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Reçu aujourd’hui — 12 novembre 2025

Rétro 2020/2026 de la politique municipale pour le développement et la notoriété, ou le contraire, de Valenciennes

12 novembre 2025 à 05:30

En marge de cette énumération, la période de confinement COVID 1 a été l’occasion pour les administrés dans le Hainaut de vérifier sur le terrain, les réseaux sociaux, voire les initiatives locales (masque, gel) de l’engagement de son maire de proximité. Oui, l’affichage était pour une fois tout aussi important que le travail en coulisses, car le sentiment d’abandon face à une « Guerre » sanitaire a traversé tous les esprits des Françaises et des Français. A cet égard, certains édiles ont été très actifs durant cette tranche de vie improbable du 17 mars au 11 mai 2020, d’autres d’un silence assourdissant pour ne pas dire coupable, c’est devant le mur que l’on voit le maçon ! Pour vérifier l’engagement, ou pas, du ou de la maire de votre commune, il suffit de remonter le temps sur les réseaux sociaux perso de votre édile voire communal, à vous de jouer !

Les ratés ville de Valenciennes 2020/2026 :

1) On a noté la volonté du maire de fermer les salles des sports durant l’hiver 2022 face à la crise énergétique suite à la guerre en Ukraine, un choix politique comptable XX EXCEL ! Cette initiative annoncée très tardivement, quasi en catimini, a débouché sur un rétropédalage en direct face aux caméras de TF1… !

2) La fermeture des services d’aide à domicile et de soins infirmiers (en septembre 2022), dispensés par 49 agents municipaux piloté du CCAS de Valenciennes, a été très mal vécue par la population concernée et bien au delà pour le message social. En effet, ce service communal était une main tendue aux personnes aux revenus modestes, voire en situation de précarité, un choix politique envoyé aux Valenciennois… !

3) Fermeture du collège Watteau même si la ville de Valenciennes n’est pas en charge, en l’occurrence le Conseil départemental du Nord. Pour autant, elle n’a pas levé le petit doigt pour éviter l’arrêt d’un établissement scolaire historique de Valenciennes.

4) La participation présumée du maire à l’effacement, par candidature interposée face à Béatrice Descamps, de la députée de la 21ème circonscription était dans tous les esprits des observateurs. Outre les multiples articles sur ce sujet politique, la non présence de Laurent Degallaix durant la conférence de presse, du second tour, où Valérie Létard avait sollicité tous les maires de droite et du centre, plus Béatrice Descamps, n’était qu’un aveu criant du rôle moteur présumé de Laurent Degallaix dans cette partie de billards à trois bandes. 

5) Fermeture de l’ESAD (Ecole d’Art publique à Valenciennes)

6) Délibération aux Conseil municipal de Valenciennes avec un passage en force relatif à la fermeture du Passage Jehanne de Flandres, Place d’Armes à Valenciennes. Concrètement, une voie de passage historique pour les piétons en sortie de tramway, voire d’un flux d’un espace urbain à l’autre a disparu sans recherche d’une solution intermédiaire. A ce stade, sans parler et rentrer dans le détail d’un état d’hygiène catastrophique, la sécurité urbaine et trafic en tout genre est-elle meilleure ou seulement déportée de 100 mètres ? La mairie peut-elle un peu investir dans la sécurité des biens et des personnes avec une surveillance de nuit. Sauf erreur, elle est toujours capable de trouver des moyens colossaux lorsqu’elle le juge nécessaire (ex campagne de communication de 2 millions d’euros pour l’exposition British Muséum au Musée de Valenciennes).

7) Le commerce de proximité, à la fois, un moins béant et des efforts (liste les succès) :

a) L’intervention de la mairie dans les enchères du Café de Paris a secoué tous les Valenciennois, un bien étrange déroulement semant le flou dans les esprits même si l’idée de base était vertueuse. Bien sûr, tout le monde souhaite une pleine réussite au nouvel exploitant, mais le chemin jusqu’à la ligne d’arrivée est aussi important que la destination. C’est tout simplement le bon usage de l’argent public par la collectivité locale ou celui d’une attention à la dette publique sociale et fiscale. Il y a encore trop de zones d’ombre… !

b) La recrudescence des cellules commerciales vides, notamment la rue de Famars roulante atteint une catastrophe jamais égalée, la piétonne prend petit à petit le même chemin, la rue Vieille Poissonnerie replonge également, malgré quelques locomotives très dynamiques. C’est très compliqué également sur la Place d’Armes dont la valeur des emplacements commerciaux a été torpillée par cette enchère à 50 000 euros pour le rachat de la SAS « Café de Paris » ! On rappelle que plusieurs données constituent la valeur d’une exploitation commerciale, son chiffre d’affaires, ses éléments mobiliers (gros équipements, matériels, etc.), et sa localisation commerciale dans la cité (fondamentale), voire une licence IV pour certaines activités. Le seul emplacement valait plus que l’enchère in fine…, troublant au point que même le commissaire priseur a refusé de mentionner, à la presse locale, le nombre d’acheteurs inscrits aux enchères le 30 juin 2025. Maître Wattebled s’est fendu d’un seul mot… « plusieurs », vive la transparence !

c)Le retour à une heure gratuite depuis le 31 mars 2025 a permis aux commerçants/artisans du centre-ville de Valenciennes de récupérer, avec un effet immédiat impressionnant dés le mois d’avril, une clientèle se déplaçant en voiture, n’habitant pas le centre-ville ou résident dans une commune limitrophe, voire au delà. Initiative bien trop tardive, car un mal endémique était déjà imprimé chez les chalands non valenciennois -On ne vient plus faire ses courses à Valenciennes- c’est un refrain tant entendu qu’il est exaspérant de l’entendre par les locaux et vient annihiler les efforts de la commune (liste les succès ci-dessous) !

8) La rénovation de la Place de la Barre, plus minéral tu meurs. Visiblement, on n’a rien appris de la minéralisation totale de la Place d’Armes, certes en 2005/2006, une autre époque. En 2025, toutes les collectivités locales travaillent sur « un verdissement » de leur centre-ville, des îlots de fraîcheur, des zones paysagères…, cycle de l’eau, et cela sans altérer les besoins en stationnement ou services à la population. En l’espèce, rien de rien en terme écologique sur le long terme, cette place sera une enclume béton vide durant six mois de l’année, deux mois en sortie d’hiver, deux mois en fin d’été, permettront (peut-être) de faire vivre ce plateau solaire. Au moins, les loueurs de pagodes, installation éphémère protégées, peuvent proposer déjà leurs tarifs aux futurs porteurs d’animations sur cette Place de la Barre ! Comme toujours, il n’y a pas de vision avec l’usage de l’argent public, du court terme pour l’affichage avant une élection municipale et un coût pour le contribuable in fine pour un aménagement ultérieur et pas dans 50 ans, 5 ans tout au plus. Anticiper le réchauffement climatique plus palpable chaque année, c’est gouverné avec un bon sens ni de droite, ni de gauche !

9) Le concert de GIMS le 14 juillet 2025 et son organisation sécuritaire lamentable face à un flux démentiel, un raté inédit sur Valenciennes et pourtant totalement prévisible compte tenu de la notoriété de l’artiste. On est passé tout près de nombreux blessés, voire pire, mais la ville se rend-t-elle compte de cela ? En tout cas, en débrief post événement, les autorités (pompiers, Police Nationale…) ont passé certains messages très clairs de sécurité à la municipalité… ! Comme diraient les anciens, le maire de Valenciennes a eu « les yeux plus gros que le ventre. » Le coût final de ce divertissement n’est pas non plus d’une grande clarté. Cachet pour l’artiste, sécurité globale, organisation, travaux parking Lacuzon, etc., la CADA pourrait fournir un chiffre plus complet que celui avancé au Conseil municipal de Valenciennes, à suivre !

Les succès ville de Valenciennes 2020/2026 :

En propos liminaire, que cela soit l’agglo où la ville centre, peu importe le financeur compte tenu de la charge de centralité trop souvent ignorée de Valenciennes.

1) L’arrivée d’un cinéma de centre-ville est une aubaine. Dire que pendant une période, la ville centre avait 4 cinémas dans son coeur battant. Malheureusement, l’arrivée en 1995 du complexe Gaumont a tué toutes ces exploitations. Ensuite, l’avènement de Dominique Riquet aux commandes de Valenciennes en 2002 a remis le sujet sur la table avec des tentatives diverses, mais jamais abouties. Laurent Degallaix a repris le flambeau à travers un porteur privé de projet (et un tour de table solide) sur l’ancien parking de la caserne Vincent et espaces attenants. C’est un véritable plus pour les Valenciennois habitant dans le centre-ville.

2) Révolution des voiries de l’entrée nord de Valenciennes avec (enfin) la fin du ballon de rugby et par suite une entrée nord dans la ville-centre digne de ce nom, le rapprochement des espaces urbains sur « Du Temple » et de la « Chasse Royale » constitue également une avancée certaine vers un désenclavement de ces quartiers sur Valenciennes. Dans la lignée, les travaux sur les Avenues de Liège et rues attenantes autour de l’église, mais également la rue des Tulipes le long du Parc Jacques Chirac, évidemment l’Avenue de Verdun, sont indéniablement très positifs pour la fluidité de la circulation, la sécurité routière, et l’esthétique en général. Bien sûr, la mutation du « Quai des Mines » avec une offre nouvelle de logements neufs est très appréciable dans ce quartier en devenir.

3) Les travaux du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes où la véritable bonne idée est le changement de l’accès à ce fleuron culturel de Valenciennes. En effet, l’entrée sera tournée vers la Place Verte avec une refonte de cette dernière dans la foulée. 

4) Le passage en tout piéton de la Place d’Armes est une idée très intéressante durant les beaux jours, peut-être moins l’hiver, mais il fallait essayer pour y réfléchir concrètement. A suivre cette initiative intéressante tout en accompagnant les professionnels de proximité sur la Place centrale de Valenciennes.

5) C’est le côté plus sur le volet commerce de proximité, car le partenariat Ville de Valenciennes/CCI Grand Hainaut fonctionne toujours à travers le dispositif « Attractive ». Celui-ci s’est poursuivi durant ce mandat 2020/2026 et les partenaires ont fait chose commune dans la reprise de cellules commerciales vides et malheureusement nombreuses sur la ville-centre. Soutenu par un fonds d’Etat initial (le CRAC), ces achats de foncier, avec une rénovation lourde des locaux dégradés, ont permis à des cellules rue de Paris, rue Vielle Poissonnerie, rue de Lille, Place du Hainaut de revenir dans le champ commercial, grâce à un loyer très accessible et un local quasi clé en main. On notera qu’il y a qu’il y a une sélection des candidats par un jury. Ainsi, on observe des succès comme celui de la Chocolaterie et Pâtisserie, fabrication maison « Caramels, bonbons, chocolats » rue Vieille Poissonnerie ou encore l’espace bien être « Harmonie Studio » Place du Hainaut.

Daniel Carlier

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Reçu hier — 11 novembre 2025

(Rediff)Portrait du héros de guerre Charles Nungesser, un destin hors-norme !

11 novembre 2025 à 06:47

Charles Nungesser, un vol de légende avec l’Oiseau Blanc

 » L’as des as  » originaire de Valenciennes a disparu corps et bien en traversant l’Atlantique, en 1927, le 8 mai 1927. L’aube commence à poindre mais le temps est couvert et l’on devine que le plafond restera bas toute la journée. A 5 heures passées de quelques minutes, et après plusieurs tentatives de décollage manquées, l’équipage décide de se séparer de tout le superflu. A l’initiative de Charles Nungesser, l’avion est donc vidé de ses banquettes et de tous les accessoires qui ne sont pas en relation directe avec la navigation. Dans la foulée, le PL8-Levasseur plein jusqu’à la gueule de quelque 3000 litres de carburant décolle de l’aérodrome du Bourget avec à son bord Charles Nungesser.

Direction les Etats-Unis, au terme d’une traversée de l’Atlantique sans escale. Pour Charles Nungesser, les 25 000 dollars promis par le milliardaire américain Orteig importent moins que le fait de relever un formidable défi. L’avion survole les falaises d’Etretat, met le cap sur les Etats-Unis et sort du champ de vision des observateurs. On ne le reverra jamais. Certains le disent perdu en mer. D’autres affirment aujourd’hui encore que « L’Oiseau Blanc » et son équipage ont bel et bien touché le sol américain, du côté du Maine. Le mystère qui entoure la disparition des deux aviateurs a contribué à faire entrer dans la légende un héros nommé Charles Nungesser.

Un esprit indépendant

De la vie de ce Valenciennois d’origine, on a surtout retenu cette tentative manquée de traversée de l’Atlantique qui se solda par la disparition corps et bien de deux hommes qui avaient choisi de relever l’un des plus grands défis de l’époque. C’est oublier un peu vite que Charles Nungesser, né à Paris le 15 mars 1892 de parents valenciennois, fut l’un des héros de la première guerre mondiale, où ses qualités d’âme et ses incroyables faits d’armes lui valurent bon nombre de décorations et l’admiration de ses pairs. Enfant déjà, cet élève de Notre-Dame, à Valenciennes, se distingue par sa vivacité d’esprit et par une intelligence telle qu’élève de 9°, et bien que de deux ans plus jeune que ses condisciples, il arbore déjà la croix d’honneur.

Portrait de Charles Nungesser par Lucien Jonas, propriété du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes

Son esprit d’indépendance lui occasionne régulièrement les désagréments que l’on imagine, lui attirant au passage les foudres maternelles, mais son charme naturel lui évite bien souvent les punitions. D’autant que, quoi que tête brûlée, Charles Nungesser n’en demeure pas moins très attaché à sa famille qu’il ménage autant que son tempérament fougueux lui permet. Charles Nungesser voue par ailleurs une admiration sans borne à un père qu’il a surnommé avec affection « le tsar ». Un père qui ne comprend pas toujours les motivations de son fils mais qui lui fait suffisamment confiance pour le laisser agir à sa guise. Comme en cette belle journée d’été 1907 où Charles, alors âgé de 15 ans, décide d’aller rejoindre un oncle… en Amérique du Sud ! Il vient alors de terminer ses études à l’Ecole des Arts et Métiers et c’est fort d’un brevet de mécanicien et d’électricien qu’il part à la recherche de son parent. Son séjour outre-Atlantique ne sera pas sans quelques déconvenues. A son arrivée à Rio de Janeiro, il découvre en effet que son oncle n’y vit plus. Il serait plus vraisemblablement installé du côté de Buenos Aires. Plus d’un aurait alors renoncé à son équipée et, se rendant à la raison, aurait rejoint sa famille du bon côté de l’océan. C’est mal connaître Charles Nungesser.

