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Intelligence artificielle, genre grammatical féminin

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes et pour la paix internationale, on va parler d’un sujet « tendance » vu sous un angle un peu spécifique : celui des femmes qui la font. Parce que, bien que l’on soit amené à reprocher aux intelligences artificielles une forme de sexisme due à leurs jeux de données, les femmes n’ont pas été, ne sont pas étrangères à leur conception. C’est donc l’occasion de donner les portraits de Karen Spärck Jones (1935 – 2007) et de Chloé-Agathe Azencott qui ont contribué, et contribuent, à leur existence, et de rappeler les « petits » défauts des IA.

Sommaire

Karen Spärck Jones (1935 – 2007) entre moteur de recherche et traitement automatique du langage

Karen Spärck Jones fait ses études à Cambridge. Elle commencera sa carrière en 1953 à l’unité de recherche linguistique de l’université avec la linguiste Margaret Mastermann, elle-même pionnière dans le domaine de la linguistique informatique. Ses recherches porteront sur les moteurs de recherche et du traitement du langage.

Margaret Mastermann lui confie la mission de programmer un ordinateur qui devait comprendre des mots polysémiques, elle génèrera un thésaurus. Elle entame également une collaboration avec l’informaticien Roger Needham qu’elle épousera en 1958.

En 1964, Karen Spärck Jones publie un article d’une importance capitale Synonymy and semantic classification (Synonymie et classification sémantique), considéré comme un document fondamental dans le domaine du traitement du langage naturel. Une importance qui s’accroîtra avec l’arrivée du World Wide Web.

À partir de 1994, ses travaux portent sur les outils de recherche d’information, notamment les applications vocales, les interrogations de bases de données, la modélisation des utilisateurs et des agents, le résumé et l’évaluation des systèmes d’informations et des systèmes linguistiques.

Elle est élue en 1995 membre de la British Academy (académie des sciences humaines et sociales du Royaume-Uni) dont elle sera vice-présidente de 2000 à 2002. Elle obtiendra aussi plusieurs prix : le Gerard Salton Award en 1988 (un prix de l’ACM et du SIGIR (en), deux associations états-uniennes en informatique), le prix de l’ACL en 2004 (une société savante américaine spécialisée dans le traitement des langues) et la médaille Lovelace de la British Computer Society en 2007 (sept ans après Linus Torvalds).

Elle dira, dans un entretien suite à la réception de la médaille Lovelace :

J’étais sidérée. J’ai regardé la liste des précédents récipiendaires et j’ai pensé : « Qu’est-ce que je viens faire dans ce groupe de gens ? » Mais j’étais particulièrement enchantée de voir que j’étais la première femme à l’obtenir. Très agréable, j’ai vraiment apprécié.
Je pense qu’il est très important de faire en sorte qu’il y ait plus de femmes en informatique. Mon slogan est « l’informatique est trop importante pour être laissée aux hommes ». Nécrologie de Karen Spärck Jones (en), Université de Cambridge, 4 avril 2007.

Chloé-Agathe Azencott, spécialiste de l’apprentissage automatique

On change de génération avec Chloé-Agathe Azencott, elle aurait pu être une petite fille de Karen Spärck Jones.

Chloé-Agathe Azencott est professeure à l’École des Mines de Paris et à l’Institut Curie où elle enseigne l’apprentissage automatique ou apprentissage statistique ou encore apprentissage machine, en anglais machine learning. Elle a fait ses études à l’IMT Atlantique (ENST Bretagne à son époque, et, plus familièrement « Télécoms Bretagne ») et à l’Université de Californie à Irvine (UC Irvine).

Elle est récipiendaire, en 2021, du premier prix de la Jeune ingénieure en intelligence artificielle, organisé par le cabinet de conseil en communication Tilder en partenariat avec France Digitale (une association de startups et de VCs) et le magazine Challenges. Elle est l’autrice d’un livre sur l’apprentissage automatique : Introduction au machine learning chez Dunod, deuxième édition février 2022. On peut en télécharger une version PDF gratuitement mais sans les exercices. La version papier est en réimpression.

Comment définit-elle l’apprentissage automatique qui est l’un des sous-domaines de l’intelligence artificielle ? Elle commence par définir l’apprentissage qui est le fait d’acquérir une compétence par l’expérience et la pratique. Dans une conférence donnée le 25 novembre 2021 à l’Institut Henri Poincaré elle ajoute :

j’aime cette définition parce que je peux l’appliquer à ce qui se passe avec des humains, donc un enfant qui apprend à marcher en essayant de marcher et plus il s’entraine à marcher, plus il marche. Ça s’applique à mes étudiants et mes étudiantes qui, à force de résoudre des problèmes de maths, acquièrent l’expérience et la compétence de savoir faire des stats et des probas et puis ça s’applique aussi aux ordinateurs à condition de, peut-être, détourner un peu le sens de « compétences » et d’« expérience ».

Pour une machine la compétence est un algorithme donc

un nouvel algorithme capable de faire des choses que l’ordinateur n’était pas capable de faire avant et l’expérience ou la pratique ça va être des exemples ou des données.

Définition qui peut être complétée par celle qu’elle donne dans l’introduction de son livre :

Dans le cas d’un programme informatique, […], on parle d’apprentissage automatique, ou machine learning, quand ce programme a la capacité de se modifier lui-même sans que cette modification ne soit explicitement programmée. Cette définition est celle donnée par Arthur Samuel (1959). On peut ainsi opposer un programme classique, qui utilise une procédure et les données qu’il reçoit en entrée pour produire en sortie des réponses, à un programme d’apprentissage automatique, qui utilise les données et les réponses afin de produire la procédure qui permet d’obtenir les secondes à partir des premières.
[…]
Ce point de vue informatique sur l’apprentissage automatique justifie que l’on considère qu’il s’agit d’un domaine différent de celui de la statistique. Cependant, nous aurons l’occasion de voir que la frontière entre inférence statistique et apprentissage est souvent mince. Il s’agit ici, fondamentalement, de modéliser un phénomène à partir de données considérées comme autant d’observations de celui-ci.

Elle pense toutefois qu’il convient de garder un esprit critique vis-à-vis de l’IA notamment parce que :

l’on y injecte souvent des connaissances déjà établies (lois de la physique, notions de linguistique, connexions entre concepts), ces modèles restent essentiellement statistiques et ne mènent aucun raisonnement. L’intelligence artificielle ne remplacera pas les scientifiques, Chloé-Azencott, La Croix, 15 avril 2024

Chloé-Agathe Azencott considère, en outre, qu’il est extrêmement important :

de donner plus de visibilité aux femmes scientifiques, et notamment à celles qui travaillent dans le domaine du machine learning et de la science des données (elles ne représentent que 2% des scientifiques dans ce domaine), mais aussi à toutes les identités, afin de refléter la diversité dans tous ces aspects, y compris social. Chloé-Agathe Azencott, mathématiques et machine learning au service de la recherche médicale, Institut Henri Poincaré, [sd].

Une nécessité qui se démontre ci-après.

Sexiste, raciste l’IA ?

Avant tout chose, une précision. Le sexisme et le racisme ce sont à la fois des opinions et des manifestations. Si les intelligences artificielles n’ont pas d’opinions, en revanche ce qui en sort peut être manifestement raciste ou sexiste et c’est cet aspect-là qu’on va voir à travers une série d’articles de diverses origines parus entre 2017 et 2024. Les articles sont présentés dans l’ordre chronologique.

Il est intéressant de voir, à partir de cette sélection, les questions que pose l’IA et de relever l’impact extrêmement important de cette technologie sur la société, qu’il s’agisse d’emploi (tri des candidatures), de santé, de droits d’auteurs ou de justice, entre autres.

L’intelligence artificielle reproduit aussi le sexisme et le racisme des humains, Morgane Tual, 15 avril 2017, Le Monde.

L’article se fait le relais d’une étude de la revue Science (en) du 14 avril 2017 et commence ainsi :

Les femmes associées aux arts et au foyer, les hommes aux professions scientifiques… Ces stéréotypes ont tellement la vie dure qu’ils se retrouvent reproduits dans des programmes d’intelligence artificielle (IA).

Un problème qui :

ne se situe pas seulement au niveau du langage. Quand un programme d’IA est devenu jury d’un concours de beauté, en septembre 2016, il a éliminé la plupart des candidats noirs.

L’article signale que ce ne sont pas les IA qui ont des préjugés, mais bien nous qui leur donnons les nôtres et relève que cela concerne la sélection des CV, la justice, les assurances. Au niveau des pistes pour redresser la barre, il est suggéré une meilleure diversité au niveau des personnes qui conçoivent les IA (une diversité très mise à mal par la nouvelle présidence des États-Unis et des patrons des GAFAM). Une autre piste évidente : travailler sur les données. L’article conclut que la solution du problème serait de modifier les humains.

L’intelligence artificielle, aussi raciste et sexiste que nous, Fabien Goubet, 4 mai 2017, Le temps.ch.

L’article est basé sur la même étude que celle citée plus haut et il commence assez fort :

Les androïdes rêvent-ils de moutons noirs expulsés par des moutons blancs ? Avec leurs capacités de raisonnement froides, basées sur des calculs complexes, on imagine les intelligences artificielles dénuées de tout préjugé. C’est tout le contraire, comme vient de le confirmer une étude parue en avril dans la revue « Science ».

Il explique que le logiciel, GloVe, utilisé pour l’étude :

s’est prêté au jeu d’association d’idées. Ce programme est une IA basée sur le «machine learning», c’est-à-dire capable d’apprendre, à partir de nombreux exemples, à classer des informations selon des critères exigés par un humain. C’est sur ce type d’apprentissage que reposent notamment les algorithmes de reconnaissance d’images utilisés par Facebook ou Google. Pour entraîner GloVe, Aylin Caliskan l’a donc « nourri » avec un gigantesque corpus de 840 milliards de mots (en) issus du Web, en 40 langues différentes. Ses réponses laissent songeur. Comme un être humain, le programme a associé des noms de fleurs à des connotations positives, tandis que des noms d’insectes, par exemple, ont été catégorisés plutôt négativement.

Il ajoute que ces « biais plutôt innocents » ont été reproduits plus problématiquement : aux prénoms féminins les associations avec la famille, aux prénoms masculins celles avec la carrière, et un meilleur traitement était réservé aux noms à consonance européenne. Comportement qu’un spécialiste des réseaux de neurones artificiels et de la théorie neuronale de la cognition, Claude Touzet, explique :

Les machines capables d’apprentissage sont un miroir du comportement humain. En les nourrissant avec un discours humain forcément biaisé, il est naturel qu’elles le reproduisent.

Avec des idées de solutions possibles, par exemple imposer des lois aux IA, ce que Sébastien Konieczny, directeur de recherche au CNRS, trouve difficile car :

on ne sait pas encore vraiment comment réguler ces algorithmes avec des règles éthiques et morales, pas plus – et c’est tout aussi inquiétant – qu’on ne comprend comment la machine a pris sa décision.

Une solution possible :

serait d’associer ces algorithmes à d’autres méthodes permettant, elles, de rendre compte du raisonnement.

Comment une IA peut devenir raciste ou sexiste, Anne Cagan, 25 juin 2020, Journal du geek.

La base de l’article est une interview de Stéphane d'Ascoli, qui deviendra docteur en intelligence artificielle en 2022 et venait de publier une livre de vulgarisation « Comprendre la révolution de l’intelligence artificielle » aux éditions First. Stéphane d’Ascoli donne l’exemple des recrutements biaisés par les IA :

On a tendance à s’imaginer que les IA sont froides, objectives et parfaitement rationnelles mais ce n’est pas le cas. Elles apprennent de nos données et nos données sont biaisées. Si, pendant dix ans, les femmes ont été défavorisées lors du processus de recrutement d’une entreprise et que celle-ci utilise ces données pour entraîner une IA, il y a des chances que l’IA déduise que les CV de femmes sont moins pertinents pour cette entreprise et qu’elle continue de les défavoriser. Les intelligences artificielles n’ont pas notre esprit critique.

À la question : « comment éviter ces dérives ». Il répond qu’une piste faisable serait d’assurer que :

les jeux de données sur lesquels on va entraîner l’IA sont équilibrés et diversifiés.

Et qu’il faut, évidemment, tester l’IA pour vérifier qu’elle traite tout le monde de façon identique.

L’IA serait-elle raciste ? C’est ce qu’affirme une étude, Daniel Ichbiah, 18 novembre 2023, Futura.

L’étude en question, datée de juillet 2023 a été menée par une équipe plurinationale : Shangbin Feng et Yulia Tsvetkov de l’Université de Washington (USA), Chan Young Park de l’Université privée Carnegie Mellon (USA) et Yuhan Liu de l’Université Jiaotong de Xi'an (Chine).

À chaque fois, il a été noté que les outils d’IA générative manifestaient des biais sociaux et politiques particuliers, en relation avec le lieu où le corpus de données avait été collecté.

L’article relève les inquiétudes de la Cnil anglaise qui estime que l’usage de l’IA pourrait aboutir à « des conséquences dommageables pour la vie des gens ».

ChatGPT et misogynie : l’intelligence artificielle est-elle sexiste ?, Nadine Jürgensen, 11 février 2024, TDG (Tribune de Genève).

D’entrée de jeu, la question est posée :

Deepfakes sur Taylor Swift et Sibel Arslan, représentations suggestives du corps des femmes: que faire contre une IA parfois machiste ?

L’autrice explique qu’elle a testé ChatGPT et qu’elle a été déçue : réponses maladroites, insatisfaisantes, voire fausses. Elle ajoute :

Jusqu’à présent, l’IA ne semble pas exercer une grande attraction sur le sexe féminin. En effet, seuls 30% des utilisatrices et des utilisateurs actifs sont des femmes. Elles sont critiques à l’égard des résultats de l’IA et ne les perçoivent pas comme justes. Oui, elles ont l’impression de tricher lorsqu’elles utilisent l’IA au quotidien. Elle serait pratique pour les hommes, tandis que les femmes peuvent avoir l’impression d’être moins qualifiées parce qu’elles la sollicitent.

Elle reprend la question des sources de données des IA et aborde un point intéressant qui est celui de la réglementation, la Suisse n’en disposant pas. Elle évoque la question de la propriété intellectuelle :

Les artistes et les professionnels des médias de notre pays demandent une meilleure protection de leurs droits d’auteur. Et tant d’autres questions, par exemple où et comment l’intelligence artificielle peut se «servir» de contenus créés par l’homme ou comment protéger nos données personnelles. En outre, il est essentiel de savoir si un contenu a été créé avec l’IA ou non.

Elle conclut, après avoir indiqué qu’elle avait recommencé à jouer avec l’IA, qu’elle continuera à écrire sa chronique elle-même.

Pourquoi les IA génératives sont-elles sexistes, racistes et homophobes ?, Justine Havelange, 29 juillet 2024, EJO.

Cet article est issu d’une rencontre avec Anne Jobin, chercheuse au département informatique de l’Université de Fribourg (Suisse) présidente de la commission fédérale des médias et spécialiste des technologies digitales.

« La technologie n’est ni bonne, ni mauvaise, ni neutre », cette citation de l’historien des sciences Melvin Kranzberg est pour Anna Jobin un guide « pour se rendre compte de la vitesse des changements et de la cohabitation nécessaire entre nous et la technologie. »

L’IA n’est pas neutre, car elle reproduit les stéréotypes de notre société (comme on l’a déjà vu plus haut).

Les bases de données, même gigantesques, sont parfois la source d’un « sous-apprentissage ». Comprenez par là qu’il n’existe pas assez de données sur certains types de personne.
Ce constat a mobilisé l’UNESCO mais également « Numeum », le syndicat [français] de l’industrie du Numérique. L’une des pistes de solution trouvées par ces organisations est de diversifier les équipes de développeurs et d’ingénieurs ou de faire appel à des sociologues.

À la question des solutions possibles : l’ajustement des biais, modèles, bases de données et algorithmes, est une réponse.

▶ Pour finir, et occuper vos futures longues soirée de printemps, d’été, d’automne et d’hiver, la lecture du blog Entretien avec un vampire d’un professeur des universités en informatique qui a fait un assez triste constat.

Depuis deux ans, les IA génératives ont déferlé absolument partout, et donc aussi dans l’enseignement. Plus spécifiquement, les étudiant·e·s s’en servent quotidiennement pour résoudre les exercices que je leur donne, je le constate, iels me le disent. J’ai beau prévenir qu’en faisant ainsi, l’objet même des exercices disparaît (on ne s’exerce plus), le rouleau compresseur marketing les convainc que ça peut les aider et on me dit même comment telle ou telle IA est interrogée pour expliquer le programme qu’elle propose, et les concepts qui vont avec, utilisée comme une vraie auxiliaire de travail en somme.

L’idée du blog étant d’évaluer l’IA comme il le fait avec ses étudiants et de documenter ce travail.

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Nouveautés de mars 2025 de la communauté Scenari

Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s’adapte à la taille de l’écran).

À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

  • Opale pour la formation ;
  • Dokiel pour la documentation ;
  • Optim pour les présentations génériques ;
  • Topaze pour les études de cas ;
  • et bien d’autres…

🖥️ Prochain mini-webinaire : « Découvrir Parcours-PHP » 17 mars

Lundi 17 mars de 17h à 18h heure de Paris, à l’adresse https://scenari.org/visio/miniwebinaire.

Pour que la session colle au mieux aux besoins de la communauté, tu peux participer à ce fil de discussion sur le forum.

Situer Parcours-PHP.

Les enregistrements des mini-webinaires précédents sont sur la page dédiée de scenari.org et dans notre canal peertube.

Pour proposer des sujets, rends-toi sur ce fil de discussion.

Parole de scénariste

💗 Parole de Scenariste

Les fonctionnalités souvent « originales » de SCENARI favorisent notre productivité. Facilité+++ de mise en ligne des contenus (FTP intégré), logique de « grains de contenu » et de réutilisation, chartes graphiques personnalisables => mise à disposition du même contenu à des entités différentes, affichage « dynamique » de plusieurs versions du même contenu (exemple : version originale de règlements alternant avec version résumée plus « pédagogique »)…

Jean-Philippe Claude Jean-Philippe Claude, dirigeant Organisme de Conseil et Formation. Vethyqua. Modèles utilisés : Opale, Optim, Dokiel

Rappel : propose une communication/atelier pour les Rencontres Scenari 2025 avant le 11 mars !

📣 Rappel : propose une communication/atelier pour les Rencontres Scenari 2025 avant le 11 mars !

Tu as jusqu’au 11 mars 2025 pour nous envoyer ta proposition de retour d’expérience ou d’atelier à l’adresse rencontres@scenari.org en indiquant :

  • nom / prénom des intervenants
  • structure (ton université/entreprise/association…)
  • titre provisoire
  • descriptif provisoire
  • éventuelles indisponibilités inéluctables

Partager tes usages de Scenari c’est une occasion pour apporter à la communauté et pour que la communauté t’apporte aussi, alors n’hésite pas à faire une proposition !

Merci de relayer cet appel dans tes réseaux sur Mastodon, Telegram et LinkedIn !

Deux nouveaux outils autour de Scenari

📣 Deux nouveaux outils autour de Scenari

Deux nouveaux outils ont été ajoutés à la page des « Outils autour de Scenari » :

  1. Un outil pour exporter le référentiel ScoLOMFR afin de les utiliser dans Scenari.
  2. Un autre outil pour exporter une bibliographie Zotero vers Opale ou Optim.

Tu utilises Parcours ou Platine-suite ? Partage ton retour d’expérience

📣 Tu utilises Parcours ou Platine-suite ? Partage ton retour d’expérience

Katia a rejoint Kelis pour travailler sur les derniers outils Scenari pour la formation, notamment Parcours et Platine-suite.

Elle souhaite avoir des retours sur ton usage de ces deux outils si tu en utilises un.

Rends-toi sur son message sur le forum.

Parler de Scenari aux Journées du Logiciel Libre (JDLL) à Lyon

📣 Parler de Scenari aux Journées du Logiciel Libre (JDLL) à Lyon

Cette année les JDLL auront lieu le week-end du 24-25 mai 2025, à l’ENS de Lyon site René Descartes.

Tu es dans le coin, disponible et motivé pour y parler de ton usage de Scenari aux JDLL ?

Loïc peut t’aider sur la partie présentation de l’association, de la communauté et des principes de Scenari.

Tu as jusqu’au 16 mars pour faire une proposition de conférence ou atelier aux JDLL.

✨ Le savais-tu ?

Depuis la version 6.3 de Scenari, un bouton permet de vider d’un coup la corbeille d’un atelier. Plus besoin d’éliminer un par un les items.

Si tu utilises MySenari, nous te demandons de vider régulièrement tes corbeilles des ateliers afin d’économiser l’espace disque qui est partagé entre tous les utilisateurs et utilisatrices de MyScenari.

vider d’un coup la corbeille d’un atelier

📊 Le chiffre du mois

1372 1372, C’est le nombre de membres sur le forum Scenari.

🦋 Scenari présent dans…

  • Dans cette vidéo (à 7:28) liée au projet Pactes. Scenari est décrit comme un outil qui favorise l'accessibilité numérique.

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Parcours libriste de Simona Levi - « Libre à vous ! » du 18 février 2025 - Podcasts et références

236ème émission Libre à vous ! de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : Parcours libriste avec Simona Levi interviewée par Alexis Kauffmann. Rediffusion du sujet principal de l’émission Libre à vous ! du 14 janvier 2025
  • la chronique Les humeurs de Gee sur « Prestidigitateur ou sorcier ? »
  • la chronique À la rencontre du libre de Julie Chaumard sur « Téléphonie, apprentissage et créativité »

Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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🪶 Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de février 2025

LinuxFr.org propose des dépêches et des articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

Bannière LinuxFr.org

Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois de février passé.

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La liberté des calculatrices graphiques ?

Les calculatrices graphiques sont de lointains dérivés des ordinateurs de poche des années 1980, dans lesquelles subsiste cette capacité native à pouvoir être programmé.
J’en serais probablement resté à mon expérience de lycéen, et l’éternel combat Casio / Texas Instrument, s’il n’y avait pas eu un virage (pas forcément bien courbe) autour de Python dans la fin des années 2010.

Entre passion de l’informatique, doux rêveur, promesse de calculatrice libre et réalité du marché… j’avais l’envie de vous partager mes quelques heures de recherches et de réflexions sur le sujet.

Sommaire

Ordinateur de poche, calculatrice et langage BASIC

Les ordinateurs de poche existent depuis les années 80 et ont fait le succès de sociétés telles que Sharp, Casio ou Psion. Ils se confondent avec les calculatrices les plus évoluées, et restent aujourd’hui les seules survivantes de ces deux mondes.

Elles sont programmables, majoritairement dans de nombreux dialectes du langage BASIC, directement sur la machine, mais aussi dans d’autres langages plus bas niveau, souvent via un ordinateur plus conventionnel.

Une évolution de rupture

Dans la fin des années 2010, deux évolutions sont poussées dans le monde des calculatrices : le « mode examen » et le besoin d’un langage plus moderne, beaucoup se tournant vers le langage Python.

C’est l’occasion pour NumWorks de se lancer dans ce marché très spécial. Deux point sont mis en avant :

  • Le langage Python comme le langage de programmation utilisateur (alors que ce n’est qu’un autre ajout pour les constructeurs historiques).
  • Un modèle « libre », qui as fait beaucoup parler de ce nouveau venu, notamment ici.

Libre - Un peu, beaucoup, à la folie, passionnément… pas du tout

La mise en application s’est vite montrée moins claire. La libération matérielle tient, à en juger par leur GitHub, à huit fichiers STL, sous licence CC-BY-NC-ND, et dont la dernière mise à jour date de 2020. Il est donc interdit d’en faire des modifications et/ou une utilisation commerciale… une liberté relative.

Le système d’exploitation, nommé epsilon, qui offre une bonne implémentation de Python, mais qui souffre de plusieurs problèmes de jeunesse, est bien disponible… mais également sous cette même licence CC-BY-NC-ND.

Omega

Critiquée pour cette différence entre le discours commercial de liberté, et la réalité de la licence, en mai 2018 elle fut finalement modifiée en CC-BY-NC-SA, autorisant donc la modification et la redistribution de versions modifiées. Il en naîtra notamment Omega un dérivé communautaire d’Epsilon, alors en version 11.

Ma petite CASIO

Dans un esprit de découverte, j’ai eu l’envie d’explorer moi-même ce nouveau monde du Python sur calculatrice. Peut-être un peu entrainé par les différentes lectures sur la calculatrice libre que je lisais un peu partout.

Cependant, l’interprétation assez personnelle de NumWorks du libre, et l’obligation de passer par leur site pour communiquer avec la calculatrice a orienté mon choix vers une Casio Graph 90E.

Pas que cette dernière soit plus libre, bien au contraire… juste qu’elle est simplement reconnue comme une clef USB pour y transférer des éléments depuis l’ordinateur et qu’elle a une communauté plus importante.

Le micro-python qui y est intégré est limité, et s’il permet de faire des choses… on voit que le constructeur s’est limité à ce qui était juste nécessaire. Ce qui limite les possibilités laissées aux utilisateurs.

J’aurais pu en rester là, et c’est même un peu ce que j’ai fait jusqu’à peu.

NumWorks - L’esprit d’ouverture… ou pas

Alors que j’explorais d’autres domaines, et que ma Casio prenait la poussière, le monde évoluait, et NumWorks en était à la 4ᵉ variante matérielle de sa calculatrice révolutionnaire.

La définition du « Libre » par l’entreprise avait elle aussi eu le temps d’évoluer.

Epsilon depuis sa version 16 du 30 novembre 2021, verrouille les calculatrices pour n’autoriser que les systèmes officiels du constructeur. Un peu à l’image des consoles de jeu, que certains hackent pour installer des homebrew ou firmware modifiés, il en devient de même pour la « calculatrice libre » : on chasse les évolutions communautaires.

Epsilon en est aujourd’hui (28 février 2025) à sa version 23… sans volonté affichée d’ouverture supplémentaire. Le dépôt GitHub n’affiche pas de licence dans ses métadonnées, mais une mention « Copyright - All rights reserved. NumWorks is a registered trademark. » figure en bas de la page de présentation.

