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🪶 Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de juin 2025

LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

Bannière LinuxFr.org

Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois de juin passé.

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Agenda du Libre pour la semaine 28 de l'année 2025

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 24 événements (France: 22, Québec: 1, Suisse: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire

[FR Saint-André-de-Sangonis] Stage | Jeux vidéo Gdevelop - Du lundi 7 juillet 2025 à 13h30 au vendredi 11 juillet 2025 à 16h30.

Atelier création de jeux vidéo et initiation à la logique informatique de manière ludique (sans taper de ligne de code) grâce au logiciel libre GDevelop. Niveaux débutants et avancés.

Débutants ou programmeurs avancés, créez facilement des jeux et jouez-y avec vos proches sur ordinateurs ou smartphones.
Découvrez et approfondissez les logiques des algorithmes informatiques de manière facile et ludique, sans taper de ligne de code.
Jeux simples ou Multijoueur, Vue de dessus/perspective, Plateforme, Tower Defense, Simulations Physiques, et tout autre type de jeux 2D…
Cinq ateliers de 3 heures, pour terminer un ou plusieurs jeux.

Du 7 au 11 Juillet 2025, de 13h30 à 16h30, dans les locaux de l'alternateur, à Saint-André-de-Sangonis. (https://alternateur-valleeherault.fr/)
Public: enfants à partir de 11 ans, et adultes

Voir affiche jointe pour autres détails et exemples de jeux déjà créés lors de stages: https://videogame.timlib.com/

[FR Chateaubriant] Passer à Linux - Le lundi 7 juillet 2025 de 14h30 à 17h00.

  Votre ordinateur ne passe pas à Windows 11? S'il n'est pas compatible avec Windows 11, il ne le sera pas non plus avec Windows 12.

Acheter un nouvel ordinateur? Non.

L'association ACIAH propose des solutions alternatives pour conserver votre ordinateur et les animateurs vous accompagneront dans cette évolution.

Ouvert à tous. Lundi 7 juillet de 14 h 30 à 17 h, Centre socioculturel, La Ville aux Roses, 19, rue Jacquard, Châteaubriant.

Gratuit. Contact: 09 77 81 55 98, 06 50 04 98 95, aciah@aciah.xyz, https://aciah.xyz.

[FR Martigues] Culture WEB - Le lundi 7 juillet 2025 de 17h00 à 19h00.

Les Espaces publics numériques (EPN) vous proposent une séance pour découvrir l'actualité du net, mais également bien d'autres sujets !

Présentation

"Fake news", actualités, culture geek, réseaux sociaux, darknet, cryptomonnaie, l'univers du « libre », l’écologie numérique, l’impact du digital sur l’environnement, les réflexes à adopter… Une séance pour décrypter toute l’actualité du numérique en compagnie des médiateurs numériques.

En savoir plus

Cette activité fait partie de l’ensemble des ateliers collectifs proposés par les Espaces Publics Numériques (EPN) de la ville de Martigues.
Ces ateliers vont vous permettre de découvrir dans la convivialité des outils et des usages numériques utiles en fonction de votre niveau.
Il s’agit d’ateliers collectifs encadrés par des médiateurs numériques.

[FR Montpellier] Permanence | Groupia | Intelligence artificielle générative open source - Le lundi 7 juillet 2025 de 17h00 à 18h30.

Lancement de l'observatoire de l'IA open source.

La permanence IA open source du Groupia de Montpel'libre est conçue comme un espace de discussion et de partage, un rendez-vous régulier. Dans un monde où l'IA prend de plus en plus de place, il est temps de s'interroger sur la façon de construire ces systèmes, afin qu'ils puissent profiter au plus grand nombre. L'IA open source représente une réponse à ces enjeux. Cette permanence sera l'occasion d'en discuter, ainsi que des applications pratiques déjà existantes. Que vous soyez chercheur, enseignant, étudiant ou simplement curieux, tout le monde est le bienvenu.

Inscriptions nécessaires, places limitées | GPS 43.635627/3.841283

https://montpellibre.fr/fiches\_activites/Fiche\_005\_Atellibre\_IA-Generative-Art\_Montpellibre.pdf

[FR Annecy] Rencontre publique avec Yauternet - Le lundi 7 juillet 2025 de 19h00 à 20h00.

Venez nous rencontrer le premier lundi de chaque mois jusqu'en juillet. Nous vous attendons pour vous aider à utiliser nos services libres en ligne. Pour vous expliquer comment utiliser notre nuage Nextcloud et ses applications.

Nous vous attendons aussi si vous voulez contribuer, modestement ou plus largement à notre déploiement sur le bassin annécien.

[FR Chaumont] Permanence associative - Le mardi 8 juillet 2025 de 18h00 à 20h00.

Permanence associative du Schmilblik Numérique.

L'occasion de s'entraider dans nos usages des solutions libres au sein du Schmilblik, tiers-lieu dédié à la culture et la création artistique, à Chaumont.

Des boissons chaudes, de la bienveillance et beaucoup de convivialité.

Tous les niveaux techniques sont les bienvenus, de parfait·e débutant·e à expert·e chevronné·e.

[CH Neuchâtel] Les Assises Francophones de l'art libre - Du mercredi 9 juillet 2025 à 09h00 au jeudi 10 juillet 2025 à 17h00.

PVH éditions a le plaisir d’organiser les premières Assises francophones de l’Art libre, qui auront lieu les 9-10 juillet 2025 à rue Saint-Honoré 10, Neuchâtel, en partenariat avec le NIFFF (Neuchâtel International Fantastic Film Festival).

Le programme est le suivant:

Mercredi 9 juillet 2025 (journée payante avec déjeuner inclus: CHF 20.-)

  • 09h00 – Accueil et introduction, par Antoine Moreau
  • 09h30 – Conférence: Les défis économiques de l’art libre, par Simon Giraudot (Gee)
  • 10h15 – Pause café
  • 10h45 – Retour d’expérience: Être producteur d’art libre, par Lionel Jeannerat
  • 11h15 – Table ronde: Utiliser les licences libres pour développer les collaborations
  • 12h00 – Déjeuner commun (inclus dans le billet)
  • 13h30 – Ateliers découverte et stands autour de l’art libre
  • 17h30 – Apéritif & barbecue au bord du lac

Jeudi 10 juillet 2025 (journée gratuite)

  • 10h30 – Table ronde NIFFF: Création collective, propriété intellectuelle et art libre Avec: Antoine Moreau, Elisa de Castro Guerra, Lionel Jeannerat, Géraud Bommenel, Julien Blondel, Alexandre Grandjean Modération : Aude Raimondi
  • 12h00 – Déjeuner libre
  • 13h30 – Présentations:
    • be-BOP, solution de monétisation libre
    • Lire.im, projet présenté par Hellekin (Petites Singularités)
    • Discussion ouverte
  • 15h30 – Projection du film Share Alike, par Lent Ciné

  • Rue St-Honoré 10, Neuchâtel, Neuchâtel, Suisse

  • https://ch.pvh-editions.com/afal

  • culture, libre, art, partage, rencontre, art-libre

[FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 9 juillet 2025 de 12h30 à 17h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org 

Planning des réservations consultable ici.

[FR Nantes] Repair Café + Install Party - Le mercredi 9 juillet 2025 de 14h00 à 18h00.

Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

Marre de Windows et envie d'un peu de liberté, venez le libérer!

Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

Marre de Windows et envie d'un peu de liberté, venez le libérer!

[FR Le Blanc] Ateliers "Libres" de Linux - Le mercredi 9 juillet 2025 de 14h00 à 17h00.

Installer ou configurer Linux, diagnostiquer mon ordinateur,
installer ou configurer un logiciel libre,
échanger sur GNU/Linux et les Logiciels Libres,
trouver des réponses à mes questions

[FR Saint-Prix] Soirée Libre Bidouille - Le mercredi 9 juillet 2025 de 17h30 à 23h30.

Le numérique est devenu omniprésent dans nos sociétés ultra-connectées. On le retrouve dans le milieu professionnel comme dans les rapports avec l’administration. De façon plus étonnante, il s’est même immiscé dans l’intimité : c’est pourquoi choisir un numérique de confiance est devenu essentiel.

Les logiciels libres sont donc plus importants que jamais car leur mode de développement est basé sur le partage des connaissances et l’échange de savoirs. Ils constituent un bien commun, accessible et réutilisable par tous. C’est donc un modèle informatique de confiance, renforcé par une éthique forte.

Ce rendez-vous mensuel propose d’accompagner les utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres dans la résolution de leurs problèmes informatiques (tous les deuxièmes mercredis du mois à partir de septembre 2023).

C’est l’occasion de voir comment ça marche, de demander ou de donner un coup de pouce, de découvrir ou faire découvrir une astuce, d’installer GNU/Linux (si vous souhaitez faire une installation, nous prévenir à l'avance est préférable).

Ces soirées sont ouvertes à toustes, nous pensons organiser des thèmes sous forme d'ateliers pour la découverte d'un logiciel libre (graphisme, médias, bureautique, internet, outils système… ) ou d'un thème (vie privée, programmation, CHATONS, auto-hébergement… ).

Si vous avez une demande particulière ou envie vous aussi de proposer aussi un atelier ou un thème, n'hésitez à faire signe ;) ou si vous souhaitez aussi organiser une activité d'information ou atelier vers chez vous, n'hésitez pas à nous le proposer, nous sommes prêts à nous déplacer dans la mesure du possible…

On va commencer avec un simple constat: les informaticiens et les utilisateurs ne parlent pas le même langage…

Venez, pour:

  • une réponse à vos questions,
  • discuter de libertés,
  • approfondir ou échanger nos connaissances,
  • connaître des alternatives numériques éthiques et respectueuses de vos données personnelles,
  • essayer un environnement GNU/Linux sur un ordinateur ou un RaspberryPi,
  • contribuer aux communs,
  • proposer un thème à travailler, si vous désirez maîtriser un thème en particulier,
  • contribuer à la connaissance et aux communs

Soirée ouverte à tous, vous pouvez venir avec un ordinateur qui est sous Windows ou Mac, cela n'empêche pas d'utiliser des logiciels libres…

Amenez vos ordinateurs, nous aurons une connexion Wifi… La connexion filaire est parfois pas très bonne, nous devrons parfois nous contenter d'un partage de connexion 4G…

Important: Cette année nous nous retrouverons tous les 2èmes mercredis du mois, mais le lieu de ce rendez-vous hebdomadaire peut changer. Nous mettrons à jour le lieu du rendez-vous au fur et à mesure au moins un mois à l'avance.

Pour nous suivre différentes possibilités:

Nous offrons librement des Services Numériques Libres, éthiques et respectueux . N'hésitez pas à les découvrir et les utiliser!

[FR Agen] Permanence d’aGeNUx - Le mercredi 9 juillet 2025 de 17h30 à 19h30.

Pour l’année 2025 notre association aGeNUx tiendra ses permanences tous les mercredis après-midi de 17h30 à 19h30 sauf les jours fériés et pendant les vacances d’été.

Elles ont lieu au Campus Numérique 47 à la salle Barjavel.

Ces permanences sont ouvertes à tous et à toutes, membres de l’association ou non. On peut s’y informer sur les logiciels libres, en tester, poser des questions ou tout simplement venir rencontrer d’autres utilisateurs de logiciels libres.

[FR Lyon] Réunion mensuelle Hadoly - Le mercredi 9 juillet 2025 de 19h00 à 22h00.

Réunion ouverte à tous, adhérent ou pas.

Les réunions mensuelles Hadoly ont lieu tous les 2eme mercredi du mois, à partir de 19h.

Soit en présentiel dans les locaux de Altnet - 7 place Louis Chazette 69001 Lyon

Soit en distanciel sur l'adresse https://jitsi.hadoly.fr/permanence-hadoly.

À propos de cet événement

La permanence (mensuelle) d'Hadoly (Hébergeur Associatif Décentralisé et Ouvert à LYon), chaton lyonnais, est l'occasion d'échanger avec les membres de l'asso sur les services et moyens mis à disposition des adhérents afin de se libérer des Gafams tout en partageant ce que chacun·e aura amené pour grignoter ou boire.

Nous partageons du mail, du cloud, et d'autres services, le tout basé exclusivement sur une infrastructure locale et des logiciels libres. Nous respectons la neutralité du net et la vie privée. Plus largement nous échangeons autour des communs numériques, des cultures libres et de l'éducation populaire par exemple en réalisant ou animant des ateliers d'éducation aux médias.

Vous serez bienvenu pour présenter votre projet, celui de votre organisation, causer communs numériques, cultures libres et éduc pop.

