Les réseaux sociaux représentent aujourd’hui un outil redoutable pour élargir son audience. Ainsi, à travers les contenus partagés,…

Que vaut la toute nouvelle génération 2024 de Echo Show 15 ?

En mars 2022, nous avons eu la possibilité de tester le beau Echo Show 15 première génération. Aujourd’hui et un peu moins de 3 ans après, c’est la nouvelle gen qui nous a été envoyée pour que l’on puisse vous délivrer nos impressions sur cette nouvelle version. À l’époque vendue au prix de 280 € avec son socle, il vous faudra désormais débourser 439,98 € pour le pack complet. Pour une fixation murale sans support premium, le coût s’élèvera à 329,99 €.

Au programme donc, un écran 15,6″, Alexa intégré, mais surtout, Fire TV intégré et sa télécommande vocale Alexa. Place au test !

 

Unboxing

Ce sont deux boîtes bien lourdes qui arrivent, avec d’un côté l’Echo Show 15 et de l’autre, son socle, dans une boîte tout aussi similaire. Cette fois, c’est terminé les emballages et carton tout bleu, place au carton recyclable. On retrouvera le nom de la marque, Amazon, ainsi que du modèle, sans oublier un visuel de l’écran sur son d’accueil avec quelques widgets.

À gauche, les compatibilités telles que Zigbee et Mater à droite, le nom de l’assistant, Alexa et un visuel de la télécommande Fire TV, grande nouveauté de ce modèles. À l’arrière, nous retrouverons quelques caractéristiques techniques et spécificités, le tout en plusieurs langues.

Caractéristiques techniques

 

 

Fonctionnalités

• DÉCOUVREZ LE NOUVEL ECHO SHOW 15 : un superbe écran connecté Full HD 15,6″ (1080p) idéal pour votre cuisine et permettant d’afficher encore plus de contenu. Utilisez les widgets personnalisables pour organiser votre journée, regardez vos séries préférées avec Fire TV tout en profitant d’un son puissant et imposant, et passez des appels vidéo en bénéficiant d’une image optimale grâce à son zoom 3.3x et son grand angle.
• PERSONNALISEZ VOTRE ÉCRAN D’ACCUEIL : consultez vos widgets préférés (calendriers, liste de choses à faire, musique, météo, photos, etc.) d’un simple coup d’œil.
• TOUS VOS FAVORIS À UN SEUL ENDROIT : avec Fire TV intégré, profitez d’un divertissement sans fin et accédez à votre contenu préféré via des applications telles que Prime Video, Netflix, YouTube et bien plus (des abonnements peuvent être requis). Télécommande Fire TV incluse. De plus, vous pouvez désormais ajouter rapidement un appareil pour écouter de la musique avec Médias actifs – lancez une chanson dans la cuisine, puis ajoutez facilement le salon et la chambre en cours d’écoute.
• LE CENTRE DE CONTRÔLE DE VOTRE MAISON CONNECTÉE : contrôlez vos appareils connectés par simple commande vocale ou en touchant le tableau de bord Maison connectée. Allumez facilement toutes les lumières du salon d’un coup ou consultez la vidéo en direct de vos caméras pour surveiller votre propriété.
• ENCADREZ VOS SOUVENIRS PRÉFÉRÉS : égayez votre intérieur (et votre journée !) en transformant votre écran d’accueil en un cadre photo numérique élégant affichant vos souvenirs préférés. Sélectionnez vos clichés et invitez vos proches à partager des photos.
• RESTEZ EN CONTACT COMME JAMAIS AUPARAVANT : les appels vidéo passés à vos proches sont désormais encore plus naturels grâce à la caméra centrée dotée du cadrage automatique, d’un grand angle, d’un zoom 3.3x et de la technologie de réduction du bruit.
• CONÇU POUR PROTÉGER VOTRE VIE PRIVÉE : cet appareil est doté de multiples contrôles visant à protéger votre vie privée, dont un bouton Arrêt microphone. Vous pouvez également utiliser le cache-caméra intégré pour bloquer la vue de la caméra.

