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Agenda du Libre pour la semaine 23 de l'année 2025

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 49 événements (France: 41, Québec: 4, internet: 3, Belgique: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire

[FR Martigues] Culture WEB - Le lundi 2 juin 2025 de 17h00 à 19h00.

Les Espaces publics numériques (EPN) vous proposent une séance pour découvrir l'actualité du net, mais également bien d'autres sujets !

Présentation

"Fake news", actualités, culture geek, réseaux sociaux, darknet, cryptomonnaie, l'univers du « libre », l’écologie numérique, l’impact du digital sur l’environnement, les réflexes à adopter… Une séance pour décrypter toute l’actualité du numérique en compagnie des médiateurs numériques.

En savoir plus

Cette activité fait partie de l’ensemble des ateliers collectifs proposés par les Espaces Publics Numériques (EPN) de la ville de Martigues.
Ces ateliers vont vous permettre de découvrir dans la convivialité des outils et des usages numériques utiles en fonction de votre niveau.
Il s’agit d’ateliers collectifs encadrés par des médiateurs numériques.

[FR Saint-Nazaire-en-Royans] Permanence Rézine Cambuse - Le lundi 2 juin 2025 de 17h30 à 19h30.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Annecy] Rencontre publique avec Yauternet - Le lundi 2 juin 2025 de 19h00 à 20h00.

Venez nous rencontrer le premier lundi de chaque mois jusqu'en juillet. Nous vous attendons pour vous aider à utiliser nos services libres en ligne. Pour vous expliquer comment utiliser notre nuage Nextcloud et ses applications.

Nous vous attendons aussi si vous voulez contribuer, modestement ou plus largement à notre déploiement sur le bassin annécien.

[FR Grenoble] L'Atelier de Bidouille (ABIL) - Le lundi 2 juin 2025 de 19h00 à 21h00.

L'Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à tous·tes les personnes qui n'arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

  • trouver et installer un logiciel
  • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
  • réinstaller ou installer un système d'exploitation
  • monter un ordinateur
  • réparer un ordinateur
  • créer et/ou mettre à jour un site oueb
  • … ou d'autres choses sur un ordinateur

L'atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l'habitude de la "bidouille" et seront là pour vous aider à trouver l'information là où elle se trouve (si elle existe).

Pendant les ateliers, l'ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

Attention, l'ABIL ne met à disposition que des systèmes d'exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l'atelier, muni des licences du système d'exploitation et/ou des logiciels concernés.

[internet] Émission «Libre à vous!» - Le mardi 3 juin 2025 de 15h30 à 17h00.

L'émission Libre à vous! de l'April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

Le podcast de l'émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l'émission, quelques jours après l'émission en général.

Les ambitions de l'émission Libre à vous!

Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

L'émission dispose:

[FR Montpellier] Atel'libre | Modélisez et animez vos images 3D avec Blender - Le mardi 3 juin 2025 de 17h00 à 19h00.

C’est avec un grand plaisir que nous vous annonçons cette réunion du groupe Blender à Montpellier. (Le premier mardi de chaque mois).

Rencontrer le groupe local d’utilisateurs du logiciel de modélisation 3D Blender pour échanger et actualiser ses connaissances sur ce logiciel à la fois très puissant et riche en potentialités. Attention, il ne s’agit pas d’ateliers d’initiation à Blender.

Les thèmes que nous vous proposons d’aborder :

Le programme :

  • Initiation à Blender
  • les activités du Groupe Blender
  • premiers pas dans l’univers 3d
  • prise en main des outils de base
  • inscriptions aux formations Blender

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation et de rendu en 3D. Cette réunion se veut pour partager du temps autour du projet, s’entre-aider, s’émuler, s’amuser, produire, ou tout simplement discuter. Cette réunion s’adresse à toutes les personnes débutantes, confirmées et même curieuses de l’image en 3D.

Ces rencontres du groupe Blender ont lieu le premier mardi de chaque mois de 17h00 à 19h00.
Sur inscription | GPS 43.60859/3.89329

[FR Chaumont] Permanence associative - Le mardi 3 juin 2025 de 18h00 à 20h00.

Permanence associative du Schmilblik Numérique.

L'occasion de s'entraider dans nos usages des solutions libres au sein du Schmilblik, tiers-lieu dédié à la culture et la création artistique, à Chaumont.

Des boissons chaudes, de la bienveillance et beaucoup de convivialité.

Tous les niveaux techniques sont les bienvenus, de parfait·e débutant·e à expert·e chevronné·e.

[FR Grenoble] Permanence Rézine - Le mardi 3 juin 2025 de 19h00 à 20h00.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Croix] Atelier Local-Low-Tech - Le mardi 3 juin 2025 de 19h00 à 22h00.

L'Association Club Linux Nord Pas de Calais est présent tous les premiers mardis du mois aux Petites Cantines, à Croix.

Au cours de ces séances, nous vous proposons d'installer le système d'exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

Si votre ordinateur est récent et que vous vous voulez vous donner les moyens de maîtriser les informations qui y entrent et en sortent, ou si votre ordinateur devient poussif…

Pensez à nous rendre visite, c'est gratuit et on vous donnera toutes les clés pour que vous puissiez faire le choix qui vous convient 😁

Cette manifestation a lieu aux Petites Cantines de Croix. au 3 Place des Martyrs de la résistance, Croix.

[internet] Permanence numérique (visio) - Le mardi 3 juin 2025 de 20h00 à 21h30.

L'association Ailes-52 tient sa permanence numérique tous les mardis à 20h.

Pour les adhérents ou visiteurs curieux, qui souhaitent:

  • trouver des réponses à vos questions concernant les logiciels libres?
  • utiliser et découvrir des logiciels libres et respectueux de la vie privée?
  • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres?

Alors venez nous rencontrer et discuter lors de cette permanence.

  • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l'adresse:  https://visio.chapril.org/ailes52-permanence-web
  • Un temps d'accueil et de présentation sera consacré aux participants, à l'identification des thématiques que chacun  souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes de travail à constituer
  • ~ 20h30 à 21h30: séance de travail sur les thématiques identifiées avec échanges sur la fin d'atelier

La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.

Ailes-52 est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général.

L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

[CA-QC Montréal] Rencontres-Linux Québec - Le mardi 3 juin 2025 de 17h30 à 21h30.

Local de la rencontre: École de Technologie Supérieure A-13??
Rencontre virtuelle: https://bbb3.services-conseils-linux.org/Linux-Meetup

17:30 à 19:00 - 5 à 7 virtuel et en présentiel

Rejoignez-nous pour un moment de détente et de convivialité lors de notre 5 à 7. Que vous préfériez nous retrouver au Resto-Pub 100 Génies de l'ÉTS ou en ligne sur BigBlueButton (BBB), l'essentiel est de partager un moment agréable. Si vous avez l'intention de venir en personne, veuillez nous en informer afin de pouvoir réserver suffisamment de place pour vous.

18:30 à 19:00 - Installation et tests de l'environnement hybride (tests de son et vidéo)

19:00 à 21:30 - Programmation de la rencontre

  1. Accueil et mot de bienvenue
  2. Capsule éducative [? ?]
  3. Présentation [? ?]
  4. Une période d'échange de trucs et astuces sous Linux, où chacun est encouragé à partager ses connaissances.

Extras

Que vous soyez débutant ou expert, étudiant ou professionnel, cette réunion est ouverte à tous. Elle réunit une diversité de personnes, allant des gestionnaires aux programmeurs, des professeurs aux retraités, unissant ainsi des esprits passionnés par les logiciels libres, quel que soit votre domaine d'expertise.

Rejoignez-nous pour cette opportunité exceptionnelle de socialiser, d'apprendre, et de tisser des liens avec d'autres passionnés. Ensemble, nous pouvons approfondir notre compréhension des logiciels libres et contribuer à une communauté dynamique.

La participation est gratuite, et nous avons hâte de vous rencontrer, que ce soit en personne ou en ligne. Inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir le lien de la réunion virtuelle, et pensez à nous informer si vous prévoyez de vous joindre à nous au Resto-Pub 100 Génies de l'ÉTS.

Au plaisir de partager cette soirée exceptionnelle avec vous!

Cordialement,

Martial

P.S.: Pour le transport en commun : Station de métro Bonaventure

[CA-QC Montréal] InstallFest à Insertech - Le mercredi 4 juin 2025 de 13h00 à 19h00.

Dans le cadre de la Semaine du Numérique responsable d'Insertech, voici un événement pour toutes celles et ceux dont l’ordinateur n’est pas compatible avec Windows 11 (ou simplement qui le veulent !).
Venez installer Linux sur votre ordinateur et de bénéficier d’un tout nouveau système d’exploitation accessible, stable et libre pour remplacer Windows.

Ce sera l’occasion d’aborder ce que sont les “logiciels libres” et leurs avantages.

L’installation dure environ 45 minutes et nous prendrons plusieurs ordinateurs en parallèle pour assurer un flux de passage optimal.

En collaboration avec FACiL


Bénévoles recherchés pour faire les installations: contacter Saad Sebti ssebti AT insertech.ca
Merci:)

[CA-QC Lévis] Installe-o-thon Linux - Le mercredi 4 juin 2025 de 15h00 à 19h00.

  • Saviez-vous que 240 millions d'ordinateurs encore fonctionnels sont jetés chaque année ?

    • Venez découvrir Linux, une solution simple et efficace pour prolonger l’utilisation de votre matériel, tout en explorant l’univers du Fab Lab Creatio.
    • Mercredi 4 juin 2025, de 15 h à 19 h. Entrée libre et gratuite, sans rendez-vous !
    • À apporter: votre ordinateur, le chargeur ou le câble d’alimentation, une souris et un clavier (pour les tours) et une clé USB d’au moins 8 Go
    • Patro de Lévis, 6150, rue Saint-Georges, Lévis, Chaudière-Appalaches, Québec
    • https://www.patrolevis.com/fablab-creatio
    • linux, installation, installfest, debian, ubuntu

[FR Le Blanc] Ateliers "Libres" de Linux - Le mercredi 4 juin 2025 de 14h00 à 17h00.

Installer ou configurer Linux, diagnostiquer mon ordinateur,
installer ou configurer un logiciel libre,
échanger sur GNU/Linux et les Logiciels Libres,
trouver des réponses à mes questions

[FR Agen] Permanence d’aGeNUx - Le mercredi 4 juin 2025 de 17h30 à 19h30.

Pour l’année 2025 notre association aGeNUx tiendra ses permanences tous les mercredis après-midi de 17h30 à 19h30 sauf les jours fériés et pendant les vacances d’été.

Elles ont lieu au Campus Numérique 47 à la salle Barjavel.

Ces permanences sont ouvertes à tous et à toutes, membres de l’association ou non. On peut s’y informer sur les logiciels libres, en tester, poser des questions ou tout simplement venir rencontrer d’autres utilisateurs de logiciels libres.

[FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 4 juin 2025 de 18h00 à 20h00.

Chaque mercredi soir, l'association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l'utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d'exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C'est l'occasion aussi de mettre en avant l'action des associations fédératrices telles que l'April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[internet] Logiciels Libres et Auto-édition (visio) - Le mercredi 4 juin 2025 de 19h00 à 21h00.

Le GULL52 avec l'association REVOL organisent une visioconférence animée par Lise Whales.

Pour les tous·tes les personnes qui s'intéressent à la publication de livres numériques et papiers en auto-édition et qui souhaitent:

  • échanger des informations et des ressources sur les Logiciels Libres utilisés dans l'auto-édition, pour la création de livres numériques et papiers.
  • poser des questions sur la mise en page des manuscrits et des couvertures avec des Logiciels Libres
  • connaître les normes/exigences de l'auto-édition (Amazon, imprimeurs, etc.) et comment les mettre en place avec les Logiciels Libres
  • découvrir:
    • Scribus
    • Libre Office
    • GIMP
    • Sigil
    • Calibre
    • Zint

Alors, venez nous rencontrer et discuter lors de cet atelier.

Rendez-vous en visio sur:

     https://meet.jit.si/LogicielsLibresEtAutoEdition

[FR Orchies] Mercredis Linux - Le mercredi 4 juin 2025 de 19h30 à 23h30.

L'Association Club Linux Nord Pas de Calais organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l'association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l'aide pour résoudre vos problèmes d'installation, de configuration et d'utilisation de Logiciels Libres.

N'hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

Dans une salle équipée d'un tableau blanc et d'un vidéoprojecteur, se dérouleront fréquemment des ateliers, des initiations, des discussions, des tests, des démonstrations, de l'entraide abordant le logiciel libre et de la dégustation de bières.

Cette permanence a lieu à la Salle des Associations, 42 rue Jules Roch à Orchies.

[FR Gaillac] Repair café - Le jeudi 5 juin 2025 de 10h00 à 13h00.

Repair café, atelier informatique, etc.

Tout les premiers dimanches du mois à "Mosaïque".

  • Mosaïque, Mosaïque, 7 rue Marcellin Berthelot, Gaillac, Occitanie, France
  • repair-café, atelier

[FR Angers] Rencontre mensuelle OpenStreetMap - Le jeudi 5 juin 2025 de 18h00 à 19h00.

Déjà fan d’OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l’enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.) ?

Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.

Vous n’y connaissez rien ? Pas grave, on vous apprendra autour d’une pression, d’un thé ou d’un jus de fruit !

[FR Chambéry] Repair du libre - Le jeudi 5 juin 2025 de 18h00 à 20h00.

Repair du Libre (FabLab / Aquarium) - Cet atelier est consacré à la réparation d'ordinateurs et à l'installation rapide de systèmes d'exploitation Linux. Les participants peuvent venir avec leurs ordinateurs pour recevoir de l'aide technique. En partenariat avec le FabLab.

[FR Béziers] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres - Le jeudi 5 juin 2025 de 18h30 à 21h00.

Vous avez des questions, des demandez, des propositions sur GNU/Linux et les Logiciels Libres, nous vous proposons les créneaux suivants pour l’animation d’ateliers de prises en mains et d’accompagnements à GNU/Linux et aux Logiciels Libres.

Cet atelier a pour but de vous familiariser avec l’environnement de travail Linux et la ligne de commande.

À l’IUT de Béziers, le 1e jeudi de chaque mois, venez donc nous raconter des histoires de manchots… sur la banquise ou sur la plage, échanges, informations, conseils, entre-aides! GNU/Linux, Gnome, KDE… nous ne sommes pas sectaire à partir du moment que l’outil est libre. Il peut même s’agir de BSD, Haïku, c’est vous dire!
Linux est un système d’exploitation libre, qui convient à tous les ordinateurs anciens ou récents. Vous y trouverez tous les outils nécessaires à votre émancipation informatique!

Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

Bus ligne 3, arrêt Trinité

Inscription | GPS 43.34691/3.22206
Carte OpenStreetMap

[FR Paris] Rencontre livresque avec Isabelle Collet autrice du livre Le numérique est l'affaire de toutes - Le jeudi 5 juin 2025 de 18h30 à 20h30.

La librairie À Livr'ouvert est ravie de recevoir Isabelle Collet, autrice formidable et engagée de nombreux livres sur la place des femmes dans le monde numérique mais pas que… Rendez-vous jeudi 5 juin dès 18h30, pour un débat sur ce sujet de plus en plus d’actualité!

Isabelle Collet exerce à l’université de Genève, elle s’est formée en informatique. Enseignante-chercheuse, elle travaille sur la place des femmes dans cette discipline et plus généralement dans les sciences. Dès le début de ses recherches, elle constate que le nombre de femmes dans l’informatique diminue de façon drastique depuis la fin des années 1970. En 2018, l’informatique est l’une des filières les plus masculines avec l’aéronautique. Isabelle Collet explique cette chute par trois phénomènes conjugués. Dans les années 1980, l’informatique est un métier du tertiaire peu valorisé. Les femmes scientifiques y sont nombreuses. Lorsque l’informatique gagne en prestige, elle devient un métier d’homme. Lorsque les premiers micro-ordinateurs arrivent dans les foyers, ce sont les garçons qui en sont équipés au détriment des filles. Cela associe alors l’informatique aux mathématiques et à la technique donc aux secteurs à prédominance masculine. De plus, l’imaginaire de la science-fiction favorise la masculinisation de ce secteur. Pour rattraper ce déséquilibre, certaines écoles d’informatique ont mis en place des quotas. Les recherches d’Isabelle Collet sur les discriminations dont sont victimes les femmes dans les sciences et techniques l’ont amenée à travailler sur les questions de mixité à l’école et de pédagogie de l’égalité, voir son mooc. Magali a eu la chance d’organiser une conférence avec elle lors de la fête de l’Humanité en 2023.