Pilote téméraire

Refusant de s’avouer vaincu, il met le cap pour Buenos Aires où une nouvelle déception l’attend. L’oncle n’habite plus à l’adresse indiquée et Charles, dont les économies touchent à leur fin, décide de trouver du travail, en Amérique du Sud toujours, où ses qualités de mécanicien lui ouvrent des portes. Deux années passent. D’un naturel sportif – Charles a entre autres pratiqué la course à pied, le football, le cyclisme et le motocyclisme, l’équitation, la boxe et la natation, une discipline qui lui valut d’ailleurs de remporter la traversée Ostende – Blankenberge – il s’initie à la compétition automobile. Mais c’est sa rencontre fortuite avec un compatriote féru d’aéronautique qui scellera à jamais le destin de Nungesser. Déjà très attiré par l’aviation, celui qui dès son plus jeune âge s’est juré d’être pilote peut enfin s’adonner à sa passion. C’est à ce moment-là, cinq années après son arrivée en Amérique du Sud, et alors qu’il ne s’y attend plus que Nungesser retrouve son oncle, de manière tout à fait fortuite. Il suit son parent jusqu’au pied de la Cordillère des Andes, royaume de la canne à sucre et y devient planteur. Mais l’infatigable Charles est une nouvelle fois gagné par la « bougeotte ». Lui que les limites de la France rendait claustrophobe revient en Europe, en Belgique d’abord puis en France. La guerre qui vient hélas d’y commencer lui vaudra ses lettres de noblesse… !

Charles Nungesser

Nungesser, que son expérience sud-américaine a rompu au pilotage par tous les temps, devient pilote de chasse avec une aisance déconcertante. Après avoir obtenu son brevet militaire à l’école d’Avord, il rejoint l’escadrille de bombardement de Saint-Pol-sur-Mer. Nungesser, qui ne fait rien comme tout le monde, défiera régulièrement les autorités. Quand il ne s’embarque pas sans autorisation à bord d’un appareil flambant neuf qui ne lui était pas destiné pour aller abattre un avion allemand dans les lignes françaises (gage d’homologation d’une victoire), il se livre à de véritables acrobaties aériennes au cœur même des combats. C’est ainsi que, pris en chasse par trois avions allemands, il s’en sortit de la manière la plus audacieuse qui soit, en se plaçant « tout simplement » entre les trois chasseurs, leur interdisant ainsi de tirer, sous peine de s’abattre les uns les autres… Toujours enclin à la plaisanterie, Charles s’autorisa même, un jour, un looping à la victoire qui se solda par une mise à pied de huit jours au motif suivant : « L’adjudant Nungesser, escadrille n° 65, malgré la défense formelle répétée deux fois, a fait au cours d’un vol des excentricités au-dessus du plateau. » Après avoir provoqué le combat face à deux avions ennemis qui avaient trouvé refuge derrière leurs lignes et les avoir abattus en bonne et due forme, Nungesser vit ses jours de suspension levés et acquit son statut d’« as » de l’aviation.

Nungesser avait adopté dès ses premiers combats un blason reconnaissable entre tous : un cœur noir arborant une tête de mort, deux tibias croisés, deux flambeaux allumés et un cercueil. L’emblème, délibérément macabre, était là pour rappeler que chaque jour, le pilote défiait la mort. Quant à l’existence même du blason, elle se justifiait par le fait que Nungesser avait mis un point d’honneur « à combattre identifié d’homme à homme ». Le caractère intrépide du personnage lui fit frôler la mort tant au sol que dans les airs. Amateur de vitesse, Nungesser compta la moto parmi ses premières amours. Mais les freins de l’époque ne répondaient pas forcément aux exigences d’un pilote qui s’autorisa parfois des arrêts peu orthodoxes… dans des ballots de paille ! L’aviateur n’échappa évidemment pas aux accidents, comme en ce jour de janvier 1916 où son appareil, fraîchement sorti de l’usine, se mit en vrille trop près du sol pour que Nungesser pût redresser la situation. Victime de multiples fractures, Charles a également eu le menton littéralement empalé par le manche à balai de son avion.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il survit à l’accident qui lui laisse cependant, outre une prothèse de type « gouttière intra-buccale », une légère cicatrice sur le menton, qui lui valut un jour de s’entendre dire par son père qu’il ne lui manquait plus que ça pour tourner la tête des filles. La convalescence de Charles Nungesser est comme on l’imagine de courte durée. Deux mois après l’accident, alors qu’il marche encore avec des béquilles, Nungesser reprend la voie des airs. Au sortir de la guerre, celui dont la tête avait dès 1917 été mise à prix 500 000 Marks par des Allemands désireux d’en finir avec leur plus redoutable adversaire, ne comptait pas moins de quarante-cinq victoires (quarante-cinq appareils ennemis abattus dans les lignes françaises) et un nombre impressionnant de décorations : croix de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre, Military Cross, croix Léopold Ier, Croix de guerre belge avec palmes, Croix de guerre des USA, croix de Michel le Brave (Roumanie), croix de Karageorges (Serbie), Croix de guerre du Portugal, croix de Chevalier Danilo de Montenegro et Médaille de la bravoure (Monténégro). Il n’a alors que 26 ans.

Le 11 novembre 1918, il enregistre officiellement 45 avions ennemis, et 23 blessures. Ses compagnons d’armes lui en attribuent plus de 250… ! Le 21 juillet 1919, Charles Nungesser fait une entrée triomphale à Valenciennes, en liesse !

« L’Oiseau Blanc » ou l’ultime voyage

Le retour à la vie civile de ce héros militaire lui fut, sinon pénible, tout du moins déconcertante. Lui qui participa à la création du club d’aviation de Valenciennes, dont la descendance fleurit aujourd’hui encore sur l’aérodrome de Prouvy – Rouvignies, ne se retrouva jamais vraiment dans l’aviation civile. Il fallait à Charles Nungesser des défis à relever, des limites à dépasser. Sa rencontre avec François Coli et le prix Orteig, qui promettait 25 000 dollars à quiconque traverserait l’Atlantique sans escale, arrivèrent à point nommé. Bien plus que l’argent, l’importance du challenge galvanisait Nungesser qui s’empressa d’affréter un appareil. « L’Oiseau Blanc » arbore évidemment l’emblème de Nungesser.

Et parce qu’entre les 3000 litres de carburants nécessaires à la traversée et son matériel de bord l’appareil peine à décoller, Nungesser prend le parti de le débarrasser de ce qu’il juge superflu, des banquettes à la radio en passant par… le train d’atterrissage que le pilote larguera immédiatement après son départ ! Les cinq tonnes l’avion de Nungesser et Coli prennent enfin leur envol le dimanche 8 mai 1927. De part et d’autre de l’Atlantique, l’émotion est à son comble et tous les yeux sont tournés vers le ciel. Passées les falaises d’Etretat, « L’Oiseau Blanc » se soustrait à la vue des observateurs tandis qu’à New – York, on prend le relais. Hélas, l’aventure tourne court. Les deux pilotes, que le journal « La Presse » donne victorieux au soir du 9 mai, n’arriveront jamais à New – York. Désireux de rafler le « scoop », des journalistes mal informés annoncent à tort la victoire de Nungesser et Coli, allant même jusqu’à décrire avec force détails l’arrivée des deux héros. A Valenciennes, la liesse est de courte durée. Du côté de Boston, une escadrille a décollé par un épais brouillard : elle part à la recherche des deux aviateurs qui tardent à arriver. Et pour cause : « L’Oiseau Blanc », Nungesser et Coli ont disparu corps et biens. Ironie du sort, treize jours plus tard, l’aviateur américain Charles Lindbergh atterrira au Bourget le 21 mai 1927, réussissant là où son homologue français venait d’échouer si tragiquement.

Héros de son vivant, devenu légende à sa mort, Charles Nungesser n’est aujourd’hui présent qu’à travers une stèle devant l’ancien stade de football « Nungesser ». Cet ancien temple du foot s’est transformé grâce à un magnifique complexe aquatique communal ouvert au public depuis février 2020. Un clin d’oeil à la mémoire de ce héros d’un autre temps, l’âme de Charles Nungesser continue donc son voyage par delà cette effluence des eaux sur son « Oiseau Blanc » !

Va-infos.fr

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Reçu — 8 novembre 2025

Virginie Melki-Tettini, candidate du PCF sur la commune de Marly

8 novembre 2025 à 11:00

Virginie Melki-Tettini : « Marly au coeur, car chaque Marlysien doit pouvoir compter pour un. »

Tour d’horizon politique… à Marly

Au sein du restaurant « Les Forges » sur Marly, la tête de liste revient sur cette division à gauche, clairement préjudiciable pour le résultat final. « Je ne voulais pas un vote au début au sein de notre section PCF. Je souhaitais que nous avancions dans la campagne et qu’après nous choisissions une tête de Liste. MarieThérèse (Hourez) a souhaité un vote immédiat et la section PCF m’a désigné comme tête de liste », commente-t-elle.

Tout cela aurait pu être la fin de l’histoire, mais l’ancienne 1ère adjointe de Fabien Thiémé a rendu sa carte du parti PCF. Puis, Marie-Thérèse Hourez a choisi de partir avec Christian Chatelain. Enfin, l’ancien maire de Marly, Jérome Leman est revenu dans la danse politique. « Il a quitté le navire au moment (en 2020) où nous avions besoin de lui. Comment voulez-vous faire confiance à un élu avec ce type de comportement ? » Voilà pour le paysage éclaté à gauche. Malgré tout, il faudra pour ces 3 équipes de gauche constituer une liste et cela ne sera pas simple dans aucune des 35 000 communes françaises. 

Ensuite, sur l’échiquier plus à droite, l’édile sortant repart dans la joute locale. Ce n’est plus un mystère. Par contre, le paramètre que l’on n’ignore tous est la candidature, ou non, de l’ancien maire de Marly, Philippe Duée. En effet, la commission électorale a rejeté son inscription sur les listes officielles (pb domicile), mais ce dernier a initié un recours auprès du Tribunal de Valenciennes le 03 novembre 2025. L’autorité de justice doit rendre sa copie avant le 18 novembre 2025. « Nous ne ferons aucun commentaire sur cette candidature, ou pas, dans l’attente de la réponse du Tribunal de Valenciennes », lance Virginie Melki-Tettini.

Une candidate et une équipe très critique de Jean-Noël Verfaillie

Presque comme une constante, toutes les personnes présentes se plaignent du maire sortant. « C’est Fantomas ».. «L’abonné absent ».. « invisible sur le terrain ».. « Impossible d’obtenir un rendez-vous ».. « puant comme durant la cérémonie des voeux 2025 ».. « manque de proximité du maire ».. « manque de respect de la population », voilà pour le florilège sans renter dans le détail du contenu réalisé à ce stade. 

Sandrine Carlier sera colistière, elle habite dans le quartier de la cité des Oiseaux et « je travaille sur Marly aussi comme commerciale. » Très investie dans le monde associatif du football, elle soutient la tête de liste « pour obtenir plus de considérations pour les Marlysiens. »

Adrien Pilniak (35 ans), il travaille au service enfance/jeunesse sur la commune de Wallers Arenberg et habite Route de Préseau. La politique, il connaît un peu, car « mon père est 1er adjoint sur la ville de Guesnain (Douaisis). » Il est colistier, carté PCF.

Enzo Binchi, (62 ans), est proche de la retraite. Il travaille dans le BTP (HD Construction très présent sur le Valenciennois en ce moment). « Je suis technicien de chantier ! Virginie représente Marly et ses valeurs. Je ne suis pas carté, mais je me bats pour ma ville. » Il sera sur la liste de Virginie Melki-Tettini.

Yannick Hourdiaux (46 ans) est une figure connue du paysage politique dans le Valenciennois. « Plus carté, mais je demeure un militant du parti « Pirate » et de tous ses combats », explique-t-il. Il est éco-animateur au sein du SIAVED et réside dans le quartier des Fontinettes. Il sera colistier.

Vincent Porco, (43 ans), est un conducteur de tramway chez Transvilles. « Je suis très investi dans cette commune et notamment comme Président des parents d’élèves du collège Alphonse Terroir. Je franchis une nouvelle étape en soutenant Virginie pour ce scrutin. Chaque voix compte », déclare le colistier. Il habite le quartier du centre-ville.

Sophie Monchicourt (46 ans) est une maman solo. « Je suis un agent territorial, animatrice, sur la ville de Saint-Saulve. Virginie est une personne authentique. Je suis arrivée en 2010 sur Marly où j’ai été accueillie à bras ouvert par Fabien Thiémé. » Cartée PCF, elle sera un soutien indéfectible de Virginie Melki-Tettini.

Jonathan Colignon, 44 ans, travaille en Belgique dans la fonction publique. Ce n’est pas sa première campagne municipale, contrairement à quasi tous les participants du jour, novice en la matière, voire un soutien pour les Législatives 2024. « J’étais sur la liste de Jean-Noël Verfaillie en 2014. J’ai été écarté du parti radical, un passage à l’UDI, mais je pense qu’un grand nombre de colistiers déçus (en 2020) du maire actuel seront sur la liste de Jérome Leman. » Plus carté à ce jour, il sera colistier.

Elodie Thiémé, 41 ans, figurera sur la liste de Virginie Melki-Tettini : « Cela fait 15 ans que je connais Virginie. Elle est dans la suite logique de mon père et véhicule ses valeurs. » Elle habite la quartier du Petit Cavin et bénévole au sein du Secours Populaire. Bien sûr, la présence du patronyme « Thiémé » sur une liste n’est pas neutre. C’est un atout évident.

Laeticia Tettini (47 ans), la soeur de la tête de liste ; c’est la Directrice de campagne et ne sera pas sur la liste. Par contre, elle loue la pugnacité de sa soeur : « Elle ne lâche rien. Je vais l’accompagner durant cette campagne. »

Francis Brouet (74 ans), le doyen de la soirée était un compagnon de route de Fabien Thiéme, « un ami fidèle. Je suis retraité de La Poste. J’ai travaillé 12 ans avec Fabien Thiémé et pour moi, Virginie représente ses valeurs avec surtout un respect de la population. » Cet ancien ne sera pas sur la liste.