[FR Nantes] Ateliers sur les Réseaux Éthiques (Découverte & Approfondissement) - Le mercredi 9 juillet 2025 de 20h00 à 21h30.

Les réseaux sociaux dit "libres" (= sous licence libre) et "fédérés" (donc indépendants et sans monopole d'exploitation) permettent de communiquer et partager avec nos proches ou le reste du monde, sans avoir à subir la collecte de nos données privées, ni la publicité.

La Fediverse Nantaise regroupe les personnes qui souhaitent faire vivre ces réseaux sociaux sur Nantes et les environs, et se focalise sur la vulgarisation de six d'entre eux:

  • Matrix pour discuter en privé ou en groupe par messagerie instantanée et permettre de rester en contact (alternative libre à Whatsapp ou Discord, et alternative fédérée à Signal).
  • Mobilizon pour s'informer et rejoindre des évènements, relayer ou publier les siens (alternative libre aux évènements Facebook / Meetup).
  • Mastodon pour recevoir ou publier des brèves d'infos, suivre l'actualité (alternative libre à Twitter/X).
  • Pixelfed pour communiquer via l'image (alternative libre à Instagram).
  • Peertube pour diffuser et trouver des vidéos (alternative libre à YouTube).
  • Funkwhale pour partager des ressources audio (musique, podcasts) (alternative libre à Soundcloud).

Si vous avez des questions sur ces réseaux, leurs utilisations ou souhaitez aller à la rencontre de la communauté locale, retrouvez-nous à cet évènement (ou rejoignez nos discussions en ligne !).

DÉROULÉ

  • 19h45-20h: Accueil. Indiquez-nous en arrivant vos degrés de connaissance de ces réseaux et s'il y a des points spécifiques que vous aimeriez aborder.
  • 20h-20h30: Introduction:
    • Quels sont les enjeux ? En quoi l'utilisation de réseaux sociaux détenues par des multinationales (whatsapp, facebook, twitter, instagram, youtube, soundclound…) est-elle problématique pour la préservation de nos droits numériques ? Comment fragilisent-ils nos démocraties et nos ressources en énergie et en eau ?
    • En quoi les réseaux libres fédérés sont-ils différents ?
  • 20h30-21h30: Ateliers de mises en pratique et découverte des communautés locales. Nous serons au moins trois à co-animer et pourrons former des mini-ateliers selon les besoins et désirs exprimés.
  • 21h30: Poursuite des échanges autour d'un verre pour celles et ceux qui souhaiteront approfondir le sujet. ;-)

Cet évènement est gratuit et organisé bénévolement. Il est ouvert à tout le monde, quelque soit vos connaissances en informatique.

Il se déroule au sein du café associatif Le Bouillon du coin.

INSCRIPTION

Afin de faciliter l'organisation de l'évènement, merci de vous inscrire directement sur mobilizon, si vous pensez venir: https://mobilizon.fr/events/a75b18bd-f23a-45e8-aa0f-5367ceaf50e9

L'inscription vous permettra aussi d’être notifié'e en cas d'ajustements concernant l'évènement.

ACCÈS

[FR Nantes] Repair Café + Install Party - Le jeudi 10 juillet 2025 de 09h30 à 12h30.

Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

Marre de Windows et envie d'un peu de liberté, venez le libérer!

Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

Marre de Windows et envie d'un peu de liberté, venez le libérer!

[FR Montpellier] Rencontre | Wiknic - Le jeudi 10 juillet 2025 de 18h00 à 21h00.

Rencontre | Wiknic

Ce pique-nique traditionnel de fin d’année des libristes de toute la région est organisé pour boucler l’année dans la bonne humeur, évoquer les moments importants qui se sont déroulés dans l’année et ceux qui nous attendent à la rentrée. Ce traditionnel rendez-vous est devenu, au fil du temps et selon la presse, une véritable institution.

Jeudi 10 juillet 2025 de 18h00 à 21h00
 Parc Rimbaud, 880 avenue de Saint-Maur, 34000 Montpellier

Inscriptions | GPS 43.61797/3.89607

[CA-QC Montréal] Activity in the Pub - Le jeudi 10 juillet 2025 de 18h15 à 21h15.

RSVP

Nous avons réservé une table, venez rencontrer d'autres personnes du fedivers à Montreal.

10 juillet, 18h15 3 Brasseurs 105 Rue Saint-Paul Est

We have a table reserved, come along and meet other people involved in the fediverse.

[FR Nantes] Repair Café + Install Party - Le vendredi 11 juillet 2025 de 14h00 à 17h00.

Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

Marre de Windows et envie d'un peu de liberté, venez le libérer!

Un ordinateur qui rame ou qui refuse de démarrer, venez le réparer en notre compagnie.

Marre de Windows et envie d'un peu de liberté, venez le libérer!

[FR Nîmes] Rencontre | Pique-nique du Libre - Le vendredi 11 juillet 2025 de 18h30 à 22h00.

Montpel’libre et ses partenaires vous proposent de nous retrouver toutes et tous, pour clore cette année très intense dans un esprit festif, à l’occasion d’un pique-nique aux Jardins de la Fontaines - 26 Quai de la Fontaine Nîmes. Où, les familles, enfants, curieux et bien sûr libristes sont les bienvenus.

Ce pique-nique de fin d’année des libristes de toute la région est organisé pour boucler l’année dans la bonne humeur, évoquer les moments importants qui se sont déroulés dans l’année et ceux qui nous attendent à la rentrée.

[FR Le Tholonet (Palette)] Réunion mensuelle de l'Axul - Le vendredi 11 juillet 2025 de 20h00 à 23h00.

Les membres de l'Axul (Association du Pays d'Aix des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres) vous invitent à leur réunion réelle du vendredi 11 juillet de 20h00 à 23h00 au Centre Culturel Georges Duby du Tholonet, 859 avenue Paul Julien, à proximité de la place du marché de Palette (premier village sur la D7n au Sud-Est d'Aix).

  • 20h00 - 20h15: Accueil
  • 20h15 - 20h30: Présentation des participants et organisation de la soirée
  • 20h30 - 23h00:
  • Interventions urgentes si nécessaires
  • Participation au Forum des Associations
  • Discussions et décisions importantes
  • Série documentaire Share Alike
  • Interventions au 3C: Café Culturel Citoyen
  • Annuaire des membres
  • Organisation des listes de diffusion
  • Migration de l'hébergement du site et les services que l'on souhaiterait y voir

  • Autres questions ?

Évènements ultérieurs: voir l'Agenda du Libre

Ces réunions libres et gratuites sont ouvertes à toutes et à tous, débutantEs ou expertEs GNU/Linux, membres ou non de l'Axul.

Entrée Libre. Tout Public.

[FR Ivry sur Seine] Cours de l'Ecole du Logiciel Libre - Le samedi 12 juillet 2025 de 10h30 à 18h30.

Présentation de l'E2L

Quel est le rôle de l'école du logiciel libre?

Tout d'abord, ce n'est pas une école comme les autres. Elle n'a pas d'établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d'étudiant, ni de diplôme de fin d'année.

Comme toutes les écoles, son rôle est d'apprendre à ses élèves les logiciels libres, c'est-à-dire:

  • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
  • comment en prendre possession en fonction des licences,
  • comment les installer en fonction de ses besoins,
  • comment les tester et les utiliser,
  • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
  • comment écrire ses propres logiciels libres.

En fait, l'école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ème siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type "association à but non lucratif".

Comment fonctionne l'école?

Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l'administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment "l'encadrement de l'école". Tous les membres "encadrants" doivent être membres de l'association.

Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l'on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l'école en fonction des enseignants disponibles.

Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d'assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d'atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

Programme détaillé sur le site http://e2li.org

[FR Quimperlé] Point info GNU/Linux - Le samedi 12 juillet 2025 de 14h00 à 17h30.

Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l'un d'eux, on se relaie !).

Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenue ; pas besoin de prendre rendez-vous !

N'hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

[FR Lunel] Pique-nique du Libre - Le samedi 12 juillet 2025 de 18h00 à 22h00.

Montpel’libre et ses partenaires vous proposent de nous retrouver toutes et tous, pour clore cette année très intense dans un esprit festif, à l’occasion d’un pique-nique au Parc Jean Hugo – Allée Baroncelli Javon, 34400 Lunel. Où, les familles, enfants, curieux et bien sûr libristes sont les bienvenus.

Ce pique-nique de fin d’année des libristes de toute la région est organisé pour boucler l’année dans la bonne humeur, évoquer les moments importants qui se sont déroulés dans l’année et ceux qui nous attendent à la rentrée.

[FR Sète] Rencontre | Pique-nique du Libre - Le dimanche 13 juillet 2025 de 19h00 à 21h00.

Montpel’libre et ses partenaires vous proposent de nous retrouver toutes et tous, pour clore cette année très intense dans un esprit festif, à l’occasion d’un pique-nique au Jardins partagés - 12 chemin des Poules d'Eau, 34200 Sète. Où, les familles, enfants, curieux et bien sûr libristes sont les bienvenus.

Ce pique-nique de fin d’année des libristes de toute la région est organisé pour boucler l’année dans la bonne humeur, évoquer les moments importants qui se sont déroulés dans l’année et ceux qui nous attendent à la rentrée.

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teseseses

Je navigue tout le temps sous VPN et il arrive que certains sites soient bloqués du fait de l’IP utilisée. C’est par exemple le cas de YouTube qui veut donc que je me connecte pour vérifier mon droit d’accès.
SmartProxy est un plugin Firefox (tous OS, Android), Chrome & Edge (…) qui permet d’ajouter des proxies personnels ou via liste et surtout de créer des règles d’utilisation.
Je le trouve plus simple (et « moderne ») que FoxyProxy que j’ai utilisé des années.

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LinuxFr.org rejoint l'Open Source Initiative

L'Open Source Initiative (OSI), fondation qui a défini et maintient la définition officielle de l'Open Source, et LinuxFr.org ont le même âge, à cinq mois près. Toutes deux sont nées en 1998, LinuxFr.org le 28 juin et l'OSI en février 1998. Nous avons fêté nos 20 ans ensemble à Paris Open Source Summit et depuis, nous nous retrouvons régulièrement autour de cupcakes, de bières ou toute autre occasion festive.

LinuxFr.org et l'OSI célébrant leurs 25 ans communs en 2023

Mais il était temps d'aller un cran plus loin. LinuxFr.org (via l'association LinuxFr) devient membre de l'Open Source Initiative (OSI), comme organisation affiliée. Cela vient renforcer le lien avec les communautés du logiciel libre et de l'Open Source francophones et mettre en valeur les initiatives locales soutenant une collaboration ouverte dans le monde.

« Après d'innombrables célébrations d'anniversaire aux côtés de l'Open Source Initiative, LinuxFr.org est fier d'unir ses forces en tant qu'organisation affiliée. À une époque où l'Open Source est confrontée à des défis quotidiens, ce partenariat est essentiel pour mettre en avant des valeurs communes. Ce n'est qu'en rapprochant nos communautés que nous pourrons préserver et promouvoir les libertés que nous défendons tous deux. » – Florent Zara, membre du conseil d'administration de LinuxFr

L'OSI se réjouit « de collaborer avec [LinuxFr.org] pour soutenir notre engagement commun en faveur de l'Open Source. Leur participation renforce notre réseau international et souligne l’importance de nourrir les cultures Open Source dans toutes les langues et toutes les régions. »

Les cupcakes et la cuvée spéciale des 25 ans !

Les cupcakes et la cuvée spéciale des 25 ans !

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Streaming à la carte sans stockage local : RDT-Client, rClone, Zurg, débrideurs et torrenting

Je me remets doucement dans l’univers des *arrs & médiathèques et je dois dire qu’en 2 ans, des solutions ont poussé comme les champignons en Corrèze en plein automne !

J’en étais resté aux *arrs + Plex/Emby/Jellyfin et le stockage sur NAS, serveurs ou en Cloud via rClone et Dropbox/Telegram (abus). Les hébergeurs du moment sont Uloz, Quotaless et Pikpak. Seulement, depuis 2014/2015 avec rClone + Amazone, on sait bien qu’aucune solution de hoarding de ce genre n’est pérenne. Ou reste au même prix. Ou les deux, coucou Google Workspace.

Il y a toujours la solution des serveurs dédiés type OneProvider, Hetzner ou encore SeedHost mais les prix montent toujours petit à petit et on reste très loin des Po de stockage nécessaires à ce que j’appelle en bon vieux crouton : le P4S.