Le numérique est l’affaire de toutes: «Que diriez-vous d’«ordinateur»? C’est un mot correctement formé, qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde». C’est ainsi que Jaques Perret inventa le terme pour IBM, signifiant par la même occasion le pouvoir qui serait conféré à la personne en capacité de programmer cette machine. À vrai dire, il hésita avec «Ordinatrice» mais un terme féminin signifiait une machine exécutante. Alors qu’avec ordinateur, les hommes allaient modéliser le monde et le dominer, sans l’aide des femmes.

Pourtant, elles ont été les pionnières du langage de programmation. Aujourd’hui, comment peut-on admettre une transition numérique imaginée, construite et gérée par une population homogène à 80% d’hommes blancs de milieu favorisé? Que va en faire l’Intelligence artificielle, ce miroir déformant de nos biais?

Venez en discuter avec nous, échanger de nouveaux arguments ou témoigner de votre expérience!

[FR Paris] Rencontre livresque avec Isabelle Collet autrice de l'ouvrage « Le numérique est l’affaire de toutes » - Le jeudi 5 juin 2025 de 18h30 à 20h30.

La librairie À Livr'ouvert est ravie de recevoir Isabelle Collet, autrice formidable et engagée de nombreux livres sur la place des femmes dans le monde numérique mais pas que… Rendez-vous jeudi 5 juin dès 18h30, pour un débat sur ce sujet de plus en plus d’actualité!

Isabelle Collet exerce à l’université de Genève, elle s’est formée en informatique. Enseignante-chercheuse elle travaillé sur la place des femmes dans cette discipline et plus généralement dans les sciences. Dès le début de ses recherches, elle constate que le nombre de femmes dans l’informatique diminue de façon drastique depuis la fin des années 1970. En 2018, l’informatique est l’une des filières les plus masculines avec l’aéronautique. Isabelle Collet explique cette chute par trois phénomènes conjugués. Dans les années 1980, l’informatique est un métier du tertiaire peu valorisé. Les femmes scientifiques y sont nombreuses.

Lorsque l’informatique gagne en prestige, elle devient un métier d’homme. Lorsque les premiers micro-ordinateurs arrivent dans les foyers, ce sont les garçons qui en sont équipés au détriment des filles. Cela associe alors l’informatique aux mathématiques et à la technique donc aux secteurs à prédominance masculine. De plus, l’imaginaire de la science-fiction favorise la masculinisation de ce secteur. Pour rattraper ce déséquilibre, certaines écoles d’informatique ont mis en place des quotas. Les recherches d’Isabelle Collet sur les discriminations dont sont victimes les femmes dans les sciences et techniques l’ont amenée à travailler sur les questions de mixité à l’école et de pédagogie de l’égalité, voir son mooc. Magali a eu la chance d’organiser une conférence avec elle lors de la fête de l’Humanité en 2023.

Le numérique est l’affaire de toutes: «Que diriez-vous d’«ordinateur»? C’est un mot correctement formé qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde». C’est ainsi que Jaques Perret inventa le terme pour IBM, signifiant par la même occasion le pouvoir qui serait conféré à la personne en capacité de programmer cette machine. À vrai dire, il hésita avec «Ordinatrice» mais un terme féminin signifiait une machine exécutante. Alors qu’avec ordinateur, les hommes allaient modéliser le monde et le dominer, sans l’aide des femmes. Pourtant, elles ont été les pionnières du langage de programmation. Aujourd’hui, comment peut-on admettre une transition numérique imaginée, construite et gérée par une population homogène à 80% d’hommes blancs de milieu favorisé? Que va en faire l’Intelligence artificielle, ce miroir déformant de nos biais?

Venez en discuter avec nous, échanger de nouveaux arguments ou témoigner de votre expérience! 

[FR Lyon] Jeudi Programmation - Le jeudi 5 juin 2025 de 19h00 à 21h00.

C’est la dernière soirée de notre cycle d’initiation douce à python. Pour finir, nous vous proposons divers compléments:

  • appel de routines en C (ou autre langage) depuis python,
  • python: lent ? rapide ?
  • évolutions récentes de python.
  • etc (enfin, « etc » si nous avons le temps).

Accès libre et gratuit. Adhésion à la MPT facultative.
Salle: EPN

[FR Cénac] Permanence numérique - Le jeudi 5 juin 2025 de 20h00 à 23h00.

L'association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ers jeudi du mois à 20h:

Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

  • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
  • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
  • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?

alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

  • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l'adresse la salle des genêts d'or:

https://www.openstreetmap.org/way/163373667

Nous ouvrons la salle à partir de 19h45 ; si vous êtes disponible vous pouvez venir aider à l'installation.

  • de 20h à 20h30: accueil des participants, avec projection de petits films sur la thématique du Libre, échanges sur les actualités du logiciel libre autour d'une collation façon auberge espagnole
  • de 20h30 à 22h ou 22h30 auront lieu un atelier d'1h30 ou 2 ateliers d'1h selon la ou les thématiques planifiées
  • à 22h ou 22h30: Questions diverses et échange sur les possibilités de thématiques de l'atelier présentiel suivant.
  • 23h maximum - fin de la séance

Libretic est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général.

L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

[FR Chambery] Forum Alpinux - Le jeudi 5 juin 2025 de 20h00 à 22h00.

Forum du Libre (TeenLab) - Ce créneau est dédié aux présentations, au dépannage, à l'assistance et aux échanges autour des logiciels libres.

C'est un moment pour partager des connaissances et obtenir des conseils.

Le calendrier des présentations est sur le site https://alpinux.org

[CA-QC Montréal] Réunion du CA de FACiL - Le jeudi 5 juin 2025 de 18h00 à 20h00.

Le conseil d'administration (CA) de FACiL se réunit pour traiter des affaires courantes de l'association.

Par souci de transparence, les réunions du CA sont ouvertes aux membres.

Pourquoi vouloir assister aux réunions?

Vous pouvez assister aux réunions, par exemple, si vous souhaitez mieux connaître le fonctionnement de notre association, et/ou rencontrer les administrateurs et administratrices et/ou peut-être faire valoir votre point de vue en personne. Si vous désirez assister à la réunion, merci de nous avertir en écrivant à la personne ressource, dont l'adresse courriel est indiquée plus bas.

Ordre du jour: https://wiki.facil.qc.ca/view/Ordre_du_jour_de_la_r%C3%A9union_du_5_juin_2025

[FR Milly-sur-Thérain] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le vendredi 6 juin 2025 de 17h00 à 19h00.

Le premier vendredi de chaque mois, l'association OISUX propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l'utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d'exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres

C'est l'occasion aussi de mettre en avant l'action des associations fédératrices telles que l'April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

L'atelier aura lieu dans les locaux de la mairie.

[FR Orléans] Initiation au langage Python - Le vendredi 6 juin 2025 de 17h00 à 19h00.

Comment écrire de petits programmes ou script avec l'environnement Spyder

https://www.spyder-ide.org/

[BE Antoing] Atelier Linux - Le vendredi 6 juin 2025 de 18h00 à 20h00.

Antoinix est un groupe d’utilisateurs de logiciels libres (G.U.L.L.) situé à Antoing, en Belgique.

Nous proposons des ateliers de niveau débutant et avancé un vendredi sur deux de 18 à 20h. Les participants peuvent amener des sujets à aborder pendant les ateliers.

Si vous souhaitez participer à nos activités, nous vous conseillons d’avoir une connaissance générale dans l’utilisation d’un ordinateur, notre vocation n’étant pas l’apprentissage des bases de l’informatique. Nous ne sommes pas non plus un atelier de support informatique Windows ou Mac.

Bon à savoir: notre atelier se déroule dans une salle au nombre de places limitées, au maximum nous pouvons accueillir 6 à 7 personnes. Si vous souhaitez participer à nos ateliers merci de nous envoyer un mail à l'adresse ci dessous.

[FR Brest] L'hébergement Web sans Data Center avec Deuxfleurs - Le vendredi 6 juin 2025 de 18h30 à 20h00.

Le vendredi 6 juin de 18h30 à 20h se tiendra une conférence avec Baptiste, l'un des bénévoles de l'association Deuxfleurs.

Pour cette soirée, l'association Infini invite l'un des autres membres du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires, CHATONS.

La conférence est ouverte à tout le monde et destinée au grand public. Elle sera suivie d'un moment convivial autour d'un apéritif partagé au sein des locaux de l'association Infini.

Fichier de l'affiche au grand format et en pdf

Au plaisir de vous rencontrer ou de vous revoir à cette occasion.

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Pour rappel, l'entrée des locaux d'Infini est située à l'arrière de la médiathèque des quatre moulins, au 186 rue Anatole France.

le lieu est accessible aux personnes à mobilité réduite

Il y a des arceaux à vélo à proximité

L'arrêt de bus 2b le plus proche est Cosmao Prétot

L'arrêt de tramway le plus proche est Polygone

[FR Bidart] Docu-Blabla sur le logiciel libre - Le vendredi 6 juin 2025 de 19h00 à 19h00.

Basque (en français plus bas)

Sorgin Informatika Libre eta SELgarrekin (selgarrekin.com) elkarteek programa libreari buruzko gaualdi bat antolatu dute dokumentalaren proiekzioarekin

Lol - Le logiciel libre, une affaire sérieuse (sartzea urririk)

Dokumentalak teknologia digitalek egunerokotasunaren erabileretan dituzten apustu sozialak azaltzen ditu, gure askatasun, eskubide eta segurtasunaren aurrean.

Nola eragiten du programak zure bizitzan ?

Ba al zenekien alternatiba libro bat badela ?

Dena den, serios kontu bat da !

Français

Les associations Sorgin Informatique Libre et SELgarrekin (selgarrekin.com) vous convient, le vendredi 11 octobre à 19h, à une soirée Docu-Blabla autour du documentaire:

Lol - Le logiciel libre, une affaire sérieuse (entrée libre)

Le documentaire expose les enjeux sociétaux des technologies numériques dans les usages du quotidien, vis-à-vis de nos libertés, de nos droits et de notre sécurité.

Nos données informatiques sont-elles utilisées à notre insu ?

La réponse est-elle le logiciel libre: bio et collaboratif ?

En tout cas, c’est une affaire sérieuse !

[FR Marseille] Apéro mensuel Aïolibre et PLUG - Le vendredi 6 juin 2025 de 19h00 à 23h00.

Le prochain Apéro mensuel Aïolibre aura lieu vendredi 6 juin 2025 à partir de 19h à La Base Marseille.

Au programme, l’association Le Donut viendra présenter ses activités autour des données et de l’usage qui peut en être fait pour le bénéfice collectif.

La réunion rassemble des associations du collectif AïoLibre: Provence Linux User Group, OpenStreetMap Marseille, La Quadrature du Net, Technopolice, l’APRIL, Wikipedia Projet Les sans pagEs Méditerranée etc.

Les participant·e·s sont invité·e·s à apporter quelque chose à grignoter. Il est probable que des pizzas seront commandées au cours de la soirée.
Il n'est PAS possible d'apporter des boissons alcoolisées.
Des boissons (vins, bières, jus, etc.) seront en vente au bar à La Base.

Attention, c'est un bar associatif donc il faut adhérer à La Base pour consommer. Si vous ne l'avez pas encore fait, faites le en ligne avant de venir via:
https://www.helloasso.com/associations/la-base-marseille/adhesions/adhesion-a-la-base-marseille-2025-2

Voir aussi la page Mobilizon de la soirée

Venez nombreuses et nombreux et faites passer le mot, cet évènement est ouvert à tous et toutes.

[FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres - Le vendredi 6 juin 2025 de 20h00 à 23h59.

L'AGU3L Logiciels Libres à Annecy votre association se réuni tous les vendredis à partir 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments la MJC le Cairn et la maison des associations. La salle est au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme bonne la tenue de la réunion.

Le programme de la réunion, s'il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

Ou sur Mastodon https://piaille.fr/@agu3l

Digression du programme possible, voire probable.

Vous pouvez aussi nous soumettre un ou plusieurs sujet de programme:

Exemples:

  • Libre Office les listes à puces, j'aimerais en savoir plus

  • Pouvez vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?

  • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques

  • Kubernetes est-ce pour moi ?

  • Démo sur un logiciel libre en particulier ex: Gimp, flameshot

  • Ou même votre logiciel que vous souhaitez partager

  • À l'aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.

  • Vous développez du code libre ? oui

  • etc, etc.

Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider. De la bonne humeur et un brin de Liberté.

Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

Besoin d'une installation Linux?

Pas de problème! Laissez nous un petit message avant au cas où l'on soit pas dispo ce soir là.

C'est install party à la demande !

[FR Contamine sur Arve] Bidouille Informatique - Le samedi 7 juin 2025 de 09h00 à 12h00.

Le rendez-vous mensuel pour partager nos connaissances et échanger nos savoirs du monde du numérique.
Le 1er Samedi dès 9h00 à 12h00

[FR Vanves] Portes ouvertes - Installations - Dépannages - Le samedi 7 juin 2025 de 09h30 à 18h00.

Le premier samedi de chaque mois (sauf août et septembre), de 9h30 à 18h, nous organisons une journée porte ouverte pour présenter notre association et son but.

Lors de cette journée vous êtes invités à venir nous rencontrer pour découvrir les possibilités des logiciels libres.

Venez avec vos questions, vos souhaits, vos matériels, nous verrons ensemble comment y répondre.

Nous acceptons le don de Matériels informatique (surtout portables), Tablette et Smartphone, de préférence avec leur alimentation / chargeur.

Le Wiki pour vous aider à passer au Libre: https://wiki.llv.asso.fr/doku.php

Pour le déjeuner, une participation vous sera demandé.

IMPORTANT: Lisez la "Préparation pour l'installation": https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki:installer:preparation_installation

Localisation précise: https://www.openstreetmap.org/note/4365747

Proche du Métro (13) Malakoff Plateau de Vanves (à 5 minutes)

[FR Courbevoie] Atelier SERVEUR Domain Name SYSTEM DNS - Le samedi 7 juin 2025 de 09h30 à 17h30.

L'association StarinuX, promotrice du logiciel Libre et Opensource,

vous convie à l'atelier:

SERVEUR DNS : "Plongez dans l'envers du décor du Web !"

Le DNS, la colonne vertébrale cachée d'Internet.

PRÉSENTATION: un serveur DNS joue un rôle fondamental dans le fonctionnement d'Internet en traduisant les noms de domaine littéraires lisibles par l'utilisateur en adresses IP (suite de n°:) compréhensibles par les ordinateurs et les réseaux.
Cette résolution DNS est essentielle pour établir une connexion entre le navigateur de l'utilisateur et le serveur qui héberge le site recherché. En d'autres termes, le système DNS agit comme un réseau de communication, garantissant que chaque requête aboutisse rapidement au bon service web ou à la bonne information. Sans ce mécanisme, les utilisateurs devraient mémoriser et saisir des adresses IP complexes pour accéder aux pages web, ce qui rendrait la navigation beaucoup moins intuitive. Grâce au DNS, la fluidité et la simplicité d?utilisation d?Internet sont ainsi assurées. www.exemple.com (adresse littéraire) = IP 80.0.0.2

CONTENU DE L'ATELIER:
Le Domain Name System traduit les noms de domaine lisibles par les humains (comme site.com) en adresses IP compréhensibles par les machines (comme 192.168.1.1). Il fonctionne comme un annuaire distribué permettant de localiser les ressources sur Internet de manière efficace.
L'atelier aura pour fonction ces objectifs:
-Apprendre à analyser et modifier les principaux enregistrements d'un domaine.
-Comprendre les mécanismes fondamentaux du DNS, notamment le rôle des résolveurs, des autorités et de la réplication.
-Se familiariser avec la gouvernance du DNS, incluant la gestion de la racine, les délégations, les registres et les bureaux d'enregistrement.
-Clarifier le fonctionnement du cache DNS et dissiper les idées reçues sur le délai systématique de 24h/48h.
-Apprendre à analyser et modifier les principaux enregistrements d?une zone DNS.
-Explorer divers outils permettant le débogage, la gestion de domaine (happyDomain), ainsi que la configuration locale de la résolution DNS, en -intégrant les protocoles DNS-over-TLS et DNS-over-HTTPS.
-Développer un regard critique sur certaines offres commerciales des bureaux d'enregistrement.
-L'atelier abordera la gestion d'un domaine personnel: pour recevoir ses mails sans être captif des GAFAM, pour avoir une présence en ligne avec un blog ou disposer de ses propres services. (Il n'y a pas besoin de posséder un nom de domaine pour participer à l'atelier.)

PRÉ-REQUIS: avoir une culture internet: navigateur, connexions à un site Web, l'importance du DNS, les réseaux, les routeurs, rôle du fichier /etc/hosts, vous utilisez souvent sans le savoir un serveur DNS avec votre FAI internet, il ne peut être contacté que par son IP.
Cette formation convient à un auditeur qui désire améliorer sa culture internet ou se lancer dans la construction d'un site Web.

L'ANIMATEUR: Pierre-Olivier Mercier est un professionnel des noms de domaine et contributeur au logiciel libre. Il exerce également en tant que professeur dans une école connue d'ingénieurs informatique.

