l’agenda complet à https://www.rencontres-linux.quebec/event/21-ans-de-linux-meetup-au-quebec-1/

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