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Quand un aspirateur robot se retourne contre son propriétaire
L’histoire commence par une simple curiosité d’ingénieur. Harishankar, nouvel acquéreur d’un aspirateur robot iLife A11, observe le trafic de son réseau domestique : son robot envoie en continu des données vers les serveurs du fabricant. Ce flot de “télémétrie” inclut des informations sur ses déplacements, son état, et la carte de l’appartement. Rien de vital pour le ménage… mais très bavard sur la vie privée. Il décide donc de bloquer, au niveau de son routeur, les adresses utilisées pour cette collecte, tout en laissant passer les mises à jour logicielles.
Au début, tout se passe bien : l’aspirateur continue de nettoyer normalement. Puis, sans raison apparente, il refuse de démarrer. En centre de réparation, miracle : une simple réinitialisation et, sur un autre réseau non filtré, il repart comme si de rien n’était… avant de retomber en panne quelques jours plus tard, une fois revenu chez son propriétaire. Après plusieurs allers-retours hors garantie, l’ingénieur démonte l’appareil et analyse ses journaux internes : il découvre une commande d’arrêt datée, envoyée à distance, exactement au moment où le robot a cessé de fonctionner.
Comme il l’explique dans son blog, il trouve un système Linux minimal avec une porte d’accès technique (ADB) laissée ouverte, donnant un contrôle quasi total sur l’aspirateur, et un logiciel de cartographie avancé (Google Cartographer) dont les cartes de son domicile sont intégralement expédiées dans le cloud. En clair : le simple fait d’avoir limité la collecte de données a déclenché, depuis l’infrastructure du fabricant, la mise hors service d’un appareil pourtant parfaitement fonctionnel. Un robot acheté comme un objet, mais piloté comme un service à distance.
Nota Bene : ce cas n’est pas isolé. On sait déjà que certains robots Roomba ont capturé des clichés de l’intérieur de logements, qui se sont retrouvés en ligne après avoir été utilisés pour entraîner des systèmes d’IA.
Ce que “voit” vraiment un aspirateur robot chez vous
Un aspirateur robot moderne n’est pas qu’une brosse sur roulettes. C’est un petit ordinateur mobile, bardé de capteurs : télémètre laser (LiDAR) pour mesurer les distances, gyroscopes pour se repérer, encodeurs sur les roues, parfois caméra. En circulant, il construit une carte très détaillée de votre logement afin d’optimiser ses trajectoires. Dans le cas de l’iLife A11, cette cartographie repose même sur un logiciel de robotique avancé (Google Cartographer), pensé à l’origine pour des robots bien plus sophistiqués.
My experience with Robotic Vacuum cleaner and what does spying mean today. https://t.co/rEshx2CVwx
Vu du fabricant (ou d’un attaquant qui compromet ses serveurs), votre robot aspirateur n’est pas seulement un appareil ménager, c’est un capteur mobile de votre intimité. Il sait à quoi ressemble votre intérieur, où sont les murs, les ouvertures, les zones sensibles… et à quels horaires la maison est occupée ou vide. C’est précisément cette asymétrie — entre la perception d’un “simple aspirateur” et la réalité d’un objet connecté très bavard — qui pose un sérieux problème de confidentialité.
Comment se protéger sans être ingénieur réseau
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de savoir lire des journaux système pour reprendre un peu la main. Quelques réflexes simples permettent déjà de limiter la casse :
regardez si les cartes de votre logement sont stockées en local sur l’appareil ou dans l’application, plutôt que systématiquement envoyées sur des serveurs distants ;
désactivez les options d’“amélioration de l’IA” ou de “partage de données d’usage” qui vont au-delà du strict nécessaire ;
si le robot dispose d’une caméra, vérifiez la présence d’un obturateur physique ou, à défaut, limitez son champ d’action dans les pièces les plus sensibles (chambre, bureau, etc.) ;
si votre box Internet le permet, connectez vos objets à un réseau invité séparé de vos ordinateurs et smartphones.
Enfin, gardez en tête ce principe simple : plus un objet en sait sur vous, plus il est important de comprendre à qui il parle… et de pouvoir, au besoin, lui couper le micro.
