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(Marly) Vidéoprotection VS vidéoverbabilsation, un débat 2024 de proximité !

Jean-Noël Verfaillie : « La 21ème est le village gaulois dans le sud du département ! »

Force est de constater que cette élection législative inattendue a permis au Rassemblement National de faire main basse, à l’Assemblée nationale, sur quasi toutes les circonscriptions de la partie sud du Département. Jean-Noël Verfaillie, édile de Marly, fait l’amer constat de cette nouvelle donne politique : « La 21ème est le village gaulois dans le sud du département ! Pour autant, il faut entendre le message du 1er tour, il est assez clair ». En dézoomant du Valenciennois, le maire acquiesce « la dissolution, mais pas dans ce timing. Il faut laisser le temps de se préparer. Là, c’est un K.O politique à travers une élection locale avec des conséquences nationales ». Personne n’est dans la tête du Président de la République, mais l’histoire nous apprendra peut-être que, malgré la très mauvaise posture politique à ce stade, la volonté profonde d’Emmanuel Macron. En effet, l’intention du Président de la République n’était-elle pas de faire éclater au grand jour les abysses entre les formations politiques du paysage connu avant le 09 juin 2024 ? Une petite piste sur la réponse à travers la révélation, par une confidence à la presse nationale de son père, qu’une dissolution était dans les tuyaux depuis plus deux mois. Compte tenu de la personnalité d’Emmanuel Macron, le bon moment choisi était évidemment le plus disruptif possible surtout pour bousculer un monde politique installé, ronronnant, ventripotent de convictions masquées pour le jeu politique bien loin des aspirations des français, et surtout opposé au Président de la République y compris dans sa propre majorité. Le peuple français voulait que ça pète, il a été entendu !

La vidéoverbalisation en question

Passionnante délibération à travers l’annonce d’un lancement efficient de la vidéoverbalisation, car ce sujet est un véritable baromètre de l’évolution des moeurs. En effet, la thématique de la vidéosurveillance, remplacée par la sémantique plus douce de vidéoprotection, est apparue sur les écrans radars dans les années 1990. Toutefois, le débat virulent dans les hémicycles locaux est intervenu durant le mandat municipal 2008/2014 où des dizaines de milliers de collectivités locales concernées ont bataillé avec leur opposition ou inversement pour empêcher cette mesure liberticide où l’imposer pour la sécurité des biens et des personnes. 

En 2024, la question ne se pose même plus quel que soit l’obédience politique, le seul sujet à ce stade est juste le nombre de caméras et du financement à la clé, point final. L’évolution d’une pensée citoyenne est très intéressante sur le temps long. 

Une polémique est obligatoirement remplacée par une autre polémique. Aujourd’hui, le sujet est l’utilisation de la vidéoprotection à une fin de verbalisation. En résumé, on dépasse l’utilisation d’une protection en images des biens et des personnes, en terme de délit, à l’usage récurrent d’un dispositif permettant la verbalisation pour des infractions du quotidien !

Concrètement, l’équipe des onze policiers municipaux va bénéficier de 250 objectifs dont l’ouverture officielle d’un CSU (centre de supervision urbain) le 02 septembre 2024. Cette concrétisation satisfait le maire de Marly, car sa commune « était un trou noir pour la Police Nationale. Cette dernière pourra réquisitionner nos images en cas de délit constaté. Ensuite, notre Police municipale pourra intervenir en flagrance sur les infractions routières (reconnaissance des plaques), mais également sur le sujet de la propreté, notamment les dépôts sauvages, les dégradations sur les bâtiments publics, etc. ». 

Sous-jacent, le matériel utilisé est en coordination technique « avec les communes voisines dans l’hypothèse d’une police intercommunale prochaine. On peut envisager un CSU intercommunal installé dans le futur commissariat de Valenciennes (proche Avenue Macarez Valenciennes) », commente le maire. Le sujet est dans les tuyaux depuis début 2021, il évolue en douceur et pourrait être concrétisé dans un prochain mandat (2026-2032). Le portage politique est une clé de la réussite sur ce dossier et les conditions sont assez défavorables à ce stade. 