J’ai aussi profité du streaming depuis Usenet (via rClone) mais ce projet n’est pas abouti, non pas du fait du développeur, mais tout simplement parce que la purge se fait de plus en plus présente sur les newsgroups. Là où on pouvait archiver le contenu de trackers BitTorrent y’a 10-15 ans, on sait maintenant que tout peut être effacé sans prévenir. Faut dire… vu les prix des abonnements et la place nécessaire, y’a un choix à faire.

L’eldorado du moment ce sont les débrideurs. Ce qui était avant plutôt exploité en streaming pour l’IPTV est maintenant « mainstream ». Les *arrs ou autres solutions envoient les fichiers .torrents (AllDebrid, RealDebrid etc) ou .nzb (TorBox notamment) chez un débrideur qui télécharge et met en cache les fichiers cibles. On utilise ensuite Stremio ou un montage (rClone ou autre) pour en profiter via son lecteur favori Plex/Emby/Jellyfin.

Là encore, aucune garantie quant à la pérennité des fichiers ni même des services ou du moins de leur utilisation dans ce contexte :
Fin de vie pour UpToBox,
RealDebrid blacklist certains fichiers, (dont pas mal de YGG, forcément vu qu’ils sont semi-publics),
Débrideurs dans le collimateur des ayant-droits,
AllDebrid et vidage du cache

Et c’est là que c’est la foire d’empoigne niveau outils… L’un remplaçant l’autre, certaines versions sous abonnement (Patreon), outils compatibles uniquement avec certains hébergeurs etc.
Les 2 Discord en vue pour tous ses sujets sont celui de SSDv2 (francophone) et Ragnarok (EN). Et je vous glisse également celui de Whamy qui a monté TorBox chez qui je suis client et que je vais pérenniser vu qu’ils permettent d’utiliser Usenet. Ce sera sans doute mon prochain article.

Ici je teste RealDebrid et RDT-Client. RD étant monté avec rClone et Zurg pour une lecture sur Plex. Un grand MERCI à Wassabi qui m’a bien aidé quant aux foutus méandres des droits sous UNRAID 🙂
Niveau arborescence, tout va se passer dans /mnt/user/RealDebrid


root@HomeBox:/mnt/user/appdata/zurg/scripts# tree /mnt/user/RealDebrid/
/mnt/user/RealDebrid/
├── Medias
│   ├── Concerts
│   ├── Docs
│   ├── Films
│   ├── Series
│   └── Spectacles
├── local
├── rdt
├── seedtime
└── zurg
    ├── __all__
    ├── __unplayable__
    └── version.txt
  • Medias : stockage des médias symlinkés depuis RD
  • local : dossier de téléchargement des symlinks pour RDT-Client, où les *arrs viendront les prendre pour les traiter
  • rdt : dossier de téléchargement des .torrents ajoutés sur RD par RDT afin de les seeder depuis chez moi (via VPN)
  • seedtime : le dossier de téléchargement/seed des .torrents. Je seed 1 mois via qBitTorrent (44000 minutes)
  • Zurg : montage de RD en WebDav. C’est de là que seront faits les symlinks pour /Medias

Commençons par rClone. Je suis sur UNRAID mais ça marche bien entendu sur tout Linux/Unix et j’utilise le plugin de Waseh qu’on trouve dans les Applis. Testé avec rClone normal et en BETA, RàS.
Édifier le fichier de configuration et y placer les remotes pour Zurg.

[zurg]
type = webdav
url = http://localhost:9999/dav
vendor = other
pacer_min_sleep = 0

[zurghttp]
type = http
url = http://localhost:9999/http
no_head = false
no_slash = false

On peut ensuite monter RD avec un petit script rClone dans user-scripts (ou systemd sur un autre OS) :
Comme je suis sur UNRAID, que user-script lance les scripts en root mais que mes Dockers tournent avec l’UID 99 et le GID 100, je les force pour ce script rClone (merci Wassabi).

#!/bin/bash

rclone mount zurg: /mnt/user/RealDebrid/zurg --allow-non-empty --allow-other --dir-cache-time 05s --allow-other --uid 99 --gid 100 --daemon -v

Passons à Zurg(-testing) :
J’utilise la version gratuite (sans DMM).
C’est un WebDav pour RealDebrid qui n’en propose pas et qui permet de le monter dans rClone. AllDebrid par exemple dispose d’un WebDav en standard, c’est pourquoi on peut le monter directement dans rClone. Si c’était simple… 🙂

services:
  zurg:
    image: ghcr.io/debridmediamanager/zurg-testing:latest
    container_name: zurg
    restart: always
    ports:
      - 9999:9999
    volumes:
      - /mnt/user/appdata/zurg/scripts/plex_update.sh:/app/plex_update.sh
      - /mnt/user/appdata/zurg/config.yml:/app/config.yml
      - /mnt/user/appdata/zurg/data:/app/data
    labels:
      - com.centurylinklabs.watchtower.enable=true

Si vous devez mapper d’autres ports pensez à les changer dans la configuration de rClone.

Le script d’update de Plex (en cas de changement de symlinks) :
Il faut y mettre l’URL du serveur Plex et son token ainsi que le dossier de montage de RealDebrid.

#!/bin/bash

# PLEX PARTIAL SCAN script or PLEX UPDATE script
# When zurg detects changes, it can trigger this script IF your config.yml contains
# on_library_update: sh plex_update.sh "$@"

# docker compose exec zurg apk add libxml2-utils
# sudo apt install libxml2-utils

plex_url="https://plex.domain.tld"
token="***" 
zurg_mount="/mnt/user/RealDebrid"

# Get the list of section IDs
section_ids=$(curl -sLX GET "$plex_url/library/sections" -H "X-Plex-Token: $token" | xmllint --xpath "//Directory/@key" - | grep -o 'key="[^"]*"' | awk -F'"' '{print $2}')

for arg in "$@"
do
    parsed_arg="${arg//\\}"
    echo $parsed_arg
    modified_arg="$zurg_mount/$parsed_arg"
    echo "Detected update on: $arg"
    echo "Absolute path: $modified_arg"

    for section_id in $section_ids
    do
        echo "Section ID: $section_id"

        curl -G -H "X-Plex-Token: $token" --data-urlencode "path=$modified_arg" $plex_url/library/sections/$section_id/refresh
    done
done

echo "All updated sections refreshed"

# credits to godver3, wasabipls

Son fichier de configuration :
Pour la version gratuite. Très épuré, selon les recommandations de Wassabi. Y ajouter son token RealDebrid.

root@HomeBox:/mnt/user/appdata/zurg# cat config.yml 
zurg: v1
token: ***
enable_repair: true
auto_delete_rar_torrents: true
retain_rd_torrent_name: false
retain_folder_name_extension: false
serve_from_rclone: false
retries_until_failed: 5
check_for_changes_every_secs: 10
repair_every_mins: 60
rate_limit_sleep_secs: 6
#force_ipv6: false
on_library_update: sh plex_update.sh "$@"

RDT-Client est un outil qui se fait passer pour qBitTorrent auprès des *arrs et permet de télécharger des .torrents via un débrideur, d’en télécharger le symlinks pour que les *arrs puissent faire leur travail et enfin, sur option, de télécharger le .torrent localement afin de le seeder pour respecter à la fois les règles du P2P mais aussi des trackers.

RDT est compatible avec AllDebrid, RealDebrid, TorBox, Premiumize et DebridLink. Il ne peut cependant utiliser qu’un débrideur à la fois. Si vous avez plusieurs comptes il faudra lancer autant d’instances et répartir leur utilisation avec les tags. Plutôt que d’avoir les classiques radarr, sonarr on peut imaginer radarr, sonarr, radarr4k, sonarr4k, radarranimes, sonarranimes etc.

Afin de prévenir tout couac lié aux droits d’accès entre RDT, les *arrs et Plex, remplacer le volume par défaut du Docker pour Downloads et mettre en local comme en container /mnt/user/RealDebrid/

En se rendant sur la WebUI, créer un user:pwd et commencer à configurer en se rendant sur l’onglet GUI Defaults.

Sélectionner Download all files to host. Vu qu’on va utiliser le client de téléchargement « Symlink Downloader », ça va bien rapatrier les symlinks dans le dossier /mnt/user/RealDebrid/local où les *arrs iront les chercher pour les ranger correctement dans les bibliothèques qui sont dans /mnt/user/RealDebrid/Medias

Indiquer les catégories radarr,sonarr qui seront utilisées par les applications éponymes. Et en rajouter selon vos besoins et le nombre d’instances de RDT que vous voulez.

En Post Download Action, choisir de retirer le .torrent du client

Activer (remplacer 0 par 1) Delete download when in error. De cette manière RDT supprimer tout .torrent foireux (pas de téléchargement, blacklisté par RD etc) et donc les *arrs sauront qu’il faut en chercher un autre

Onglet Provider : choisir un débrideur et sa clé API.

Cocher Automatically delete downloads removed from provider pour ne pas avoir de symlink orphelin. Si Radarr ou Sonarr voient un fichier manquant ils le remettront en téléchargement.

Onglet General, vous pouvez désactiver l’authentification en passant si c’est qu’un local chez vous, il faut indiquer le chemin de sauvegarde des .torrents que RDT envoie sur le provider. Comme expliqué plus haut, chez moi c’est /mnt/user/RealDebrid/rdt

Le but étant de seeder correctement ces derniers. Sans parler des 7-8 sites FR/QC privés qu’on quasi tous dans nos Prowlarr/Jackett, même si on ne se sert que de YGGtorrent, ne pas seeder est contre l’esprit du P2P et surtout hors règles des dits trackers BitTorrent et on s’expose à un bannissement en ne jouant pas le jeu.

Si certains utilisent ruTorrent et ses plugins pour gérer finement le seedtime selon la source, je suis venu avec mes gros sabots et utilise qBitTorrent avec un seedtime unique d’1 mois (44000 minutes). Attention en passant, la dernière version de qBit déraille pour la WebUI, restez au max sur la 5.1.2

services:
  qbittorrent:
    image: lscr.io/linuxserver/qbittorrent:5.1.2-libtorrentv1
    container_name: qbittorrent-divers-mullvad
    network_mode: container:gluetun-mullvad
    environment:
      - PUID=99
      - PGID=100
      - TZ=Europe/Paris
      - WEBUI_PORT=8011
      - TORRENTING_PORT=45657
    volumes:
      - /mnt/user/appdata/qbittorrent-divers-mullvad:/config
      - /mnt/user/RealDebrid/:/downloads
    restart: always

On continue avec l’onglet Download Client de RDT : sélectionner le Symlink Downloader.

Dans le dossier local /mnt/user/RealDebrid/local et le même en chemin mappé pour les *arrs, comme ça on n’a rien à configurer de leur côté

Et viser aussi le Rclone mount path (only used for the Symlink Downloader) : /mnt/user/RealDebrid/zurg/_all_ (y’a 2 underscores de chaque côté de all, vive le markdown qui transforme all en gras…)

Normalement rien à configurer dans l’onglet qBitTorrent / *darr qui reprend les informations enregistrées dans GUI Defaults.

Je ne me sers pas de Watch, les *arrs s’occupant des films et séries mais ça pourrait pas exemple servir pour des documentaires, qu’on doit souvent récupérer à la main ou via un RSS/API et un REGEX.

Bien que je me doute que vous savez installer Radarr, Sonarr et Plex en 2025, attention encore une fois à bien mettre /mnt/user/RealDebrid/ comme volume local et container.

Pour ajouter RDT-Client comme client de téléchargement aux *arrs, passer par l’ajout du client émulé : qBitTorrent.

Je vous laisse configurer comme vous voulez les profils, tags, qualités etc.

Attention, le root folder est /mnt/user/RealDebrid/Medias/Films et ce sera d’ailleurs là aussi qu’il faudra aller chercher les bibliothèques dans Plex.

Plex indexe tout dès que le téléchargement est signalé complété par un *arrs.

Niveau consommation de ressources c’est peanuts, ça passe très bien sur mon petit NAS UNRAiD LincStation N1 et son CPU… « basse consommation » 🙂

Alors ? Où est le loup ?! Bah y’en n’a pas vraiment. Y’a de tous les avis sur chaque débrideur, encore en plus en cas de panne, sur qui a le plus de contenu VF en cache etc.

De mon côté, très petit consommateur, qui va de toute manière se concentrer sur TorBox parce qu’ils permettent d’utiliser des .nzb, j’ai pas constaté de pépin. Quelques .torrents bogues mais ils sont retirés automatiquement par RDT et un *arr en envoie un autre. J’ai juste dû le faire manuellement pour 1 film où aucune version 20160p ne passait. Mais attention, je n’ai utilisé quasi que YGG pour ce test, avec des trackers privés il n’y a aucun raison que les .torrents soient blacklisté par RealDebrid.