Oméga a mis en pause son développement depuis février 2024, renvoyant vers une autre alternative Upsilon, qui ne s’installe pas mieux sur une calculatrice NumWorks verrouillée… mais quelqu’un a compilé pour la CASIO.

La magie du libre

C’est M. Bernard PARISSE qui a compilé une version d’Upsilon comme application pour la génération de CASIO que je possède. Je vous invite à en lire tous les détails sur la page de son projet.

Arrivant donc à avoir le meilleur des mondes, le travail de NumWorks, les additions de la communauté et plus de puissance supplémentaire de ce matériel.

Mais cela est conditionné par la possibilité de pouvoir faire fonctionner des applications tierces sur ces calculatrices…

Vers la fin des applications avancées

Il y a historiquement deux méthodes pour développer des applications pour ces calculatrices.

Un langage haut niveau, qui est un dialecte BASIC, une adaptation de Python, ou d’autres langages plus ou moins évolués, qui sont directement modifiables sur l’appareil (même si le clavier d’une calculatrice n’y est pas toujours optimal).

Un langage bas niveau, typiquement du C ou même de l’assembleur, édité et compilé sur un ordinateur puis transféré vers la calculatrice (même si certaines machines Sharp pouvaient se programmer en C directement sur la machine).

Et c’est un point que met en valeur Bernard PARISSE dans son argumentaire sur Upsilon pour CASIO : l’ouverture de ce constructeur aux développements tiers.

Mais voila, ce n’est pas forcément le sens que prennent les constructeurs, même chez CASIO.

Le test communautaire de la CASIO Math+, qui succède à la Graph 90E, ne permet pas ces applications tierces développées en langage de bas niveau, et la conclusion sur ce point est tout sauf optimiste.


Voila qui conclut ce petit tour dans le sous-domaine de l’informatique qu’est celui des calculatrices graphiques, même si ce n’est probablement pas ce qui vous servira dans une discussion autour de la machine à café (sauf, peut-être, si vous êtes prof de math).

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LibreOffice 25.2 : ODF 1.4, interface et traduction

Un petit aperçu de cette nouvelle version de la suite bureautique sortie le 6 février 2025. Cela ne saurait remplacer la lecture des Notes de version dont la lecture est grandement conseillée car elle est exhaustive. On relèvera dans le cadre de cette dépêche principalement ce qui concerne l’interface, les aspects linguistiques, la compatibilité et l’interopérabilité.

Logo de LibreOffice

La plupart des captures d’écran de cette dépêche ont été faites avec un thème personnel. L’apparence, notamment au niveau des couleurs, de votre LibreOffice sera donc différente. C’est un parti pris assumé.

Sommaire

L’interface

Pour rappel depuis plusieurs versions, il est possible d’afficher une interface soit « classique » avec des barres d’outils, soit sous la forme d’onglets avec des variantes, par exemple « barre d’outils standard » et « barre d’outils unique » ou encore « onglets » et « onglets compacts ». On peut décider d’appliquer ces changements à toute la suite ou à seulement une application de la suite. Cela se passe dans Affichage > Interface. C’est pris en compte immédiatement.

le choix de l’interface dans LibreOffice 25.02

On pouvait déjà aussi choisir, dans Outils > Options > Affichage un jeu d’icônes et leur taille et, dans Outils Options > Apparence paramétrer quelques couleurs et choisir entre un thème clair et un thème sombre. Avec cette version, on peut tout configurer ou presque en créant un nouveau thème, on peut même en ajouter d’autres. Pour l’instant, le site des extensions et modèles de LibreOffice en propose cinq (il n’y en avait que trois à la sortie de la version). Pour récupérer un thème, cliquer sur le bouton à droite des thèmes (1), il téléchargera et installera le thème de votre choix. On peut préférer de faire le thème soi-même ou d’en modifier un en cliquant sur la flèche à droite des items (2). Les changements se font après un redémarrage.

Configuration de l’apparence de LibreOffice 25.02

En théorie, on peut avoir une image en fond de l’application, en pratique, cela doit dépendre des environnements de bureau ou de certains paramètres avancés. Avec ma configuration, Mageia 9 + Xfce cela ne s’affiche pas. Au niveau des changements de couleur : il faut faire attention aux rapports de contraste.

Le thème automatique et un thème personnalisé
En haut (1) un aperçu du thème « automatique » et en dessous (2) un aperçu du mien. Dans les deux cas, l’interface est en mode barre d’outils unique, mais avec une barre d’outils très très personnalisée. Ça ne se voit pas trop sur la capture.

On peut ainsi également configurer la couleur des caractères non imprimables tels que les marques de paragraphes ¶.

Dans les autres avancées ergonomiques bienvenues : on peut choisir de n’afficher dans le menu Fichier > Derniers documents utilisés que les documents du « module actuel », donc soit uniquement les fichiers de Writer ou de Calc ou d’Impress ou de Draw ou de Base, soit tous les fichiers, les fichiers épinglés restant au-dessus de la liste quels qu’ils soient. Dans Writer : on peut gérer la liste des modifications dans le volet latéral (que vous devriez systématiquement avoir affiché tellement il est utile). Calc a une nouvelle boite de dialogue qui permet de sélectionner ou supprimer les doublons : Données > Duplicates et l’assistant Fonction a été amélioré pour permettre de les trouver plus facilement.

La nouvelle boite de dialogue de Calc
La boite de dialogue de recherche des doublons

ODF 1.4, compatibilité et interopérabilité

LibreOffice 25.02 est compatible avec la version 1.4 du format Open Document (ODF) qui, semble-t-il n’a pas encore fait l’objet d’une sortie officielle. En tout cas, ça n’est pas signalé sur la page consacrée aux annonces (en) concernant ce format. A priori, la version 14.4 n’est donc pas encore officiellement un standard OASIS (en) tout en étant semble-t-il prêt pour l’être si on croit cette discussion (en).

Par défaut les fichiers sont au format ODF 1.4.Extended. Ce qui peut se modifier au niveau du menu Outils > Options Chargement/enregistrement.

Paramétrage de la version ODF par défaut des fichiers dans LibreOffice

On notera que, plus les versions ODF évoluent, moins les suites bureautiques qui n’ont pas fait évoluer le support des formats et les vieilles versions de LibreOffice pourront ouvrir et travailler correctement les nouveaux fichiers s’ils sont complexes.

Indépendamment de la prise en compte du format ODF 1.4, le développement de LibreOffice a continué à travailler sur d’autres points. Ainsi on a notamment :

  • une meilleure récupération des polices lors de l’import d’un fichier .DOCX, l’incorporation des polices au fichier ne suffisant pas toujours pour un bon affichage, notamment en cas de fontes qui doivent être ignorées (en),
  • toujours pour Writer, une meilleure interaction avec LOK, (LibreOffice Kit) une bibliothèque de LibreOffice (en),
  • dans Calc, le support de l’export et de l’import de connections.xml au format OOXML, qui permet un meilleur import des fichiers au format XLSX et évite des pertes de données, rapport de bug 158857 (en),
  • le support de macOS Quick Look, une application de Mac OS qui permet de visualiser tous les fichiers sans avoir à les ouvrir, dans LibreOffice 25.02, elle prend en charge les formats de fichiers les plus courants de la suite (en),
  • et une mise à jour en version 0.1.8 de libvisio, une bibliothèque de LibreOffice (en) qui sert pour la gestion des fichiers au format Microsoft Visio, le logiciel de création d’organigrammes et de diagrammes de Microsoft.

Traduction et langues

Cette version, comme on peut le voir sur les captures d’écrans précédentes, n’est pas intégralement traduite. La traduction de l’interface était assurée par Jean-Baptiste Faure qui passe la main. LibreOffice a donc besoin de volontaires pour assurer la localisation de l’application en français. Si cela vous intéresse, envoyez un courriel à la liste de discussion francophone discuss@fr.libreoffice.org. La liste est modérée, même si vous n’y êtes pas abonné·e, la modération l’enverra sur la liste. Un très très grand merci à Jean-Baptiste pour toutes ces années.

Ceci est indépendant du fait que le français de la République de Guinée (fr-GN) existe maintenant comme langue par défaut des fichiers et pour le formatage spécifique à la région.

Les dictionnaires orthographiques pour l’anglais (GB et ZA), le danois, le mongol, le thaï, le coréen, l’ukrainien et le slovaque ont été mis à jour. Le support pour le thésaurus et l’AutoCorrection thaï a été ajouté tandis que le thésaurus slovène a été mis à jour. Ces dictionnaires peuvent être ajoutés à LibreOffice sous la forme d’extensions (en) ainsi que les correcteurs orthographiques.

Si cela vous intéresse, il existe même une extension (en) développée par les Ministères économiques et financiers français, TerMef qui « est le gestionnaire des référentiels terminologiques des Ministères économiques et financiers (Mef) au format de l’internet sémantique. » Elle vous donne les définitions officielles des termes, pas uniquement en informatique, susceptibles d’être utiles dans les rapports avec l’administration française, on aura donc une définition de « format » et une définition de « formation professionnelle ».

Cette extension, qui s’affiche dans le volet latéral. On entre le terme recherché avec les options voulues et on appuie sur le premier bouton à gauche (1)1. L’extension vous sort une série de définition, en cliquant sur celle qui nous intéresse (2), ici « Formater », elle affiche la notice du terme. L’extension est sous licence MPL (en).
Fonctionnement de l’extension TerMef

Quelques statistiques sur cette version

Au 13 février, selon le blog de la suite (en), donc après une semaine, LibreOffice 25.2 aura été téléchargée directement 647 961 fois. Son annonce sur les différents réseaux sociaux, dont Mastodon a été vue, partagée, aimée et commentée 11 313 fois.

À noter : la première mise à jour mineure, 25.2.1 vient de sortir, le 27 février (au moment où je termine enfin la rédaction de cette dépêche).

Un très grand merci à celles et ceux qui font de LibreOffice une superbe suite bureautique.


  1. J’imagine que les boutons ont des icônes spécifiques, mais elles ne s’affichent pas ici. 

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Revue de presse de l’April pour la semaine 9 de l’année 2025

[ZDNET] Décès de Jean-Pierre Archambault, pionnier du logiciel libre dans les écoles

✍ Thierry Noisette, le dimanche 2 mars 2025.

Cet ancien enseignant, professeur agrégé de mathématiques, a été un grand acteur de l’enseignement de l’informatique et du développement du Libre dans le système éducatif.

[La Tribune] Open source (d'inspiration)

✍ Philippe Boyer, le samedi 1 mars 2025.

HOMO NUMERICUS. De plus en plus de modèles d’intelligence artificielle sont élaborés en «open source», c’est-à-dire un accès gratuit à un logiciel dont le code est public. Ce modèle s’imposera-t-il comme la référence de la future IA? Par Philippe Boyer, directeur relations institutionnelles et innovation à Covivio.

[Le Monde.fr] Revente de jeux vidéo dématérialisés: UFC-Que choisir saisit la Commission européenne

Le jeudi 27 février 2025.

L’association de consommateur reproche aux magistrats français de ne pas avoir saisi la Cour de justice de l’Union européenne. La procédure vise à contraindre l’américain Valve à autoriser la revente de jeux d’occasion dématérialisés sur sa boutique en ligne.

[L'OBS] “Quand on rejoint Wikipédia, c'est pour rendre le monde meilleur, pas pour brimer ou détruire”

✍ Samuel Le Goff, le mardi 25 février 2025.

Sous le feu des critiques d’Elon Musk, l’encyclopédie en ligne est maintenant attaquée en France. Des critiques qui devraient inquiéter tous les défenseurs des libertés, estime Samuel Le Goff, ancien président de Wikimédia France.

Et aussi:

[ZDNET] Après son départ de X, les conseillers parisiens proposent que Paris crée un serveur mastodon

✍ Thierry Noisette, le mardi 25 février 2025.

Soulignant l’évolution toxique de l’ex-Twitter et de Meta, les élus parisiens ont adopté un vœu des écologistes pour des alternatives aux réseaux sociaux de Musk et Zuckerberg.

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Agenda du Libre pour la semaine 10 de l’année 2025

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 51 événements (France : 47, internet : 3, Belgique : 1, Québec : 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire

[FR Montpellier] Émission | Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion - Le lundi 3 mars 2025 de 09h00 à 10h00.

Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

Inscription | GPS 43.60524/3.87336

Fiche activité:
https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf

[CA-QC Montréal] Rencontres-Linux Québec - Le mardi 4 mars 2025 de 17h30 à 21h30.

Local de la rencontre: École de Technologie Supérieure A-13??
Rencontre virtuelle: https://bbb3.services-conseils-linux.org/Linux-Meetup

17:30 à 19:00 - 5 à 7 virtuel et en présentiel

Rejoignez-nous pour un moment de détente et de convivialité lors de notre 5 à 7. Que vous préfériez nous retrouver au Resto-Pub 100 Génies de l’ÉTS ou en ligne sur BigBlueButton (BBB), l’essentiel est de partager un moment agréable. Si vous avez l’intention de venir en personne, veuillez nous en informer afin de pouvoir réserver suffisamment de place pour vous.

18:30 à 19:00 - Installation et tests de l’environnement hybride (tests de son et vidéo)

19:00 à 21:30 - Programmation de la rencontre

  1. Accueil et mot de bienvenue
  2. Capsule éducative [? ?]
  3. Présentation [? ?]
  4. Une période d’échange de trucs et astuces sous Linux, où chacun est encouragé à partager ses connaissances.

Extras

Que vous soyez débutant ou expert, étudiant ou professionnel, cette réunion est ouverte à tous. Elle réunit une diversité de personnes, allant des gestionnaires aux programmeurs, des professeurs aux retraités, unissant ainsi des esprits passionnés par les logiciels libres, quel que soit votre domaine d’expertise.

Rejoignez-nous pour cette opportunité exceptionnelle de socialiser, d’apprendre, et de tisser des liens avec d’autres passionnés. Ensemble, nous pouvons approfondir notre compréhension des logiciels libres et contribuer à une communauté dynamique.

La participation est gratuite, et nous avons hâte de vous rencontrer, que ce soit en personne ou en ligne. Inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir le lien de la réunion virtuelle, et pensez à nous informer si vous prévoyez de vous joindre à nous au Resto-Pub 100 Génies de l’ÉTS.

Au plaisir de partager cette soirée exceptionnelle avec vous!

Cordialement,

Martial

P.S.: Pour le transport en commun : Station de métro Bonaventure

[FR Paris] Protéger ses pratiques numériques - Du lundi 3 mars 2025 à 09h30 au mardi 4 mars 2025 à 18h00.

Cette formation présente une démarche d’analyse des menaces dans les activités associatives, militantes ou personnelles, dans des contextes d’utilisation d’outils numériques. Elle propose également des logiques de sécurisation des pratiques.

Sauf à ne rien faire, il n’existe pas de situation ou de solution « parfaitement sécurisée ». Il est néanmoins pertinent de réfléchir aux intérêts de protéger ses pratiques numériques. Dans de nombreuses situations cela est plus que nécessaire : pour prendre soin de soi ou des personnes avec qui l’on s’organise ou que l’on aide et/ou pour être plus efficace dans la poursuite de nos objectifs politiques et sociaux.

Cette formation propose des méthodes et outils pour penser la sécurisation de ses pratiques, notamment informatiques, comme un processus. Elle permet d’évaluer les outils numériques utilisés ou envisagés au regard de la nature des activités, des menaces existantes, des informations et des correspondant·es que vous cherchez à protéger. Sans offrir de solution « clé en main », elle propose un cadre pour commencer à améliorer la sécurisation de ses activités en accord avec ses objectifs et les contraintes existantes.

Lors de la dernière session de formation, en mars 2024, le taux de satisfaction des stagiaires était de 4,9/5. Iels ont particulièrement apprécié « le partage des expériences avec les autres participant⋅es » et « le cadre posé sans jugement de valeurs ou des pratiques. ». Parmi les expressions employées par les participant·es pour décrire la formation, citons: « Sécuriser c’est un processus de soin » et « La sécurisation des pratiques est une affaire collective ».

À qui s’adresse cette formation?
La formation est ouverte à toute personne soucieuse d’améliorer la protection de ses pratiques numérique. Elle s’adresse en particulier aux acteur·ices du milieu associatif souhaitant adopter de bonnes pratiques en matière d’autodéfense numérique et accompagner ces évolutions dans leurs organisations.

Objectifs pédagogiques

  • Savoir mettre en place un modèle des risques et des menaces liées à nos pratiques informationnelles – principalement numériques - au sein de nos structures.
  • Mieux comprendre les menaces de surveillance pesant sur les échanges numériques.
  • Découvrir ou mieux comprendre des bonnes pratiques permettant d’améliorer la sécurité de nos activités informatiques.
  • Améliorer ses capacités à diffuser et faciliter l’adoption d’une évolution des pratiques de sécurisation dans ses organisations.

Déroulé

  • Enjeux de la surveillance, individuellement et collectivement: éléments de compréhension politiques, juridiques et techniques.
  • Sécurisation des pratiques, réduction des risques: une approche collective et de soin.
  • Modélisation de la menace et processus de planification de sécurité opérationnelle.
  • Logiques de sécurisation des pratiques et de mise en place d’outils face aux contraintes.
  • Présentation et analyse d’outils numériques de protection et possible prise en main.
  • Enjeux juridiques sur la protection des données.
  • Échanges et accompagnement éventuel sur des enjeux concrets liés aux problématiques des participant·es (outils, enjeux juridiques, diffusion au sein d’une organisation…).

Méthode mobilisée et évaluations
La formation est animée de façon à permettre à chacun·e·de partir de ses besoins en les partageant avec les autres participant‧e‧s afin de construire une analyse commune. Un éclairage méthodologique et technique adapté au niveau des participant⋅es est assuré par les formateur⋅ices.
Chaque temps est rythmé par des apports théoriques, de l’expérimentation collective et des travaux en petits ou grand groupe. Tous ces temps se déroulent de façon participative, de manière à s’appuyer sur l’expérience et les savoirs des participant·es et d’être en mesure de répondre à leurs attentes, besoins et interrogations. Une évaluation des connaissances est réalisée en amont, puis à mi-parcours et à la clôture de l’action de formation.

Pré-requis

Participer à la formation en tant que membre d’un collectif.

Cette formation est dispensée en langue française.

Matériel requis
Idéalement, mais non obligatoire, amener un ordinateur portable et/ou un smartphone équipé d’un système d’exploitation à jour et en avoir un usage courant pour pouvoir réaliser certaines des expérimentations et découvertes d’outils proposées.
La fiche « FormationsNumérique_ MatérielNécessaire_ritimo_25.pdf », détaille les équipements matériels et logiciels nécessaires pour suivre cette formation, et précise les points d’attention y afférents.

Formatrice et intervenant
Mélissa Richard, chargée d’animation numérique pour le réseau ritimo et
Sx, militant engagé dans la défense des libertés en ligne et hors ligne, juriste bidouilleur, auteur du « Guide de Survie des Aventuriers du Net » (édité par l’association CECIL).

Informations pratiques

  • Dates: lundi 3 et mardi 4 mars 2025
  • Durée: 2 jours, soit 14 heures de formation
  • Modalité de formation: en présentiel
  • Lieu: au CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 PARIS
  • Horaires: de 9h30 à 18h
  • Nombre de participant·es minimum: 6 personnes
  • Nombre de participant·es maximum: 15 personnes
  • Date limite d’inscription: 18 février 2025
  • Note pour les personnes bénéficiaires de la formation professionnelle: il est fortement recommandé de s’inscrire au plus tard un mois avant la formation pour que nous puissions vous faire parvenir devis et convention.

Précautions sanitaires
Nos formations en présentiel se déroulent dans le respect des gestes barrières et d’un protocole sanitaire mis en place pour la protection de tou·tes (mis à jour en fonction de l’évolution de la situation).

Accessibilité
Toutes les salles accueillant nos formations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Si vous avez d’autres besoins nécessitant que nous adaptions nos modalités pédagogiques, contactez-nous soit à l’adresse mail mentionnée ci-dessous, soit par téléphone, ou précisez-le dans le formulaire de demande d’inscription.

Frais pédagogiques de formation

  • 30 euros – étudiant·es et chômeur·ses (sur justificatif)
  • 60 euros - bénévoles, volontaires des membres et relais ritimo et Coredem
  • 80 euros - bénévoles, volontaires d’autres associations
  • 600 euros - salarié·es bénéficiaires de la formation professionnelle

Inscription
Pour faire une demande d’inscription, merci de compléter le formulaire de demande d’inscription.
Une fois votre demande d’inscription validée, nous vous demanderons de nous faire parvenir un acompte de 15 euros à l’ordre de ritimo (21 ter rue Voltaire 75011 Paris) pour confirmer votre inscription. Celui-ci sera encaissé si vous annulez votre participation moins de deux semaines avant la formation.

[FR Nantes] 23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte - Du lundi 3 mars 2025 à 10h00 au vendredi 28 mars 2025 à 11h00.

23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte

La chaire UNESCO RELIA avec l’aide du réseau UNOE et de l’Université européenne du bien-être EUniWell propose une initiative inédite pour participer à la semaine internationale de l’éducation ouverte OEWeek, promue par Open Éducation Global: 23 bonnes raisons pour adopter l’éducation ouverte

Le projet est simple:

  • Une publication d’un article par jour durant tout le mois de mars sur 3 blogs.
  • Chaque article promeut un argument pour convaincre d’opter pour l’éducation ouverte
  • Des contributions du monde entier: 23 contributeurs dont 3 de Nantes Université, 13 pays représentés, dans 8 langues.
  • Toutes les contributions seront sous Licence Créative Commons BY, pour en faciliter les diffusions et réutilisations.

Rendez-vous sur le blog de la Chaire Relia pour vous laisser convaincre chaque jour un peu plus qu’il faut adopter l’éducation ouverte !

[FR Martigues] Culture WEB - Le lundi 3 mars 2025 de 17h00 à 19h00.

Les Espaces publics numériques (EPN) vous proposent une séance pour découvrir l’actualité du net, mais également bien d’autres sujets !

Présentation

« Fake news », actualités, culture geek, réseaux sociaux, darknet, cryptomonnaie, l’univers du « libre », l’écologie numérique, l’impact du digital sur l’environnement, les réflexes à adopter… Une séance pour décrypter toute l’actualité du numérique en compagnie des médiateurs numériques.

En savoir plus

Cette activité fait partie de l’ensemble des ateliers collectifs proposés par les Espaces Publics Numériques (EPN) de la ville de Martigues.
Ces ateliers vont vous permettre de découvrir dans la convivialité des outils et des usages numériques utiles en fonction de votre niveau.
Il s’agit d’ateliers collectifs encadrés par des médiateurs numériques.

[FR Saint-Nazaire-en-Royans] Permanence Rézine Cambuse - Le lundi 3 mars 2025 de 17h30 à 19h30.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Bègles] Soirée découverte de Linux spécial grands débutants - Le lundi 3 mars 2025 de 18h30 à 20h30.

Lundi 3 mars 2025 à 18h30 à la ZAP

« Peut-on éviter d’acheter un nouvel ordinateur en installant Linux sur son vieux matos ? Le logiciel libre, c’est anticapitaliste ? Ma vie privée est-elle mieux protégée avec l’informatique libre ? »

Avec humour et esprit de synthèse, Antony, ancien journaliste, désormais webmaster épris de numérique responsable, vous emmène dans une ballade déconcertante et instructive dans un monde de gnous et de manchots pour répondre à ces questions et toutes celles qu’on peut se poser quand on est novice en la matière.

Cette présentation sera suivie d’une session (libre, forcément !) d’expérimentation ludique de différents systèmes d’exploitation libres à explorer soi-même, avec deux utilisateurs confirmés à vos côtés. À recommander à tous, curieux, déjà convaincus et sceptiques…

Également aux parents qui souhaitent éveiller leurs enfants avec un système adapté à leurs besoins, aux membres d’associations avec un parc d’ordinateurs plus ou moins vieillissant… et tout particulièrement à ceux qui cherchent à sauver leur ordinosaure et/ou à aligner leurs valeurs idéalistes avec la réalité de leur quotidien informatique.

Repas en auberge espagnole : apportez de quoi grignoter ! Boissons en vente sur place.
Merci de vous inscrire pour aider les organisateurs à prévoir la logistique (adresse de courriel requise pour l’inscription, vous recevrez simplement un rappel le week-end précédent l’événement).

PS: je ne suis pas l’organisateur, je publie juste cette information qui mérite d’être partagée.

[FR Limoges] ExpoLibre - Du mardi 4 mars 2025 à 10h00 au samedi 29 mars 2025 à 18h00.

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ExpoLibre (une expo sur le logiciel libre:D)

Expolibre est un ensemble de panneaux destinés au grand public qui présentent la philosophie du logiciel libre, mouvement qui se développe depuis le début des années 80, et expliquent ce que sont les logiciels libres. L’objectif est de sensibiliser aux enjeux de société liés à cette révolution informatique.

Dans l’esprit du logiciel libre, cette exposition est « libre » et nous vous invitons à la télécharger pour la diffuser, la copier, l’exposer ou l’adapter.

L’Expolibre a été réalisée par le groupe sensibilisation de l’April, dont l’objectif est la production, l’inventaire et l’amélioration des ressources de communication autour du logiciel libre, à des fins de promotion et de sensibilisation du public à ces enjeux.

Pour en savoir plus sur l’Expolibre : www.expolibre.org.

(plus d’informations auprès de la Bfm centre-ville: 05 55 45 96 53)

Exposition proposée par le réseau des Bfm de Limoges
dans le cadre du Mois Du Logiciel Libre.

[internet] Émission «Libre à vous!» - Le mardi 4 mars 2025 de 15h30 à 17h00.

L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

Les ambitions de l’émission *Libre à vous!*

Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

L’émission dispose:

[FR Montpellier] Atel'libre | Modélisez et animez vos images 3D avec Blender - Le mardi 4 mars 2025 de 17h00 à 19h00.

C’est avec un grand plaisir que nous vous annonçons cette réunion du groupe Blender à Montpellier. (Le premier mardi de chaque mois).

Rencontrer le groupe local d’utilisateurs du logiciel de modélisation 3D Blender pour échanger et actualiser ses connaissances sur ce logiciel à la fois très puissant et riche en potentialités. Attention, il ne s’agit pas d’ateliers d’initiation à Blender.