INFOS: atelier réservé aux adhérents, 20€ par an, 10€ demandeurs d'emploi, pour plus de 10 formations annuelles.

CONFORT: belle salle bien équipée,  café, thé, biscuits offerts. Transports en commun: Gare Courbevoie, à 5 minutes à pied, ligne St-Lazare <=> La Défense  ou Métro ligne 3 Pont de Levallois, Bus 275, arrêt Stade.

INSCRIPTION: https://www.starinux.org/ateliers-sx.php

Au plaisir de votre inscription et venue le 7 juin,

L'asso Libriste Starinux

[FR Villeurbanne] Editathon Wikipédia squats & habitats collectifs - Le samedi 7 juin 2025 de 10h00 à 18h00.

Contribution collective à Wikipédia

En partenariat avec La Cabale de la Quenelle (Wikipedia Lyon). Avec le pôle recherche du Rize et les Archives Municipales de Villeurbanne

© Wikipedia_logo

Contribuez aux communs et au partage des connaissances sur la thématique de l’année
grâce à des sources issues des archives, du pôle recherche, de la presse et du fonds vie locale. Une initiation à la contribution est prévue le matin.

Durée: 8h / Ados & Adultes
Réservation en ligne sur le site du Rize

[FR Aix-en-Provence] Samedi Libre - Le samedi 7 juin 2025 de 10h00 à 17h00.

CE SAMEDI LIBRE SE DÉROULERA au CENTRE DES AMANDIERS

Vérifier cette page avant de vous déplacer !

  • Matin (10h00-12h30):
    • Conseils, démonstrations et interventions sur rendez-vous (mailto:contact@axul.org)…
  • Midi (12h30-13h30):
    • Repas en commun et discussions
  • Après-midi (13h30-16h00)
  • Conseils, démonstrations et interventions sur rendez-vous (mailto:contact@axul.org)…

INFORMATIONS GÉNÉRALES:

Ces Samedis Libres sont organisés par l'Axul en collaboration avec plusieurs associations de logiciels libres des Bouches-du-Rhône.

Ils proposent des présentations générales et une aide technique pour le dépannage et la mise à jour d'ordinateurs avec des logiciels libres. Ils présentent aussi des démonstrations de matériels et de téléphones libres.

Des informations sont disponibles sur la Culture Libre (OpenStreetMap, Wikipedia…).

DÉMONSTRATIONS:

Plusieurs démonstrations sont maintenant virtualisées sous forme d'introductions

DÉMONSTRATIONS et PRÉSENTATIONS POSSIBLES (sur réservation):

Présentation de livres et de sites Internet consacrés au Libre

Démonstration d'un Fairphone, un téléphone libre et éthique

Démonstration du micro-ordinateur micro:bit conçu pour rendre l'enseignement et l'apprentissage facile et amusant

Démonstration du micro-ordinateur PyBoard co-développé avec le langage MicroPython

Démonstration du micro-ordinateur Raspberry Pi 400 un ordinateur DANS un clavier pour la découverte de l'informatique et de l'électronique

Démonstrations liées aux nouveaux programmes scolaires sur le codage

Autres démonstrations

  • Distribution Emmabuntüs pour la rénovation d'ordinateurs anciens.
  • Distribution PrimTux pour les élèves de l'école primaire.
  • Distributions Linux installées sur des clefs USB insérées dans des ordinateurs Linux, Windows 7 ou Windows 10.
  • Cohabitation Linux - Windows 10: le cas d'Ubuntu 64 bits.
  • Évolution du projet pédagogique OLPC (One Laptop per Child): ordinateur XO-4, tablette OLPC partiellement libérée avec F-Droid et différentes machines avec la plate-forme pédagogique Sugarizer.

NB: Certaines démonstrations pédagogiques sont en libre service. Les autres démonstrations seront normalement possibles toute la journée: elles seront lancées en fonction des souhaits des visiteurs et des disponibilités des spécialistes.

Adresse: Centre Social et Culturel des Amandiers, 8 allée des Amandiers, Jas-de-Bouffan (cliquer sur ce dernier lien pour avoir un plan détaillé).

Ces samedis libres et gratuits sont ouverts à toutes et à tous, débutantEs ou expertEs GNU/Linux, membres ou non d'associations du Libre. Les locaux sont au rez-de chaussée et accessibles par tous.

Entrée Libre. Tout Public.

Prochaines réunions:

[FR Bégard] Permanence infothema à Bégard (Groupe 1) - Le samedi 7 juin 2025 de 10h00 à 12h00.

Séance Raspberry PI 5 - Module 4: Héberger ses propres services informatiques chez soi sur un Raspberry Pi avec pour application serveur YunoHost.

YunoHost est une distribution basée sur Debian GNU/Linux composée de logiciels libres et ayant pour objectif de faciliter la pratique de l’auto-hébergement au sens large.

Autrement dit, YunoHost permet d’installer et d’utiliser son propre serveur dans le but d’héberger, le plus souvent chez soi, des services tels que des boites de courriers électroniques, des sites web, des outils de synchronisation de fichiers et des messageries instantanées.

Programme:

- Gestion des sauvegardes de secours
- Création des comptes utilisateurs
- Installation en ligne d'une application
- Mise à jour de YunoHost

[FR Ivry sur Seine] Cours de l'Ecole du Logiciel Libre - Le samedi 7 juin 2025 de 10h30 à 18h30.

Présentation de l'E2L

Quel est le rôle de l'école du logiciel libre?

Tout d'abord, ce n'est pas une école comme les autres. Elle n'a pas d'établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d'étudiant, ni de diplôme de fin d'année.

Comme toutes les écoles, son rôle est d'apprendre à ses élèves les logiciels libres, c'est-à-dire:

  • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
  • comment en prendre possession en fonction des licences,
  • comment les installer en fonction de ses besoins,
  • comment les tester et les utiliser,
  • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
  • comment écrire ses propres logiciels libres.

En fait, l'école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ème siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type "association à but non lucratif".

Comment fonctionne l'école?

Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l'administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment "l'encadrement de l'école". Tous les membres "encadrants" doivent être membres de l'association.

Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l'on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l'école en fonction des enseignants disponibles.

Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d'assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d'atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

Programme détaillé sur le site http://e2li.org

[FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux - Le samedi 7 juin 2025 de 13h00 à 19h00.

Le samedi 7 juin 2025 de 13h00 à 19h00.

MJC-EVS du Cheval Blanc, 1 faubourg des Vosges, Wintzenheim, Grand Est

                  Leaflet | © OpenStreetMap Rencontre du Club Linux de la MJC-EVS du Cheval Blanc qui se réunit toutes les 3 semaines (environ) et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n'est demandée.

Pendant ces rencontres, informelles,

  • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
  • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en "dual boot"(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même Linux, en choisissant au démarrage,
  • nous partageons nos recherches (nos difficultés aussi) et nos découvertes, les nouveautés.

Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, Wikipedia, OpenStreetMap, les Framatrucs (*), les C.H.A.T.O.N.S (*) et beaucoup d’autres.

(*): mais on vous expliquera

[FR Brasparts] Install-party Linux - Le samedi 7 juin 2025 de 14h00 à 18h00.

Install-party organisée par Ordis libres de l'Arrée de 14h à 18h.

L'association Ordis libres de l'Arrée propose une aide partagée sur Linux chaque samedi matin de 10h à midi et 2 install par an (de 14h à 18h), automne et printemps.

Elle distribue aussi régulièrement des ordis reconditionnés Debian_Linux. Ceci sur un abonnement de 10 e l'année.

[FR Saint-Cyr-l'Ecole] Permanences logiciels libres - pc et smartphones - Le samedi 7 juin 2025 de 14h00 à 17h00.

Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres.

À cette permanence, tu pourras bénéficier d'une aide et d'un accompagnement pour t'aider à installer, configurer des logiciels libres aussi bien sur PC que sur Smartphones.
Un vieux pc qui rame? Besoin de faire une sauvegarde de tes données? Envie de tester des applications opensource sur ton téléphone ou sur ton pc, mais tu as peur de tout casser et de ne pas y arriver seul.e. Pas de souci, l'équipe de root66 est là pour t'accompagner, à ton propre rythme!

Un des objectifs est de t'aider à reprendre le contrôle de tes données et d'apprendre pas à pas les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser et améliorer ta vie privée numérique.

N'hésite pas à passer! L'équipe de root66 sera ravie de t'accueillir! 🤓

Et si tu n'as aucun problème technique, la permanence est aussi faite pour échanger et discuter des logiciels libres ou du numérique en général.

Programme (non exhaustif):

  • Dépannage, assistance sur PC, smartphones utilisant du logiciel libre
  • Découverte et apprentissage pour utiliser un système libre comme Linux
  • Installations et configurations complémentaires d'applications
  • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels opensource
  • Discussions conviviales entre utilisateurs autour des logiciels libres

Entrée libre et gratuite 😎

Pour une installation Linux ou pour un dépannage particulier, nous vous recommandons d'envoyer un mail avant la permanence, en décrivant votre besoin à: contact@root66.net

Sur place, l'adhésion à l’association est possible, mais non obligatoire.

Si vous venez en voiture (voire à pied):
Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

Trains et RER:

[FR Paris] Premier Samedi du Libre - Le samedi 7 juin 2025 de 14h00 à 18h00.

Toutes les informations sont sur https://premier-samedi.org
Plan des salles: https://premier-samedi.org/IMG/png/plancarrnum.png

Venez aider ou vous faire aider à installer et paramétrer des logiciels libres et toute distribution GNU/Linux ou Android avec les associations d'utilisateurs de Fedora, Mageia, Ubuntu, Debian pour GNU/Linux ; et Replicant, LineageOS, f-droid pour Android, sur netbook, portable, tour, PC/Mac, ou smartphone, éventuellement à côté de votre système actuel. Idem si vous avez des difficultés avec GNU/Linux, un périphérique, un logiciel libre, ou avec des logiciels libres sous Android.

  • Déjeuner à partir de 12h30-12h45 à la pizzeria Le Verona, 25 avenue Corentin Cariou
  • Salle Classe Numérique 14h-18h: install party GNU/Linux toutes distributions + atelier auto-hébergement et Brique Internet avec Franciliens.net
  • Salle Agora: si pas de conférence prévue, possibilité d'organiser à partir de 16h30 une présentation-discussion autour d'un thème particulier (pour se renseigner, choisir le thème ou s'inscrire, s'adresser à l'accueil de l'Install Partie à partir de 14h)
  • Salle LivingLab: wikipermanence Wikimedia France
  • Salle Atelier: atelier Blender 3D du BUG Blender User Group Paris
  • Apéro/dîner dans un lieu à déterminer sur place

  • Cité des sciences et de l'industrie; Carrefour Numérique niveau -1, Cité des sciences et de l'industrie; Carrefour Numérique niveau -1, 30 avenue Corentin Cariou, Paris, Île-de-France, France

  • https://parinux.org/Premier-Samedi-du-Libre-du-7-juin-2025

  • parinux, psl, install-party, logiciels-libres, gnu-linux, premier-samedi-du-libre

[FR Juvisy-sur-Orge] Permanence GNU/Linux - Le samedi 7 juin 2025 de 14h30 à 17h00.

Permanence GNU/LINUX, installation et maintenance par LINESS en partenariat avec le CIJ (Club informatique de Juvisy-sur-Orge).

Il s'agit d'une assistance pour vous aider à installer et utiliser LINUX, mais ce n'est pas un cours à proprement parler.

Aucune inscription préalable n'est nécessaire, aucune assiduité n'est requise.

Quand vous avez un problème vous passez nous voir.

Éventuellement stationner parc Danaux (à coté du pont sur la Seine) qui est gratuit le samedi après-midi (3mn à pied après pour aller au CIJ).

C'est tout à côté de la gare.

[FR Nantes] Permanence Linux-Nantes - Le samedi 7 juin 2025 de 15h00 à 18h00.

Linux Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence.

Nous vous proposons:

  • de vous faire découvrir linux et les logiciels libres
  • de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable
  • de vous informer sur l'utilisation de votre version de Linux et des logiciels libres
  • de voir avec vous les problèmes rencontrés

Pour plus d’informations sur l’association, voir notre site

[FR Quimper] Permanence Linux Quimper - Le samedi 7 juin 2025 de 16h00 à 18h00.

Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

Recommandations:

  • Sauvegardez vos données avant de venir.
  • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
  • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

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ESET aux côtés du FBI et d’Europol participe à la perturbation du réseau cybercriminel Danabot

ESET a contribué à une opération majeure visant à perturber l’infrastructure du célèbre voleur d’informations Danabot, menée par le ministère américain de la Justice, le FBI et le service d’enquête criminelle de la défense du ministère américain de la Défense. Ces agences américaines ont collaboré étroitement avec le Bundeskriminalamt allemand, la police nationale néerlandaise et […]

The post ESET aux côtés du FBI et d’Europol participe à la perturbation du réseau cybercriminel Danabot first appeared on UnderNews.
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A vendre : licence UNRAiD Lifetime

Salut,

Je vends ma licence UNRAID Lifetime, celle avec le nombre de disques illimité et les upgrades d’OS à vie.

Pourquoi je la revends ?
Parce que depuis longtemps maintenant je ne fais plus de stockage de masse, j’ai moins le temps et le goût de geeker. Et je sens un changement de vie arriver à moyen terme, je me sépare de tout ce qui ne m’est pas vraiment utile, prêt à voyager léger.

Combien je la revends ?
La licence coûte 249€, je vous propose 150€.

Comment je la vends ?
Je vends mon compte Lime Tech où vous trouverez la licence à utiliser lors de la création de la clé USB UNRAID et le compte email Infomaniak lié.
Attention, il s’agit bien d’un compte client Lime Tech à part entière, la licence ne peut pas s’ajouter sur un compte existant.

Pour le règlement je privilégie un PayPal. Au besoin, je peux mettre sur LeBonCoin. Je pense que ceux qui me connaissent savent mon sérieux, je drop le tout par email après réception du règlement (et quand je suis devant le PC).

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Plusieurs façons de gérer son code et ses environnements avec Terraform

Au fil des années, et depuis maintenant pratiquement six ans que je pratique terraform, j’ai pu voir et écrire une quantité non négligeable de lignes de code terraform, mes propres méthodes et préférences ayant évolué avec le temps. Je vous propose donc un petit florilège de ce qu’on peut faire avec cet outil merveilleux.

Ai-je encore besoin de présenter cet incontournable du domaine qu’on appelle l’infrastructure-as-code ? L’outil d’Hashicorp est devenu une référence en quelques années dans le domaine de la gestion d’infrastructure dans les nuages. Son modèle à base d’extensions, les « providers », la capacité de reposer sur des modules de codes pré-établis, ont conquis bon nombre d’équipes et d’indépendants, et de bricoleurs du dimanche comme moi. Le fait que l’outil soit open-source est évidemment un autre critère à ne pas oublier (alors oui, bon, entre temps, ça s’est un peu compliqué…). Il ne faut par contre pas croire ceux qui vous sortent encore qu’un seul code peut permettre de déployer chez n’importe quel fournisseur, c’est juste de la grosse connerie. Mais les concepts d’utilisation et le langage restent eux bien identiques, et surtout, permettent dans la même exécution de déployer chez plusieurs fournisseurs en même temps; moi par exemple, quand je déploie une nouvelle machine sur mon serveur Proxmox, je peux déclarer une entrée DNS chez OVH dans le même temps, le tout avec une seule exécution de terraform. C’est ce genre de puissance qui fait que l’outil est apprécié (on peut même commander ses pizzas avec :P).

Un autre aspect est de pouvoir reproduire pratiquement à l’identique et de manière illimitée un même environnement. La souplesse dans l’utilisation du langage est un autre critère qui a fait son succès, et j’ai pu le comprendre en partie face aux différents « codes » que j’ai pu croiser, et certains modèles de code permettant notamment de gérer plusieurs environnements m’ont vraiment plu dans leur philosophie. C’est ce que je compte vous partager aujourd’hui. D’une manière assez rigolote : on va y aller par étape dans la complexité.

1° niveau : tout hardcodé

C’est ce qu’on voit dans les documentations des « providers », et c’est généralement la première étape de ce qu’on produit comme code quand on débute. Je vais volontairement éluder l’organisation des fichiers pour me concentrer sur le code lui-même : on peut tout coller dans un seul fichier, ou dans plusieurs, et leur nommage importe peu tant que leur extension est .tf.

resource "ovh_domain_zone_record" "vps_ipv4" {
    zone = "domain.tld"
    subdomain = "mysub"
    fieldtype = "A"
    ttl = "60"
    target = "1.2.3.4"
}

Simple, efficace, mais absolument pas souple quand il s’agira de reproduire ça pour d’autres enregistrements. La méthode simple consistera à copier/coller ce code pour créer une deuxième ressource, une troisième, etc. Ça devient vite un enfer, et en plus, tout est dans le même code donc le même fichier d’état dont on reparlera assez vite. C’est là que les variables entrent en jeu.