Après… fibré, amateur de Usenet… j’ai un peu tiqué en voyant les vitesses de téléchargement côté RD ^^

Bon, je vous rassure, c’est comme sur son propre serveur, ça fluctue selon les peers, la charge des serveurs du débrideur et le sens du vent. C’est du P2P !

Au final le système est très pratique et RDT-Client s’intègre facilement dans une stack déjà établie. Et utiliser les *arrs permet d’affiner la qualité et les sources, en comparaison avec une solution comme Stremio (en passant par les services mis à disposition publiquement).

Là j’ai testé avec Plex mais c’est aussi fonctionnel avec Emby/Jellyfin puisque si un fichier disparaît de RealDebrid, les *arrs l’identifieront comme manquant et le remettrons en téléchargement.

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Nouvelles sur l’IA de juin 2025

Un mois plutôt calme, pas de grosse publication de modèle ou de papier important : c’est le premier mois où aucun sujet ne me semble suffisamment saillant pour mériter d’être développé dans sa propre partie.

Si cela vous laisse sur votre faim et que l’anglais ne vous fait pas peur, je vous recommande chaudement le podcast dans la section "Pour aller plus loin", où deux ingénieurs d’Anthropic font une rétrospective sur le chemin parcouru ces dernières années, et le chemin restant à parcourir.

Sommaire

En vrac

DeepSeek publie une nouvelle version de son modèle de raisonnement open-weights r1, r1-0528. Les benchmarks publiés par DeepSeek le présentent au même niveau que l’état de l’art (ChatGPT o3/Gemini 2.5 Pro/Claude 4), mais la plupart des retours (benchmarks tiers et retours plus subjectifs) ne confirment pas ces résultats. Ceci dit, même en ne considérant que ces sources tierces, ce modèle reste très solide, prenant la première place dans sa catégorie des modèles open-weights et se comparant favorablement à Claude Sonnet 3.7 ou ChatGPT o1.

Si vous vous inquiétez des problématiques de vie privée, les messages qui passent par l’API directement ne sont généralement pas enregistrés. En tout cas, c’était le cas jusqu’ici. Une décision de justice force maintenant OpenAI à tout enregistrer.

Est-ce que l’entraînement de l’IA est possible sans enfreindre les droits d’auteurs de ceux ayant produit les données d’entraînement ? common-pile tente l’expérience, créant un ensemble de données d’entraînement uniquement sur des sources libres (domaine public, Creative Commons…), puis entraînant un (petit) modèle dessus. Ce modèle semble compétitif avec d’autres modèles de taille comparable comme Llama 2 7b.

Nouvelle évaluation ésotérique : après « jouer à Pokemon » (Claude, Gemini, ChatGPT o3), faire jouer différents modèles au jeu « Diplomatie ». o3 gagne au jeu des alliances et des trahisons ; Claude, incapable de mentir, se fait aisément manipuler.

OpenAI publie une analyse de l’usage fait de ChatGPT par des acteurs identifiés comme malveillants, ensuite bannis de leur plateforme. Principalement de l’influence politique sur les réseaux sociaux, mais également du développement de malware et de l’assistance à des cyberattaques, et des arnaques par SMS/messagerie sur internet.

OpenAI lance o3-pro, une version de o3 utilisant des chaînes de pensées drastiquement plus longues (donc plus coûteuses en temps et en puissance de calcul) pour (en théorie) de meilleurs résultats. Les retours (benchmarks et subjectifs) pointent dans la direction que les résultats sont effectivement légèrement meilleurs, mais ne valent ni l’attente (o3-pro est beaucoup plus lent, pouvant prendre ~15 minutes pour générer une réponse), ni le coût.

Plus intéressant, OpenAI baisse le coût de o3 de 80%, s’alignant globalement sur Gemini 2.5 Pro/Claude 4 Sonnet.

Gemini 2.5 Pro gagne une mise à jour, passant de la version 0506 à 0605. Le gain de performance semble réel (pour une mise à jour mineure), mais il semblerait que Gemini commence à avoir les mêmes problèmes de flagornerie que ChatGPT 4o.

Nouveau benchmark pour juger des performances en programmation, LiveCodeBench Pro. Les problèmes sont classés par difficulté (facile / moyen / difficile), et par catégorie — il est intéressant de noter que les performances ne sont pas homogènes entre toutes les catégories, les LLMs étant particulièrement bons dans les problèmes impliquant logique et/ou connaissance, mauvais dans les problèmes demandant de l’observation. Tous les modèles actuels sont à 0% pour les problèmes difficiles.

MidJourney dote son IA de la capacité de créer des video.

Un papier très intéressant sur l’automatisation des tâches. Les auteurs demandent à des experts de différents métiers à quel point ils aimeraient que l’IA automatise une tâche, et à des experts de l’IA de juger à quel point il serait facile d’automatiser cette tâche. Ceci permet de classifier les tâches en quatre groupes : "R&D opportunity zone" (difficile mais désirable), "Low priority zone" (difficile et non-désirable), "Green Light" (facile et désirable) et "Red Light" (facile mais indésirable). Il ne semble pas y avoir de corrélation entre les deux axes, et les startups proposant des solutions d’automatisation semblent être réparties de manière homogène entre ces quatre zones.

Dans les modèles open-weight, DeepMind publie Gemma 3n, un modèle fait pour l’exécution locale sur des smartphone et des laptop. Toujours dans cette catégorie d’exécution locale, Apple rend accessible aux développeurs l’exécution locale de ses modèles (sans pour autant publier les modèles eux-mêmes).

Un site internet résume les différentes controverses autour de OpenAI.

[Paywall] En avril dernier, une mise à jour de ChatGPT 4o l’avait rendu extrêmement flagorneur. Le New York Times couvre cet événement, rapportant au moins deux épisodes psychotiques encouragé par l’IA conduisant à des agressions, dont un conduisant au décès de l’agresseur suite à l’intervention des forces de l’ordre. Un papier avait prévenu du danger en 2024, en montrant que si une IA était entraînée uniquement sur des retours utilisateurs, l’IA apprenait des techniques de manipulations pour obtenir des retours positifs.

Dans la bataille juridique qui oppose les créateurs de contenu vs les entreprises qui entraînent les modèles (en grande partie sur ces contenus, sans demander l’autorisation), victoire du second camp : dans un pré-procès opposant Anthropic à trois auteurs, le juge donne (partiellement) raison à Anthropic en déclarant que le processus d’entraînement est transformative et relève du fair use — mais le procès aura tout de même lieu, du fait de l’utilisation d’une copie piratée plutôt qu’achetée légalement pour l’entraînement. Même décision dans un procès similaire intenté à Meta.

DeepMind applique les méthodes d’entraînement des LLM à la génomique, avec pour résultat DeepGenome.

Google lance son concurrent à Claude Code et Codex CLI, Gemini CLI, sous licence Apache 2.0.

Installation des centres de données liés à l'IA en France : à Chateauroux (commentaires sur LinuxFR) et à Petit-Landau (Alsace).

Pour aller plus loin

Non couvert ici :

En video :

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Amazon Prime Day 2025 : Les bonnes affaires vous attendent, les cybercriminels aussi

L’Amazon Prime Day 2025 aura lieu le 8 juillet. Les acheteurs du monde entier ont préparé leur panier. Les cybercriminels sont sur le qui-vive. Rien qu’en juin, plus de 1 000 nouveaux domaines contenant des noms ressemblant à Amazon sont apparus en ligne. De manière alarmante, 87 % d’entre eux ont déjà été signalés comme […]

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Fraude numérique en France : 7,6 milliards d’euros envolés en un an

Fraude numérique en France : 7,6 milliards d’euros envolés en un an. Un fléau qui touche plus d’un Français sur deux. Tribune BioCatch — Les Français sont confrontés à une explosion des fraudes en ligne : plus d’un adulte sur deux (54 %) déclare avoir été victime d’une arnaque au cours des 12 derniers mois, […]

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La pile graphique d’AMD sous Linux est désormais complètement libre

À l’occasion de la sortie de la version 25.10.1 de la suite Radeon Software for Linux du 21 mai 2025, AMD a annoncé que la série 25.10 est la dernière à livrer des composants logiciels propriétaires.

Ces composants propriétaires étaient déjà optionnels depuis bien longtemps, la plupart des utilisateurs de cartes AMD ne s’en servait déjà pas, et le plus grand nombre ignorait peut-être jusqu’à l’existence de certains d’entre eux…

Ce jalon est l’accomplissement de 18 années d’un travail acharné commencé en 2007 avec la publication de documentations des cartes graphiques ATI après le rachat par AMD… Les plus anciens se souviendront de RadeonHD… Et désormais, ce sont les derniers bouts de logiciel propriétaire qui sont poussés vers la sortie.

Autocollant LinuxFr.org cartes AMD par Thomas Debesse Nos logiciels libres sont plus sereins lorsqu’ils reposent sur des pilotes libres…

Sommaire

L’offre complètement libre de pilotes graphiques AMD sous Linux

Voici comment se composera très bientôt l’offre officielle de pilotes graphiques AMD pour Linux :

Noyau Vulkan OpenGL HIP OpenCL
Linux amdgpu AMD AMDVLK ou Mesa RADV Mesa radeonsi AMD ROCm AMD ROCm

OpenGL et Vulkan sont des interfaces de programmation (API) graphiques, VA-API est une interface de programmation multimédia, et HIP et OpenCL sont des interfaces de programmation pour le calcul spécialement conçues pour satisfaire aux particularités architecturales des cartes graphiques.

Il est à noter que même si vous n’utilisez pas la suite Radeon Software for Linux, votre distribution vous fournit déjà le pilote Linux et les pilotes Mesa mentionnés.

  • Pilote noyau
    • Linux amdgpu pour les cartes GCN1 et suivantes (pilote officiel).
  • Pilote graphique Vulkan
    • AMD AMDVLK pour les cartes RDNA1 et suivantes (pilote officiel) ;
    • Mesa RADV, pour les cartes GCN1 et suivantes (pilote officiel).
  • Pilote graphique OpenGL
    • Mesa RadeonSI pour les cartes GCN1 et suivantes (pilote officiel).
  • Pilote multimédia VA-API
    • Mesa RadeonSI pour les cartes GCN1 et suivantes (pilote officiel).
  • Pilote de calcul HIP
    • AMD ROCm pour une sélection de cartes RDNA2 et suivantes (pilote officiel),
      il n’existe pas d’autre implémentation de pilote HIP pour les autres cartes.
  • Pilote de calcul OpenCL
    • AMD ROCm pour une sélection de cartes RDNA2 et suivantes (pilote officiel) ;
    • Mesa RustiCL pour les cartes GCN1 et suivantes.

Ces pilotes concernent donc les cartes GCN et RDNA. La famille de cartes GCN pour « Graphics Core Next » sont les cartes sorties à partir de la série HD 7000 en 2012, aussi nommées « Southern Islands » et qui ont inspiré le nom du pilote RadeonSI. La famille RDNA pour « Radeon DNA » (ADN Radeon) est une évolution de cette micro-architecture GCN et les cartes RDNA1 commencent avec les modèles RX 5000 en 2019 et les cartes RDNA2 avec les modèles RX 6000 en 2020.

Le tableau suivant se limite aux générations de cartes graphiques pour lesquelles il existe au moins un pilote fonctionnel faisant partie de la suite officielle Radeon Software for Linux. Il s’agit donc seulement de compatibilité technique. Les générations et modèles officiellement pris en charge par le support commercial d’AMD est évidemment plus restreint, et plus fluctuant, et puis ça dépend de l’API… La compatibilité technique effective intéressera probablement plus le lecteur.

GCN1 GCN2 GCN3 GCN4 GCN5 RDNA1 RDNA2 RDNA3
Noyau Linux amdgpu ⭐️ 🐧️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️
Vulkan AMD AMDVLK ⭐️ ❌️ ❌️ ❌️ ❌️ ❌️ ✅️ ✅️ ✅️
Vulkan Mesa RADV ⭐️ 🐧️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️
OpenGL Mesa RadeonSI ⭐️ 🐧️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️
VA-API Mesa RadeonSI ⭐️ 🐧️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️
HIP AMD ROCm ⭐️ ❌️ ❌️ ❌️ ❌️ ❌️ ❌️ 🧐️ 🧐️
OpenCL AMD ROCm ⭐️ ❌️ ❌️ ❌️ ❌️ ❌️ ❌️ 🧐️ 🧐️
OpenCL Mesa RustiCL 🐧️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️ ✅️

✅️ = Pilote fonctionnel.
🧐️ = Pilote fonctionnel pour une sélection de modèles.
❌️ = Pilote non-fonctionnel.
⭐️ = Pilote faisant partie de la suite officielle Radeon Software for Linux (pour RADV : après les versions 25.10).
🐧️ = Pilote empaqueté en standard dans les distributions Linux usuelles.