Et vous, avez-vous des doutes concernant votre appareil ? Quelles seraient vos exigences si vous pouviez vous adresser directement aux fabricants ? Dites-nous tout en commentaires !
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AlternC est un projet collaboratif dont l’élément de base constitue un logiciel libre de gestion d’hébergements mutualisés pour Debian.
Ce projet (sous GPLv2+) se veut facile à installer et à utiliser, s’appuyant uniquement sur des logiciels libres.
Il contient un système d’installation et de configuration automatique, ainsi qu’un panneau de contrôle accessible par le web, pour la gestion des utilisateurs et des services orientés web.
Le projet s’adresse à un public faisant de l’administration système et souhaitant déléguer les actions de base d’un hébergement web.
On peut le comparer à des solutions telles que ISPconfig, cPanel, Plesk, Froxlor…
Après de nombreuses années la version 3.5 est arrivée début 2025 et se prépare à la suite, on se propose de rattraper ce temps perdu.
Le projet est porté par différentes structures tant associatives que professionnelles. Nous n’établissons aucune statistique, toutefois, portée à notre connaissance, on peut citer dans un désordre alphabétique :
octopuce avec environ 80 instances déployées, contributrice historique, héberge une partie de l’infrastructure du projet ;
ouvaton avec environ 6000 (sous-)domaines actifs ;
webelys contributeur et animateur de la communauté.
Enfin une version 3.5
Un peu de contexte historique
Entre 2018 et fin 2024, la communauté a eu du mal à s’organiser pour fusionner et proposer une cohérence de développement. Durant cette période, il était alors recommandé d’utiliser une version maintenue avec grande détermination par koumbit.
De nombreux correctifs ont été proposés dans leur bifurcation amicale. C’était de fait la version la plus avancée et active de ces dernières années. On peut noter également que d’autres membres de la communauté disposaient de branches locales. Par exemple, Octopuce maintenait une version 3.3 avec un portage partiel pour fonctionner sur les anciennes versions de Debian.
Sans être exhaustif dans tous les développements épars, on peut dire qu’on s’était tous un peu dispersé. Il était difficile de répondre à des besoins opérationnels immédiats et de prendre le recul nécessaire pour une intégration communautaire saine.
On était arrivé à une situation de déperdition de temps, d’énergie, d’envie conséquente.
L’objectif de cette version
Au fil des années, l’objectif principal de la 3.5 a fortement évolué. De l’apport initial d’innovations diverses nous nous sommes recentrés sur l’essentiel. C’est-à-dire :
fournir une version unifiée et rationnelle de toutes les variantes connues ;
gérer les versions stables (du moins plus récentes) de Debian.
L’histoire récente de la 3.5
La communauté AlternC, pour diverses raisons, a fortement tardé pour absorber tout ce retard. Au cours de ces douze derniers mois, on notera les évolutions suivantes :
Une 3.5~RC2 absorbant le retard avec les apports de koumbit ;
Une 3.5~RC3 absorbant le retard avec Debian et fournissant la compatibilité avec Bookworm ;
Une 3.5.0 proposant une version stabilisée compatible de buster à bookworm ;
Une 3.5.1 proposant un correctif lors de la mise à jour et une compatibilité avec des changements avec roundcube ;
Une 3.5.2 proposant d’autres correctifs mineurs, plus une gestion de SFTP, réparation de la compatibilité du module awstats, maintenir les configurations DKIM/SPF ;
Une 3.5.3 proposant des correctifs mineurs, une meilleure gestion des bases de données, la réparation des configurations DNS manuelles, une meilleure prise en charge des versions PHP.
Il est prévu d’autres versions mineures pour prendre en compte les erreurs restantes.
Sans faire une liste à la Prévert, notons les points suivants :
La gestion de Debian Buster à Bookworm ;
La gestion de PHP de 5.6 à 8.x ;
L’amélioration de la gestion des mails avec une meilleure prise en charge de DKIM, SPF et DMARC ;
La gestion de l'autodiscover et autoconfig pour les logiciels de messagerie ;
La gestion de SFTP en plus de FTP(S) ;
La capacité de gérer des domaines DNSSEC ;
Un nouveau thème plus moderne et personnalisable ;
La définition de politique de validation de mot de passe.