2° niveau : variables, variables everywhere (et des maps)

Certes ce n’est pas ce que je recommande, mais une des premières utilisations des variables que j’ai faites à été de créer une variable par propriété que je souhaitais pouvoir moduler/réutiliser. Ces variables sont à enregistrer dans un fichier .tfvars, on comprend vite la signification de l’extension du fichier. Sans beaucoup plus d’explications parce que l’exemple sera suffisamment parlant, voilà le résultat :

resource "ovh_domain_zone_record" "vps_ipv4" {
    zone = var.domain
    subdomain = var.subdomain
    fieldtype = "A"
    ttl = "60"
    target = var.ip_address
}

Ma première évolution de ça a été de dupliquer le code comme au premier niveau, et donc avec les variables. En clair, j’avais un jeu de variables pour chaque domaine que je souhaite ajouter. C’est lourdingue, surtout quand on sait qu’on doit déclarer chaque variable qu’on compte utiliser avant de lui affecter une valeur. Aussi, le jour où une évolution majeure demande de réécrire le code (parce qu’on aura voulu renommer la propriété target par exemple), ça demandera de faire x fois la même modification. On reste également dans une gestion unique de l’état.

Une première manière de réduire un peu le poids de ces déclarations de variables a été l’utilisation de listes et de maps. Plutôt que d’avoir une variable par propriété d’une même ressource, on crée une variable par ressource, et cette variable est en l’occurrence une map contenant toutes les propriétés dont on a besoin. Le résultat est parlant là encore :

resource "ovh_domain_zone_record" "vps_ipv4" {
    zone = var.domain["domain_name"]
    subdomain = var.domain[subdomain"]
    fieldtype = "A"
    ttl = "60"
    target = var.domain["ip_address"]
}

variable "domain" {}

domain = {
  "domain_name" = "domain.tld"
  "subdomain"   = "mysub"
  "ip_address"  = "1.2.3.4"
}

J’ai inclus un exemple de variable en dessous pour qu’on comprenne la différence avec le cas précédent. Si on commence à modulariser ce code, l’utilisation d’une map comme celle-ci permet de grandement limiter la duplication de code, même si pour l’instant, nous n’avons pas encore évolué sur notre gestion de l’état.

Un très bonne évolution amenée par Hashicorp a été l’utilisation de boucles, via la fonction for_each. Elle permet de boucler sur une map ou une liste pour répéter un même code à partir du contenu de celle-ci. Ajoutez le fait que cette map peut être indexée, vous commencerez peut-être à comprendre où je veux en venir. On peut dès lors créer la liste des ressources dans une seule variable avec une série de propriétés. Ici, il « suffit » de faire la liste des domaines et des IP associées dans la variable domain, et on peut boucler dessus:

resource "ovh_domain_zone_record" "vps_ipv4" {
  for_each = var.domains
  zone = each.value.domain_name
  subdomain = each.value.subdomain
  fieldtype = "A"
  ttl = "60"
  target = each.value.ip_address
}

variable "domains" {
  type = map(any)
} 

domains = {
  record1 = { 
  domain_name = "domain.tld",
  subdomain = "mysub",
  ip_address = "1.2.3.4"},
  record2 = { 
  domain_name = "domain2.tld",
  subdomain = "mysub2",
  ip_address = "4.5.6.7"}
}

Et depuis, ce for_each a été étendu pour être utilisé non seulement sur les ressources, mais aussi carrément sur les modules eux-mêmes. Ça donne quelque chose de particulièrement puissant et qui peut rester assez léger à lire. Swag.

3° niveau : le couple fichier tfvars + changer la clé de son backend

Eh oui, il est temps de parler d’un élément que je un peu trop vite éludé pour l’instant. Le fonctionnement de terraform repose sur l’enregistrement de l’état de l’infrastructure décrite dans le code, une fois celui-ci appliqué. Lors des exécutions successives, l’outil compare le code, l’état, et ce qui est présent côté plateforme cible pour ensuite indiquer si des changements sont à effectuer (ajout, suppression, modification). Le résultat est donc stocké dans cet état, le fameux « tfstate ».

Quand on ne déclare rien, terraform va stocker son état dans un fichier local, appelé terraform.tfstate. Mais on peut configurer un backend distant pour le stockage de ce fichier, qui est d’ailleurs nécessaire dès lors que le code est partagé via un outil type git, pour que chaque intervenant susceptible de travailler avec le code puisse exploiter un état commun. C’est là qu’on commence à rigoler, mais aussi à faire une chose lourde et rétrospectivement assez dangereuse : associer une clé, c’est-à-dire le chemin du fichier dans le stockage, et un fichier de variables. Pourquoi ? parce qu’on ne peut pas variabiliser une clé de backend comme on le ferait pour le reste de la configuration des providers. Mais bon, on peut enfin séparer les états selon des critères (généralement, la cible d’exécution : sandbox, production…). Mais plantez-vous une fois, et appliquez le mauvais fichier sur l’environnement cible, et c’est potentiellement tout une production qui tombe. C’est clairement pas ce que je recommande, mais j’ai eu à gérer à un moment donné un backend qui ne supportait pas l’utilisation des Workspaces, et c’était à l’époque la seule solution qui nous était apparu comme acceptable pour éviter trop de duplications de code, du genre un dossier par environnement, chacun avec sa conf, son fichier de variables, son backend. Le jour où on doit modifier quelque chose, il faut le répliquer ensuite dans chaque dossier. Pas toujours foufou quand on ne peut pas exploiter les modules.

4° Niveau: les workspaces !

Ça a été une fonctionnalité qui, si le backend le supporte, permet de réduire un peu la lourdeur de la gestion de l’état. En effet, vous déclarez une clé de backend « de base » dans votre configuration, et chaque workspace créé va générer une clé de backend à partir de la base, mais avec un suffixe qui est le nom du workspace. Pourquoi je dit « si le backend le supporte » ? Parce que le caractère séparateur est un « : » qui n’est pas forcément bien toléré par la technologie de stockage. On reste malgré tout dans le domaine du « faut faire gaffe au fichier de conf », mais l’avantage c’est qu’on a « juste » à gérer un tfvars. Je vous laisse lire l’excellente page de Stéphane Robert sur le sujet pour en comprendre l’intérêt.

5° Niveau: Le boss final de l’élégance

Vraiment, c’est ce que j’ai eu l’occasion de voir le plus élégant, tout en étant pas évidemment la solution absolue. Seulement, c’est particulièrement pratique si on doit répliquer sur plusieurs environnements. On reprend une grande partie des éléments précédents, à savoir les workspaces, les maps pour les variables. Mais exit les tfvars, tout repose sur le workspace et les valeurs « par défaut » des variables.

Je ne vais pas reprendre l’exemple du domaine parce que ça n’aurait que peu de sens. On va cette fois prendre comme exemple la définition d’un subnet dans un projet Hetzner Cloud pour trois environnements différents:

resource "hcloud_network" "privNet" {
  name     = terraform.workspace
  ip_range = var.subnets[terraform.workspace].subnet
}

variable "subnets" {
  description = "List of subnets for all envs"
  type = map(any)
  default = {
    dev = {
      subnet = "10.1.0.0/24"
    },
    preprod = {
      subnet = "10.2.0.0/24"
    },
    prod = {
      subnet = "10.3.0.0/24"
    }
  }
}

Ensuite, il n’y a plus qu’à initialiser son environnement, son workspace donc, et d’appliquer le code, et il va sélectionner le subnet en fonction du workspace. D’ailleurs, il est possible aussi de créer dans la map une sous-liste si on veut créer plusieurs subnets, et d’appliquer un for_each. Ça pourrait alors donner un truc dans le genre:

resource "hcloud_network" "privNet" {
  for_each = toset(var.subnets[terraform.workspace].subnets)
  name     = "${terraform.workspace}-${index(var.subnets[terraform.workspace].subnets, each.value) +1}"
  ip_range = each.value
}

variable "subnets" {
  description = "List of subnets for all envs"
  type = map(any)
  default = {
    dev = {
      subnets = [ "10.1.0.0/24", "10.2.0.0/24" ]
    },
    preprod = {
      subnet = [ "10.3.0.0/24", "10.4.0.0/24" ]
    },
    prod = {
      subnet =  [ "10.5.0.0/24", "10.6.0.0/24" ]
    }
  }
}

Bon là je me complique la vie parce qu’avec une simple liste sans « label », faut ruser pour trouver un nom pour chaque subnet côté Hetzner, mais vous avez l’idée. Testé rapidement, ça donne ça comme plan :

tofu plan

OpenTofu used the selected providers to generate the following execution plan. Resource actions are indicated with the following symbols:
  + create

OpenTofu will perform the following actions:

  # hcloud_network.privNet["10.5.0.0/24"] will be created
  + resource "hcloud_network" "privNet" {
      + delete_protection        = false
      + expose_routes_to_vswitch = false
      + id                       = (known after apply)
      + ip_range                 = "10.5.0.0/24"
      + name                     = "prod-1"
    }

  # hcloud_network.privNet["10.6.0.0/24"] will be created
  + resource "hcloud_network" "privNet" {
      + delete_protection        = false
      + expose_routes_to_vswitch = false
      + id                       = (known after apply)
      + ip_range                 = "10.6.0.0/24"
      + name                     = "prod-2"
    }

Plan: 2 to add, 0 to change, 0 to destroy.

Vous pouvez donc dans un seul fichier de variables, définir l’intégralité de vos environnements. Et si pour une quelconque raison certaines ressources n’ont pas à être déployées dans tous les environnements, vous pouvez conditionner leur application :

resource "hcloud_network" "privNet" {
  count = try(terraform.workspace == "prod") ? 1 : 0
  name = terraform.workspace
  ip_range = var.subnets[terraform.workspace].subnet
}

Ici, on ne créera le subnet que si l’on est « en prod ».

Et tant d’autres subtilités

Il y a certainement plein d’autres méthodes pour gérer son code terraform, je n’ai ici recensées que celles que j’ai pu voir en cinq ans de pratique (ça fait un an que j’en avais pas touché, ça fait bizarre et c’est toujours aussi rigolo à bricoler). Je suis d’ailleurs curieux de voir un peu comment vous procédez. D’ailleurs, si on va voir du côté de chez Julien Hommet on peut voir que la définition de la map va plus loin que mon simple « any » de gros feignant que je suis, je recommande évidemment sa syntaxe, plus prédictive. J’imagine qu’il y a d’autres aspects que je n’ai pas abordé ici et que vous pourriez certainement porter à ma connaissance (et à ceux qui lisent l’article du coup) 🙂

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Le noyau Linux 6.15 est officiellement disponible et apporte une intégration continue de Rust, une nouvelle prise en charge du matériel et des améliorations du système de fichiers bcachefs

Le noyau Linux 6.15 est officiellement disponible et apporte une intégration continue de Rust, une nouvelle prise en charge du matériel et des améliorations du système de fichiers bcachefs

Linus Torvalds a annoncé la sortie et la disponibilité générale de Linux 6.15. Il s'agit de la dernière version stable du noyau, qui comprend plusieurs nouvelles fonctionnalités et améliorations, une meilleure prise en charge matérielle, et bien plus encore.

Linux est une famille de systèmes d'exploitation libres...

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Un serveur musical pour mon salon

Aujourd’hui, on va mettre en place un serveur musical pilotable à distance en utilisant MPD. Il sera notamment capable de jouer de la musique stockée dessus ou des radios Internet. Il sera aussi capable de se comporter comme une enceinte Bluetooth.

On va parler de récup de vieux matos, de Debian, MPD, PipeWire, Samba, d’agent Bluetooth, de systemd (-analyze, -logind), de Powertop et de vbetool.

Serveur musical - les clients MPD se connectent à MPD, les clients Bluetooth peuvent jouer de la musique, les clients SMB peuvent envoyer des fichier, et le serveur est relié à des enceintes en Jack

Cet article au ton très « administration système » s’adresse à :

  • des gens qui voudraient mettre en place un système plus ou moins similaire, même pour faire autre chose dans le même esprit (en mode tutoriel) ;
  • des gens qui aiment les détails techniques et voir les trucs cools qu’on peut faire avec les logiciels libres ;
  • toute autre personne curieuse pour d’autres raisons.

Il est probablement trop technique pour quelqu’un qui ne manipule pas la ligne de commande, qui pourra peut-être malgré tout, avec suffisamment de motivation, se laisser porter par la démarche.

Sommaire

Introduction

Note de lecture : cette dépêche est très détaillée, je vous conseille de passer les sections qui vous intéressent moins.

Motivation

Dans mon salon, j’ai des petites enceintes toutes bêtes qui sonnent plutôt bien. Mettre de la musique implique de s’embêter à brancher un ordinateur, sur lequel je suis le seul avoir le contrôle. Ce serait bien d’avoir un système prêt à l’emploi et que tout le monde peut contrôler.

Objectifs

  • Pas d’achat : on fait avec de la récup
  • Peu gourmand en énergie
  • Silencieux (à part la musique, bien sûr)
  • Facile à utiliser pour une personne non technique
  • Pouvoir mettre de la musique sans que ça soit pénible, en utilisant ma bibliothèque musicale locale, ou des radios internet
  • Pouvoir laisser n’importe qui se connecter en Bluetooth et lancer sa propre musique

Nous allons, ensemble, remplir ces objectifs. On va rentrer dans les détails, qui peuvent être utiles dans d’autres applications, et parce que je sais que certaines personnes ici aiment ça, bande de geeks :-)

Matériel à disposition

  • des enceintes parfaitement fonctionnelles mais sans fonctionnalité Bluetooth
  • un appareil style netbook du début des années 2010 (dans mon cas, c’est une vieille tablette Airis Kira Slimpad plus vraiment adaptée au web moderne, dotée d’un processeur Intel Atom un peu lent, d’un peu de stockage assez lent, d’un Wifi plutôt lent, du Bluetooth, d’1 Giga de mémoire vive)

Note sur les interférences Wifi et Bluetooth. Le Wifi de cette tablette est en 2,4 GHz, pareil que le Bluetooth. Tout échange wifi cause des perturbations sur le Bluetooth et tout transfert intensif rend le Bluetooth inutilisable. Du grand classique. Un Wifi 5, 6 ou 7 aurait été appréciable. Il serait possible d’utiliser une carte Wifi USB, mais je n’en ai pas donc on fera sans.

Ce qu’on va faire dans les grandes lignes

  • Installer une Debian minimale
  • La configurer pour qu’elle soit accessible par le réseau, la plus rapide et légère possible en utilisation mémoire, en temps de démarrage et en consommation énergétique
  • Installer et configurer MPD
  • Installer et configurer Samba
  • Configurer en mode « enceinte Bluetooth »

Installation standard minimaliste de Debian

Par souci de concision, on ne va pas détailler l’installation de Debian, il existe d’autres ressources au besoin.

En résumé :

  • Debian classique en 32 bits (ça consomme moins de mémoire que du 64 bits)
  • j’ai laissé l’installateur faire le partitionnement (une partition principale en ext4, et une partition swap de 1G)
  • j’ai ajouté l’option noatime sur la partition principale pour éviter d’écrire inutilement lors des accès, ce qui use le SSD et ralentit le système (d’autant que le SSD est lent)
  • lors de l’étape Tasksel, choisir console, serveur ssh et utilitaires standard, et en particulier pas d’environnement de bureau
  • on installe sudo et on ajoute l’utilisateur au groupe sudo, ou alors on se donne accès à root en ssh avec une clé SSH
  • on installe iwd (le remplaçant moderne de wpa_supplicant, supposé plus performant et plus stable permettant également de se passer de NetworkManager assez facilement) et on connecte l’appareil en wifi avec
  • on identifie et désactive ou on désinstalle le superflu avec systemd-analyze critical-chain et systemd-analyze blame (typiquement, si vous avez installé NetworkManager, ModemManager a peut-être été installé alors que vous n’avez pas de modem à gérer)
  • on peut configurer le menu de Grub pour moins attendre au démarrage

Note : sur cette tablette, l’installateur Debian n’arrive pas à se connecter en Wifi, j’ai donc utilisé la version DVD (le premier suffit).

Gains énergétiques potentiels

Éteindre l’écran

L’écran est potentiellement une des plus grosses sources de consommation électrique. On n’en a pas besoin, donc on va l’éteindre au démarrage et à la sortie de veille.

Pour cela, on va installer vbetool (sources : outils pour éteindre l’écran, lancer une commande au démarrage, lancer une commande après la veille):

sudo apt install vbetool
cat << EOF | sudo tee /etc/systemd/system/screenoff.service
[Unit]
Description=Screen off
After=suspend.target

[Service]
ExecStart=vbetool dpms off

[Install]
WantedBy=multi-user.target suspend.target
EOF

Attention : ça peut compliquer grandement l’usage de l’appareil, on peut vouloir appliquer un délai avant extinction pour se faciliter la vie.