Jérome Delille (48 ans) est non carté, mais « a le coeur à gauche. Je suis au syndicat CGT. Je remercie Fabien Thiémé pour la rénovation de la salle du Caillou, et par suite d’un espace d’entraînement pour le tir à l’arc. » Passionné de cette discipline sportive, et en situation de handicap, il fustige le choix du maire « de supprimer les colis aux personnes handicapées ou aux personnes âgées ne pouvant pas se déplacer. Que fait-il sur Marly à part de l’immobilier ? »

Christine Duhamel, 61 ans, sans emploi. « Je suis membre de l’association Val’en Liesse. Je ne suis pas cartée et habite dans le quartier de la Rhônelle. Je serai colistière. »

Sabine Duhamel, 58 ans, est sans profession. Elle habite la route d’Aulnoy : «  Je ne suis pas cartée et je serai sur la liste de Virginie. »

Sarah Philippart réside sur le quartier des Floralies, elle trouve « que le tissu associatif est à l’abandon sur Marly », un soutien de Virginie Melki-Tettini.

Sonia Delille, 48 ans, tance « une ville morte, plus de festivités, plus d’actions pour la jeunesse, il est impossible d’obtenir un RDV avec le maire. » Elle habite le quartier des Floralies, elle ne sait pas à ce stade sont statut, colistière ou soutien. 

Christophe Vandeputte est un retraité d’EDF. Il habite la cité des Oiseaux : « J’étais sur la liste de Jérome Leman. » Carté PCF, il ne sera pas colistier.

Enfin, deux absents excusés, Nathalie Butor Blamont, sur la liste de Fabien Thiémé en 2014 et infirmière, puis Julie Collino, responsable RH.

Bien sûr, pour conclure, la tête de liste, Virginie Melki-Tettini , cartée PCF  à un moment « où nous observions un vieillissement au sein du parti. J’ai franchi ce pas. Je suis une femme engagée, cheffe d’entreprise (crèche) et j’ai adoré mes fonctions auprès de Fabien Thiémé. Nous prendrons le plus de hauteur durant cette campagne municipale. Notre nouvelle gouvernance sera notre marque d’élus de proximité. » A cette occasion,« je rends hommage à son mari et à ma famille pour l’accompagnement durant mon engagement politique. » Plus globalement, c’est un remerciement fort pour les conjoint(e)s de tous les bords politiques, car la vie « politique est brutale. Il faut un soutien compréhensif chez soi. » Bravo à toutes et à tous pour cette force de l’ombre bienveillante !

Voilà une première partie de l’équipe de Virginie Melki-Tettini, la suite de la campagne sera palpitante sur cette commune du Valenciennois. Contact 06 888 675 44/marlyaucoeur@gmail.com

Daniel Carlier

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Reçu — 7 novembre 2025

Franck Deloge, convoqué (aussi) le 19 février 2026 pour « subornation de témoin » devant le Tribunal correctionnel de Lille

7 novembre 2025 à 10:55

Franck Deloge : « Le timing est bien choisi, on se pose des questions ! »

Sur le fond du dossier, Franck Deloge ne s’exprime pas et « se réserve le droit d’une conférence de presse ultérieure sur ce dossier ». Toutefois, il tient à préciser un point de procédure important : « Je suis convoqué pour subornation de témoin comme intermédiaire, mais pas comme auteur ! ».

Ensuite, il s’étonne vraiment de la temporalité : « Le timing est bien choisi, on se pose des questions ! Un calendrier parfait pour m’empêcher de candidater aux prochaines municipales 2026 (sur Escautpont). »

Enfin, l’histoire ne s’arrêtera pas au 19 février 2026, car Franck Deloge va contre-attaquer en justice : « Je compte déposer plainte pour abus de confiance et au titre de l’article 226-1 relatif à l’enregistrement ou à un film à l’insu de l’intéressé. » 

Sur la médiatisation depuis 48 heures, Franck Deloge ne s’affole pas : « Je reste calme face à l’emballement médiatique Je suis serein ! »

Daniel Carlier

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Pascal Vanhelder convoqué (aussi) le 19 février 2026 pour « prise illégale d’intérêts » devant le Tribunal correctionnel de Lille

7 novembre 2025 à 10:25

Interrogé par nos soins, Pascal Vanhelder résume l’affaire assez simplement : « J’ai embauché en 2017 une dame. Cette dernière aurait eu une liaison avec Laurent Degallaix. Le Procureur de Lille pense que le maire de Valenciennes m’a demandé une faveur pour cette embauche. C’est faux, Laurent Degallaix n’a rien demandé du tout. D’ailleurs, j’ai toujours refusé ce type de sollicitations que j’ai eu par des personnalités plus importantes. »

Sur la méthode, il renvoie cette embauche « aux deux directeurs de cabinet à l’époque (ville de Valenciennes et SAEM Stationnement). Ça c’est réglé entre eux avec le protocole habituel. »

Sur la temporalité, l’ancien élu trouve « bizarre cette date aussi proche du 1er tour des municipales. N’y a-t-il pas plus urgent que ce procès avant les Municipales ? »

Enfin, il indique n’avoir « pas encore eu accès au dossier. On ne peut pas me l’envoyer, je dois me déplacer au Tribunal de Lille. »

Daniel Carlier

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Reçu — 5 novembre 2025

Laurent Degallaix, convoqué au Tribunal correctionnel de Lille le 19 février 2026

5 novembre 2025 à 16:35

Rendez-vous le 19 février 2026 au Tribunal… de Lille

Un procès le 19 février 2026, soit à peine un mois avant les Municipales 2026 (15 et 22 mars), appelle à quelques questionnements sur le fond et la forme sachant que le dépôt limite d’une liste pour les municipales est au 26 février 18h.

Sur la forme, le verdict sera-t-il prononcé avant ou après le 1er tour des Municipales ? Un rendu de justice AVANT le 1er tour des municipales permettrait aux électrices et électeurs, des communes concernées, de connaître le sort judiciaire des candidats putatifs, condamnés ou relaxés. Néanmoins, l’habitude judiciaire est plutôt qu’elle soit rendue APRES l’échéance électorale, car la justice a son propre calendrier et pas celui des urnes !

Sur le fond, sachant que l’édile de Valenciennes a déjà été condamné en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) dans l’affaire V2H, Laurent Degallaix, sera-t-il condamné à des amendes financières et une peine de prison avec sursis ou ferme. Enfin et surtout, une potentielle inéligibilité avec exécution immédiate, à l’instar d’une Marine Le Pen et plus encore de l’ancien maire de Toulon, Hubert Falco, condamné à 5 ans d’inéligibilité avec exécution immédiate en 1ère instance, confirmé en appel en mai 2024, puis en cassation en avril 2025, sera-t-elle réclamée par le Procureur de la République dans son réquisitoire ? Dans cette hypothèse, les magistrats du siège suivront-ils le Ministère public ? Pour rappel, l’ancien maire de Toulon a été condamné pour avoir profité de repas gratuit, affaire dite du « frigo Falco », au sein du Conseil départemental alors qu’il n’était plus Conseiller départemental, mais aussi de repas à domicile et autres frais divers aux frais du contribuable, d’une valeur totale de 60 000 euros.

Difficile de comparer un dossier à l’autre, mais à la différence de la 1ère condamnation du maire de Valenciennes, en CRPC (Plaidé Coupable) dans l’affaire V2H (Valenciennes Hainaut Habitat), un dossier particulièrement abscons pour le grand public, l’affaire en question est assez simple à comprendre par tout un chacun. En l’espèce, en résumé très très simpliste, le maire de Valenciennes aurait usé de son pouvoir d’élu de la République afin de faire embaucher sa maîtresse par un organisme public (la SAEM Stationnement Valenciennes) avec potentiellement des dommages collatéraux. Bien sûr, nous sommes au conditionnel avant que la chose soit jugée, mais la mission d’information du public est importante en la matière compte tenu du statut particulier du prévenu, maire de Valenciennes, Président de Valenciennes Métropole, et Conseiller départemental avec trois indemnités d’argent public à la clé ! Bien entendu, les 4 personnes convoquées au Tribunal de Lille sont présumées innocentes.

Rappel du chemin judiciaire d’un dossier !

Petit rappel pédagogique sur une procédure de justice toujours complexe à comprendre pour le citoyen lambda. Le ou la Procureur(e) en charge d’un dossier a trois choix après les investigations et les auditions nécessaires menées par les enquêteurs judiciaires. En l’occurrence sur ces affaires, un nombre d’auditions pléthoriques s’est déroulée, dont la médiatisée Garde à Vue de 36 heures de Laurent Degallaix dans un commissariat dans la périphérie de Lille (Faches-Thumesnil ?) en juin 2024, mais bien d’autres personnes en GAV dans ces dossiers. Ainsi, le Ministère public peut effectuer :

  • Un classement sans suite d’une plainte
  • Après enquête, transmettre à un juge d’instruction indépendant pour poursuivre les investigations sur ce dossier avec une éventuelle mise en examen. Après une mise en examen, la Défense peut prendre connaissance de l’intégralité du dossier déjà constitué et de toutes autres pièces à venir.
  • Après enquête approfondie, convoquer les prévenus en « citation directe » avec le ou les témoin(s) et le ou les victimes. D’une manière générale, la « citation directe » est une procédure qui permet aux victimes d’une infraction de convoquer directement l’auteur présumé des faits devant le tribunal correctionnel. Particularité de cette procédure, la Défense n’a connaissance de l’ensemble du dossier qu’à la réception de la convocation pour le procès, donc beaucoup plus tardivement que dans le cadre d’une mise en examen.

Daniel Carlier

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Pascal Durieux et son équipe chamboulent les Municipales à Valenciennes

5 novembre 2025 à 06:55

Pascal Durieux : « Nous y allons pour gagner ! »

Sur la forme sans le dire publiquement, le choix d’une permanence électorale est particulièrement important dans une élection locale. Celle-ci est choisie très tôt, le 01 novembre, en comparaison des scrutins précédents tous les candidats confondus. Ensuite, le 10 Avenue d’Amsterdam est une des nombreuses cellules vides après une fermeture fracassante d’un artisan/commerçant de proximité à Valenciennes (ex salon de coiffure historique Depret sur la ville centre et St Waast). Dans ce cadre officiel, le local, même petit, était copieusement rempli par une jeunesse et une sagesse des âges, un patchwork des Valenciennois dans leur diversité.

Sur le fond, face à une certaine incrédulité du grand public, Pascal Durieux (62 ans) commence par le début du commencement. « Qui suis-je ? » Il décrit le parcours d’un Valenciennois, né dans l’Athènes du Nord, scolarisé ici, impliqué dans le monde sportif, le PCVA notamment, culturel aussi sans oublier membre du club philatélique, administrateur des anciens combattants des douanes, et musicien « je suis tromboniste. » En clair, très impliqué dans la vie associative du Valenciennois, Pascal Durieux a trouvé en parallèle sa voie professionnelle au sein de cette belle corporation, j’ai nommé les Douanes. « J’ai fini capitaine des douanes sur le Valenciennois en passant des concours. En 2015, face au danger d’une potentielle fermeture du bureau des Douanes à Valenciennes, j’aiconduit un mouvement où mon slogan était simple- Pas de douanes à Valenciennes, trafic autorisé- J’étais responsable d’une brigade canine contre les stupéfiants d’où ma sensibilité vers le monde animal et la drogue, donc la sécurité ! Aujourd’hui, cette unité existe toujours et elle s’est renforcée ! »

Une liste de la société civile

Pas carté politiquement, pas de passif sur une liste électorale précédente ici ou ailleurs, cette virginité en la matière pousse Pascal Durieux a mentionné « une liste de la société civile » même si des visages politiques comme Isabelle Desoil seront présents, mais visiblement pas Christian Peretti comme le précise Thomas Cacheux.

Bien sûr, sa figure est plus connue pour son statut au sein de l’association historique Val’en Liesse depuis 2020. « J’ai démissionné de cette présidence ! », précise de suite le candidat afin d’éviter un mélange des genres. Ensuite, la question qui pique un peu tout le monde. Quel est le point de rupture avec Laurent Degallaix, maire de Valenciennes ? Membre depuis 2016 de l’association Val’en Liesse : « J’ai constaté des dysfonctionnements. Ensuite, après la Covid et les deux élections 2020 (Municipales) et 2021 (Départementale), la volonté du maire de supprimer l’association pour un carnaval clé en main (donc avec un prestataire) s’est accentuée. D’ailleurs, il m’a convoqué pour me demander de mettre dehors des membres de l’association. Je n’ai pas accepté. D’ailleurs, j’ai toujours conservé mon indépendance comme président d’une association. Enfin, le point de rupture se situe le jour de l’inauguration de l’exposition philatélique en 2024 où il m’a demandé de tenir mes troupes ! Enfin, en 2025, certains membres de la majorité municipale m’ont vivement reproché mes propos de soutien face à la fermeture de l’ESAD (https://www.va-infos.fr/2025/06/28/enterrement-geant-de-lesad-propose-par-la-ville-de-valenciennes-et-sa-metropole/) » 

« Une transparence dans les prises de décisions », Pascal Durieux

Sur la gouvernance locale depuis quelques décennies, il loue « Jean-Louis Borloo avec une vision, Dominique Riquet pour l’exécution d’un programme (les Grands Travaux) et son implication culturelle, et Laurent Degallaix qui vit sur les acquis de ces prédécesseurs. Bien sûr, les boulevards sont beaux, mais il n’y a aucune vision pour Valenciennes. On observe un lent délitement de la ville, une dilapidation de son offre culturelle (le Musée des Beaux-Arts cache le reste) et surtout nous voulons réconcilier les citoyens avec les élus et pas seulement pour des photos sur les réseaux sociaux. »

« Valenciennes donne l’impression d’une ville morte », Thomas Cacheux

Membre de l’association AREA, comme Paul de Zorzi, Thomas Cacheux (21 ans) s’exprime au pupitre avec la fougue d’un espoir prochain. « Valenciennes donne l’impression d’une ville morte. Certes, il y a le temps court avec une embellie pour l’image, mais aussi le temps long. Aujourd’hui, il y a une désaffection de notre centre ville, une insécurité dans tous les quartiers ». Les sujets de tension sont pléthoriques, le centre aquatique, le stationnement laissé au privé au 01 janvier 2026…, mais cette équipe reviendra ultérieurement sur ces points durs.

