Frankenstein électrise Netflix…et ce n’est que le début
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La maison connectée nous simplifie le quotidien : un robot aspirateur cartographie le salon, une caméra surveille l’entrée, un thermostat apprend nos habitudes… Mais derrière ce confort peut se cacher une réalité bien moins anodine : quelles données s’accumulent dans les serveurs et ouvrent une fenêtre sur notre intimité ? Plans de votre logement, horaires de présence, photos de votre intérieur : autant d’informations qui peuvent transiter vers des serveurs distants, hors de votre contrôle. L’exemple d’un simple aspirateur connecté qui se retourne contre son propriétaire illustre parfaitement ces dérives possibles !
L’histoire commence par une simple curiosité d’ingénieur. Harishankar, nouvel acquéreur d’un aspirateur robot iLife A11, observe le trafic de son réseau domestique : son robot envoie en continu des données vers les serveurs du fabricant. Ce flot de “télémétrie” inclut des informations sur ses déplacements, son état, et la carte de l’appartement. Rien de vital pour le ménage… mais très bavard sur la vie privée. Il décide donc de bloquer, au niveau de son routeur, les adresses utilisées pour cette collecte, tout en laissant passer les mises à jour logicielles.

Au début, tout se passe bien : l’aspirateur continue de nettoyer normalement. Puis, sans raison apparente, il refuse de démarrer. En centre de réparation, miracle : une simple réinitialisation et, sur un autre réseau non filtré, il repart comme si de rien n’était… avant de retomber en panne quelques jours plus tard, une fois revenu chez son propriétaire. Après plusieurs allers-retours hors garantie, l’ingénieur démonte l’appareil et analyse ses journaux internes : il découvre une commande d’arrêt datée, envoyée à distance, exactement au moment où le robot a cessé de fonctionner.
Comme il l’explique dans son blog, il trouve un système Linux minimal avec une porte d’accès technique (ADB) laissée ouverte, donnant un contrôle quasi total sur l’aspirateur, et un logiciel de cartographie avancé (Google Cartographer) dont les cartes de son domicile sont intégralement expédiées dans le cloud. En clair : le simple fait d’avoir limité la collecte de données a déclenché, depuis l’infrastructure du fabricant, la mise hors service d’un appareil pourtant parfaitement fonctionnel. Un robot acheté comme un objet, mais piloté comme un service à distance.
Nota Bene : ce cas n’est pas isolé. On sait déjà que certains robots Roomba ont capturé des clichés de l’intérieur de logements, qui se sont retrouvés en ligne après avoir été utilisés pour entraîner des systèmes d’IA.
Un aspirateur robot moderne n’est pas qu’une brosse sur roulettes. C’est un petit ordinateur mobile, bardé de capteurs : télémètre laser (LiDAR) pour mesurer les distances, gyroscopes pour se repérer, encodeurs sur les roues, parfois caméra. En circulant, il construit une carte très détaillée de votre logement afin d’optimiser ses trajectoires. Dans le cas de l’iLife A11, cette cartographie repose même sur un logiciel de robotique avancé (Google Cartographer), pensé à l’origine pour des robots bien plus sophistiqués.
My experience with Robotic Vacuum cleaner and what does spying mean today. https://t.co/rEshx2CVwx
— Harishankar (@codetiger) October 31, 2025
Vu du fabricant (ou d’un attaquant qui compromet ses serveurs), votre robot aspirateur n’est pas seulement un appareil ménager, c’est un capteur mobile de votre intimité. Il sait à quoi ressemble votre intérieur, où sont les murs, les ouvertures, les zones sensibles… et à quels horaires la maison est occupée ou vide. C’est précisément cette asymétrie — entre la perception d’un “simple aspirateur” et la réalité d’un objet connecté très bavard — qui pose un sérieux problème de confidentialité.
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de savoir lire des journaux système pour reprendre un peu la main. Quelques réflexes simples permettent déjà de limiter la casse :
Enfin, gardez en tête ce principe simple : plus un objet en sait sur vous, plus il est important de comprendre à qui il parle… et de pouvoir, au besoin, lui couper le micro.
Et vous, avez-vous des doutes concernant votre appareil ? Quelles seraient vos exigences si vous pouviez vous adresser directement aux fabricants ? Dites-nous tout en commentaires !

