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[Dossier] Dans l’enfer des chargeurs USB pas chers chez AliExpress, Amazon et Cdiscount - Next

"Nous avons acheté 24 chargeurs USB à moins de 20 euros chez AliExpress, Amazon et Cdiscount. Nous avons ensuite vérifié si les caractéristiques techniques annoncées étaient réelles. Résultats des courses : les mensonges sont nombreux et moins de 50 % des chargeurs tiennent leurs promesses. Un chargeur a atteint 127 °C, un autre a pris feu."

Oh bordel 😯
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Font Wars: Times New Roman vs. Calibri in U.S. Diplomacy

Woao les conservateurs américains sont complètement perchés : Ils interdisent la police d'écriture "Calibri" (qui avait été choisie pour sa lisibilité) pour revenir au vieux "Time New Roman".
La raison ? Calibri est "trop inclusive".

Prochaine étape : l'interdiction des arc-en-ciel dans les jouets et livres pour enfants parce que c'est de la propagande LGBT. Comme dans les dictatures religieuses (https://sebsauvage.net/links/?0fmRZw, https://sebsauvage.net/links/?B5cuLw ...)
Vous allez voir.
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Derrière la mort de l’influenceur fitness qui voulait perdre du poids, le mythe du corps incassable – Libération

Un influenceur russe, pour vendre sa méthode miracle pour perdre du poids, s'était mis en tête de prendre 25 kilos pour mieux les reperdre. Il a donc mis en place un programme au cours duquel il devait engloutir **10 000 calories par jour**.

Il est mort d'une crise cardiaque au bout d'un mois.
30 ans, à peu près autant au QI.

L'article fait le lien avec l'emprise des réseaux sociaux, le besoin de toujours plus de spectaculaire pour continuer à exister...

Je l'ai déjà écrit, mais tant pis, je le redis : les dystopies, c'est bien en littérature, film ou jeux vidéo, on n'a jamais voulu ça dans la vraie vie. (Il y a ce rapport malsain à une bouffe industrielle dans les publicités de Cyberpunk 2077, entre autres).
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Derrière la mort de l’influenceur fitness qui voulait perdre du poids, le mythe du corps incassable – Libération

Un influenceur russe, pour vendre sa méthode miracle pour perdre du poids, s'était mis en tête de prendre 25 kilos pour mieux les reperdre. Il a donc mis en place un programme au cours duquel il devait engloutir **10 000 calories par jour**.

Il est mort d'une crise cardiaque au bout d'un mois.
30 ans, à peu près autant au QI.

L'article fait le lien avec l'emprise des réseaux sociaux, le besoin de toujours plus de spectaculaire pour continuer à exister...

Je l'ai déjà écrit, mais tant pis, je le redis : les dystopies, c'est bien en littérature, film ou jeux vidéo, on n'a jamais voulu ça dans la vraie vie. (Il y a ce rapport malsain à une bouffe industrielle dans les publicités de Cyberpunk 2077, entre autres).
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Note: Si tu veux emmerder un politique, demande lui si la Chine est une dictature

On a pas mal parlé -à juste titre- des liens gênant entre la dictature poutinienne et certaines formations politiques (le RN, LFI notamment), mais il semblerait qu'on ait *aussi* un problème avec la Chine.
J'avais déjà vu passer l'article : [la député insoumise Sophia Chikirou "estime que la Chine n'est pas une dictature"][1]
> «Une dictature n’est le régime que d’un seul homme, ce qui n’est pas le cas en Chine.» Xi Jinping, président depuis 2013 et ayant fait passer une loi lui permettant d’être réélu indéfiniment, approuve ce message.