Powertop pour améliorer la consommation électrique

Powertop permet de voir ce qui utilise le CPU et les diverses ressources, et d’ajuster un peu les paramètres de mise en veille de différents périphériques.

On va l’installer :

sudo apt install powertop

Ensuite, ça peut être cool de lancer l’outil pour constater un peu ce qui tourne et consomme des ressources, de se déplacer dans les onglets, et de tenter des trucs dans l’onglet « Tunables » :

sudo powertop

Si passer tout à Good ne cause pas de problème d’instabilité évidente, alors on peut appliquer la configuration de Powertop à chaque démarrage (source) :

cat << EOF | sudo tee /etc/systemd/system/powertop.service
[Unit]
Description=PowerTOP auto tune

[Service]
Type=oneshot
Environment="TERM=dumb"
RemainAfterExit=true
ExecStart=/usr/sbin/powertop --auto-tune

[Install]
WantedBy=multi-user.target
EOF

systemctl daemon-reload
systemctl enable powertop.service

Sinon, il y a des solutions mentionnées dans la source pour désactiver certains changements (si vous observez des dysfonctionnements avec certains périphériques par exemple, et notamment si vous avez des problèmes de Wifi ou Bluetooth)

Perso, je sais que sur cette tablette, passer tout à Good fait (faisait il y a 10 ans en tout cas) qu’après un délai la première frappe sur le clavier ou le premier clic de la souris était ignoré, et aussi était nécessaire pour réveiller l’USB – clairement je m’en fiche ici, mais si votre wifi ou votre Bluetooth est en USB et que les paramètres causent une extinction après un délai, clairement ce n’est pas bon).

Bonus : Configurer le bouton power pour mettre en veille

Sur ma tablette, un appui court sur le bouton power éteint la tablette (et ensuite on la rallume en appuyant 3 longues secondes). Si on souhaite qu’un appui court mette en veille l’appareil et un appui long l’éteigne, comme ça on fait un compromis énergétique supposément raisonnable pour rendre l’ensemble un poil plus pratique, c’est facile avec systemd.

Ajoutez ces deux lignes au fichier /etc/systemd/logind.conf :

HandlePowerKey=suspend
HandlePowerKeyLongPress=poweroff

Rechargez les paramètres :

sudo systemctl restart systemd-logind

MPD : Music Player Deamon

Ok, passons au cœur du sujet : mpd.

Késako

Simplement, c’est un lecteur de musique pilotable à distance qui est capable de :

  • lire de la musique que vous mettez dans son dossier de travail ;
  • lire des playlists que vous mettez dans son dossier de travail ;
  • lire des flux radio, qui sont par exemple définis dans des playlists.

Entre autres.

Certains clients MPD, comme Cantata (une application Qt5 plus ou moins abandonnée mais encore dans les dépôts), sont même capables de lire de la musique sur votre serveur MPD que vous avez localement sur votre ordinateur, ou de gérer les playlists. Ça rend d’ailleurs la constitution de playlists vaguement confortable. Vous n’avez pas besoin d’écrire des playlists M3U à la main, quoi.

Les avantages sont multiples :

  • c’est méga léger, une machine épuisée peut faire tourner MPD à l’aise
  • si vous lisez la musique stockée sur le serveur, le réseau n’est pas engorgé
  • on peut être plusieurs à contrôler la musique, ce n’est pas une personne qui contrôle tout, et on peut le faire depuis le canapé
  • il existe toute une flopée de clients, il y en a pour tous les goûts pourvu que vous aimiez les logiciels abandonnés ou en ligne de commande / en ncurses (ouais, c’est quand même un problème que j’identifie et qui a largement retardé mon adoption de MPD)
    • les gens non techniques apprécieront les applications mobiles telles que M.A.L.P pour gérer la musique et le volume sonore.

C’est parti pour l’installation

sudo apt install mpd

On va modifier sa configuration :

sudo nano /etc/mpd.conf

On peut laisser les paramètres par défaut suivants :

music_directory         "/var/lib/mpd/music"
playlist_directory              "/var/lib/mpd/playlists"

Vous l’aurez compris, c’est là où on stocke les musiques et les playlists. Dans la section suivante, on verra comment rendre le dépôt de morceaux simple et convivial.

On va laisser la plupart des autres paramètres par défaut.

On va changer bind_to_address, qui est par défaut à localhost, mais on veut que n’importe quel appareil sur le réseau soit capable de s'y connecter. On va aussi explicitement mettre le port à la valeur par défaut (ce n’est probablement pas nécessaire, mais c’est ce que j’ai fait) :

bind_to_address                 "0.0.0.0"
port                            "6600"

On veut aussi que quand des fichiers sont changés dans les dossiers music et playlists, mpd se mette à jour tout seul pour ne pas avoir à le baby-sitter :

auto_update     "yes"

J’ai tenté d’activer zeroconf pour que les clients MPD puissent le trouver tout seul :

zeroconf_enabled                "yes"
zeroconf_name                   "Music Player @ %h"

Mais en vrai, je n’ai pas réussi à faire fonctionner ça. En tout cas, un prérequis est d’avoir installé et activé avahi-daemon, on verra ça plus tard dans la partie Samba du coup.

Vous aurez peut-être envie de mettre un mot de passe voire de changer les permissions par défaut en décommentant et adaptant les paramètres suivants, mais c’est optionnel :

#password                        "password@read,add,control,admin"

#default_permissions             "read,add,control,admin"

Ensuite, la partie critique, la sortie audio. Pour l’instant, on va dire à mpd d’utiliser Alsa directement. C’est le plus direct et le plus léger (on passera à PipeWire plus tard, pour gérer l’aspect récepteur Bluetooth)

audio_output {
       type            "alsa"
       name            "My ALSA Device"
       device          "hw:0,0"        # optional
       mixer_type      "hardware"      # optional
     # mixer_device    "default"       # optional
       mixer_control   "Master"        # optional
       mixer_index     "0"             # optional
}

Pour une de mes installations, j’ai commenté mixer_device parce que ce n’est manifestement pas la bonne valeur chez moi, et que ça marche bien sans.

Vous pouvez vous passer des autres valeurs optionnelles, mais vous n’aurez pas le contrôle du volume sonore depuis les clients MPD si vous faites ça. Vous allez donc devoir trouver les bonnes valeurs pour les paramètres mixer_*, et pour device. ainsi que mixer_control et mixer_index.

Quelques indices :

  • hw:0,0 est probablement la bonne valeur pour device, et 0 pour mixer_index aussi. Vous pouvez lister vos cartes son avec aplay -L. Vous aurez peut-être besoin d’installer le paquet alsa-utils.
  • la valeur de mixer_control est le nom du contrôle que vous utiliserez pour changer le volume dans alsamixer, du paquet alsamixergui que vous aurez probablement besoin d’installer.

Si vous galérez trop avec les valeurs de mixer-*, vous pouvez simplement utiliser mixer_type "software", c’est moins propre mais ça devrait faire le taf. Et sinon, vous pouvez toujours sortir l’artillerie lourde et passer directement à PipeWire.

Pour appliquer vos modifications :

systemctl enable --now mpd # À partir de Debian Trixie, mpd n’est plus activé par défaut au niveau du système
systemctl restart mpd # Si MPD tournait déjà

Vous pouvez déboguer vos changements avec la commande suivante, qui suit les logs en temps réel :

journalctl -fu mpd

Vous avez plusieurs options pour essayer de lire des choses avec mpd :

  • installer l’application M.A.L.P sur votre téléphone Android, ou une autre application cliente MPD, et ajouter un profil avec la bonne adresse, le bon port et le bon mot de passe ;
  • installer un client comme Cantata sur votre ordinateur, avec la bonne adresse, le bon port et le bon mot de passe ;
  • installer mpc directement sur le serveur. Normalement mpc play permet de lancer la lecture.

Moi, j’ai testé avec une webradio dans une playlist (/var/lib/mpd/playlists/radio-paradise-main-mix.m3u avec le contenu http://stream.radioparadise.com/ogg-192m), mais on peut aussi évidemment placer un morceau dans /var/lib/mpd/music/.

ReplayGain

Le niveau sonore de mes morceaux n’est pas homogène, donc il faut sans cesse adapter le volume d’un morceau à l’autre. C’est pénible, voire inutilisable en l’état. Une solution pour ça est replay gain : on analyse et on enregistre le niveau sonore d’une piste dans ses métadonnées.

Il existe plein d’outils pour faire ça, dont https://github.com/complexlogic/rsgain

On peut le faire avant d’envoyer les fichiers sur l’appareil. Pour ma part, je l’ai fait sur la tablette, et il n’existe pas de paquet Debian 32 bits, donc je l’ai compilé :

sudo apt install cmake build-essential pkd-config git libavcodec-dev libavformat-dev libtag1-dev libebur128 libinih-dev libfmt-dev
git clone --depth=1 https://github.com/complexlogic/rsgain
cd rsgain
mkdir build
cd build
cmake ..
make -j2
sudo make install

Il faudra s'assurer que les morceaux au format Opus sont étiquetés avec le tag R128_TRACK_GAIN et pas REPLAYGAIN_TRACK_GAIN, parce que c'est ce que MPD s’attend à avoir. Pour ça, on va convaincre rsgain de suivre les standards (que certains lecteurs de musiques ne comprennent pas) en créant un preset qui contient :

[Opus]
OpusMode=s

Mes morceaux ne sont pas organisés par albums, donc je désactive l’analyse par album. Je vais donc partir du preset no_album :

mkdir -p ~/.config/rsgain/presets; cat << EOF > ~/.config/rsgain/presets/no_album_standard_opus.ini 
[Global]
TagMode=i
Album=false
TargetLoudness=-18
ClipMode=p
MaxPeakLevel=0.0
TruePeak=false
Lowercase=false
ID3v2Version=keep
PreserveMtimes=false
DualMono=false
OpusMode=s
EOF

Ensuite, on peut le rsgain sur le dossier de musiques avec ce preset. Mes morceaux ne sont pas organisés par albums, donc je désactive l’analyse par album.

rsgain easy -p no_album_standard_opus -m MAX /var/lib/mpd/music

Note : l'option --skip-existing permet d'ignorer les fichiers déjà taggés :

rsgain easy --skip-existing -p no_album_standard_opus -m MAX /var/lib/mpd/music

Avec cette option, on peut exécuter cette tâche régulièrement, par exemple dans un cron, pour calculer le ReplayGain pour les nouveaux fichiers. Pour la première exécution, il vaut certainement mieux ne pas l’utiliser, sinon, si vous aviez déjà des fichiers qui avaient l'information, il se peut que le résultat ne soit pas uniforme.

Il faut dire à MPD d’utiliser le ReplayGain dans /etc/mpd.conf :

replaygain                      "track"

Vous aurez peut-être besoin de jouer avec les autres paramètres liés au volume et au ReplayGain.

Voici les miens :

# Ce paramètre définit la pré-amplification à appliquer pour les morceaux qui ont l'information du ReplayGain
replaygain_preamp              "0"

# Ce paramètre définit la pré-amplification à appliquer pour les morceaux qui ne l'ont pas
replaygain_missing_preamp      "0"

# Faut-il interdire à MPD de dépasser le niveau original d'amplification en appliquant le ReplayGain?
replaygain_limit                "no"

# Faut-il permettre à MPD d'ajuster le volume pendant la lecture pour normaliser ?
volume_normalization            "no"

Un autre paramètre qu’on peut régler, c'est la manière dont MPD règle le volume dynamiquement pour ReplayGain. Dans votre bloc audio_output, vous pouvez ajouter replay_gain_handler et la valeur "software" (c'est la valeur par défaut) ou "mixer". En théorique, les traitements software dégradent le son, mais en pratique, avec "mixer", je tombe sur ce bug qui met le volume à 100% après chaque changement de piste.

Note : je ne suis pas encore convaincu d’avoir réussi à trouver les réglages parfaits, n’hésitez pas à expérimenter.

Les clients MPD

À ce stade, vous devriez avoir un serveur MPD fonctionnel et configuré. Si applicable, vous pouvez commencer à suggérer aux gens de votre foyer d’installer l’application M.A.L.P sur leur appareil Android ; elle est libre et disponible sur F-Droid et sur le Play Store. Avec un peu de chance, votre enthousiasme était communicatif et c’est eux qui vous demanderont :-)

Pour les autres types d’appareils, vous allez devoir faire vos recherches vous-même je n’ai pas étudié les options sous Windows, Mac ou iPhone, mais il y en a. Pour Linux, j’ai essayé Cantata. Il me convient, si ce n’est qu’il a l’air un peu abandonné, et il a une interface certes conviviale, mais quand même un peu brute. Il existe des widgets qui s’intègrent aux différents environnements de bureaux pour les différents systèmes d’exploitation, je n’ai pas exploré. Le site de MPD propose une liste de clients, et le wiki de Arch aussi.

 M.A.L.P, un client mobile pour MPD

Samba pour déposer les morceaux (et les playlists)

Déposer des morceaux, vous allez probablement le faire depuis un ordinateur, et à peu près n’importe quel système d’exploitation est capable d’aller chercher un dossier SMB en réseau, alors je vous propose de configurer un serveur Samba. Ça a le bon goût d’être très léger, très simple à faire et de fonctionner depuis n’importe quel OS. Allons-y, et tant qu’à faire, on va aussi installer Avahi, qui permettra aux ordinateurs sous Linux et Mac de découvrir les dossiers partagés tous seuls :

sudo apt install samba avahi-daemon

On va partager nos dossiers music et playlists au monde entier en lecture-écriture (YOLO). On édite /etc/samba/smb.conf:

[Musique]
path=/var/lib/mpd/music
read only=no
writable=yes
comment=Fichiers musique MPD
guest ok = yes
force group = audio
force user = mpd
browsable = yes
public = yes
create mask = 0644
directory mask = 0755

[Playlists]
path=/var/lib/mpd/playlists
read only=no
writable=yes
comment=Listes de lecture MPD
guest ok = yes
force group = audio
force user = mpd
browsable = yes
public = yes
create mask = 0644
directory mask = 0755

Je ne maitrise pas particulièrement Samba et il y a peut-être des options superflues, mais globalement l’esprit c’est :

  • n’importe qui doit pouvoir accéder à ces deux en lecture et en écriture depuis le réseau. En particulier, la création de dossiers doit marcher
  • MPD doit pouvoir lire ce qu’on a écrit dans ces dossiers
  • les fichiers et dossiers doivent avoir des permissions sensées

Bien sûr, on peut vouloir restreindre l’accès à certains utilisateurs et/ou avec un mot de passe. Je vous laisse creuser.

Après un redémarrage de Samba :

sudo systemctl restart samba

Avec un peu de chance, dans l’onglet « Réseau » de votre gestionnaire de fichier, dans la section « Partages SMB », votre appareil apparait. Sinon, vous devriez pouvoir y accéder avec smb://HOST/ avec Dolphin et probablement Nautilus, probablement \\HOST sous Windows.

Alternatives possibles à Samba

  • Si on a un NAS, monter un dossier sur le serveur MPD, voire installer MPD sur le serveur de stockage, ou avoir une tâche chron qui fait un rsync bien placé
  • Mettre en place une synchronisation avec Nextcloud ou Syncthing, et faire pointer MPD vers le bon dossier, ou ajouter le dossier de MPD comme dossier de stockage externe à Nextcloud par exemple
  • SFTP
  • NFS
  • FTP (mais les autres options sont probablement meilleures)

Récepteur Bluetooth

Ce n’est bien sûr pas nécessaire si vous êtes parfaitement satisfait·e avec MPD, mais si vous voulez que votre appareil soit en plus capable de se comporter comme une enceinte Bluetooth, vous êtes au bon endroit.

Les difficultés qu’on va résoudre sont les suivantes :

  • pour l’instant, MPD accède au son directement avec ALSA, et en général on ne peut pas être plusieurs sur ALSA. En tout cas, et même s’il a l’air possible de faire fonctionner Bluetooth et ALSA ensemble, ça n’a pas l’air d’être terriblement simple ou même stable. Donc on va utiliser PipeWire. On aurait pu utiliser PulseAudio, mais PipeWire le remplace, et fonctionne généralement mieux.
  • PipeWire, c’est pensé pour être lancé dans une session graphique d’un utilisateur, mais nous, on a un serveur headless. Il va falloir faire en sorte de lancer une session utilisateur au démarrage sans interaction, et que cette session ne soit pas tuée.
  • mpd tourne avec son utilisateur, PipeWire avec son utilisateur, et après s’être rendu compte qu’il faut que ça soit les mêmes, faut aussi savoir comment, et le faire.

Lors de l’installation de Debian, on a défini un utilisateur. On peut utiliser cet utilisateur. Sinon, on peut aussi en créer un pour ça, pensez bien à l’ajouter aux groupes audio et bluetooth.

