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Check Point et Cardano s’allient pour accélérer l’adoption de la blockchain à grande échelle

Le partenariat stratégique entre Check Point et Cardano marque une avancée majeure vers une adoption généralisée et sécurisée de la blockchain. En proposant une solution complète capable de garantir une cybersécurité en temps réel, les deux acteurs ambitionnent de renforcer durablement la confiance des institutions et des grandes entreprises. Ainsi rassurées sur la protection de […]

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Intelligence artificielle, genre grammatical féminin

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes et pour la paix internationale, on va parler d’un sujet « tendance » vu sous un angle un peu spécifique : celui des femmes qui la font. Parce que, bien que l’on soit amené à reprocher aux intelligences artificielles une forme de sexisme due à leurs jeux de données, les femmes n’ont pas été, ne sont pas étrangères à leur conception. C’est donc l’occasion de donner les portraits de Karen Spärck Jones (1935 – 2007) et de Chloé-Agathe Azencott qui ont contribué, et contribuent, à leur existence, et de rappeler les « petits » défauts des IA.

Sommaire

Karen Spärck Jones (1935 – 2007) entre moteur de recherche et traitement automatique du langage

Karen Spärck Jones fait ses études à Cambridge. Elle commencera sa carrière en 1953 à l’unité de recherche linguistique de l’université avec la linguiste Margaret Mastermann, elle-même pionnière dans le domaine de la linguistique informatique. Ses recherches porteront sur les moteurs de recherche et du traitement du langage.

Margaret Mastermann lui confie la mission de programmer un ordinateur qui devait comprendre des mots polysémiques, elle génèrera un thésaurus. Elle entame également une collaboration avec l’informaticien Roger Needham qu’elle épousera en 1958.

En 1964, Karen Spärck Jones publie un article d’une importance capitale Synonymy and semantic classification (Synonymie et classification sémantique), considéré comme un document fondamental dans le domaine du traitement du langage naturel. Une importance qui s’accroîtra avec l’arrivée du World Wide Web.

À partir de 1994, ses travaux portent sur les outils de recherche d’information, notamment les applications vocales, les interrogations de bases de données, la modélisation des utilisateurs et des agents, le résumé et l’évaluation des systèmes d’informations et des systèmes linguistiques.

Elle est élue en 1995 membre de la British Academy (académie des sciences humaines et sociales du Royaume-Uni) dont elle sera vice-présidente de 2000 à 2002. Elle obtiendra aussi plusieurs prix : le Gerard Salton Award en 1988 (un prix de l’ACM et du SIGIR (en), deux associations états-uniennes en informatique), le prix de l’ACL en 2004 (une société savante américaine spécialisée dans le traitement des langues) et la médaille Lovelace de la British Computer Society en 2007 (sept ans après Linus Torvalds).

Elle dira, dans un entretien suite à la réception de la médaille Lovelace :

J’étais sidérée. J’ai regardé la liste des précédents récipiendaires et j’ai pensé : « Qu’est-ce que je viens faire dans ce groupe de gens ? » Mais j’étais particulièrement enchantée de voir que j’étais la première femme à l’obtenir. Très agréable, j’ai vraiment apprécié.
Je pense qu’il est très important de faire en sorte qu’il y ait plus de femmes en informatique. Mon slogan est « l’informatique est trop importante pour être laissée aux hommes ». Nécrologie de Karen Spärck Jones (en), Université de Cambridge, 4 avril 2007.

Chloé-Agathe Azencott, spécialiste de l’apprentissage automatique

On change de génération avec Chloé-Agathe Azencott, elle aurait pu être une petite fille de Karen Spärck Jones.

Chloé-Agathe Azencott est professeure à l’École des Mines de Paris et à l’Institut Curie où elle enseigne l’apprentissage automatique ou apprentissage statistique ou encore apprentissage machine, en anglais machine learning. Elle a fait ses études à l’IMT Atlantique (ENST Bretagne à son époque, et, plus familièrement « Télécoms Bretagne ») et à l’Université de Californie à Irvine (UC Irvine).

Elle est récipiendaire, en 2021, du premier prix de la Jeune ingénieure en intelligence artificielle, organisé par le cabinet de conseil en communication Tilder en partenariat avec France Digitale (une association de startups et de VCs) et le magazine Challenges. Elle est l’autrice d’un livre sur l’apprentissage automatique : Introduction au machine learning chez Dunod, deuxième édition février 2022. On peut en télécharger une version PDF gratuitement mais sans les exercices. La version papier est en réimpression.

Comment définit-elle l’apprentissage automatique qui est l’un des sous-domaines de l’intelligence artificielle ? Elle commence par définir l’apprentissage qui est le fait d’acquérir une compétence par l’expérience et la pratique. Dans une conférence donnée le 25 novembre 2021 à l’Institut Henri Poincaré elle ajoute :

j’aime cette définition parce que je peux l’appliquer à ce qui se passe avec des humains, donc un enfant qui apprend à marcher en essayant de marcher et plus il s’entraine à marcher, plus il marche. Ça s’applique à mes étudiants et mes étudiantes qui, à force de résoudre des problèmes de maths, acquièrent l’expérience et la compétence de savoir faire des stats et des probas et puis ça s’applique aussi aux ordinateurs à condition de, peut-être, détourner un peu le sens de « compétences » et d’« expérience ».

Pour une machine la compétence est un algorithme donc

un nouvel algorithme capable de faire des choses que l’ordinateur n’était pas capable de faire avant et l’expérience ou la pratique ça va être des exemples ou des données.