 

Contenu

• Echo Show 15 2e génération
• Télécommande vocale Alexa (2024) avec piles
• Adaptateur secteur (30 W)
• Câble 1,5 m (blanc)
• Support mural, chevilles, vis
• Gabarit de fixation
• Guide de démarrage rapide

Installation

Comme nous l’avons vu dans la partie contenu, l’Echo Show 15 arrive avec un support de fixation mural, 4 chevilles ainsi que 4 vis. Ici, nous ne les avons pas utilisés, mais bien remisés au cas où pour l’avenir. Nous ne parlerons donc pas ici de ce type d’installation, sachez cependant que tout vous sera bien expliqué dans le petit fascicule à l’intérieur de la boîte. On vous donnera des conseils, mais aussi la liste des outils requis, et bien sûr, toutes les étapes afin de ne pas faire de bêtises.

Bien sûr, selon vos besoins et envies, vous pourrez choisir l’orientation : portrait ou paysage !

Ici, nous parlerons de l’installation grâce au support. J’aime beaucoup le fait qu’Amazon laisse le choix de l’installation, car tout le monde n’a pas forcément envie de percer ses murs. On rappellera cependant que le support n’est pas fourni et qu’il s’achète à côté au prix de 109,99 €, oui… À noter que l’ancien modèle était disponible au prix de 29,99 €.

Certes, les finitions ne sont pas les mêmes, mais pour un pied d’écran, la facture reste très salée. Ce dernier arrive donc dans une boîte en carton avec 4 vis ainsi qu’une clé Allen. Une notice vous donnera toutes les explications nécessaires. Vous serez fin prêt pour tester votre Echo Show 15 en 5 minutes montre en main.

Test

Commençons à parler de notre Echo Show 15 en vous parlant de son écran disposant d’une dalle 15,6 pouces, faisant de lui le maintenant deuxième plus grand du marché à ce jour. En effet depuis peu, une version 21″ a été proposée par Amazon et est disponible au prix de 439,99 €. Il se différencie aussi de ses prédécesseurs par son installation, car comme nous l’avons vu, il est fourni avec un support mural, se fixant au mur donc, lui donnant ainsi une place centrale, car comme l’indique Amazon, ici, on veut faire de lui « le cœur numérique de votre domicile ».

Une place qu’il aura tout autant avec son support, que j’ai naturellement placé dans la cuisine ouverte de ma maison, à la place de l’Echo Show 15 1e gen.

Côté boutons, on retrouvera deux boutons pour gérer le son, et un autre pour mute le microphone. Autre chose concernant le design, on aura ici de larges bandes blanches au bord du cadre, un choix esthétique de la part du fabricant, car oui, votre Echo Show 15 peut servir de cadre numérique sur lequel diffuser des photos. Une bonne idée donc pour cette fonctionnalité, mais qu’on regrettera tout de même concernant la perte de place au moment de visionner des vidéos par exemple.

Cette fois, la caméra est au centre, ce qui permet une meilleure « centralisation » de l’image lorsque l’on est en visio. Nette amélioration de sa qualité, avec cette fois 13 Mpx contre 5 à l’époque ! De plus, nous aurons ici un cadrage automatique, le tout pourvu d’un grand angle, d’un zoom 3.3x et de la technologie de réduction du bruit. Parfait pour une maison bruyante comme la mienne. On notera également le cache physique pour bien être sûr d’avoir masqué ladite caméra, ce qu’on aime beaucoup et qui est maintenant pour nous un impératif.

Le capteur de l’Echo Show 15 dispose d’un champ de vision large qui permet d’utiliser ce dernier pour surveiller la maison à distance depuis l’application Alexa. L’autre fonctionnalité intéressante est la reconnaissance facile. Elle se configure à la première utilisation ou plus tard dans le paramètre et permet de vous identifier d’assez loin dans la pièce. Ainsi, elle peut personnaliser l’affichage de l’écran avec les informations de celui qui le regarde. Pour cela, il vous faudra créer des profils. On notera également la reconnaissance à la voix, ce qui permet à Alexa de dire le prénom de celui ou celle qui lui aura demandé une requête.

