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Donald Trump dessine les contours d’un nouvel impérialisme états-unien | Mediapart

> Dans la nouvelle doctrine de Donald Trump, toute forme de souveraineté et d’autonomie de ses alliés est une forme d’hostilité en ce qu’elle conduit à des risques de pertes économiques et politiques des États-Unis. Dans un monde à croissance faible, c’est inacceptable pour Washington.

> Soyons clairs : les États-Unis ne deviennent pas impérialistes avec Trump, mais cet impérialisme change de nature. Il ne laisse plus la place à l’illusion de la souveraineté, il ne s’embarrasse pas de contreparties. Ce que cherche la nouvelle administration, c’est une vassalisation complète où les intérêts économiques des États-Unis seraient sanctuarisés. C’est un impérialisme de prédation.

> Une telle évolution n’est pas incompatible avec l’isolationnisme de Trump : les États-Unis gèrent désormais leurs affaires eux-mêmes et directement, ce qui les amène à renforcer leur emprise directe sur les territoires jugés vitaux en les intégrant à leurs frontières. Ils estiment ainsi que le Groenland est vital, et que ce territoire doit donc être intégré aux États-Unis pour être géré directement, sans plus s’occuper de négociation avec Copenhague ou d’une quelconque contrepartie de protection du Danemark qui l’obligerait à mener des conflits loin de ses bases.

[...]

> Pour parvenir à ses fins, Washington aura deux leviers. D’abord, les droits de douane qui vont lui permettre de menacer l’UE et d’imposer ses conditions au maintien de droits faibles pour les produits européens. Cela passera sans doute par des pressions pour laisser la main libre aux géants technologiques. Et cela lui permettra de rendre les sociétés et les économies européennes hautement dépendantes des technologies états-uniennes et de renforcer son emprise. Avec comme deuxième ambition, l’établissement de régimes « dévoués » s’appuyant sur l’extrême droite et, peut-être comme en Autriche, sur une droite « atlantiste » déboussolée. Les menées d’Elon Musk en Allemagne sont, de ce point de vue, un avant-goût de ces évolutions.

> Nul ne sait ce que Donald Trump fera réellement. Mais ces annonces confirment que le cadre intellectuel, économique et politique de la nouvelle administration est entièrement différent de celui de 2017. Les évolutions du capitalisme mondial ont modifié profondément la nature de l’impérialisme états-unien. Ce dernier sera désormais à l’image du trumpisme : un dangereux retour en arrière vers le chaos, la guerre et le colonialisme.
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(99942) Apophis — Wikipédia

Les premières observations de l'astéroïde tendent à donner une probabilité non négligeable d'une collision avec la Terre le vendredi 13 avril 2029. L'astéroïde est alors classé au niveau 4 sur l'échelle de Turin. Cependant, de nouvelles observations précisent davantage sa trajectoire et écartent la possibilité d'une collision avec la Terre ou la Lune pour 2029. En effet, l'astéroïde doit alors passer à environ 31 600 km de notre planète.


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Donald Trump dessine les contours d’un nouvel impérialisme états-unien | Mediapart

> Dans la nouvelle doctrine de Donald Trump, toute forme de souveraineté et d’autonomie de ses alliés est une forme d’hostilité en ce qu’elle conduit à des risques de pertes économiques et politiques des États-Unis. Dans un monde à croissance faible, c’est inacceptable pour Washington.

> Soyons clairs : les États-Unis ne deviennent pas impérialistes avec Trump, mais cet impérialisme change de nature. Il ne laisse plus la place à l’illusion de la souveraineté, il ne s’embarrasse pas de contreparties. Ce que cherche la nouvelle administration, c’est une vassalisation complète où les intérêts économiques des États-Unis seraient sanctuarisés. C’est un impérialisme de prédation.

> Une telle évolution n’est pas incompatible avec l’isolationnisme de Trump : les États-Unis gèrent désormais leurs affaires eux-mêmes et directement, ce qui les amène à renforcer leur emprise directe sur les territoires jugés vitaux en les intégrant à leurs frontières. Ils estiment ainsi que le Groenland est vital, et que ce territoire doit donc être intégré aux États-Unis pour être géré directement, sans plus s’occuper de négociation avec Copenhague ou d’une quelconque contrepartie de protection du Danemark qui l’obligerait à mener des conflits loin de ses bases.