Définition qui peut être complétée par celle qu’elle donne dans l’introduction de son livre :

Dans le cas d’un programme informatique, […], on parle d’apprentissage automatique, ou machine learning, quand ce programme a la capacité de se modifier lui-même sans que cette modification ne soit explicitement programmée. Cette définition est celle donnée par Arthur Samuel (1959). On peut ainsi opposer un programme classique, qui utilise une procédure et les données qu’il reçoit en entrée pour produire en sortie des réponses, à un programme d’apprentissage automatique, qui utilise les données et les réponses afin de produire la procédure qui permet d’obtenir les secondes à partir des premières.
[…]
Ce point de vue informatique sur l’apprentissage automatique justifie que l’on considère qu’il s’agit d’un domaine différent de celui de la statistique. Cependant, nous aurons l’occasion de voir que la frontière entre inférence statistique et apprentissage est souvent mince. Il s’agit ici, fondamentalement, de modéliser un phénomène à partir de données considérées comme autant d’observations de celui-ci.

Elle pense toutefois qu’il convient de garder un esprit critique vis-à-vis de l’IA notamment parce que :

l’on y injecte souvent des connaissances déjà établies (lois de la physique, notions de linguistique, connexions entre concepts), ces modèles restent essentiellement statistiques et ne mènent aucun raisonnement. L’intelligence artificielle ne remplacera pas les scientifiques, Chloé-Azencott, La Croix, 15 avril 2024

Chloé-Agathe Azencott considère, en outre, qu’il est extrêmement important :

de donner plus de visibilité aux femmes scientifiques, et notamment à celles qui travaillent dans le domaine du machine learning et de la science des données (elles ne représentent que 2% des scientifiques dans ce domaine), mais aussi à toutes les identités, afin de refléter la diversité dans tous ces aspects, y compris social. Chloé-Agathe Azencott, mathématiques et machine learning au service de la recherche médicale, Institut Henri Poincaré, [sd].

Une nécessité qui se démontre ci-après.

Sexiste, raciste l’IA ?

Avant tout chose, une précision. Le sexisme et le racisme ce sont à la fois des opinions et des manifestations. Si les intelligences artificielles n’ont pas d’opinions, en revanche ce qui en sort peut être manifestement raciste ou sexiste et c’est cet aspect-là qu’on va voir à travers une série d’articles de diverses origines parus entre 2017 et 2024. Les articles sont présentés dans l’ordre chronologique.

Il est intéressant de voir, à partir de cette sélection, les questions que pose l’IA et de relever l’impact extrêmement important de cette technologie sur la société, qu’il s’agisse d’emploi (tri des candidatures), de santé, de droits d’auteurs ou de justice, entre autres.

L’intelligence artificielle reproduit aussi le sexisme et le racisme des humains, Morgane Tual, 15 avril 2017, Le Monde.

L’article se fait le relais d’une étude de la revue Science (en) du 14 avril 2017 et commence ainsi :

Les femmes associées aux arts et au foyer, les hommes aux professions scientifiques… Ces stéréotypes ont tellement la vie dure qu’ils se retrouvent reproduits dans des programmes d’intelligence artificielle (IA).

Un problème qui :

ne se situe pas seulement au niveau du langage. Quand un programme d’IA est devenu jury d’un concours de beauté, en septembre 2016, il a éliminé la plupart des candidats noirs.

L’article signale que ce ne sont pas les IA qui ont des préjugés, mais bien nous qui leur donnons les nôtres et relève que cela concerne la sélection des CV, la justice, les assurances. Au niveau des pistes pour redresser la barre, il est suggéré une meilleure diversité au niveau des personnes qui conçoivent les IA (une diversité très mise à mal par la nouvelle présidence des États-Unis et des patrons des GAFAM). Une autre piste évidente : travailler sur les données. L’article conclut que la solution du problème serait de modifier les humains.

L’intelligence artificielle, aussi raciste et sexiste que nous, Fabien Goubet, 4 mai 2017, Le temps.ch.

L’article est basé sur la même étude que celle citée plus haut et il commence assez fort :

Les androïdes rêvent-ils de moutons noirs expulsés par des moutons blancs ? Avec leurs capacités de raisonnement froides, basées sur des calculs complexes, on imagine les intelligences artificielles dénuées de tout préjugé. C’est tout le contraire, comme vient de le confirmer une étude parue en avril dans la revue « Science ».

Il explique que le logiciel, GloVe, utilisé pour l’étude :

s’est prêté au jeu d’association d’idées. Ce programme est une IA basée sur le «machine learning», c’est-à-dire capable d’apprendre, à partir de nombreux exemples, à classer des informations selon des critères exigés par un humain. C’est sur ce type d’apprentissage que reposent notamment les algorithmes de reconnaissance d’images utilisés par Facebook ou Google. Pour entraîner GloVe, Aylin Caliskan l’a donc « nourri » avec un gigantesque corpus de 840 milliards de mots (en) issus du Web, en 40 langues différentes. Ses réponses laissent songeur. Comme un être humain, le programme a associé des noms de fleurs à des connotations positives, tandis que des noms d’insectes, par exemple, ont été catégorisés plutôt négativement.