Eh ben figurez-vous que ce n'est pas un travers de la gauche méluchienne, ça contamine aussi la vieille droite à papa. Le Chez pol du jour rapporte la grosse colère de Dominique de Villepin (mais si, cher·e lecteur·ice, tu le connais, rappelles-toi, il était Premier Ministre quand tu étais en CM1) parce qu'une journaliste de France Info a eu l'outrecuidance de lui demander si "la Chine est une dictature" :
> Sophia Chikirou n'est pas la seule à être emmerdée quand on l'interroge sur la Chine. L'Empire du milieu est semble-t-il aussi un sujet délicat à aborder avec Dominique de Villepin. Invité lundi de la matinale de France Info, quelques jours après les révélations sur ses activités rémunérées en Chine, l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac, qui caresse toujours l'idée d'un destin élyséen, n'a pas franchement apprécié qu'on lui demande si la Chine est une dictature. «C'est un régime autoritaire à parti unique», a-t-il sobrement répondu à l'antenne, avant d'attaquer Agathe Lambret, la journaliste qui a eu l'outrecuidance de lui poser la question qui fâche : «Vous parlez de sujets que vous maîtrisez mal.» Mais la tension n'est pas retombée une fois l'interview finie. Comme le relaye le Canard enchaîné, DDV «a explosé à la sortie du studio» et fait résonner les murs de la Maison de la radio. Et le meilleur pote de droite des insoumis de lancer pêle-mêle : «Vos questions sont dignes d'un enfant de 3 ans !» ; «C'est indigne du service public» ; ou encore «Vos questions sont complètement connes».


[1]: https://www.liberation.fr/politique/sophia-chikirou-estime-que-la-chine-nest-pas-une-dictature-20250904_KG3ZDJ3HEVCMZJPFO7GGNHITD4/?redirected=1
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Note: Si tu veux emmerder un politique, demande lui si la Chine est une dictature

On a pas mal parlé -à juste titre- des liens gênant entre la dictature poutinienne et certaines formations politiques (le RN, LFI notamment), mais il semblerait qu'on ait *aussi* un problème avec la Chine.
J'avais déjà vu passer l'article : [la député insoumise Sophia Chikirou "estime que la Chine n'est pas une dictature"][1]
> «Une dictature n’est le régime que d’un seul homme, ce qui n’est pas le cas en Chine.» Xi Jinping, président depuis 2013 et ayant fait passer une loi lui permettant d’être réélu indéfiniment, approuve ce message.

Eh ben figurez-vous que ce n'est pas un travers de la gauche méluchienne, ça contamine aussi la vieille droite à papa. Le Chez pol du jour rapporte la grosse colère de Dominique de Villepin (mais si, cher·e lecteur·ice, tu le connais, rappelles-toi, il était Premier Ministre quand tu étais en CM1) parce qu'une journaliste de France Info a eu l'outrecuidance de lui demander si "la Chine est une dictature" :
> Sophia Chikirou n'est pas la seule à être emmerdée quand on l'interroge sur la Chine. L'Empire du milieu est semble-t-il aussi un sujet délicat à aborder avec Dominique de Villepin. Invité lundi de la matinale de France Info, quelques jours après les révélations sur ses activités rémunérées en Chine, l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac, qui caresse toujours l'idée d'un destin élyséen, n'a pas franchement apprécié qu'on lui demande si la Chine est une dictature. «C'est un régime autoritaire à parti unique», a-t-il sobrement répondu à l'antenne, avant d'attaquer Agathe Lambret, la journaliste qui a eu l'outrecuidance de lui poser la question qui fâche : «Vous parlez de sujets que vous maîtrisez mal.» Mais la tension n'est pas retombée une fois l'interview finie. Comme le relaye le Canard enchaîné, DDV «a explosé à la sortie du studio» et fait résonner les murs de la Maison de la radio. Et le meilleur pote de droite des insoumis de lancer pêle-mêle : «Vos questions sont dignes d'un enfant de 3 ans !» ; «C'est indigne du service public» ; ou encore «Vos questions sont complètement connes».