Les thèmes que nous vous proposons d’aborder :

Le programme :

  • Initiation à Blender
  • les activités du Groupe Blender
  • premiers pas dans l’univers 3d
  • prise en main des outils de base
  • inscriptions aux formations Blender

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation et de rendu en 3D. Cette réunion se veut pour partager du temps autour du projet, s’entre-aider, s’émuler, s’amuser, produire, ou tout simplement discuter. Cette réunion s’adresse à toutes les personnes débutantes, confirmées et même curieuses de l’image en 3D.

Ces rencontres du groupe Blender ont lieu le premier mardi de chaque mois de 17h00 à 19h00.
Sur inscription | GPS 43.60859/3.89329

[FR Grenoble] Permanence Rézine - Le mardi 4 mars 2025 de 19h00 à 20h00.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Croix] Atelier Local-Low-Tech - Le mardi 4 mars 2025 de 19h00 à 22h00.

L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais est présent tous les premiers mardis du mois aux Petites Cantines, à Croix.

Au cours de ces séances, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

Si votre ordinateur est récent et que vous vous voulez vous donner les moyens de maîtriser les informations qui y entrent et en sortent, ou si votre ordinateur devient poussif…

Pensez à nous rendre visite, c’est gratuit et on vous donnera toutes les clés pour que vous puissiez faire le choix qui vous convient 😁

Cette manifestation a lieu aux Petites Cantines de Croix. au 3 Place des Martyrs de la résistance, Croix.

[internet] Permanence numérique (visio) - Le mardi 4 mars 2025 de 20h00 à 21h30.

L’association Ailes-52 tient sa permanence numérique tous les mardis à 20h.

Pour les adhérents ou visiteurs curieux, qui souhaitent:

  • trouver des réponses à vos questions concernant les logiciels libres?
  • utiliser et découvrir des logiciels libres et respectueux de la vie privée?
  • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres?

Alors venez nous rencontrer et discuter lors de cette permanence.

  • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse:

 https://visio.chapril.org/ailes52-permanence-web
* Un temps d’accueil et de présentation sera consacré aux participants, à l’identification des thématiques que chacun  souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes de travail à constituer
* ~ 20h30 à 21h30: séance de travail sur les thématiques identifiées avec échanges sur la fin d’atelier

La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.

Ailes-52 est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

[FR Dijon] Editathon Wikipédia - femmes dijonnaises - Le mercredi 5 mars 2025 de 09h00 à 12h00.

À l’approche du 8 mars et de la journée internationale des droits des femmes, venez apprendre à contribuer à Wikipédia tout en mettant en valeur les parcours de Dijonnaises dans le domaine des sciences et de la culture.

Évènement gratuit sur inscription dans le cadre du projet Wikifier la science, en coopération avec la Ville de Dijon.

[FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 5 mars 2025 de 12h30 à 17h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org 

Planning des réservations consultable ici.

[FR Le Blanc] Ateliers “Libres” - Le mercredi 5 mars 2025 de 14h00 à 17h00.

[FR Le Blanc] Ateliers “Libres” - Le mercredi 5 mars 2025 de 14h00 à 14h00.

Échanger sur Linux et les Logiciels Libres,
    Acheter un ordinateur reconditionné,
    Gérer mes contacts sur mon ordiphone et mon PC,
    Installer/configurer un logiciel libre sous Linux,
    Configurer une imprimante/scanner,
    Essayer une distribution Linux,
    Installer GNU/Linux sur mon ordi c’est possible ?

[FR Pessac] Cours gratuit d’Espéranto, langue Libre - Le mercredi 5 mars 2025 de 17h30 à 19h00.

Cours d’espéranto tous les mercredis de 17h30 à 19h,

Université Bordeaux Montaigne,
Esplanade des Antilles,
Domaine Universitaire
33600 Pessac

Les cours sont animés par Elvezio & Jean-Seb. Ils sont totalement gratuits et sans droits d’inscription à la fac, 100% gratuits.

Veuillez contacter le 06 72 17 22 97 avant votre venue afin de connaître la salle ou pour plus d’informations.

[FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 5 mars 2025 de 18h00 à 20h00.

Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[FR Orchies] Mercredis Linux - Le mercredi 5 mars 2025 de 19h30 à 23h30.

L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l’aide pour résoudre vos problèmes d’installation, de configuration et d’utilisation de Logiciels Libres.

N’hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

Dans une salle équipée d’un tableau blanc et d’un vidéoprojecteur, se dérouleront fréquemment des ateliers, des initiations, des discussions, des tests, des démonstrations, de l’entraide abordant le logiciel libre et de la dégustation de bières.

Cette permanence a lieu à la Salle des Associations, 42 rue Jules Roch à Orchies.

[FR Montpellier] ROBOTOP’IA (Robotique et IA, futur d’une rencontre) - Le jeudi 6 mars 2025 de 09h15 à 17h30.

Jamais l’impact de découvertes et d’innovations n’a été aussi spectaculaire et rapide pour la société que celui des technologies liées à l’informatique, dont la robotique, le data et l’IA.
Nouveaux métiers, services, communications, vont déferler bouleversant nos pratiques, nos modèles sociaux, notre économie. Un phénomène déjà enclenché qui nécessite de travailler sur plusieurs thèmes… Pour un futur passionnant, vertueux et souhaitable.

ROBOTOP’IA est un programme d’actions centrées sur une valorisation de la recherche et de l’innovation en robotique et des domaines qui lui sont liés (IA, traitement de données, informatique, mathématiques).

Le programme:

Grande cafétéria bât. 5

9h15-10h00 Accueil, café-rencontre

Amphithéâtre Jean-Jacques Moreau bât. 2

10h00-10h25 Introduction

David CASSAGNE (Pr, Vice-Pdt. délégué au Numérique pour la Formation à l’Université de Montpellier)

Marianne HUCHARD (Pr, directrice du LIRMM)

Marc GOUTTEFARDE (coordonnateur Défi Clé régional « Robotique centée sur l’humain »)

Frédéric FEU (médiateur scientifique au Centre de l’Imaginaire Scientifique et Technique (CIST)/coordonnateur-animateur de la journée)

10h25-12h15 Série de « Pauses sur images »

10h30-10h37 IA, Calcul, données: Enjeux.

Michel ROBERT (Pr, directeur du Centre Informatique National de l’Enseignement Supérieur (CINES))

10h37-10h45 Data center et énergie

Discussion avec Michel ROBERT

10h45-11h30 L’impact de l’IA dans la formation

David CASSAGNE (Pr, Vice-Pdt. délégué au Numérique pour la Formation à l’Université de Montpellier)

11h20-11h30 L’impact de l’IA dans la formation

Discussion avec David CASSAGNE

11h30-11h40 Robots et pédagogie des enfants

Madalina CROITORU (Pr, co-directrice master robotique de l’Université de Montpellier)

11h40-11h50 Robots et pédagogie des enfants

Discussion avec Madalina CROITORU

11h50-12h00 Humain augmenté

Ganesh GOWRISHANKAR (DR, CNRS en robotique)

Raphaël GAUDIN (DR, CNRS IRIM)

12h00-12h15 Humain augmenté

Discussion avec Ganesh GOWRISHANKAR et Raphaël GAUDIN

Grande cafétéria bât. 5

12h15-13h25

Buffet déjeunatoire / petits stands de certains participants

Amphithéâtre Jean-Jacques Moreau bât. 2

13h30-14h00 Table ronde sur l’innovation en région Occitanie En quoi est on à la pointe, en quoi est on à la traîne ?

Michel ROBERT (Pr, directeur du Centre Informatique National de l’Enseignement Supérieur (CINES))

Arnaud-Yves GOUCHAM (Directeur de Projets « Dynamiques Stratégiques de l’Innovation » / DRARI Région Occitanie)

14h00-14h10 Plateforme robotisée BIRD

Christophe MARABOTTO (Ingénieur de recherche en IA, IRT Saint-Exupéry)

14h00-14h15 Comment se développent les projets à partir d’une idée / est sont perméables aux idées d’où qu’elles viennent ?

Discussion avec Christophe MARABOTTO

14h15-15h00 Table ronde «des réseaux, des médias, des rencontres, des actions »

Temps de coconstruction avec la salle autour du projet ROBOTOP’IA

Un représentant des « Halles de l’IA » de l’Université de Montpellier

Daniel GUILLERMIN (Pdt IESF-OM Ingénieurs et Scientifiques de France)

Pascal ARNOUX et Emmanuel ROGER (Montpel'libre)

Tania LOUIS (Médiatrice scientifique)

15h00-15h45 Table ronde « sur l’enseignement de ces disciplines »

Comment enseigner ce qui change « à vitesse grand V » ?

Jean-Philippe RUIZ (adjt. du Conseiller Académique pour la promotion des Sciences et Technologies)

Éric MAHÉ (Informaticien)

Noémie LAMOUREUX (coordonnatrice de projets, Planète Sciences Occitanie)

15h45-16h00 Innovations remarquables du droit des nouvelles technologies de pays africains

Myriam CRIQUET (Juriste, Pdte. de API: Action d’Intérêt Collectif

Discussion avec Myriam CRIQUET

16h00-16h15 Une IA neutre, éthique et modératrice

Mathieu LAFOURCADE (Maître de conférence, chercheur Groupe Une IA neutre, éthique et modératrice. « Traitements algorithmiques du langage » LIRMM)

Discussion avec Mathieu LAFOURCADE

16h15-16h25 Sauvez les robots ! Sauvez l’histoire du numérique !

Anne-Claire JOLIVET (Responsable du service Science avec et pour la société Communauté d’universités et établissements (COMUE) de Toulouse) – sous réserve

Audrey THÉRON (Chargée de collections muséales, inventaire et valorisation/mission PATSTEC Occitanie-Est, service du Patrimoine Historique de l’Université de Montpellier)

Frédéric FEU (Programme régional de médiation « Scientifica & Technica »)

16h25-16h40 Discussion avec Audrey THÉRON et Frédéric FEU

16h40-17h00 Clôture

[FR Martigues] Premiers pas avec Linux - Le jeudi 6 mars 2025 de 10h00 à 12h00.

Venez découvrir une alternative à Windows et explorez l’univers libre de Linux en testant ses fonctionnalités sur des ordinateurs dédiés.

Présentation

Venez découvrir une alternative à Windows et explorez l’univers libre de Linux en testant ses fonctionnalités sur des ordinateurs dédiés.

En savoir plus

Cette activité fait partie de l’ensemble des ateliers collectifs proposés par les Espaces Publics Numériques (EPN) de la ville de Martigues.
Ces ateliers vont vous permettre de découvrir dans la convivialité des outils et des usages numériques utiles en fonction de votre niveau.
Il s’agit d’ateliers collectifs encadrés par des médiateurs numériques.

[FR Joué-lès-Tours] Atelier du Libre - Le jeudi 6 mars 2025 de 13h30 à 16h00.

Programmation des Ateliers du Libre 2025

De janvier à mai 2025, Résoudre vous propose 6 ateliers numériques de 3 séances pour découvrir les logiciels libres (gratuits).

Télécharger l’affiche ici!

TRAITEMENT DE TEXTE

TABLEAU DE CALCUL

DIAPORAMA

TRAITEMENT VIDEO

RETOUCHE PHOTO

MIXAGE AUDIO

OUVERT TOUT PUBLIC, Inscrivez-vous à l’accueil.

Participation sous forme d’adhésion 10 € par atelier de 3 séances.

Télécharger ici la programmation «Ateliers du Libre 2025»

[FR Montpellier] Atel'libre | PAO : Gimp, Inkscape, Scribus, Krita - Le jeudi 6 mars 2025 de 17h00 à 19h00.

Les atel’libres PAO Gimp, Inkscape, Scribus, Krita du Groupao ont lieu à la médiathèque Émile Zola de Montpellier, le premier jeudi de chaque mois de 17h00 à 19h00.

Venez mettre en page un dépliant pour votre association, créer une carte de visite ou encore composer un album photo. Un graphiste professionnel vous aide à réaliser votre projet de publication avec des logiciels libres.

La publication assistée par ordinateur se fait à l’aide de logiciels spécialisés, appelés logiciels de mise en page ou logiciels de PAO, semblables à des logiciels de traitement de texte ordinaires, mais où un accent particulier a été mis sur la disposition des textes et des images sur une page. Le document à imprimer est affiché à l’écran de l’ordinateur exactement tel qu’il sera sur le papier, avec la possibilité de changer la typographie et de voir immédiatement le résultat.

Dans cet atelier vous pourrez aborder des logiciels tels que Gimp, Inkscape, Scribus, Krita… La Publication Assistée par Ordinateur concerne la création des supports de communication. Plaquettes, affiches, cartes de visites, kakemonos et autres outils sont le résultat de ce que vous imaginez, mis en forme grâce à une suite de logiciels.

Sur inscription | GPS 43.60859/3.89329

[FR Chambéry] Repair du libre - Le jeudi 6 mars 2025 de 18h00 à 20h00.

Repair du Libre (FabLab / Aquarium) - Cet atelier est consacré à la réparation d’ordinateurs et à l’installation rapide de systèmes d’exploitation Linux. Les participants peuvent venir avec leurs ordinateurs pour recevoir de l’aide technique. En partenariat avec le FabLab.

[FR Angers] Rencontre mensuelle OpenStreetMap - Le jeudi 6 mars 2025 de 18h15 à 19h15.

Déjà fan d’OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l’enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.) ?

Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.

Vous n’y connaissez rien ? Pas grave, on vous apprendra autour d’une pression, d’un thé ou d’un jus de fruit !

[FR Béziers] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres - Le jeudi 6 mars 2025 de 18h30 à 21h00.

Vous avez des questions, des demandes, des propositions sur GNU/Linux et les Logiciels Libres, nous vous proposons les créneaux suivants pour l’animation d’ateliers de prises en mains et d’accompagnements à GNU/Linux et aux Logiciels Libres.

Cet atelier a pour but de vous familiariser avec l’environnement de travail Linux et la ligne de commande.

À l’IUT de Béziers, le 1er jeudi de chaque mois, venez donc nous raconter des histoires de manchots… sur la banquise ou sur la plage, échanges, informations, conseils, entre-aides! GNU/Linux, Gnome, KDE… nous ne sommes pas sectaires à partir du moment que l’outil est libre. Il peut même s’agir de BSD, Haïku, c’est vous dire!
Linux est un système d’exploitation libre, qui convient à tous les ordinateurs anciens ou récents. Vous y trouverez tous les outils nécessaires à votre émancipation informatique!

Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

Bus ligne 3, arrêt Trinité

Inscription | GPS 43.34691/3.22206
Carte OpenStreetMap

[FR Montrouge] Rencontre contributeurs OpenStreetMap Sud de Paris - Le jeudi 6 mars 2025 de 19h00 à 22h00.

La rencontre mensuelle des contributeurs habitants Montrouge et alentours aura lieu le jeudi 6 mars 2025 au  Schmilblick à partir de 19h.

Ce bar solidaire est situé au 94 avenue Henri Ginoux (station Vélib juste en face, bus 68 et 128, métro 4 station « Mairie de Montrouge »).

Cette rencontre mensuelle nous permettra de discuter de nos projets de cartographie dans OpenStreetMap à Montrouge, au Sud de Paris et au-delà. Comme d’habitude, nous prenons un pot et dînons sur place pour ceux qui le souhaitent.

Comme toujours, les débutants et simples curieux sont les bienvenus.

[FR via Internet] Permanence numérique en visio - Le jeudi 6 mars 2025 de 20h00 à 21h30.

À propos de cet événement

L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ᵉʳˢ jeudi du mois à 20h:

Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

  • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
  • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
  • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?

alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

  • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
  • 20 minutes sont consacrées à l’accueil des participants, à l’identification des thématiques que chacun  souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu’il serait nécessaire de constituer pour cela
  • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées

La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs 

Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

[internet via Internet] Permanence numérique en visio - Le jeudi 6 mars 2025 de 20h00 à 21h30.

À propos de cet événement

L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ᵉʳˢ jeudi du mois à 20h:

Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

  • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
  • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
  • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?

alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

  • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
  • 20 minutes sont consacrées à l’accueil des participants, à l’identification des thématiques que chacun  souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu’il serait nécessaire de constituer pour cela
  • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées

La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.

Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

[FR Chambery] Forum Alpinux - Le jeudi 6 mars 2025 de 20h00 à 22h00.

Forum du Libre (TeenLab) - Ce créneau est dédié aux présentations, au dépannage, à l’assistance et aux échanges autour des logiciels libres.

C’est un moment pour partager des connaissances et obtenir des conseils.

Le calendrier des présentations est sur le site https://alpinux.org

[FR Nantes] Bureautique accessible - Le vendredi 7 mars 2025 de 09h00 à 17h00.

Accessibilité numérique, le mot devient à la mode. Tant mieux.
Mais concrètement, comment faire ? Pourquoi tel document n’est-il pas accessible ?

L’association ACIAH, avec le soutien de l’ANCT et de la Conférence des Financeurs, organise un stage le 7 mars 2025 à Nantes. Après un rappel de la navigation structurée, les participants travailleront sur des documents, sur leurs documents: un article d’un site internet, le texte d’une conférence, un document scanné, un document pdf, un document avec des cadres et des tableaux, etc. Navigation, couleurs, images… et premiers éléments d’amélioration. En petits groupes, travail au clavier avec lecteur d’écran Orca.

S’inscrire auprès de Aciah - 09 77 81 55 98 ou aciah@free.fr - https://aciah.xyz
Formulaire d’inscription: https://inscription.fillout.com/FORMATION

et le bilan de satisfaction de la formation du 7 février 2025: https://aciah-formations-informatiques-pour-tous.fr/spip.php?article235

[FR Quimperlé] Point info GNU/Linux - Le vendredi 7 mars 2025 de 13h30 à 17h30.

Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

[FR Figeac] Café bidouille, réparation informatique - Le vendredi 7 mars 2025 de 14h00 à 17h00.

Cet atelier convivial d’auto-réparation et d’entretien des appareils électriques, électroniques et informatiques a pour  objectif de les faire durer, réduire les déchets et nous rendre plus autonomes face aux technologies.

Tu n’oses pas ouvrir ton grille-pain ou ton mixer en panne ? Ton écran de smartphone est cassé ? Ton ordinateur devient très très lent ?

À l’aide de multimètre, tournevis et d’outils informatiques libres, on s’entraide et on trouve la solution ensemble.

Cet atelier est gratuit et ouvert à tous, que tu sois un bricoleur qui souhaite aider ou que tu aies besoin d’être aidé.

Attention, tous les intervenants sont bénévoles et il n’y a aucune garantie de succès, mais nous pourrons t’orienter vers des professionnels en cas de besoin.

En attendant ce rendez-vous, tu peux consulter les fiches informatiques de l’atelier numérique des 3L: ricochets-figeac.fr

Tous les premiers samedis du mois et le vendredi après-midi qui suit.

[FR Anglet] Rencontre Mapadour (groupe local OSM) - Le vendredi 7 mars 2025 de 16h00 à 19h00.

Rencontre Mapadour, le groupe local OpenStreetMap du Pays basque et Sud des Landes.

Ordre du jour:

  • organisation d’un atelier pour l’évènement Libre en fête
  • actus et sujets divers

Ouvert à toutes et à tous.

[FR Milly-sur-Thérain] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le vendredi 7 mars 2025 de 17h00 à 19h00.

Le premier vendredi de chaque mois, l’association OISUX propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

L’atelier aura lieu dans les locaux de la mairie.

[BE Antoing] Atelier Linux - Le vendredi 7 mars 2025 de 18h00 à 20h00.

Antoinix est un groupe d’utilisateurs de logiciels libres (G.U.L.L.) situé à Antoing, en Belgique**

Nous proposons des ateliers de niveau débutant et avancé un vendredi sur deux de 18 à 20h. Les participants peuvent amener des sujets à aborder pendant les ateliers.

Si vous souhaitez participer à nos activités, nous vous conseillons d’avoir une connaissance générale dans l’utilisation d’un ordinateur, notre vocation n’étant pas l’apprentissage des bases de l’informatique. Nous ne sommes pas non plus un atelier de support informatique Windows ou Mac.

Bon à savoir: notre atelier se déroule dans une salle au nombre de places limitées, au maximum nous pouvons accueillir 6 à 7 personnes. Si vous souhaitez participer à nos ateliers merci de nous envoyer un mail à l’adresse ci-dessous.

[FR Paris] Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune - Le vendredi 7 mars 2025 de 19h30 à 22h00.

Libre à vous !, l’émission de radio de l’April sur les libertés informatiques est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

La radio propose un rendez-vous convivial chaque premier vendredi du mois à partir de 19 h 30 dans ses locaux à Paris: une soirée « radio ouverte » avec apéro participatif à la clé. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

La prochaine soirée-rencontre aura lieu vendredi 7 mars 2025 à partir de 19 h 30 au studio de la radio: 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l’organisation) sur le bloc-notes.

À partir de 20 h il y aura en direct une émission intitulée « Comm'un vendredi » consacrée aux coulisses de la radio.

[FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres - Le vendredi 7 mars 2025 de 20h00 à 23h59.

L’AGU3L Logiciels Libres à Annecy votre association se réunit tous les vendredis à partir 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments la MJC le Cairn et la maison des associations. La salle est au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme bonne la tenue de la réunion.

Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

Ou sur Mastodon https://piaille.fr/@agu3l

Digression du programme possible, voire probable.

Vous pouvez aussi nous soumettre un ou plusieurs sujets de programme:

Exemples:

  • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus

  • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?

  • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques

  • Kubernetes est-ce pour moi ?

  • Démo sur un logiciel libre en particulier ex: Gimp, flameshot

  • Ou même votre logiciel que vous souhaitez partager

  • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.

  • Vous développez du code libre ? oui

  • etc, etc.

Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider. De la bonne humeur et un brin de Liberté.

Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

Besoin d’une installation Linux?

Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

C’est install party à la demande !

[FR Marignier] Utilisation d’internet - Le samedi 8 mars 2025 de 09h00 à 12h00.

Utilisation d’internet sans flicage et efficacement

DNS, adresse internet, continuer sans accepter, sécurisé, flicage, fake news, réseaux sociaux, adresse ip, chercher une recette de soupe à l’oignon, d’aïoli ou de Jalebi facile.

Être sur internet sans maitriser quelques notions de base c’est faire du vélo sans chaine sur l’autoroute.

Pour mettre tout ça au clair, tous les Samedis du 18 janvier 2025 au 8 mars 2025, de 9h à 12h, Micro Môle organise des ateliers pour tout âge et tout niveaux.

Il est conseillé de suivre dans l’ordre chacun des ateliers, mais vous pouvez venir en cours de saison.

Ouvert à tous les niveaux, dès 14 ans jusqu’à 110 ans.

La Quadrature du Net, vous connaissez?

Animé par le 'collectif les fous du code'.

[FR Villeneuve d’Ascq] Ateliers « Libre à vous » - Le samedi 8 mars 2025 de 09h00 à 12h00.

L'OMJC organise avec l’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque samedi une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

Le Centre d’Infos Jeunes a mis en place une démarche d’accompagnement des jeunes aux pratiques actuelles pour l’informatique et le numérique:* Lieu d’accès public à Internet (5 postes avec Wifi libre et gratuit)* Web collaboratif et citoyen pour que chacun puisse trouver sa place et passer du rôle de simple usager à celui d’initiateur de processus collaboratif* Éducation à l’information par les nouveaux médias (diffusion par le biais du numérique)* Logiciels libres (bureautique, sites, blogs, cloud, infographie et vidéo, musique, réseaux sociaux, chat…).

Cette rencontre a lieu sur rendez-vous, tous les samedis matin hors vacances scolaires à la Maison communale de la ferme Dupire, rue Yves Decugis à VILLENEUVE D’ASCQ

[FR Lézignan-Corbières] Atelier au fablab de Lézignan-Corbières - Le samedi 8 mars 2025 de 10h00 à 12h00.

Cours collectif de découverte et d’initiation à la découpeuse vinyle (signalétique, autocollant, flocage, etc.)  du FABLAB
Prix:  3 € adhérents
          5 € non-adhérents
Public: à partir de 16 ans, 6 personnes max

[FR Bégard] Permanence infothema à Bégard (Groupe 1) - Le samedi 8 mars 2025 de 10h00 à 12h00.

Début de la formation sur le Rapsberry pi 5

Séance 1: Découverte du Raspberry Pi 5 (Historique / Montage / installation Debian 12 et Ubuntu via Raspberry Pi Imager) - Samedi 8 mars de 10h à 12h Salle de la Forge à Bégard

Séance 2: Utiliser son Raspberry Pi comme Média-Center via OSMC ou Plex (installation / configuration)

Séance 3: Héberger ses propres services informatiques chez soi sur un Raspberry Pi

Séance 4: Atelier « Fabrication d’un capteur d’air citoyen » (Montage / configuration / Transmission des données collectées)

Atelier pour monter son capteur d’air de particules fines et participer au mouvement Sensor Community

[FR Lézignan-Corbières] Initiation à un logiciel libre de dessin vectoriel - Le samedi 8 mars 2025 de 10h00 à 12h00.

Venez découvrir les possibilités offertes par un logiciel de dessin vectoriel pour une utilisation dans un Fablab.

Prix: 3 € adhérent MJC

         5 € non-adhérent MJC

Public: dès 16 ans

[FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre - Le samedi 8 mars 2025 de 10h30 à 18h30.

Présentation de l’E2L

Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

  • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
  • comment en prendre possession en fonction des licences,
  • comment les installer en fonction de ses besoins,
  • comment les tester et les utiliser,
  • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
  • comment écrire ses propres logiciels libres.

En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type « association à but non lucratif ».

Comment fonctionne l’école?

Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

Programme détaillé sur le site http://e2li.org

[FR Quimperlé] Install Party GNU/Linux - Le samedi 8 mars 2025 de 14h00 à 17h30.

Linux Quimper et Libre à Quimperlé organisent une install Party à la Médiathèque de Quimperlé, 18 place Saint-Michel.

Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé, cette après-midi est faite pour vous.

Les utilisateurs réguliers ou occasionnels de GNU/Linux seront les bienvenus pour aider lors de cette journée.

Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution GNU/Linux avec un ensemble de logiciels libres et gratuits.