Il ajoute que ces « biais plutôt innocents » ont été reproduits plus problématiquement : aux prénoms féminins les associations avec la famille, aux prénoms masculins celles avec la carrière, et un meilleur traitement était réservé aux noms à consonance européenne. Comportement qu’un spécialiste des réseaux de neurones artificiels et de la théorie neuronale de la cognition, Claude Touzet, explique :

Les machines capables d’apprentissage sont un miroir du comportement humain. En les nourrissant avec un discours humain forcément biaisé, il est naturel qu’elles le reproduisent.

Avec des idées de solutions possibles, par exemple imposer des lois aux IA, ce que Sébastien Konieczny, directeur de recherche au CNRS, trouve difficile car :

on ne sait pas encore vraiment comment réguler ces algorithmes avec des règles éthiques et morales, pas plus – et c’est tout aussi inquiétant – qu’on ne comprend comment la machine a pris sa décision.

Une solution possible :

serait d’associer ces algorithmes à d’autres méthodes permettant, elles, de rendre compte du raisonnement.

Comment une IA peut devenir raciste ou sexiste, Anne Cagan, 25 juin 2020, Journal du geek.

La base de l’article est une interview de Stéphane d'Ascoli, qui deviendra docteur en intelligence artificielle en 2022 et venait de publier une livre de vulgarisation « Comprendre la révolution de l’intelligence artificielle » aux éditions First. Stéphane d’Ascoli donne l’exemple des recrutements biaisés par les IA :

On a tendance à s’imaginer que les IA sont froides, objectives et parfaitement rationnelles mais ce n’est pas le cas. Elles apprennent de nos données et nos données sont biaisées. Si, pendant dix ans, les femmes ont été défavorisées lors du processus de recrutement d’une entreprise et que celle-ci utilise ces données pour entraîner une IA, il y a des chances que l’IA déduise que les CV de femmes sont moins pertinents pour cette entreprise et qu’elle continue de les défavoriser. Les intelligences artificielles n’ont pas notre esprit critique.

À la question : « comment éviter ces dérives ». Il répond qu’une piste faisable serait d’assurer que :

les jeux de données sur lesquels on va entraîner l’IA sont équilibrés et diversifiés.

Et qu’il faut, évidemment, tester l’IA pour vérifier qu’elle traite tout le monde de façon identique.

L’IA serait-elle raciste ? C’est ce qu’affirme une étude, Daniel Ichbiah, 18 novembre 2023, Futura.

L’étude en question, datée de juillet 2023 a été menée par une équipe plurinationale : Shangbin Feng et Yulia Tsvetkov de l’Université de Washington (USA), Chan Young Park de l’Université privée Carnegie Mellon (USA) et Yuhan Liu de l’Université Jiaotong de Xi'an (Chine).

À chaque fois, il a été noté que les outils d’IA générative manifestaient des biais sociaux et politiques particuliers, en relation avec le lieu où le corpus de données avait été collecté.

L’article relève les inquiétudes de la Cnil anglaise qui estime que l’usage de l’IA pourrait aboutir à « des conséquences dommageables pour la vie des gens ».

ChatGPT et misogynie : l’intelligence artificielle est-elle sexiste ?, Nadine Jürgensen, 11 février 2024, TDG (Tribune de Genève).

D’entrée de jeu, la question est posée :

Deepfakes sur Taylor Swift et Sibel Arslan, représentations suggestives du corps des femmes: que faire contre une IA parfois machiste ?

L’autrice explique qu’elle a testé ChatGPT et qu’elle a été déçue : réponses maladroites, insatisfaisantes, voire fausses. Elle ajoute :

Jusqu’à présent, l’IA ne semble pas exercer une grande attraction sur le sexe féminin. En effet, seuls 30% des utilisatrices et des utilisateurs actifs sont des femmes. Elles sont critiques à l’égard des résultats de l’IA et ne les perçoivent pas comme justes. Oui, elles ont l’impression de tricher lorsqu’elles utilisent l’IA au quotidien. Elle serait pratique pour les hommes, tandis que les femmes peuvent avoir l’impression d’être moins qualifiées parce qu’elles la sollicitent.

Elle reprend la question des sources de données des IA et aborde un point intéressant qui est celui de la réglementation, la Suisse n’en disposant pas. Elle évoque la question de la propriété intellectuelle :

Les artistes et les professionnels des médias de notre pays demandent une meilleure protection de leurs droits d’auteur. Et tant d’autres questions, par exemple où et comment l’intelligence artificielle peut se «servir» de contenus créés par l’homme ou comment protéger nos données personnelles. En outre, il est essentiel de savoir si un contenu a été créé avec l’IA ou non.

Elle conclut, après avoir indiqué qu’elle avait recommencé à jouer avec l’IA, qu’elle continuera à écrire sa chronique elle-même.

Pourquoi les IA génératives sont-elles sexistes, racistes et homophobes ?, Justine Havelange, 29 juillet 2024, EJO.

Cet article est issu d’une rencontre avec Anne Jobin, chercheuse au département informatique de l’Université de Fribourg (Suisse) présidente de la commission fédérale des médias et spécialiste des technologies digitales.

« La technologie n’est ni bonne, ni mauvaise, ni neutre », cette citation de l’historien des sciences Melvin Kranzberg est pour Anna Jobin un guide « pour se rendre compte de la vitesse des changements et de la cohabitation nécessaire entre nous et la technologie. »

L’IA n’est pas neutre, car elle reproduit les stéréotypes de notre société (comme on l’a déjà vu plus haut).