Ensuite, il prône l’étape suivante pour la ville centre, un moment concerté, partagé, avec la population à travers une « éthique, un projet par les Valenciennois, pour les Valenciennois. Nous voulons une transparence dans les prises de décisions. » C’est un peu ce comportement qui a conduit Isabelle Desoil a rejoindre, élue depuis 2014, puis adjointe depuis 2020 jusque 2022 du maire, la liste de Pascal Durieux afin de « retrouver une écoute, un dialogue pour décider ! »

« Un manque de respect institutionnel et envers la femme », Isabelle Desoil

Pour l’élue de l’opposition, la forme constitue déjà un argument fondamental dans son choix de rejoindre la liste de Pascal Durieux. « Il y a un manque de transparence dans la prise décision, elle est dédiée à petit cercle autour de Laurent Degallaix. Il y a de l’autoritarisme, des annexes manquantes comme pour la délibération sur le stationnement, etc. Globalement, il y a un manque de respect institutionnel et envers la femme », explique-t-elle. 

On se rappelle tous l’épisode « Café de Paris », même si au final la Team Brigitte connaîtra une belle réussite, à travers le flou d’un achat d’un fonds de commerce, emplacement, Licence IV, d’une négociation en amont en l’absence de candidatures ou pas, et d’une revente. Tout est dans l’opacité. Ce qui compte dans le voyage n’est pas que la destination pour les administrés, mais aussi l’itinéraire, car tout est flou même dans la réponse du commissaire priseur refusant de mentionner le nombre de candidats aux enchères, et non présents le jour « J ». C’était tellement plus simple une acquisition aux enchères, certes à plus que 50 000 euros remboursant de fait une dette sociale et fiscale évidente, et une installation réussie d’un indépendant de proximité. Cela résume presque la méthode Laurent Degallaix, le catimini permanent pour supprimer le soin à domicile où Natalie Lorette a appris en Conseil d’administration la suppression prochaine des services de soins et d’aides à domicile municipaux. Idem pour la fermeture du collège Eisen connue au hasard de la nouvelle carte scolaire, rebelotte pour l’école d’art publique, la polémique sur les salles de sport en pleine crise de l’énergie, etc.

C’est pourquoi, Isabelle Desoil annonce « une volonté de réouverture des aides à domicile municipale, une meilleure politique sur l’autonomie et l’inclusion,  mais également un renouveau de la dynamique économique locale. Nous sommes à 19% de chômeurs sur Valenciennes contre 7,1% au national (chiffres qui seront contestés). »

« La transition écologique n’est pas un sacrifice, mais une mesure de justice », Paul de Zorzi

Pour Paul de Zorzi, 31 ans, étudiant en science politique après un master sur Valenciennes, l’intelligence collective doit revenir au pouvoir : « Nous avons trois thématiques phares, la transition écologique, la sécurité et la démocratie. L’écologie doit être notre colonne vertébrale, la mobilité, l’éducation populaire, le volet alimentaire, la santé publique… La transition écologique n’est pas un sacrifice, mais une mesure de justice ! » 

Ensuite, sur la sécurité, le choix se porte d’abord « sur une Police Municipale véritablement de proximité. De plus, nous voulons mettre en place un service communal de prévention des violences intrafamiliales », explique-t-il. Bien sûr, le changement en la matière passera par une réflexion de fond sur le sujet. 

Enfin, la démocratie, comme évoquée plus tôt, revisitée dans la pratique, car c’est le comportement, presque autant que le fond, que fustige cette liste d’opposition. Loin est le temps d’un débat de haute volée sur le budget entre Dominique Riquet et Bernard Frimat, arguments écoutés et pertinents d’un banc à l’autre. Maintenant, c’est coupé de micro et une seule intervention sans réponse possible après l’intervention de l’édile, un conseil municipal non filmé avec un compte rendu succinct ! 

« pas des ennemis », Pascal Durieux

Pour conclure sur le paysage politique local avant cette échéance, Pascal Durieux explique que la liste d’union de la gauche gauche comme celle du Rassemblement National « sont des adversaires, pas des ennemis ! »

Très franchement, au XXième siècle, je n’ai pas le souvenir, dans une ville de plus de 10 000 habitants dans le Hainaut, d’une candidature où sa pesée électorale est impossible ! La liste emmenée par Pascal Durieux fera-t-elle moins de 5%, plus de 5%, plus de 10%, plus de 15%, plus de 20%, finira-t-elle en tête ou dernière à l’issue du 1er tour le 15 mars 2026, pas la moindre idée. Pascal Durieux, c’est le facteur X de cette Municipales 2026 sur la ville centre de l’arrondissement du Valenciennois et elle va surtout rebattre les cartes dans les grandes largeurs à l’occasion de cette campagne électorale. C’est pourquoi, la conclusion du candidat est logique : « C’est une candidature chamboule-tout et nous y allons pour gagner ! »

Daniel Carlier

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Reçu — 1 novembre 2025

Le VCV règle l’addition contre Nantes « services » compris

1 novembre 2025 à 22:39

Arnaud Legrand/Pdt VCV : « C’est le meilleur match depuis des années du VCV »

La capitaine du VCV, Karolina Goliat, emmène son équipe

L’équipe féminine de volley de Nantes est venue en terre nordiste avec l’ambition affichée d’un leader invaincu (5 victoires). Il n’en fallait pas plus pour galvaniser les filles de Steven Platteau, car quelqu’un devait payer le cinglant 0/3 encaissé dans un chaudron avec près de 2 000 spectateurs bretons. 

1er set de rêve 

Qui aurait parié sur ce résultat, après le 1er point du match pour la formation de Nantes (une réception ratée du VCV), que ce 1er set serait à ce point somptueux et à sens unique. Sarah Schmid plante un smash pour égaliser à 1-1 et le début d’une série de services gagnants a démarré furieusement. « Pourtant, nous nous étions préparés aux service smashés, mais nous n’avons pas été à la hauteur de l’événement. Valenciennes a été beaucoup plus fort offensivement », analyse à chaud Sylvain Quinquis avec lucidité. Le contre, les services, la réception, la maîtrise des situations difficiles comme le point du match, après une succession interminable d’attaque/défense, par Karolina Goliat, la capitaine, et sa spéciale smash/croisée (11-3). Précédemment, la MVP du match Channon Thompson avait enchaîné une série impressionnante de services gagnants. Le trou était fait, 20-6, avec des phases de jeu où la cohésion d’équipe donnait une impression de rouleau compresseur contre le leader du championnat. Les Neptunes sont revenues un peu en fin de set tout en encaissant un cuisant 25/14 . « Nous avons été très bons en service/réception au 1er set. C’est une belle réaction collective suite à la défaite contre Quimper », commente Steven Platteau, l’entraîneur du VCV. 

2ème set plus serré

L’entame était trompeuse, car le VCV démarrait avec un 4/0 dont deux aces de Marieta Lavaire, puis la partie était plus âpre, 8-7 et le début d’un mano à mano avec quelques phases de fébrilité de la formation nantaise, payées comptant ! Channon Thompson a fait parler sa puissance sans oublier Lilou Mossan dans les bons coups, et Mathilde Paté. Au service, Sarah Schmid poursuivait cette dynamique durant le 2ème et quelques contre précieux. Le deuxième set s’achevait sur le score de 25/21. « Nous savions que Nantes allait réagir au 3ème set, mais comment allait-il le faire  ? », explique le coach valenciennois.

3ème set indécis

Une embellie fugace pour Nantes avec un 0/3 sans coup férir, mais pour autant « je n’ai jamais eu l’impression que nous pouvions remporter la victoire aujourd’hui. Pas un jeu propre et surtout le comportement des joueuses, la tête basse ! », déclare Sylvain Quinquis, l’entraîneur nantais. 

Channon Thompson, MVP de cette rencontre

En effet, le Volley Club Valenciennes a vite repris les commandes sans toutefois prendre le large. La perte de ce 3ème set aurait-elle remis en cause la suite de la rencontre ? « Je ne pense pas. Nous dégagions une grande sérénité, je n’ai pas ressenti du tout de fébrilité chez les joueuses. Bien sûr, c’est notre match référence pour la suite de la saison ! », conclut le coach valenciennois. La suite du set lui donne raison, car malgré un score serré, le VCV reste sur ses fondamentaux de ce succès, service et réception solide autour d’une solidarité sans faille dans les moments difficiles. La fin de la rencontre, dans une ambiance très chaude, se conclut à 25/22. 

Trois sets à zéro contre le leader, l’équipe du VCV s’est prouvée qu’elle était au niveau d’un espoir légitime de montée, comme la formation de Nantes par ailleurs. 

« Cette équipe est beaucoup plus soudée que l’année dernière », Arnaud Legrand

Le président du VCV avait presque du mal a réalisé la performance de son équipe : « C’est le meilleur match depuis des années du VCV. Un match exceptionnel, un 1er set incroyable et nous avons su gérer les moment plus compliqués. » Malgré l’opposition de qualité, l’équipe a dégagé une sérénité communicative. « Nantes est une grosse équipe, elle vise la montée, mais je n’ai jamais pensé que nous pouvions perdre cette rencontre suite à notre entame », poursuit Arnaud Legrand. 

Enfin et surtout, le Président met en exergue la « vie du groupe. Cette équipe est beaucoup plus soudée que l’année dernière, il y a de la solidarité, une véritable cohésion autour de Steven Platteau, l’entraîneur, Guillaume Caby, l’entraîneur adjoint, et l’ensemble du staff. » Cette victoire est porteuse d’espoir et la réception de Quimper sera d’évidence piquante pour cette 1ère partie de championnat. « Notre objectif est évidemment les plays-off », conclut Arnaud Legrand. 

Une ou deux fois par saison, les planètes s’alignent, notamment durant le 1er set, tout le travail de la semaine à l’entraînement se concrétise comme sur les anciens tableaux noirs. Comme dans n’importe sport collectif, il faut savourer ces moments, car ce type de rencontres forge un mental pour les jours plus difficiles ! La fête sera belle ce soir dans l’Athènes du Nord, non loin de la salle du Hainaut ! 

Le classement en ligne sur https://www.ffvbbeach.org/ffvbapp/resu/seniors/2025-2026/index_efa.htm

La formation du VCV :

Anaïs Weber, réceptionneuse-attaquante, 26 ans, 1,78m ; Sarah Schmid (USA), centrale 31 ans, 1,85m ; Lison Wodarczyk, centrale, 17 ans, 1,82m ; Mathilde Paté, réceptionneuse-attaquante, 21 ans, 1,78m ; Lilou Mossan, passeuse, 21 ans, 1,80m ; Noémie Maréchal, pointue, 27 ans, 1,80m ; Channon Thompson (Trinidad et Tobago), réceptionneuse-attaquante) 31 ans, 1,83m) ; Louise Douay, passeuse, 21 ans, 1,80m) ; Niamh Davies, réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,83m ; Elisak Carcel, passeuse, 16 ans, 1,70m ; Karolina Goliat (Belgique), pointue, 28 ans, 1,90m) ; Marieta Lavaire-Katsarou, centrale ou réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,87m ; Céline Legrand, libéro, 20 ans, 1,70m) ; Manon Fortrie, centrale, 27 ans, 1,78m) ; Coach : Steven Platteau.

Daniel Carlier

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Reçu — 27 octobre 2025

Départ en retraite de Madjid Bounoua, une page se tourne à l’ACSRV après 38 ans, 6 mois et 17 jours !

27 octobre 2025 à 06:03

Madjid Bounoua : « L’action sociale demande de la rigueur et de la vigilance. »

Bien sûr, sa famille nombreuse, ses ami(e)s, ses relations professionnelles en interne comme chez les partenaires, et de nombreux membres du conseil municipal de Saint-Saulve, quelques un(e)s de Valenciennes, ont répondu à cette invitation conviviale. L’édile de la commune, Yves Dusart, a pris la parole en premier, car en 2013 le Centre social de Saint-Saulve naviguait sur un chemin glissant. Comme souvent, le délitement d’une gestion sociale transpire assez rapidement dans le quotidien des habitants à travers « un manque de dynamisme et un centre social en grandes difficultés », mentionne le maire conscient de ce renouveau coconstruit. Ensuite, l’édile souligne la méthode : « Il a imposé sa philosophie, l’a joué collectif et a su fédérer ses équipes ! Je ne l’ai jamais vu s’énerver même dans des situations difficiles. C’était une véritable chance pour notre commune. »

Madjid et Karine

Au pupitre, Madjid Bounoua se souvient de son entretien d’embauche avec Cécile Gallez avec une question centrale par l’ancienne maire emblématique. Celle-ci reposait sur la durée de l’engagement du postulant…, on reconnaît la franchise des questions de l’ancienne édile, peu importe les codes et les usages : « J’ai répondu que je resterai jusqu’à mon départ en retraite. »

« Un binôme méditerranéen », Anita Hang Wong

Certes, le rôle du Directeur est fondamental, mais la présidence de l’antenne sociale est tout aussi essentielle. « Avant l’arrivée de Madjid, ce centre social était sur la mauvaise pente et Zorro est arrivé. Il a du tout reconstruire, notamment le lien avec les salariés et les bénévoles, sans oublier renouveler la confiance des partenaires. Nous étions un binôme méditerranéen qui a très bien travaillé ensemble », explique la Présidente du Centre social jusque début 2025, Anita Hang Wong.

« Une part de l’histoire de l’association », Jean Clavery

Pour sa part, le Président de l’association ACSRV, Jean Clavery met en exergue la capacité de Madjid a créer du lien social : « C’est un animateur-relieur, une façon de créer du vivre-ensemble joyeux pour 600 usagers, 6 jours sur 7. C’est une marche à suivre ! »

« Il y a eu une évolution de l’action sociale au même titre que la société », Madjid Bounoua

Après 38 ans, 6 mois et 17 jours…, Madjid Bounoua quitte ses fonctions au sein de la Direction du centre social de Saint-Saulve avec reconnaissance pour son partenaire du quotidien. « Je suis témoin de chaque euro dépensé pour l’actions sociale, les oeuvres, voire la jeunesse dans cette commune ! Je ne connais pas d’autres villes où l’on dépense autant d’argent pour ses habitants », commente l’intéressé.

Issu d’une famille de 11 enfants et arrivé d’Algérie à l’âge de 9 ans, il a gravi les échelons au sein de cette association ACSRV. De son premier emploi comme animateur au sein du Centre social du Faubourg de Lille dans la ville-centre, puis sur le site de la Chasse Royale à Valenciennes, il a travaillé à la mise en musique d’une partition sociale complexe. « Il faut créer du lien entre les salariés et les bénévoles. Parfois, c’est plus difficile avec les bénévoles ! Nous avons toujours mis en avant les valeurs républicaines comme ici à Saint-Saulve avec l’accueil des Syriens (et des familles ukrainiennes). Notre objectif premier était l’accueil de toutes les personnes poussant notre porte. C’est un travail collaboratif et collectif de cohésion sociale. Plus globalement, l’action sociale demande de la rigueur et de la vigilance », indique-t-il.