Cette fois, vous l’aurez compris, Fire TV sera intégré, ce qui permet notamment de regarder des films et autres séries, le tout via le catalogue fourni en application comme Netflix, Prime Video, Disney +, Paramount etc. À cela s’ajoute la télécommande vocale, la même que la Fire TV Stick, dont nous reparlerons d’ailleurs à nouveau dans un prochain article, mais je ne vous en dis pas plus ! On notera cependant que cette dernière ne permet pas de contrôler les widgets et autres skills.

Comme toujours, un tel écran se destine à être LE tableau de bord de votre maison connectée et permet de gérer l’ensemble de vos appareils connectés en toute facilité, directement depuis l’écran d’accueil. Évidemment, si vous avez déjà un Echo paramétré, pas besoin de tout refaire, Alexa se souvient de tout !

Les widgets personnalisables pour organiser votre journée, notamment celui du calendrier, compatible avec Google, est LE widget que j’utilise le plus. On notera cependant que malgré quelques années passées, le nombre n’a pas augmenté, et certains ont même disparu. Je pense notamment à la Skill Bring qui a changé pour devenir totalement inutile. La faute à quelques changements de politique chez Amazon…

Autre différence notable avec la V1, le son a été amélioré et nous propose ici des basses plus profondes, un reproche faite à l’époque. Nous avons également profité d’avoir les deux versions sous la main pour passer des appels et clairement, la V2 se démarque de très loin, que ce soit dans sa qualité de son ou d’images. Les divers outils de communication ont été améliorés et ça se voit.

On rappellera également que de par son design et ses fonctionnalités, vous pourrez faire le choix d’utiliser votre Echo Show 15 en transformant votre écran d’accueil en un cadre photo élégant lorsque votre appareil est en veille. Faites défiler des diaporamas en plein écran grâce au mode cadre photo ou associez vos photos à d’autres contenus sur l’écran d’accueil. À noter que si vous êtes Amazon Prime, vous aurez un stockage illimité de vos photos (et 5 Go pour vos vidéos) !

On terminera par un point écologique, en notant que cet appareil est conçu à partir de 41 % de matériaux recyclés, que son emballage est à 99 % à base de fibre de bois provenant de forêts gérées de manière responsable ou de filières de recyclage et que pour finir, le mode basse consommation réduit la consommation énergétique de votre appareil lorsque ce dernier est inactif, hormis dans certaines situations. Amazon investit également dans les énergies renouvelables afin de produire, d’ici 2025, une énergie équivalente à l’électricité utilisée par cet appareil.

Conclusion

L’Echo Show 15 et son écran 15,6″ sont un réel atout, à la fois pour votre organisation au quotidien que pour piloter tous vos objets connectés. Vendu au prix de 439,98 € pour le pack complet ou bien, 329,99 € sans support premium, le coût reste très élevé dans les deux cas. Pour nous, c’est donc un VG d’argent, car même si les améliorations sont notables, le tarif reste malheureusement trop haut.

Test – Echo Show 15 nouvelle génération (2024) a lire sur Vonguru.

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Le cyclisme virtuel a connu un essor considérable depuis quelques années, notamment grâce à des plateformes comme Zwift. Au départ, tout le monde appréciait son côté ludique et social, ainsi que l’expérience d’immersion offerte. Toutefois, à mesure que la popularité de Zwift grandissait, les hausses de prix se sont enchaînées : déjà 15 € par mois, puis 20 €… et sans perspective d’évolution à la baisse. Beaucoup d’utilisateurs ont commencé à trouver cette situation insupportable, car tout le monde ne fait pas du vélo indoor 365 jours par an. Suspendre et reprendre son abonnement devient vite un casse-tête, et le budget s’alourdit.