Les bases de données, même gigantesques, sont parfois la source d’un « sous-apprentissage ». Comprenez par là qu’il n’existe pas assez de données sur certains types de personne.
Ce constat a mobilisé l’UNESCO mais également « Numeum », le syndicat [français] de l’industrie du Numérique. L’une des pistes de solution trouvées par ces organisations est de diversifier les équipes de développeurs et d’ingénieurs ou de faire appel à des sociologues.

À la question des solutions possibles : l’ajustement des biais, modèles, bases de données et algorithmes, est une réponse.

▶ Pour finir, et occuper vos futures longues soirée de printemps, d’été, d’automne et d’hiver, la lecture du blog Entretien avec un vampire d’un professeur des universités en informatique qui a fait un assez triste constat.

Depuis deux ans, les IA génératives ont déferlé absolument partout, et donc aussi dans l’enseignement. Plus spécifiquement, les étudiant·e·s s’en servent quotidiennement pour résoudre les exercices que je leur donne, je le constate, iels me le disent. J’ai beau prévenir qu’en faisant ainsi, l’objet même des exercices disparaît (on ne s’exerce plus), le rouleau compresseur marketing les convainc que ça peut les aider et on me dit même comment telle ou telle IA est interrogée pour expliquer le programme qu’elle propose, et les concepts qui vont avec, utilisée comme une vraie auxiliaire de travail en somme.

L’idée du blog étant d’évaluer l’IA comme il le fait avec ses étudiants et de documenter ce travail.

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Nouveautés de mars 2025 de la communauté Scenari

Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s’adapte à la taille de l’écran).

À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

  • Opale pour la formation ;
  • Dokiel pour la documentation ;
  • Optim pour les présentations génériques ;
  • Topaze pour les études de cas ;
  • et bien d’autres…

🖥️ Prochain mini-webinaire : « Découvrir Parcours-PHP » 17 mars

Lundi 17 mars de 17h à 18h heure de Paris, à l’adresse https://scenari.org/visio/miniwebinaire.

Pour que la session colle au mieux aux besoins de la communauté, tu peux participer à ce fil de discussion sur le forum.

Situer Parcours-PHP.

Les enregistrements des mini-webinaires précédents sont sur la page dédiée de scenari.org et dans notre canal peertube.

Pour proposer des sujets, rends-toi sur ce fil de discussion.

Parole de scénariste

💗 Parole de Scenariste

Les fonctionnalités souvent « originales » de SCENARI favorisent notre productivité. Facilité+++ de mise en ligne des contenus (FTP intégré), logique de « grains de contenu » et de réutilisation, chartes graphiques personnalisables => mise à disposition du même contenu à des entités différentes, affichage « dynamique » de plusieurs versions du même contenu (exemple : version originale de règlements alternant avec version résumée plus « pédagogique »)…

Jean-Philippe Claude Jean-Philippe Claude, dirigeant Organisme de Conseil et Formation. Vethyqua. Modèles utilisés : Opale, Optim, Dokiel

Rappel : propose une communication/atelier pour les Rencontres Scenari 2025 avant le 11 mars !

📣 Rappel : propose une communication/atelier pour les Rencontres Scenari 2025 avant le 11 mars !

Tu as jusqu’au 11 mars 2025 pour nous envoyer ta proposition de retour d’expérience ou d’atelier à l’adresse rencontres@scenari.org en indiquant :

  • nom / prénom des intervenants
  • structure (ton université/entreprise/association…)
  • titre provisoire
  • descriptif provisoire
  • éventuelles indisponibilités inéluctables

Partager tes usages de Scenari c’est une occasion pour apporter à la communauté et pour que la communauté t’apporte aussi, alors n’hésite pas à faire une proposition !

Merci de relayer cet appel dans tes réseaux sur Mastodon, Telegram et LinkedIn !

Deux nouveaux outils autour de Scenari

📣 Deux nouveaux outils autour de Scenari

Deux nouveaux outils ont été ajoutés à la page des « Outils autour de Scenari » :

  1. Un outil pour exporter le référentiel ScoLOMFR afin de les utiliser dans Scenari.
  2. Un autre outil pour exporter une bibliographie Zotero vers Opale ou Optim.

Tu utilises Parcours ou Platine-suite ? Partage ton retour d’expérience

📣 Tu utilises Parcours ou Platine-suite ? Partage ton retour d’expérience

Katia a rejoint Kelis pour travailler sur les derniers outils Scenari pour la formation, notamment Parcours et Platine-suite.

Elle souhaite avoir des retours sur ton usage de ces deux outils si tu en utilises un.

Rends-toi sur son message sur le forum.

Parler de Scenari aux Journées du Logiciel Libre (JDLL) à Lyon

📣 Parler de Scenari aux Journées du Logiciel Libre (JDLL) à Lyon

Cette année les JDLL auront lieu le week-end du 24-25 mai 2025, à l’ENS de Lyon site René Descartes.

Tu es dans le coin, disponible et motivé pour y parler de ton usage de Scenari aux JDLL ?

Loïc peut t’aider sur la partie présentation de l’association, de la communauté et des principes de Scenari.

Tu as jusqu’au 16 mars pour faire une proposition de conférence ou atelier aux JDLL.

✨ Le savais-tu ?

Depuis la version 6.3 de Scenari, un bouton permet de vider d’un coup la corbeille d’un atelier. Plus besoin d’éliminer un par un les items.

Si tu utilises MySenari, nous te demandons de vider régulièrement tes corbeilles des ateliers afin d’économiser l’espace disque qui est partagé entre tous les utilisateurs et utilisatrices de MyScenari.

vider d’un coup la corbeille d’un atelier

📊 Le chiffre du mois

1372 1372, C’est le nombre de membres sur le forum Scenari.

