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Ivan Jablonka : «Pour ne plus être drogué culturellement au féminicide, il faut en changer les représentations» – Libération

> Toutes les violences sexuelles sont adossées à des formes culturelles. Deux sont bien identifiées : la culture du viol et la culture de l’inceste. Le troisième corpus que je propose, cette culture du féminicide, est la pièce manquante qui vient verrouiller le système des violences sexuelles.

> Il m’a semblé nécessaire d’inventer cette notion pour penser des choses qu’on ne voyait pas, ou plus. Ainsi, la culture du féminicide désigne l’ensemble des représentations, des idéologies et des stéréotypes qui racontent et justifient les meurtres de femmes. C’est-à-dire leurs motifs, au double sens du terme : pourquoi on tue les femmes, et comment.

> La culture du féminicide se décline à travers de nombreuses formes, savantes ou populaires. Celles-ci vont de la poésie à la série télé, en passant par la peinture, l’opéra, le music-hall, la chanson et le polar. Mais il est crucial de distinguer le féminicide symbolique de sa représentation réaliste.

> La scène de la douche dans [le film] Psychose est réaliste. A côté de cela se trouve un autre continent, celui des féminicides symboliques, composé des métaphores et allégories qui signifient le meurtre d’une femme. Un exemple entre cent : le tour de magie de la «femme sciée en deux», qui fait florès à partir du XIXe siècle.

[...]

> Cependant, on n’observe pas cette fascination sexo-reproductive pour le corps des hommes. Et puis, il y a d’autres scénarios qui relèvent de la culture du féminicide, comme l’érotisation de la défunte, du corps inanimé, qui n’existe pas davantage vis-à-vis du masculin.

> Le fantasme nécrophile, qu’on retrouve chez Edgar Allan Poe, débouche sur l’affaire Pelicot. Les viols de Mazan relèvent de la culture du féminicide, et cela, à mon avis, n’a pas été suffisamment noté.
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Ivan Jablonka : «Pour ne plus être drogué culturellement au féminicide, il faut en changer les représentations» – Libération

> Toutes les violences sexuelles sont adossées à des formes culturelles. Deux sont bien identifiées : la culture du viol et la culture de l’inceste. Le troisième corpus que je propose, cette culture du féminicide, est la pièce manquante qui vient verrouiller le système des violences sexuelles.

> Il m’a semblé nécessaire d’inventer cette notion pour penser des choses qu’on ne voyait pas, ou plus. Ainsi, la culture du féminicide désigne l’ensemble des représentations, des idéologies et des stéréotypes qui racontent et justifient les meurtres de femmes. C’est-à-dire leurs motifs, au double sens du terme : pourquoi on tue les femmes, et comment.

> La culture du féminicide se décline à travers de nombreuses formes, savantes ou populaires. Celles-ci vont de la poésie à la série télé, en passant par la peinture, l’opéra, le music-hall, la chanson et le polar. Mais il est crucial de distinguer le féminicide symbolique de sa représentation réaliste.

> La scène de la douche dans [le film] Psychose est réaliste. A côté de cela se trouve un autre continent, celui des féminicides symboliques, composé des métaphores et allégories qui signifient le meurtre d’une femme. Un exemple entre cent : le tour de magie de la «femme sciée en deux», qui fait florès à partir du XIXe siècle.

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> Cependant, on n’observe pas cette fascination sexo-reproductive pour le corps des hommes. Et puis, il y a d’autres scénarios qui relèvent de la culture du féminicide, comme l’érotisation de la défunte, du corps inanimé, qui n’existe pas davantage vis-à-vis du masculin.

> Le fantasme nécrophile, qu’on retrouve chez Edgar Allan Poe, débouche sur l’affaire Pelicot. Les viols de Mazan relèvent de la culture du féminicide, et cela, à mon avis, n’a pas été suffisamment noté.
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Kelp

Un "framework" CSS dont j'aime particulièrement la philosophie. Je mets des gros guillemets parce qu'il s'agit en fait plus d'une lib d'utilitaires dont il est possible de ne choisir qu'une petite partie.

Point très important : il se repose au maximum sur les standards CSS modernes (variables, layers, webcomponents, etc.) et il n'y a pas besoin de build.

Ça signifie que vous pouvez ajouter uniquement les composants qui vous intéressent avec @import et c'est tout ! Et tout est customisable dynamiquement en modifiant la valeur des variables CSS.

J'aime tout particulièrement la simplicité et pour autant l'élégance des layouts qui couvrent 95% des cas courants.

A UI library for people who love HTML, powered by modern CSS and Web Components. Vanilla CSS and JavaScript. Easily customized. No build step.


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Kelp

Un "framework" CSS dont j'aime particulièrement la philosophie. Je mets des gros guillemets parce qu'il s'agit en fait plus d'une lib d'utilitaires dont il est possible de ne choisir qu'une petite partie.

Point très important : il se repose au maximum sur les standards CSS modernes (variables, layers, webcomponents, etc.) et il n'y a pas besoin de build.

Ça signifie que vous pouvez ajouter uniquement les composants qui vous intéressent avec @import et c'est tout ! Et tout est customisable dynamiquement en modifiant la valeur des variables CSS.

J'aime tout particulièrement la simplicité et pour autant l'élégance des layouts qui couvrent 95% des cas courants.

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Task

Un outil de build qui se veut être le successeur spirituel de Make.


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95 % des projets pilotes d'IA g�n�rative en entreprise �chouent, en raison de difficult�s de d�veloppement en interne, d'objectifs flous, de donn�es de mauvaise qualit� et d'un engouement excessif

Un rapport du MIT r�v�le que 95 % des projets pilotes d'IA g�n�rative en entreprise �chouent, en raison de difficult�s de d�veloppement en interne, d'objectifs flous, de donn�es de mauvaise qualit� et d'un engouement excessif. Les outils pr�ts � l'emploi des fournisseurs r�ussissent plus souvent, avec un taux de r�ussite de 20 � 30 %. Pour prosp�rer, les entreprises doivent donner la priorit� aux solutions �prouv�es, � la gouvernance des donn�es et � des objectifs align�s pour cr�er de la valeur...


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