La famille de cartes RDNA4 venant tout juste d’être mise sur le marché, conjecturer sa prise en charge est un exercice périlleux. On sait que le pilote ROCm n’est pas encore prêt, par exemple. Il est évident que les prochaines versions de tous ces pilotes les prendront en charge dans un futur proche.

Les derniers pilotes graphiques AMD propriétaires qui subsistaient encore étaient donc les pilotes OGLP, AMDVLK-Pro, et AMF.

Maintenant que tout est libre, ce qu’on attend désormais d’AMD est de faire fonctionner leur pilote de calcul HIP et leur pilote de virtualisation graphique GIM sur plus de matériel…

RADV officiellement supporté

La phrase est explicite, à partir de la sortie de la suite Radeon Software for Linux en version 25.20, « The Mesa Vulkan driver will be officially supported ». Autrement dit, le pilote Vulkan de Mesa sera officiellement supporté par AMD.

Le pilote Mesa pour les cartes AMD est RADV, initié originellement par Valve alors qu’AMDVLK était encore propriétaire.

Cette formulation n’exclut pas le pilote Vulkan libre AMDVLK d’AMD. AMDVLK sera donc très certainement encore supporté comme il l’est déjà.

Ce qui va changer pour Vulkan concerne AMDVLK-Pro, c’est ce que signifie la phrase « The AMD proprietary OpenGL and Vulkan drivers will no longer be included in the release », qui signifie aussi que le pilote OGLP pour OpenGL est également poussé vers la sortie.

Ce que support veut dire

Ce terme de support couvre les paquets de pilotes qu’AMD propose eux-mêmes, par exemple pour Ubuntu, Red Hat Linux Entreprise ou SUSE Linux Enreprise, ce sont les paquets dans le dépôt repo.radeon.com.

Mais AMD participe déjà activement au développement de pilotes Mesa comme le pilote OpenGL RadeonSI. Apprendre qu’AMD ne fera pas que redistribuer mais supportera officiellement le pilote Mesa RADV dans sa suite de pilotes permet d’espérer une contribution similaire à RADV. En d’autres termes, si un bug affecte RADV, ils pourront considérer qu’il est de leur responsabilité de le corriger dans RADV directement.

De plus, cela encourage désormais AMD à implémenter la prise en charge des futures cartes directement dans RADV avant que les cartes elles-mêmes ne soient mises sur le marché, ce qui était le principal argument en faveur d’AMDVLK-Pro et AMDVLK comparé à RADV.

Ainsi, si vous utilisez une carte AMD et quand bien même vous utiliseriez le pilote RADV fourni par votre distribution, vous profiterez des effets de ces travaux de maintenance d’AMD comme vous en profitez déjà pour RadeonSI.

C’est une très bonne nouvelle pour tout le monde car RADV est le pilote Vulkan installé par défaut (car faisant partie de la suite Mesa) par toutes les distributions Linux… et ce pilote devrait désormais profiter directement des efforts d’AMD.

Le départ des derniers

Il est important de noter que parce que ces pilotes en espace utilisateur sont écrits pour fonctionner par-dessus le pilote noyau amdgpu, il reste toujours possible d’utiliser ces pilotes désormais abandonnés, que ce soit OGLP, AMF et AMDVLK-Pro qui nous quittent désormais, ou les plus anciens PAL et ORCA, pour ceux qui recherchent un environnement spécifique tout en utilisant une distribution très récente. Et ce sera probablement encore vrai pendant des années, à condition de conserver votre ancien matériel compatible avec ces pilotes désormais obsolètes.

En réalité ça fait longtemps qu’il n’est plus nécessaire d’employer un logiciel propriétaire pour utiliser ses cartes graphiques AMD sous Linux. Toutes les API supportées par AMD avaient déjà des implémentations libres depuis longtemps.

Ce qu’AMD est en train de faire est de se débarrasser définitivement des rares alternatives propriétaires qui survivaient encore…

Adieu OGLP

OGLP était jusqu’à maintenant le pilote OpenGL propriétaire d’AMD sous Linux. AMD recommande le pilote libre Mesa RadeonSI pour OpenGL sous Linux depuis très longtemps. Le pilote libre Mesa RadeonSI lui est très supérieur, que ce soit en termes de fonctionnalité, de performance, et de qualité, et AMD contribue directement à ce pilote RadeonSI. Il est très probable que la majorité d’entre vous n’ait même pas connaissance que le pilote OGLP existait, ni même connaissait son nom.

OGLP proposait une implémentation OpenGL et OpenGL ES.

Mon expérience dans l’évaluation de pilotes graphiques pour le jeu Unvanquished m’a fait constater que le pilote OGLP présentait les mêmes bugs que le pilote propriétaire AMD pour Windows, Adrenalin. Il est donc extrêmement probable que c’était une simple recompilation du même pilote, mais pour Linux, comme à l’époque de Catalyst et fglrx.

En effet déjà à l’époque de fglrx pour ATI, et encore aujourd’hui pour Nvidia, les pilotes propriétaires graphiques de ces concepteurs de cartes graphiques sont généralement exactement le même pilote quel que soit le système, avec une couche de compatibilité pour le système, ce qui est logique dans une optique de réduction des coûts de développement.

OGLP était donc très certainement le pilote OpenGL de la suite fglrx, le pendant Linux du pilote Windows Adrenalin, mais porté pour le pilote noyau libre amdgpu au lieu du pilote fglrx abandonné il y a déjà des années.

On pourra s’étendre en conjectures sur pourquoi AMD maintenait encore le pilote OGLP jusqu’en 2025, il est probable que celui-ci répondait à des exigences contractuelles professionnelles. Sur le plan technique pendant longtemps le pilote Mesa s’était limité à implémenter seulement le « core profile » d’OpenGL et pas le « compatibility profile » qui pouvait être requis par certaines applications industrielles, et cela justifiait alors l’existence d’un pilote propriétaire pour satisfaire la clientèle. Mais Mesa a depuis implémenté ce « compatibility profile » et ce depuis longtemps désormais, il est donc possible que ne subsistait plus que des exigences contractuelles — peut-être même pas techniques — pour justifier la fourniture de ce pilote OGLP.

Adieu AMDVLK-Pro

Le pilote AMDVLK-Pro était en fait le pilote libre AMDVLK amalgamé de composants propriétaires.

Le pilote AMDVLK est un pilote libre qui implémente l’API graphique Vulkan.

Contrairement au pilote OpenGL officiel RadeonSI qui est développé en collaboration avec Mesa, le pilote Vulkan AMDVLK est développé exclusivement par AMD, mais c’est tout de même un pilote libre.

Au tout début AMDVLK était aussi un pilote propriétaire mais conçu dès le départ pour devenir un pilote libre plus tard, avec la promesse qu’il soit libéré un jour. Le pilote AMDVLK, alors qu’il était encore propriétaire, avait permis à beaucoup d’utilisateurs de Linux de profiter des fonctionnalités Vulkan de leurs cartes graphiques AMD sans avoir à attendre un pilote libre, que ce soit AMDVLK lui-même une fois libéré, ou le pilote RADV développé par Mesa.

Le pilote AMDVLK-Pro était donc en quelque sorte la continuité de ce pilote qui distribuait au plus tôt les fonctionnalités aux utilisateurs, en remettant à plus tard la libération de ces fonctionnalités. Quand AMDVLK avait été libéré, AMDVLK-Pro en était donc devenu la variante propriétaire qui implémentait et distribuait les dernières nouveautés.

Là encore, il est pertinent de supposer que le pilote AMDVLK est construit sur la même base de code que le pilote Windows. Quand bien même existe désormais le pilote Mesa RADV pour Linux, il est peu probable que le pilote libre AMDVLK disparaisse de l’écosystème Linux de si tôt.

Peut-être un jour AMDVLK, bien que libre, suivra le sort d’OGLP si un jour AMDVLK n’apportera rien de plus que RADV et ce depuis un temps certain ? L’avenir nous le dira.

Adieu AMF

AMF (Advanced Multimedia Framework) s’en ira également, c’est une bibliothèque d’accélération matérielle pour le décodage et l’encodage de formats vidéo. AMD recommande d’utiliser à la place l’implémentation VA-API de Mesa.

Souvenir des pilotes AMD abandonnés sur le bord du chemin

Parmi les pilotes AMD propriétaires conçus pour tourner sur le pilote noyau amdgpu, AMD a déjà abandonné ORCA et PAL. C’était des pilotes de calcul OpenCL (conçus pour les cartes GCN 2 à 4 pour ORCA, et GCN 5 pour PAL) qui ont été remplacés par ROCm.

On peut aussi supposer que PAL et ORCA étaient des portages du pilote OpenCL de Windows mais conçus pour tourner sur le pilote noyau amdgpu à la manière d’OGLP et d’AMDVLK.

Pour les plus pointilleux, PAL (Platform Abstraction Library) était en fait le nom de la bibliothèque d’abstraction entre le code propriétaire commun et le système Linux, et par métonymie on appelait PAL le pilote OpenCL qui utilise PAL comme interface. Dans la même veine, certains parlent parfois de ROCr OpenCL pour l’implémentation actuelle de OpenCL de la suite ROCm, ROCr étant le ROCm Runtime. Le nom ORCA n’échappe probablement pas à cette règle d’usage, mais je n’ai jamais trouvé d’explication de ce nom (je ne suis même pas sûr que ce soit un acronyme), la chaîne orca était simplement utilisée dans le nom du paquet (par exemple : opencl-orca-amdgpu-pro-icd).

PAL et ORCA ont longtemps été regrettés, car ils prenaient en charge la totalité des cartes de leurs générations, contrairement à ROCm. On peut lire à ce sujet sur LinuxFr.org l’article de 2022 « OpenCL sous Linux : l’état des pilotes AMD est désormais pire que ce qu’il était à l’époque de fglrx ». Heureusement, Mesa fournit désormais RustiCL qui leur est désormais supérieur sur bien des points. Cela pourrait faire l’objet d’une dépêche à venir… 😉

Et avant cela, il y a bien longtemps avant de s’embarquer dans son aventure amdgpu, AMD fournissait la suite Catalyst entièrement propriétaire, qui exécutait au-dessus du pilote noyau propriétaire fglrx des pilotes propriétaires OpenGL et OpenCL pour le graphisme et le calcul.

Mais… et les firmwares ?

Les micrologiciels (firmwares) des cartes graphiques ne sont toujours pas libres, mais ceux-ci ne s’exécutent pas avec le système d’exploitation de votre ordinateur dans le processeur principal de votre machine, ils s’exécutent dans la carte graphique directement, c’est donc un tout autre sujet.

Certains réclament aussi la libération de ces micrologiciels, mais d’ici à ce que ce rêve devienne un jour réalité, si ce jour vient un jour, vous savez déjà que votre Linux, lui, il peut déjà prendre en charge toutes les fonctionnalités de votre carte avec des logiciels libres sous Linux.

Préférer le DisplayPort à l’HDMI pour les très hautes définitions…

Un petit couac cependant… Les pilotes AMD sous Linux ne peuvent légalement pas implémenter la version 2.1 du protocole HDMI, donc si vous avez besoin d’utiliser des définitions telles que le 4K à 120 Hz ou le 5K à 240 Hz, il faut privilégier le DisplayPort. Ce n’est pas la faute d’AMD : AMD avait en fait implémenté cette prise en charge mais n’a légalement pas le droit de la publier dans un pilote libre. Le HDMI Forum a restreint l'accès public aux spécifications en 2021, et publier cette partie du code du pilote serait contraire à ces nouvelles conditions. Ce code de prise en charge HDMI 2.1 est censé être implémenté dans le pilote noyau amdgpu, et AMD n’a aucune intention d’abandonner son pilote libre, alors que sa stratégie est précisément de tout libérer !

Prochain objectif : l’universalité du calcul et de la virtualisation ?

Enfin, je dis que « Linux peut déjà prendre en charge toutes les fonctionnalités de votre carte avec des logiciels libres » mais si vous souhaitez profiter de ROCm et GIM ce n’est vrai qu’à condition de bien choisir votre carte. 😬

AMD a la volonté d’améliorer la situation de ROCm, tel qu’en témoigne un sondage il y a quelque mois invitant les utilisateurs à exprimer leurs souhaits dans le cadre de l’effort d’AMD d’étendre la prise en charge. Mais ça prend du temps ! Et si, se faire attendre, c’est se faire désirer, il ne faudrait pas trop attendre pour AMD au risque que le désir se détourne vers d’autres propositions.