Après avoir longtemps toléré ces augmentations, j’ai finalement cherché une alternative sérieuse. C’est alors que j’ai découvert MyWhoosh, une plateforme de cyclisme virtuel basée aux Émirats arabes unis (UAE) qui se démarque par un atout majeur : elle est entièrement gratuite .

Et pas seulement : MyWhoosh est aussi l’application officielle de l’équipe UAE Team Emirates et de l’un de ses plus célèbres coureurs, Tadej Pogacar. Cette réalité en dit long sur le sérieux de la plateforme. Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi, à l’heure où Zwift augmente encore ses prix, MyWhoosh se pose comme la meilleure solution de repli pour de nombreux cyclistes pour sans doute devenir le nouveau Zwift.

Le ras-le-bol face à Zwift et ses prix

Il faut reconnaître que Zwift a joué un rôle majeur dans le développement du cyclisme virtuel. On s’est tous passionnés pour le concept de pédaler depuis son salon, tout en se connectant à des cyclistes du monde entier. Les premières années, le tarif de l’abonnement était raisonnable, oscillant autour de 10 à 15 € par mois. Puis, est arrivée l’annonce : 20 € mensuels pour continuer à rouler sur Watopia ou sur les mondes virtuels de Zwift.

Pour les utilisateurs intensifs qui passent plusieurs heures par semaine sur la plateforme, cet abonnement passe encore. Mais pour ceux qui ne se connectent que pendant la saison hivernale, ou qui alternent entre les sorties sur route et le home trainer, payer 20 € pour seulement quelques séances est devenu difficile à justifier. Au bout d’un moment, on se rend compte que la note grimpe vite, surtout si on a déjà investi dans un home trainer connecté et si on souscrit à d’autres services (musique en ligne, VOD, etc.).

Je me suis dit que je reprendrais peut-être l’abonnement pour quelques mois en hiver, mais même là, dépenser plus de 60 € sur un trimestre juste pour faire du vélo virtuel commençait à me peser. J’ai vu que de nombreux cyclistes autour de moi étaient dans la même situation. Certains cherchaient des astuces, comme mutualiser un abonnement, ou utiliser des comptes familiaux… Mais ce n’est pas pratique et on n’est jamais à l’abri d’une nouvelle hausse.

C’est dans ce contexte que j’ai entendu parler d’une solution venant tout droit des Émirats arabes unis : MyWhoosh.

MyWhoosh : la plateforme de cyclisme virtuel gratuite (et ambitieuse)

MyWhoosh est développée par MyWhoosh Technology Services L.L.C., une entreprise basée à Abou Dabi, aux Émirats arabes unis (UAE). Lancée en 2019 par l’entrepreneur Akhtar Hashmi, elle propose une expérience de cyclisme virtuel assez proche de celle de Zwift, à la différence majeure qu’elle est entièrement gratuite.

Une identité forte venue des Émirats

Les Émirats arabes unis se sont récemment impliqués dans de nombreux projets sportifs d’envergure : sponsoring d’équipes cyclistes professionnelles (UAE Team Emirates), grands événements (comme des courses UCI) et investissements dans le sport en général. Dans ce cadre, MyWhoosh s’est imposée comme la plateforme officielle de l’équipe UAE Team Emirates, qui compte dans ses rangs le célèbre Tadej Pogacar (champion de nombreux grands tours). Voir une telle pointure soutenir ce projet donne du crédit à MyWhoosh.

Des fonctionnalités qui rappellent Zwift

En lançant MyWhoosh, on retrouve des éléments familiers :

• Différents mondes virtuels (Arabie, Belgique, Australie, Californie, Colombie, etc.) permettant de s’entraîner sur des parcours variés (montagne, plat, circuit de F1 à Yas Marina).
• Des entraînements structurés (plus de 730 workouts, tous gratuits) pour travailler sa puissance, sa VO2 max, ou des entraînements plus généraux pour rester en forme.
• Des courses eSports régulières, avec parfois des prix en cash.
• Une personnalisation de l’avatar (vélos, roues, tenues, etc.) grâce à un système de points.

