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Brigitte Bardot, l’icône du cinéma français, est morte à 91 ans

La plus belle femme du XXe siècle avait eu le courage d'affronter le temps et ses blessures. Elle avait quitté le cinéma il y a près de cinquante ans et depuis avait consacré toute son énergie à la défense des animaux.

© Pat Morin / Bridgeman Images

Brigitte Bardot au sommet de sa gloire, en 1966, durant un voyage à Tahiti.
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« Un acteur se déplace avec 10 à 15 personnes » : à Bollywood, les caprices des stars mettent à mal l’économie du cinéma en Inde

Cuisiniers personnels, maquilleurs, stylistes, coachs sportifs... Les exigences des acteurs indiens sont de moins en moins bien perçues dans un secteur frappé par la crise .

© Ashish Vaishnav / SOPA Images vi

Les acteurs Ananya Panday et Kartik Aaryan présents pour la projection de leur film Tu Meri Main Tera Main Tera Tu Meri à Mumbai le 18 décembre 2025.
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Aryna Sabalenka face à Nick Kyrgios, remake dévoyé de la « bataille des sexes » du tennis

La numéro un mondiale biélorusse affronte l’Australien, dimanche à Dubaï, dans une réédition du duel de 1973 entre Billie Jean King et Bobby Riggs. Mais la revendication sociale de celui-ci a laissé place à une promesse de divertissement.

© ADAM HUNGER / Getty Images via AFP

Aryna Sabalenka et Nick Kyrgios lors d’une exhibition avec Naomi Osaka et Tommy Paul, à New York, le 8 décembre 2025.
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Les années troubles du Studio Harcourt sous l’Occupation nazie

Pendant la seconde guerre mondiale, le studio de photo célèbre pour ses portraits de stars était aussi prisé des collaborateurs français et des soldats allemands. Ce pan méconnu de son histoire est mis au jour dans un ouvrage.

© Raymond Voinquel / Photo studio Harcourt.

Le futur numéro deux du régime de Vichy, Pierre Laval, photographié en 1941 au studio Harcourt.
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Les San Antonio Spurs surpris par le Utah Jazz malgré 32 points de Victor Wembanyama

La franchise du joueur français, titulaire pour la première fois depuis son retour de blessure, voit sa série de huit victoires d’affilée prendre fin après un revers surprenant à domicile (114-127).

© Scott Wachter / IMAGN IMAGES via Reuters Connect

Victor Wembanyama effectue un dunk lors du match opposant les San Antonio Spurs (en blanc) au Utah Jazz, à San Antonio (Texas), le 27 décembre 2025.
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Municipales à Menton : Louis Sarkozy ou la stratégie du coup d’éclat

Le fils de l’ancien chef de l’Etat mène une campagne tonitruante, sur le terrain comme sur les réseaux sociaux, pour tenter de s’implanter dans une ville très favorable au Rassemblement national.

© CLAIRE GABY POUR « LE MONDE »

Louis Sarkozy, candidat à la mairie de Menton (Alpes-Maritimes), tracte son programme pour les municipales, le 13 décembre 2025.
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Qui est Ferdinand-Maximilien Mériadec de Rohan, le «prince archevêque» auquel Bordeaux doit tant ?

Prince de naissance, archevêque par engagement, Ferdinand-Maximilien Mériadec de Rohan-Guéméné a changé le visage de Bordeaux en moins d’une douzaine d’années.

© Marie-Hélène Hérouart / Le Figaro 

Construit par l’archevêque Ferdinand Maximilien Mériadec, prince de Rohan de Guéméné au XVIIIe siècle, le palais de Rohan abrite la municipalité bordelaise depuis 1837.
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(J.J Potaux) Il y a soixante ans, l’USVA jouait pour le titre… en 1ère division !

(Participation de l’USVA à un tournoi international sur Hong-Kong, Robert Domergue au centre)

Robert Domergue, une histoire longue de 13 ans avec l’USVA, les grandes heures du foot à Valenciennes