Dans l’hémicycle local de Marly, cette délibération sécuritaire déclenche une vive contestation : « On est donc fliqué de partout. Bien sûr, nous sommes très favorables à la vidéoprotection, mais pas à la vidéoverbalisation à outrance. Nous demandons des pass pour tous les riverains des rues en zone bleue. Que l’on soit en télétravail, en repos, personnes âgées ou handicapées, il nous est très difficile de sortir régulièrement pour changer notre disque et bouger notre véhicule », explique Marie-Thérèse Hourez. Pour sa part, Serge Lekadir souligne « que cette vidéoverbalisation ne répond pas au besoin de sécurité ».

A ces commentaires, le maire répond sur la réalité technique : « Au CSU, vous avez un agent formé et assermenté. Evidemment, il fera la distinction avec discernement entre deux situations. Tout ce que nous souhaitons est une meilleure protection des biens et des personnes sur Marly ». En fait, ce n’est pas une IA (Intelligence artificielle) derrière le CSU, mais une IA (Intelligence assermentée).

En réponse, Valérie Capelle rappelle « que rien ne remplace le présentiel sur le terrain ». En effet, on ne mesurera jamais assez la faute sécuritaire de Nicolas Sarkozy à travers son choix de supprimer la police de proximité, pourtant très complémentaire des acteurs sociaux de proximité.  « La police n’est pas là pour jouer au foot avec les gamins, il y a des éducateurs pour ça », disait l’ancien Président de la République, mais sortir son arme n’est pas non plus la finalité d’une protection de la population.

En corollaire avec cette réflexion, l’extension des horaires de la Police municipale armée « de 8h30 à 20h, voire 21h le samedi, nous permet de couvrir la tranche 18h-20h où vous observez beaucoup de violences intrafamiliales. C’était hyper important pour moi », commente le maire… quand la réponse de proximité colle à une réalité de terrain !

Infos travaux :

Evidemment, sur une commune en chantier, l’information au public du calendrier des travaux est essentielle :

Pour la Place Gabriel Péri, l’achèvement global des travaux (et la garantie de bonne fin) arrive à son terme durant cet été 2024. « L’espace paysager, partie basse de l’espace urbain, sera très prochainement achevé. Ensuite, le Café de la Place a trouvé un accord avec le promoteur sur une indemnité d’éviction. La commercialisation des cellules commerciales a démarré sur les 500 M2. Enfin, sur les 3 étages supérieurs, vous avez une résidence senior pour personnes âgées autonomes. C’est une offre manquante sur Marly et elle est de plus sociale, donc accessible à des personnes aux revenus modestes » , indique Jean-Noël Verfaillie. Sur cette promotion immobilière privée, vous aurez également 25 logements en accession libre ; un terrain à l’arrière du site permettra la réalisation de places de parking. Indéniablement, la résolution de ce dossier boucle (enfin) un chantier global sur l’espace central de la commune. « L’objectif est de (re)créer une centralité avec des commerces de bouche, notamment un restaurant/brasserie », conclut le maire sur ce dossier.

Le sujet de la « Maison des Associations » fermée pour une situation dangereuse pour les occupants est en cours de contentieux. Ce dernier est dans la phase de l’expertise par l’assureur de la commune, donc toujours dans un régime du Code des Assurances où la garantie décennale de l’entreprise réalisatrice des travaux peut intervenir. Toutefois, le temps long est inhérent à ce type de conflit avec un choix simple pour le maire « avec des petits travaux que nous pouvons faire nous mêmes pour ne pas attendre ou un très gros chantier avec d’autres choix », un dossier complexe en attente. 

Dans cette optique, deux salles de substitution ont été identifiées par la municipalité, face au cimetière. Des travaux vont permettre l’accueil de plusieurs associations. D’autres structures comme « Marly ma petite planète » est hébergée chez le Baragraphe. 

Sur la Briquette, des contentieux très médiatisés sur des problématiques de relogements alimente la vie locale. Le maire répond en bloc : « Sur les 65 logements individuels, nous avons encore 5 logements où nous connaissons un problème de relogement, et surtout avec une famille. Elle a refusé cinq propositions de logements. De plus, la typologie de sa famille avec des adultes est moins prioritaire que des familles avec des mineurs. Ensuite, sur les 91 logements collectifs, nous avons également 5 dossiers problématiques pour un relogement. Le bailleur social Partenord réalise un très bon travail, très humain », souligne le maire. Sur ce quartier, le parvis du futur CFA BTP est dans les tuyaux à très courte échéance. 