[1]: https://www.liberation.fr/politique/sophia-chikirou-estime-que-la-chine-nest-pas-une-dictature-20250904_KG3ZDJ3HEVCMZJPFO7GGNHITD4/?redirected=1
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Ce que nous dit le hoodie de Rachida Dati

> Mais ce matin, une vidéo apparue sur mon feed Instagram m’a crispée. Après avoir vu Rachida Dati déguisée en éboueur — bien qu’elle ait réclamé un service minimum lors de leur grève contre la réforme des retraites —, arpenter le marais, quartier LGBTQ+ historique — alors qu’elle fait partie des eurodéputés de droite qui se sont abstenus lors du vote du 1er mars 2018 au Parlement européen sur les thérapies de conversion —, c’est en train de harceler des personnes sans-abri et sans-papiers qu’on la voit, hoodie sur le dos. Un symbole fort qui en dit plus que ce que l’on croit.

Allez, encore une couche sur Dati parce que cette dame me donne de l'urticaire.

> Porter un pull qui intime de s’aimer tout en houspillant des personnes dans la rue, en plein hiver, symbolise parfaitement la dystopie dans laquelle nous évoluons actuellement et où la décence n’a plus de mise. Parce que, dans un souffle, elle demande à des sans-abri leur projet d’insertion et les accuse de s’approprier les lieux, comme s’ils étaient des hippies à Woodstock, un joint à la main. On marche sur la tête. Il serait également bon de lui rappeler que l’hébergement d’urgence relève de la compétence de l’État et non pas de la mairie de Paris. Un gouvernement dont, on le rappelle, elle fait partie.

Bon, je vais pas recopier tout l'article, l'essentiel et là.
Et il est désespérant. Ce que cet article fait, ce que le podcast cité dans l'article précédent fait, ce que je suis en train de faire est la parfaite illustration de pourquoi on a déjà perdu (oui, je suis profondément optimiste, tu savais pas ?) : une vidéo indécente de Rachida Dati, un mensonge de Bardella ou une affirmation réac de Retailleau (pardon, j'évite les tautologies et les truismes d’habitude), ça prend 30 seconde. Les débunker, expliquer en quoi c'est indécent, mensonger ou réac, ça prend 5, 10, 15 minutes, voire des heures.

EDIT : ça vaut quand même le coup de lire jusqu'au bout, ça parle de racisme et d’appropriation
> Concernant le hoodie, je réalise donc que si on en parle encore, c’est parce que la mode est un indicateur du changement. Le changement d’époque entraîne souvent une modification de la signification des vêtements que nous portons. Et si le hoodie fera continuellement partie de l’histoire de la criminalisation des corps non-blancs, il s’affirme depuis quelque temps comme le symbole d’une gentrification vestimentaire réussie : un vêtement autrefois utilisé pour suspecter et criminaliser une jeunesse racisée devient un outil de communication pour les élites. Mais si le vêtement, comme stigmate, peut sembler disparaître, la violence qui l’accompagnait reste.
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Ce que nous dit le hoodie de Rachida Dati

> Mais ce matin, une vidéo apparue sur mon feed Instagram m’a crispée. Après avoir vu Rachida Dati déguisée en éboueur — bien qu’elle ait réclamé un service minimum lors de leur grève contre la réforme des retraites —, arpenter le marais, quartier LGBTQ+ historique — alors qu’elle fait partie des eurodéputés de droite qui se sont abstenus lors du vote du 1er mars 2018 au Parlement européen sur les thérapies de conversion —, c’est en train de harceler des personnes sans-abri et sans-papiers qu’on la voit, hoodie sur le dos. Un symbole fort qui en dit plus que ce que l’on croit.

Allez, encore une couche sur Dati parce que cette dame me donne de l'urticaire.

> Porter un pull qui intime de s’aimer tout en houspillant des personnes dans la rue, en plein hiver, symbolise parfaitement la dystopie dans laquelle nous évoluons actuellement et où la décence n’a plus de mise. Parce que, dans un souffle, elle demande à des sans-abri leur projet d’insertion et les accuse de s’approprier les lieux, comme s’ils étaient des hippies à Woodstock, un joint à la main. On marche sur la tête. Il serait également bon de lui rappeler que l’hébergement d’urgence relève de la compétence de l’État et non pas de la mairie de Paris. Un gouvernement dont, on le rappelle, elle fait partie.