Le design de l’interface s’inspire clairement de ce qui marche ailleurs, notamment de Zwift, mais l’habillage MyWhoosh est suffisamment soigné pour offrir sa propre identité.

Un modèle économique incertain, mais une gratuité bien réelle

La question qui se pose immédiatement : comment MyWhoosh reste-t-elle gratuite ? La société bénéficie d’investissements importants, grâce au soutien de fondations et d’acteurs économiques des Émirats arabes unis qui souhaitent promouvoir le cyclisme virtuel dans la région. De plus, MyWhoosh se finance en partie via des partenariats, du sponsoring, et probablement des revenus futurs basés sur des options payantes ou de la publicité in-game. À ce jour, aucune annonce officielle ne laisse présager une transition vers un abonnement payant.

Je ne vais pas nier qu’on reste dans l’incertitude : cette gratuité pourra-t-elle durer indéfiniment ? Personne ne peut l’affirmer. Mais en l’état, quand on compare « 0 € » à « 20 € » par mois, le choix est vite fait pour beaucoup.

L’influence de l’UAE Team Emirates et de Tadej Pogacar

On parle souvent de Tadej Pogacar, coureur phare de l’UAE Team Emirates, qui a gagné deux Tours de France (2020, 2021) et brillé sur d’autres courses prestigieuses. L’association de MyWhoosh avec l’équipe UAE Team Emirates et Pogacar joue un rôle crucial dans la notoriété de la plateforme.

• Image de marque : MyWhoosh profite de la mise en avant de Tadej Pogacar, dont la popularité auprès des fans de cyclisme est immense.
• Crédibilité sportive : Le fait qu’une équipe UCI WorldTour, engagée au plus haut niveau international, reconnaisse MyWhoosh comme plateforme d’entraînement indoor officielle laisse entendre que le logiciel répond aux exigences des pros en termes de réalisme, d’analyse de la performance et de fiabilité.
• Focus sur la compétition : L’UCI (Union Cycliste Internationale) a confié à MyWhoosh l’organisation des Championnats du Monde eSports de cyclisme pour trois ans (2024, 2025, 2026). Pour s’imposer sur ce segment, MyWhoosh doit miser sur des fonctionnalités de détection de la triche, de la fiabilité des capteurs et d’un environnement compétitif équitable.

En tant que coureur amateur ou simplement passionné, se dire que l’on peut utiliser la même plateforme qu’une équipe du WorldTour, voire que Tadej Pogacar, a quelque chose de motivant. Cela pousse à prendre MyWhoosh au sérieux.

À quoi ressemble réellement MyWhoosh ?

Des mondes variés et de plus en plus étendus

L’application propose aujourd’hui plusieurs mondes :

1. Arabia : un décor désertique rappelant les paysages des Émirats ;
2. Belgique : idéale pour travailler son endurance sur terrain plat (l’atmosphère rappelle les courses flandriennes) ;
3. Australie : mélange de côtes, de plages et de collines ;
4. Californie : introduite plus récemment, avec un décor inspiré des côtes californiennes ;
5. Colombie : des montées exigeantes qui testent le mental et la condition physique.

Les parcours sont dotés de dénivelés plus ou moins importants, et certains incluent des ascensions très longues (jusqu’à plus de 2 500 m de dénivelé), ce qui plaira aux amateurs de grimpette. C’est idéal pour simuler un col de haute montagne et tester sa forme avant la saison.

Un système de progression ludique

Tout comme Zwift, MyWhoosh vous attribue des points lorsque vous complétez des circuits, des défis ou des entraînements. Vous pouvez ensuite débloquer de nouveaux vélos, de nouvelles roues ou des tenues plus « stylées ». Les différences de performance (poids, aérodynamisme) sur les équipements virtuels semblent moins marquées que chez la concurrence, mais l’équipe de développement promet des mises à jour régulières.