🦋 Scenari présent dans…

  • Dans cette vidéo (à 7:28) liée au projet Pactes. Scenari est décrit comme un outil qui favorise l'accessibilité numérique.

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Parcours libriste de Simona Levi - « Libre à vous ! » du 18 février 2025 - Podcasts et références

236ème émission Libre à vous ! de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : Parcours libriste avec Simona Levi interviewée par Alexis Kauffmann. Rediffusion du sujet principal de l’émission Libre à vous ! du 14 janvier 2025
  • la chronique Les humeurs de Gee sur « Prestidigitateur ou sorcier ? »
  • la chronique À la rencontre du libre de Julie Chaumard sur « Téléphonie, apprentissage et créativité »

Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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5 piliers pour une informatique résiliente et la continuité des activités

Dans un monde marqué par des risques croissants tels que les tensions géopolitiques, le changement climatique et la cybercriminalité, les entreprises sont de plus en plus conscientes de l’importance d’une informatique résiliente pour assurer la continuité des activités. Elles doivent donc adopter un plan de reprise après sinistre (Disaster Recovery) et un système de management […]

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La nouvelle application Linux d'ExpressVPN est désormais dotée d'une interface graphique avec des modes clair et sombre, disponible dans 17 langues différentes

La nouvelle application Linux d'ExpressVPN est désormais dotée d'une interface graphique avec des modes clair et sombre, disponible dans 17 langues différentes

ExpressVPN a introduit une mise à jour majeure pour ses utilisateurs Linux en lançant une interface graphique (GUI), éliminant le besoin d'interactions en ligne de commande. Cette nouvelle interface reflète l'expérience utilisateur des applications Mac et Windows d'ExpressVPN et comprend des modes clair et sombre, disponibles en 17 langues.

Pour...

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La France particulièrement vulnérable aux attaques ciblant les identifiants

Une nouvelle étude Nozomi Networks révèle le manque risqué de protection des réseaux sans fils, alors que les menaces sur les infrastructures critiques s’intensifient. La Suède est pays européen le plus touché par les attaques au deuxième semestre 2024 En France, l’accès aux informations d’identification constitue la source d’attaque la plus courante alors qu’elle ne […]

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Kaspersky et Smart Africa scellent un partenariat stratégique pour renforcer la cybersécurité en Afrique

Dans le but de renforcer la sécurité numérique sur le continent africain, Kaspersky a signé un protocole d’accord (MoU) de trois ans avec Smart Africa. Cet accord historique vise à développer des initiatives collaboratives pour renforcer les capacités en cybersécurité à travers l’Afrique.  Communiqué – Ce partenariat s’articule autour du développement des compétences essentielles en […]

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Akamai dévoile son Guide Defenders 2025 pour accompagner les équipes de cybersécurité

Akamai dévoile son Guide Defenders 2025 pour accompagner les équipes de cybersécurité. Akamai technologies, la société de cybersécurité et de Cloud Computing qui soutient et protège l’activité en ligne, publie aujourd’hui son Guide Defender 2025  « Renforcez votre défense pour l’avenir ». Communiqué – Ce rapport inédit sur l’état de l’Internet (State of the Internet – SOTI), fournit des […]

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Les app personnelles et l’IA générative représentent un risque important pour la protection des données réglementées dans le secteur des services financiers

Face à l’adoption généralisée de diverses applications personnelles et d’outils utilisant l’IA générative dans le secteur des services financiers, les chercheurs du Threat Labs de Netskope mettent en garde contre le risque associé à ce phénomène pour les données réglementées (notamment celles qui sont couvertes par le RGPD). Tribune Netskope – Le rapport, consacré aux […]

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L’innovation au cœur de l’évolution des télécommunications : Un nouvel impératif pour la connectivité

Face à l’explosion des usages numériques, l’industrie des télécommunications est en constante mutation. Les opérateurs investissent en conséquence pour répondre aux besoins croissants de connectivité, tout en explorant de nouveaux horizons comme l’intelligence artificielle ou le cloud. Ce paysage illustre une dynamique complexe, où se mêlent opportunités et défis. Les organisations se préparent à évoluer […]

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🪶 Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de février 2025

LinuxFr.org propose des dépêches et des articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

Bannière LinuxFr.org

Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois de février passé.

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Google Cloud annonce AI Protection : La sécurité pour l’ère de l’IA

À mesure que l’utilisation de l’IA se démocratise, la sécurité devient une préoccupation centrale pour les organisations, qui cherchent à minimiser les risques liés à une adoption rapide de ces technologies. Communiqué – Pour répondre à ces enjeux tout au long du cycle de vie de l’IA, Google Cloud lance aujourd’hui AI Protection, une solution […]

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SentinelLabs révèle une fuite de données impliquant une entreprise chinoise de cybersécurité liée à l’État

SentinelLabs, la division de recherche de SentinelOne, a analysé une fuite de données, contenant des détails sur l’infrastructure et des logs d’employés d’une entreprise privée de cybersécurité chinoise, affiliée à l’É֤tat. Ces données contiennent des références à des services de surveillance du contenu web utilisés pour appliquer la censure auprès de clients des secteurs public […]

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Cybercriminalité : plongée au cœur des rançongiciels Black Basta et Ghost, et comment s’en protéger