Sauvegardez vos données avant de venir et défragmentez Windows si vous voulez le conserver.

Informations pratiques pour bien préparer sa venue, cliquer ici: Install pratique

Entrée Libre. Tout Public.

[FR Fontenay-le-Fleury] Conférence : Droit & Image – Ce que vous pouvez (ou pas) faire avec vos photos ! - Le samedi 8 mars 2025 de 14h00 à 17h00.

Conférence: Droit et Image – Ce que vous pouvez (ou pas) faire avec vos photos !

Samedi 08 mars 2025,  14h
à Fontenay Le Fleury, École Victor Hugo, 54 rue Victor Hugo

Dans un monde où tout se photographie et se partage en un clic, où s’arrête votre liberté et où commence celle des autres?

Que vous soyez photographe amateur, passionné de numérique ou simple utilisateur des réseaux sociaux, cette conférence vous aidera à mieux comprendre:

  • Ai-je le droit de prendre cette photo ?
  • Puis-je la publier sans risque ?
  • Qu’est-ce que le droit à l’image et comment me protège-t-il ?
  • Que faire si quelqu’un utilise ma photo sans mon accord ?
  • Droit à l’image vs liberté d’expression: où est la frontière ?

Avec des cas concrets et des conseils pratiques, venez explorer les enjeux juridiques liés à la photographie et au partage d’images.

Entrée libre – Échange et débat ouverts à tous !

Un événement organisé par Root66, défenseur du numérique libre et de la vie privée.

[FR Le Havre] Install partie - Le samedi 8 mars 2025 de 14h00 à 17h00.

Venez donner une nouvelle jeunesse à votre ordinateur !

En remplaçant votre système Windows® [ou Mac®] par un système plus simple, plus sûr, plus rapide, plus sobre et libre - GNU/Linux - vous pouvez donner à votre ordinateur toute son efficacité et vous serez à l’abri des virus !

La durée de vie de votre ordinateur pourra en être multipliée au moins par deux, vous permettant ainsi de réaliser de très substantielles économies et de diminuer d’autant votre impact écologique.

Lors de cette « Install partie » nous vous proposerons tout d’abord une démonstration de GNU/Linux.

Si vous amenez votre ordinateur, nous pourrons effectuer des tests pour savoir s’il est parfaitement compatible avec Linux, et si c’est le cas nous vous proposerons de procéder à son installation.

Vous pouvez aussi venir si vous avez déjà GNU/Linux et que vous avez besoin d’un complément de configuration ou des questions.

L’installation est gratuite, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

IMPORTANT: veuillez lire cette page afin de venir préparé: https://blog.liberetonordi.com/index.php?post/participer-installparty

Si vous n’êtes pas en mesure d’effectuer vous-même votre SAUVEGARDE, veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

Remarque: vous pouvez même apporter un ordinateur de bureau - uniquement l’unité centrale (la tour) - nous avons des écrans, claviers et souris à brancher dessus.

VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionInstallPartieLinuxLeHavre

Prochaines dates au Havre: samedi 26 avril, samedi 17 mai et samedi 28 juin 2025.

[FR Nantes] Permanence Linux-Nantes - Le samedi 8 mars 2025 de 15h00 à 18h00.

Linux Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence. Nous vous proposons:

  • de vous faire découvrir linux et les logiciels libres
  • de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable
  • de vous informer sur l’utilisation de votre version de Linux
  • de voir avec vous les problèmes rencontrés

Pour plus d’informations sur l’association, voir notre site.

[FR Quimper] Permanence Linux Quimper - Le samedi 8 mars 2025 de 16h00 à 18h00.

Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

Recommandations:

  • Sauvegardez vos données avant de venir.
  • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
  • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

[FR Vandœuvre-lès-Nancy] Atelier modélisation boitier d’un capteur de distance - Le dimanche 9 mars 2025 de 10h00 à 13h00.

Suite d’une série d’ateliers consistant à élaborer une modélisation en 3D d’un boîtier, à imprimer. Celui-ci permettra de contenir l’équipement nécessaire pour exploiter sur le terrain un capteur de distances à poser sur des vélos.

Le premier prototype est imprimé, cependant celui-ci demande quelques ajustements de mesures pour correspondre exactement aux besoins.

L’approche repose en partie sur l’usage de la fonctionnalité de tableur intégré dans le logiciel de modélisation, permettant de modifier les cotes à la volée.

Habituellement, les participants se rendent à la pizzeria à proximité immédiate, le temps de midi.

Le projet du capteur de distance vélo

Ce projet a été initié fin 2020 suite à une idée au cours d’un atelier découverte dans l’espace informatique de la Fabrique Collective de la Culture du Libre dans la médiathèque de Vandœuvre.
Le capteur est dans sa phase finale de conception. Les composants sont soudés, le programme est codé. Il reste les finitions: réaliser un boîtier en impression 3D, et quelques ajustements du code.

Nous passerons ensuite à la phase de test sur le terrain !

[FR St Caprais de bordeaux] Ğmarché - Le dimanche 9 mars 2025 de 10h00 à 15h00.

Venez participer au Ğmarché à St Caprais de Bordeaux

Au programme:

  •  stand pour échanger en Ğ1,
  •  auberge girondine,
  •  possibilité de certification.

QUAND : Dimanche 9 mars de 10h à 15h
 : Saint Caprais de Bordeaux
QUOI :
• Stand pour échanger en Ğ1
• Format auberge Girondine (apporter quelque chose à partager et vos verres et couverts),
• Toilettes
• Espace proposé par Nathalie qui a une véranda de 8x4 m
COMMENT : Inscription ici (pour les stands)

Tout cela dans le respect des lieux, du voisinage, des biens communs mis à disposition.

Au plaisir de faire des échanges en Ğ1

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Unvanquished 0.55, enfin là !

Après une longue attente la version 0.55 du jeu Unvanquished a été publiée le 20 octobre 2024. Deux mises à jour mineures se sont succédées le 3 novembre et le 15 décembre pour peaufiner cette version, juste à temps pour être déposée sous le sapin de Noël !

Unvanquished est un jeu vidéo libre et gratuit mêlant stratégie en temps réel et actions à la première personne dans un univers futuristique où deux factions (humains, aliens) combattent pour leur survie.

S’inscrivant dans la continuité de Tremulous (révélé en 2006) et basé sur ce dernier, Unvanquished développe cette expérience de jeu nerveuse et exigeante depuis 2013, en améliorant continuellement le moteur et explorant des variantes et ajustements de jouabilité.

Un Tyrant Laisse-moi goûter à cette version !

Sommaire

Cette version avait été promise dans le dernier article Des nouvelles de Unvanquished, et 10 mois après la version 0.54, voici la version 0.55.

Pendant cette année 2024, le jeu a fait l’objet d’un développement soutenu et vu l’arrivée de nouveaux contributeurs.

Gameplay

  • La portée du « rocket pod » a été réduite: 2000qu → 1300qu (62m → 40m).
  • Il n’est plus possible de désévoluer vers la même classe, ce qui permettait de recharger ses projectiles sans attendre.

Bots

  • Les bots aliens savent désormais éteindre les bases en feu.
  • Ils peuvent aussi utiliser le granger avancé pour atteindre des plate-formes élevées et y construire.
  • Les classes sachant marcher sur les murs le font de manière plus fiable, et le saut de mur du maraudeur est plus précis lorsqu’il escalade des murs.

D’autres améliorations sont plus subtiles, les bots peuvent naviguer dans les cartes de façon plus efficace depuis que la taille des tuiles du maillage de navigation est configurable. Les mappers (ceux qui créent ou modifient des cartes) peuvent aussi configurer d’autres aspects de la navigation.

Un déséquilibre qui rendait les bots aliens moins bons que les bots humains a été retravaillé.

La navigation dans la carte perseus a été améliorée. C’est un des patchs de la mise à jour mineure 0.55.1, c’était déjà prêt pour la 0.55 mais avait été oublié (oups !).

La 0.55.2 a donné aux bots la capacité de voler et la capacité de danser autour des ravins sans tomber.

Interface utilisateur

Il est désormais possible de se déplacer et d’utiliser certaines touches d’action alors que certains menus circulaires sont ouverts : évolution, construction, balises (beacons). Cela permet d’ouvrir le menu de construction en tant que granger avancé sans tomber. On peut aussi évoluer tout en courant ou en sautant, etc.

Les nouveaux menus Les nouveaux menus avec les options de réticules.

Traductions

La version 0.55 est la première version majeure d’Unvanquished à distribuer de nouveau des traductions ! Nous avions déjà distribué quelques traductions avec la version de correction 0.54.1, elles étaient en quelques sorte en prévisualisation. Cette version apporte les traductions pour le Français, l’Allemand, l’Italien, l’Espagnol, le Finlandais, deux variantes de Portugais, et trois variantes de Chinois.

Dans les premiers jours d’Unvanquished nous avions des traductions, mais il y a longtemps nous avons changé la technologie utilisée pour implémenter l’interface utilisateur et la prise en charge des traductions a dû être réimplémentée. Les voici de retour et nous sommes heureux de vous les distribuer de nouveau. Pour contribuer plus de traductions et les affiner, le mieux est de le faire sur Weblate.

Nouveaux visuels

De nouveaux modèles sont là : la « painsaw » d’Alex Tikkoiev et le Chaingun d’extreazz. Ils ont été intégrés au jeu par Ishq. Cela semble simple à faire mais nous n’avons pas de modeleur ni d’animateur actif et cela nous freine beaucoup, vous pouvez nous rejoindre.

Le chaingun Le nouveau chaingun d’extreazz.

La painsaw produit désormais des étincelles quand elle impacte des surfaces dures, agissant comme le Grand Communicateur de vos désirs de disperser des tripes extra-terrestres.

La painsaw La nouvelle painsaw d’Alex Tikkoiev.

Il y a dix ans nous avons reçu une fonctionnalité bien sympathique appelée particules douces (soft particles). Cela empêche certains effets comme le brouillard ou les nuages d’acides d’être affichés de manière disgracieuse lorsqu’ils touchent des murs. Initialement l’effet n’était configuré que pour une poignée de shaders. Rapidement des programmeurs paresseux se sont dits : « configurer les shaders est ennuyeux, et si nous activions la fonctionnalité pour toutes les particules ? ». Malheureusement, cela rend certaines particules invisibles, spécialement les effets d’impacts qui sont très proches de murs ou de sols. Apparemment personne n’a remarqué ça pendant 9 ans, jusqu’à ce que nous retournions à la configuration manuelle de shaders à cause de changements architecturaux liés à autosprite2. Après une revue méticuleuse de tous les systèmes de particules du jeu, nous avons corrigé, retiré ou amélioré certains effets graphiques. Par exemple le souffle du canon lucifer produit désormais une onde de choc, causant une distorsion visuelle. Un tel effet était déjà présent dans les données, mais il ne fonctionnait pas à cause d’un problème de tri des shaders. Le tir secondaire produit aussi un flash violacé à l’impact, effet qui était souvent invisible à cause des particules douces automatiques.

Un humain en cours de soin sur la médistation Le nouvel effet de soin de la médistation.

Reaper a repensé l’effet de soin de la medistation et l’a rendue plus transparente, pour que les joueurs en cours de soin puissent voir à travers.

Sweet a ajouté un nouvel effet visuel au champ de force de la carte plat23. Cela utilise l’effet de mirage de chaleur (heat haze) qui était initialement conçu pour les armes et les effets de feu, mais il se trouve que ça peut également produire des effets très sympathiques dans les cartes. Nous remercions Masmblr pour la manière dont il nous fait avancer en démontrant dans ses propres cartes communautaires comment il est possible d’exploiter de façon créative et nouvelle des fonctionnalités que nous proposons déjà !

Fichier d’entité

Le moteur prend désormais en charge les fichiers d’entité. Cela est particulièrement utile pour les cartes (niveaux de jeu) sans source (il y en a des centaines !). Un fichier d’entité permet certaines personnalisations de comment certaines entités fonctionnent (portes, ascenseurs, téléporteurs…). Il est possible d’extraire une description d’entités avec q3map2 et le fichier extrait peut être édité avec un éditeur de texte et lu par le moteur lorsqu’il charge une carte. Le fichier d’entité peut aussi être utilisé pour modifier comment la lumière d’une carte sera appliquée (il est possible d’y renseigner des variables qui configurent le moteur de rendu pour cette carte).

Le futur est lumineux

Comparaison de rendu de lumière Une vidéo démontrant la compatibilité des lumières de diverses cartes historiques (voir la vidéo complète).

Un effort aux long cours est fait pour que le moteur affiche de meilleures lumières en jeu. Les investigations ont commencé à livrer des résultats significatifs en 2020 avec l’affinage du procédé de compilation des lumières. Cet effort est multi-facettes et touche à de multiples aspects de la chaîne de production et de rendu. Ces dernières années, Illwieckz s’est assuré que différents types d’éclairage soient pris en charge. L’éclairage par vertex (vertex lighting) a été ajouté en plus de l’éclairage par grille (grid lighting) et de l’éclairage par texture (lightmap). Ainsi les cartes qui mélangent éclairage par vertex et éclairage par texture sont désormais correctement affichées. Illwieckz a aussi débuggué les styles de lumières, une sorte de lumière dynamique pré-calculée qui fusionne plusieurs textures de lumière (lightmap) au moment du rendu.

Comparaison de suréclairage Comparaison entre l'ancien suréclairage (à gauche) et le nouveau suréclairage (à droite). Comparer avec un curseur.

Après cela Illwieckz a réimplémenté le mécanisme de suréclairage (overbright) pour éviter la troncature des lumières (light clamping). Il se trouve que le moteur de rendu de Quake 3 souffrait d’une limitation qui atténuait les lumières autant qu’il les éclaircissait… Le nouveau code non-buggé est désormais activé par défaut. Cela a suscité des débats puisque comme le moteur id Tech 3 avait un suréclairage buggé depuis plus de 20 ans, utiliser un moteur de rendu non-buggé peut révéler des bugs que les créateurs de niveaux n’ont jamais vu avant, et il était même possible d’introduire des bugs dans certains logiciels de production sans que les gens ne s’en rendent compte ! Certaines personnes peuvent argumenter que l’affichage buggé est la façon dont le créateur du niveau s’attend à ce que son niveau soit vu… Cette histoire va si loin que cela mériterait un article dédié !

La prochaine étape sur ce chemin vers un meilleur éclairage sera de faire de la colorimétrie correctement et de faire de la fusion linéaire de lumière (quelque chose qu’id Tech 3 n’a jamais fait), mais cette tâche est pour le futur.

Corrections du moteur de rendu

Un battlesuit se regardant dans des miroirs Une vidéo montrant la récursion de miroirs et de portails et leur fusion (voir la vidéo complète).

  • Sprites : Les surfaces utilisant le mot clé de shader autosprite2 sont correctement affichées, c’est parfois utilisé pour afficher des effets de symétrie axiale, par exemple pour une flamme de bougie. Ce travail a été réalisé par Slipher.
  • Portails et miroirs : Reaper a terminé l’implémentation de la récursion de portail et de miroir, a implémenté la fusion de portails et la fusion alphaGen (une technique qui permet d’obscurcir un portail selon la distance à celui-ci), et a rendu possible d’avoir des portails mobiles. Il a corrigé la rotation de portail ainsi que des bugs de portails liés aux lumières, et s’est assuré que du creep extra-terrestre de taille 10 millions de fois la taille de l’univers observable n’apparaissent pas dans les portails…
  • Vidéo : Nous pouvons à nouveau jouer des vidéos sur les surfaces. Avec le temps le code s’était gâté (rotten code), était devenu cassé et avait même été enlevé tandis qu’il était cassé. Il fut ressuscité et a fait l’objet d’une profonde réécriture par Slipher, et la fonctionnalité fonctionne de nouveau — et même mieux qu’avant (avec moins de limites arbitraires) ! Cette nouvelle implémentation était déjà visible dans la version 0.54.1, la voici désormais dans une version majeure. Le seul format pris en charge est l’antique format RoQ utilisé par Quake 3 qui, par mesure de compatibilité avec les données de jeu existantes, est le codec que nous devons prendre en charge avant tout autre codec. Nous ne fermons pas la porte au fait de prendre en charge d’autres codecs, mais pour cela il faudrait que la fonctionnalité soit utilisée plus souvent pour justifier cet effort supplémentaire.
  • Brouillard : Reaper a corrigé l’effet de brouillard, qui était cassé dans la version 0.45. Oups !
  • Lumières : Les lumières dynamiques sont désormais moins pixelisées, quand bien même ce problème n’est pas encore complètement corrigé.
  • PBR : La prise en charge de textures prétendues « basées sur la physique » est désormais dans un état viable grâce à Ishq (plus d’artefacts noirs). C’est déjà utilisé avec un nouveau modèle de chaingun. Pour le rendre bon, nous avons besoin de le faire fonctionner avec les réflexions spéculaires (réflexions statiques).

Un dretch regardant Big Buck Bunny Une vidéo montrant la lecture de vidéo sur les surfaces du jeu (voir la vidéo complète).

En corrigeant le shader autosprite2, la fusion de portails et la lecture de vidéos, nous avons corrigé 3 régressions du moteur original de Quake 3 et qui étaient liées à la prise en charge de format de fichiers anciens et de techniques tout aussi anciennes. Parce que notre moteur de rendu n’est plus celui de Quake 3, corriger certaines de ces régressions requiert parfois d’écrire du code neuf plutôt que de corriger un code existant, et c’est exactement ce qui s’est produit pour les portails.

Performance améliorées

Un granger à Noël Unvanquished 0.55.2 a été publiée pour Noël !

Le moteur et le jeu sont plus rapides que jamais !

  • Simplification du ciel : Reaper a purifié par le feu le code de rendu du ciel qui était archaïque et… étrange. Ce code pouvait générer plus de 1000 triangles par trame rien que pour dessiner le ciel. Une skybox n’a pas besoin d’une géométrie aussi fine, elle est simplement modélisée comme l’intérieur d’un cube. En plus le code faisait des allers-retours mémoire entre la mémoire principale et la mémoire graphique… 🤦‍♂️️ Nous dessinons donc le ciel maintenant avec seulement 12 triangles. Inutile de dire que les performances sont significativement améliorées, et ça aurait toujours dû être comme ça.
  • Culling : Il s’agit du procédé qui élague les surfaces non-visibles pour éviter de les dessiner. Illwieckz a optimisé l’implémentation générique pour processeur central (CPU), Slipher a ciselé à la main un code SSE pour les processeurs x86, et Reaper a permis d’utiliser la carte graphique (GPU) quand le pilote et le matériel sont compatibles.
  • Réduction des délais IPC par du traitement par lots et de la mise en cache : Ces travaux accélèrent des choses comme les particules, les marques d’impact, et les ombres. Illwieckz a réduit le temps d’attente pour ces communications interprocessus en ajoutant des alternatives à nos interfaces de programmation (API) qui fonctionnent par lot. L’IPC est comme un service postal qui transporte les messages entre le processus du jeu Unvanquished et le moteur Dæmon. Pour un facteur, l’important n’est pas le nombre de pages que vous écrivez mais le nombre d’enveloppes à livrer. Vous pouvez donc alléger sa charge de travail en mettant toutes vos lettres dans une seule grande enveloppe. Pour un cas d’utilisation (déjà livrée dans la version 0.54.1), Slipher a implémenté une mise en cache côté code de jeu. Pour filer la métaphore, il n’est pas nécessaire de ré-envoyer le même courrier si le contenu est déjà connu. Sur du matériel actuel, ces optimisations peuvent augmenter le taux de trame (framerate) de plusieurs centaines de FPS quand il y a de nombreuses particules et autres choses de ce genre à l’écran (spam de grenade incendiaires, par exemple !).
  • Code de vertex flottant plus rapide : L’implémentation de vertex plein-flottant écrite par Slipher pour étendre la compatibilité à du matériel plus ancien ou de plus basse gamme qui ne prennent pas en charge les demi-flottants a aussi doublé le taux de rafraïchissement sur du matériel qui fonctionnait déjà ! La réécriture a aussi apporté de menues optimisations dans le code de modèles.
  • Placage de relief : Reaper a corrigé un bug dans le code des cartes de relief (relief mapping), ce qui a débloqué quelques centaines de FPS sur des cartes graphiques de génération actuelle.
  • Usage mémoire des images : Illwieckz a implémenté le mécanisme fitScreen pour les textures d’interfaces utilisateur : c’est une alternative à l’antique implémentation noPicMip de Quake 3 : noPicMip instruisait le moteur de ne jamais réduire la taille d’une image, fitScreen s’assure qu’elle soit réduite d’une façon qu’elle ne devienne jamais plus large que l’écran. Par exemple une capture d’écran d’une carte (niveau) utilisée dans la liste des cartes et au chargement d’une carte ne sera plus jamais chargée en pleine résolution dans la mémoire graphique si elle doit être affichée sur un écran 640×480 (pour donner un exemple extrême)… Combiné avec le mécanisme r_maxImageDimension que nous avons ajouté en version 0.52 pour les textures qui ne sont pas utilisées pour les interfaces utilisateurs comme alternative à r_picmip, ce nouveau mécanisme donne au jeu une empreinte mémoire en VRAM très très faible quand on utilise un écran avec une résolution toute petite.
  • Plus de pré-calcul : De nombreuses décisions étaient préalablement prises à chaque trame en rendant telle ou telle surface, Illwieckz s’est assuré que ces décisions soient désormais prises une fois pour toute lorsque le shader est parsé. Ce que nous appelons « shader » ici est un format de définition de matériaux utilisé par id Tech 3 et ses dérivés, ainsi que de nombreux outils d’édition de cartes. Ne pas confondre avec un « shader GLSL » qui est un programme exécuté sur la carte graphique.
  • SSAO : Le shader GLSL SSAO (Screen Space Ambient Occlusion) a été rendu un peu plus rapide par Reaper.

Le moteur et le jeu ont été profilés intensivement par Illwieckz en utilisant Orbit. Cet effort a permis d’identifier des goulots d’étranglement (bottleneck) et du code non-optimal. Au final cela nous a aidé à implémenter de nombreuses optimisations à de nombreux endroits dans le code.

Le chargement de carte a aussi été amélioré de plusieurs façons :

  • Le moteur ne calcule plus la somme de contrôle des images CRN au chargement.
  • Le moteur ne compile plus certains shaders GLSL qui sont détectés comme inutilisés.
  • De la même façon nous avons réduit le nombre de permutations de shader GLSL à compiler.
  • Les joueurs qui aiment jouer seul apprécieront notre génération « multithread » de maillage de navigation de bot (bot navigation mesh), grâce à Ishq et Slipher. Cela fait partie de la phase de chargement lorsque vous jouez une carte pour la première fois dans un jeu local. Cette génération n’utilisait avant qu’un seul fil d’exécution (thread), désormais toute la puissante de votre processeur est exploitée en mettant tous les cœurs à contribution. Les hébergeurs de serveurs peuvent également en profiter et peuvent configurer cette fonctionnalité avec la variable g_bot_navgenMaxThreads (utiliser moins de fils utilise moins de mémoire, ce qui peut être préféré sur certains serveurs).

Il y a aussi tout un ensemble de choses qui n’ont pas de lien avec le moteur de rendu qui rendent le jeu plus rapide :

  • Le préréglage « le plus bas » (lowest) pour les appareils de très bas de gamme a été optimisé encore plus.
  • Nous distribuons des modèles optionnels en faible qualité – pour le moment seulement pour les constructions, avec la seule différence que ces modèles ont moins d’articulations. Cela permet de traiter l’animation de ces modèles sur des GPUs plus bas de gamme (au lieu de basculer sur le code CPUs quand le GPU est trop bas de gamme).
  • Il a été découvert que certaines variables de configuration (cvar) étaient utilisées par le code de jeu pour envoyer des informations à l’interface du code du jeu dans le but de les afficher à l’écran. Cela signifie que le jeu s’envoyait une lettre à lui-même à travers le moteur à chaque trame… En fait cela demandait même deux lettres : une pour envoyer la donnée au moteur, une pour la récupérer depuis le moteur, tout ça pour une donnée déjà connue ! Cette horreur a été atomisée avec un préjudice extrême.
  • L’accès à une cvar de jeu par son nom depuis le jeu utilise désormais un cache local, réduisant encore le nombre de messages que le jeu et le moteur doivent échanger, accélérant de beaucoup l’interface utilisateur.

Ceux qui aiment faire tourner des benchmarks seront heureux d’apprendre que le taux de trame de la fonctionnalité timedemo n’est plus plafonné à 999 fps.

De plus, l’interface Curses peut désormais afficher les FPS.

Bien entendu que ça fait tourner Unvanquished !

Toujours du côté du moteur de rendu, l’exigence minimale est désormais OpenGL 2.1 sans extension spéciale. Cela signifie que le matériel le plus limité qui puisse faire tourner Unvanquished inclue les ATI R300, les Intel GMA 3 et 4 (sous Linux) et les Nvidia NV40. Parfois même un OpenGL 2.1 incomplet pourrait suffire !

Votre carte graphique est prise en charge. Si cela ne fonctionne pas alors qu’elle est censée prendre en charge OpenGL 2.1 (ou plus), c’est très probablement un bug de pilote.

Par exemple même le VC4 du Raspberry Pi 3B+ peut soutenir 60 fps avec la préconfiguration la plus basse (lowest) et une résolution faible. Cependant le pilote a encore besoin d’être amélioré pour être compatible avec tous les niveaux jouables.

La carte plat23 Un Raspberry Pi 3B+ dessinant la carte plat23 à 60 fps avec le préréglage « le plus bas »…

Jouer à Unvanquished sur un RPI3 n’est vraiment pas recommandé (la mémoire vive disponible sera aussi très limitante), mais si un RPI3 arrive à tenir le rang, c’est que le jeu tourne sur vraiment n’importe quoi, y compris sur un topinambour (parce que même une patate ça serait du luxe 🤭️).