En bref : Le maire a annoncé l’arrivée d’une nouvelle DGS le 15 juillet 2024, Stéphanie Maczuha, en provenance de la mouvementée (politiquement) commune de Marchiennes. 

Daniel Carlier

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Xavier Jouanin : « Un ras le bol légitime : Des mesures urgentes attendues ! »

Déclaration de Xavier Jouanin, maire d’Onnaing 

« Dimanche dernier, une majorité de Valenciennois de la 21eme circonscription s’est exprimée en nombre contre la politique de Macron, avec l’espoir d’être enfin entendue. 

Un ras-le-bol général traduit par un vote significatif qui doit être pris avec sérieux et gravité par la nouvelle députée qu’est Valérie Létard. 

Dans un contexte national historique et une situation politique difficile, Valérie Létard a su rassembler largement pour défendre le Valenciennois avec la volonté affichée de travailler avec toutes et tous. 

Je la félicite sincèrement pour ce combat mené avec un large soutien des élus du territoire, et je me satisfais que les voix portées par Pierrick Colpin et Virginie Tettini Melki du Nouveau Front Populaire aient permis son élection.

 Ce soutien oblige désormais notre nouvelle députée à tenir l’engagement de porter une nouvelle dynamique forte pour le Valenciennois et notamment sur les avancées sociales très attendues de nos concitoyens : le pouvoir d’achat, la crise du logement, la réforme des retraites et les services publics de proximité. 

Ces avancées sociales, concrètes, passeront inévitablement par les votes de l’Assemblée Nationale, au-delà des déclarations d’intention. Aussi nous serons particulièrement attentifs à ceux de Valérie Létard pour toutes ces questions dans l’hémicycle » .

 

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(CAPH) Aymeric Robin : « La démocratie parlementaire doit faire preuve d’agilité »

En propos liminaire, le Président de la Porte du Hainaut est revenu sur la situation nationale complexe. « Nous avons vécu à travers l’élection européenne et cette législative anticipée une déferlante du Rassemblement National. Une campagne éclair a emporté dès le 1er tour les candidats (du NFP/Fabien Roussel et Cédric Brun). Les raisons viennent du déclassement opéré par l’Etat, l’humiliation, le désengagement de l’Etat, et la relégation sociale. Après avoir lancé une grenade dégoupillée, nous abordons un nouveau saut dans l’inconnu. La démocratie parlementaire doit faire preuve d’agilité ».

Ce temps politique incertain s’est offert « une parenthèse enchantée. Ce fut un moment de fête à l’occasion du passage de la Flamme olympique et de l’embrasement final du chevalement. Je remercie les équipes de l’agglo et de la commune de Wallers pour cette organisation », commente Aymeric Robin.

En amont de l’ordre du jour, le responsable du service communication, Thibaud Bentata, présente le dossier d’une plateforme de marque. L’objet est l’ancrage d’une identité institutionnelle, d’une marque rénovée. Ce projet sera bouclé durant l’année 2025.

Nouvelle convention pour l’emploi, c’est PLIé !

Dans les premières délibérations cadres, vous avez le renouvellement de la convention avec le PLIE (Plans locaux pluriannuels pour l’insertion et l’emploi) entre 2021/2027. En effet, depuis janvier 2022, une réécriture du protocole, notamment pour les 4 PLIE dans les Hauts de France, était sur les rails. Le plus important est le résultat de l’accompagnement des personnes en recherche d’un emploi. Sur ce point, le bilan est satisfaisant ! « Nous avons accompagné 4 604 personnes durant la dernière convention et surtout 65% de retour positif », indique Michel Quiévy, vice-président à la Porte du Hainaut. Le PLIE est un dispositif en cogestion entre l’Etat et les collectivités publiques.

Les ZAC, entre emploi et  M2 attribués…. !