Stabilités et performances techniques

Les retours sur les performances techniques de MyWhoosh varient en fonction du matériel. Sur un ordinateur moderne ou une tablette récente, l’application est généralement fluide et stable. Les problèmes de latence ou de plantage surviennent surtout sur des appareils plus anciens ou sur certains systèmes Android peu optimisés. Toutefois, MyWhoosh propose depuis peu deux versions sur PC :

• Une version classique pour les machines performantes,
• Une version « Go » adaptée aux PC de gamme moyenne, avec des graphismes optimisés.

Personnellement, j’ai testé MyWhoosh sur un laptop sous Windows de 2018 et je n’ai pas rencontré de problèmes. Les graphismes sont moins fins que sur Zwift, mais restent de bonne facture : on n’a pas l’impression d’être dans un jeu « au rabais ».

Courses, entraînements et interactions sociales

• Courses eSports : MyWhoosh organise régulièrement des courses en ligne, notamment la Sunday Race Club, dotée parfois de prix importants (jusqu’à un million de dollars pour certaines compétitions). Cela attire des coureurs très motivés, et parfois quelques tricheurs : la plateforme impose donc dans certains cas un double enregistrement (capteur de puissance principal et secondaire) pour valider ses résultats.
• Entraînements : plus de 730 entraînements structurés, allant du simple fractionné pour brûler des calories jusqu’aux plans d’entraînement avancés pour améliorer sa FTP ou préparer un triathlon.
• Interaction sociale : MyWhoosh intègre un système de chat (texte) et la possibilité d’envoyer des « thumbs up » ou d’autres émoticônes aux utilisateurs. La communauté grandit, mais reste moins peuplée que celle de Zwift.

Comparatif Zwift vs MyWhoosh

Voici un tableau pour visualiser rapidement les différences majeures entre Zwift et MyWhoosh :

Caractéristiques	MyWhoosh	Zwift
Prix	Gratuit	20 €/mois
Origine	Entreprise basée à Abou Dabi (UAE)	Entreprise californienne
Mondes virtuels	+5 mondes (Arabia, Belgique, Australie, Californie, etc.)	+10 mondes (Watopia, France, Londres, etc.)
Plans d’entraînement	730+ séances disponibles	+ de 1 000, selon des coachs professionnels
Communauté	Croissante, mais moins peuplée	Très grande, événements quotidiens
Stabilité / Maturité	Bonne, mais dépend du matériel	Excellente, application mûre
Compétitions eSports	Courses régulières (Sunday Race Club, etc.) avec dotations importantes	Zwift Racing League, nombreux événements
Personnalisation avatar	Oui (vélos, roues, tenues)	Oui, système de niveaux développé
Support / Compatibilité	Windows (version standard + Go), Mac, iOS, Android, Apple TV	Windows, Mac, iOS, Android, Apple TV
Atout principal	Gratuité, mise en avant par UAE Team Emirates et Pogacar	Communauté massive, stabilité
Inconvénient principal	Communauté parfois clairsemée, dépendance au financement extérieur	Tarif élevé, augmentations régulières

Mon expérience d’utilisation et anecdotes personnelles

La « découverte » des mondes

Lorsque je me suis inscrit sur MyWhoosh, j’ai voulu tester un maximum de mondes. Je suis parti explorer l’Australie, avec ses paysages côtiers. Puis, j’ai enchaîné avec la Colombie, réputée pour ses montées interminables. Je dois dire que l’effort est réel, surtout quand on règle son home trainer connecté sur une difficulté de pente élevée. À plus de 15 % de pente, on ressent la même souffrance qu’en vrai (ou presque).