Voici quelques optimisations qui ont été faites pour étendre la compatibilité du moteur :

  • L’extension GL_ARB_half_float_vertex n’est plus requise. Cela s’ajoute au fait que l’extension GL_ARB_framebuffer_object n’est plus non-plus requise depuis la version 0.54 pour être compatible avec plus de matériel. La réécriture faite par Slipher pour prendre en charge à la fois les vertex demi-flottants ou les vertex plein-flottants a même amélioré les performances du moteur (code plus concis, code plus performant, et qui permet plus de chose… tout ça à la fois) !
  • Les textures 3D ne sont plus requises. C’est quelque chose qui est obligatoire en OpenGL 2.1, mais le moteur peut faire sans lorsque l’implémentation est incomplète. De telles implémentations incomplètes peuvent être trouvées avec certaines puces graphiques embarquées conçues pour OpenGL ES, et Mesa se permet de fournir « autant qu’il peut » d’OpenGL pour faire fonctionner les compositeur de bureau. Le moteur Dæmon sait désormais se satisfaire lui-aussi d’une telle implémentation incomplète.
  • Une collection de codes de détection a été implémentée pour identifier des pilotes buggés ou lent, ainsi que des matériels lents. Quand c’est possible, un code moins buggé ou plus rapide est activé lors de l’exécution. Par exemple lors de ce cycle de développement nous avons mis le pied dans ce que les développeurs Intel caractérisent comme un défaut matériel de l’architecture Iris (l’actuelle…), et ont suggéré un contournement qui limite les défauts visuels la plupart du temps. Il y a quelques années nous avions identifié que le dernier pilote Nvidia pour toute une génération de carte donnée ment sur la présence d’une extension, et plante si on tente de s’en servir, et ne sera jamais mis à jour… donc depuis un moment déjà on le détecte pour corriger ses prétentions. Il y a aussi une génération de vieilles cartes ATI qui sont plus rapides en flottants qu’en demi-flottant (la prise en charge annoncée par le pilote est très probablement une émulation pour permettre de faire fonctionner d’autres logiciels qui n’ont pas d’implémentation alternative), donc on détecte et on utilise le code le plus adapté à cette architecture. Il y a d’autres types de contournements mais ces trois-là sont représentatifs. Nous avions déjà quelques-uns de ces contournements implémentés (comme celui pour certaines Nvidia), mais désormais nous avons un procédé standardisé pour implémenter de tels contournements et pour pouvoir les désactiver (pour que les fabricants de matériel et/ou développeurs de pilotes puissent reproduire les bugs, par exemple).

Bien sûr toutes les améliorations de la vitesse d’exécution ont étendu la compatibilité en transformant des équipements « capable de faire le rendu » en « quelque chose avec lequel on peut jouer ».

Nous avons aussi ajouté la possibilité de compiler et exécuter un moteur Dæmon natif sur FreeBSD. Les binaires NaCl exécutés dans le bac à sable tournent toujours dans le mode de compatibilité Linux, mais le moteur peut désormais être natif FreeBSD. Une telle astuce doit probablement être utilisable sur d’autres systèmes qui ont une compatibilité Linux intégrée (NetBSD par exemple, mais nous n’avons pas testé), en utilisant un binaire natif pour le moteur et la compatibilité Linux pour la machine virtuelle du code du jeu.

Un point que nous aimerions améliorer dans le futur au niveau du moteur est l’utilisation mémoire.

Nouveaux joujoux

Reflets sur des tuyaux dans la carte Chasm Remarquez les reflets sur les tuyaux !

Placage de reflet (très expérimental) : Tandis que notre moteur de rendu progresse, les reflets statiques qui étaient complètement cassés sont désormais en meilleur état. Une fois activés, vous pourrez apercevoir votre environnement dans les matériaux réfléchissants, comme des tuyaux métalliques, des plastiques brillants, et des surfaces excessivement polies… Puisque cela est statique, seule la géométrie stationnaire de la carte est pour le moment reflétée, bien que cela soit suffisamment subtil pour que les différences ne soient pas trop évidentes, surtout au beau milieu de l’action. En outre, les données de reflets sont enregistrées et chargées depuis le disque quand vous activez la mise en cache dans les options. Le code du moteur en charge de sélectionner les reflets pour chaque surface a aussi été amélioré, apportant des reflets plus corrects et de grandes améliorations de performance.

Système de matériaux (très expérimental) : Une autre étape vers la modernisation du moteur est l’ajout d’un système de matériaux. Lorsque le matériel et les pilotes sont compatibles, cela déplace de nombreuses tâches de rendu depuis le CPU vers le GPU, produisant ainsi un flux de travail centré sur le GPU. Bien que cela ajoute un peu plus de travail au GPU, cela élimine une forte pression mise sur le CPU, ainsi que de nombreux aller-retours entre le moteur et le pilote et entre le CPU et le GPU. Sur les cartes les plus exigeantes pour le CPU (en particulier celles avec un “vis” mauvais, le vis est une représentation de la carte générée par le compilateur de carte qui détermine quelle partie devrait être visible selon le point de vue) cela peut doubler le taux de trame comparé au moteur de base. Ce système est encore incomplet et de nombreuses améliorations sont à venir.

Reaper est celui qui se cache derrière la réalisation de ces chantiers impressionnants.

Pour pouvoir en profiter il vous sera nécessaire d’avoir OpenGL 4.6 et (en plus) l’extension GL_ARB_bindless_texture. Il reste cependant des problèmes avec certains matériels et pilotes : tout devrait fonctionner avec Nvidia, le système de matériaux et le « frustum culling » devraient fonctionner avec Mesa (radeonsi pour AMD, etc.) quand la dernière version de Mesa est utilisée (l’ « occlusion culling » ne fonctionne pas encore et pourrait planter avec un Mesa qui ne vient pas de la branche de développement main…). Cela ne fonctionne pas avec le pilote propriétaire AMD à cause de bugs. Des contournements pour ces problèmes sont planifiés, mais tous n’ont pas été implémentés à temps pour la sortie de cette version.

À venir

Parmis les développements qui sont déjà testables sur certains serveurs et qui seront disponibles dans la prochaine version, il y a le mode « vampire », qui est un mode alternatif de gestion des ressources : plutôt que de miner du point de construction, chaque équipe se voit dotée d’un lot déterminé de points en début de partie et lorsqu’une équipe détruit une construction adverse elle s’approprie les points de construction associées. Ce mode « vampire » est évalué comme une solution potentielle au problème de certaines parties qui sont trop longues ou semblent bloquées avec des équipes trop bien fortifiées de chaque côté. Ce mode de jeu peut être testé en avant-première sur des serveurs comme Map&Bot Testing, Der Bunker, ou Bug Squash Central.

Il est temps de jouer !

Le jeu Unvanquished se télécharge ici et les parties en cours sont listées ici !

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Une intelligence artificielle libre est-elle possible ?

Ces derniers temps, on a beaucoup parlé d’intelligence artificielle sur LinuxFr.org. D’IA propriétaires, et d’IA libres. Mais peut-on vraiment faire une IA libre ? La notion n’est pas sans poser quelques difficultés. Une (pas si) courte discussion du problème.

    Sommaire

    On appellera IA un réseau de neurones artificiels

    Commençons par définir notre objet d’étude : qu’est-ce qu’une IA ? Par « intelligence artificielle », on pourrait entendre tout dispositif capable de faire réaliser par un ordinateur une opération réputée requérir une tâche cognitive. Dans cette acception, un système expert qui prend des décisions médicales en implémentant les recommandations d’une société savante est une IA. Le pilote automatique d’un avion de ligne est une IA.

    Cependant, ce n’est pas la définition la plus couramment employée ces derniers temps. Une IA a battu Lee Sedol au go, mais ça fait des années que des ordinateurs battent les humains aux échecs et personne ne prétend que c’est une IA. Des IA sont employées pour reconnaître des images alors que reconnaître un chien nous semble absolument élémentaire, mais l’algorithme de Youtube qui te suggère des vidéos pouvant te plaire parmi les milliards hébergées fait preuve d’une certaine intelligence et personne ne l’appelle IA. Il semble donc que le terme « IA » s’applique donc à une technique pour effectuer une tâche plus qu’à la tâche en elle-même, ou plutôt à un ensemble de techniques partageant un point commun : le réseau de neurones artificiels.

    Dans la suite de cette dépêche, j’utiliserai donc indifféremment les termes d’IA et de réseau de neurones1.

    Pour comprendre le réseau de neurones, il est nécessaire de disposer de bases statistiques

    Les statistiques (ou la statistique, on peut dire les deux, comme en Alexandrie), c’est la branche des mathématiques qui s’intéresse aux moyens, à partir de données observées et fondamentalement probabilistes, d’en tirer des conclusions généralisables (et idéalement, de prédire l’avenir à partir du passé).

    La data science, c’est la branche de l’informatique qui s’intéresse aux moyens, à partir de données emmagasinées sur lesquelles on ne fait pas d’hypothèse de mode de génération, d’en tirer des conclusions généralisables (et idéalement, de prédire les données futures).

    Ça vous semble similaire ? Ça l’est. Les deux champs vont avoir des divergences de vocabulaire, de langages (les stateux préfèreront R, les data scientists Python), de formation (les stateux sont plutôt des universitaires, les data scientists plutôt des informaticiens au niveau licence, mais ils ont les mêmes masters et doctorats), mais fondamentalement, et surtout mathématiquement, c’est la même chose. Les connaissances en inférence statistique (notamment bayésienne, pour ceux à qui ça parle) se généralisent très bien à la data science.

    Pour faire court, un statisticien est un data scientist qui se la pète, alors qu’un data scientist est un informaticien qui, n’étant pas assez bon pour survivre à la rude concurrence universitaire, a multiplié son salaire par 10 ou 20 en allant vendre ses compétences statistiques à Facebook.

    Les statistiques reposent sur la modélisation

    En statistique, la manière la plus courante de répondre à une question est de construire un modèle. Prenons une question simple : je dispose d’un jeu de données où j’ai enregistré, pour 1000 personnes, leur IMC et leur taux de cholestérol. Je souhaite savoir s’il y a un lien entre les deux. On souhaiterait, dans ce cas simple, rechercher une relation monotone, sans faire d’hypothèse sur le type de relation.

    Un exemple : la régression linéaire

    Une manière de répondre à ma question est d’écrire Cholestérol = A\times IMC + B et de trouver les meilleurs A et B pour que la droite « colle » le mieux possible au nuage de points. On démontre que la meilleure droite est celle qui minimise un certain critère, la somme des carrés des erreurs. Une fois qu’on a la meilleure droite possible, on peut faire plein de choses avec :

    • On peut rétro-prédire le taux de cholestérol des personnes déjà observées et voir de combien la prédiction s’écarte du réel, ce qui fournit une erreur moyenne de prédiction ;
    • On peut faire de même en prédisant juste le taux de cholestérol moyen pour tous les individus et comparer les erreurs moyennes de prédiction, ce qui permet de voir de combien le modèle améliore la prédiction (et donc de quantifier la quantité d’info apportée par la donnée IMC sur la variable cholestérol) ;
    • On peut étudier le signe de A : si A est négatif, prendre du poids fait baisser le cholestérol : si A est positif, prendre du poids augmente le cholestérol : si A est nul, le poids n’apporte pas d’info sur le cholestérol.
    • Par contre, on ne peut rien dire de la causalité. Tout ce qu’on a observé, ce sont des personnes qui, au même moment, avaient un IMC et un taux de cholestérol donnés. Impossible de dire s’ils ont ce cholestérol parce qu’ils ont cet IMC, s’ils ont cet IMC parce qu’ils ont ce cholestérol, ou s’ils ont ce cholestérol et cet IMC parce qu’ils ont une troisième exposition.
    • On peut enfin faire effectuer de la prédiction à notre modèle : en lui passant une personne dont on ne connaît que l’IMC, on peut estimer son taux de cholestérol et assortir cette prédiction d’un niveau de certitude (ça demande un peu plus de maths, mais c’est l’idée).

    On peut vouloir ajouter une troisième variable, mettons le tabagisme. On écrira alors :

    Avec la variable tabac codée à 0 (non fumeur) ou 1 (fumeur). Noter que notre modèle est alors passé en dimension 3 : on ne cherche plus à faire passer la meilleure droite par rapport au nuage de points en 2D, mais à faire passer le meilleur plan par rapport au nuage de points en 3D. Noter aussi qu’on peut facilement inclure des variables qualitatives : il suffit de les coder 0 ou 1. On peut d’ailleurs inclure des variables à n modalités : il suffit de les recoder en n-1 sous-variables en 0-1 (la modalité de référence étant celle pour laquelle toutes les sous-variables sont à 0).

    Les \beta sont appelés des paramètres : c’est en les faisant varier qu’on ajuste le modèle aux données.

    On peut ainsi ajouter un nombre quelconque de variables… Ou peut-être pas. En effet, on va finir par atteindre un seuil où le meilleur hyperplan est tout simplement celui qui passe par tous les points ! Si j’ai 50 individus et 50 paramètres, il est facile de choisir un plan qui passe par tous les individus. C’est ce qu’on appelle le surapprentissage : le modèle a tout simplement appris le jeu de données par cœur ! Le surapprentissage est un écueil des modèles trop complexes et un réseau de neurones est tout à fait capable de surapprendre.

    Le réseau de neurones

    Le neurone naturel

    Les neurones sont les cellules du système nerveux. Elles sont spécialisées dans la transmission d’information.

    Neurone naturel

    Comme tu peux le voir sur cette image issue de Wikimedia (source), un neurone comprend un nombre quelconque de dendrites, un corps cellulaire, et un axone. Point crucial : l’axone est unique. Il peut lui-même transmettre de l’information à différents neurones en aval, mais il transmet la même information. Or l’information, dans un neurone, peut entrer par les dendrites et par le corps cellulaire, mais elle ne peut ressortir que par l’axone (on peut faire abstraction de la gaine de myéline et des nœuds de Ranvier, qui ont un rôle central dans la vitesse de conduction de l’information mais qui ne changent rien aux calculs effectués). Autrement dit, un neurone transmet la même information à tous les neurones d’aval, et si ceux-ci en font un usage différent, c’est uniquement lié à leurs propres calculs en interne.

    Le neurone formel

    On peut modéliser un neurone, par analogie avec le neurone naturel. Notre neurone formel pourra donc prendre un nombre quelconque d’entrées, mais comme un neurone naturel, il ne produira qu’une seule sortie. Notre neurone est donc une fonction de ses entrées :

    En pratique (mais ça n’a rien d’obligatoire), on prend souvent une fonction d’une combinaison linéaire des entrées :

    Avec une contrainte : la fonction f (qu’on appelle fonction d’activation) doit être monotone (idéalement strictement monotone), dérivable presque partout (c’est nécessaire à l’optimisation du réseau, qu’on verra plus tard), définie sur un intervalle suffisamment large pour qu’on soit toujours dedans, et non linéaire (sinon mettre les neurones en réseau n’a aucun intérêt, autant faire directement une unique régression linéaire).

    En pratique, on prend donc quelques fonctions classiques :

    • La fonction binaire : f(x) = 0 si x < 0, 1 sinon
    • La fonction logistique, une amélioration de la fonction binaire : f(x) = \frac{1}{1 + e^{-x}}. Avantage : elle est strictement monotone, dérivable partout, et elle prend quand même ses valeurs entre 0 et 1.
    • La fonction Rectified Linear Unit (ReLU, qu’on peut prononcer « relou ») : f(x) = 0 si x<0, x sinon. Avantage : elle est très facile (donc rapide) à calculer et à dériver. On peut la rendre strictement monotone en la modifiant à la marge : f(x) = \epsilon\times x si x<0, x sinon, avec 0<\epsilon << 1.

    La mise en réseau

    Tout l’intérêt du neurone formel réside dans sa mise en réseau. Un unique neurone ne fait pas mieux qu’une régression linéaire. On construit donc un réseau de neurones. Pour ce faire, on va donc générer plusieurs neurones, chacun prenant en entrée la sortie de plusieurs neurones et produisant une sortie unique, qui sera à son tour utilisée en entrée par d’autres neurones. On ajoute un ensemble de neurones qu’on pourrait qualifier de « sensitifs », au sens où ils prennent en entrée non pas la sortie d’un neurone antérieur, mais directement l’input de l’utilisateur, ou plutôt une partie de l’input : un pixel, un mot… Enfin, une sortie est ajoutée : elle produit le résultat final.

    Étant donné que les neurones sont virtuels et n’ont pas d’emplacement géographique, il est assez logique de les représenter en couches : la couche 0 est constituée des neurones sensitifs, la couche 1 prend en entrée les résultats de la couche 0, et ainsi de suite. Classiquement, tous les neurones de la couche n+1 prennent en entrée les sorties de tous les neurones de la couche n.

    Se pose alors la question : combien de neurones par couche, et combien de couches au total ?
    On peut considérer deux types de topologies : soit il y a plus de neurones par couche que de couches : le réseau est plus large que long, on parlera de réseau large. Soit il y a plus de couches que de neurones par couche, auquel cas le réseau est plus long que large, mais on ne va pas parler de réseau long parce que ça pourrait se comprendre « réseau lent ». On parlera de réseau profond. C’est de là que viennent les Deep et les Large qu’on voit un peu partout dans le marketing des IA. Un Large Language Model, c’est un modèle, au sens statistique, de langage large, autrement dit un réseau de neurones avec plus de neurones par couche que de couches, entraîné à traiter du langage naturel. On constate empiriquement que certaines topologies de réseau sont plus efficaces pour certaines tâches. Par exemple, à nombre de neurones constant, un modèle large fera mieux pour du langage. À l’inverse, un modèle profond fera mieux pour de la reconnaissance d’images.

    Le réseau de neurones est Turing-complet

    Un résultat théorique important est que les réseaux de neurones sont Turing-complets. C’est-à-dire que, pour tout programme que l’on peut coder et qui sorte une réponse algorithmique, il existe un réseau de neurones qui donne le même résultat. La réciproque est vraie aussi : ce qui est faisable avec un réseau de neurones est faisable en C ou dans un autre langage, au pire en recodant le réseau dans ce langage.

    Le réseau de neurones présente un effet boîte noire important

    Prenons maintenant un élément d’information et essayons de suivre son trajet dans le modèle jusqu’à la sortie. Dans une régression linéaire, c’est assez facile : le poids de l’IMC va peser pour \beta_{IMC} dans le résultat final. Dans une forêt aléatoire, on peut toujours isoler les arbres où apparaît une donnée et essayer de regarder combien elle pèse. C’est fastidieux mais ça reste faisable. Dans un réseau de neurones, c’est impossible. Chaque neurone de la couche 1 va passer un résultat agrégé à la couche 2, où chaque donnée de la couche 0 ne compte plus que comme partie d’un tout. De même, chaque neurone de la couche 2 va agréger tous les résultats de la couche 1. Il devient impossible d’individualiser l’effet d’une donnée ou même celui d’un neurone.

    Ainsi, même si je connais l’intégralité du contenu du modèle, il m’est impossible de donner du sens à une partie du modèle, prise isolément. Le modèle se comporte comme un bloc monolithique, et la seule manière d’étudier un nouvel exemple est de lui appliquer tout le modèle et de voir ce qui sort. C’est ce qu’on nomme l’effet boîte noire.

    Attention : l’effet boîte noire n’est pas lié au nombre de paramètres du modèle. Si je fais de la génétique, et que j’étudie 2000 mutations génétiques individuelles (des SNP, pour single nucleotide polymorphism), je peux assez facilement ajuster un modèle de régression logistique (qui est une variante de la régression linéaire où on fait prédire non pas une variable quantitative, mais une probabilité) à 2000 paramètres (un \beta pour chaque SNP). Chaque paramètre sera parfaitement compréhensible et il n’y aura pas d’effet boîte noire.

    Il n’est pas non plus lié à ta méconnaissance des mathématiques, cher lectorat. Des statisticiens chevronnés se cassent les dents sur l’effet boîte noire. Il est intégralement lié à la structure du modèle. Certains types de modèles en ont, d’autres n’en ont pas. Les réseaux de neurones en ont.

    Cet effet a une conséquence perturbante : même si on sait ce que fait un réseau de neurones, il est impossible de savoir comment il le fait ! On pourrait argumenter que ce n’est pas forcément différent de ce que nous faisons : si on montre à un enfant de 3 ans une photo de chien, il saura dire que c’est un chien, mais il ne saura pas dire pourquoi c’est un chien. Cependant, on demande rarement à un programme d’être réflexif, mais on demande toujours à son auteur de savoir comment il tourne. C’est un peu la base de la programmation.

    Le réseau de neurones est un modèle statistique

    Reprenons : on a un paradigme (le réseau de neurones) capable d’effectuer n’importe quelle tâche pour laquelle il existe une solution algorithmique, à condition de le programmer correctement… Mais on ne sait pas le programmer ! Heureusement, il existe un contournement : on ne va pas le programmer, on va l’ajuster, comme un modèle statistique. Ou l’entraîner, si on préfère le terme de « machine learning ».

    Tu t’en souviens, cher lecteur, un réseau de neurones est un ensemble de fonctions dont chacune prend en entrée différentes données avec des coefficients (les fameux \beta_i). On va commencer par initialiser l’apprentissage en donnant des valeurs aléatoires à ces coefficients. Ensuite, on va soumettre à notre réseau de neurones des tas et des tas de données correctes, et qu’on va comparer ce qu’il prédit à ce qu’on attend. La différence s’appelle l’erreur. Et à chaque itération, on va identifier les neurones les plus générateurs d’erreur et les pénaliser (réduire leur poids, ou plutôt réduire leur poids dans les neurones où c’est nécessaire), tout en favorisant les meilleurs neurones. Les détails de la technique (qui s’appelle la rétropropagation de l’erreur) dépassent largement le cadre de cette courte introduction, mais l’essentiel est qu’à la fin, on obtient un réseau capable de donner des réponses proches de ce qui existait dans l’ensemble des données correctes qu’on lui a passé et de généraliser quand la demande est différente d’une donnée de l’ensemble d’apprentissage. Avantage : en pratique, un réseau de neurones est capable de prendre en entrée n’importe quel type de structure de données : image, texte, son… Tant que les neurones d’entrée sont adaptés et qu’il existe un ensemble d’apprentissage suffisamment grand, c’est bon.

    Tous les modèles sont faux, certains sont utiles, et c’est vrai aussi pour le réseau de neurones

    Bien sûr, il y a des limites. La première est la complexité algorithmique. Un réseau de neurones nécessite de réaliser un nombre astronomique d’opérations simples : pour chaque couche, il faut, pour chaque neurone, calculer la somme des produits des coefficients avec toutes les sorties de la couche antérieure, soit c\times n^2 multiplications, où n est le nombre de neurones par couche et c le nombre de couches. Par exemple, pour un petit réseau de 10 couches de 20 neurones, plus une couche d’entrée, on réaliserait à chaque itération 10\times 20^2 = 4000 multiplications en virgule flottante, et encore, c’est ici un tout petit réseau : un réseau comme ChatGPT a des neurones qui se comptent par millions, voire dizaines de millions !

    Une autre limite est la précision des réponses. Le réseau de neurones étant un modèle statistique, il n’est capable que d’interpoler, c’est-à-dire trouver une réponse à partir de cas similaires. Cette interpolation est rarement aussi précise que celle que donnerait une réponse formelle si elle existait : si Newton avait eu accès à des réseaux de neurones, nous aurions une prédiction du mouvement des planètes qui ne baserait sur aucune théorie, qui serait à peu près exacte mais insuffisamment précise pour envoyer des sondes sur Mars. Quant à s’interroger sur la précession du périhélie de Mercure, on oublie.

    De manière générale, on peut s’interroger sur ce qui amène un réseau de neurones à se planter. On peut diviser les erreurs en plusieurs catégories :

    • La question posée n’a aucun rapport avec les données passées en entrée. Par exemple : « Sachant que la dernière personne que j’ai croisée dans la rue avait 42 ans, indique-moi son genre ». Le modèle n’a pas assez d’information pour répondre.
    • La question posée n’a aucun rapport avec l’ensemble d’apprentissage. Par exemple, demander à un modèle entraîné à reconnaître des photos de chien de reconnaître une voiture. En général, ce problème est résolu en contraignant le format des questions ; dans cet exemple, il suffirait de ne pas permettre à l’utilisateur de poser une question, juste de poster une photo et de recevoir une réponse. D’ailleurs, on ne voit pas très bien pourquoi entraîner un tel modèle à traiter du langage.
    • L’ensemble d’apprentissage est trop restreint/biaisé. L’exemple typique est le modèle qui prétendait reconnaître les délinquants à une simple photo et identifiait en fait tous les noirs : ben oui, ils étaient majoritaires dans les délinquants de l’ensemble d’apprentissage. Noter qu’il existe des problèmes où l’ensemble d’apprentissage sera toujours trop restreint pour un certain niveau de précision exigé. Si on demande à un réseau de dire si un point donné est à l’intérieur ou à l’extérieur d’un flocon de Koch, il va falloir lui passer une infinité de données d’apprentissage pour qu’il apprenne les cas limites juste par interpolation (alors qu’avec un modèle formel, ça serait assez facile).
    • Le modèle est parasité par une donnée annexe : c’est une problématique assez spécifique du réseau de neurones. L’exemple le plus classique est celui des images de mains : après tout, le voisin le plus probable d’un doigt, c’est un autre doigt. L’amusant, c’est que ce problème serait résolu assez facilement en demandant au modèle de compter 4 doigts et un pouce. Mais comme on ne peut pas programmer directement un réseau de neurones…
    • Enfin, si les motifs précédents ont été écartés, je dois me demander si mon modèle n’est pas inadapté : soit qu’il n’a pas assez de neurones, soit que la topologie n’est pas bonne. Plus de neurones permettent de traiter des données plus complexes et leur disposition permet d’augmenter leur efficacité.

    En définitive, on peut voir le réseau de neurones comme un outil qui résout approximativement un problème mal posé. S’il existe une solution formelle, et qu’on sait la coder en un temps acceptable, il faut le faire. Sinon, le réseau de neurones fera un taf acceptable.

    Le but du logiciel libre est de rendre le pouvoir à l’utilisateur

    On a beaucoup glosé, et on continuera de le faire longtemps, sur la philosophie du Libre. Free Software Foundation d’un côté, Open Source Initiative de l’autre, les sujets de discorde ne manquent pas. Mais il faut au moins créditer l’OSI sur un point : avoir clarifié le fait que le Libre est avant tout un mouvement politique, au sens noble du terme : il vise à peser sur la vie de la cité, alors que l’Open Source vise avant tout à disposer de logiciels de qualité.