La menace des rançongiciels continue de peser lourdement sur les entreprises à travers le monde. Deux récentes fuites d’informations offrent un éclairage inédit sur les méthodes et motivations de deux groupes particulièrement actifs : Black Basta et Ghost. Tribune Cohesity – Des journaux de conversations internes de Black Basta, un groupe de cybercriminels spécialisé dans […]

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Nouvelle campagne de phishing aux EAU exploitant la supplychain

Dans un blog publié aujourd’hui, les chercheurs de Proofpoint dévoilent une nouvelle campagne de phishing ciblant des entreprises des Émirats Arabes Unis (EAU), notamment dans les secteurs de l’aviation, des communications par satellite, et des infrastructures de transport essentielles. Tribune Proofpoint – Les messages malveillants reçus par les cibles utilisaient des leurres personnalisés, envoyés depuis une entité compromise […]

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Un infostealer a permis la fuite des données bancaires de plus de 2 millions de personnes, rapporte Kaspersky

Dans le cadre du Mobile World Congress 2025, Kaspersky  dévoile son rapport sur le paysage des menaces liées aux infostealers. Selon l’analyse de l’équipe Digital Footprint Intelligence de Kaspersky, basée sur les logs des infostealers identifiés entre 2023 et 2024, 2,3 millions données de cartes bancaires ont été exposées à des fuites sur le Dark Web […]

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Gestion manuelle des certificats numériques : Keyfactor dresse la liste des limites de cette approche

Les certificats numériques sont la clé de voûte des transmissions de données modernes et sécurisées. Ils permettent une communication cryptée entre les différents endpoints des réseaux. Mais la gestion manuelle de ces certificats – de la demande de création, en passant par le renouvellement ou la révocation – est inefficace pour de nombreuses entreprises. Keyfactor […]

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La liberté des calculatrices graphiques ?

Les calculatrices graphiques sont de lointains dérivés des ordinateurs de poche des années 1980, dans lesquelles subsiste cette capacité native à pouvoir être programmé.
J’en serais probablement resté à mon expérience de lycéen, et l’éternel combat Casio / Texas Instrument, s’il n’y avait pas eu un virage (pas forcément bien courbe) autour de Python dans la fin des années 2010.

Entre passion de l’informatique, doux rêveur, promesse de calculatrice libre et réalité du marché… j’avais l’envie de vous partager mes quelques heures de recherches et de réflexions sur le sujet.

Sommaire

Ordinateur de poche, calculatrice et langage BASIC

Les ordinateurs de poche existent depuis les années 80 et ont fait le succès de sociétés telles que Sharp, Casio ou Psion. Ils se confondent avec les calculatrices les plus évoluées, et restent aujourd’hui les seules survivantes de ces deux mondes.

Elles sont programmables, majoritairement dans de nombreux dialectes du langage BASIC, directement sur la machine, mais aussi dans d’autres langages plus bas niveau, souvent via un ordinateur plus conventionnel.

Une évolution de rupture

Dans la fin des années 2010, deux évolutions sont poussées dans le monde des calculatrices : le « mode examen » et le besoin d’un langage plus moderne, beaucoup se tournant vers le langage Python.

C’est l’occasion pour NumWorks de se lancer dans ce marché très spécial. Deux point sont mis en avant :

  • Le langage Python comme le langage de programmation utilisateur (alors que ce n’est qu’un autre ajout pour les constructeurs historiques).
  • Un modèle « libre », qui as fait beaucoup parler de ce nouveau venu, notamment ici.

Libre - Un peu, beaucoup, à la folie, passionnément… pas du tout

La mise en application s’est vite montrée moins claire. La libération matérielle tient, à en juger par leur GitHub, à huit fichiers STL, sous licence CC-BY-NC-ND, et dont la dernière mise à jour date de 2020. Il est donc interdit d’en faire des modifications et/ou une utilisation commerciale… une liberté relative.

Le système d’exploitation, nommé epsilon, qui offre une bonne implémentation de Python, mais qui souffre de plusieurs problèmes de jeunesse, est bien disponible… mais également sous cette même licence CC-BY-NC-ND.

Omega

Critiquée pour cette différence entre le discours commercial de liberté, et la réalité de la licence, en mai 2018 elle fut finalement modifiée en CC-BY-NC-SA, autorisant donc la modification et la redistribution de versions modifiées. Il en naîtra notamment Omega un dérivé communautaire d’Epsilon, alors en version 11.

Ma petite CASIO

Dans un esprit de découverte, j’ai eu l’envie d’explorer moi-même ce nouveau monde du Python sur calculatrice. Peut-être un peu entrainé par les différentes lectures sur la calculatrice libre que je lisais un peu partout.

Cependant, l’interprétation assez personnelle de NumWorks du libre, et l’obligation de passer par leur site pour communiquer avec la calculatrice a orienté mon choix vers une Casio Graph 90E.

Pas que cette dernière soit plus libre, bien au contraire… juste qu’elle est simplement reconnue comme une clef USB pour y transférer des éléments depuis l’ordinateur et qu’elle a une communauté plus importante.

Le micro-python qui y est intégré est limité, et s’il permet de faire des choses… on voit que le constructeur s’est limité à ce qui était juste nécessaire. Ce qui limite les possibilités laissées aux utilisateurs.

J’aurais pu en rester là, et c’est même un peu ce que j’ai fait jusqu’à peu.

NumWorks - L’esprit d’ouverture… ou pas

Alors que j’explorais d’autres domaines, et que ma Casio prenait la poussière, le monde évoluait, et NumWorks en était à la 4ᵉ variante matérielle de sa calculatrice révolutionnaire.