Voilà, ces interventions sont un peu un résumé de la politique sociale d’une collectivité locale, car cette dernière imprime et donne les moyens financiers et humains, en direct ou par le biais d’une association, de tisser un lien social dans les quartiers de ses administrés. A ce titre, la présence massive d’une foule bienveillante à ce pot de départ XXL est une preuve que le volet social existe sur Saint-Saulve, incarné par ce jeune retraité, depuis de nombreux mandats locaux.

Daniel Carlier

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Reçu — 26 octobre 2025

(BASKET NF1) Face à Escaudain, la CO Trith, adroite, écrase la première manche du derby.

26 octobre 2025 à 06:55

(Visuel le formation trithoise 2025/2026)

LES FORCES EN PRESENCE

LE BF ESCAUDAIN VERSION 2025-2026

Poste 1 : Oneyssa Sbahi (ex-Trith, 32 ans, 1,68m), Lilie Chiappa (ex-R1 BFE, 20 ans, 1,62m).

Postes 2/1, 2 : Lisa Herblot (ex-Roanne, 20 ans, 1,68m), Lucie Laroche (ex-Monaco, 30 ans, 1,83m) Postes 3, 3/4: Alexia Bothier (ex-Le Havre, 26 ans, 1,85m), Justine Wallez (26 ans, 1,80m), Margot Dubreucq (29 ans, 1,77m). Postes : 4/5, 5 : Ginette Mfutila (37 ans, 1,80m), Maélys Mpasi (22 ans, 1,80m), Maéva Marcq (ex-Tarbes, 20 ans, 1,97m).  Coach : Olivier Schellaert ; Adjointe : Vinciane Gheller.

TRITH 2025-2026

Poste 1 : Kanelle Mahobah (27 ans, 1,68m) ; Ewl Guenoc (ex-st Amand, 23 ans, 1,74m) ; Helena Delaruelle (ex-Rouen, 23 ans, 1,69m). Poste 2/3 : Leya Kapinga (22 ans, 1,76m) ; Kimberley Adonis (non mutée, ex-SIG NF1, 25 ans, 1,78m) Poste 3/4 : Maéva Mfonow (ex-Toulouse L2, 19 ans, 1,85m). Postes 4/5 et 5 : Camille Hirigoyen (24 ans, 1,86m) ; Meiya Tiréra (39 ans, 1,87m) ; Vashti Nwagbaraocha (USA, ex-Esgueira Portuga, 28 ans, 1,77m)

Coach : Vincent Verryser; Adjoint: Alexis Demazure.

UN DEBUT DE SAISON CORRECT DES DEUX ENTITES

la meneuse escaudinoise Onayssa Sbahi retrouvait ses anciennes couleurs

Avant cette rencontre la CO Trith pointait à la 7e place du classement avec 5 pts pour 3 matchs ayant été exempte le 20 septembre. Cela pour deux victoires : à Saumur (48-86) et contre V.d’Ascq B (106-54) pour une défaite à Sceaux (76-75).

Quant au BFE, il était 6e avec 6 pts pour deux victoires: contre Lamboisières (68-40) et le Stade Français (59-57) pour deux défaites en déplacement à Dieppe (76-70) et à Moulin (71-67). Le BFE sera exempt le 6 décembre. Cela dans une poule A de onze équipes (tout comme dans la poule B) que la FFBB a bien eu du mal à bâtir après << les affaires >> et la disparition du niveau national de plusieurs clubs comme Tarbes qui était en LFB, Alençon ( LF2), Roanne, La Glacerie, Villeurbanne (toutes de NF1) pour raisons financières.

Notons que les deux équipes sont toujours en course dans le Trophée Coupe de France après leurs succès à Calais (50-93) pour la COT et à Aulnoye les Valenciennes (66-97) pour le BFE. Restent en course: Arras, Estaire, Trith et Escaudain.

TRITH A DEROULE EN SECONDE MI-TEMPS

Lisa Herblot n’a pas été ménagée par les Trithoises

Pour ce match entre deux formations aux ambitions différentes, Trith était privé des services de Camille Hirigoyen et Maéva M’Fonow toutes deux blessées alors qu’en face on affichait complet. Pas de round d’observation , les protagonistes entraient de suite dans le vif du sujet: 7-2 (3e), 7-8 (4e). C’est là que les Trithoises prenaient un léger ascendant: 16-8 (8e), 18-12 (10e). Une domination que le BFE  avait bien du mal à contrarier, dominé au rebond et surtout avec un manque d’adresse flagrant depuis le début des hostilités: 26-19 (14e). Malgré tout au repos il avait repris quelques couleurs dans une partie rythmée et engagée: 34-30. Trith , reprenait les débats comme il les avait commencés face à des Escaudinoises qui avaient bien du mal à concrétiser leurs actions, adresse en berne: 50-32 (26e), 53-37 (30e). La victoire avait choisi son camp depuis la reprise: 63-41 (36e). Malgré son courage et son abnégation dans le sillage d’Onayssa Sbahi, qui retrouvait ses anciennes couleurs, Escaudain devait s’avouer vaincu. Score final: 72-52.

Au classement Trith pointe à la 4e place avec 7 pts (4m, 3V,1D), Escaudain à la 7e place avec 7 pts (5m, 2V,3D).

LES REACTIONS :

Vincent Verryser (coach de Trith): << Nous avons fait une bonne seconde mi-temps. Dans la première, nous avons joué avec le frein à main, nous sommes arrivés à décoller avant de retomber dans nos travers. Défensivement, on baisse d’intensité, on n’est plus concerné. Dans la troisième période Escaudain est longtemps resté à 2 pts, il n’en marque que 7 car l’identité de l’équipe a ressorti. On les a assommés et après nous avons géré la fin de rencontre. Face à une salle pleine qui a peut être généré du stress, c’est une belle victoire. >>

Ewl Guennoc (joueuse de Trith): << Pour nous ce match, comme nous les aimons, était super à jouer dans une ambiance de feu. Je suis très satisfaite du résultat final, nous avons été sérieuses, même si nous avons eu un peu de mal à trouver le rythme que l’on voulait. C’est intéressant ce que l’on a produit ce soir. >>

Olivier Schellaert (coach d’Escaudain): << Nous avons manqué d’adresse, mais pas seulement. Lorsque nous avons fait les choses correctement nous avons trouvé des solutions, des actions positives. Sauf que là nous avons été perturbés par l’agressivité défensive que Trith a pu mettre, on le savait mais les arbitres n’ont pas beaucoup sifflé des deux côtés. L’idée principale est que nous n’avons pas su réagir à cette pression défensive ce qui nous a mis en difficulté et contrarié notre d’adresse. La balle n’a pas assez bougé aussi pour trouver des solutions plus faciles. On encaisse 72 pts, mais on n’en marque que 52. >>

Justine Wallez (joueuse d’Escaudain) : << Un match compliqué sur la seconde mi-temps, surtout la troisième période. On revient un peu dans la quatrième, mais c’était trop tard. Nous nous sommes bien battues dans les vingt  premières minutes. On travaille, mais nous ne sommes que trois de l’année dernière, il faut construire. Cela va le faire, nous avons confiance, il faut bosser et se servir de ce match là pour nos deux prochains matchs à domicile contre Calais (le 1er novembre) et Franconville (le 8). >>

TRITH  – ESCAUDAIN: 72-52  (18-12, 16-18, 19-7, 19-15)

Trith: Kapinga: 6, Delaruelle:13, Tiréra: 16, Guennoc: 15, Hill: 5, puis Mahobah: 2, Adonis:  10, Plust: 5,

Escaudain: Wallez: 12, Sbahi: 8, Bothier: 4, Laroche: 3, Mfutila: 17, puis Mpassi, Chiappa, Herblot: 6, Marcq: 2.

 Olivia Place

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Reçu — 24 octobre 2025

Une borne de jeux vidéo « vintage » disponible à la Médiathèque d’Anzin

24 octobre 2025 à 06:16

Pierre-Michel Bernard : « Le jeu vidéo est un produit culturel comme un autre »

La Médiathèque d’Anzin est en ébullition puisque son hall d’entrée est en cours de transformation. En effet, la tendance architecturale sur les bâtiments existants, comme les neufs, est de transformer un banal hall d’accueil en nouvel espace de vie : Lieu de conférences, d’expositions et d’ateliers, de réunions, voire d’accueil d’infos, du nouveau mobilier, mais plus seulement un espace traversant avant d’atteindre les salles de vie.

Concernant cette nouveauté ludique, l’installation d’une borne Arcade apporte cette nouvelle touche « vintage », le maire savoure d’ailleurs le moment avec un petit test en réel. « Le support de cette borne Arcade a été réalisé par les jeunes de l’EVS (Espace de Vie Social). Ensuite, cette transformation s’inscrit dans la modernisation de cette Médiathèque, des PC libre d’accès, 10 tablettes à disposition, un casque virtuel, un PC Gamer, et aujourd’hui la mise à disposition d’une borne Arcade dans notre hall (constructeur français de matériel de jeux vidéo, flipper…). Le jeu vidéo est un produit culturel comme un autre », commente l’édile de la commune.

Ensuite, le Premier magistrat insiste également sur les vertus de cet outil potentiel de convivialité. Tout d’abord, le jeu vidéo sur une borne dans un équipement public ou privé, une médiathèque, un café, un foyer de vie…, vous prend du temps de cerveau en dehors des réseaux sociaux, pousse à partager aussi avec des amis ces moments de convivialité et surtout vous sortez de chez vous, comme une potentielle rupture d’un isolement numérique ! L’objectif est que la jeunesse s’empare de cette borne Arcade afin de découvrir ces univers désuets, mais aussi addictifs que les nouveaux jeux numériques. 

« Nous avons 30 à 40 jeux en même temps avec plus de 3 000 disponibles », explique Valérie Cazin, la Directrice de la Médiathèque d’Anzin depuis 2019. Rappelons que cet équipement fait partie du réseau « Myriades » de Valenciennes Métropole. 

Daniel Carlier

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Reçu — 23 octobre 2025

Une sanction professionnelle contestée au « KFC » d’Aulnoy-lez-Valenciennes

23 octobre 2025 à 08:48

Une convocation et des questionnements !

Ce n’était pas la 1ère manifestation de la CGT devant ces locaux, mais celle là se voulait plus démonstrative. « La salariée convoquée n’a pas de représentation au sein de cet établissement à Aulnoy. La loi précise qu’en l’absence d’élections interne, un conseiller extérieur référencé sur les liste officielles peut accompagner une salariée à un entretien préalable », explique avant le rendez-vous Maximilien Blanquet, Secrétaire départemental commerce, service et distribution pour la CGT. C’est pourquoi ce dernier a accompagné la salariée en question durant son rendez-vous sauf que « la Direction sur Aulnoy m’a présenté une liste de représentants du personnel de la Franchise (EG Group https://www.eg.group/fr/countries/france/). Néanmoins, sur le site d’Aulnoy, les salariés n’ont pas été informés de cette élection interne ! Je n’ai pas pu rester auprès de la salariée », poursuit-il.

Un retour sur les événements antérieurs à cette convocation est essentiel pour mieux comprendre ce sujet. « Je suis depuis 2 ans et demi chez KFC. Dans le cadre d’une opération, j’ai eu un arrêt de travail du 26 mars au 17 juillet 2025. Depuis mon retour, je suis toujours à la plonge et je vis un isolement vis à vis des autres salariés », explique-t-elle. Syndicaliste CGT, elle n’envisage pas que cela puisse être défavorable : « Non, je ne pense pas que mon appartenance syndicale (CGT) à un rapport avec cette attitude de la Direction. » Pour autant, il est assez « rare de voir une franchise s’impliquer autant, au niveau du siège, sur une problématique interne locale », observe Maximilien Blanquet.

L’entretien préalable !

Durant cet entretien avec la Direction locale où la salariée s’est vue signifier « une mise à pied conservatoire à effet immédiat. On me reproche de m’être accrochée avec un collègue. Non, j’ai simplement exposé les choses sans hausser le ton. Ensuite, d’avoir quitté mon poste à 23 heures, mais sur mon planning figurait cet horaire. J’avais réalisé l’intégralité de mon travail le jour en question. Enfin, nous observons un problème avec des caméras internes ! Je ne connais pas la (prochaine) sanction », commente la salariée ! 

Sur la mise à pied conservatoire à effet immédiat, Maximilien Blanquet est catégorique : « C’est déjà une 1ère sanction et elle est disciplinaire. Ensuite, la Direction n’observe pas un devoir de réflexion de 24 ou 48 heures avant de rendre sa décision, elle a donné en main propre un courrier rédigé au siège d’EG Group sur Cergy. » Ce dernier est également surpris par la prise en main de ce dossier par le siège : « Il est rare de voir une intervention de cet ordre directement par la franchise ! »

Concrètement, une mise à pied « dépasse très très rarement un mois. Au delà, elle est considérée comme abusive », précise le Secrétaire départemental.

Sécurité sanitaire… aussi ?

Outre cette problématique de droit social, le syndicat CGT va alerter dans les meilleurs délais, par courrier, la DDPP (Direction Départementale de la Protection de la Population), car « nous avons des éléments concrets relatifs à des problèmes d’hygiène, sur de la remballe plus précisément (La remballe est une pratique de déconditionnement et reconditionnement d’aliments périssables), voire autres pratiques. » Ensuite, un autre courrier part « à l’inspection du travail » pour lui expliquer cette problématique sociale. 

Sur le KFC d’Aulnoy-lez-Valenciennes, 17 salariés constituent l’effectif de cette unité dans le Valenciennois, un site au sein d’une structure pachidermique avec de nombreuses franchises. C’est pourquoi, certaines questions sont sans réponses à ce stade. Pourquoi ce changement d’attitude à l’endroit de la salariée, selon ses dires ? Pourquoi, le siège social s’investit autant dans ce problème de management ? Existe-t-il un autre problème au sein de cette localisation sur Aulnoy-les-Valenciennes ? Beaucoup de questions, très peu de réponses, affaire à suivre !

Daniel Carlier

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Une sanction professionnelle contestée au « KFC » d’Aulnoy-lez-Valenciennes

23 octobre 2025 à 04:59

Une convocation et des questionnements !

