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Face au surtourisme, Pompéi limite le nombre de visiteurs

Le célèbre site archéologique de Pompéi, près de Naples, a lancé vendredi un billet d'entrée nominatif et imposé un nombre maximum de 20.000 visites par jour, pour lutter contre le surtourisme à l'instar d'autres sites italiens. "Nous voulons garantir à tous les visiteurs une expérience de qualité, qui ne devrait jamais être celle du tourisme de masse", explique à l'AFP le directeur du site italien Gabriel Zuchtriegel à l'ouverture des portes, invoquant des raisons "de sécurité, que ce soit des visiteurs ou du personnel, mais aussi de protection de ce patrimoine" unique. "Le billet étant nominatif, il est impossible de revendre les billets achetés antérieurement", ajoute-t-il.

Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste

Le gouvernement a confirmé dans un décret publié vendredi la date butoir pour l'obligation d'équiper les parkings existants d'ombrières à énergie solaire, ranimant la colère de la grande distribution, concernée au premier chef. La loi sur les énergies renouvelables de 2023 impose aux parkings extérieurs (neufs comme existants) d'installer sur la moitié de leur surface des ombrières photovoltaïques, des infrastructures recouvertes de panneaux solaires permettant à la fois de faire de l'ombre et de produire de l'énergie. Les gestionnaires ont jusqu'à juillet 2026 pour les plus grands parkings (plus de 10.000 mètres carrés) et juillet 2028 pour ceux de plus petite taille (plus de 1.500 mètres carrés).

Climat: Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP dans des "pétro-Etats"

L'ancien vice-président américain Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP sur le climat dans des "pétro-Etats" tels que l'Azerbaidjan et appelle à réformer le système actuel. Dans un entretien à l'AFP en marge de la COP29 à Bakou, le prix Nobel de la paix et président de l'ONG The Climate Reality Project, 76 ans, dit aussi espérer que l'élection de Donald Trump n'aura pas d'effet significatif. QUESTION: Nous sommes à la COP29 à Bakou, après Dubaï l'an dernier.

"Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde

Pendant 50 ans, la carrière d'andalousite n'avait gêné presque aucun des 1.400 habitants de Glomel (Côtes d'Armor). Mais l'autorisation d'une quatrième fosse en juin a mis le feu aux poudres, l'opposition dénonçant des pollutions et une "fabrique du silence" entretenue par l'exploitant, Imerys. "Ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", souffle Jean-Yves Jégo, conseiller municipal d'opposition et membre du collectif Mines de Rien qui lutte contre l'extension de cette carrière d'andalousite, minerai utilisé dans l'industrie pour sa résistance à de très hautes températures.

Smog au Pakistan: les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine

Le Pendjab, où vivent plus de la moitié des 240 millions de Pakistanais, étouffé depuis deux semaines par une pollution atmosphérique record, a annoncé vendredi garder ses établissements scolaires fermés encore une semaine. Les écoles avaient fermé leurs portes le 8 novembre pour une semaine pour passer à des cours en distanciel et tenter de limiter l'exposition des élèves à la pollution dans les principales villes de cette province orientale frontalière de l'Inde, perturbant l'apprentissage de près de 16 millions d'enfants. "Les établissements scolaires resteront fermés encore une semaine en raison de la mauvaise qualité de l'air.

À la conquête de la Lune : les défis technologiques d'Argonaut pour un atterrissage autonome

Doté de capacités d'atterrissage autonome de haute précision, l’atterrisseur lunaire Argonaut de l’Agence spatiale européenne ouvre de nouvelles perspectives pour l'exploration lunaire. Nous avons interviewé le professeur Hichem Snoussi de l’université de Technologie de Troyes, qui mène un...

Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action

Le président de la région espagnole de Valence a longuement justifié vendredi son action lors des inondations meurtrières du 29 octobre, admettant des "erreurs", sans épargner pour autant le gouvernement central de Pedro Sánchez. "Je ne vais pas nier (qu'il y a eu) des erreurs", a déclaré Carlos Mazón, membre du Parti populaire (PP, droite conservatrice), au cours d'un discours de près de deux heures et demie prononcé dans le parlement régional de Valence (est), devant lequel une centaine de manifestants ont réclamé sa démission - une solution qu'il a écartée - aux cris de "Menteur" et "Assassin". "En tant que président de la +Generalitat+ (gouvernement régional), je veux présenter mes excuses" aux gens qui ont eu "le sentiment que l'aide n'arrivait pas ou n'était pas suffisante", a dit Carlos Mazón au cours de ce discours destiné à rendre compte de sa réaction à cette crise sans précédent, dont le bilan provisoire était vendredi de 224 morts, dont 216 dans la seule région de Valence.

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