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MON AVIS Hiver à Sokcho ★★★☆

Affiche

Soo-ha est une jeune métisse franco-coréenne, élevée seule par sa mère à Sokcho, un petit port sur la côte orientale de la Corée du sud. Après avoir bouclé des études de lettres, elle épaule le patron, veuf depuis peu, d’une modeste pension de famille. C’est là que débarque Yann Kerrand (Roschdy Zem), un dessinateur français en panne d’inspiration. À la demande du patron, Soo-ha va lui servir de guide.

J’ai eu un coup de cœur pour cette adaptation d’un livre publié en 2016 par une jeune écrivaine franco-suisse d’origine coréenne, Elisa Shua Dusapin. J’ai lu plusieurs critiques lui reprochant d’être lent et ennuyeux. Je comprends ce reproche. Mais je suis loin de le reprendre à mon compte.

Certes Hiver à Sokcho n’est pas un thriller à rebondissements. Il se déroule dans l’atmosphère, ouatée de neige, d’une petite ville littorale volontairement ennuyeuse. Il met en scène deux héros que rien ne prédisposait à se rencontrer. Yann Kerrand, un bédéiste normand interprété sans souci de vraisemblance par Roschdy Zem (mais Roschdy Zem est tellement charismatique qu’il lui sera beaucoup pardonné) n’a qu’une seule idée en tête : explorer un lien qui puisse inspirer sa prochaine BD.

Soo-ha (la stupéfiante Bella Kim, parfaite d’ambiguïté) est plus complexe. À vingt-trois ans, elle se sent perdue. Elle vient de terminer ses études mais n’a pas idée de la carrière qu’elle souhaite embrasser. Elle sort avec un garçon que sa mère rêve de lui voir épouser ; mais elle n’est pas sûre de ses sentiments. Reste une blessure jamais cicatrisée : celle de n’avoir jamais connu son père, rentré en France avant sa naissance.
La rencontre de Yann Kerrand va peut-être lui permettre de résorber ce trauma. Ses relations avec cet homme d’âge mûr sont complexes. Au départ, elle l’esquive et renâcle à assumer le rôle d’interprète et de guide que le patron de la pension de famille qui l’emploie lui assigne, par crainte d’être renvoyée une fois encore à son statut de métisse. Ensuite, elle ressent de l’attirance pour cet homme séduisant avec lequel, inconsciemment, elle s’imagine revivre la relation que sa mère a vécue avec son père. Enfin et surtout, elle voit en lui un père de substitution.

Hiver à Sokcho aurait pu se contenter de traiter cette relation-là. Mais, sans charger la barque, il lui adjoint des sous-thèmes. J’en ai identifié deux. Le premier est la cuisine. Elle est omniprésente. La mère de Soo-ha vend du poisson sur le port. Elle sait cuisiner le fugu, ce poisson qui, s’il est mal préparé, peut déclencher une intoxication mortelle. Les deux femmes vivent ensemble et sont filmées la plupart du temps en train de préparer leurs repas puis de les consommer. La relation entre Soo-ha et Yann Kerrand peut au contraire se lire comme la tentative avortée de se nouer par la nourriture : le Français refuse de prendre ses dîners à la pension de famille et boude les plats, français ou coréens, que lui mitonne la jeune femme.
L’autre sous-thème est celui du corps et de sa transformation par la chirurgie esthétique. Une cliente de la pension au visage recouvert de bandelettes se rétablit d’une opération. La mère de Soo-ha ne cesse d’encourager sa fille à corriger sa myopie pour se débarrasser des lunettes qui mangent son visage. Son petit copain lui suggère de se faire affiner le menton. J’ignorais que la Corée du Sud était « la capitale mondiale de la chirurgie plastique » – j’en pensais à tort l’usage plus répandu en Amérique latine, au Venezuela ou au Brésil par exemple.

J’ai été profondément ému par ce film pudique, par ses deux personnages solitaires, par les sentiments qui les animent et qu’ils peinent à exprimer, par le lien fragile qui se forme entre eux jusqu’à la manière si délicate dont il se dénoue.

Bande annonce ==> https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=20612989&cfilm=304409.html
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Mediapart Du Dimanche 12 Janvier 2025

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Le 100ème singe : une clé de l'évolution

La méditation et le 100ème singe

Il existe une autre expérience qui montre l’effet d’une minorité sur l’ensemble d’une population. “L’Assemblée pour une Amérique Invincible”, lancée par Maharishi Mahesh Yogi le 23 Juillet 2006, se tient aux États-Unis, à l’Université Maharishi de Management et Maharishi Vedic City, dans l’Iowa, avec près de 2000 experts qui pratiquent les programmes de Méditation Transcendantale et de Vol Yogique.

2000 méditants quotidien est les chiffres de la criminalités de Chicago sont aux plus bas depuis plus de 30 ans.

Aujourd’hui les chiffres varient sur la masse critique nécessaire pour un changement de conscience collective. Certains s’accordent sur √1% de la population totale. Pour l’expérience de Chicago cela corresponds à 2500 méditants.