Garder une session utilisateur active

On va démarrer une session utilisateur au boot :

sudo loginctl enable-linger user # remplacer user par le nom d’utilisateur

On va s’assurer que les processus de cette session ne sont pas tués au moment où on quitte une session (par exemple quand on quitte une session ssh) : dans le fichier /etc/systemd/logind.conf, décommentez la ligne KillExcludeUsers et ajouter le nom d’utilisateur après le =. Vous deviez avoir

KillExcludeUsers=user

user est le nom d’utilisateur.

On peut maintenant recharger ces paramètres :

sudo systemctl restart systemd-logind

Installer PipeWire et les choses nécessaires

À ce stade, MPD bloque probablement l’utilisation du son parce qu’il s’y connecte via ALSA. On va le stopper.

sudo systemctl stop mpd

PipeWire et WirePlumber vont dorénavant gérer le son, et libspa-0.2-bluetooth permet au démon qui gère le Bluetooth (Bluez) de s’inter-connecter à PipeWire pour le Bluetooth Audio.

sudo apt install wireplumber pipewire libspa-0.2-bluetooth

En tant que votre utilisateur (nommé user dans les commandes précédentes) (c’est important), activez PipeWire au démarrage et lancez-le :

systemctl --user enable --now pipewire wireplumber

Notez que pipewire-pulse n’est pas nécessaire, d’ailleurs vous pouvez le supprimer ou le désactiver en toute sécurité s’il a été installé.

Installer un agent Bluetooth qui accepte toutes les connexions audio sans vérifications avec code

Normalement, accepter les connexions Bluetooth se fait à l’aide d’un agent Bluetooth :

  • qui tourne dans votre session graphique : c’est géré par votre environnement de bureau, ou une application comme bluetooth-applet (est-ce que ça existe encore ?) que vous lancez. Là, évidemment, on n’a pas de session graphique, et pour l’instant on n’a pas d’agent Bluetooth qui tourne.
  • En ligne de commande, avec un outil comme bluetoothctl. Je vous invite à essayer. Vous pouvez lancer des commandes comme pairable on, discoverable on, scan on, et essayer de vous connecter avec un autre appareil. Après vos tests, vous pouvez tout recommencer en faisant oublier les appareils des deux côtés.

Évidemment, on ne va pas se connecter en ssh pour lancer bluetoothctl à chaque fois qu’on veut se connecter en Bluetooth. On va mettre en place un agent qui démarre automatiquement et qui a un comportement similaire à un casque ou des enceintes Bluetooth : qui accepte toutes les connexions Bluetooth audio. Pour ça, on va utiliser un script Python partagé par Collabora sous Licence LGPL 2.1+ qui fait ça très bien et qu’on va lancer au démarrage.

Bien sûr, ça veut dire que vos voisins peuvent s’amuser à jouer des trucs chez vous, ou même se connecter fortuitement en choisissant la mauvaise entrée.

Ce script a une dépendance, qu’on va installer :

sudo apt install python3-dbus

On va placer ce script dans speaker-agent.py:

#!/usr/bin/python3
# SPDX-License-Identifier: LGPL-2.1-or-later

import dbus
import dbus.service
import dbus.mainloop.glib
from gi.repository import GLib

BUS_NAME = 'org.bluez'
AGENT_INTERFACE = 'org.bluez.Agent1'
AGENT_PATH = "/speaker/agent"

A2DP = '0000110d-0000-1000-8000-00805f9b34fb'
AVRCP = '0000110e-0000-1000-8000-00805f9b34fb'

bus = None


class Rejected(dbus.DBusException):
    _dbus_error_name = "org.bluez.Error.Rejected"


class Agent(dbus.service.Object):
    exit_on_release = True

    def set_exit_on_release(self, exit_on_release):
        self.exit_on_release = exit_on_release

    @dbus.service.method(AGENT_INTERFACE,
                         in_signature="", out_signature="")
    def Release(self):
        print("Release")
        if self.exit_on_release:
            mainloop.quit()

    @dbus.service.method(AGENT_INTERFACE,
                         in_signature="os", out_signature="")
    def AuthorizeService(self, device, uuid):
        # Always authorize A2DP and AVRCP connection
        if uuid in [A2DP, AVRCP]:
            print("AuthorizeService (%s, %s)" % (device, uuid))
            return
        else:
            print("Service rejected (%s, %s)" % (device, uuid))
        raise Rejected("Connection rejected by user")

    @dbus.service.method(AGENT_INTERFACE,
                         in_signature="", out_signature="")
    def Cancel(self):
        print("Cancel")


if __name__ == '__main__':
    dbus.mainloop.glib.DBusGMainLoop(set_as_default=True)

    bus = dbus.SystemBus()

    agent = Agent(bus, AGENT_PATH)

    mainloop = GLib.MainLoop()

    # By default Bluetooth adapter is not discoverable and there's
    # a 3 min timeout
    # Set it as always discoverable
    adapter = dbus.Interface(bus.get_object(BUS_NAME, "/org/bluez/hci0"),
                             "org.freedesktop.DBus.Properties")
    adapter.Set("org.bluez.Adapter1", "DiscoverableTimeout", dbus.UInt32(0))
    adapter.Set("org.bluez.Adapter1", "Discoverable", True)

    print("RPi speaker discoverable")

    # As the RPi speaker will not have any interface, create a pairing
    # agent with NoInputNoOutput capability
    obj = bus.get_object(BUS_NAME, "/org/bluez")
    manager = dbus.Interface(obj, "org.bluez.AgentManager1")
    manager.RegisterAgent(AGENT_PATH, "NoInputNoOutput")

    print("Agent registered")

    manager.RequestDefaultAgent(AGENT_PATH)

    mainloop.run()

Le script mentionne le Raspberry Pi, mais il n’y a absolument rien de spécifique au Raspberry dedans, il est suffisamment générique.

On va lancer ce script au démarrage en créant le fichier ~/.config/systemd/user/speaker-agent.service

[Unit]
Description=Bluetooth speaker agent

[Service]
ExecStart=python3 speaker-agent.py

[Install]
WantedBy=default.target

Et en l’activant (--now le lance tout de suite) :

systemctl --user enable --now speaker-agent.service

Il faudra aussi mettre JustWorksRepairing = always dans /etc/bluetooth/main.conf pour permettre le re-appairage sans interaction. Bon là j’avoue, je paraphrase largement ma source :-)

Ensuite, on va autoriser la connexion Bluetooth même sans session active (en SSH par exemple) (source). Si on ne fait pas ça, la connexion Bluetooth n’est pas possible si l’utilisateur n’a pas une session active (les symptômes : on arrive à se connecter en Bluetooth que quand on est loggué en SSH ou autre, et la connexion Bluetooth casse dès qu’on quitte la session).

mkdir -p ~/.config/wireplumber/bluetooth.lua.d
cat > ~/.config/wireplumber/bluetooth.lua.d/80-disable-logind.lua << EOF
-- Disable arbitration of user allowance of bluetooth via D-Bus user session
bluez_monitor.properties["with-logind"] = false
EOF
systemctl --user restart wireplumber

Adapter MPD (et Samba) pour utiliser PipeWire

Pour que MPD utilise PipeWire, il faut adapter :

  1. sa configuration pour qu’il tourne avec le même utilisateur
  2. sa configuration audio_output
  3. les permissions dans /var/lib/mpd

Dans /etc/mpd.conf, changer la ligne user :

user                            "mpd"

Elle doit maintenant utiliser votre utilisateur :

user                            "user"

Commentez votre bloc audio_output, on va maintenant utiliser PipeWire (je suppose qu’on pourrait garder les deux et les clients MPD peuvent probablement permettre de choisir la sortie son, mais ça me parait complexifier l’utilisation pour un intérêt pas clair, ce qui va contre nos objectifs) :

audio_output {
        type            "pipewire"
        name            "PipeWire Sound Server"
}

Maintenant, il est temps d’adapter les permissions dans /var/lib/mpd. On va stopper Samba juste avant, et adapter sa configuration.

sudo systemctl stop mpd samba # si mpd tournait encore
sudo chown -rv user /var/lib/mpd
sudo systemctl start mpd

Note : MPD peut aussi être démarré dans une session utilisateur et à ce stade, c’est ce qu’il serait probablement le plus logique de faire, en bougeant /etc/mpd.conf et le contenu de /var/lib/mpd dans le dossier de notre utilisateur. C’est d’ailleurs la manière privilégiée de démarrer MPD à partir de Debian Trixie. Par simplicité et cohérence, et parce que cette section « Récepteur Bluetooth » est optionnelle mais que les manipulations pour lancer une session utilisateur au démarrage décrites dans cette section seraient nécessaires pour lancer MPD en tant que service utilisateur au démarrage dans tous les cas et que ça apporte une réelle complexité, on fait le choix de garder MPD en tant que service système.

Modifiez /etc/samba/smb.conf. Dans les deux blocs de partages qu’on a ajouté précédemment, changez la ligne force user = mpd en:

force user = user

Puis on peut redémarrer Samba :

sudo systemctl start samba

Permettre à PipeWire de configurer sa priorité

Si vous voyez cela dans les logs de PipeWire :

user@tablette:~$ journalctl --user -fu pipewire
avril 29 13:41:01 tablette systemd[514]: Started pipewire.service - PipeWire Multimedia Service.
avril 29 13:41:01 tablette pipewire[531]: mod.rt: Can't find org.freedesktop.portal.Desktop. Is xdg-desktop-portal running?
avril 29 13:41:01 tablette pipewire[531]: mod.rt: found session bus but no portal
avril 29 13:41:02 tablette pipewire[531]: mod.rt: RTKit error: org.freedesktop.DBus.Error.AccessDenied
avril 29 13:41:02 tablette pipewire[531]: mod.rt: could not set nice-level to -11: Permission non accordée
avril 29 13:41:02 tablette pipewire[531]: mod.rt: RTKit error: org.freedesktop.DBus.Error.AccessDenied
avril 29 13:41:02 tablette pipewire[531]: mod.rt: could not make thread 547 realtime using RTKit: Permission non accordée

Ça veut grosso modo dire que PipeWire cherche à se rendre plus prioritaire via un mécanisme fourni par les environnements de bureau (xdg-desktop-portal), n’y arrive pas parce qu’évidemment, aucun environnement de bureau ne tourne, alors il essaie de demander au service système rtkit, et se fait jeter.

Ce n’est pas très grave et on pourrait vivre sans, mais ça pourrait aider à limiter les saccades sonores, donc on va réparer ça (et je pense avoir vu une bonne amélioration grâce à ça).

Le fichier /usr/share/polkit-1/actions/org.freedesktop.RealtimeKit1.policy dicte qui a le droit ou non de configurer sa priorité (découvert ici, mais le conseil de modifier ce fichier système n’est pas bon, au moins parce qu’une mise à jour future risque d’écraser les modifications) :

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE policyconfig PUBLIC
        "-//freedesktop//DTD PolicyKit Policy Configuration 1.0//EN"
        "http://www.freedesktop.org/standards/PolicyKit/1/policyconfig.dtd">
<policyconfig>
        <vendor>Lennart Poettering</vendor>

        <action id="org.freedesktop.RealtimeKit1.acquire-high-priority">
                <description>Grant high priority scheduling to a user process</description>
                <description xml:lang="tr">Bir sürece yüksek öncelikli çalışabilme yetkisi ver</description>
                <message>Authentication is required to grant an application high priority scheduling</message>
                <message xml:lang="tr">Sürecin yüksek öncelikli çalıştırılabilmesi için yetki gerekiyor</message>
                <defaults>
                        <allow_any>no</allow_any>
                        <allow_inactive>yes</allow_inactive>
                        <allow_active>yes</allow_active>
                </defaults>
        </action>

        <action id="org.freedesktop.RealtimeKit1.acquire-real-time">
                <description>Grant realtime scheduling to a user process</description>
                <description xml:lang="tr">Bir sürece gerçek zamanlı çalışabilme yetkisi ver</description>
                <message>Authentication is required to grant an application realtime scheduling</message>
                <message xml:lang="tr">Sürecin gerçek zamanlı çalıştırılabilmesi için yetki gerekiyor</message>
                <defaults>
                        <allow_any>no</allow_any>
                        <allow_inactive>yes</allow_inactive>
                        <allow_active>yes</allow_active>
                </defaults>
        </action>

</policyconfig>

Dans un système Unix, les paramètres systèmes sont dans /etc. Pour Polkit, il existe un mécanisme pour écrire des règles, qu’on va utiliser. On va créer une règle qui permet à n’importe quel utilisateur du groupe audio de modifier la priorité de ses processus. C’est probablement trop large, mais je ne connais pas bien Polkit et ça fera le taf pour notre application dédiée à l’audio. Si vous avez des meilleures idées, n’hésitez pas à partager en commentaire.

sudo cat > /etc/polkit-1/rules.d/rt.rules << EOF
polkit.addRule(function(action, subject) {
        if (subject.isInGroup("audio") && (
                action.id == "org.freedesktop.RealtimeKit1.acquire-high-priority" ||
                action.id == "org.freedesktop.RealtimeKit1.acquire-real-time"
        )) {
                return polkit.Result.YES;
        }
})
EOF

sudo systemctl restart polkit.service
systemctl --user restart pipewire

On pourra constater l’absence des échecs dans les journaux de PipeWire.

Bon, on sent bien que toute cette utilisation audio sans session utilisateur standard n’est pas un cas d’utilisation hyper bien prévu et on se retrouve à toucher des coins un peu sombres du système…

Évitez les flux Wifi 2,4 GHz

Si vous avez un Wifi en 2,4 GHz, ça peut causer des soucis avec le Bluetooth, et le son peut saccader. Si vous observez cela, il faudra alors limiter au maximum les services et autres tâches de fond qui font des communications réseau. Évidemment, si vous pouvez utiliser un câble Ethernet, c’est encore mieux.

Sur ce plan, tous les codecs audio Bluetooth ne semblent pas se valoir. Pour tester ça, j’ai lancé un test iperf3 entre la tablette et mon ordinateur portable pour saturer le Wifi. Ça devenait immédiatement catastrophique avec le codec SBC-XQ, alors qu’avec le codec Opus 05, il y a initialement des saccades, puis ça s’améliore vite. J’imagine que le codec Opus dégrade très efficacement la qualité pour compenser. Bon, malheureusement, tous les systèmes ne permettent pas de choisir son codec donc ce n’est qu’une solution partielle au problème.

Note sur l’utilisation des ressources

C'est léger :

load average: 0,12, 0,10, 0,05
$ free -mh
               total       utilisé      libre     partagé tamp/cache   disponible
Mem:           986Mi       253Mi       324Mi       6,1Mi       550Mi       733Mi
Échange:       974Mi          0B       974Mi

Globalement, le CPU s’ennuie en pleine lecture, et à peine un tiers du Giga de mémoire vive est utilisé, la partition d’échange s’ennuie, donc il y a encore largement la place de faire tourner d’autres trucs sur cet appareil si jamais. On peut aussi constater qu’ajouter MPD et tout ce bazar à une installation existante ne la surchargerait pas plus que ça.

On a aussi un temps de démarrage autour des 20 secondes, ce qui est franchement pas mal.

Conclusion et améliorations possibles

On est pas mal rentrés dans les détails, c’était l’occasion d’explorer plein de choses mine de rien. J’ai à la fois appris des choses, précisé des connaissances, et mis plein de choses que je savais ensemble pour obtenir un résultat très satisfaisant. On se retrouve à manipuler de la gestion de services, des configurations systemd un peu poussées, du bluetooth, du son avec ALSA et PipeWire, de la gestion de session utilisateur sur un système headless, et plein d’autres trucs et aller dans les détails comme le boot pour avoir quelque chose de rapide, comme l’écran éteint au bon moment, ou la personnalisation du comportement du bouton power (honnêtement, je n’étais pas très sûr que c’était possible, j’avais lancé la recherche au cas où !).
J’espère que l’aventure vous a plu aussi.