Ce n’était pas la 1ère manifestation de la CGT devant ces locaux, mais celle là se voulait plus démonstrative. « La salariée convoquée n’a pas de représentation au sein de cet établissement à Aulnoy. La loi précise qu’en l’absence d’élections interne, un conseiller extérieur référencé sur les liste officielles peut accompagner une salariée à un entretien préalable », explique avant le rendez-vous Maximilien Blanquet, Secrétaire départemental commerce, service et distribution pour la CGT. C’est pourquoi ce denier a accompagné la salariée en question durant son rendez-vous sauf que « la Direction sur Aulnoy m’a présenté une liste de représentants du personnel de la Franchise (EG Group https://www.eg.group/fr/countries/france/). Néanmoins, sur le site d’Aulnoy, les salariés n’ont pas été informés de cette élection interne ! Je n’ai pas pu rester auprès de la salariée », poursuit-il.

Un retour sur les événements antérieurs à cette convocation est essentiel pour mieux comprendre ce sujet. « Je suis depuis 2 ans et demi chez KFC. Dans le cadre d’une opération, j’ai eu un arrêt de travail du 26 mars au 17 juillet 2025. Depuis mon retour, je suis toujours à la plonge et je vis un isolement vis à vis des autres salariés », explique-t-elle. Syndicaliste CGT, elle ne pense pas que ce statut lui est défavorable : « Non, je ne pas pas que mon appartenance à la CGT à un rapport avec cette attitude de la Direction. » Pour autant, il est assez « rare de voir une franchise s’impliquer autant, au niveau du siège, sur une problématique interne locale », observe Maximilien Blanquet.

L’entretien préalable… !

Durant cet entretien avec la Direction locale où la salariée s’est vue signifier « une mise à pied conservatoire à effet immédiat. On me reproche de m’être accrochée avec un collègue. Non, j’ai simplement exposé les choses sans hausser le ton. Ensuite, d’avoir quitté mon poste à 23 heures, mais sur mon planning figurait cet horaire. J’avais réalisé l’intégralité de mon travail le jour en question. Enfin, nous observons un problème avec des caméras internes ! Je ne connais pas la (prochaine) sanction », commente la salariée ! 

Sur la mise à pied conservatoire à effet immédiat, Maximilien Blanquet est catégorique : « C’est déjà une 1ère sanction et elle est disciplinaire. Ensuite, la Direction n’observe pas un devoir de réflexion de 24 ou 48 heures avant de rendre sa décision, elle a donné en main propre un courrier rédigé au siège d’EG Group sur Cergy. » Ce dernier est également surpris par la prise en main de ce dossier par la Direction du Groupe EG : « Il est rare de voir une intervention de cet ordre directement par la franchise ! »

Concrètement, une mise à pied « dépasse très très rarement un mois. Au delà, elle est considérée comme abusive », précise le Secrétaire départemental.

Sécurité sanitaire… aussi ?

Outre cette problématique de droit social, le syndicat CGT va alerter dans les meilleurs délais, par courrier, la DDPP (Direction Départementale de la Protection de la Population), car « nous avons des éléments concrets relatifs à des problèmes d’hygiène, sur de la remballe plus précisément (La remballe est une pratique de déconditionnement et reconditionnement d’aliments périssables), voire autres pratiques. » Ensuite, un autre courrier part « à l’inspection du travail » pour lui expliquer cette problématique sociale. 

Sur le KFC d’Aulnoy-lez-Valenciennes, 17 salariés constituent l’effectif de cette unité dans le Valenciennois, un site au sein d’une structure pachidermique avec de nombreuses franchises. C’est pourquoi, certaines questions sont sans réponses à ce stade. Pourquoi ce changement d’attitude à l’endroit de cette salariée, selon ses dires ? Pourquoi, le siège social s’investit autant dans ce problème de management local ? Existe-t-il un autre problème au sein de cette localisation sur Aulnoy-les-Valenciennes ? Beaucoup de questions, très peu de réponses, affaire à suivre !

Daniel Carlier

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Reçu — 19 octobre 2025

(Volley ball) Vainqueur du Pays Viennois, le VC Valenciennes persiste et signe

19 octobre 2025 à 06:41

(Les Valenciennoises prêtent à repartir à l’abordage du second set après avoir empoché le premier)

L’EFFECTIF DU VC VALENCIENNES 2025-2026

Le VCV a connu un sacré bouleversement à l’intersaison et présente un effectif fortement remanié pour l’exercice 2025-2026.

 Anaïs Weber, réceptionneuse-attaquante, 26 ans, 1,78m ; Sarah Schmid (USA), centrale 31 ans, 1,85m ; Lison Wodarczyk, centrale, 17 ans, 1,82m ; Mathilde Paté, réceptionneuse-attaquante, 21 ans, 1,78m ; Lilou Mossan, passeuse, 21 ans, 1,80m ; Noémie Maréchal, pointue, 27 ans, 1,80m ; Channon Thompson (Trinidad et Tobago), réceptionneuse-attaquante) 31 ans, 1,83m) ; Louise Douay, passeuse, 21 ans, 1,80m) ; Niamh Davies, réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,83m ; Elisak Carcel, passeuse, 16 ans, 1,70m ; Karolina Goliat (Belgique), pointue, 28 ans, 1,90m) ; Marieta Lavaire-Katsarou, centrale ou réceptionneuse-attaquante, 22 anss, 1,87m ; Céline Legrand, libéro, 20 ans, 1,70m) ; Manon Fortrie, centrale, 27 ans, 1,78m) ; Coach : Steven Platteau.

STEVEN PLATTEAU AUX COMMANDES

Steve Plateau aux manettes de l’équipe Valenciennoise cette saison

Passé par Tourcoing Lille Métropole (2017-2018), le CES Poitiers Saint Benoit (2021-2022) St Michel Sports Marquette (2024-2025), Marcq en Baroeul (2024-25), à des postes de statisticien ou coach adjoint, Steven Platteau (39 ans)  est cette saison le coach principal du VC Valenciennes succédant à Gaëtan Cyrulik. Une première dans ce championnat Elite poule Haute, pour le nouvel entraîneur valenciennois.

UN DEBUT DE CHAMPIONNAT TRES PROMETTEUR

Les protégées du président Arnaud Legrand ont débuté leur saison sur les chapeaux de roues en alignant trois victoires en autant de matchs. Elles se sont d’abord imposées à Harnes  dans le derby régional: 1-3 en ouverture d’exercice 2025-2026, puis n’ont laissé aucune chance à Balma Quint Fonsegrives (3-0) sur le parquet de la salle du Hainaut et dernièrement elles ont confirmé en déplacement à Sens : 2-3.

Une belle entame de saison dans laquelle elles n’ont concédé que trois sets.  Des excellentes performances qui les placent à la 3e place du classement avec huit points derrière Nantes et Quimper neuf points. Quant à son adversaire du soir, le Pays Viennois pointait à la 4e place avec sept points pour deux victoires et une défaite avant cette rencontre.

LE VC VALENCIENNES N’A PAS PLIE 

Comme la saison dernière les jeunes supporters du VAFC sont venus encourager le VCV

Dès les premières actions les connaisseurs se sont rendus compte que la soirée n’allait  pas être simple : 4-4, 7-6. Et pourtant petit à petit, les équipières de Karolina Goliat dans le sillage de l’efficace Channon Thompson, prenait de plus en plus l’ascendant (20-16) pour s’octroyer trois balles de premier set (24-21) qu’elles vendangeaient hélas. Ce n’était que partie remise : 26-24. Dans le second set le coude à coude persistait (8-6) mais grâce à deux aces de Mariéta Lavaire le VCV prenait un léger bol d’air : 10-6. Les Livies réagissaient : 13-13, mais comme  dans le premier épisode elles allaient, petit à petit, fléchir : 19-16, 23-18, pour finalement laisser les joies de l’acquisition à leurs hôtes du soir qui ne lâchaient pas grand-chose : 25-20. Cela dans une très bonne ambiance concoctée par les jeunes supporters du VAFC, présents et actifs comme la saison dernière. Il allait falloir terminer le travail et comme depuis le début des hostilités ce n’était pas simple. Non car le Pays Viennois y croyait encore : 10-13, 14-18. En remettant le bleu de chauffe les filles de Steven Platteau égalisaient à 19 partout. Les égalisations se succédaient mais elles appuyaient une dernière fois sur le champignon pour l’emporter : 25-23. Un succès 3-0 qui leur permet de mettre le Pays Viennois, un candidat aux play-offs,  à quatre longueurs au classement (4e, 7 pts). Du bel ouvrage.

Les réactions :

Arnaud Legrand (président du VCV) : << Le début de saison est plus que satisfaisant avec quatre victoires. Le match face à une grosse équipe de Vienne, qui leur manquait une joueuse, n’a pas été facile, mais le 3-0 est de bon augure pour la suite. Notre objectif est vraiment les play-offs après on verra bien. Le groupe est beaucoup mieux que l’année dernière, c’est vraiment un groupe de copines et j’espère que cela va continuer grâce à ces victoires. Il y a plus de qualité, plus de mental, plus  d’ambiance dans le groupe. >>

Steven Platteau (coach du VCV) : <<  C’était un match compliqué, mais les filles l’ont bien abordé car nous l’avions préparé correctement. Nous l’avons joué sérieusement avec agressivité avant de gros morceaux qui nous attendent : Quimper et Nantes. Un début de saison dans lequel il n’y a pas grand-chose à dire, nous avons pris 11 points sur 12, c’est très bien.  Ici à Valenciennes j’y suis très bien, l’ambiance est très bonne dans la salle, les conditions de travail sont très bonnes et j’ai un groupe qui est super. >>

Quant à Alexndra Fomina, la coach du Pays Viennois, elle s’est montrée mauvaise perdante répondant à la question :  Que pouvez vous nous dire sur ce match ? : << Rien du tout >>…

VC VALENCIENNES – PAYS VIENNOIS : 3-0 (26-24, 25-20, 25-23)

Olivia et Robert Place

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Reçu — 11 octobre 2025

(Municipales 2026) Dominique Savary s’engage dans les Municipales à Trith-st-Léger

11 octobre 2025 à 12:35

Dominique Savary : « C’est une liste plus élargie ! »

En compagnie de deux élus aguerris, le 1er adjoint Jean-Paul Dubois, et de Philippe Poteau en charge des fêtes et cérémonies, le maire sortant a lancé cette campagne politique de proximité. Comme en 2020, la liste s’appelle « Trith-st-Léger au coeur » même si le mandat 2020-2026 restera dans les anales tant une crise a succédé à d’autres crises par ricochet, un petit rappel à toutes et à tous qu’un pays n’est pas seul sur la Planète où les événements sur un point du globe nous touche sans distinctions dans nos foyers. Non, la France n’est pas non plus une île éloignée de tout et par capillarité la gestion d’une collectivité locale n’est pas autonome, elle dépend également de ses partenaires, l’Etat, le Conseil départemental, la région, et bien sûr du soutien indispensable de la communauté d’agglomération. D’ailleurs, il faut (souvent) tenir les cordons de la bourse localement pour mesurer l’écart entre les souhaits et la réalité du terrain, corsetée et complexe.

Sur la forme, Dominique Savary va s’appuyer sur une union politique locale entre le PCF où « la section du parti m’a désigné comme tête de liste pour cette élection municipale » et le Parti socialiste. En effet, sa promiscuité locale avec le PS, incarnée par Philippe Poteau, est renouvelée. « Il y a une alliance officielle en discussion entre les deux partis (comme sur Petite-Forêt) », précise le maire sortant. Toutefois, le premier magistrat espère une « liste plus élargie, plus ouverte, que la derrière fois avec des gens de la société civile, mais surtout avec des compétences, un savoir faire, de la disponibilité, des personnes de confiance, sans oublier évidemment des valeurs (de gauche) partagées. Nous pensons que la liste en 2020 sera renouvelée à 40% environ », commente le maire. 

Sur un point précis, le maire touche du doigt la technicité indissociable d’un mandat d’élu en 2025, omniprésente contrairement il y a tout juste une vingtaine d’années. Aujourd’hui, le rendu d’un mandat d’une majorité municipale au citoyen passe (aussi) par des compétences à mettre au service de la commune, les agents locaux, voire communautaires, ne peuvent pas tout décider. La main ferme doit rester au maire de proximité en toute connaissance de cause, c’est essentiel !

« C’est un mandat intense », Dominique Savary

Evidemment, entamé un mandat d’édile en mai 2020, après une élection le 15 mars précédent, juste après La Covid 1, vous indique déjà que votre mandat sera spécial et unique dans l’histoire de la 5ème république. « Un début de mandat dramatique, nous avons été privés de beaucoup de choses. Néanmoins, je suis fier de la solidarité du tissu associatif trithois. A ce titre, nous avons été très attentifs aux personnes âgées isolées durant cette période », commente Dominique Savary. A chaque crise son enseignement, la canicule 2003 a rendu obligatoire la tenue d’un fichier des personnes âgées, leur situation familiale, localisation, etc., dans une collectivité locale ; cette fameuse liste (à jour) a permis à toutes les communes françaises de mieux gérer cette période de guerre sanitaire.

Concernant l’impact sur le programme prévu, le candidat maintient qu’il « n’y a pas eu d’abandon, mais un report sur certains projets. C’est un mandat intense ! », entame-t-il. Ensuite, il précise sa détermination a marqué son arrivée aux manettes locales : « J’ai souhaité réorganiser le service communication et rattaché celui-ci, comme le Directeur de Cabinet, dans l’ancien bureau du maire. Moi, j’ai pris un petit bureau, car ma volonté est d’être sur le terrain le plus souvent possible ! ».

Sur les combats du mandat passé, le dossier Valdunes a tenu en haleine toute la classe politique du Valenciennois et bien au delà. « Nous avons défendu l’emploi sur cette usine unique en France. » A cet effet, le virage du repreneur de Valdunes, « Europlasma », vers l’industrie de l’armement n’est pas une surprise de fond compte tenu de son implication dans ce secteur stratégique (et porteur…) ! Ensuite, le maire tient à souligner la « mobilisation de la majorité municipale pour éviter la fermeture d’une classe grâce à l’appui du Conseiller départemental, Jean-Claude Dulieu, mais aussi à l’écoute de l’ancien Sous-Préfet de Valenciennes. Nous avions des enfants scolarisés des gens du voyage, des enfants isolés. Nous avons été écoutés ! »

« Nous avons 530 demandes de logement dont 239 trithois », Dominique Savary

Sur le volet extrêmement prégnant de l’habitat, le maire sortant est conscient de l’urgence, car « cette thématique représente 70% de mes rendez-vous en mairie avec la population », ajoute le maire. 