Je suis certains que dès que ce chiffres sera atteint nous aurons des nouvelles sur la toile.


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Au volant d’une voiture sans permis....

D'accord avec le raisonnement mais ça "Moi j'ai 46 ans, 28 ans de permis, jamais un accident."

==> Cet argument d'autorité tout perrave là, garde-le pour toi stp.... Des accidents peuvent être causés par des chauffards même si tu maitrises ton véhicule, t'es pas à l'abri qu'on vienne te tamponner sans que tu t'y attendes....

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Voyage Virtuel : Top 5 des Salles VR à Découvrir en France

Découvrez les salles de réalité virtuelle incontournables à explorer en France ! Plongez dans des expériences immersives uniques qui combinent technologie et divertissement. Que vous soyez novice ou aventurier aguerri, notre sélection des meilleures salles VR vous promet des moments inoubliables. Ne manquez pas cette opportunité de vivre des sensations fortes et d'explorer de nouveaux mondes en plein cœur de la France.


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Sheepy: A Short Adventure

Un excellent jeu ! Très court (1 heure environ) mais une très belle expérience, surtout musicalement.

J'adore ce genre de petits jeux 💙


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Sheepy: A Short Adventure

Un excellent jeu ! Très court (1 heure environ) mais une très belle expérience, surtout musicalement.

J'adore ce genre de petits jeux 💙


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Au volant d’une voiture sans permis, un adolescent de 14 ans percute une poussette sur un passage protégé : "pronostic vital engagé" pour le bébé de 8 mois toujours en réanimation - lindependant.fr

Ah, la sécurité routière ...

On autorise des gamins de 14 à conduire des "voitures sans permis" ...
=> il faut juste obtenir le BSR, avec formation pratique de "8h" ...
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2890

Moi j'ai 46 ans, 28 ans de permis, jamais un accident.
Mais on va me faire chier si jamais on me choppe à dépasser la vitesse limite de 3 km/h sur voie rapide ...

Bordel, un gamin de 14 ans, ça devrait pas être laissé seul au volant d'un véhicule de ce type.

(Et il devrait y'avoir tolérance 0 sur les téléphones au volant, l'alcoolémie, et les drogues ...)
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MON AVIS Ernest Cole, photographe ★★☆☆

!https://www.world-lolo.com/images/uploads/image.num1736596311.of.world-lolo.com.jpg

Issu d’une famille sud-africaine modeste, Ernest Cole (1940-1990) a documenté l’apartheid en Afrique du Sud avant de s’exiler aux Etats-Unis. C’est à New York que ce photographe naturaliste, héritier de Cartier-Bresson, publie en 1967 son unique album, parfois considéré comme l’un des plus marquants du XXe siècle : House of Bondage.

Ses héritiers ont demandé à Raoul Peck de lui consacrer un film, après avoir vu comment ce documentariste haïtien – qui fut l’éphémère ministre de la Culture de son pays en 1996/7 avant de prendre le chemin de l’exil – avait dans I Am Not Your Negro sublimé l’œuvre de James Baldwin. Ils lui ont offert en prime un bonus et une énigme : 60.000 négatifs laissés en dépôt dans une banque suédoise et découverts un quart de siècle après sa mort sans qu’on sache comment ils étaient arrivés là.

Raoul Peck ne force pas son talent pour raconter la vie en deux chapitres de ce photographe injustement méconnu. Le premier se déroule dans l’Afrique du Sud de l’apartheid ; le second dans l’Amérique de la ségrégation et du combat des Afro-Américains pour la reconnaissance de leur dignité. On y voit des photos d’Ernest Cole, parmi lesquelles beaucoup d’inédites retrouvées à Stockholm. On y entend la voix off de Raoul Peck s’exprimant à la première personne en lieu et place d’Ernest Cole sans qu’on sache s’il s’agit d’extraits des carnets du photographe ou de réflexions que le documentariste lui prête.

À vingt-six ans à peine, Ernest Cole a fui l’Afrique du Sud. Il n’y est jamais revenu, sa nationalité lui ayant été retirée et ses demandes de visa rejetées. Loin de l’Eldorado qu’il avait fantasmé, les États-Unis des années 60 l’ont profondément déçu. Comme il le résume d’une phrase : « En Afrique du Sud, à cause de la couleur de ma peau, je craignais de me faire arrêter ; dans le Sud des États-Unis, je craignais de me faire tuer » Après avoir tant bien que mal vécu de son art pendant une quinzaine d’années, Ernest Cole s’est lentement enfoncé dans la misère et a fini sa vie SDF.

En prime de cette histoire en deux parties, Raoul Peck a hérité d’une postface : 60.000 négatifs mystérieusement retrouvés en Suède – où on apprendra qu’Ernest Cole a fait quelques séjours dans les années 70. On pense à Vivian Maier et à la célébrité posthume que la découverte de ses photos lui a valu. Mais hélas, cette histoire fait long feu : à ce jour, les circonstances du dépôt de ces négatifs et de leur conservation demeurent inconnues.

Bande annonce => https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=20611104&cfilm=316222.html
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