    La première des libertés est celle de savoir ce que je fais

    Ça paraît évident dans la vie de tous les jours : je sais ce que je fais. Si je décide de prendre une pelle et de planter un arbre dans mon jardin, je sais que je suis en train de prendre une pelle et de planter un arbre dans mon jardin. Si je décide de prendre un couteau et de le planter dans le thorax de mon voisin, je sais ce que je fais. C’est une liberté fondamentale, au sens où elle fonde toutes les autres. Si je ne sais pas ce que je fais, je ne peux signer un contrat, par exemple (c’est d’ailleurs le principe qui sous-tend le régime de la tutelle en droit). D’ailleurs, comme toute liberté, elle fonde une responsabilité. Si je ne savais pas ce que je faisais (et que je peux le prouver), je peux plaider l’abolition du discernement et échapper à ma responsabilité pénale, quelle que soit l’infraction commise, même les plus graves2

    Dans la vie de tous les jours, donc, il est évident que je sais ce que je fais. Mais avec un ordinateur, c’est beaucoup moins évident. Quand j’exécute Windows, je ne sais pas ce que je fais. Pas seulement parce que je ne connais pas la séquence de boot, mais de façon beaucoup plus fondamentale : parce que n’ayant pas accès au code source, je ne sais pas ce que fait le programme que j’exécute. Ce qui pose un problème majeur de confiance dans le logiciel exécuté :

    • Confiance dans le fait que le programme fait bien ce que son programmeur a voulu qu’il fasse (absence de bugs)
    • Confiance dans le fait que le programmeur avait bien mon intérêt en tête et pas seulement le sien (sincérité du programmeur, fréquemment prise en défaut dans le logiciel non libre)

    Dans le système des 4 libertés du logiciel libre, cette liberté est la liberté 1. Elle passe après la liberté 0 (liberté d’exécuter le programme) et avant la liberté 2 (liberté de redistribuer le programme). On pourrait légitimement discuter de sa priorité par rapport à la liberté 0 (est-il raisonnable d’exécuter un programme dont on ne sait pas ce qu’il fait ?) mais ça dépasserait l’objet de cette dépêche.

    Si je sais ce que je fais, je dois pouvoir modifier ce que je fais

    Conséquence logique de la liberté précédente : si je n’aime pas ce que fait un programme, je dois pouvoir l’améliorer. Si je ne sais pas le faire moi-même, je dois pouvoir payer quelqu’un pour l’améliorer. Là encore, ça suppose l’accès au code source, ne serait-ce que pour savoir ce que fait le programme. Il s’agit de la liberté 3 du logiciel libre.

    Le réseau de neurones est difficilement compatible avec le libre

    Personne ne sait vraiment ce que fait un réseau de neurones

    On l’a vu, les réseaux de neurones présentent un effet boîte noire important. Déjà, la plupart des IA commerciales ne sont accessibles qu’au travers d’une interface ou une API. Elles n’exposent que rarement les neurones. Mais même pour une personne disposant de tous les neurones, autrement dit de la description complète du réseau, l’effet boîte noire est tel que le fonctionnement du réseau de neurones est inintelligible. D’ailleurs, s’il était intelligible, il serait très vite simplifié !

    En effet, on peut recoder tout réseau de neurones dans un langage plus rapide, dès lors qu’on comprend ce qu’il fait (puisqu’il est Turing-complet). Vu la consommation astronomique d’énergie des réseaux de neurones, s’il existait un moyen de comprendre ce que fait un réseau de neurones et de le traduire dans un autre langage, on le ferait très vite. Ce qui fournirait d’ailleurs des réponses à des questions théoriques ouvertes comme : qu’est-ce que comprendre une phrase ? Comment reconnaît-on un chien, un visage, un avion ?

    Disposer de la description complète d’un réseau de neurones ne permet pas de l’améliorer

    On l’a vu : si je dispose de la totalité des neurones, je dispose de la totalité de la description du réseau de neurones. Mais comme je suis incapable de savoir ce qu’il fait, je ne suis pas plus avancé pour l’améliorer, qu’il s’agisse de retirer un défaut ou d’ajouter une fonctionnalité. Noter d’ailleurs que ceci n’est pas forcément impactant de la même manière pour tous les aspects du réseau de neurones : si je n’ai aucun moyen d’être sûr de l’absence de bugs (c’est même le contraire ! Il y a forcément des bugs, c’est juste que je ne les ai pas trouvés ou qu’ils ne sont pas corrigeables), j’ai en revanche peu d’inquiétude à avoir concernant la sincérité du programmeur : comme lui non plus ne maîtrise pas sa bestiole, pas de risque qu’il soit insincère3.

    La définition du code source d’un réseau de neurones est ambiguë

    Posons-nous un instant la question : qu’est-ce que le code source d’un réseau de neurones ? Est-ce la liste des neurones ? Comme on l’a vu, ils ne permettent ni de comprendre ce que fait le réseau, ni de le modifier. Ce sont donc de mauvais candidats. La GPL fournit une définition : le code source est la forme de l’œuvre privilégiée pour effectuer des modifications. Dans cette acception, le code source d’un réseau de neurones serait l’algorithme d’entraînement, le réseau de neurones de départ et le corpus sur lequel le réseau a été entraîné.

    Cette ambiguïté fait courir un risque juridique sous certaines licences libres

    Tu devines alors, cher lecteur, là où je veux en venir… Si le corpus comprend des œuvres non libres, tu n’as tout simplement pas le droit de le diffuser sous une licence libre ! Et si tu t’es limité à des œuvres libres pour entraîner ton modèle, tu risques fort d’avoir un ensemble d’apprentissage trop restreint, donc un réseau de neurones sans intérêt.

    Alors il y a quatre moyens de tricher.
    Le premier, c’est de t’asseoir sur la GPL et de considérer qu’en distribuant les neurones, tu as fait le taf. La ficelle est grossière. Je viens de passer une dépêche à te démontrer que c’est faux, tu pourrais au moins me montrer un peu plus de respect.

    Le deuxième, c’est de distribuer sous une licence non copyleft, genre BSD ou WTFPL. Une licence qui ne nécessite pas de distribuer le code source. Certes, mais en fait tu ne fais pas du Libre.

    Le troisième, c’est de considérer le réseau de neurones comme une donnée, pas un exécutable. Donc pas de code source. La partie sous GPL serait alors l’interface graphique, et le réseau, une donnée. C’est assez limite. Une donnée exécutable, ça s’approche dangereusement d’un blob binaire.

    Le quatrième, c’est de repenser complètement le paradigme du logiciel libre et de considérer qu’il vise avant tout à rééquilibrer les rapports de pouvoir entre programmeur et utilisateur, et qu’en redistribuant les neurones, tu as fait le job. Sur les rapports de pouvoir, tu n’as pas tort ! Mais d’une part, ça ne tiendra pas la route devant un tribunal. D’autre part, il persiste une asymétrie de pouvoir : tu as accès au corpus, pas l’utilisateur.

    Quand bien même on admettrait que le code source est l’ensemble corpus + algorithme d’optimisation + réseau de neurones de départ, l’optimisation d’un réseau de neurones consomme autrement plus de ressources que la compilation d’un programme plus classique, des ressources qui sont loin d’être à la portée du quidam classique. À quoi servirait un code source impossible à compiler ?

    Enfin, même cette définition du code source pose problème : elle n’est en fait pas beaucoup plus lisible que le réseau lui-même. Ce n’est pas parce que j’ai accès aux centaines (de milliers) de textes sur lesquels un réseau a été entraîné que je peux prédire comment il va se comporter face à une nouvelle question.

    Comment les boîtes qui font de l’IA non libre résolvent-elles ce dilemme ? Elles ne le résolvent pas

    C’est presque enfoncer une porte ouverte que dire que l’IA pose de nombreuses questions de droit d’auteur, y compris dans le petit microcosme du non-libre. Cependant, les IA non-libres ont un avantage sur ce point : si le réseau de neurones ne permet pas de remonter au corpus initial (donc en l’absence de surapprentissage), alors elles peuvent tranquillement nier avoir plagié une œuvre donnée. Tu ne me verras pas défendre les pauvres auteurs spoliés, car j’ai toujours considéré que la nature même de l’information est de circuler sans barrières (Information wants to be free, tout ça) et que le droit d’auteur en est une, et particulièrement perverse.

    La définition d’une IA open source ressemble furieusement à un constat d’échec

    L’OSI a publié une définition d’IA open source. Cette définition mérite qu’on s’y attarde.

    Premier point intéressant : après des années à tenter de se démarquer du Libre, notamment via la définition de l’Open Source qui tente de reformuler les 4 libertés sans recopier les 4 libertérs, l’OSI baisse les bras : est open source une IA qui respecte les 4 libertés.

    Deuxième point intéressant : est open source une IA qui publie la liste des neurones, le corpus d’entraînement et la méthode d’entraînement. En fait, ça revient à ne pas choisir entre les neurones et leur méthode d’entraînement. Soit, mais ça ne résout pas le problème de l’effet boîte noire. Au mieux, ça revient à admettre qu’il est le même pour le programmeur et l’utilisateur.

    Conclusion : qu’attendre d’une IA libre ?

    Il ne fait aucun doute que développer des IA libres exigera de nouvelles licences. La GPL, on l’a vu, expose à un risque juridique du fait de l’ambiguïté de la définition du code source.

    Il est à noter, d’ailleurs, qu’une IA repose rarement exclusivement sur son réseau de neurones : il y a systématiquement au moins un logiciel classique pour recueillir les inputs de l’utilisateur et les passer au réseau de neurones, et un second en sortie pour présenter les outputs. Ces briques logicielles, elles, peuvent tout à fait suivre le paradigme classique du logiciel libre.

    En définitive, cher lecteur qui ne développes pas d’IA, je t’invite surtout à te demander : qu’attends-tu d’une IA ? Qu’entends-tu quand on te parle d’IA libre ? Plus fondamentalement, l’IA serait-elle un des rares domaines où il existe une distinction pratique entre libre et Open Source ?

    Il n’y a pas de façon simple de faire une IA libre, il n’y a peut-être pas de façon du tout. Mais le principe du libre, c’est que c’est à l’utilisateur in fine de prendre ses décisions, et les responsabilités qui vont avec. Je n’espère pas t’avoir fait changer d’avis : j’espère modestement t’avoir fourni quelques clés pour enrichir ta réflexion sur le sens à donner au vocable IA open source qu’on voit fleurir ici et là.


    1. Et je mettrai « artificiel » à la poubelle parce que Implicit is better than explicit, rien que pour embêter Guido). 

    2. Bon, certaines infractions complexes à exécuter, comme le trafic de drogue ou le génocide, requièrent une certaine implication intellectuelle et sont donc peu compatibles avec l’altération du discernement, mais c’est lié au fait que l’infraction elle-même requiert un certain discernement. 

    3. Du moins au niveau du réseau de neurones lui-même. Les entrées et les sorties peuvent tout à fait passer par une moulinette insincère et codée dans un langage tout à fait classique. 

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    Réviser SQL en jouant au détective : SQLNoir

    SQL Noir est un jeu libre (licence MIT) par Hristo « Cool as a cucumber » Bogoev, où vous incarnerez le rôle d’une personne enquêtant sur un crime, mais à grand renfort de requêtes SQL. Le SQL pour Structured Query Language ou « langage de requêtes structurées » est un langage informatique normalisé servant à exploiter des bases de données relationnelles (Wikipédia).

    Logo SQL Noir

    Bref vous avez une interface web qui vous permet de faire des requêtes dans les bases de données de témoins, suspects, enregistrements audio ou vidéo, etc., et vous devez trouver qui est la personne ayant commis le crime. Sur le principe vous allez identifier des éléments dans les données, traquer les infos correspondantes ou manquantes, faire le lien entre les éléments, repérer des liens entre personnes ou des transactions, et tout cela avec des requêtes SQL.

    Il y a actuellement 4 enquêtes disponibles (et probablement plus à venir). C'est rapide, ludique, joli et ergonomique. L'outil aide en suggérant les mots clés SQL ou les noms de tables par exemple. L'outil dispose d'une zone pour prendre des notes, ce qui est à la fois pratique pour garder trace des requêtes SQL, mais surtout des résultats, et vous en aurez besoin pour les cas compliqués.

    Le premier commit du projet date du début du mois, et le projet est donc assez jeune, tout en étant à la fois prometteur, et déjà très sympa.

    Note: full disclosure, LinuxFr.org utilise du SQL. Cette information est-elle pertinente ici ? Absolument pas, mais des fois il y a des infos inutiles dans les enquêtes. Et merci à @siltaer d'avoir partagé ce message qui m'a fait découvrir ce jeu.

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    Décès de Jean-Pierre Archambault

    Jean-Pierre Archambault est décédé le 23 février 2025. Ancien enseignant et professeur agrégé de mathématiques, il présidait notamment l'association Enseignement Public et Informatique (EPI). Il a été un acteur essentiel des ressources libres et des logiciels pour l'Éducation nationale en France et dans la francophonie.

    L'étiquette jean-pierre_archambault vient nous remémorer combien il était actif autour du logiciel libre et de l'éducation depuis longtemps, que nous le croisions régulièrement lors de conférences et d'événements, et combien il était une personne appréciée, active, humaine et de convictions.

    LinuxFr.org présente ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

    Jean-Pierre Archambault (photo tirée d'une citation pour l'April)

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    Revue de presse de l’April pour la semaine 8 de l’année 2025

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    [clubic.com] DeepSeek continue de bousculer l'IA en partageant plus largement ses modèles

    ✍ Samir Rahmoune, le vendredi 21 février 2025.

    La start-up chinoise continue de faire son trou dans le monde des grandes IA. Et elle se distingue encore par son engagement pour l’open source.

    Et aussi:

    [leParisien.fr] Polémique Wikipédia: cinq minutes pour comprendre les critiques qui visent l'encyclopédie en France - Le Parisien

    Le vendredi 21 février 2025.

    Le Point, magazine hebdomadaire d’actualité français, a déclenché une guerre médiatique contre Wikipédia. Ils s’accusent mutuellement, l’un d’intimidation, l’autre de désinformation.

    Et aussi:

    [Next] Donald Trump supprime l'indépendance des agences de régulation FTC, FCC et SEC

    ✍ Martin Clavey, le jeudi 20 février 2025.

    Les agences FTC, FCC et SEC régulent les marchés américains et surveillent notamment les entreprises américaines du numérique. Elles opéraient jusque ici de manière indépendante du pouvoir exécutif fédéral américain. Un décret de Donald Trump publié le 18 février dernier veut leur imposer une supervision présidentielle.

    [Next] GNOME 47.4 et 48 Beta disponibles: quelles nouveautés?

    ✍ Vincent Hermann, le mardi 18 février 2025.

    Durant le week-end, l’équipe de développement de GNOME a publié coup sur coup deux versions. La première, stable, contient des améliorations pour l’actuelle branche 47 et est diffusée sur l’ensemble des distributions Linux l’utilisant. L’autre, en bêta, représente la prochaine branche majeure et contient des nouveautés plus importantes.

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    Illico Editor : nouveautés depuis 2021

    Illico Editor est un (petit) couteau suisse de la qualification de données développé à l’origine pour permettre aux experts métiers de transformer les données sans recourir à la programmation… le tout dans une simple page HTML (pas de serveur Web) donc une utilisation à travers le navigateur.

    Aujourd’hui, plus de 150 transformations de données sont disponibles prêtes à l'emploi.

    Particularité : chaque transformation exécutée ainsi que son résultat sont inscrits dans un journal de bord créant ainsi une sorte de procédure-type sans effort.

    Publié sous licence GPL, le code d’Illico est globalement très basique : standards HTML5/CSS3/JS, et zéro dépendance, bibliothèque ou appel à un code tiers. Les données restent dans le (cache du) navigateur.
    Les algorithmes sont très simples. La complexité est plutôt liée à la manière d’imaginer de nouvelles transformations de données, à la fois génériques (paramétrables) tout en restant simples pour l’utilisateur (nombre réduit de paramètres).

    Sommaire

    Quelques limites à connaître

    Dans mon usage, des crashs du navigateur ont été constatés sur des grands jeux de données avec les fonctionnalités qui sollicitent le plus grand nombre de comparaisons (précisément le calcul de la distance d’édition / lignes).

    Pour un grand volume de données, mon conseil serait d’opter pour Opera/Vivaldi qui proposent à l’utilisateur d’augmenter la mémoire allouée à la page (plutôt que de faire crasher l’onglet/navigateur) ; de réduire le jeu de données aux colonnes/lignes à traiter (ce qui réduirait la taille), avant de se lancer dans les transformations ; ou d’opter pour des outils plus adaptés à cette volumétrie.

    Un test sur des données factices m’avait permis d’identifier des tailles limites de jeu de données : https://illico.ti-nuage.fr/doc/build/html/fct/principes.html#jeu-de-donnees-volumineux

     Objet de la dépêche

    Cette dépêche fait écho à la précédente de janvier 2021.

    Au-delà des corrections de bug et des améliorations (gestion des nombres décimaux et négatifs pour les intervalles, options supplémentaires pour décider l’interprétation de “valeurs” vides), je voulais présenter ici la trentaine de nouvelles fonctionnalités/traitements et les nouveaux tutoriels.

    Avant de commencer

    Dans Illico, l’expression valeurs en liste désigne

    • des données présentées sous la forme a, b, c (le séparateur peut être un caractère ou une chaîne)
    • des listes de couples de valeurs xxx:1 / yyy:2 / zzz:3 (un séparateur de liste / + un délimiteur {clé => valeur} ici :

    Nouveaux tutoriels

    La section tutoriels décrit des cas concrets pour lesquels il n’existe pas de résolution « en 1 étape ».
    Dans certains cas, une fonctionnalité a été développée pour couvrir tout ou partie de la résolution.

    Ces tutoriels sont détaillés pas à pas dans la section “tutoriels” afin d’être utilisés comme support de formation.

    Je résume ici leur logique.

    Transposer une matrice

    Au sens “mathématique” du terme, bascule les lignes en colonnes et vice-versa :

    nombre d’étapes/actions du tutoriel : 6

    une nouvelle fonctionnalité a été développée par la suite pour transposer les données en 1 clic/étape/action

    Comparer (rapidement) des groupes de colonnes

    Comparer des groupes de colonnes prises deux à deux était déjà possible. Cependant, avec un grand nombre de colonne, l’opération pouvait s’avérer fastidieuse et source d’erreurs.
    Le tutoriel présente une manière plus générique de comparer un grand nombre de colonne de deux fichiers sources avec le même en-tête, par exemple la description d’une même population sur deux années différentes.

    nombre d’étapes/actions du tutoriel : (2 par fichier source) + 4

    l’intérêt de ce tutoriel réside surtout dans le fait de rendre la complexité du traitement indépendante du nombre (de paires) de colonnes à comparer

    Comparer des lignes dans un fichier cumul

    On souhaite identifier des différences mais cette fois au sein d’un même fichier de données décrivant un cumul.
    Il peut s’agir par exemple de deux jeux de données mis bout-à-bout décrivant une même population sur deux années différentes.

    nombre d’étapes/actions du tutoriel : 3

    Créer un fichier cumul à partir de deux sources aux formats proches

    Le cas a été rencontré lors d’une analyse de journaux comptables où les jeux de données présentaient des rubriques/codes comptables en colonne.
    D’un mois sur l’autre, le nombre et l’ordre de ces colonnes/rubriques différaient. Le tutoriel permet de s’affranchir de ces variations de la structure des données.

    nombre d’étapes/actions du tutoriel : (4 par fichier source) + 3

    Reconstituer des calendriers

    Autre cas de figure rencontré, les données décrivent des personnes présentes sur des périodes avec en colonne la date de début, la date de fin, puis les autres données.
    À partir de ces données, on recherche les dates/jours exactes qui ont rassemblé le plus de personne.

    La résolution consiste à générer l’ensemble des jours (entre la date de début et la date de fin), c’est-à-dire une description des faits à une échelle unitaire/atomique (chaque ligne décrivant alors une date et non une période).

    Trois approches sont proposées dans le tutoriel : entre 3 et 6 étapes/actions

    Fidélisation (suivre une cohorte)

    La problématique soulevée était de comprendre les parcours, trajectoires pour une population donnée.

    Exemple simplifié : 4 lignes de données décrivent (dans l’ordre chronologique) les états/statuts successifs d’un individu, à raison d’un par ligne : a -> b -> c -> d.

    dans la pratique, le jeu de données décrivait une population d’individu avec des trajectoire de 4 à 50 états, parfois circulaires a -> b -> a -> d -> c

    On souhaite identifier :

    1. le parcours par rapport à l’état initial pour l’individu pris en exemple, le résultat sera la relation suivante : a => {b -> c -> d}
    2. les changements d’état (de proche en proche) pour le même exemple, le résultat sera une liste de couple de valeurs : (a => b), (b => c), (c => d)
    3. les relations entre l’état initial et n’importe quel autre état du parcours même exemple, le résultat sera trois couples de valeurs : (a => b), (a => c), (a => d)
    4. les relations entre n’importe quel état du parcours et n’importe quel autre état rencontré par la suite même exemple, le résultat sera six couples :
      • (a => b), (a => c), (a => d)
      • (b => c), (b => d)
      • (c => d)

    La fonctionnalité utilisée possède une option “scénario” avec les 4 choix.
    Ainsi, on définit « ce que représente les données » en précisant le ou les séparateurs, et la transformation est appliquée selon la demande.

    Les 4 scénarios sont proposés dans le tutoriel : 3 étapes/actions (une 4ème étape est nécessaire si on souhaite étudier à part le 1er état et l’état terminal de la trajectoire)

    Nouvelles fonctionnalités

    La majorité des nouvelles fonctionnalités concerne

    • des traitements de dates (décalage, conversion)
    • des traitements d’intervalles numériques
    • des traitements de périodes (intervalles de dates)

    Elles sont présentées ci-dessous dans leur rubrique respective (dans l’ordre d’apparition des rubriques dans Illico et dans la documentation).

    (dans l’application, chaque écran permettant d’exécuter une transformation possède un lien vers la section/page concernée dans la documentation)

    Valeurs en liste : compacter, inverser l’ordre, filtrer

    compacter les listes

    rubrique « valeurs en liste : agrégats"

    Pour une liste qui présente des répétitions—a,a,b,c,a,d,b—les deux options de cette transformation permettent d’obtenir :

    • a,b,c,a,d,b : réduire à une occurrence, pour chaque série
    • a,b,c,d : conserver globalement les premières occurrences
    • c,a,d,b : conserver globalement les dernières occurrences

    inverser l’ordre des éléments des listes

    rubrique « valeurs en liste : structure"

    Pour une colonne décrivant des listes d’éléments—a:1, b:2—,

    • inverse l’ordre des valeurs des listes (b:2, a:1)
    • inverse l’ordre des valeurs des listes imbriquées seulement (1:a, 2:b)
    • inverse l’ordre des listes imbriquées et des valeurs dans ces listes (2:b, 1:a)

    filtrer ou exclure les valeurs d’une liste

    rubrique « valeurs en liste : filtres"

    compare les listes de valeurs d’une colonne par rapport à une autre colonne de référence

    • égal
    • différent de
    • supérieur/inférieur ou égal à
    • strictement supérieur/inférieur à

    réduire la liste à certaines clés

    conserver/exclure certains couples {clé:valeur} lorsque la clé existe dans une autre colonne (qui contient pour chaque ligne la liste de clés à conserver ou à exclure)

    Par exemple—et sans devoir utiliser des regex/expressions rationnelles—la liste 2021=3,2022=1,2024=4 pourra être réduite à 2022=1,2024=4 si la clé 2021 existe dans la colonne de contrôle.

    Valeurs en liste : lister les permutations, mélanger la liste

    rubrique valeurs en liste : enrichissement

    lister les permutations des valeurs d’une liste

    produit la liste de toutes les permutations des valeurs des listes de la colonne sélectionnée.

    mélanger les valeurs de la liste

    applique le mélange de Fisher-Yates sur les valeurs de la liste

    enlever les accents et les cédilles de l’en-tête

    rubrique « en-tête"

    surtout utile lorsque l’on part d’un tableur et que l’on cherche à injecter les données dans une base de données ne tolérant pas ces caractères dans les en-têtes

    Permuter les colonnes

    rubrique « colonnes : ordre"

    Dans le cas d’un export de données depuis un logiciel métier, ou suite à certaines transformations, certaines colonnes peuvent être générées dans un ordre qui ne s’avère pas très intuitif.

    Cette nouvelle fonctionnalité inverse en 1 clic l’ordre des colonnes sélectionnées en permutant (au choix)

    • 1ʳᵉ et 2ᵉ, 3ᵉ et 4ᵉ, etc.
    • 1ʳᵉ et dernière, 2ᵉ et avant-dernière, etc.

    Numéroter chaque série

    rubrique “lignes”

    Dans Illico, le terme série désigne une suite de lignes contiguës qui possèdent la même valeur dans la colonne sélectionnée (un identifiant par exemple).
    Si l’identifiant réapparaît plus loin dans les données, il s’agira d’une nouvelle série.