La surprise de la communauté UAE

En me promenant dans les menus, j’ai découvert des événements sponsorisés par des partenaires basés aux Émirats, avec parfois des prix attractifs pour les vainqueurs. J’ai eu envie de tenter une petite course dominicale, mais je me suis rendu compte que le niveau était très relevé et que beaucoup de cyclistes affichaient des puissances impressionnantes (4,5 à 5 W/kg sur toute la course !). J’ai eu une brève conversation écrite avec un autre participant qui m’expliquait que ces dotations élevées attiraient parfois des coureurs du monde entier, mais aussi quelques bots ou tricheurs.

La question de la triche

Comme sur Zwift, la triche existe. MyWhoosh impose alors un double enregistrement de la puissance, surtout lors des compétitions eSports officielles. Ce n’est pas obligatoire sur les entraînements ou en free ride, mais c’est un gage de sérieux. Au moins, si on veut concourir pour des lots, il faudra prouver la cohérence de ses données.

Le matériel indispensable pour débuter sur MyWhoosh

Pour pleinement profiter de la plateforme MyWhoosh et de toutes ses fonctionnalités (entraînements, courses virtuelles, etc.), il est important de disposer d’un équipement adéquat :

• Un home trainer connecté
  • De préférence compatible ANT+ ou Bluetooth (Wahoo, Tacx, Elite, Saris…). J’ai prévu de remplacer le mien par un Elite Avanti
  • Permet d’ajuster la résistance en fonction du relief virtuel et de transmettre les données de puissance.
• Un capteur de puissance
  • Souvent intégré au home trainer ou disponible sous forme de pédales spécialisées.
  • Indispensable pour suivre précisément vos performances et mesurer votre progression.
• Un capteur de cadence
  • Utile pour connaître le rythme de vos coups de pédale.
  • Aide à optimiser vos séances et à maintenir une cadence adaptée à chaque type d’effort.
  • Je possède le capteur de cadence Garmin depuis des années et il fonctionne encore parfaitement
• Une ceinture cardiofréquencemètre
  • Fournit un suivi précis de votre fréquence cardiaque.
  • Permet de mieux gérer vos plages d’intensité et de personnaliser vos entraînements.
  • Je vous recommande la ceinture Garmin HRM Dual ou la nouvelle ceinture Garmin HRM 200
• Un ordinateur, une tablette ou un smartphone suffisamment performant
  • Assure une exécution fluide de MyWhoosh.
  • Optez pour une connexion Internet stable (Wi-Fi ou Ethernet) afin d’éviter les coupures en pleine séance.

Avec ce matériel de base, vous pourrez tirer pleinement parti de MyWhoosh : réglages de puissance en temps réel, suivi cardiovasculaire, analyse de cadence… tout est réuni pour des séances de home trainer variées et motivantes.

FAQ (Foire Aux Questions)

1. MyWhoosh est-elle vraiment gratuite ?

Oui, MyWhoosh ne propose actuellement aucun abonnement payant. Vous pouvez télécharger l’application, l’installer sur un PC, Mac, tablette ou Apple TV, et accéder à l’ensemble des mondes, entraînements et fonctionnalités sans frais.

2. Combien de temps cette gratuité va-t-elle durer ?

Officiellement, MyWhoosh se finance grâce à des investisseurs et au sponsoring. Aucun communiqué ne laisse entendre un changement de modèle économique à court terme. Il est toutefois impossible de prédire l’avenir ; la plateforme pourrait opter un jour pour un abonnement, mais ce n’est pas d’actualité.

3. Tadej Pogacar est vraiment associé à MyWhoosh ?

Oui, l’UAE Team Emirates et Pogacar sont soutenus par MyWhoosh, qui est leur plateforme officielle d’entraînement indoor. C’est un atout majeur pour MyWhoosh, d’autant que l’UCI a confié à la plateforme l’organisation des championnats eSports de cyclisme pour trois ans.

4. Quelle différence avec Zwift, en termes de contenu ?

Zwift propose plus de mondes, une communauté plus vaste et une stabilité éprouvée. MyWhoosh s’en rapproche, tout en étant moins peuplé. Toutefois, ses courses, ses entraînements et sa modélisation des parcours n’ont pas à rougir face à son concurrent.