Dans ce cadre, plusieurs projets urbains sont en cours de réalisation. Ici, nous parlons d’un chantier de 61 logements sur le quartier du Poirier https://www.va-infos.fr/2025/07/05/61-nouveaux-logements-sociaux-sur-trith-le-poirier-pour-lete-2026/ avec des belles surfaces d’appartements, mais également d’un programme de 38 logements en béguinage rue de l’Egalité. « Comme sur le quartier du Poirier, nous avons acquis le terrain afin de trouver un promoteur pour la construction d’un programme de logements adapté à la demande », déclare Dominique Savary.

Dans le centre-ville, rue Henri Durre, un projet de Maison Médicale Pluridisciplinaire est dans les clous. Actuellement, c’est une coquille vide, mais « au rez-de-Chaussée, il y a 120 à 130 M2 disponible pour une ou plusieurs cellules commerciales. Ensuite, à l’étage, nous allons accueillir 2 médecins traitants, 1 dentistes, etc., en tout six acteurs de santé », indique le maire.

Enfin, en terme de construction urbaine, une crèche proche du bois Trinquet est programmée pour un montant de 2,8 millions d’euros. « Tout d’abord, nous avons loué 3 berceaux, puis 2 nouveau cette année, à la crèche privée « l’île aux marmots », car nous avons beaucoup de demandes des salariés chez Valdunes, LME, voire Stellantis. De plus, nous faisons attention aux assistantes maternelles nombreuses sur Trith-st-Léger. Néanmoins, la demande est telle que nous devons y répondre à travers ce projet », explique l’édile.

Les finances locales

Comme Petite-Forêt, Hordain, la collectivité locale de Trith-St-Léger bénéficie de revenus liés aux zones industrielles sur son sol. Pas de DGF (Dotation Générale de Fonctionnement) de l’Etat, c’est pourquoi le soutien du Département et surtout « de La Porte du Hainaut sont essentiels », précise le maire. Pas un scoop, depuis la loi NOTRe, le transfert de nombreuses compétences aux EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) a ramené le pouvoir financier à cette strate supérieure. 

Sur ce volet, Dominique Savary rappelle qu’il a baissé de 4,84% le taux des impôts fonciers afin de le ramener à 30%. Evidemment, cela n’évite pas une hausse de la part de l’Etat de son assiette fiscale et « les administrés ne comprennent pas toujours que ce n’est pas de notre fait. »

Enfin, la bonne santé financière de cette commune, moins pauvre que les autres dans le Valenciennois, se traduit par la « fin de nos emprunts en 2026. Nous n’avons réalisé qu’un seul autre emprunt en 2023 à hauteur de 3,5 millions d’euros sur 20 ans. Sur l’année, nous n’avons que 80 000 euros à rembourser par an. »

Sa situation personnelle 

Enfant de Trith-st-Léger jusqu’au bout des ongles, Dominique Savary (60 ans) revendique son attachement à cette localité où il a rencontré sa famille « ma ville, ma commune », aime dire le maire sortant. Pour autant, à l’aulne de cette compagne locale, sa situation personnelle n’est plus celle de 2020. « En 2024, j’ai quitté mon travail à travers un accord avec mon entreprise (responsable d’un site logistique). Aujourd’hui, je suis plus libre pour me consacrer uniquement à la commune. Oui, je suis épanoui dans l’exercice de mon mandat de maire et maintenant plus disponible », conclut le candidat. 

Pour composer une équipe de 29 élus + 2 suppléants, les candidats sont sur la brèche afin de constituer leur liste. Sur cette commune, les partants ne seront pas pléthoriques. La présence de trois listes sur cette commune relèverait déjà de l’exploit, car le désamour de la fonction, la pression permanente, les réseaux sociaux… démotivent les velléités en la matière.

Daniel Carlier

* En cas de législatives prochaines, le calendrier institutionnel pourrait (aussi) décaler les municipales en juin ou septembre prochain. C’est une hypothèse solide, parmi d’autres, à ne pas négliger, mais cela voudrait dire que l’on suspend mécaniquement l’entrée en campagne présidentielle de 6 mois ! Un fait politique quasi inconcevable tant il est attendu… ce fameux débat entre les candidates et les candidats à l’élection reine.

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Reçu — 10 octobre 2025

Jean-Noël Verfaillie : « Nous devons être un pôle de stabilité dans cette période troublée »

10 octobre 2025 à 05:21

En propos liminaire, difficile pour l’édile de ne pas aborder ce moment de politique nationale insondable : « Nous assistons à un spectacle pathétique, dans une situation délicate et instable. Nous devons être un pôle de stabilité dans cette période troublée et être à la hauteur de nos missions locales. »

L’ordre du jour était assez technique avec nombre de délibérations liées à l’habitat. Justement, il est essentiel de rappeler que la ville de Marly est passé en catégorie B1 (B2 précédemment). Cette nouvelle classification en matière d’urbanisme permet d’étendre l’offre de logements à travers une proposition intermédiaire entre le logement social et le privé. « Le loyer n’est pas libre, mais supérieur à celui des logements sociaux, et cela ne rentre pas dans la loi SRU. C’est très attractif pour les promoteurs publics et privés », commente le maire. Ce dispositif LLI (Logement Locatif Intermédiaire) est sans doute, hors loi Malraux sur la restauration patrimoniale, le denier vestige de la défiscalisation immobilière pour les investisseurs privés. Marly et Saint-Saulve bénéficient de cette nouvelle nomenclature très intéressante pour les communes. 

Deux rapports en prélude

En amont des délibérations, un rapport sur « l’évolution des effectifs scolaires » a été présenté au conseil municipal. Aucune surprise, le Département du Nord est particulièrement touché par la baisse de la démographie. Entre 2017 et 2024, il y a une perte de 27 991 élèves dans le Nord (-12%). Bien sûr, la commune de Marly est concernée comme toutes les autres du Valenciennois. La chute de la natalité est marquée, 150/an en 2014, 115 en 2024. En 2024/2025, le nombre d’élèves est de 944 sur cette collectivité locale. 

Ensuite, un rapport sur les résultats de la Police Municipale, notamment depuis l’arrivée de la CSU (Centre de Surveillance Unique), valide la mise en oeuvre de cet équipement. Sans surprises, il y a avant et l’après CSU, car les interventions de la PM, tout délit confondu, sont plus fréquentes, plus répressives, plus efficientes tout simplement… un peu l’objectif de l’ordre public ! Pour l’opposition, éclatée officiellement, Serge Lekadir souligne « que vous avez transformé une vidéo surveillance par une video verbalisation. »

La revue des travaux

Le nouveau Groupe scolaire

Tout d’abord, la place Gabriel Péri poursuit sa transformation, le coeur de battant où se situe l’hôtel de ville, mais également l’école Jules Henri Lengrand avec un nouveau préau, un parvis revisité, et des travaux structurants. Pour autant, le dossier « Café de la Place » et une future résidence pour séniors est toujours complexe, notamment en terme juridique. « Le dossier s’achève puisque nous allons signer le compromis de vente pour le propriétaire du Fonds de Commerce et pour celui des murs », indique le maire. Ensuite, le Groupe Pichet va démolir le Café de la Place, mais également la salle des mariages, rénovée par Fabien Thiémé. Dans la foulée, la construction d’une résidence sénior, mais « avec des cellules commerciales au rez-de-chaussée et un espace sur l’angle réservé à bar/café/restaurant », explique le maire. Cette intervention fait suite une réflexion de Marie-Thérèse Hourez regrettant « la perte d’un lieu de convivialité pour les Marlysiens. » C’est incontestable, à l’heure des réseaux sociaux, du distanciel tous azimuts, les espaces d’échanges les yeux dans les yeux, là où nous refaisons le monde, de la politique locale à la composition de l’équipe de France de football en passant par la dernière actualité, demeure très très précieux. Enfin, les travaux lourds de la salle des fêtes seront achevés après la Toussaint ! Elle manque terriblement à ce stade. 

Ensuite, les travaux de voirie sont pléthoriques sur cette collectivité locale comme partout ailleurs à la veille d’une élection locale. On parle évidemment de la rue Jean Jaurès où le chantier est toujours en cours. Le maire est satisfait d’un changement à terme « avec un nouveau flux au sein sur le Boulevard Fabien Thiémé et la rue Jean Jaurès sera plus une artère de centre-ville. »  Pour Virginie Melki, cette « entrée de ville est très jolie. Par contre, comme le dit Serge (Lekadir), avons-nous les moyens sur le long terme pour entretenir cette voirie ? ». Le maire répond tout de go : « Il est essentiel de prendre soin de toutes nos voiries, régulièrement, et surtout de ne pas attendre la dernière minute. Là, cela coûte plus cher ! ». Cet axe routier départemental est transféré, après des travaux conjoints Département/Ville, à la commune avec un solde de travaux de 250 000 euros versé par le Conseil département. Concernant la rue du 19 mars, elle sera achevée en fin d’année. 

Une des cours de ce Groupe scolaire

Bien sûr, le NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine) sur le quartier de la Briquette concentre toute l’activité en la matière. Les mythiques « Maisons bleues » sont démolies et les collectifs de la Place des Vosges seront détruits. « Les logements sont vides depuis le printemps dernier. Autant, il y a eu des difficultés (psychologiques) pour le départ des Maisons bleues, mais les occupants des habitats Place des Vosges étaient ravis de partir. D’ailleurs, nous avions des problématiques majeures de sécurité », commente le maire. Ensuite, les 6 autres barres collectives (hors Vosges) seront réhabilitées avec une « volonté de résidentialisation, des terrasses /balcons, une meilleure sécurisation au sein d’un quartier où les habitants sont très fidèles à leur environnement. La physionomie de la Briquette va complètement se modifier », poursuit-il.

Enfin dans ce quartier, la « résidence habitat jeunes actifs » va se transformer sous l’égide de l’association Prim’Toit et surtout le site « d’hébergement d’urgence » va déménager. L’objectif urbain connexe est de créer un lien entre l’Avenue Paul Vaillant Couturier et l’Avenue Pompidou.

Les établissements scolaires étaient très présents durant ce conseil municipal. En effet, l’emprise foncière de l’ex école Louise Michel constitue un sujet de questionnements. Les oppositions ont suggéré d’utiliser un bâtiment (sur les 2) pour l’accueil des associations compte tenu que la « Maison des Associations » est fermée suite à un danger réel pour les occupants. « Nous aurions réhabiliter cette école dans ce cas. Non, ce site sera dédié à des promoteurs avec la construction de logements », déclare Jean-Noël Verfaillie.

Ecole de Musique

Au détour d’un recrutement au sein de l’école de musique, un débat s’est installé sur la qualité et l’aura de cette offre de service culturel. « L’école de musique se porte très bien. Pour autant, il serait utile qu’une réflexion communautaire s’installe sur les écoles de musique afin qu’elles alimentent le Conservatoire (de Valenciennes) », indique le maire. 

Secteur pavé pour le Paris-Roubaix

Voilà une délibération plus rare, car elle aborde la classification d’un secteur pavé entre Marly et Saultain. Grosso modo, ce petit secteur figure sur la liste des 134 secteur pavés recensés, via une association, par les organisateurs de la course Paris Roubaix. « Notre secteur pavé est dans un bon état. Dans l’hypothèse d’un passage de la course du Paris Roubaix, les travaux seraient minimes tout en bénéficiant d’une publicité énorme », commente le maire. Dans cette optique, ce secteur pavé va bénéficier « d’une servitude d’utilité publique ». Au bout du bout, même si la course ne passait jamais sur Marly, ce secteur est dorénavant sacralisé comme un patrimoine intouchable, bonne affaire ! 

Daniel Carlier

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Reçu — 7 octobre 2025

(Saint-Saulve) Le Groupe scolaire du Bas Marais vers l’autonomie énergétique !

7 octobre 2025 à 09:17

Hervé Brouillard : « Le Groupe scolaire du Bas Marais sera autosuffisant en matière énergétique ! »

En propos liminaire, l’édile de Saint-Saulve rappelle l’importance particulière de ce mois. En effet, « Octobre Rose » poursuit son chemin à travers une sensibilisation de tous sur le cancer du sein, la sensibilisation, la prévention, et les voies curatives.

En présence d’une opposition exigeante, Bruno Thiollet et Sheerazad Aoudi, et pour la première fois d’une assistance plus large de ses sympathisants, l’ordre du jour en mode « affaires courantes » a été déroulé durant cet exercice du 06 octobre 2025. Toutefois, une délibération sortait du lot par son caractère écologique et financier, un tout en un de bon aloi.

Sheerazad Aoudi et Bruno Thiollet

En effet, le chantier du Groupe scolaire du Bas Marais bat son plein avec une perspective intéressante sur le volet consommation énergétique. On se souvient tous de la crise énergétique avec l’impact sur les collectivités locales, non protégées par le bouclier tarifaire, et les velléités pour économiser l’énergie consommée dans les bâtiments publics. En l’espèce, le sujet ne serait pas sur la table pour ce futur établissement scolaire, car il serait autonome en terme énergétique.

Hervé Brouillard, adjoint à la ville de Saint-Saulve, explique ce projet structurant : « Le Groupe scolaire du Bas Marais sera autosuffisant en matière énergétique ! En effet, nous allons couvrir la moitié du parking attenant avec des ombrières solaires (315 panneaux photovoltaïques) afin de produire de l’énergie électrique. »

Concrètement un bureau d’étude a estimé que la production effective serait de 135 816 KWH. Une donnée largement supérieure à la consommation requise de 97 200 KWH par le Groupe scolaire du Bas Marais. « De plus, nous pourrons revendre le surplus de production. D’ailleurs, le Bureau d’étude estime le montant à 22 000 euros, chaque année, d’électricité revendue », poursuit-il. 

« Nous faisons appel au Fonds Energie-Carbone de la CAVM », Yves Dusart

Dans cette optique, la commune de Saint-Saulve fait appel à une enveloppe budgétaire dédiée aux initiatives liées à la transition écologique de Valenciennes Métropole. C’est le Fonds Energie-Carbone, à hauteur de 6 000 000 euros, permettant aux projets locaux de profiter d’une subvention de 50% du financement nécessaire. « Nous faisons appel au Fonds Energie-Carbone de la CAVM. Je ne vois pas pourquoi cette aide serait refusée à Saint Saulve », déclare Yves Dusart. En l’espèce, pour un coût de 441 236 euros TTC, la ville de Saint-saulve investit 184 427 euros, bénéficie de 184 427 euros du Fonds Energie-Carbone et du retour de TVA 72 380 euros.