    (une autre transformation permet déjà de numéroter chaque ligne de la série)

    Obtenir les méta-données des colonnes sélectionnées

    rubrique “agrégats”

    Pour les colonnes sélectionnées, indique

    • si la colonne ne contient que des valeurs uniques (les valeurs vides sont comptées à part)
    • le nombre de lignes sans valeur (valeur vide)
    • le nombre de valeurs renseignées (valeur non-vide)
    • la cardinalité : nombre de valeurs différentes rencontrées dans la colonne

    Décaler les dates

    rubrique “temps”

    décaler les dates avec 1 constante (saisie par l’utilisateur)

    permet de décaler les dates d’une colonne à partir d’une constante (on précise l’unité : nombre de jours, de semaines, de mois ou d’années)

    décaler des dates selon 1 autre colonne

    idem précédemment mais en se basant sur les valeurs d’une autre colonne plutôt qu’une constante

    Jours de la semaine

    rubrique “temps”

    donner le nom des jours de la semaine

    la date est alors recodée : lundi, mardi…

    compter chacun des jours de la semaine

    nombre de lundis, de mardis, etc. dans l’intervalle décrit par des colonnes début et fin de la période

    obtenir le numéro du jour dans l’année

    1 pour le 1ᵉʳ janvier, 32 pour le 1ᵉʳ février…

    Transformation des périodes « temps : intervalles »

    compléter un intervalle de date (2 colonnes : début et fin de la période)

    crée une liste de jour/date dans l’intervalle décrit

    rechercher une date dans un intervalle de date

    compare 1 colonne (date recherchée) par rapport à 2 autres colonnes décrivant une période (début et fin de la période)

    combiner deux périodes (4 colonnes)

    option (au choix) : obtenir

    • une fusion : période englobant les deux [min, max]
    • une union : période englobant les deux seulement si intersection
    • une intersection : plus petite période commune

    comparer les dates et une liste de seuils (saisie par l’utilisateur)

    détecter des collisions de périodes

    portée de la détection

    • rechercher pour l’ensemble des données
    • rechercher dans les lignes qui partagent un même identifiant (les lignes comparées ne sont pas forcément contiguës)
    • rechercher dans les lignes qui décrivent une série (lignes contiguës avec un même identifiant)

    Calculs

    rubrique “calculs”

    calculer une opération sur 1 colonne : options

    options :

    • opérations : minimum, maximum, moyenne, somme
    • valeurs vides : ignorées ou traduites par zéro
    • calcul : total ou cumulé
      • option si cumulé : en partant de la première ou dernière ligne
    • résultat : global ou local
      • option si local : pour chaque série ou pour chaque identifiant

    calculer une opération avec 1 constante (saisie par l’utilisateur)

    calculer une somme ou une moyenne sur x colonnes

    Convertir d’un système de numération à un autre

    rubrique “enrichissement”

    conversion depuis et vers une base binaire, octale, décimale, hexadécimale

    Matrice : transposée, inverser, trier

    rubrique “matrice”

    calculer la transposée

    Transpose le jeu de données : les lignes deviennent les colonnes et inversement ; la ligne d’en-tête devient la première colonne ; la première colonne devient la ligne d’en-tête.

    inverser l’ordre des lignes

    Inverse l’ordre des lignes du jeu de données : la première ligne devient la dernière, la dernière devient la première, etc.

    trier par ordre alphabétique

    options

    • ordre des lettres : A…Z…a…z…É…é ou A…É…Z…a…é…z
    • placer les valeurs vides : au début ou à la fin

    trier par ordre numérique

    option : les valeurs vides sont

    • les plus petites (seront placées au début du tableau)
    • les plus grandes (seront placées à la fin du tableau)
    • égales à zéro

    trier par ordre chronologique

    option : les valeurs vides sont

    • dans le passé lointain
    • dans un futur lointain
    • égales à la date du jour
    • égales à une date précise (à saisir)

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    •  

    Programmer des démonstrations : une modeste invitation aux assistants de preuve

    En principe, une démonstration mathématique ne fait que suivre des règles logiques bien définies, et devrait donc pouvoir être encodée informatiquement et vérifiée par un ordinateur. Où en est-on dans la pratique et dans la théorie ? Petit tour au pays des assistants de preuve, des langages de programmation dédiés aux démonstrations, et de leur fondement théorique le plus commun, la théorie des types.

    Sommaire

    Vérifier des programmes

    Comme nous sommes sur LinuxFr.org, je devrais peut-être commencer par ceci : nous passons énormément de temps à découvrir des bugs, et pour les personnes du développement logiciel, à les comprendre, à les résoudre, et de préférence à les éviter en écrivant des tests.

    Dans une formation universitaire de base en informatique, on rencontre des algorithmes, mais aussi des méthodes pour prouver que ces algorithmes terminent et répondent bien au problème posé. Les premières introduites sont typiquement les variants de boucle (montrer qu’une certaine valeur décroît à chaque itération, ce qui assure que le programme termine si elle ne peut pas décroître à l’infini), et les invariants de boucle (montrer qu’une certaine propriété vraie au début d’une boucle est préservée entre deux itérations, ce qui assure qu’elle reste encore vraie à la fin de la boucle).

    On a donc, d’une part, un algorithme, implémentable sur machine, d’autre part une preuve, sur papier, que l’algorithme est correct. Mais si l’implémentation a une erreur par rapport à l’algorithme sur papier ? Et puisque nous n’arrêtons pas de nous tromper dans nos programmes, il est fort possible que nous nous trompions dans notre preuve (qui n’a jamais oublié qu’il fallait faire quelque chose de spécial dans le cas n = 0 ?).

    En tant que programmeurs, on peut imaginer une approche où non seulement l’algorithme est implémenté, mais sa preuve de terminaison et de correction est aussi « implémentée », c’est-à-dire encodée dans un langage qui ressemble à un langage de programmation, pour être ensuite non pas interprétée ou compilée mais vérifiée.

    La vérification est un très vaste domaine de l’informatique, dont je ne suis pas spécialiste du tout, et dans lequel il existe énormément d’approches : la logique de Hoare (voir par exemple l’outil why3), qui est essentiellement un raffinement des variants et invariants de boucle, la logique de séparation spécialement conçue pour raisonner sur la mémoire mutable (voir Iris), le model checking qui se concentre sur des programmes d’une forme particulièrement simple (typiquement des systèmes de transition finis) pour en vérifier des propriétés de façon complètement automatisée, etc.

    Dans cette dépêche, je vais parler d’une approche avec quelques caractéristiques particulières :

    • On vérifie des programmes purement fonctionnels (pas d’effets de bord, même si on peut les simuler).

    • Le même langage mélange à la fois les programmes et leurs preuves.

    • Plus précisément, le langage ne fait pas (ou peu) de distinction entre les programmes et les preuves.

    Vérifier des démonstrations mathématiques

    Pour se convaincre de l’ampleur que les démonstrations ont prise dans les mathématiques contemporaines, il suffit d’aller jeter un œil, par exemple, au projet Stacks : un livre de référence sur la géométrie algébrique, écrit collaborativement sur les 20 dernières années, dont l’intégrale totalise plus de 7500 pages très techniques. Ou bien la démonstration du théorème de classification des groupes finis simples : la combinaison de résultats répartis dans les dizaines de milliers de pages de centaines d’articles, et une preuve « simplifiée » toujours en train d’être écrite et qui devrait faire plus de 5000 pages. Ou bien le théorème de Robertson-Seymour, monument de la théorie des graphes aux nombreuses applications algorithmiques : 20 articles publiés sur 20 ans, 400 pages en tout. Ou bien, tout simplement, le nombre de références dans la bibliographie de la moindre thèse ou d’articles publiés récemment sur arXiv.

    Inévitablement, beaucoup de ces démonstrations contiennent des erreurs. Parfois découvertes, parfois beaucoup plus tard. Un exemple assez célèbre est celui d’un théorème, qui aurait été très important s’il avait été vrai, publié en 1989 par Vladimir Voedvodsky, un célèbre mathématicien dont je vais être amené à reparler plus bas, avec Mikhail Kapranov. Comme raconté par Voedvodsky lui-même, un contre-exemple a été proposé par Carlos Simpson en 1998, mais jusqu’en 2013, Voedvodsky lui-même n’était pas sûr duquel était faux entre sa preuve et le contre-exemple !

    Il y a aussi, souvent, des « trous », qui ne mettent pas tant en danger la démonstration mais restent gênants : par exemple, « il est clair que la méthode classique de compactification des espaces Lindelöf s’applique aussi aux espaces quasi-Lindelöf », quand l’auteur pense évident qu’un argument existant s’adapte au cas dont il a besoin mais que ce serait trop de travail de le rédiger entièrement. Donc, assez naturellement, un but possible de la formalisation des maths est de produire des démonstrations qui soient certifiées sans erreur (et sans trou).

    Mais c’est loin d’être le seul argument. On peut espérer d’autres avantages, qui pour l’instant restent de la science-fiction, mais après tout ce n’est que le début : par exemple, on peut imaginer que des collaborations à grande échelle entre beaucoup de mathématiciens deviennent possibles, grâce au fait qu’il est beaucoup plus facile de réutiliser le travail partiel de quelqu’un d’autre s’il est formalisé que s’il est donné sous formes d’ébauches informelles pas complètement rédigées.

    Brouwer-Heyting-Kolmogorov

    Parmi les assistants de preuve existants, la plupart (mais pas tous) se fondent sur une famille de systèmes logiques rangés dans la famille des « théories des types ». L’une des raisons pour lesquelles ces systèmes sont assez naturels pour être utilisés en pratique est qu’en théorie des types, les preuves et les programmes deviennent entièrement confondus ou presque, ce qui rend facile le mélange entre les deux.

    Mais comment est-ce qu’un programme devient une preuve, au juste ? L’idée de base est appelée interprétation de Brouwer-Heyting-Kolomogorov et veut que les preuves mathématiques se comprennent de la façon suivante :

    • Le moyen de base pour prouver une proposition de la forme « P et Q » est de fournir d’une part une preuve de P et une preuve de Q. En d’autres mots, une preuve de « P et Q » rassemble en un même objet une preuve de P et une preuve de Q. Mais en termes informatiques, ceci signifie qu’une preuve de « P et Q » est une paire d’une preuve de P et d’une preuve de Q.

    • De même, pour prouver « P ou Q », on peut prouver P, ou on peut prouver Q. Informatiquement, une preuve de « P ou Q » va être une union disjointe : une preuve de P ou une preuve de Q, avec un bit pour savoir dans quel cas on est.

    • Pour prouver « Vrai », il suffit de dire « c’est vrai » : on a une unique preuve de « Vrai ».

    • On ne doit pas pouvoir prouver « Faux », donc une preuve de « Faux » n’existe pas.

    • Et le plus intéressant : pour prouver « si P alors Q », on suppose temporairement P et on en déduit Q. Informatiquement, ceci doit devenir une fonction qui prend une preuve de P et renvoie une preuve de Q.

    Curry-Howard

    L’interprétation de Brouwer-Heyting-Kolmogorov est informelle, et il existe plusieurs manières de la rendre formelle. Par exemple, on peut interpréter tout ceci par des programmes dans un langage complètement non-typé, ce qui s’appelle la réalisabilité.

    Mais en théorie des types, on prend plutôt un langage statiquement typé pour suivre l’idée suivante : si une preuve de P et Q est une paire d’une preuve de P et d’une preuve de Q, alors le type des paires de P et Q peut se comprendre comme le type des preuves de « P et Q ». On peut faire de même avec les autres types de preuves, et ceci s’appelle la correspondance de Curry-Howard. Autrement dit, là où Brouwer-Heyting-Kolmogorov est une correspondance entre les preuves et les programmes, Curry-Howard est un raffinement qui met aussi en correspondance les propositions logiques avec les types du langage, et la vérification des preuves se confond entièrement avec le type checking.

    Sur les cas que j’ai donnés, la correspondance de Curry-Howard donne :

    • La proposition « P et Q » est le type des paires d’un élément de P et d’un élément de Q,

    • La proposition « P ou Q » est le type somme de P et Q (comme Either en Haskell et OCaml, les tagged unions en C, et std::variant en C++ : l’un ou l’autre, avec un booléen pour savoir lequel),

    • La proposition « Vrai » est le type trivial à une seule valeur (comme () en Haskell et Rust, unit en OCaml),

    • La proposition « Faux » est le type vide qui n’a aucune valeur (comme ! en Rust),

    • La proposition « si P alors Q » est le type des fonctions qui prennent un argument de type P et renvoient une valeur de type Q.

    Quantificateurs et types dépendants

    La version de Curry-Howard que j’ai esquissée donne une logique dite « propositionnelle » : il n’y a que des propositions, avec des connecteurs entre elles. Mais en maths, on ne parle évidemment pas que des propositions. On parle de nombres, de structures algébriques, d’espaces topologiques, …, bref, d’objets mathématiques, et des propriétés de ces objets. Les deux types principaux de propositions qui manquent sont ce qu’on appelle les quantificateurs : « Pour tout x, … » et « Il existe x tel que… ». Ici, ce qui est une évidence en logique devient moins évident, mais très intéressant, du côté des programmes.

    Prenons pour l’exemple le théorème des deux carrés de Fermat, qui énonce (dans l’une de ses variantes) qu’un nombre premier impair est de la forme 4n+1 si et seulement s’il peut s’écrire comme somme de deux carrés parfaits. À quoi doit ressembler le type associé à cette proposition ? Par analogie avec les implications, on a envie de dire que cela devrait être une fonction, qui prend un nombre premier impair p, et renvoie une preuve de l’équivalence. Problème : ce qui est à droite de l’équivalence est une proposition paramétrée par p. Autrement dit, en notant P le type des nombres premiers impairs, on ne veut plus un simple type fonction P → E, mais un type fonction où le type de retour peut dépendre de la valeur passée à la fonction, noté par exemple (p : P) → E(p). Ces types qui dépendent de valeurs sont appelés types dépendants.

    Dans les langages de programmation populaires, il est rare de trouver des types dépendants. Mais on en retrouve une forme faible en C avec les tableaux de longueur variable (VLA pour « variable-length arrays ») : on peut écrire

    … f(int n) {
      int array[n];
      …
    }
    

    qui déclare un tableau dont la taille n est une expression. Néanmoins, en C, même si on dispose de ce type tableau qui est en quelque sorte dépendant, on ne peut pas écrire une fonction « int[n] f(int n) » qui renvoie un tableau dont la longueur est passée en paramètre. Plus récemment, en Rust, il existe les const generics, où des valeurs se retrouvent dans les types et où on peut écrire fn f<const n: usize>() -> [u8; n], ce qui est un vrai type dépendant, mais cette fois avec la restriction assez sévère que toutes ces valeurs peuvent être calculées entièrement à la compilation, ce qui à cause de la façon dont fonctionne ce type de calcul en Rust empêche par exemple les allocations mémoire. (Donc l’implémentation est assez différente, elle efface ces valeurs en « monomorphisant » tous les endroits où elles apparaissent.)

    En théorie des types, le langage est (normalement) purement fonctionnel, donc les problèmes d’effets de bord dans les valeurs à l’intérieur des types dépendants ne se pose pas. Le type checking peut déclencher des calculs arbitrairement complexes pour calculer les valeurs qui se trouvent dans les types.

    Et le « il existe », au fait, à quoi correspond-il ? Cette fois, ce n’est plus une fonction dépendante mais une paire dépendante : une preuve de « Il existe x tel que E(x) » est une paire d’une valeur x et d’une preuve de E(x). La différence avec une paire normale est que le type du deuxième élément peut dépendre de la valeur du premier élément.

    Comme on peut commencer à s’en douter, le fait d’avoir des types dépendants est utile pour prouver des affirmations mathématiques, mais aussi, bien qu’il puisse sembler inhabituel, pour prouver des programmes, et plus précisément pour encoder des propriétés des valeurs dans les types. Là où on aurait dans un langage moins expressif une fonction qui renvoie deux listes, avec une remarque dans la documentation qu’elles sont toujours de même taille, dans un langage avec des types dépendants, on peut renvoyer un triplet d’un entier n, d’une liste dont le type indique qu’elle est de taille n, et une deuxième liste elle aussi de taille n. Et là où on aurait un deuxieme_liste[indice_venant_de_la_premiere] avec un commentaire que cela ne peut pas produire d’erreur, car les deux listes sont de même taille, on a un programme qui utilise la garantie que les deux listes sont de même taille, et le typage garantit statiquement que cette opération t[i] ne produira pas d’erreur.

    Logique intuitionniste

    Reprenons l’exemple du théorème des deux carrés de Fermat. Nous pouvons maintenant traduire cette proposition en un type : celui des fonctions qui prennent un nombre premier impair p et renvoient une paire de :

    • Une fonction qui prend n tel que p = 4n+1 et renvoie deux entiers a, b accompagnés d’une preuve que a^2 + b^2 = p,

    • Réciproquement, une fonction qui prend a, b et une preuve de a^2 + b^2 = p, et renvoie n tel que p = 4n+1.

    Prouver le théorème des deux carrés de Fermat en théorie des types, c’est donner un élément (on dit plutôt « habitant ») de ce type, soit un programme dont le langage peut vérifier qu’il a ce type. Mais que fait au juste ce programme quand on l’exécute ? On voit qu’il permet notamment de calculer une décomposition d’un nombre premier impair congru à 1 modulo 4 comme somme de deux carrés.

    Là, c’est le côté « programmes » qui apporte un élément moins habituel du côté « preuves » : l’exécution d’un programme va correspondre à un processus de simplification des preuves. Notamment, si on a une preuve de « si P alors Q » et une preuve de P, on peut prendre la preuve de P et remplacer chaque utilisation de l’hypothèse P dans la preuve de « si P alors Q », pour obtenir une preuve de Q qui peut contenir de multiples copies d’une même preuve de P. Cette opération de simplification du côté logique correspond naturellement au fait que la manière en théorie des types de prouver Q à partir d’une preuve f de P ⇒ Q et d’une preuve x de P est tout simplement d’écrire f(x), et que calculer f(x), informatiquement, se fait bien en remplaçant le paramètre de f à tous les endroits où il apparaît par la valeur x et à simplifier le résultat. On dit que la logique de Curry-Howard est constructive, parce qu’elle se prête à une interprétation algorithmique.

    Mais ceci peut sembler gênant. Par exemple, il est trivial en maths « normales » de prouver que tout programme termine ou ne termine pas. Mais par Curry-Howard, une preuve que tout programme termine ou ne termine pas doit être une fonction qui prend un programme, et qui renvoie soit une preuve qu’il termine, soit une preuve qu’il ne termine pas. Autrement dit, si cette proposition censément triviale était prouvable dans Curry-Howard, on aurait un algorithme pour résoudre le problème de l’arrêt, ce qui est bien connu pour être impossible.

    L’explication à cette différence tient au fait que la preuve « triviale » de cette proposition utilise une règle de déduction qui a un statut un peu à part en logique, dite règle du tiers exclu : pour n’importe quelle proposition P, sans aucune hypothèse, on peut déduire « P ou (non P) » (autrement dit, que P est vraie ou fausse). Or cette règle n’admet pas d’interprétation évidente par Curry-Howard : le tiers exclu devrait prendre une proposition P et renvoyer soit une preuve de P, soit une preuve que P est fausse (ce qui s’encode par « si P alors Faux »), autrement dit, le tiers exclu devrait être un oracle omniscient capable de vous dire si une proposition arbitraire est vraie ou fausse, et ceci est bien évidemment impossible.

    (Cela dit, si vous voulez vous faire mal à la tête, apprenez que c’est l’opérateur call/cc et pourquoi l’ajouter permet de prouver le tiers exclu. Exercice : call/cc existe dans de vrais langages, comme Scheme, pourtant on vient de voir que le tiers exclu semble nécessiter un oracle omniscient, comment expliquer cela ?)

    Pour être précis, la logique sans le tiers exclu est dite intuitionniste (le terme constructive étant un peu flou, alors que celui-ci est précis). On peut faire des maths en restant entièrement en logique intuitionniste, et même si ce n’est pas le cas de l’écrasante majorité des maths, il existe tout de même un certain nombre de chercheurs qui le font, et ceci peut avoir divers intérêts. Il y a notamment l’interprétation algorithmique des théorèmes, mais aussi, de manière beaucoup plus avancée, le fait que certaines structures mathématiques (topos, ∞-topos et consorts) peuvent s’interpréter comme des sortes d’univers mathématiques alternatifs régis par les règles de la logique intuitionniste (techniquement, des « modèles » de cette logique), et que parfois il est plus simple de prouver un théorème en le traduisant à l’intérieur de l’univers et en prouvant cette version traduite de manière intuitionniste.

    Pour pouvoir malgré tout raisonner en théorie des types de manière classique (par opposition à intuitionniste), il suffit de postuler le tiers exclu comme axiome. Du point de vue des programmes, cela revient à rajouter une constante qui est supposée avoir un certain type mais qui n’a pas de définition (cela peut donc rendre les programmes impossibles à exécuter, ce qui est normal pour le tiers exclu).

    Quelques exemples

    Si vous aviez décroché, c’est le moment de reprendre. Parlons un peu des assistants de preuve qui existent. Les plus connus sont :

    • Rocq, anciennement nommé Coq, développé à l’Inria depuis 1989, écrit en OCaml, sous licence LGPL 2.1. Il est assez lié à l’histoire de la théorie des types, car il a été créé par Thierry Coquand comme première implémentation du calcul des constructions, une théorie des types inventée par Coquand et devenue l’une des principales existantes. (Oui, Coq a été renommé en Rocq à cause de l’homophonie en anglais entre « Coq » et « cock ». J’apprécierais que les commentaires ne se transforment pas en flame war sur ce sujet très peu intéressant, merci.)

    • Lean, créé par Leonardo de Moura et développé depuis 2013 chez Microsoft Research, écrit en C++, placé sous licence Apache 2.0.

    • Agda, créé par Ulf Norrell en 1999, écrit en Haskell et sous licence BSD 1-clause.

    • D’autres que je connais moins, notamment Isabelle et F* (liste sur Wikipédia).

    Pour illustrer comment peuvent fonctionner les choses en pratique, voici un exemple très simple de code en Agda :

    open import Agda.Primitive using (Level)
    open import Data.Product using (_×_; _,_)
    
    swap : {ℓ₁ ℓ₂ : Level}  {P : Set ℓ₁} {Q : Set ℓ₂}  P × Q  Q × P
    swap (p , q) = (q , p)

    Vue comme un programme, cette fonction swap inverse simplement les deux éléments d’une paire. Vue comme une preuve, elle montre que pour toutes propositions P et Q, si P et Q, alors Q et P. Comme le veut Curry-Howard, les deux ne sont pas distingués. Les types P et Q sont eux-mêmes dans des types \mathsf{Set}_\ell avec un « niveau » \ell, ceci parce que, pour des raisons logiques, il serait incohérent que le type des types soit de son propre type, donc on a un premier type de types \mathsf{Set}_0, qui est lui-même de type \mathsf{Set}_1, et ainsi de suite avec une hiérarchie infinie de niveaux appelés univers. À un niveau plus superficiel, on remarquera qu’Agda a une syntaxe qui ressemble fort à Haskell (et utilise intensivement Unicode).

    Voilà la même chose en Rocq :

    Definition swap {P Q : Prop} : P /\ Q -> Q /\ P :=
      fun H => match H with conj p q => conj q p end.

    La syntaxe est assez différente et ressemble plutôt à OCaml (normal, vu que Rocq est écrit en OCaml et Agda en Haskell). Mais à un niveau plus profond, on voit apparaître un type Prop dont le nom évoque furieusement les propositions. Or j’avais promis que les propositions seraient confondues avec les types, donc pourquoi a-t-on un type spécial pour les propositions ?

    En réalité, pour diverses raisons, il peut être intéressant de briser l’analogie d’origine de Curry-Howard et de séparer les propositions et les autres types en deux mondes qui se comportent de façon extrêmement similaire mais restent néanmoins distincts. Notamment, un principe qu’on applique sans réfléchir en maths est que si deux propositions sont équivalentes, alors elles sont égales (extensionnalité propositionnelle), mais on ne veut clairement pas ceci pour tous les types (on peut donner des fonctions bool -> int et int -> bool, pourtant on ne veut certainement pas bool = int), donc séparer les propositions des autres permet d’ajouter l’extensionnalité propositionnelle comme axiome. (Mais il y a aussi des différences comme l'imprédicativité dans lesquelles je ne vais pas rentrer.)

    Et voici encore le même code, cette fois en Lean :

    def swap {P Q : Prop} : P  Q  Q  P :=
      fun p, q => q, p

    À part les différences de syntaxe, c’est très similaire à Rocq, parce que Lean a aussi une séparation entre les propositions et les autres types.

    Cependant, en Rocq et Lean, on peut aussi prouver la même proposition de façon différente :

    Lemma swap {P Q : Prop} : P /\ Q -> Q /\ P.
    Proof.
      intros H. destruct H as [p q]. split.
      - apply q.
      - apply p.
    Qed.

    et

    def swap {P Q : Prop} : P  Q  Q  P := by
      intro h
      have p := h.left
      have q := h.right
      exact q, p

    Avec Proof. ou by, on entre dans un mode où les preuves ne sont plus écrites à la main comme programmes, mais avec des tactiques, qui génèrent des programmes. Il existe toutes sortes de tactiques, pour appliquer des théorèmes existants, raisonner par récurrence, résoudre des inégalités, ou même effectuer de la recherche automatique de démonstration, ce qui s’avère extrêmement utile pour simplifier les preuves.

    Ce mode « tactiques » permet aussi d’écrire la preuve de façon incrémentale, en faisant un point d’étape après chaque tactique pour voir ce qui est prouvé et ce qui reste à prouver. Voici par exemple ce qu’affiche Rocq après le destruct et avant le split :

      P, Q : Prop
      p : P
      q : Q
      ============================
      Q /\ P
    

    Cette notation signifie que le contexte ambiant contient les variables P et Q de type Prop ainsi que p une preuve de P (donc un élément du type P) et q une preuve de Q. Le Q /\ P en dessous de la barre horizontale est le but à prouver, c’est-à-dire le type dont on cherche à construire un élément.

    Agda fonctionne assez différemment : il n’y a pas de tactiques, mais il existe néanmoins un système de méta-programmation qui sert à faire de la recherche de preuves (donc contrairement à Rocq et Lean, on n’écrit pas la majeure partie des preuves avec des tactiques, mais on peut se servir d’un équivalent quand c’est utile). Pour écrire les preuves incrémentalement, on met ? dans le programme quand on veut ouvrir une sous-preuve, et Agda va faire le type-checking de tout le reste et donner le contexte à l’endroit du ?.

    Quelques succès de la formalisation

    En 2025, la formalisation reste très fastidieuse, mais elle a déjà eu plusieurs grands succès :

    Actuellement, Lean a réussi à attirer une communauté de mathématiciens qui développent mathlib (1,1 million de lignes de code Lean au moment où j’écris), une bibliothèque de définitions et théorèmes mathématiques qui vise à être la plus unifiée possible.

    Les équivalents dans d’autres assistants de preuve se développent même s’ils ne sont pas (encore) aussi gros : citons mathcomp, unimath, agda-unimath entre autres.

    Un autre grand succès, dans le domaine de la vérification cette fois, est CompCert (malheureusement non-libre), qui est un compilateur C entièrement écrit en Rocq et vérifié par rapport à une spécification du C également encodée en Rocq.