Et du côté de la virtualisation de carte graphique (GPU-IOV), le pilote GIM est libre aussi mais la situation est encore pire : il ne prend en charge que deux accélérateurs (ces produits n’ont pas de sortie vidéo)… Certains diront que c’est un progrès car la version précédente ne prenait en charge qu’un seul accélérateur… Il a été annoncé qu’une prise en charge matérielle plus large serait « sur la feuille de route » mais si ça prend le même temps que ROCm ou plus, il faudra se montrer très patient. 😄

En attendant, on peut célébrer cette victoire : La pile graphique d’AMD sous Linux est désormais complètement libre !

🥂🍾

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Fortinet poursuit son engagement aux côtés de l’OTAN pour renforcer les cyber défenses collectives

Dans un contexte de menaces numériques toujours plus sophistiquées, Fortinet, leader mondial de la cybersécurité, poursuit son engagement historique auprès de l’OTAN à travers des initiatives clés renforçant la résilience cyber collective. Locked Shields 2025 : coconstruire la résilience cyber Le mois dernier, FortiGuard Labs a participé à Locked Shields 2025, le plus grand exercice […]

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Application libre en ligne de suivi des aides aux écoliers avec SQLPage

ThierryM : suite à un besoin exprimé par les enseignant⋅es d’une école et la découverte de SQLPage à travers l’application École Inclusive que j’ai découverte via ce site, je me suis lancé dans la réalisation d’une application en ligne permettant de suivre — sur toute leur scolarité dans le 1er degré — les différentes aides proposées aux élèves rencontrant des difficultés.
Bien que cette application soit encore en cours de développement et de test, je relate ici mon retour d’expérience car SQLPage, qui évolue rapidement, mérite d’être plus largement connue.

Jusqu’à présent je n’avais jamais osé me lancer dans ce genre de développements — principalement à cause de la sécurisation des accès et à la gestion de bases de données — mais SQLPage est arrivé…

    Sommaire

    Besoins et cahier des charges

    Le directeur d’une grosse école (13 classes + ULIS) avait besoin de pouvoir suivre pluriannuellement les différentes aides mises en place pour les élèves rencontrant des difficultés, ceci afin que les enseignant⋅es (dont les membres du RASED) disposent d’un historique pour voir ce qui avait déjà été proposé et ainsi décider ce que l’on pourrait mettre en place sans perdre de temps ni redite. Bref, l’idée était de gagner en temps et en efficacité.

    Au niveau d’une seule école, un tableur LibreOffice Calc pouvait très bien faire l’affaire et suffire (ce classeur existe d’ailleurs) mais il ne pouvait pas être complété à distance et de façon collaborative facilement :
    Classeur LibreOffice Calc de suivi
    On aurait pu mettre en place un classeur sur le Nuage-Nextcloud des Apps Éducation proposé par l’Éducation nationale et travailler de façon collaborative en ligne ou en drive (pour profiter des macros). Mais cette solution n’est pas aisée à mettre en place, avec des problèmes de synchronisation et des conflits de version de fichiers (je le sais par expérience, car nous gérons l’absentéisme de cette façon et ça demande un gros accompagnement, chaque classe ayant son propre classeur que l’on doit retravailler par la suite pour faire des synthèses d’école).

    L’idée était donc de disposer d’une application Web, en ligne pour que les enseignant⋅es puissent intervenir, compléter les données facilement et directement.
    L’avantage de cette solution était aussi de disposer d’une application unique pour étendre par la suite son utilisation aux 4 écoles de la ville (voire d’une circonscription) si le projet est concluant : en effet, les infos des élèves de maternelle suivraient lors du passage à l’école élémentaire.
    Seulement voilà, se posent pas mal de contraintes notamment par rapport à la sécurisation des données et au niveau du RGPD, l’outil envisagé contenant des informations sensibles. Il était impossible d’envisager un développement en Html/CSS/Javascript/PHP de zéro (manque de temps et de compétences). Et c’est là, que j’ai découvert l’existence de SQLPage qui paraissait répondre à nos inquiétudes avec des accès sécurisés, tout en étant à la portée de « débutant⋅es », à travers le récit de l’auteur de l’application « École Inclusive ».

    Début de l’aventure

    L’application « École Inclusive », bien que conçue pour le second degré, pouvait être adaptée à nos besoins plus modestes et a donc servi de base de départ : c’est beaucoup plus facile de partir de l’existant que d’une page blanche où il faut tout construire. Il s’est avéré que nous n’avions pas besoin de toutes les fonctionnalités et qu’il a fallu reprendre les logiques de fonctionnement mais la base étant là, c’était très rassurant d’autant que l'auteur de « École Inclusive » et le concepteur de SQLPage, très disponibles, étaient là pour m’éclairer, me conseiller ou rajouter des fonctionnalités au fil de mes demandes via les pages GitHub de leur projet respectif. Il faut rajouter que le site de SQLPage, conçu avec SQLPage ;-), regorge de ressources avec une documentation (en anglais) très claire et facilitante avec des exemples.
    Il est vrai que ce concept de programmation est assez déstabilisant au début : ne passer que par des fichiers .sql (ou presque) pour développer un site Web, ça paraît inadapté. Mais, une fois qu’on est rentré dedans, on se rend compte que pour le type d’application qu’on recherchait, c’est tout bonnement bluffant et terriblement efficace.
    Ce qui est aussi facilitant, c’est la possibilité d’utiliser des bases sqlite ne nécessitant pas la mise en place d’un serveur de type MySQL ou PostGreSQL rajoutant de la complexité. Mais SQLPage fonctionne aussi avec ces serveurs si on en a l’utilité : ce point est intéressant, car le temps consacré pour se former à SQLPage pourra être réinvesti avec d’autres types de bases de données.

    Matériel, données techniques et application ASDAEL

    Pour des tests les plus proches du fonctionnement prévu (on verra que ça changera), j’ai utilisé un NAS perso Synology 713+ sous DSM 7.1 avec un accès extérieur. Toutes les infos sont là pour ceux et celles que ça intéresse : https://lofurol.fr/joomla/logiciels-libres/104-bases-de-donnees/349-sqlpage-utilisation-sur-un-nas-synology-avec-docker-et-mysql-postgresql-sqlite.
    Toujours dans un souci de partage, les sources de l’application de suivi des aides sont disponibles sur la « Forge des communs numériques éducatifs » ou Forge Éduc, le GitLab mis à disposition par l’Éducation nationale pour favoriser le partage et le développement de ressources numériques pour l’enseignement.
    Source du projet: https://forge.apps.education.fr/thierrym/suivi-aides-eleves-ecoles

    Utilisation locale due au RGPD et à la sécurisation des données

    Cette application n’ayant pas reçu de soutien officiel et vu qu’elle contient des données sensibles sur les élèves (bien que ces données ne soient accessibles qu’aux seul⋅es enseignant⋅es concerné⋅es par le suivi des élèves), il a été décidé de ne pas exposer l’application sur Internet, comme prévu initialement. Elle sera donc installée sur un ordinateur localement sans accès de l’extérieur le temps de la tester. Après, il sera toujours possible d’évoluer vers une utilisation réellement en ligne si les essais sont concluants (et avec un audit sur la sécurité).
    Et là, encore une fois, l’application est très bien faite, car elle fait office de serveur web et il suffit de saisir son adresse ip sur le port 8080 pour y accéder à partir d’un autre ordinateur sur le même réseau. On ne peut pas faire plus simple (pas besoin de se monter un serveur Apache/Ngnix) !!!

    Pour lancer l’expérimentation, j’ai récupéré un “vieil” ordinateur HP 260 G2 Mini (Intel Pentium 4405U, 4 Go de Ram et HD de 100 Go) sur lequel j’ai installé Ubuntu 24.04 Server (avec accès SSH) avec le bureau Mate et Docker pour faire fonctionner les conteneurs Portainer et Adminer pour éventuellement agir sur la base de données SQLite.
    J’ai ensuite installé SQLPage avec mes fichiers dans un dossier « ASDAEL » à la racine de mon home puis configurer un démarrage automatique lançant SQLPage et Firefox pointant vers la page « localhost:8080 ».

    Captures d’écran

    Structure de la base de données
    Structure de la base de données

    Page d’accueil :
    Accueil

    Page de connexion :
    Page de connexion

    Localisation des écoles :
    Liste des écoles

    Liste des élèves suivi⋅es :
    Liste des élèves suivi⋅es

    Fiche individuelle de suivi :
    Fiche individuelle de suivi

    Vue synthétique du parcours de l’élève :
    Vue synthétique

    Page de paramétrage :
    Page de paramétrage

    Perspectives

    Avec l’arrivée du Livret de Parcours Inclusif (LPI) peut-être que ce genre d’applications ne sera plus utile… d’autant qu’elles n’ont aucun soutien institutionnel et qu’en l’état actuel elles ne peuvent être utilisées que localement, ce qui réduit pas mal leur intérêt.
    Mais l’idée de ASDAEL est d’obtenir rapidement une vision synthétique des différentes aides mises en place pour l’ensemble des élèves tout au long des années en facilitant leurs saisies, ce que ne permettra certainement pas le LPI.
    À suivre… ?

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    20 ans de Fedora-fr : dixième entretien avec Kévin touche à tout du projet Fedora et Fedora-fr

    Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du projet Fedora et de Fedora-fr.

    Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au-delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d’application pour d’autres distributions.

    N’oublions pas que le projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.

    Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.

    L’entretien du jour concerne Kévin Raymond (pseudo shaiton), ancien contributeur de Fedora et de Fedora-fr.org.

      Sommaire

      Bonjour Kévin, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?

      Perso ? Au sein de la communauté ? C’est un peu trop large pour être bref… Curieux et créatif, j’ai découvert l’informatique, l’électronique et la programmation au Lycée. J’ai eu la chance que mon père fasse le choix de Linux pour moi et s’occupe de mes premières installations… Voire configuration matérielle. Au début il fallait Internet pour configurer Internet (recompilation de pilotes de périphériques) c’était un beau casse-tête sans personne pour vous aiguiller. Bon OK si on remet dans l’ordre au tout début il n’y avait pas la problématique du Wi-Fi. J’ai poursuivi mes études par un DUT GEII (Génie Électrique et Informatique Industrielle) en poursuivant sur une licence puis une école d’ingénieur électronique/informatique en alternance. Plus les années passaient, plus j’avais de projets informatiques ou électroniques perso ou professionnels à réaliser et plus je m’éloignais du monde Windows, plus je me sentais chez moi sous Linux.

      Peux-tu présenter brièvement tes contributions au projet Fedora ?

      Initialement traducteur francophone, j’en suis arrivé à être le coordinateur principal de l’équipe francophone. J’ai également contribué à l’internationalisation des sites internet du projet Fedora. Ce qui m’a amené à en être un des mainteneurs principaux pendant quelque temps et de m’occuper du déploiement des nouvelles versions à chaque nouvelle sortie de version de Fedora. De là j’ai intégré l’équipe infrastructure afin de pouvoir suivre ou déclencher les mises à jour des sites. Étant un des traducteurs principaux, j’ai rejoint l’équipe documentation pour la même raison que l’équipe site internet : améliorer le déploiement des traductions. Et c’est également pour les traductions que je suis devenu coordinateur Transifex, une des plateformes de traduction utilisée un temps par le projet. Il a fallu accompagner les développeurs pour la migration et assurer le suivi du déploiement. Le problème principal étant qu’un développeur ne se rend pas compte qu’une traduction est disponible ou même qu’elle n’est pas inclue dans sa dernière version. Ayant un pied dans pas mal de portes, j’en suis venu à aider la coordination de chaque sortie de versions de Fedora. Ça c’est pour la partie productivité, mais il y a la partie sociabilité qui est une part importante de la vie d’un contributeur. Je suis devenu ambassadeur du projet Fedora jusqu’à en devenir un mentor. J’ai également intégré le bureau de l’association Fedora-Fr, devenue Borsalinux-Fr lors de mon mandat. J’ai dirigé quelque temps la production de goodies pour l’équipe FR, les réunions hebdomadaires et co-organisé une rencontre internationale à Paris − le FUDCON − après en avoir été plusieurs fois un participant actif (aux États-Unis, Italie, Suisse).

      Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté ?

