Point de vue intéressant – mais pas universel – la capacité à accomplir une tâche rapidement et sur la diminution de l'énergie requise pour commencer cette tâche (l'énergie "d'activation") qui en découle.
Point de vue intéressant – mais pas universel – la capacité à accomplir une tâche rapidement et sur la diminution de l'énergie requise pour commencer cette tâche (l'énergie "d'activation") qui en découle.
WordPress, c’est bien. Mais WordPress qui injecte des scripts d’emojis, des styles Gutenberg, des shortlinks et 47 autres trucs dont vous n’avez pas besoin dans chaque page de votre site… c’est moins bien évidemment. Heureusement, Terence Eden, un dev qui en avait marre de voir son code source ressembler à un plat de spaghetti, a compilé
une petite liste de tout ce qu’on peut virer
.
Car WordPress a adopté une philosophie de type “Decisions, not options” (des décisions, pas des options) où en gros, au lieu de vous laisser choisir, ils décident pour vous de ce qui est bon pour vous. Un peu comme Macron ^^. Le problème c’est que leurs décisions incluent un tas de fonctionnalités dont la plupart des gens n’ont rien à faire 🥲.
Par exemple les emojis. J’sais pas si vous savez, mais WordPress charge un script de détection d’emojis et une feuille de style dédiée sur CHAQUE page de votre site. Pourquoi tant de haine ? Hé bien parce que si vous tapez :-) dans un article, WordPress veut le transformer en joli emoji. Sauf que si vous utilisez les vrais emojis Unicode (comme tout le monde en 2025), hé ce script ne sert à rien. Et il y a aussi le grand remplacement des emojis dans les flux RSS…. Bref, tout ça, ça dégage.
Ensuite y’a le formatage automatique avec wptexturize qui transforme vos guillemets droits en guillemets typographiques “comme ça”. Et mon préféré, capital_P_dangit qui remplace automatiquement “Wordpress” par “WordPress” avec le P majuscule. Oui, vous ne le saviez pas, mais WordPress corrige l’orthographe de son propre nom dans vos articles. Mais quelle bande de nazes ^^.
Gutenberg, l’éditeur de blocs que j’adore, injecte lui aussi ses styles globaux même si vous utilisez l’éditeur classique. Et c’est pareil pour les styles de la librairie de blocs et l’éditeur de widgets basé sur les blocs. Si vous êtes resté sur le Classic Editor comme beaucoup de gens, tout ça ne sert alors qu’à alourdir vos pages.
Côté métadonnées, WordPress ajoute aussi pleiiiiin de trucs dans le code de vos pages comme les shortlinks, le RSD (Real Simple Discovery, un truc d’il y a 20 ans), des liens vers les flux de commentaires, les liens JSON de l’API REST…
Aux chiottes toutes ces conneries !
Le script de Terence fait aussi sauter l’ajout automatique des tailles d’images (wp_img_tag_add_auto_sizes), les templates de pièces jointes, et les block hooks qui modifient votre contenu. L’idée c’est donc de reprendre le contrôle sur ce que WordPress génère, au lieu de le laisser décider tout seul.
Et grâce à son script, le site de Terence (sans Philippe) obtient d’excellents scores sur
PageSpeed Insights
, ce qui prouve que tout ce bloat n’est vraiment pas nécessaire. Son script PHP complet fait environ 190 lignes et
il est dispo sur son GitLab
, bien commenté pour que vous puissiez choisir ce que vous voulez garder ou virer.
Attention quand même, certaines de ces désactivations peuvent casser des fonctionnalités si vous les utilisez vraiment. Par exemple, si vous avez des plugins qui dépendent de l’API REST, la virer complètement serait une mauvaise idée. Même chose pour les blocks Gutenberg si vous utilisez cet éditeur. L’astuce c’est donc de tester chaque modification une par une et de voir ce qui se passe.
Vous avez des SVG qui pèsent trop lourd pour votre site web ?
C’est pas graaaave, parce qu’il y a
Tiny SVG
est un outil en ligne qui compresse vos fichiers vectoriels directement depuis votre navigateur comme ça, pas besoin d’uploader vos œuvres sur un serveur externe puisque vos fichiers ne quittent jamais votre machine.
L’outil utilise SVGO en arrière-plan avec plus de 40 plugins configurables. Vous pouvez ainsi activer ou désactiver chaque optimisation selon vos besoins : Suppression des métadonnées inutiles, fusion des paths, simplification des transformations, et plein d’autres trucs. Le tout avec une prévisualisation en temps réel qui montre le SVG avant et après compression.
J’ai testé sur mon logo mais comme il est déjà super optimisé, ça ne m’a fait gagné que -0,5 % mais les résultats sont plutôt impressionnants car sur certains fichiers, Tiny SVG peut réduire la taille jusqu’à 70%. Ça dépend évidemment de la complexité du SVG d’origine et des optimisations que vous activez, mais globalement c’est très efficace.
Et y’a pas que la compression puisque Tiny SVG génère aussi du code prêt à l’emploi pour vos frameworks préférés. Vous pouvez ainsi exporter votre SVG optimisé en composant React (JSX ou TSX), Vue, Svelte, React Native ou même Flutter. Trop pratique pour ne plus avoir besoin de convertir manuellement vos icônes en composants.
Y’a aussi des fonctionnalités de transformation telles que la rotation, flip horizontal et vertical, redimensionnement…etc et vous pouvez exporter en Data URI dans plusieurs formats, et également générer des PNG ou JPEG avec les dimensions de votre choix. Le diff viewer intégré permet aussi de comparer le code SVG avant et après optimisation pour voir exactement ce qui a changé.
Côté technique, c’est une Progressive Web App qui fonctionne même hors ligne et le traitement se fait via Web Workers pour ne pas bloquer l’interface. Le projet est développé par hehehai, distribué sous licence MIT, et le
code source est sur GitHub
donc vous pouvez l’héberger vous-même sur Vercel, Netlify ou Docker si vous préférez avoir votre propre instance.
Article qui détaille comment utiliser le header HTTP Cache-Control pour mettre en cache les ressources qui peuvent l'être, tout en gérant finement la façon dont elles seront rafraîchies une fois le cache expiré.
Article qui détaille comment utiliser le header HTTP Cache-Control pour mettre en cache les ressources qui peuvent l'être, tout en gérant finement la façon dont elles seront rafraîchies une fois le cache expiré.
Une optimisation intéressante pour charger "à la demande" les propriétés d'un objet, et non pas lorsque son constructeur est appelé. Ici dans le cas d'un ORM TypeScript.
Une optimisation intéressante pour charger "à la demande" les propriétés d'un objet, et non pas lorsque son constructeur est appelé. Ici dans le cas d'un ORM TypeScript.
Si vous utilisez les icônes Phosphor, ce service est très utile : vous sélectionnez seulement les glyphes qui vous intéressent, et un fichier CSS auto-suffisant, et le fichier de police seront générés sur mesure.