Entre la MEL et le Dunkerquois dont l’attractivité économique emportent tout dans les Hauts de France, le Grand Hainaut essaye de résister. C’est pourquoi, le développement de la ZAC d’Hordain 2 constitue un enjeu fort pour La Porte du Hainaut. 

Pour autant, l’arrivée de 2 nouveaux logisticiens, hors déménagement du Groupe Bils-Deroo, pose question pour Christophe Vanhersecker : « Le 1er logisticien indique un emploi pour 400 M2, et l’autre 1 emploi pour 500 M2 ». 

Anne-Lise Dufour, vice-présidente au développement économique, rappelle certaines réalités : « Sur le site des Pierres Blanches, ex friche à Denain, nous avons dû dépolluer là USINOR avait laissé un site hyper pollué avec une couche de terre de 5 cm au dessus. Ensuite, sur ce dossier, c’est 300 emplois sur les Pierres Blanches, et pas 200. Nous visons un emploi de qualité, mais… ! ». Toutefois, il ne faut pas se voiler la face, la vague économique est sur le littoral, le Grand Hainaut doit accepter d’être, parfois, un second choix pour rebondir plus encore, pas de fatalité ! Le Préfet du Nord doit tourner aussi la tête vers le Sud du département pour des nouveaux projets. 

Dans la même lignée, Ali Benarama, Président de l’AIF, souligne la vitalité de La Porte du Hainaut dans « la reconquête des friches industrielles avant la loi ZAN (zéro artificialisation nette des sols), les Pierres Blanches, Les Soufflantes, les Six Mariannes, voire sur Saint-Amand-les-Eaux. Certes, on s’aperçoit que chacun essaye de contourner la loi ZAN, mais nous aurons dépolluer toutes nos friches industrielles avant tout le monde ».

En digression, mais assez symptomatique, Salvatore Castiglione intervient durant ce conseil communautaire en soulignant ceci : « J’ai un problème avec un projet de logements collectifs. On m’a averti de fouilles préventives obligatoires sur Wallers, mais l’INRAP n’est pas disponible. Tous les architectes (du patrimoine) sont monopolisés sur la MEL et sur le port de Dunkerque. C’est un problème pour toutes les communes où des fouilles préventives sont obligatoires ». 

A ce sujet, Aymeric Robin travaille sur des solutions dont l’une d’entre elles serait la création d’un service archéologique à l’agglo, pas simple, mais une véritable piste à étudier. Sur l’agglo voisine, la ville de Valenciennes avait depuis longtemps un service archéologique reconnu aux yeux de l’INRAP. Ce dernier a été transféré à Valenciennes Métropole durant le conseil communautaire d’avril dernier…( *Dans la foulée du transfert de la gestion du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, une délibération suivante valide le transfert du services archéologie également vers Valenciennes Métropole, mis en place sous Jean-Louis Borloo, dont la renommée traversait les frontières administratives du Valenciennois. Pour le coup, on pourrait se demander pourquoi avec le transfert de la compétence urbanisme, imposé par la loi NOTRe en 2016/2017, le service n’a pas été repris par la CAVM. Des villes comme Condé-sur-l’Escaut pour laquelle l’agglo à voté, ce lundi 15 avril, le lancement d’une étude « Site Patrimonial Remarquable » soutenue par la DRAC et bien d’autres ont déjà des pépites sur leur sol. « Nous sommes plus réactifs et moins coûteux que l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) », conclut le maire de Valenciennes (https://www.va-infos.fr/2024/04/16/le-musee-des-beaux-arts-de-valenciennes-passe-dinteret-communautaire/).

Les aires d’accueil des gens du voyage

« C’est la vie des communes », conclut le Président de la Porte du Hainaut, car ce chapitre des aires du voyage traverse les années et les mandats de chaque édile d’une intercommunalité. Il y a 4 aires dédiées aux gens du voyage sur la CAPH et ces dernières sont gérées par l’entreprise privée ACGV. Le soutien financier de cette DSP est maintenu, mais les sujets dans le sujet sont pléthoriques.