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Il y a quelques jours, nous avons publié notre test du Genie 3000. Verdict : pas notre préféré, mais une endurance bluffante qui compense nombre de limites observées sur la navigation de bordure, les passages étroits et quelques détails d’app. De quoi donner à Anthbot une vraie crédibilité sur le terrain, tout en fixant une feuille de route claire pour la suite.
Justement, la marque chinoise — encore jeune sur le marché européen mais déjà visible avec ses Genie/Pion et une distribution en ligne — prépare sa deuxième offensive. Elle vient de teaser quatre modèles pour 2026 : M5 et M5 LiDAR d’un côté (format compact, navigation au choix RTK avec antenne ou LiDAR rotatif 360° + double caméra), N8 et N8 LiDAR de l’autre, avec une promesse forte : un robot 4-en-1 capable de tondre, broyer, collecter et balayer. Voici les premiers échos que nous en avons !
Les actuels Genie ont ouvert la voie au sans câble périmétrique (RTK + caméras) et posé les bases côté endurance. Les séries M et N prétendent resserrer la précision (option LiDAR rotatif) et élargir l’usage (collecte/balayage intégrés). Sur le papier : moins de réglages fastidieux, plus d’efficacité en bordures et autour des obstacles — avec, espérons-le, une app mieux outillée pour l’édition de carte et les profils de tonte.
Le M5 vise un format compact et un ticket d’entrée raisonnable, tandis que le M5 LiDAR ajoute un scanner 360° et de la vision HDR pour fiabiliser la navigation là où les repères GNSS deviennent délicats (murs, haies denses, cours intérieures).
Objectif annoncé : précision centimétrique et trajectoires plus nettes en passages étroits, avec une détection d’obstacles mieux graduée. Si Anthbot affine le châssis et la gestion des bordures (micro-manœuvres, chevauchement adaptatif), le M5 pourrait devenir un bon allié des petits jardins “casse-tête”.
La gamme N8 pousse l’idée du robot polyvalent : au-delà de la coupe, il broyerait plus fin, collecterait les résidus et balayerait la surface. À la clé : moins d’herbe éparse, des finissions plus propres après la tonte, et un entretien allégé des allées/terrasses contiguës.
Sur un segment où la plupart des robots se contentent d’éjecter finement, ce 4-en-1 pourrait devenir l’atout numéro un — sous réserve d’un vrai rendement et d’une maintenance contenue (sac, filtres, usure).
D’ici mars 2026 nous attendons d’obtenir quelques informations supplémentaires, parmi lesquelles :
| Point clé | Statut / attente |
|---|---|
| Prix | Non communiqué |
| Surfaces couvertes | Inconnues (m² max, pente tolérée) |
| Autonomie / rendement | Pas de chiffres (capacité batterie, m²/h, stratégie de recharge) |
| Largeur de coupe | Non annoncée (impact direct sur les bordures et les cycles) |
| Compatibilité stations / modules | RTK vs LiDAR : bundles, antennes, options ? |
| Entretien & consommables | Coûts (lames, sacs/éléments de collecte), périodicité |
Nos essais du Genie ont fixé le cap : bordures capricieuses (chevauchement, ressauts) et passages étroits restent le juge de paix. On attend donc des M/N des micro-manœuvres intelligentes, un réglage de direction sur la carte, et une app plus souple (rotation, édition unifiée des limites/no-go). Côté confort, viseur sur le bruit de roulement, une alerte au démarrage des lames, et des profils vitesse/disque (Eco/Nuit/Turbo).

Le service devra suivre : RTK plus tolérant au repositionnement, tarif 4G clair et assistant d’hivernage avec journal de maintenance. Enfin, un châssis affiné et une largeur de coupe mieux dimensionnée pourraient transformer l’essai… si le rendement reste à la hauteur.