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Vitamine C pour la prévention et le traitement du rhume
Harri Hemilä 1 , Elizabeth Chalker
PMID : 23440782 PMCID : PMC8078152
DOI : 10.1002/14651858.CD000980.pub4
Contexte : L'utilisation de la vitamine C (acide ascorbique) pour prévenir et traiter le rhume fait l'objet d'une controverse depuis 70 ans.
Objectifs : Déterminer si la vitamine C réduit l'incidence, la durée ou la gravité du rhume lorsqu'elle est utilisée soit sous forme de supplémentation régulière et continue tous les jours, soit sous forme de traitement dès l'apparition des symptômes du rhume.
Méthodes de recherche : Nous avons effectué des recherches dans CENTRAL 2012, numéro 11, MEDLINE (de 1966 au 3 novembre 2012), EMBASE (de 1990 à novembre 2012), CINAHL (de janvier 2010 à novembre 2012), LILACS (de janvier 2010 à novembre 2012) et Web of Science (de janvier 2010 à novembre 2012). Nous avons également consulté le registre des essais des National Institutes of Health des États-Unis et le CIPR de l'OMS le 29 novembre 2012.
Critères de sélection : Nous avons exclu les essais qui utilisaient moins de 0,2 g par jour de vitamine C et les essais sans comparaison avec un placebo. Nous avons limité notre examen aux essais contrôlés par placebo.
Collecte et analyse des données : Deux auteurs de l'étude ont extrait les données de manière indépendante. Nous avons évalué l'"incidence" des rhumes pendant la supplémentation régulière comme étant la proportion de participants ayant eu un ou plusieurs rhumes pendant la période d'étude. La "durée" correspondait au nombre moyen de jours de maladie pour les épisodes de rhume.
Principaux résultats : Vingt-neuf comparaisons d'essais impliquant 11 306 participants ont contribué à la méta-analyse sur le rapport de risque (RR) de développer un rhume en prenant régulièrement de la vitamine C au cours de la période d'étude. Dans les essais communautaires généraux impliquant 10 708 participants, le RR regroupé était de 0,97 (intervalle de confiance à 95 % (IC) de 0,94 à 1,00).
Cinq essais portant sur un total de 598 marathoniens, skieurs et soldats effectuant des exercices subarctiques ont donné un RR groupé de 0,48 (IC à 95 % : 0,35 à 0,64).
Trente et une comparaisons ont examiné l'effet de la prise régulière de vitamine C sur la durée des rhumes (9 745 épisodes).
Trente et une comparaisons ont examiné l'effet de la vitamine C régulière sur la durée des rhumes (9 745 épisodes).
Chez les adultes, la durée des rhumes a été réduite de 8 % (3 à 12 %) et chez les enfants de 14 % (7 à 21 %).
Chez les enfants, la prise de 1 à 2 g/jour de vitamine C a permis de réduire la durée des rhumes de 18 %.
L'administration régulière de vitamine C a également permis de réduire la gravité des rhumes. Sept comparaisons ont examiné l'effet de la vitamine C thérapeutique (3249 épisodes). Aucun effet cohérent de la vitamine C n'a été observé sur la durée ou la gravité des rhumes dans les essais thérapeutiques.
La majorité des essais inclus étaient des essais randomisés en double aveugle. L'exclusion des essais qui n'étaient pas randomisés ou qui n'étaient pas en double aveugle n'a pas eu d'effet sur les conclusions.
L'incapacité de la supplémentation en vitamine C à réduire l'incidence des rhumes dans la population générale indique que la supplémentation systématique en vitamine C n'est pas justifiée, même si la vitamine C peut être utile pour les personnes exposées à de brèves périodes d'exercice physique intense.
Des essais de supplémentation réguliers ont montré que la vitamine C réduit la durée des rhumes, mais ce résultat n'a pas été reproduit dans les quelques essais thérapeutiques qui ont été menés.
Néanmoins, étant donné l'effet constant de la vitamine C sur la durée et la gravité des rhumes dans les études de supplémentation régulière, ainsi que son faible coût et son innocuité, il peut être intéressant pour les patients souffrant d'un rhume de tester individuellement si la vitamine C thérapeutique leur est bénéfique. D'autres ECR thérapeutiques sont justifiés.
L’effet du témoin, est un phénomène psychosocial des situations d'urgence dans lesquelles le comportement d’aide d'un sujet est inhibé par la simple présence d'autres personnes sur les lieux. La probabilité de secourir une personne en détresse est alors plus élevée lorsque l’intervenant se trouve seul que lorsqu’il se trouve en présence d’une ou de plusieurs personnes. En d’autres mots, plus le nombre de personnes qui assistent à une situation exigeant un secours est important, plus les chances que l’un d’entre eux décide d’apporter son aide sont faibles. La probabilité d’aide est ainsi inversement proportionnelle au nombre de témoins présents.