      Pour le produit, c’était « Fedora Core » à l’époque : pour la nouveauté. Les distributions GNU/Linux étaient en plein développement, beaucoup de nouveautés arrivaient chez l’un avant l’autre. J’en ai essayé plusieurs et j’ai beaucoup aimé les choix proposés sous Fedora Core, j’y suis resté depuis 2005 (au moins en perso, si l’entreprise ne me laissait pas le choix).

      Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ?

      Quant au projet et bien c’est parce que le produit me plaisait que tout naturellement c’est là que j’ai participé. Autant contribuer à ce dont on se sert tous les jours. Bon je dois quand même dire que c’est le programme d’ambassadeur qui m’a permis d’être inclus. Les forums d’entraide je voyais plutôt ça comme un mal nécessaire. En arrivant sur Paris, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer physiquement des passionnés prêts à vous écouter et vous aiguiller sur vos aspirations. Merci à Mathieu Bridon (dit « bochecha ») sans qui je serai resté de l’autre côté de la fenêtre.

      Contribues-tu à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?

      Très et trop peu. Je maintiens la traduction du logiciel GNU Make. D’ailleurs il me faut la rafraichir depuis la dernière mise à jour. J’en suis devenu le mainteneur parce que le précédent ne répondait plus et que la traduction actuelle ne me convenait pas. Si quelqu’un veut le reprendre je m’en sépare bien volontiers ! Ensuite j’ai des contributions ponctuelles sur mes interactions professionnelles. Principalement pour du correctif je n’ai pas une part active malgré mon envie. J’essaye autant que possible de tester les nouvelles versions de Fedora dès la version Alpha. Grâce à ma connaissance de Fedora, j’ai intégré le projet OLPC France où j’ai pu apporter mon expertise « Fedora » pour les outils de sauvegarde et mise à jour des XO (nom des ordinateurs portable du projet OLPC basés sur la distribution GNU/Linux Fedora). Et je suis même allé à Madagascar gérer le déploiement d’une mise à jour distribution de l’ensemble d’un parc. Expérience très enrichissante.

      Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?

      Oui autant que possible. C’est mon univers, je maîtrise l’environnement et je n’ai pas besoin de chercher comment faire telle ou telle actions ce qui est bien plus rapide. J’apprécie aussi énormément les choix proposés par défaut. GNOME et son mode non intrusif me permet de rester concentré sur le principal (en espérant que la proposition du choix par défaut KDE ne sera pas acceptée…) Mais c’est aussi parce que Fedora fait partie de moi, je me suis construit avec le produit, avec le projet et avec la communauté. C’est comme quitter son pays natal, on peut le faire, mais on n’est plus chez nous. Je me sens très bien sous Fedora et si je veux aider, corriger ou contribuer, je sais déjà comment m’y remettre.

      Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?

      C’est un atout direct bien évidemment. Étant ingénieur en systèmes embarqués Linux, autant maîtriser l’environnement qui permet de répondre au besoin de l’entreprise. Dans l’entreprise on doit répondre à un besoin. Et pour ça l’humain invente des outils. S’il ne maîtrise pas ses outils il est moins productif et perd une part de ses capacités pour s’adapter à son environnement. D’un autre côté, j’aime le produit Fedora (peut-être maintenant surtout pour la Communauté) et travailler sous Fedora c’est vouloir se lever le matin et être accueilli par quelque chose qui nous fait plaisir. C’est devenu important pour mon bien être.

      Tu as été actif sur de nombreux projets de Fedora durant quelques années tout en étant non employé de Red Hat, est-ce que cela a été un frein dans ta participation d’une quelconque façon ?

      Absolument pas. J’étais assez pris par toutes mes contributions pour ne pas chercher à vouloir faire de la politique. Il y avait déjà assez de Gourous dans l’équipe française pour que je ne m’y colle pas. Au travers de Red Hat j’ai trouvé du soutien, des conseils et du professionnalisme. Mais également des amis.

      Qu’est-ce que tu as fait plus exactement pour l’infrastructure et les sites web du projet Fedora ?

      Pour les sites web, j’ai cherché à faire en sorte que mes traductions soient utilisées, déployées. C’est bien beau de passer ses nuits à traduire plutôt que dormir ou réviser, mais si le jour J la traduction n’est pas utilisée, à quoi cela sert-il ? Et si on te répond « arf, si ça avait été publié 12h plus tôt ça aurait apparu, maintenant il faut attendre le prochain déploiement dans 6 j » ça frustre. Et parfois ce n’est pas qu’une question de date c’est aussi un problème de code. Le développeur ne sait pas qu’une traduction est disponible, il ne l’utilise donc pas. J’ai donc pris en charge la synchronisation des équipes de traduction avec la génération des différents sites. J’ai créé des outils et modifié les process de déploiement des sites afin que les traducteurs soient au courant des dates et que l’équipe sites web déploie automatiquement les traductions sans étapes manuelles inutiles. Côté infra j’étais là pour seconder l’équipe sur le déploiement des sites internet. Je pouvais déployer moi-même la version de test du site fedoraproject.org afin que les traducteurs puissent relire leurs traductions et soumettre des problèmes/correctifs avant le déploiement le jour J (pour rappel une nouvelle version tous les 6 mois). En tant que coordinateur principal de l’équipe de traduction francophone, j’étais aux premières loges pour corriger les problèmes et indiquer la procédure de test aux autres équipes.

      Tu as aussi géré la traduction quelques années entre Thomas Canniot et Jean-Baptiste Holcroft, qu’est-ce qui t’a attiré dans cette activité et qu’est-ce que tu as fait ?

      Ça a été entre mon année d’étude en Écosse ou j’ai beaucoup amélioré mon anglais et ma première année d’école d’ingénieur à Paris. Si j’ose l’annoncer à voix haute, j’ai eu beaucoup de temps perso lors de mes années d’école d’ingénieur c’est grâce à tout ce temps libre que j’ai pu plonger dans le projet Fedora. Et Matthieu, mon mentor m’a correctement accompagné pour trouver là où je serais le plus utile, l’équipe de traduction où Thomas s’est quasiment retrouvé tout seul. Il gérait une équipe d’1,5 personne en se comptant lui-même. Je suis arrivé et à deux on a abattu un travail énorme pour rattraper les dérives. Je traduisais puis lui me corrigeait. Je venais de loin, il a fallu attendre mes 24 ans que je découvre la grammaire française, les règles d’accord COI/COD… Bon ce n’était pas très fun alors je me suis spécialisé sur la syntaxe. À deux nous avons recruté d’autres traducteurs, ensuite il a vu qu’on était une équipe, il m’a laissé la main sur la traduction. J’ai vécu 2 transitions d’outils de gestion des traductions. J’ai donné beaucoup d’effort sur le projet Transifex. Jusqu’à ce que ce projet se tourne vers un modèle commercial et que le projet Fedora change d’outil. Là je me suis dit que je ne voulais pas recommencer, j’avais des projets de refonte de tout l’outil de déploiement des sites internet. L’équipe de traduction n’était plus mon sujet prioritaire. Je ne sais même plus comment Jean-Baptiste a pris la main, mais à un moment donné les projets ont migré sur le nouvel outil, et moi j’ai perdu tout ce que j’avais mis en place. Mes outils ou scripts permettant d’obtenir les dernières traductions, d’obtenir le pourcentage de complétion de traduction de chaque langue sur chaque projet. Je n’ai plus rouvert cette porte j’ai laissé la main et je me suis concentré uniquement sur la relecture et la formation des nouveaux : habitudes de traduction pour la cohérence de l’historique, utilisation de la bonne syntaxe. Jusqu’à ce qu’on ne me voie plus contribuer sur la liste de diffusion. En résumé, j’avais le développement des sites qui était prioritaire, j’avais de moins en moins de temps à accorder, une équipe de jeunes (pas dans l’âge mais dans la date d’arrivée dans l’équipe de traduction francophone) et un changement d’outil et de process qui m’ont tout naturellement écartés de mes responsabilités.

      En 2012, le FUDCon (devenu Flock depuis) s’est tenu à Paris et tu en as été l’un des principaux organisateurs. Peux-tu expliquer le but de ces rencontres et de leur importance ? Quelles ont été les difficultés d’une telle organisation ? Quels souvenirs en retires-tu ?

      Le FUDCon était un événement annuel (par région) qui était l’occasion pour les contributeurs de se rencontrer pour mieux se connaître mais aussi pour avancer plus rapidement sur des points particuliers et abolir les fuseaux horaires. C’était également l’occasion de rencontrer les « Redhatters ». C’est également lors de ces événements qu’on rapproche tous les organes de la communauté. Les rencontres physiques sont très importantes. Beaucoup d’échanges dans la communauté se passent en anglais, dont c’est la langue maternelle pour une grande partie. Il est parfois difficile de cerner le ton employé à l’écrit par un individu − oui toutes nos réunions étaient en chat/IRC −, c’est lors de rencontre de ce genre qu’on peut cerner le caractère d’un individu et comprendre quand il est sérieux, ironique ou espiègle. C’est aussi l’occasion d’échanger sur la vie, d’autres sujets qui ne sont pas ceux de tous les jours. Ou ouvre notre horizon. Lors de mon premier FUDCon à Zurich, j’étais tout jeune arrivé dans le projet. Je n’avais pas grand-chose à dire mais beaucoup à apprendre. Et plus je me rapprochais de l’équipe France, plus j’entendais que la communauté rêverait d’un événement en France, à Paris. Alors un jour, un peu poussé, on a monté une petite équipe pour cet événement. Il a fallu choisir une date, trouver un lieu, proposer des logements et réaliser toute la logistique :

      • créer des goodies pour faire de petits cadeaux pour que les contributeurs puissent repartir avec un beau souvenir (t-shirt « tour Eiffel » et dessous de verre réutilisables)
      • gérer les subventions des contributeurs, s’ils proposaient un sujet (talk) ils pouvaient bénéficier d’une subvention par Red Hat
      • trouver un traiteur
      • coordonner l’équipe d’orga…

      J’ai rencontré pas mal de nouvelles difficultés. C’est la première fois que je gérais (en partie) un budget autre que le mien. Mais c’est également la première fois qu’on comptait sur moi — physiquement — à une si grande échelle. L’équipe d’organisation s’est principalement tournée autour des membres de l’association Borsalinux-Fr, mais on avait bien entendu des personnes en charge côté « Red Hat » sur qui se reposer puisque cet événement était sponsorisé tous les ans sur les différentes régions (Amérique, Asie, EMEA). N’oubliez surtout pas que dans EMEA il y a Europe, mais également Afrique. Ahhhh l’Afrique. C’est loin et dans l’espace et dans la culture. Je me souviens d’un appel le matin de l’événement. « Salut Kévin, j’ai raté mon avion, tu peux me trouver un autre vol » ? Oui, c’était un contributeur dont le billet d’avion était payé complètement sur le budget subvention de l’événement. Et ça paraissait naturel pour lui que je lui paie un nouveau billet pour l’avion qu’il avait raté parce qu’il est arrivé en retard à l’aéroport… Bon il a choisi de prendre lui-même le nouveau billet, il est venu et on a passé de bons moments ! C’était un des contributeurs les plus actifs de sa région à cette époque. Autre problématique plus ennuyante au long terme : j’ai utilisé mon adresse de courriel perso pour réserver le traiteur. Et je ne sais pas ce qu’il a fait, mais il s’est enregistré avec ma propre adresse de courriel sur une liste quelque part, et depuis 12 ans je reçois des courriels en tant que gestionnaire de cette entreprise. J’ai des candidatures spontanées pour des comptables, je reçois des promotions pour acheter des sardines en gros, je reçois des nouvelles de la mairie de Paris… Ça c’est pénible. Mais j’avais à l’époque l’alias de courriel @fedoraproject.org et j’aurai dû écrire avec mon contact « pro » plutôt que perso. On apprend beaucoup en contribuant dans les projets communautaires ! Finalement, avoir organisé cet événement m’a donné de l’expérience pour organiser le même genre d’événement au sein du projet OLPC — One Laptop Per Child.

      Tu as aussi beaucoup rédigé et géré le magazine francophone Muffin, peux-tu nous expliquer en quoi ça consistait et ce que tu as fait ? Que penses-tu de ce format et du travail réalisé ?