Plus globalement, aussi évident que l’isolation obligatoire des logements a mis du temps à faire son chemin, la production d’énergie propre via les bâtiments communaux va devenir un constitutif d’un cahier des charges public sine qua non, comme une nouvelle loi à l’Assemblée nationale avec une dépense et une recette obligatoire pour l’équilibrer !

Daniel Carlier

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Reçu — 6 octobre 2025

Pierrick Colpin : « Valérie Létard découvre soudainement que le logement n’a jamais été une priorité du macronisme »

6 octobre 2025 à 10:06

Suite à cette élection, les électrices et les électeurs pouvaient croire que ladite députée prendrait en compte son creuset électoral 2024. Que nenni, puisque l’ancienne sénatrice n’a pas hésité à s’engager dans un Gouvernement où Bruno Retailleau, un épouvantail de la gauche, était Ministre de l’Intérieur. D’ailleurs, elle a remis cela dans un deuxième ministère avec un ami de la famille de longue date, François Bayrou. 

Ce matin, Valérie Létard évoque dans un poste sur Linkedin qu’elle ne veut pas intégrer ce nouveau Gouvernement, sauf qu’elle n’avait pas anticipé cette implosion en interne… Pierrick Colpin fustige cette prise de conscience tardive : « L’hypocrisie du “réveil tardif” de certain(e)s. Je ne peux que réagir aux propos récents de Valérie Létard, qui découvre soudainement que le logement n’a jamais été une priorité du macronisme. Après avoir profité de toutes les prérogatives, de tous les avantages et de toute la visibilité offerte par ses fonctions ministérielles sous Emmanuel Macron, la voilà qui, maintenant que le navire prend l’eau, tente de se repositionner. Les habitants du Valenciennois, eux, n’ont pas cette mémoire courte. Ils savent qui a participé à ces politiques d’abandon du logement social, de casse des services publics et de mépris des territoires. »

Plus que jamais, l’ancienne Ministre porte sur ce territoire, avec Laurent Degallaix, maire de Valenciennes et Macroniste de la première heure, la parole et la politique du Président de la République Emmanuel Macron sur le Valenciennois.

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) Sandrine Gombert remet en jeu son mandat à Petite-Forêt

6 octobre 2025 à 05:00

(Aménagement paysager rue Aragon)

Sandrine Gombert : « C’est une liste de gauche ouverte ! »

Distribuée toutes-boîtes aux Francs-forésiennes et Francs-forésiens le vendredi 03 octobre dernier, la déclaration de candidature de la maire sortante calibre celle-ci dans la droite ligne de la précédente au sein « d’une ville dynamique, respectueuse, accueillante », avec comme partout ailleurs un magma de difficultés administratives et financières à gérer. Tout semble similaire à 2020 à travers le passage de relais de l’ancien édile, Marc Bury, mais en fait rien ne l’est véritablement tant la succession des crises sanitaires, énergétiques, financières, et sociales ont atomisé les convictions politiques des Françaises et des Français. Vous y ajoutez une profonde crise politique pendant quelques mois avant, voire après, ces municipales et vous obtenez un cocktail détonnant pour cette élection les yeux dans les yeux, sans aucun précédent au XXIème siècle. D’ailleurs, « La com » sur les réseaux sociaux est raillée ou source d’une réplique violente commanditée, les manifestations de promo à grand renforts d’inaugurations éculées ; le message du politique, très décrié, vers ses administrés doit répondre à d’autres canons de communication. Paradoxalement, le bon vieux porte à porte demeure (encore) dans une petite collectivité locale un contact bien reçu comme un soupçon d’humain dans un monde connecté, déshumanisé, indifférent aux problèmes de terrain.

Après un bilan mi-mandat en juillet 2023 https://www.va-infos.fr/2023/07/09/sandrine-gombert-trois-annees-en-mouvement-a-petite-foret/, les deux dernières années n’ont pas été plus simples pour les maires de France. Néanmoins, la commune a mené à terme un chantier de réhabilitation des rues Aragon (logements SIGH) à travers un parvis, tout comme pour le complexe scolaire St Exupéry, avec un espace paysager, voire une nouvelle aire de stationnement.

Ensuite, le chantier rue de Valenciennes d’un collectif (toujours SIGH) de 52 appartements est sur le point de s’achever fin 2025 https://www.va-infos.fr/2024/09/09/petite-foret-muscle-son-parc-de-logements-sociaux/ où des T2,T3,T4 et T5 « bénéficient de belles surfaces. Nous devons créer une vie de quartier dans ce secteur », explique la Première magistrate. 

Enfin, un terrain de football synthétique est en cours de travaux, attenant à celui dont la surface est gazonnée, mais « fragile. Après un seul entraînement, il se dégrade. C’est une attente forte du club de football », précise Sandrine Gombert. Toutefois, ce chantier est particulièrement intéressant à plus d’un titre, voire un exemple parmi tant d’autres de l’impact d’une situation politique nationale sur la gestion d’une collectivité locale. 

« Nous le réalisons sans savoir si nous obtiendrons les subventions promises », Sandrine Gombert

Vue d’avion, on pourrait louer la fameuse continuité de l’Etat. Certes, elle est effective en matière de fonctionnement, il n’y a pas un « shutdown » comme aux Etats-Unis en cas de désaccord budgétaire. Néanmoins, sur le volet investissement, la validation d’un dossier de subvention ne ressemble même plus au parcours du combattant habituel, mais … à une longue incertitude interminable !

En l’espèce, malgré la validation de l’ANS (Agence Nationale du Sport) et de la FAFA (Fonds d’aide au football amateur), la subvention ne quitte toujours pas la salle d’attente administrative. Faute d’une certitude sur le sujet, la majorité municipale a donc longuement hésité avant d’engager les travaux (achevés en mai/juin 2026). « Nous le réalisons sans savoir si nous obtiendrons les subventions promises. Certes, nous sommes en capacité de l’absorber financièrement. Néanmoins, si cette subvention n’est pas accordée, cet investissement sera le seul en 2026 », déclare la maire. 

C’est le parfait exemple des conséquences de l’absence d’un budget national, quel que soit sa couleur politique. Dire que le local ne pâtit pas des agissements de nos élu(e)s d’en haut est d’une naïveté confondante !

Petite-Forêt, ville moins pauvre !

Bien sûr, les dotations accordées aux communes sont centrales dans la construction d’un budget. Ensuite, lorsque vous êtes une commune bénéficiant d’une zone industrielle très développée, votre DGF (Dotation générale de Fonctionnement) est nulle. « Pour 2025, nous touchons un fonds pour la ruralité de 55 000 euros, mais nous sommes taxés de 51 000 euros afin d’abonder à un fonds de péréquation pour les collectivités locales les plus pauvres. Evidemment, nous sommes prévenus après le vote du Budget Primitif, c’est du racket ! », assène la maire. 

« Je ne crains pas un duel au 1er tour, ni au second tour, contre le Rassemblement National », Sandrine Gombert

Concernant le paysage politique sur cette commune dépassant, aujourd’hui, 5 000 habitants, la situation est assez limpide. Toujours cartée au Parti socialiste, Sandrine Gombert explique très allante : « Nous avons signé un accord avec le PCF et nous avons toujours le soutien du collectif PFAC (Petite-Forêt à Coeur). C’est une liste de gauche ouverte ! Néanmoins, il y a une dimension locale importante. Notre bilan de mandat est positif à travers nos réalisations, mais également la réduction de notre dette publique (6 467 775.65 € au 31 décembre 2024). D’ailleurs, nous n’avons réalisé aucun emprunt durant ce mandat ». Le juge de paix est comme toujours la capacité de désendettement d’une commune. En l’occurrence, elle était de 7.55 années en 2021, de 5,88 années en 2022, de 5,18 années en 2023, et de 5,55 années en 2024. Ces données restent très raisonnables et sont la preuve factuelle d’une gestion de bon aloi, prudentielle, sans être atone. 

L’édile espère une union de la gauche en mars 2026, contrairement à 2020 où elle est partie divisée. L’adversaire est connu, l’extrême droite sera forte sur Petite-Forêt, mais « je ne crains pas un duel au 1er tour, ni au second tour, contre le Rassemblement National. A ce titre, un rassemblement de la gauche serait plus cohérent que la dernière fois. »

Daniel Carlier

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Reçu — 5 octobre 2025

(Basket) En panne de tout face à St Maur, Beuvrages grille un second joker à la maison

5 octobre 2025 à 06:32

(USMB 2025-2026)

L’EFFECTIF BEUVRAGEOIS POUR L’EXERCICE 2025-2026.

 Cette saison Beuvrages s’est grandi pour mieux rivaliser sous les cercles avec quatre recrues qui culminent à plus de 190 cm. Une grosse présence dans la peinture qui déclenche bon nombre de contre-attaques victorieuses. Dans les autres domaines, ce n’est pas mal non plus avec de la concurrence à tous les postes ; un recrutement judicieux assurément !

USMB 2025-2026

Poste 1 : Rémi Dupuis (21 ans, 1,70m) ; Alexis Petit (ex-Roncq, 22 ans, 1,91m)

Postes ½, 2 : Kevendy Dullieux (21 ans, 1,87m) ; Matthias Brouillard (23 ans, 1,75m)

Postes 3/4, 3 : Romain Audegon (22 ans, 2,00m) ; David Mpondo (ex-Cambrai, 25 ans, 

1,93m) ; Ayoub Ammar (23 ans, 1,94m).

Postes 4, 4/5, 5 : Cyril Scherrens (ex(Cambrai, 33 ans, 1,98m) ; Junior Elice (ex-Denain, 20 ans, 1,98m), Rémi Lescieux (33 ans, 1,96m). Mohamed Kamissoko (non muté, 25 ans, 2,02m)

Coach : Alexis Poteau ;  Adjoint : Salou Cissé.

LA POULE G DE NM3

Alfortville, Cormontreuil, Cambrai, Denain, Juvisy, Longwy, Lille, Malakoff, Nilvange, Paris 14e, Vitry le François, Ste Marie aux Chênes, Saint Maur, USM Beuvrages.

UN DEBUT DE SAISON ENCOURAGEANT

8 pts pour Mohamed Kamissoko

Après trois  journées de championnat l’USM Beuvrages pointe à la 3e place ex aequo du classement avec 5 pts derrière Lille et Nilvange 6 pts. Cela avec une défaite à la maison face à Juvisy, non sans avoir bataillé, car les Beuvrageois se sont inclinés (86-97) après deux prolongations et avec une occasion en or, hélas vendangée, au buzzer de la première.  Ils se sont ensuite bien repris en allant s’imposer deux fois hors de leurs bases : à Cambrai (74-93) et à Vitry le François (77-84). Quant à son adversaire Saint Maur il était à égalité (5 pts) avant cette partie.

LES BEUVRAGEOIS ONT EU DU MAL FACE A LA DEFENSE DU VAL DE MARNE

Il s’était écoulé quatre tours et demi de cadran quand les équipiers de Brouillard ont inscrit leurs deux premiers points au contraire de ceux de l’athlétique Nzoungou qui étaient déjà à sept : 2-7 (5e). La suite était une copie conforme de ce début de match St Maur leur passant un 0-8 assassin 2-15 (8e). La mission de l’USMB était déjà très compliquée : 8-18 (10e). Pas de changement après le mini repos, les Beuvrageois avaient toujours un mal fou à s’approcher du cercle adverse et leur retard prenait de l’embonpoint au fil des minutes : 15-29 (15e), 16-38 au repos. La cause ? Une rare inefficacité en attaque car il est impossible d’exister en inscrivant seulement 8 pions par période. Quant à la défense elle prenait souvent l’eau dominée au rebond, sans oublier que chacun y allait de sa petite bêtise.

Alexis Petit à la mène du jeu beuvrageois

A la reprise Beuvrages resserrait enfin sa défense mais devant il n’y avait aucune amélioration où seul Audegon émergeait : 30-50 (26e), 32-55 à l’aube du dernier quart temps. Les Beuvrageois avaient tout de même un regain d’amour propre en se jetant sur tous les ballons mais leur mission était devenue impossible depuis belle lurette : 51-70 (36e) pour finalement une défaite : 62-79.

Les réactions :

Mekri Maachou (coach de St Maur) : << Ce match, nous l’avions bien préparé, car nous étions très inquiets de venir jouer à Beuvrages où c’est très difficile et l’équipe s’est bien renforcée. L’avantage que nous avons eu est que nous n’avons pas laissé les joueurs et la salle s’emballer. Tout de suite, nous avons bien défendu, car c’est notre marque de fabrique ce qui nous a permis de vaincre. >>

Alexis Petit (meneur de l’USMB) : << Nous n’avons pas été agressifs, offensivement nous avons eu des difficultés et nous n’avons pas montré le même visage que lors de nos déplacements. Nous n’avons pas su s’adapter sur leur jeu en jouant plus sur les individualités en oubliant le collectif. Maintenant, il faut aller de l’avant de réparer nos erreurs et garder de bonnes attitudes quoiqu’il arrive, j’ai confiance en l’équipe. Ici je suis bien, j’ai été très bien accueilli. >>

Alexis Poteau (coach de l’USMB) : <<Un match dans lequel nous avons manqué de tout. On a manqué de partages, de cohésion, d’adresse. Un match sans, l’état d’esprit n’était pas bon. Pas de collectif chacun pensait à ses stats, on ne peut pas y arriver comme cela. En seconde mi-temps, on a fait semblant, en courant constamment après le score, mais nous n’avions pas l’envie qu’il y avait en face, pas un pour relever l’autre. Sans oublier les rebonds offensifs laissés et c’est vrai qu’ils ont été très adroits. >>

BEUVRAGES  – ST MAUR : 62-79  (8-18, 8-20, 16-17, 30-24)

Buevrages : Lescieux : 8, Brouillard : 2, Kamissoko : 8, Petit : 5, Audegon : 18, 

Scherrens : 3, Elice : 2, Mpondo : 5, Dullieux : 11. Coach Alexis Poteau.

St Maur : Destouches : 11, Cort : 2, Rivière : 3, Mathore : 9, Bannerot : 11, 

Makasi : 2, Roblin : 12, Diakhité : 14, Nzoungou 15. Coach Mekri Maachou.

Olivia et Robert Place

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