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Des journalistes, manipulés par de « faux experts » boostés à l’IA, pour tromper Google - Next

"Pendant des années, Barbara Santini, qui se présentait comme diplômée de psychologie de l'université d'Oxford, a délivré son expertise dans des magazines aussi divers que Vogue, Metro, Cosmopolitan, Yahoo, The Telegraph, The Sun ou The Daily Mail, entre autres."
Une experte qui en fait n'existe pas.
Merci les journalistes qui ne font pas leur boulot et cherchent la facilité.

"Nous arriverons probablement à un monde en ligne où tout le monde devra disposer d'une identification numérique beaucoup plus poussée, d'une vérification qui attestera non seulement que vous êtes une personne, mais aussi que vous êtes telle ou telle personne."
Alors oui, mais non.
On peut vouloir prouver qu'on est bien un humain, sans vouloir pour autant fournir tout son pedigree et son identité complète. Mais il va falloir effectivement trouver une solution. (Et on sait que ce ne sera pas les captchas, puisque désormais les IA sont plus efficaces que nous pour les résoudre.)
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Rappel : Interdire internet aux enfants ?

Je comprend la volonté de protéger les enfants. Mais la méthode ne pourra pas être bonne :

- La vérification d'âge sur internet implique l'identification. De tout le monde.
- L'identification implique la dé-anonymisation. De tout le monde également, pas que des enfants.
- La dé-anonymisation permet la surveillance.
- Il n'existe pas de surveillance bienveillante (toute surveillance soit-disant "bienveillante" a été détournée et abusée)
- Même avec l'hypothèse qu'elle serait bienveillante, tout système est piratable et sera piraté. Donc mettra en danger ceux qu'on prétendait protéger en premier lieu.
- La surveillance va engendrer l'auto-censure et la censure tout court, donc un recul des libertés.
- Cette surveillance ouvre la possibilité de violation de la vie privée et violation des droits de l'homme à grande échelle.
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