La définition du « Libre » par l’entreprise avait elle aussi eu le temps d’évoluer.

Epsilon depuis sa version 16 du 30 novembre 2021, verrouille les calculatrices pour n’autoriser que les systèmes officiels du constructeur. Un peu à l’image des consoles de jeu, que certains hackent pour installer des homebrew ou firmware modifiés, il en devient de même pour la « calculatrice libre » : on chasse les évolutions communautaires.

Epsilon en est aujourd’hui (28 février 2025) à sa version 23… sans volonté affichée d’ouverture supplémentaire. Le dépôt GitHub n’affiche pas de licence dans ses métadonnées, mais une mention « Copyright - All rights reserved. NumWorks is a registered trademark. » figure en bas de la page de présentation.

Oméga a mis en pause son développement depuis février 2024, renvoyant vers une autre alternative Upsilon, qui ne s’installe pas mieux sur une calculatrice NumWorks verrouillée… mais quelqu’un a compilé pour la CASIO.

La magie du libre

C’est M. Bernard PARISSE qui a compilé une version d’Upsilon comme application pour la génération de CASIO que je possède. Je vous invite à en lire tous les détails sur la page de son projet.

Arrivant donc à avoir le meilleur des mondes, le travail de NumWorks, les additions de la communauté et plus de puissance supplémentaire de ce matériel.

Mais cela est conditionné par la possibilité de pouvoir faire fonctionner des applications tierces sur ces calculatrices…

Vers la fin des applications avancées

Il y a historiquement deux méthodes pour développer des applications pour ces calculatrices.

Un langage haut niveau, qui est un dialecte BASIC, une adaptation de Python, ou d’autres langages plus ou moins évolués, qui sont directement modifiables sur l’appareil (même si le clavier d’une calculatrice n’y est pas toujours optimal).

Un langage bas niveau, typiquement du C ou même de l’assembleur, édité et compilé sur un ordinateur puis transféré vers la calculatrice (même si certaines machines Sharp pouvaient se programmer en C directement sur la machine).

Et c’est un point que met en valeur Bernard PARISSE dans son argumentaire sur Upsilon pour CASIO : l’ouverture de ce constructeur aux développements tiers.

Mais voila, ce n’est pas forcément le sens que prennent les constructeurs, même chez CASIO.

Le test communautaire de la CASIO Math+, qui succède à la Graph 90E, ne permet pas ces applications tierces développées en langage de bas niveau, et la conclusion sur ce point est tout sauf optimiste.


Voila qui conclut ce petit tour dans le sous-domaine de l’informatique qu’est celui des calculatrices graphiques, même si ce n’est probablement pas ce qui vous servira dans une discussion autour de la machine à café (sauf, peut-être, si vous êtes prof de math).

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LibreOffice 25.2 : ODF 1.4, interface et traduction

Un petit aperçu de cette nouvelle version de la suite bureautique sortie le 6 février 2025. Cela ne saurait remplacer la lecture des Notes de version dont la lecture est grandement conseillée car elle est exhaustive. On relèvera dans le cadre de cette dépêche principalement ce qui concerne l’interface, les aspects linguistiques, la compatibilité et l’interopérabilité.

Logo de LibreOffice

La plupart des captures d’écran de cette dépêche ont été faites avec un thème personnel. L’apparence, notamment au niveau des couleurs, de votre LibreOffice sera donc différente. C’est un parti pris assumé.

Sommaire

L’interface

Pour rappel depuis plusieurs versions, il est possible d’afficher une interface soit « classique » avec des barres d’outils, soit sous la forme d’onglets avec des variantes, par exemple « barre d’outils standard » et « barre d’outils unique » ou encore « onglets » et « onglets compacts ». On peut décider d’appliquer ces changements à toute la suite ou à seulement une application de la suite. Cela se passe dans Affichage > Interface. C’est pris en compte immédiatement.

le choix de l’interface dans LibreOffice 25.02

On pouvait déjà aussi choisir, dans Outils > Options > Affichage un jeu d’icônes et leur taille et, dans Outils Options > Apparence paramétrer quelques couleurs et choisir entre un thème clair et un thème sombre. Avec cette version, on peut tout configurer ou presque en créant un nouveau thème, on peut même en ajouter d’autres. Pour l’instant, le site des extensions et modèles de LibreOffice en propose cinq (il n’y en avait que trois à la sortie de la version). Pour récupérer un thème, cliquer sur le bouton à droite des thèmes (1), il téléchargera et installera le thème de votre choix. On peut préférer de faire le thème soi-même ou d’en modifier un en cliquant sur la flèche à droite des items (2). Les changements se font après un redémarrage.

Configuration de l’apparence de LibreOffice 25.02

En théorie, on peut avoir une image en fond de l’application, en pratique, cela doit dépendre des environnements de bureau ou de certains paramètres avancés. Avec ma configuration, Mageia 9 + Xfce cela ne s’affiche pas. Au niveau des changements de couleur : il faut faire attention aux rapports de contraste.

Le thème automatique et un thème personnalisé
En haut (1) un aperçu du thème « automatique » et en dessous (2) un aperçu du mien. Dans les deux cas, l’interface est en mode barre d’outils unique, mais avec une barre d’outils très très personnalisée. Ça ne se voit pas trop sur la capture.

On peut ainsi également configurer la couleur des caractères non imprimables tels que les marques de paragraphes ¶.