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> Pour parvenir à ses fins, Washington aura deux leviers. D’abord, les droits de douane qui vont lui permettre de menacer l’UE et d’imposer ses conditions au maintien de droits faibles pour les produits européens. Cela passera sans doute par des pressions pour laisser la main libre aux géants technologiques. Et cela lui permettra de rendre les sociétés et les économies européennes hautement dépendantes des technologies états-uniennes et de renforcer son emprise. Avec comme deuxième ambition, l’établissement de régimes « dévoués » s’appuyant sur l’extrême droite et, peut-être comme en Autriche, sur une droite « atlantiste » déboussolée. Les menées d’Elon Musk en Allemagne sont, de ce point de vue, un avant-goût de ces évolutions.

> Nul ne sait ce que Donald Trump fera réellement. Mais ces annonces confirment que le cadre intellectuel, économique et politique de la nouvelle administration est entièrement différent de celui de 2017. Les évolutions du capitalisme mondial ont modifié profondément la nature de l’impérialisme états-unien. Ce dernier sera désormais à l’image du trumpisme : un dangereux retour en arrière vers le chaos, la guerre et le colonialisme.
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Face à de faux résumés d’informations, Apple sommée de « réagir rapidement » sur son IA - Next

Ce qui me sidère le plus dans tout ce bordel qu'est "l'IA générative", c'est que tous les problèmes qui arrivent tous les jours sont des problèmes dont on connait l'existence depuis presque 2 ans.

On connait le problème, tout le monde s'en fout, le problème devient un problème concret, on dit qu'on savait pas.

On est juste dans l'innovation pour le bien de l'innovation. Je ne vois pas comment ça peut finir bien.


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Les urgences saturées par l'épidémie de grippe : "On est très préoccupés", alerte un chef de service de l'hôpital Tenon

> Gilles Pialoux regrette la faiblesse du taux de vaccination contre la grippe : "Si on regarde les personnes à risques de plus de 65 ans, on était l’année dernière à 54% de vaccination alors que l'objectif c'est plutôt 75-80%". Il estime la couverture vaccinale des soignants également "totalement insuffisante". "C’est quand même hallucinant. Dans les hôpitaux publics, on doit être autour de 18% de vaccinés", s'insurge-t-il.

Voilà.
Je ne suis ni vieux, ni soignant, mais pour moi la grippe, c'est l'assurance d'être HS pendant 10 jours. Avec des pointes à 40°C. Pas rigolo-rigolo. Ca doit faire +/- 10 ans que je me fais vacciner. Ça n'empêche pas de l'avoir, mais ça douille quand même moins.
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Les urgences saturées par l'épidémie de grippe : "On est très préoccupés", alerte un chef de service de l'hôpital Tenon

> Gilles Pialoux regrette la faiblesse du taux de vaccination contre la grippe : "Si on regarde les personnes à risques de plus de 65 ans, on était l’année dernière à 54% de vaccination alors que l'objectif c'est plutôt 75-80%". Il estime la couverture vaccinale des soignants également "totalement insuffisante". "C’est quand même hallucinant. Dans les hôpitaux publics, on doit être autour de 18% de vaccinés", s'insurge-t-il.

Voilà.
Je ne suis ni vieux, ni soignant, mais pour moi la grippe, c'est l'assurance d'être HS pendant 10 jours. Avec des pointes à 40°C. Pas rigolo-rigolo. Ca doit faire +/- 10 ans que je me fais vacciner. Ça n'empêche pas de l'avoir, mais ça douille quand même moins.
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Meta met fin à la vérification des faits sur Facebook et Instagram pour rétablir la liberté d'expression avant le retour de Trump, et permet désormais de dire que les transgenres souffrent de maladie mentale

Le titre en mensonger. Meta arrête la vérification des faits à l'exclusivité des médias sous-contrôle, c'est-à-dire subventionnés par les états.

Parce que quand la Russie de Poutine finance Russia Today, c'est de la propagande, mais quand la France de Macron verse des millions au Monde ou au Figaro, c'est de la presse "libre".

Bref, à la place de l'organe de propagande qui ne sera plus financé par le parti démocrate, Meta s'inspire de Twitter et met en place des community notes avec sources à l'appuie.

Rappelons que les "fact-checkers" de l'équipe du DECODEX avaient tellement mentis que leur employeur, le journal Le Monde avait été attaqué par Olivier Berruyer du blog les-crises.fr et le torchon Le Monde avait été condamné par la justice.

Les médias subventionnés mentiront toujours dans l'intérêt de leur propriétaire ou du pouvoir en place. Aller dans le sens de X/Twitter est une bonne chose. Le fact-checking doit être citoyen, s'il est "professionnalisé", alors le maccarthysme s’immiscera dans nos maisons.
Liens directs

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