De nombreux correctifs
Les nouveautés ne sont pas le cœur de cette version, on a principalement travaillé sur la stabilisation et la mise en place de correctifs divers et variés commme :
le report des correctifs pour roundcube pour buster et sa gestion jusqu’à bookworm ;
l’intégration de phpmyadmin jusqu’à bookorm ;
des protections CSRF dans les nombreux formulaires ;
des ajustements dans les scripts de type cron et alternc.install ;
la prise en charge des fonctionnalités d’apache 2.4 ;
la prise en charge conditionnel du mode SSL pour apache (permettant des frontaux comme nginx, haproxy…) ;
des empreintes de mot de passe plus solide — pour entre autres — dovecot ;
des correctifs pour s’aligner sur les évolutiosn de mariadb (longueur des tables, nommages…) ;
simplification du javascript pour le panel ;
support progresif de systemd ;
la bascule progressive du système de traduction vers weblate.
Un écosystème
AlternC ne se résume pas à un projet avec une structure monolithique. Il s’agit d’un écosystème avec nombre de plugins.
Des plugins
La version 3.5 apporte de nouveaux plugins, pour faciliter leur évolution. Certaines fonctionnalités ont été extraites ou adaptées en ce sens :
ACME qui extrait la génération des certificats SSL avec Let's encrypt et le protocole ACME
nginx-ssl une seconde approche pour gérer les certificats SSL et offrant un frontal nginx pour gérer https
mailman un gros travail de fond a été réalisé pour permettre le passage de maiman2 à mailman3 tout en assurant une retro compatibilité correcte.
Ainsi on facilite l’arrivée de nouvelle proposition sous forme de plugin. Il est n’est pas nécessaire d’intervenir sur l’intégralité du projet AlternC et on peut se concentrer sur une fonctionnalité donnée.
Dès l’intégration du depot dans l’organisation AlternC, le plugin sera automatiquement pris en compte et ses paquets Debian prêts à l’emploi via :
un proxy agnostique pour rediriger de façon transparente vers un autre service local ou distant, pratique lors d’un changement d’hébergement par exemple
Il est important de prendre en compte les informations suivantes :
La version 3.3 n’est plus officiellement supportée et cesse de fonctionner au-delà de Buster ;
La version 3.5.x supporte Buster et Bookworm ;
Le support de Bullseye (Debian 11) n’est pas fourni, cela peut fonctionner uniquement le temps de la mise à jour système.
Participer
Ensuite ?
Le cycle de la 3.6 n’est pas encore planifié. Parmi les idées en reflexion nous avons :
réduire le support à deux versions stables de Debian (bookworm/trixie)
l’amélioration de la qualité du code de base (bash et php) à l’aide de diverses CI/CD
la finalisation du système de traduction pour le core et les plugins via weblate
Le code
L’ensemble du code du projet est actuellement hébergé chez github.
Toute personne est la bienvenue. Vous pouvez proposer un nouveau projet de code, remonter des bogues, suggérer des améliorations, traduire, communiquer…
Nous profitons également de cette nouvelle version pour utiliser le nommage “main” pour la branche principale. C’est plus en adéquation avec notre code de conduite informel et donne également une cohérence sur l’ensemble des projets.
Les traductions
Toutes personne souhaitant traduire dans sa langue est la bienvenue. Vous pouvez participer via le service weblate. Nous gérons actuellement principalement trois langues : le français, l’anglais et l’allemand. Nous avons d’autres langues disponibles pour lesquelles un peu d’amour est nécessaire.
Des services à disposition de la communauté
En complément, le projet AlternC met à disposition divers services à la communauté. Le principal est le service de DNS secondaires disponible sur le site dédié https://www.alternc.net/
Ce service permet de synchroniser ses zones sur deux DNS secondaires depuis ses instances AlternC.
Un autre service est disponible en mettant à disposition des serveurs virtuels jetables pour tester des développements sur différentes distributions Debian (de Jessie à Trixie).
OnePlus a officiellement lancé le OnePlus 15 à l’international, après une récente présentation pour la Chine. Plus qu’une simple mise à jour, ce modèle marque un changement de stratégie pour la marque qui combine quelques changements de design, une fiche technique performante et, surtout, une politique de prix …