Bien sûr l’ensemble est perfectible, alors je vous laisse avec des idées, n’hésitez pas à partager les vôtres en commentaires :

  • Jouer un son au démarrage / à l’appairage Bluetooth. – pour l’instant, la tablette s’allume et puis plus rien. En général, les enceintes Bluetooth jouent un petit son quand elles sont prêtes ou qu’elles viennent d’être appairées et ça peut être pratique
  • Commande vocale. Il y a clairement des manières d’utiliser le micro de la tablette pour demander le morceau suivant, précédent ou régler le volume. Ça peut être pratique quand on n’a pas le téléphone sous la main et ça peut avoir son petit effet en soirée la première fois, tant que les gens ne sont pas encore complètement blasés par le concept parce que tout le monde n’a pas un Google Nest ou un Alexa chez soi, surtout dans ma bulle sociale. Mais c’est probablement finalement très gadget et je me vois mal interrompre une conversation en criant un ordre pour gérer la musique…
  • Appairage Bluetooth plus sécurisé. En général, les enceintes Bluetooth acceptent les nouveaux appareils dans un mode spécial. En appuyant sur le bouton Bluetooth, ou quelque chose comme ça. Ça peut éviter que les voisin·e·s ne te rickrollent au moment le plus inopportun. Ça vaudrait le coup de travailler sur quelque chose comme ça. Avec l’écran tactile, il est probablement possible de dessiner une forme particulière reconnue (ça serait un peu badasse, ou plus probablement, n’accepter (une seule) nouvelle connexion que dans les X minutes après le démarrage ou le retour de veille. Comme ça, demander l’appairage consiste à appuyer deux fois sur le bouton power, ce qui est plutôt acceptable. Si vous avez des idées, n’hésitez pas à partager…
  • Réveil à distance avec du Wake-on-LAN. Ça ne s’applique probablement pas à mon matériel, mais il est possible d’utiliser astucieusement le WoL pour réveiller l'appareil à distance, avec éventuellement la complicité d’un routeur ou d’un serveur toujours allumé chez vous.
  • Désactiver le Wifi quand le Bluetooth est utilisé. Pour éviter les interférences, on pourrait imaginer que quand un appareil se connecte en Bluetooth, on éteint le Wifi (avec rfkill par exemple), on met MPD en pause (ou on le stoppe s’il est en train de jouer un flux) parce qu’on ne peut plus le contrôler, puisque le Wifi n’est plus actif, et on réactive le Wifi quand l’appareil Bluetooth est déconnecté. On pourrait même être plus fin et détecter quand du son est joué.
  • Automatiquement mettre MPD en pause lors d’une connexion Bluetooth. (un peu doublon avec le précédent point) Pour l’instant, il faut manuellement mettre en pause mpd, sinon les deux flux audios se jouent en même temps. -- Changer la classe Bluetooth de l’appareil. Ça permettrait à l’appareil de se déclarer comme appareil audio, pour que ça affiche le bon icône sur les autres appareils.
  • Mises à jour automatiques. Il ne faut pas que ça casse des choses en pleine lecture, ni que ça cause des interférences avec le Bluetooth à cause des téléchargements.
  • Ne pas persister les logs. Pour l’instant, les logs sont écrits dans /var/log sur le SSD, entrainant une usure et un ralentissement cependant probablement tous deux négligeables. On pourrait vouloir ne pas les garder, mais c’est aussi risquer de perdre des informations de débogage le jour où il y a un pépin.

Je vais probablement trouver d’autres choses à améliorer après publication de l’article. Je partagerai peut-être les choses intéressantes en commentaires ou dans des journaux, et je ferai peut-être vivre l’article sur mon site.

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  •  

Not so Common Desktop Environment (NsCDE), un paradigme différent

Not so Common Desktop Environment reproduit fidèlement Common Desktop Environment dit CDE, classique des Unix des années 90. Mais pourquoi puisque CDE est libre ? Eh bien pour faire mieux ! NsCDE est plus léger, plus complet, plus souple.

NsCDE est sorti en version 2.3 le 20 juin 2023. C'est un petit projet qui s'appuie sur un thème pour FVWM et quelques utilitaires de son cru. Le reste, c'est un thème pour les applications GTK et Qt. Poussant le mimétisme jusqu'à reproduire le script shell du premier démarrage, NsCDE vous demande quels doivent être votre terminal, votre gestionnaire de fichier, votre éditeur, etc. Ce n'est pas mal de pouvoir choisir ! Comme c'est assez abouti il n'y a pas eu de nouveaux développements depuis.

Impressions après quelques jours d'utilisation

J'ai trouvé l'ensemble agréable et cohérent, certes un peu brutal visuellement, mais on n'est pas devant un thème, c'est un paradigme de fonctionnement différent. Avec un peu d'habitude on peut bosser sans surprises.

Un exemple sur la gestion des fenêtres, différente du monde Win/Mac qui est le paradigme habituel sur la plupart des bureaux Linux :

Elles se déplacent encore par la barre de titre, mais pour le reste les trois clics de souris sont utilisés. 
Le bouton de gauche est trois choses à la fois : un menu déroulé par un clic gauche, un menu étendu déroulé par un clic droit et une boite de dialogue affichée par un clic centre ; la fenêtre se ferme avec un deuxième-clic rapproché dans le temps (clic gauche ou droit) ou un double clic aussi.
À droite, un bouton agrandit la fenêtre avec beaucoup de possibilités selon le clic gauche, centre ou droit et selon la séquence de clics ; un deuxième bouton réduit la fenêtre : clic gauche pour l'icônifier, clic droit pour l'enrouler. Icônifiée, un clic droit l'agrandit, les clics gauche et centre ouvrent des menus.

NsCDE ne propose qu'un minimum d'utilitaires, il ne s'agit pas de tout intégrer façon KDE ou Gnome, mais plutôt de fournir un environnement de travail pour interagir avec vos programmes préférés. Testez-le pour découvrir autre chose que le fonctionnement habituel. Le libre vous permet de choisir, sortez des sentiers battus.

En tout cas ne l'installez pas pour sa légèreté, Liam Proven l'utilisant avec des composants XFCE l'a trouvé plus léger que les autres, mais il est plus lourd que KDE 3.

image à remplacer

L'influence de CDE à travers des anecdotes

C'est moche, hein ? Et pourtant le design de CDE a influencé d'autres environnements de bureau :

  • Le présentation manager d'OS/2 a influencé l'aspect de Win 3 et CDE, mais réciproquement le LaunchPad d'OS/2 v3 reproduit le lanceur CDE.
  • XFCE 3 reproduisait le lanceur CDE : XFCE 3 avec le thème Motif
  • Et même KDE, dont le nom serait un jeu de mots avec Kool Desktop Environment (personne ne s'en souvient vraiment, on trouve d'autres explications).
  • À la même époque, Silicon Graphics avait pris un chemin différent avec IRIX Interactive Desktop. D'après mon cousin, qui passait de la PAO sur Mac à la 3D sous Irix, c'était très ergonomique et ça valait bien le Mac. Il n'a jamais eu besoin d'ouvrir un terminal. Irix

Installation

NsCDE propose quelques paquets tout prêt pour Fedora, Suse, Ubuntu, Debian et Slackware ainsi qu'un gros Tarball à décompresser dans /opt.

Je vous recommande de l'utiliser sous un compte de test, sinon NsCDE va pourrir votre bureau habituel avec ses boites de dialogue et ses thèmes Firefox, LibreOffice, etc. En plus, NsCDE n'a pas de script de désinstallation, il sauvegarde vos paramètres Gtk et Qt, mais seulement jusqu'aux versions 4 et 5.

Évitez d'y lancer des applications Gnome à cause des menus et fenêtres, sauf si vous installez gtk3-nocsd (no client side decoration). Préférer les applications légères et simples de LXDE/LXQt, Mate, XFCE, … Ou encore les applis Motifs/X11, le thème NsCDE leur ira comme un gant.

Tester CDE

Si vous tenez à essayer le vrai CDE pour voir comment c'était, il y a un CD Live sous Debian.

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  •  

Sortie du gestionnaire d'archives PeaZip 10.4.0

PeaZip n'a jamais été abordé dans ces colonnes jusqu'à présent, alors qu'il fait partie des outils multi-plateformes permettant une transition en douceur vers le libre. Il a presque dix ans. Sortie le 14 avril, la version 10.4 continue la série 10.0 commencée en octobre 2024.

PeaZip Linux thème sombre sous Wayland
PeaZip affiché avec son thème sombre dans Wayland

Giogio Tani, le développeur de PeaZip publie plusieurs versions chaque année. Le logiciel évolue par petites touches largement testées via les fonctions "expérimentales" des versions précédentes.

icone de PeaZip

Je trouve beaucoup d'atouts à PeaZip

Il est libre, multi-plateformes, multi-architecture, portable (nomade), écrit en FreePascal avec Lazarus, ouvre et écrit plusieurs formats d'archives. Il est rapide et assez léger pour un tout-en-un (11,2 MB). Il est bien maintenu, l'auteur est transparent sur la sécurité, documentation et tutoriels sont conséquents et pédagogiques. L'interface est travaillée, sobre, ergonomique, thémable, configurable, jolie, … N'en jetez plus ! Ah si encore : il est dispo en Gtk et Qt sous X11 et Wayland, et l'auteur l'empaquête à tout va.

C'est un humble logiciel très bien foutu, très travaillé, utile pour installer des outils libres sur les systèmes proprios afin de les amener en douceur vers Linux ou *BSD (il ne fonctionne pas encore sous Haïku).

Architectures et systèmes

  • Linux x86_64, x86, ARM, aarch64 ;
  • Windows, ReactOS, Wine ;
  • Darwin, macOS Intel et aarch64 (Apple Silicon), la famille BSD.

PeaZip propose des fonctions peu courantes

  • Le moteur de scriptage intégré permet de convertir vos opérations graphiques pour les automatiser et les étendre avec des options en ligne de commande ;
  • un chiffrement solide est disponible, avec authentification à double facteur ;
  • l'interface graphique est unifiée sur tous les systèmes et architectures pris en charge, même pour les formats moins courant (zpaq, brotli, zstandard) ;
  • le gestionnaire de fichiers avancé facilite, par exemple, la vérification des sommes de contrôles, la déduplication, la conversion de formats d'archives, la recherche, etc ;
  • c'est un outil portable et nomade qu'on peut copier sur une clé usb, sur le net ou partager en réseau sans l'installer ;
  • PeaZip dispose d'une transparence et des options de suivi pour la vie privée et la sécurité.

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Proxmox Backup Server : Stockage ZFS

Un mémo sur la mise en place d’un stockake ZFS pour l’hébergement des sauvegardes d’un Proxmox Backup Server.
L’objectif premier était de concevoir une architecture de stockage à la fois performante, résiliente et facile à maintenir.

Le serveur à ma disposition dispose de 12 disques HDD de 8 To (7.3 To nets) et d’un RAID1 pour le système.

NB : Cet article se concentre exclusivement sur la configuration de ZFS. Il ne couvre pas l’intégration dans proxmox, ni les fonctionnalités avancées telles que les politiques de rétention (Prune), la collecte des données obsolètes (Garbage Collection), ou d’autres options spécifiques à PBS.

Pourquoi ZFS et RAIDZ2 ?

ZFS est un système de fichiers avec comme fonctions :

  • Protection contre la corruption de données
  • Compression native
  • Snapshots incrémentaux
  • Et une gestion avancée des volumes et disques.

RAIDZ2 est l’équivalent du RAID6 : il permet de tolérer la perte de deux disques par vdev sans perte de données.

Architecture retenue

Configuration :

  • 2 vdevs de 5 disques en RAIDZ2
  • 2 disques en spare
  • Détails :
    • Disques actifs : 10 (5+5 + 2×parité RAIDZ2)
    • Disques spare : 2 (remplacement automatique en cas de panne)
    • Tolérance aux pannes : jusqu’à 2 disques HS par vdev
    • Capacité utilisable : environ 58.4 To nets (8 disques × 7.3 To)

Pourquoi deux vdevs RAIDZ2 au lieu d’un seul ?

Choisir 2 vdevs RAIDZ2 au lieu d’un seul vdev de 12 disques RAIDZ2 présente plusieurs avantages :

  • Performance accrue : les deux vdevs fonctionnent en parallèle → plus d’IOPS.
  • Resilvering plus rapide : une reconstruction de disque touche seulement un vdev (5 disques), pas 12.
  • Risque réduit : 3 disques HS ne sont pas fatal si répartis sur les 2 vdevs.
  • Évolutivité : possibilité d’ajouter un 3e vdev plus tard sans casser le pool.

Création du pool ZFS avec 2 disques en spares

  • Création du pool :
zpool create -o ashift=12 -o autotrim=on \
  -O compression=lz4 -O atime=off -O xattr=sa -O acltype=posixacl \
  pbs_pool \
  raidz2 /dev/sd[a-e] \
  raidz2 /dev/sd[f-j] \
  spare /dev/sdk /dev/sdl
  • Détail des options :
    • -o ashift=12 :
    • Définit la taille minimale d’allocation à 4 Ko (2^12 = 4096).
      Une fois définie, cette valeur ne peut pas être changée.

    • -O compression=lz4
    • Active la compression transparente avec l’algorithme LZ4 (rapide, efficace).
      Réduit l’espace utilisé sans impacter les performances.

    • -O atime=off
    • Désactive la mise à jour automatique de l’horodatage d’accès à chaque lecture.
      Réduit significativement les écritures inutiles → plus de performance.

    • -O xattr=sa
    • Stocke les attributs étendus (xattr) dans des structures ZFS internes (plutôt qu’en fichiers séparés).
      Améliore les performances, notamment avec PBS.

    • -O acltype=posixacl
    • Permet de gérer des ACL POSIX (permissions avancées).
      Important si PBS gère plusieurs utilisateurs ou scripts avec droits précis.

    • pbs_pool
    • Nom du pool ZFS, ici pbs_pool

    • raidz2 /dev/sd[a-e]
    • Crée un vdev RAIDZ2 avec 5 disques (ici sda à sde).
      Tolère la perte de 2 disques dans ce groupe.

    • raidz2 /dev/sd[f-j]
    • Deuxième vdev RAIDZ2 identique au premier.
      Les deux vdevs forment un pool unique avec une performance en lecture/écriture parallèle.

    • spare /dev/sdk /dev/sdl
    • Définit deux disques de secours.
      ZFS les utilise automatiquement si un disque actif tombe en panne (resilvering automatique).

    • Lister le pool :
    NAME       SIZE  ALLOC   FREE  CKPOINT  EXPANDSZ   FRAG    CAP  DEDUP    HEALTH  ALTROOT
    pbs_pool  72.8T  1.37M  72.7T        -         -     0%     0%  1.00x    ONLINE  -
    
  • petite précision sur la taille du pool :
    • zpool list affiche la taille brute du pool
      Ici 2 vdevs en RAIDZ2 de 5 disques de 7.3 To.
      RAIDZ2 utilise 2 disques pour la parité par vdev, donc :
      • 5 disques – 2 parités = 3 disques utiles × 2 vdevs = 6 disques utiles.
      • 6 × 7.3 To = ≈ 43,8 To utilisables.

    C’est la capacité effective, celle réellement disponible pour les données.

    Pourquoi zpool list indique 72.8 To ?
    Explication :

    • ZFS additionne tous les disques du pool, même ceux réservés à la parité.
    • 12 disques × 7.3 To ≈ 87.6 To physiques.
    • Deux disques sont hot spares, donc non comptés ici.
    • 10 disques actifs × 7.3 To = ≈ 72.8 To ➜ c’est bien ce que ZFS affiche le SIZE.

    Important à retenir :

    • SIZE ≠ capacité utilisable.

    Pour connaître l’espace réel du stockage, faut retirer les disques de parité.

  • Afficher le status du pool ZFS :
  • zpool status
      pool: pbs_pool
     state: ONLINE
    config:
    
    	NAME        STATE     READ WRITE CKSUM
    	pbs_pool    ONLINE       0     0     0
    	  raidz2-0  ONLINE       0     0     0
    	    sda     ONLINE       0     0     0
    	    sdb     ONLINE       0     0     0
    	    sdc     ONLINE       0     0     0
    	    sdd     ONLINE       0     0     0
    	    sde     ONLINE       0     0     0
    	  raidz2-1  ONLINE       0     0     0
    	    sdf     ONLINE       0     0     0
    	    sdg     ONLINE       0     0     0
    	    sdh     ONLINE       0     0     0
    	    sdi     ONLINE       0     0     0
    	    sdj     ONLINE       0     0     0
    	spares
    	  sdk       AVAIL   
    	  sdl       AVAIL   
    
    errors: No known data errors
    
    • Création du dataset pour PBS :
    zfs create -o mountpoint=/mnt/datastore/pbs pbs_pool/pbs
  • Intégration dans PBS via l’interface Web :
    • Menu Datastore → Add
    • Chemin : /mnt/datastore/pbs
  • Vue du Datastore dans l’interface web de Proxmox Backup Server :
  • Bonus : Resilvering (reconstruction de disque)

    Le resilvering est le processus par lequel ZFS reconstruit les données d’un disque défaillant ou remplacé dans un pool RAIDZ, en utilisant les autres disques et les données redondantes (parité).

    C’est l’équivalent du rebuild dans les RAID classiques.

    Contrairement aux RAID matériels, ZFS ne recopie pas tout le disque, mais uniquement les blocs réellement utilisés, ce qui rend le resilvering souvent plus rapide et plus sûr.