5. Peut-on synchroniser MyWhoosh avec Strava ou Garmin Connect ?

Oui, vous pouvez exporter vos activités sur Strava de manière automatique ou manuelle. Pour Garmin Connect, vous pouvez relier Strava à Garmin Connect, ou télécharger les fichiers .FIT/.TCX depuis votre compte MyWhoosh et les importer.

6. MyWhoosh est-elle plus gourmande en ressources que Zwift ?

Tout dépend de la configuration. Globalement, Zwift et MyWhoosh requièrent des capacités graphiques similaires. Cependant, MyWhoosh propose une version « Go » plus légère pour PC, pratique si vous disposez d’un matériel moins puissant.

7. Quelles sont les intégrations possibles (home trainer, capteurs…) ?

MyWhoosh prend en charge les protocoles Bluetooth et ANT+ pour la plupart des home trainers et capteurs (Wahoo, Tacx, Elite, Garmin, Favero, etc.). Vérifiez simplement que votre capteur ou votre home trainer est à jour.

8. Existe-t-il un mode hors ligne ?

Non, MyWhoosh requiert une connexion internet pour se lancer, car la majorité des fonctionnalités (courses, mondes, chats, etc.) sont en ligne. Vous ne pouvez pas rouler en mode « offline » comme vous le feriez sur certaines applis de type Rouvy avec vidéos locales.

9. Est-ce qu’on peut retrouver un équivalent de l’Alpe du Zwift sur MyWhoosh ?

Il existe des parcours très montagneux, notamment en Colombie, avec de longues ascensions qui n’ont rien à envier à l’Alpe du Zwift. Vous pouvez y tester votre endurance et votre puissance sur de forts pourcentages.

10. MyWhoosh est-elle recommandée pour un usage occasionnel uniquement, ou également pour les assidus ?

Les deux. Même si vous roulez intensivement, MyWhoosh propose assez de contenus (entraînements, courses, plans) pour vous occuper, et la plateforme est plus que crédible grâce au soutien de l’UAE Team Emirates. Les assidus profiteront notamment des mises à jour régulières et de l’organisation d’événements eSports.

Conclusion : pourquoi j’ai franchi le pas

Si, comme moi, vous avez fini par trouver la pilule amère face à la hausse constante des tarifs de Zwift (désormais 20 €), il est peut-être temps de faire le test MyWhoosh. Cette plateforme, soutenue par des acteurs majeurs du cyclisme comme Tadej Pogacar et l’UAE Team Emirates, apporte un vent de fraîcheur à l’univers du home trainer virtuel. Gratuite, plutôt stable et suffisamment riche en fonctionnalités pour combler la plupart des cyclistes, MyWhoosh mérite au moins un essai … et vous n’allez pas être déçu !

Certes, on peut avoir des doutes sur la pérennité de ce modèle 100 % gratuit, mais tant que cela dure, pourquoi ne pas en profiter ? Même si vous n’abandonnez pas complètement Zwift, vous pourriez alterner entre les deux plateformes pour varier vos sessions et mieux gérer votre budget. De plus, MyWhoosh développe rapidement sa communauté et propose des événements attractifs, notamment des courses avec de belles dotations.

De mon côté j’ai décidé de passer sur MyWhoosh parce que la plateforme répond exactement à mes attentes de cycliste : je peux y trouver la motivation nécessaire pour m’entraîner régulièrement sur home trainer, progresser de façon ludique grâce à des plans structurés, et m’essayer à des courses virtuelles de temps à autre. Le tout sans payer d’abonnement mensuel. C’est un choix qui me permet de mieux gérer mon budget, tout en restant régulier et efficace dans mes séances.

Cet article original intitulé ZWIFT augmente (encore) ses prix et je découvre son clone totalement gratuit MyWhoosh soutenu par UAE a été publié la première sur SysKB.

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