      Muffin c’était incroyable. Depuis mes années d’études où je devais rédiger des rapports et présenter du contenu d’une manière très formelle, j’ai appris à rédiger en LaTeX. Je pensais savoir, connaître et comprendre. Quand j’ai vu ce que mettait en place melmorabity (Mohamed El Morabity) pour le rendu, j’étais obligé de rester pour en apprendre plus ! J’ai surtout participé à la rédaction du numéro 3. C’est l’occasion de mettre en avant des nouveautés, d’anticiper sur les demandes qui vont venir dans les forums et de présenter du contenu de qualité à nos utilisateurs. J’étais tous les premiers samedi du mois aux PSL à la Cité des Sciences à Paris. C’était une rencontre mensuelle (peut-être a-t-elle encore lieu ?) où plusieurs contributeurs de plein de communautés différentes venaient à la rencontre de leurs utilisateurs. Ce magazine avait une cible de plus. C’était également quelque chose qu’on était fier de mettre en avant lors des différents salons que nous représentions (FOSDEM, Solution Linux…) Fedora misant sur les nouveautés, il est important qu’on utilise différents moyens pour annoncer les changements aux utilisateurs. C’était un moyen de plus.

      Par ailleurs à la même période il y avait je crois un Linux Pratique Essentiel dédié à Fedora 13 sortie vers 2011-2012 qui a impliqué de nombreux rédacteurs de la communauté francophone dont toi. Peux-tu revenir sur cette expérience ? Quelle a été la plus-value de travailler avec un éditeur pour créer ce magazine payant ?

      Hum, ça me dit quelque chose, mais je n’en ai plus aucun souvenir. J’ai peut-être très peu contribué dans ce magazine ? Je me souviens plutôt de ma première rencontre avec mon mentor, au 42 de je ne sais plus quelle rue à Paris. C’était pour un live sur Radio Libertaire pour ensuite aller à une rediffusion d’une conférence de RMS dans un lieu plein d’idées nouvelles… Y a pas à dire il se passe plein de chose à Paris !

      Tu t’es ensuite mis en retrait de la communauté francophone après 2013, pour quelles raisons ?

      Plus j’en faisais au sein de la communauté Fedora, plus j’étais en capacité d’en faire plus. Je n’arrêtais pas d’interagir avec les différentes équipes pour améliorer la productivité, réduire les freins rencontrés par différents contributeurs, améliorer la collaboration. Sauf qu’au bout d’un moment, on entend les oiseaux chanter par la fenêtre et on se dit « mince, c’est déjà le matin ? » aller il faut aller chercher une ou deux heures de sommeil avant d’attaquer le boulot. Celui pour lequel on est payé. J’ai passé des semaines à plus de 30h de contribution sur les projets libres. Avec le boulot à plein temps à côté. Je n’étais pas le seul, mais si en plus on se disperse dans trop de sujets on ne peut pas tous les suivre complètement. Et si en plus on est à Madagascar avec une connexion internet limité, que ça coïncide avec le déploiement d’une nouvelle version et que c’est habituellement toi qui appuies sur le bouton ? Et bien tu trouves un « jeune » tout fou que tu formes et qui passe autant de temps avec toi sur internet qu’avec sa famille, tu lui confies la tâche d’appuyer sur le bouton et d’utiliser en prod tout le process de déploiement que tu viens de changer et activer après 2 mois de refonte complète. Tu te rends compte que ça se passe bien sans toi, que ça tourne, qu’il est fiable. Tu es rassuré et tu te dis « je me suis libéré d’une charge, qu’elle est ma prochaine priorité ? » Merci à Robert Mayr (robyduck) pour cette belle succession ! À ce moment j’ai également quitté Paris pour revenir dans mes montagnes (Haute-Savoie). J’ai intégré un nouveau travail dans lequel j’ai mis tout mon temps et même plus. Je n’ai plus eu l’occasion de rencontrer les collaborateurs du projet Fedora aussi souvent et j’ai décroché. Oui j’ai trop donné pour mon entreprise à l’époque pour ce qu’elle me rendait, mais ayant relâché les rennes de la traduction FR et des sites internet, je me suis redirigé vers le loisir en montagne ce qui m’a permis de passer moins de temps sur l’ordinateur. Je n’avais plus non plus de contacts réguliers avec des gurus de l’informatique : ceux qui vous tirent vers le haut. J’avais beaucoup de connaissances sur la collaboration que j’ai acquises au sein du projet à mettre en place dans mon entreprise. Finalement, j’ai continué mes « contributions libres » mais en tant que bénévole, je suis maintenant formateur en alpinisme. Je passe beaucoup de mon temps libre dans une autre association qui n’a plus de lien avec Fedora si ce n’est le bénévolat.

      Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa manière de fonctionner, qu’est-ce que ce serait ?

      Je ne suis plus au fait des axes politiques Fedora/Red Hat, je ne sais pas à quel point le rachat de Red Hat a influé sur le projet Fedora même si j’ai vu passer quelques messages sur ce contexte. Je trouve que certains aspects sont trop éparpillés. J’ai vécu (à côté sans être contributeur) le développement de la forge Pagure (hello pingou !) mais également le choix de certains projets de partir sur GitLab ou GitHub. Il y a des avantages et des inconvénients. Personnellement, j’ai découvert Gerrit et tout ce que ça permet. Je l’ai moi-même mis en place dans mon nouvel emploi en 2014. Dès cet instant je n’ai plus réussi à contribuer au projet Fedora. Les outils utilisés étaient un frein pour moi je ne pouvais plus suivre les développements aussi facilement. Donc si je devais changer quelque chose dans le projet, on passerait tout sous Gerrit. Ok je n’ai pas répondu à la vraie question qui concernait le produit… Wayland, systemd ? Non non la politique ce n’est pas pour moi, j’aime avancer et ma première et dernière modification si ce n’est la traduction c’est l’activation de la console en 256 couleurs par défaut. Ça me suffit je vis très bien avec !

      À l’inverse, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver à tout prix dans la distribution ou le projet en lui-même ?

      J’aime me dire que c’est un produit qui évolue avec sa communauté et non pas avec une entreprise. Ce que je souhaite conserver, c’est les quatre fondations : Freedom, Friends, Features, First. Les nouvelles fonctionnalités étant ce que j’apprécie beaucoup. Je suis du genre à désactiver les mises à jour auto et aimer déclencher moi-même les mises à jour afin de surveiller tout ce qui arrive.

      Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu’est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?

      Malheureusement je n’en fais plus partie, j’aimerais. Mais je n’arriverai pas à retrouver le même sentiment en restant à distance, le contact physique ou régulier avec les contributeurs me manque. Mais de la même manière que la plongée ou le parapente me manquent. On n’a qu’une vie et elle est remplie de choix.

      Quelque chose à ajouter ?

      Merci beaucoup à vous d’être encore actif, aux nouveaux d’avoir pris la relève et à tout le monde de continuer à contribuer pour ce produit. C’est tous les jours que je pense aux milliers de contributeurs Fedora et aux centaines de contributeurs que j’ai connus personnellement.

      Merci Kévin pour ta contribution !

      Conclusion

      Nous espérons que cet entretien vous a permis d’en découvrir un peu plus sur le projet Fedora et Fedora-fr.

      Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l’utiliser et l’installer sur votre machine, n’hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.

      À dans 10 jours pour un entretien avec Aurélien Bompard, développeur au sein du projet Fedora et employé Red Hat affecté au projet Fedora en particulier dans l’équipe infrastructure.

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      Cyber attaque Quantas

      Le secteur aérien fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. Comme vous l’avez sans doute vu, la plus grande compagnie aérienne australienne, Qantas, a annoncé avoir été victime d’un cyber-incident. Tribune – Les experts de Mandiant nous font part de leurs réflexions sur cette cyberattaque ciblée : « Bien que Scattered Spider ait déjà pris […]

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      Sécurité mobile, Zimperium dévoile les dangers de l’escalade des privilèges sur Android

      Alors que les menaces mobiles deviennent de plus en plus sophistiquées, Zimperium, leader mondial de la sécurité mobile, alerte sur l’escalade silencieuse des privilèges sur Android et ses principaux vecteurs d’attaque. Cette faille souvent négligée mais redoutable est exploitée à travers des applications utilisant des autorisations légitimes à des fins malveillantes. Insidieuse et difficile à détecter, […]

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      Projets Libres! Saison 3 épisode 16 : l'April épisode 1, les grands combats

      Nous continuons notre tour de l'écosystème francophone du logiciel libre. Cette fois-ci, nous nous attardons sur une association emblématique : l'April 💪 📣

      Depuis 1996, l'association April défend et promeut les logiciels libres. Acteur incontournable en France, elle a participé à de très nombreux combats (DRM, ACTA, Open Bar/Microsoft, etc.) et a lancé des initiatives comme candidats.fr.

      Dans ce premier épisode sur l'association, nous revenons avec Jeanne Tadeusz et Frédéric Couchet sur la naissance et les grands combats de l'April.

      Vous apprendrez aussi comment l'association s'est transformée pour devenir plus inclusive et se renouveler.

      Un grand merci à l'April pour tout le travail accompli depuis toutes ces années 😍

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      Revue de presse de l’April pour la semaine 26 de l’année 2025

      Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

      [ZDNET] L'IA frappe à la porte, et les compétences en logiciels libres vont sauver votre carrière

      ✍ Steven Vaughan-Nichols, le vendredi 27 juin 2025.

      Personne ne sait à quoi ressemblera le marché de l’emploi de demain. Mais les personnes dotées de compétences en matière d’IA ET de logiciels libres s’en sortiront beaucoup mieux que les autres.

      Et aussi:

      [01net.] Le déjeuner le plus fou d'Internet: Bill Gates rencontre enfin le père de Linux

      ✍ Hadrien Augusto, le mardi 24 juin 2025.

      Jamais le patron de Microsoft n’avait rencontré Linus Torvalds de Linux. Il y a vingt ans, leur rivalité démontrait le choc de deux visions dans la nouvelle ère Internet: le logiciel propriétaire et l’open source.

      [Le Monde Informatique] Lyon délaisse la suite Office de Microsoft pour l'open source

      ✍ Reynald Fléchaux, le mardi 24 juin 2025.

      La troisième ville française va miser sur une suite collaborative open source développée localement par un syndicat intercommunal et remplacer progressivement les logiciels Microsoft.

      Et aussi:

      [cio-online.com] La Commission européenne veut passer d'Azure à OVHcloud

      ✍ Reynald Fléchaux, le lundi 23 juin 2025.

      Alors que les questions d’indépendance numérique de l’Europe se font plus prégnantes, la Commission européenne étudie sa migration hors du cloud de Microsoft. Le Français OVH serait en pôle position pour remplacer Azure.

      Et aussi:

      [Silicon] Slack face à la perspective d'un exode massif des communautés open source

      ✍ Clément Bohic, le lundi 23 juin 2025.

      Slack a engendré un électrochoc au sein de grandes communautés (CNCF, Kubernetes…) en annonçant restreindre les capacités de leurs comptes. Il a fait marche arrière, mais la quête d’une alternative semble enclenchée.

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      Kaspersky : les cybermenaces imitant ChatGPT ont augmenté de 115 % début 2025, les PME étant de plus en plus ciblées

      En 2025, selon Kaspersky, près de 8 500 utilisateurs de petites et moyennes entreprises (PME) ont été victimes de cyberattaques où des logiciels malveillants ou indésirables se faisaient passer pour des outils de productivité en ligne reconnus. D’après les fichiers malveillants et indésirables observés, les leurres les plus courants concernaient Zoom et Microsoft Office, tandis […]

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      Cybermenaces : Quand espionnage et cybercriminalité convergent

      Dans un contexte de tensions géopolitiques, les motivations nouvelles des acteurs de la menace continuent de brouiller les frontières entre cyber espionnage et cybercriminalité.  Les campagnes, les indicateurs et les comportements des acteurs ont convergé, rendant l’attribution et le regroupement au sein de l’écosystème plus difficiles. Tribune – Récemment, les chercheurs de Proofpoint ont ainsi […]

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      Déclaration de Mandiant : des compagnies aériennes ciblées par le groupe UNC3944 / Scattered Spider

      Pour vous tenir au courant des dernières nouvelles concernant Scattered Spider, sachez que Mandiant a connaissance d’un acteur malveillant, soupçonné d’être lié à UNC3944, qui cible les compagnies aériennes nord-américaines et le secteur des transports en général dans cette région. Tribune Google Cloud Security. Voici la déclaration de Charles Carmakal, CTO, Mandiant Consulting – Google […]

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      La course à l’armement en IA : lorsque les attaquants exploitent des technologies de pointe

      Pendant trop longtemps, le discours autour de l’IA en cybersécurité s’est concentré sur ses capacités défensives. Si l’IA révolutionne la manière dont les organisations se protègent — en apportant une rapidité, une précision et une automatisation sans précédent — il est crucial de reconnaître l’autre face de la médaille. Les cybercriminels adoptent rapidement l’IA, utilisant […]

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