N’en déduisons pas que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. L’équipe était privée d’un de ses meilleurs joueurs, Paul Sauvage, blessé au genou dans un match amical et qui devait rester éloigné des terrains pendant plusieurs années. A cela s’ajouta début 66, l’arrêt de Serge Masnaghetti, victime d’un accident cardiaque, récidive d’un infarctus subi deux ans auparavant à la suite d’une piqûre hasardeuse. VA était second, après des matchs réussis, mais aussi de (rares) mais lourdes défaites à Saint-Etienne(5-1) et à Nungesser contre Sedan(0-4)auxquelles allait s’ajouter la, seule défaite des matchs retour à Lille en avril (1-6). 15 buts en trois matchs pour une équipe qui la saison  précédente en avait encaissé 30…VA n’eut pas la meilleure défense en 65-66, et comme l’attaque n’était pas très performante, une certaine lassitude gagnait les spectateurs qui ne se déplaçaient pas massivement (une assistance digne du dixième de seconde division) et avaient exprimé  leur mécontentement par des sifflets et des propos désobligeants à l’encontre des joueurs lors du match contre Sochaux (0-0). l’enthousiasme né de la remontée en première division en 62 était retombé. Un cycle semblait bouclé, selon l’expression de Robert Domergue qui vivait sa dernière saison à Valenciennes. Pour le dernier match de la saison (victoire 4-1) contre Angers, il y eut 3670 spectateurs, pour une équipe qui jouait encore la seconde place, soit beaucoup moins qu’en nationale aujourd’hui. Nous étions loin de l’affluence des années 50 quand VA avait joué la finale de coupe, puis perdu les barrages contre Marseille.

Robert Domergue, des règles et une méthode…

C’était la fin d’un parcours de treize ans pour Robert Domergue en partance pour Marseille, qui ne retrouverait jamais de tels résultats, ni de telles émotions. On ne sait trop comment il était arrivé à Valenciennes, après deux années à Alès, lanterne rouge en seconde division. Ayant tout de suite bénéficié de la confiance des dirigeants malgré des résultats très moyens, il avait entretenu l’espoir, avec la fameuse victoire(3-0) contre Sedan, équipe invaincue depuis près d’un an en 1955 devant 22000 spectateurs (Record jamais battu à Valenciennes)et la montée en 56 après les barrages contre le LOSC.

On se souvient du  4 -2- 4, de la défense en ligne et des adversaires pris au piège du hors jeu. Ce système de jeu adopté lors de la descente en 1961 s’était construit patiemment influencé par celui d’Anderlecht.  Comme un grand metteur en scène, Domergue avait adapté le système à ses cadres (Deux arrières centraux, Piumi et Provelli, deux relayeurs, Bonnel et Kocik, deux avant-centres, Keller et Serge Masnaghetti, le plus âgé international de VA avec 92 ans en avril 2026). Recruté en 61 Antoine Keller, recruté comme buteur, fixait les défenses et permit l’explosion de Serge Masnaghetti (Meilleur buteur de seconde division avec 21 buts puis de première division avec 35 buts).Keller parti, l’adaptation au système de jeu ne fut pas toujours facile pour de très bons joueurs(Serge Roy décédé durant ce mois de décembre 2025, Etienne Sansonnetti).

Longtemps après, dans une interview qu’on peut trouver sur youtube, Paul Sauvage, international qui avait été champion de France avec Reims en 1962 expliquait sans ambiguïtés que V A était la meilleure équipe qu’il avait connue. A Reims, tout était fondé sur l’improvisation. A Valenciennes, aucune place n’était laissée à l’improvisation. On jouait à une touche de balle en fonction de règles très agréables à suivre, et ça marchait. On jouait à l’aveugle et il y avait toujours un relayeur derrière pour récupérer la talonnade.

Cette période fut incontestablement la meilleure du club avec deux places de troisième en 1965 et 1966. De ces années, Guinot, Masnaghetti et Guillon sont toujours parmi nous, ainsi que Francis Préseau, qui avait été formé au club et qui aurait pu faire une grande carrière s’il avait été conservé. Toutefois, les faibles moyens du club, (les recettes des matchs étaient alors les seules ressources)ne permirent pas de conserver de jeunes espoirs qui partirent jouer ailleurs.

En fin de saison, Piumi et Bonnel furent sélectionnés parmi les 22 pour la Coupe du Monde en Angleterre (en 1966). Sans les problèmes de santé, il est probable que Masna et Sauvage auraient été aussi du voyage. Domergue épaulait le sélectionneur Guérin. L’année suivante, Just Fontaine devenu sélectionneur fit appel à Bonnel, Piumi et Provelli. Trois Valenciennois étaient donc en équipe de France, mais Provelli se blessa après quinze minutes et dut laisser sa place.

L’USVA vivait ses meilleurs moments et nous ne le savions pas. L’équipe s’était construite dans la durée avec un seul entraîneur. Une leçon à méditer.

Jean Jacques Potaux

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