Dans les autres avancées ergonomiques bienvenues : on peut choisir de n’afficher dans le menu Fichier > Derniers documents utilisés que les documents du « module actuel », donc soit uniquement les fichiers de Writer ou de Calc ou d’Impress ou de Draw ou de Base, soit tous les fichiers, les fichiers épinglés restant au-dessus de la liste quels qu’ils soient. Dans Writer : on peut gérer la liste des modifications dans le volet latéral (que vous devriez systématiquement avoir affiché tellement il est utile). Calc a une nouvelle boite de dialogue qui permet de sélectionner ou supprimer les doublons : Données > Duplicates et l’assistant Fonction a été amélioré pour permettre de les trouver plus facilement.

La nouvelle boite de dialogue de Calc
La boite de dialogue de recherche des doublons

ODF 1.4, compatibilité et interopérabilité

LibreOffice 25.02 est compatible avec la version 1.4 du format Open Document (ODF) qui, semble-t-il n’a pas encore fait l’objet d’une sortie officielle. En tout cas, ça n’est pas signalé sur la page consacrée aux annonces (en) concernant ce format. A priori, la version 14.4 n’est donc pas encore officiellement un standard OASIS (en) tout en étant semble-t-il prêt pour l’être si on croit cette discussion (en).

Par défaut les fichiers sont au format ODF 1.4.Extended. Ce qui peut se modifier au niveau du menu Outils > Options Chargement/enregistrement.

Paramétrage de la version ODF par défaut des fichiers dans LibreOffice

On notera que, plus les versions ODF évoluent, moins les suites bureautiques qui n’ont pas fait évoluer le support des formats et les vieilles versions de LibreOffice pourront ouvrir et travailler correctement les nouveaux fichiers s’ils sont complexes.

Indépendamment de la prise en compte du format ODF 1.4, le développement de LibreOffice a continué à travailler sur d’autres points. Ainsi on a notamment :

  • une meilleure récupération des polices lors de l’import d’un fichier .DOCX, l’incorporation des polices au fichier ne suffisant pas toujours pour un bon affichage, notamment en cas de fontes qui doivent être ignorées (en),
  • toujours pour Writer, une meilleure interaction avec LOK, (LibreOffice Kit) une bibliothèque de LibreOffice (en),
  • dans Calc, le support de l’export et de l’import de connections.xml au format OOXML, qui permet un meilleur import des fichiers au format XLSX et évite des pertes de données, rapport de bug 158857 (en),
  • le support de macOS Quick Look, une application de Mac OS qui permet de visualiser tous les fichiers sans avoir à les ouvrir, dans LibreOffice 25.02, elle prend en charge les formats de fichiers les plus courants de la suite (en),
  • et une mise à jour en version 0.1.8 de libvisio, une bibliothèque de LibreOffice (en) qui sert pour la gestion des fichiers au format Microsoft Visio, le logiciel de création d’organigrammes et de diagrammes de Microsoft.

Traduction et langues

Cette version, comme on peut le voir sur les captures d’écrans précédentes, n’est pas intégralement traduite. La traduction de l’interface était assurée par Jean-Baptiste Faure qui passe la main. LibreOffice a donc besoin de volontaires pour assurer la localisation de l’application en français. Si cela vous intéresse, envoyez un courriel à la liste de discussion francophone discuss@fr.libreoffice.org. La liste est modérée, même si vous n’y êtes pas abonné·e, la modération l’enverra sur la liste. Un très très grand merci à Jean-Baptiste pour toutes ces années.

Ceci est indépendant du fait que le français de la République de Guinée (fr-GN) existe maintenant comme langue par défaut des fichiers et pour le formatage spécifique à la région.

Les dictionnaires orthographiques pour l’anglais (GB et ZA), le danois, le mongol, le thaï, le coréen, l’ukrainien et le slovaque ont été mis à jour. Le support pour le thésaurus et l’AutoCorrection thaï a été ajouté tandis que le thésaurus slovène a été mis à jour. Ces dictionnaires peuvent être ajoutés à LibreOffice sous la forme d’extensions (en) ainsi que les correcteurs orthographiques.

Si cela vous intéresse, il existe même une extension (en) développée par les Ministères économiques et financiers français, TerMef qui « est le gestionnaire des référentiels terminologiques des Ministères économiques et financiers (Mef) au format de l’internet sémantique. » Elle vous donne les définitions officielles des termes, pas uniquement en informatique, susceptibles d’être utiles dans les rapports avec l’administration française, on aura donc une définition de « format » et une définition de « formation professionnelle ».

Cette extension, qui s’affiche dans le volet latéral. On entre le terme recherché avec les options voulues et on appuie sur le premier bouton à gauche (1)1. L’extension vous sort une série de définition, en cliquant sur celle qui nous intéresse (2), ici « Formater », elle affiche la notice du terme. L’extension est sous licence MPL (en).
Fonctionnement de l’extension TerMef

Quelques statistiques sur cette version

Au 13 février, selon le blog de la suite (en), donc après une semaine, LibreOffice 25.2 aura été téléchargée directement 647 961 fois. Son annonce sur les différents réseaux sociaux, dont Mastodon a été vue, partagée, aimée et commentée 11 313 fois.

À noter : la première mise à jour mineure, 25.2.1 vient de sortir, le 27 février (au moment où je termine enfin la rédaction de cette dépêche).

Un très grand merci à celles et ceux qui font de LibreOffice une superbe suite bureautique.


  1. J’imagine que les boutons ont des icônes spécifiques, mais elles ne s’affichent pas ici. 

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