    Ressources

    •  

    Les cybercriminels utilisent de fausses publicités pour des outils d’IA

    Aujourd’hui, Mandiant Threat Defense a publié une nouvelle étude sur une campagne en cours menée par un groupe de cybercriminels lié au Vietnam qui exploite l’intérêt du public pour les outils d’IA. Identifié sous le nom UNC6032, ce groupe incite ses victimes à cliquer sur des publicités malveillantes sur les réseaux sociaux qui usurpent l’identité […]

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    Les CRM libres — « Libre à vous ! » du 20 mai 2025 — Podcasts et références

    248e émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

    • sujet principal : les CRM libres (gestion des relations avec la clientèle) avec Jean-Michel Armand (Hybird, Crème CRM) et Laurent Destailleur (Dolibarr, DoliCloud, DoliAsso)
    • la chronique « Les humeurs de Gee » sur le rebranding
    • la chronique « À la rencontre du libre » de Julie Chaumard sur « Nextcloud : créer son espace cloud libre pour stocker et partager les fichiers » (interview de Luigi Mistrulli de Back2data)

    Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46. Pas d'émission inédite mardi 27 mai. La prochaine émission sera diffusée mardi 3 juin et le sujet principal sera « Parcours libriste avec Isabella Vanni ». L'occasion d'en savoir plus sur Isabella (qui est coordinatrice vie associative et responsable projets à l'April depuis 2014) :) N'hésitez pas à envoyer vos questions ou remarques à bonjour@libreavous.org, ou en commentaires de la dépêche.

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    PCI DSS 4.0 : l’authentification multi-facteur, clé de la conformité

    Le 31 mars dernier, la version 4.0 de la norme PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) est entrée en vigueur. Elle exige non seulement que les identités numériques soient liées aux individus, mais impose également l’application d’une sécurité solide face à l’évolution des cybermenaces. Ce dernier point oblige ainsi toutes les organisations qui […]

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    29% des campagnes de phishing sur le cloud usurpent la marque Adobe

    Selon une nouvelle enquête publiée par le Threat Labs de Netskope, le phishing représente, en Europe, la méthode de prédilection des cyberattaquants qui cherchent à déjouer les contrôles de sécurité pour accéder à des environnements sensibles. Adobe est la marque la plus souvent exploitée dans les tentatives de phishing sur le cloud visant les entreprises […]

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    Revue de presse de l’April pour la semaine 21 de l’année 2025

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    [Le Monde Informatique] La préférence open source de l'UE torpillée par les lobbyistes du logiciel

    ✍ Reynald Fléchaux, le vendredi 23 mai 2025.

    Une étude revient sur la volte-face de Bruxelles sur la primauté donné à l’open source dans les administrations des pays membres. Et pointe le travail de l’ombre des lobbys entre 2004 et 2010. Eclairant à l’heure où l’Union cherche à se réapproprier son avenir technologique.

    Et aussi:

    [ZDNET] WSL devient open source: Microsoft franchit une étape majeure pour les développeurs

    ✍ Steven Vaughan-Nichols, le jeudi 22 mai 2025.

    Cette annonce clôt une requête vieille de près de neuf ans de la communauté des développeurs et marque une nouvelle ère de collaboration entre Microsoft et les contributeurs open source.

    Et aussi:

    [Gaming Linux FR] Lumière sur l’April

    ✍ Ange des Ténèbres, Piaf Jaune, le lundi 21 avril 2025.

    Aujourd’hui dans le cadre d’une initiative GLF sur l’enjeu de la déGAFAMisation, nous souhaitons mettre en lumière l’April!

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    La conférence RUST Paris revient en 2025 journée pour les devs et utilisateurs.

    Passionnés de RUST, bloquez de nouveau le 25 juin dans votre agenda ! La conférence Rust Paris revient pour sa deuxième édition, même jour, même heure, mais cette fois à l’Université de Jussieu. Cette journée est dédiée aux développeurs et utilisateurs de Rust, avec un mot d’ordre : REX — retour d’expérience. Les intervenants viendront partager leurs succès, mais aussi les défis rencontrés, dans des contextes variés : blockchain, automobile, WebAssembly, embarqué, certification…

    Bannière de la conférence RUST 2025

    • 📅 25 juin 2025
    • ⏰ 9h00 — 19h00
    • 📍 Université de Jussieu – 4, place Jussieu 75005 Paris, amphithéâtre 25 (à gauche en entrant)
    • 🎟️ C'est une conférence payante (110 € HT) mais…
      • 15% de réduction pour les lecteurs de LinuxFr.org si vous utilisez le code LINUXFR_RUSTPARIS2025
      • voire gratuite si votre employeur est membre de Systematic (Pôle de compétitivité organisateur via le Hub Open Source)

    Programme détaillé

    • 09h00 - 09h30 : Accueil des participants
    • 09h30 - 09h45 : Introduction
    • 09h45 - 10h30 : Keynote
    • 10h35 - 11h05 : Rust pour le trading haute fréquence
      🗣️ Nicolas Kateb, Senior Trader | XBTO
    • 11h05 - 11h25 : Pause
    • 11h25 - 11h55 : Rust et WebAssembly, levier de frugalité et de robustesse pour les traitements de données
      🗣️ Reyyan Tekin, Engineering Delivery Manager | Thales
    • 12h00 - 12h30 : Rust & WebAssembly : Sécurité et Portabilité du Cloud aux Enclaves
      🗣️ Etienne Bossé & Jean-Jacques Lafay | Secretarium France
    • 12h30 - 14h00 : Cocktail déjeunatoire
    • 14h00 - 14h30 : Rust dans l’automobile : efficacité, sécurité, sûreté, et attractivité
      🗣️ Jean-François Bortolotti & Frédéric Ameye | Ampere (Renault Group)
    • 14h35 - 15h05 : Rust dans l’embarqué : retour sur le développement d’une borne de recharge pour véhicules électriques
      🗣️ Hugo Mercier, Software Architect | IoT.bzh
    • 15h10 - 15h40 : Ariel OS: a Rust embedded OS standing on the shoulders of giants
      🗣️ Romain Fouquet, Ingénieur de recherche | Inria Saclay
    • 15h40 - 16h00 : Pause
    • 16h00 - 16h30 : Une démarche de certification industrielle avec Ferrocene et TrustInSoft Analyzer
      🗣️ Aïssata Maïga | Ferrous Systems & Sasha Pourcelot | TrustInSoft
    • 16h35 - 17h05 : Vérification formelle de Rust pour Ethereum
      🗣️ Guillaume Claret, Fondateur | Formal Land
    • 17h05 - 17h10 : Conclusion
    • 17h10 - 19h00 : Cocktail networking

    Accès

    • Métro : lignes 7 ou 10, station « Jussieu »
    • Bus : lignes 89 ou 67 (arrêt Jussieu ou Institut du Monde Arabe)
    • Amphithéâtre 25,

    À Propos de Rust

    Pour rappel, Rust est un langage de programmation multi-paradigme qui met l’accent sur les performances, la sécurité mémoire et la concurrence. Depuis ses débuts chez Mozilla jusqu’à sa large adoption par les géants du numérique et dans le noyau Linux, Rust continue de gagner en crédibilité et en popularité.

    Pourquoi « Rust » ?

    Petite anecdote pour finir : le nom « Rust » viendrait d’un champignon robuste, distribué et… parallèle. Une autre théorie indique que le nom reflète le souhait de tirer profit de techniques éprouvées (rusty = rouillées) plutôt que de fonctionnalités expérimentales. Quelle que soit l’origine exacte, une chose est sûre : Rust est aujourd’hui un langage incontournable.

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    Les analyses sanguines « next-gen » : entre promesse santé et vrai risque sur la vie privée

    Les analyses sanguines « next-gen » : entre promesse santé et vrai risque sur la vie privée

    Disclaimer, vu le sujet : cet article représente mon opinion toute personnelle rien qu'à moi sur le sujet, et n'a évidemment rien à voir avec celle de mon employeur actuel (que j'ignore, d'ailleurs). D'ailleurs vous savez ce qu'on dit des opinions : si cet article vous contrarie, je vous invite à le considérer comme du jetable, plutôt que comme quelque chose auquel il faut nécessairement réagir.

    Il y a quelques années (déjà !), je vous bassinais avec les tests ADN à la mode – ce merveilleux cadeau de Noël qui permet à votre cousin de découvrir qu’il est à 2%, viking, et à votre assureur de découvrir qu’il ne vous assurera plus jamais. Je l'ai retrouvé sous une couche de poussière à la faveur de l'annonce de la revente de la base de données de 23andme (que je prenais comme exemple à l'époque) à un labo pharmaceutique, ancrant dans la réalité le pire scénario que j'esquissais à l'époque.

    Mais aujourd’hui, on va parler d’un nouveau joujou : les analyses sanguines « deep health », comme celles proposées par Lucis (ex-ZeroHealth). Non pas que cette entreprise en particulier me pose problème : c'est celle dont on m'a parlé, et la seule que je connaisse. Rien de ciblé, donc.
    Leur promesse : grâce à des « biomarqueurs avancés », vous allez tout savoir sur votre santé (« et même ce que votre médecin n’ose pas vous dire ! »). On vous vend des tableaux de bord colorés, des « insights » personnalisés, et une impression de contrôle total sur votre corps. Mais ce qu’on ne vous explique pas, c’est que la vraie valeur, ce n’est pas votre cholestérol – c’est votre data. En vrai, c’est surtout un nouveau business model : la monétisation de votre biologie.

    Science ou science-fiction ?

    Vous pensiez que la médecine avait raté quelque chose ? Rassurez-vous, non.

    Commençons par la base (et vous qui me connaissez savez que je suis très attaché à cet aspect particulier) : est-ce que ces tests sont reconnus par la communauté médicale ? Spoiler : non, pas tellement.

    Les sociétés savantes comme l’American Medical Association (AMA) ou la European Society of Cardiology (ESC) ne recommandent pas ce genre de panels XXL pour Monsieur et Madame Tout-le-Monde. À moins d’avoir une pathologie précise ou un contexte clinique solide, on considère que ces tests relèvent plus du marketing que de la médecine fondée sur les preuves. La plupart des « plages optimales » de ces biomarqueurs sortent de l’imagination fertile des boîtes qui les vendent, pas de grandes études randomisées ou de méta-analyses. Et puis, tester 50 trucs à la fois, ça augmente surtout les fausses alertes et l’anxiété (sans parler du surdiagnostic et de ses conséquences), pas la santé publique.

    D'aileurs, on n'a aucune preuve d’amélioration de quoi que ce soit. L’ESC précise même que le dépistage large chez les personnes à faible risque n’a que peu d’impact, voire aucun, sur la prévention réelle ! (source : ESC)

    🥑 Aparté : les tests d’allergies et d’intolérances alimentaires… à 500 € la désillusion

    Vous avez probablement déjà vu passer ces publicités pour des tests « révolutionnaires » d’allergies et d’intolérances alimentaires, proposés en direct, parfois à plus de 500 €. Promis, avec une goutte de sang ou un prélèvement de cheveux, vous saurez enfin pourquoi les brocolis vous font gonfler ou pourquoi la pizza vous rend « bizarre ». Petit rappel scientifique :

    • Ces tests ne reposent sur aucun consensus médical sérieux. La Haute Autorité de Santé, l’Académie de Médecine ou encore la Société Française d’Allergologie déconseillent formellement ces pratiques.
    • Les tests IgG, par exemple, n’ont aucune valeur diagnostique pour les intolérances alimentaires. Pire, ils peuvent pousser à des régimes d’éviction inutiles et parfois dangereux.
    • Ce que disent les allergologues : Seuls les tests validés (prick-tests, dosages IgE spécifiques, etc.), prescrits par un médecin, ont une réelle utilité.
    • Le vrai risque : dépenser une fortune pour des résultats fantaisistes, culpabiliser sans raison, et finir carencé parce qu’un algorithme vous interdit le pain, le lait et la tomate.

    Pour aller plus loin :

    En résumé : Mieux vaut garder vos 500 €, consulter un vrai allergologue… et ne pas vous priver de raclette sur la foi d’un test acheté sur Internet.

    Les analyses sanguines « next-gen » : entre promesse santé et vrai risque sur la vie privée
    « Ils disent que l’information, c’est le pouvoir. Apparemment, mon sang aussi. »

    Et la vie privée dans tout ça ?

    Bon, maintenant, parlons de ce qui nous intéresse encore plus que la validité scientifique de la chose : vos données. Quand on me dit : « T’inquiète, c’est pas comme l’ADN, tu ne donnes que tes résultats de prise de sang », j’ai envie de répondre : « Oui, et alors ? »

    L’ensemble des marqueurs, croisés avec d’autres infos (âge, sexe, antécédents…), ça devient très parlant. Et surtout, ça se revend très bien.

    • Le labo analyse votre sang, OK, mais qui récupère le PDF final ? La startup, évidemment. Le labo est souvent certifié, mais vos résultats transitent ensuite vers une plateforme qui, elle, n’est pas soumise aux mêmes obligations que votre médecin ou votre hôpital.
    • Que fait-elle de ces données ? Bien malin qui peut répondre à cette question. Parfois, l'entreprise annonce tout bien comme il faut : conformité RGPD, stockage sécurisé, anonymisation (parfois même “pseudonymisation”, le mot préféré du RGPD bingo). Mais souvent, elle se réserve le droit d’utiliser vos données pour la recherche, l’amélioration du service, voire pour les vendre anonymisées à des partenaires. (Et entre nous, la ré-identification, c’est pas si compliqué quand on a des jeux de données croisés.)
    • Et demain ? Les CGU changent, les startups pivotent, les rachats arrivent. Un jour, c’est 23andme. Le lendemain, c’est BigPharma qui rachète la base. Bonne chance pour faire valoir votre droit à l’oubli. Et ça c'est sans compter les éventuelles bases bases de données et autres buckets S3 mal protégés et autres joyeusetés. Finalement, votre sang circule plus que vous ne le pensez.

    Quelques conseils de vieux parano :

    • Lisez les CGU et la politique de confidentialité. (Oui, c’est chiant. Mais c’est pire de se faire siphonner ses données.) Sur celle de Lucis par exemple, pas de liste de tiers ou sous-traitants, un mauvais point.
    • N’utilisez que le strict minimum d’infos personnelles. Si le service accepte les pseudonymes, profitez-en. Si vous pouvez utiliser un email dédié, faites-le.
    • Posez-vous la question : ai-je vraiment besoin de ce test ? Ou est-ce juste pour avoir un joli dashboard ?
    • Ce test est-il validé par une société savante ? (Indice : si ce n’est pas le cas, méfiance.)
    • Restez critique sur les recommandations données. L’avis de votre médecin, c’est pas mal aussi. Lui, au moins, il n’a pas de stock options sur votre ferritine (normalement).

    En résumé

    Les tests sanguins « next-gen » promettent de révolutionner votre santé, mais n’ont pas de validation scientifique solide et posent de vraies questions de privacy. Vos données valent cher, alors ne les bradez pas pour un graphique coloré. Et surtout, gardez votre sang-froid (désolé).

    Bref, on nous refait le coup du « quantified self » : plus de chiffres, plus de dashboards, mais pas forcément plus de santé. L’illusion du contrôle, la réalité du data mining.

    Un peu de lecture pour finir la journée

    Retrouvez-moi dans quelques années pour le billet « Pourquoi j’ai refusé de faire analyser mes ongles par une app IoT connectée à TikTok ». En attendant, prenez soin de vous… et de vos données.

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    Simplifier la sécurité numérique à l’échelle : pourquoi les certificats SSL SAN sont devenus incontournables

    À l’heure où chaque service numérique constitue une porte d’entrée vers l’entreprise, la sécurité web ne peut plus s’appuyer sur des systèmes morcelés. La complexité croissante des architectures, l’expansion des environnements multi-domaines et les impératifs réglementaires imposent une approche nouvelle, plus souple, plus centralisée, et résolument tournée vers la performance. Les entreprises jonglant souvent avec […]

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    Opération majeure de démantèlement du malware DanaBot

    Proofpoint vient d’annoncer une opération majeure de démantèlement du malware DanaBot, un outil cybercriminel sophistiqué utilisé depuis 2018, qui a infecté plus de 300 000 ordinateurs dans le monde et causé au moins 50 millions de dollars de dommages. Tribune – Une plainte pénale et un acte d’accusation d’un grand jury fédéral américain ont été […]

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    Audit de cybersécurité : Pourquoi l’ERP doit être en première ligne ?

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    SentinelLabs alerte sur une nouvelle cybermenace qui utilise les CAPTCHA pour diffuser des malwares : « ClickFix »

    Cette nouvelle technique de cyberattaque opère et exploite la lassitude des consommateurs face aux vérifications anti-spam afin qu’ils exécutent, à leur insu, du code malveillant sur leurs appareils. Tribune – SentinelLabs, la division de recherche de SentinelOne, a identifié une nouvelle campagne malveillante, baptisée ClickFix. Elle exploite des CAPTCHA frauduleux pour diffuser des malwares. Profitant […]

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