Bon, je vais pas recopier tout l'article, l'essentiel et là.
Et il est désespérant. Ce que cet article fait, ce que le podcast cité dans l'article précédent fait, ce que je suis en train de faire est la parfaite illustration de pourquoi on a déjà perdu (oui, je suis profondément optimiste, tu savais pas ?) : une vidéo indécente de Rachida Dati, un mensonge de Bardella ou une affirmation réac de Retailleau (pardon, j'évite les tautologies et les truismes d’habitude), ça prend 30 seconde. Les débunker, expliquer en quoi c'est indécent, mensonger ou réac, ça prend 5, 10, 15 minutes, voire des heures.

EDIT : ça vaut quand même le coup de lire jusqu'au bout, ça parle de racisme et d’appropriation
> Concernant le hoodie, je réalise donc que si on en parle encore, c’est parce que la mode est un indicateur du changement. Le changement d’époque entraîne souvent une modification de la signification des vêtements que nous portons. Et si le hoodie fera continuellement partie de l’histoire de la criminalisation des corps non-blancs, il s’affirme depuis quelque temps comme le symbole d’une gentrification vestimentaire réussie : un vêtement autrefois utilisé pour suspecter et criminaliser une jeunesse racisée devient un outil de communication pour les élites. Mais si le vêtement, comme stigmate, peut sembler disparaître, la violence qui l’accompagnait reste.
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[1.05] Rachida Dati face à Emmanuel Grégoire à Paris : la décence a-t-elle encore un sens en politique ?

Un texte intéressant sur la stratégie de Rachida Dati dans la course à la mairie de Paris. C'est une populiste, une démagogue, qui n'hésite pas à se mettre en scène "à la Trump". Partager ses vidéos et dire du mal d'elle, c'est encore parler d'elle : elle a bien retenu les leçons de son mentor Sarkozy.

C'est la deuxième partie du texte qui a attiré mon attention : il y est question de la nécessité d'un "populisme modéré", ou comment les non-populistes, les modérés, j'ai presque envie de dire les démocrates, devraient utiliser au moins en partie les méthodes de leurs adversaires trumpistes, orbanniens... pour, eux aussi, occuper le terrain.

Parce que, vraiment, publier un texte sur son site de campagne et sus X pour dire "c'est pas bien", ça ne marche pas.

> Il existe pourtant des exemples de « populisme modéré ». Le gouverneur démocrate de la très libérale Californie, Gavin Newsom, s’est mis à communiquer « à la Trump », avec un certain succès. Sans aller jusque-là, il y a aussi un peu de ça chez Zohran Mamdani, avec un succès certain. Emmanuel Macron aussi a usé d’un peu de populisme.
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[1.05] Rachida Dati face à Emmanuel Grégoire à Paris : la décence a-t-elle encore un sens en politique ?

Un texte intéressant sur la stratégie de Rachida Dati dans la course à la mairie de Paris. C'est une populiste, une démagogue, qui n'hésite pas à se mettre en scène "à la Trump". Partager ses vidéos et dire du mal d'elle, c'est encore parler d'elle : elle a bien retenu les leçons de son mentor Sarkozy.

C'est la deuxième partie du texte qui a attiré mon attention : il y est question de la nécessité d'un "populisme modéré", ou comment les non-populistes, les modérés, j'ai presque envie de dire les démocrates, devraient utiliser au moins en partie les méthodes de leurs adversaires trumpistes, orbanniens... pour, eux aussi, occuper le terrain.

Parce que, vraiment, publier un texte sur son site de campagne et sus X pour dire "c'est pas bien", ça ne marche pas.

> Il existe pourtant des exemples de « populisme modéré ». Le gouverneur démocrate de la très libérale Californie, Gavin Newsom, s’est mis à communiquer « à la Trump », avec un certain succès. Sans aller jusque-là, il y a aussi un peu de ça chez Zohran Mamdani, avec un succès certain. Emmanuel Macron aussi a usé d’un peu de populisme.
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