 « Le plus préoccupant est l’installation sauvage avec un coût de nettoyage, de réparations, etc., après le départ », commente Anne-Lise Dufour, maire de Denain avec une installation à l’entrée de sa commune en ce moment même. Pour sa part, Pascal Jean, maire de Neuville-sur-Escaut, souhaite que « les gens du voyage acquéreur d’un terrain, et par suite se fixe sur ma commune, s’inscrivent dans ma comptabilité d’accueil ».

Le Compte Financier Unique

La nouvelle comptabilité publique, la M57, a transformé l’historique duo (Compte de gestion et compte administratif) par un seul dispositif, le Compte Financier Unique. Les faits financiers saillants pour La Porte du Hainaut sont l’absence d’un recours à l’emprunt en 2023 « compte tenu des taux élevés sur le marché. Nous espérons que les événements (politiques) actuels ne vont pas infléchir cette tendance », commente Jean-François Delattre, le vice-président aux finances. Ensuite, les données sur l’auto-financement sont assez bonnes, épargne de gestion 35,2 millions d’euros, épargne brute 28,5 millions d’euros, épargne nette 19,2 millions d’euros, mais « ces chiffres résultent de certains retards dans l’engagement ou le financement de projets », ajoute-t-il.

Tous les comptes du CFU ont été votés à l’unanimité.

Dans la foulée, le vice-président aux finances, annonce une subvention 2024 en faveur de l’investissement « de 4 millions pour le SIMOUV (Transport public), mais cette fois  avec un acompte de 2 millions d’euros, et pas uniquement durant l’année N+1 sur factures. Cela dénote une tension de trésorerie au sein du SIMOUV ».

Et toujours la TEOM

Dans le cadre du CFU, le sujet de la TEOM est revenu sur la table à travers une déclaration de Patrick Dufour, adjoint ville de Saint-Amand-les-Eaux, pour le compte de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF pris par d’autres obligations… nationales. « Fabien Roussel propose deux solutions pour le remboursement de la TEOM 2021 : Mettre la TEOM 2025 à zéro en compensation de celle de 2021 ou bien le reversement à chaque commune de la somme. Cette dernière gérerait elle-même le remboursement aux contribuables ». Eric Renaud prend la balle au bond en soulignant « un recours au juge de l’exécution pour cette TEOM 2021, une solution juridique va s’imposer ». 

Autre sujet connexe, mais pas lié à la TEOM, les collèges sont facturés à ce stade par les prestataires retenus par les établissements scolaires ou le Conseil départemental du Nord, en charge des collèges, pour le ramassage des déchets. « C’est un nouveau budget pour les établissements qui devront réduire d’autres postes de dépenses », indique Eric Renaud. Antérieurement à 2024, les collèges ne payaient rien du tout pour le ramassage des déchets. La maire de Denain, principale dans un collège sur Aulnoy-lez-Valenciennes, confirme cette nouvelle dépense imprévue. Ensuite, sur la même ligne concernant les déchets, la collecte est facturée par les prestataires privés pour les EHPAD, voire des établissements de soins privés et associatifs. 

Sur ces points, Aymeric Robin répond point par point. « La Porte du Hainaut ne peut pas se substituer à tous les opérateurs, le département du Nord et la région Hauts de France. On nous demande de participer aux transports, aux déchets pour nos habitants, quelle sera la prochaine demande ? ». 

En digression, il rappelle que « le SIAVED travaille à l’étude alternative d’une TEOM incitative avec ses forces et ses faiblesses ».

Enfin, sur le sujet stricto sensu de la TEOM 2021, il insiste de nouveau sur l’absence « d’outil légal de remboursement » évoqué dans les épisodes précédents. Ensuite, concernant le défi pour toutes les agglos dans la responsabilité sur les déchets (et l’eau par délégation ou pas), Aymeric Robin suggère « que la nouvelle Assemblée nationale serait inspirée en votant un texte corrigeant, voire adapter, la fiscalité sur les déchets à travers la prochaine loi de finances 2025 ».

Oui, on mesure au fil des années les effets collatéraux de la fin de la TPU (en 2010) pour les intercommunalités, voire à plus court terme celui du « Quoi qu’il en coûte », car au bout du bout quelqu’un paye !

Daniel Carlier

  • Conseil communautaire de Valenciennes Métropole

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