    La recherche en théorie des types

    La théorie des types est un domaine de recherche à part entière, qui vise à étudier du point de vue logique les théories des types existantes, et à en développer de nouvelles pour des raisons à la fois théoriques et pratiques.

    Historiquement, une grande question de la théorie des types est celle de comprendre à quel type doivent correspondre les propositions d’égalité. Par exemple, on veut que deux propositions équivalentes soient égales, et que deux fonctions qui prennent les mêmes valeurs soient égales, et éventuellement pour diverses raisons que deux preuves de la même proposition soient égales, mais s’il est facile d’ajouter toutes ces choses comme axiomes, il est très compliqué de les rendre prouvables sans obtenir, comme avec le tiers exclu, des programmes qui ne peuvent pas s’exécuter à cause des axiomes qui sont déclarés sans définition.

    Vladimir Voedvodsky a fait une contribution majeure en proposant un nouvel axiome, appelé univalence, qui dit très sommairement que si deux types ont la même structure (on peut donner une « équivalence » entre les deux), alors ils sont en fait égaux (résumé simpliste à ne pas prendre au mot). Cet axiome est très pratique pour faire des maths parce qu’on travaille souvent avec des objets qui ont la même structure (on dit qu’ils sont isomorphes), et qui doivent donc avoir les mêmes propriétés, et cet axiome permet de les identifier (même s’il a aussi des conséquences qui peuvent paraître choquantes). Sa proposition a donné naissance à une branche appelée théorie homotopique des types, qui explore les maths avec univalence. Le prix à payer est que les types ne se comprennent plus comme de simples ensembles de valeurs (ou de preuves d’une proposition), mais comme des espaces géométriques munis de toute une structure complexe (techniquement, les égalités sont des chemins entre points, et il y a des égalités non-triviales, des égalités entre égalités, etc.), et la compréhension de ces espaces-types est fondée sur la théorie de l’homotopie. Il y a bien d’autres théories des types, avec univalence ou non : théorie cubique des types, théorie des types observationnelle, etc.

    Conclusion

    J’espère avoir communiqué un peu de mon enthousiasme pour le domaine (dans lequel je suis probablement parti pour démarrer une thèse). Si vous voulez apprendre un assistant de preuve, une ressource assez abordable est la série Software Foundations avec Rocq. Il existe également Theorem proving in Lean 4 et divers tutoriels Agda. Vous pouvez aussi essayer ces assistants de preuve directement dans votre navigateur : Rocq, Lean ou Agda. Et bien sûr les installer et jouer avec : Rocq, Lean, Agda.

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    Agenda du Libre pour la semaine 9 de l’année 2025

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 37 événements (France: 34, internet: 3) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire

    [FR Montpellier] Émission | Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion – Le lundi 24 février 2025 de 09h00 à 10h00.

    Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

    Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

    Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

    Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

    Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

    Inscription | GPS 43.60524/3.87336

    Fiche activité:
    https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf

    [internet] Mapathon 2024-2025 par CartONG – Le lundi 24 février 2025 de 18h00 à 20h00.

    Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne! 🗺️​💻​

    Venez cartographier les régions encore absentes des cartes pour soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

    Les ateliers de cartographie sont organisés dans le cadre du projet Missing Maps, qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte!

    🤔​ Pour qui? Pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde!

    📌​ Où ? 100% en ligne! Un lien de connexion vous sera envoyé après votre inscription

    🖱️​ Comment? Avec la plateforme de cartographie libre et contributive OpenStreetMap (OSM, le «Wikipédia des cartes») tout le monde peut participer à la cartographie de n’importe quelle zone de la planète: il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet! Accessibles à tout·es, nous serons là pour vous accompagner pour vos premiers pas avec OSM.

    Le programme des mapathons

    18h00: Introduction, présentation de la cartographie collaborative et solidaire et démonstration OSM pour les nouveaux·elles

    18h30: On cartographie tous ensemble sur un projet

    20h00: Fin du mapathon, conclusion sur les contributions de la soirée

    Pour s’inscrire c’est par ici

    Si vous avez besoin de plus d’info, vous pouvez nous contacter directement à l’adresse suivante: missingmaps@cartong.org

    [FR Saint-Étienne] OpenStreetMap, rencontre Saint-Étienne et sud Loire – Le lundi 24 février 2025 de 19h00 à 21h00.

    Depuis la rentrée 2023, les temps de rencontre autour d’OpenStreetMap sont relancés.

    L’occasion de se rencontrer (ou de se retrouver), d’échanger sur OpenStreetMap et de lancer des projets en commun.

    [internet] Émission «Libre à vous!» – Le mardi 25 février 2025 de 15h30 à 17h00.

    L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

    Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

    Les ambitions de l’émission Libre à vous!

    Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

    Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

    L’émission dispose:

    [FR Vallauris – Sophia Antipolis] Rencontre Accès Libre – Le mardi 25 février 2025 de 18h00 à 21h00.

    Rencontres Accès Libre

    Certains les appellent «install party», d’autres encore «Soirées Linux», mais les Rencontres Accès Libre sont tout cela en même temps, et bien plus encore…

    Entre autres, c’est l’occasion de:

    • discuter, échanger, expliquer;
    • installer des logiciels libres;
    • et, toute autre idée coopérative de solidarité à but non lucratif!

    C’est un évènement organisé conjointement par Linux Azur et le SHL.

    [FR Pau] Assemblée générale de l’association PauLLA – Le mardi 25 février 2025 de 19h00 à 22h00.

    L’association PauLLA organise son assemblée générale annuelle le mardi 25 février 2025 à Pau.

    Si vous voulez découvrir l’association, rencontrer ses membres et échanger avec le bureau, c’est le meilleur moment de l’année. Rejoignez-nous pour promouvoir le logiciel libre à Pau et dans les environs.

    Toutes les infos sont sur cette page: https://www.paulla.asso.fr/Evenements/assemblee-generale-paulla-2025

    Au plaisir de vous rencontrer !

    [FR Lille] Permanence associative autour du Libre – Le mardi 25 février 2025 de 20h00 à 22h00.

    Vous avez décidé de reprendre en main votre vie numérique? Venez nous rencontrer le dernier mardi de chaque mois au Café Citoyen à Lille!

    La permanence associative autour du Libre est une manifestation conviviale, ouverte à toutes et tous, organisée le dernier mardi (ou jeudi) de chaque mois par les collectifs de Chtinux (Raoull, Deuxfleurs, Mycélium, CLX, Cliss XXI…).

    Rejoignez-nous pour y discuter joyeusement de Logiciel Libre, de Culture Libre, de données ouvertes (open data), de bidouille sous Linux, ou proposer vos idées d’évènements.

    C’est aussi l’occasion d’obtenir un coup de main si vous rencontrez une difficulté sous Linux, ou si vous avez besoin de conseils pour migrer sur du Logiciel Libre.

    Si vous venez avec votre ordinateur pour obtenir de l’aide technique, pour permettre à l’équipe bénévole de s’organiser, prévenez-nous via un courrier électronique à l’adresse: chtinux-diffusion CHEZ deuxfleurs POINT fr.

    Le Café Citoyen est accessible en métro (station République – Beaux Arts). Une connexion Internet y est disponible, des prises électriques, de la place… Au bar, vous trouverez aussi de bonnes boissons avec et sans alcool, ainsi que de la petite restauration (notamment fromage ou tartines véganes).

    Pour soutenir le Café Citoyen, nous vous demandons d’y acheter au minimum une consommation. Après avoir pris votre boisson ou votre en-cas au bar, vous pouvez nous rejoindre directement au deuxième étage.

    Au plaisir de vous retrouver!

    [internet] Permanence numérique (visio) – Le mardi 25 février 2025 de 20h00 à 21h30.

    L’association Ailes-52 tient sa permanence numérique tous les mardis à 20h.

    Pour les adhérents ou visiteurs curieux, qui souhaitent:

    • trouver des réponses à vos questions concernant les logiciels libres?
    • utiliser et découvrir des logiciels libres et respectueux de la vie privée?
    • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres?

    Alors venez nous rencontrer et discuter lors de cette permanence.

    • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse: https://visio.chapril.org/ailes52-permanence-web

    • Un temps d’accueil et de présentation sera consacré aux participants, à l’identification des thématiques que chacun souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes de travail à constituer

    • ~ 20h30 à 21h30: séance de travail sur les thématiques identifiées avec échanges sur la fin d’atelier

    La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.

    Ailes-52 est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

    L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 26 février 2025 de 12h30 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

    Planning des réservations consultableici.

    [FR Le Blanc] Ateliers “Libres” – Le mercredi 26 février 2025 de 14h00 à 14h00.

    Échanger sur Linux et les Logiciels Libres,
    Acheter un ordinateur reconditionné,
    Gérer mes contacts sur mon ordiphone et mon PC,
    Installer/configurer un logiciel libre sous Linux,
    Configurer une imprimante/scanner,
    Essayer une distribution Linux,
    Installer GNU/Linux sur mon ordi c’est possible ?

    [FR Le Blanc] Ateliers “Libres” de Linux au Blanc – Le mercredi 26 février 2025 de 14h00 à 17h00.

    [FR Pessac] Cours gratuit d’Espéranto, langue Libre – Le mercredi 26 février 2025 de 17h30 à 19h00.

    Cours d’espéranto tous les mercredis de 17h30 à 19h,

    Université Bordeaux Montaigne,
    Esplanade des Antilles,
    Domaine Universitaire
    33600 Pessac

    Les cours sont animés par Elvezio & Jean-Seb. Ils sont totalement gratuits et sans droits d’inscription à la fac, 100% gratuits.

    Veuillez contacter le 06 72 17 22 97 avant votre venue afin de connaître la salle ou pour plus d’informations.

    [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap – Le mercredi 26 février 2025 de 18h00 à 20h00.

    Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

    Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier!

    Participation aux ateliers

    Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

    Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible depuis ce lien. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 26 février 2025 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Simandre] Causerie numérique – Le mercredi 26 février 2025 de 18h00 à 20h00.

    Nous poursuivons ces rencontres et vous proposons d’échanger
    autour de nos outils numériques quotidiens et des alternatives possibles.

    [FR Parempuyre] Participez au prochain ĞBlabla – Le mercredi 26 février 2025 de 18h30 à 22h30.

    Participez au prochain Ĝblabla à Parempuyre (33)

    🥁 Dans le (joli) cadre des rencontres mensuelles du ĞBlabla en Gironde, donnons-nous cette fois rendez-vous à Parempuyre (33), le 26 février 2025 à partir de 18:30 et jusqu’à 22:00/22:30, pour des questions/réponses sur la Monnaie Libre Ğ1 et sur la Monnaie Locale la Gemme, pour des découvertes de Cesium, des certifications… et bien sûr, pour manger et boire ce que nous apporterons !

    L’adresse exacte vous sera donnée lors de votre inscription – alors vous savez ce qu’il vous reste à faire 😀 À bientôt !

    [FR Saint Laurent du Pont] Permanence Rézine Chartreuse – Le mercredi 26 février 2025 de 19h00 à 20h00.

    Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

    Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

    Par ailleurs, fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

    Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

    [FR Montpellier] Permanence | OpenStreetMap | HérOSM (hybride) – Le mercredi 26 février 2025 de 19h00 à 22h00.

    Ces rencontres mensuelles se veulent être des instants conviviaux pour faire un compte-rendu des activités du mois précédent, mais aussi pour présenter les opérations et rendez-vous à venir que proposent les groupes HérOSM. Naturellement, elles sont également ouvertes à tout public, en présence et à distance.

    Si vous avez des propositions n’hésitez pas à compléter la page dédiée.

    Programme:

    • Contribution sur les points d’eau incendie de l’Hérault;
    • Poursuite du Mapathon humanitaire au Nigeria et au Togo:
    • Cartographie «Au fil de l’eau» à Gusau (Capitale de l’État de Zamfara, au Nigeria)
    • Cartographie du canton de Barkoissi (Région des Savanes au Togo)
    • Cartographie du village de Konohoué (Région des Plateaux au Togo)
    • Cartographie du village de Djeregou (Région de la Kara au Togo)

    Déroulement de la rencontre
    Nous vous présenterons les projets en cours, nous vous proposerons de contribuer, faire de la production de données.
    Comme d’habitude, chacun amène ce qu’il veut à manger et à boire pour un repas partagé.
    N’oubliez pas vos ordinateurs portables pour la séance de saisie!

    Tramway lignes 1 et 3, arrêts Port-Marianne et Rives du Lez
    GPS Latitude: 43.603095 | Longitude: 3.898166
    Carte OpenStreetMap

    [FR Joué-lès-Tours] Atelier du Libre – Le jeudi 27 février 2025 de 13h30 à 16h00.

    Programmation des Ateliers du Libre 2025

    De janvier à mai 2025, Résoudre vous propose 6 ateliers numériques de 3 séances pour découvrir les logiciels libres (gratuits).

    Télécharger l’affiche ici!

    TRAITEMENT DE TEXTE

    TABLEAU DE CALCUL

    DIAPORAMA

    TRAITEMENT VIDEO

    RETOUCHE PHOTO

    MIXAGE AUDIO

    OUVERT TOUT PUBLIC, Inscrivez-vous à l’accueil.

    Participation sous forme d’adhésion 10 € par atelier de 3 séances.

    Télécharger ici la programmation «Ateliers du Libre 2025»

    [FR Sète] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres – Le jeudi 27 février 2025 de 18h00 à 20h00.

    Dans le cadre des JPO, La Palanquée en fête.

    Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

    L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

    Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

    Les thèmes :
    Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

    • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
    • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Linux-Party ;
    • premières explorations du système ;
    • installations et configurations complémentaires ;
    • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
    • prise en main, découverte et approfondissement du système

    Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

    Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

    Sur inscription | GPS 43.405195/3.695778

    Fiche activité: https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_002_Permanence_GNU-Linux_Montpellibre_2024.pdf

    [FR Toulouse] Repas du Libre – Le jeudi 27 février 2025 de 20h30 à 23h00.

    Le groupe d’utilisateurs de logiciels libres de Toulouse Toulibre en collaboration avec Tetaneutral.net fournisseur d’accès internet et hébergeur libre proposent aux sympathisants de se retrouver l’un des mardis ou jeudis de chaque mois pour échanger autour des logiciels libres, des réseaux libres, discuter de nos projets respectifs et lancer des initiatives locales autour du Libre. Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l’esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.

    Ce Qjelt aura lieu le jeudi 27 février 2025 à 20h30, au restaurant la Paniolade situé au 146 Boulevard de Suisse à Toulouse. C’est à proximité des ponts jumeaux et des minimes, et donc accessible par bus ou métro même tard le soir (bus 16 ou métro B en marchant un peu). Il n’y a pas de formule prévue, c’est à la carte : pizzas, viandes, poissons, salades…

    Pour des raisons de logistique, une inscription préalable avant la veille est demandée sur toulibre.org/qjelt

    [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux – Le vendredi 28 février 2025 de 13h30 à 17h30.

    Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

    Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

    Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

    Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

    N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

    [FR Lyon] Permanence contre l’obsolescence – Le vendredi 28 février 2025 de 16h00 à 18h30.

    On vous accueille tous les premiers mercredi du mois de 16h à 18h30 à la Maison de l’Économie Circulaire 36 cours général giraud 69001 Lyon (Maison qui se situe dans le parc des Chartreux)

    Conseil et aide à la réparation:
    On vous accompagne dans l’entretien, la réparation ou le reconditionnement de votre ordinateur Vente d’ordinateurs à prix solidaires:
    Ordinateurs fixes et portables à petit prix reconditionnés par nos soins sous Linux Reconditionnement solidaire:
    Vous aimez bidouiller des ordis ? Venez nous filer un coup main ! Ouvert à tous et à toutes sans inscription

    Pour toutes questions: contact@eisenia.org

    [FR Toulon] Install Partie Linux – Le vendredi 28 février 2025 de 17h00 à 21h00.

    Dans le cadre de son animation "Répar'Café", l'Alternativ', Tiers Lieu Numérique

    Propose une présentation du système informatique gratuit et sécurisé,
    capable de régénérer un vieil ordinateur.

    Pour installer des logiciels libres sur sa machine personnelle en se faisant conseiller
    et aider par des membres du groupe d’utilisateurs.

    Pour tous: grands débutants et curieux, connaisseurs et experts sont bienvenus !

    Ordinateurs à disposition pour découvrir.

    [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 28 février 2025 de 20h00 à 23h59.

    L’AGU3L Logiciels Libres à Annecy votre association se réunit tous les vendredis à partir 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

    Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments la MJC le Cairn et la maison des associations. La salle est au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

    ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme bonne la tenue de la réunion.

    Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

    Ou sur Mastodon https://piaille.fr/@agu3l

    Digression du programme possible, voire probable.

    Vous pouvez aussi nous soumettre un ou plusieurs sujets de programme:

    Exemples:

    • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus

    • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?

    • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques

    • Kubernetes est-ce pour moi ?

    • Démo sur un logiciel libre en particulier ex: Gimp, flameshot

    • Ou même votre logiciel que vous souhaitez partager

    • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.

    • Vous développez du code libre ? oui

    • etc, etc.

    Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider. De la bonne humeur et un brin de Liberté.

    Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

    Besoin d’une installation Linux?

    Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

    C’est install party à la demande !

    [FR Marignier] Utilisation d’internet – Le samedi 1 mars 2025 de 09h00 à 12h00.

    Utilisation d’internet sans flicage et efficacement

    DNS, adresse internet, continuer sans accepter, sécurisé, flicage, fake news, réseaux sociaux, adresse IP, chercher une recette de soupe à l’oignon, d’aïoli ou de Jalebi facile.

    Être sur internet sans maitriser quelques notions de base c’est faire du vélo sans chaine sur l’autoroute.

    Pour mettre tout ça au clair, tous les Samedis du 18 janvier 2025 au 8 mars 2025, de 9h à 12h, Micro Môle organise des ateliers pour tout âge et tout niveaux.

    Il est conseillé de suivre dans l’ordre chacun des ateliers, mais vous pouvez venir en cours de saison.

    Ouvert à tous les niveaux, dès 14 ans jusqu’à 110 ans.

    Laquadrature du net, vous connaissez?

    Animé par le 'collectif les fous du code'.

    [FR Contamine sur Arve] Bidouille Informatique – Le samedi 1 mars 2025 de 09h00 à 12h00.

    Le rendez-vous mensuel pour partager nos connaissances et échanger nos savoirs du monde du numérique.
    Le 1ᵉʳ Samedi dès 9h00 à 12h00

    [FR Vanves] Portes ouvertes – Installations – Dépannages – Le samedi 1 mars 2025 de 09h30 à 18h00.

    Le premier samedi de chaque mois (sauf août et septembre), de 9h30 à 18h, nous organisons une journée porte ouverte pour présenter notre association et son but.

    Lors de cette journée vous êtes invités à venir nous rencontrer pour découvrir les possibilités des logiciels libres.

    Venez avec vos questions, vos souhaits, vos matériels, nous verrons ensemble comment y répondre.

    Nous acceptons le don de Matériels informatique (surtout portables), Tablette et Smartphone, de préférence avec leur alimentation / chargeur.

    Le Wiki pour vous aider à passer au Libre: https://wiki.llv.asso.fr/doku.php

    Pour le déjeuner, une participation vous sera demandé.

    IMPORTANT: Lisez la "Préparation pour l’installation": https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki:installer:preparation_installation

    Localisation précise: https://www.openstreetmap.org/note/4365747

    Proche du Métro (13) Malakoff Plateau de Vanves (à 5 minutes)

    [FR Figeac] Café bidouille, réparation informatique – Le samedi 1 mars 2025 de 10h00 à 13h00.

    Cet atelier convivial d’auto-réparation et d’entretien des appareils électriques, électroniques et informatiques a pour objectif de les faire durer, réduire les déchets et nous rendre plus autonomes face aux technologies.

    Tu n’oses pas ouvrir ton grille-pain ou ton mixer en panne ? Ton écran de smartphone est cassé ? Ton ordinateur devient très très lent ?

    À l’aide de multimètre, tournevis et d’outils informatiques libres, on s’entraide et on trouve la solution ensemble.

    Cet atelier est gratuit et ouvert à tous, que tu sois un bricoleur qui souhaite aider ou que tu aies besoin d’être aidé.

    Attention, tous les intervenants sont bénévoles et il n’y a aucune garantie de succès, mais nous pourrons t’orienter vers des professionnels en cas de besoin.

    En attendant ce rendez-vous, tu peux consulter les fiches informatiques de l’atelier numérique des 3L: ricochets-figeac.fr

    Tous les premiers samedis du mois et le vendredi après-midi qui suit.

    [FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre – Le samedi 1 mars 2025 de 10h30 à 18h30.

    Présentation de l’E2L

    Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

    Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

    Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

    • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
    • comment en prendre possession en fonction des licences,
    • comment les installer en fonction de ses besoins,
    • comment les tester et les utiliser,
    • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
    • comment écrire ses propres logiciels libres.

    En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type « association à but non lucratif ».

    Comment fonctionne l’école?

    Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

    Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

    Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

    Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

    Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

    Programme détaillé sur le site http://e2li.org

    [FR Rennes] Atelier Pixel Quest – Le samedi 1 mars 2025 de 14h00 à 17h00.

    Créer sa BD interactive en 7 étapes. Session 5.

    Rassemblez le scénario, les assets et l’interface pour préparer votre BD.

    [FR Rennes] Atelier Pixel Quest – Le samedi 1 mars 2025 de 14h00 à 17h00.

    Créer sa BD interactive en 7 étapes. Session 6.

    Découvrez le Sound Design.

    [FR Le Mans] Permanence mensuelle du samedi – Le samedi 1 mars 2025 de 14h00 à 18h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Attention, réservez votre place par contact (at) linuxmaine.org

    Planning des réservations consultableici.

    [FR Quimper] Permanence Linux Quimper – Le samedi 1 mars 2025 de 16h00 à 18h00.

    Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

    Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

    Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

    Recommandations:

    • Sauvegardez vos données avant de venir.
    • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
    • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

    Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

    [FR Vire] Atelier Cartographie participative – Le samedi 1 mars 2025 de 17h00 à 19h00.

    Samedi 1ᵉʳ mars #AtelierLibre #Cartographie Participative, entre 17h et 19h à la Maison du temps libre de Saint Martin de Tallevende, #Vire #Normandie.

    L’objectif est de se familiariser avec la cartographie participative et d’apporter sa contribution sur un projet concret sur Vire, avec #JOSM, un éditeur de données d’OpenStreetMap.

    Cet atelier permettra d’apprendre à contribuer individuellement pour corriger facilement des manques ou compléter des informations sur #OpenStreetMap.

    [FR Montigny Le Bretonneux] Soirée Cult' : Plongée dans l’univers du hacking – Le samedi 1 mars 2025 de 19h00 à 20h30.

    Samedi 1ᵉʳ mars 2025 | à 19h | Médiathèque du CanalQuai François Truffaut, 78180 Montigny-le-Bretonneux
    Plongez dans l’univers fascinant des hackers à travers des extraits cultes de films et séries ! Véritables génies de l’ombre ou légendes amplifiées par Hollywood ? Entre réalités techniques et fantasmes cinématographiques, nos experts décrypteront avec vous les mythes et enjeux de la cybersécurité.

    Démos, quiz, débats, popcorn et convivialité pour une soirée immersive !
    Que vous soyez passionné d’informatique, curieux ou cinéphile, cette soirée unique est faite pour vous. Venez échanger et explorer ce monde mystérieux dans une ambiance décontractée.

    Entrée libre – Venez avec vos questions et votre curiosité !

    Lien médiathèque :
    https://e-mediatheque.sqy.fr/Default/doc/CALENDAR/7478/soiree-cult-au-canal

    pour venir:

    RER C
    Lignes N et U

    Pour en savoir plus:
    https://root66.net/?post/2025/02/20/Soir%C3%A9e-Cult%E2%80%99-plong%C3%A9e-dans-l%E2%80%99univers-du-hacking-%3A-Dans-l%E2%80%99%C5%93il-des-experts

    [FR Gaillac] Repair café – Le dimanche 2 mars 2025 de 10h00 à 13h00.

    Repair café, atelier informatique, etc.

    Tous les premiers dimanches du mois à “Mosaïque”.

    • Mosaïque, 7 rue Marcellin Berthelot, Gaillac, Occitanie, France

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    •  

    Au café libre - « Libre à vous ! » du 11 février 2025 - Podcasts et références

    Deux-cent trente-cinquième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

    • sujet principal : Au café libre, débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
    • chronique Que libérer d'autre que du logiciel sur les 10 ans d'Antanak
    • chronique Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous de Benjamin Bellamy, intitulée « La guerre des IA »
    • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

    Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

    Mardi 25 février 2025, notre sujet principal portera sur le réseau français des FabLabs. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les mettre en commentaires de cette dépêche.

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    •  

    GIMP 3.0 RC3 est sorti

    Note : cette dépêche est une traduction de l'annonce officielle de la sortie de GIMP 3.0 RC3 du 10 février 2025 (en anglais).

    Nous sommes ravis de partager la troisième version candidate de GIMP 3.0 pour ce qui (nous l'espérons) sera la dernière série de tests communautaires avant la version stable ! Cette version fait suite à la récente conférence GIMP 3 and Beyond de Jehan au FOSDEM 2025.

      Sommaire

      Corrections de bogues et changements importants

      Alors que nous réduisions les quelques derniers bogues majeurs à néant, nous avons effectué un certain nombre de modifications qui selon nous nécessitent un sérieux coup d’œil de la communauté.
      Jetez-en donc un, d’œil, sur les points suivants lorsque vous essayerez la Release Candidate:

      Nouvelle version de GTK3

      Juste à temps pour GIMP 3.0, une nouvelle version de GTK3 est sortie !
      Entre autres changements, GTK 3.24.48 inclut des correctifs pour plusieurs bugs affectant GIMP avec des patchs initialement fournis par Jehan, comme un crash dans Wayland lors du déplacement de calques et des problèmes de texte dans certains widgets avec des langues de droite à gauche. Nous tenons à remercier Carlos Garnacho et Matthias Clasen pour leur aide sur ces patchs respectifs.

      GTK 3.24.48 ajoute également la prise en charge de la version 2 de xdg_foreign pour Wayland (la v1 reste prise en charge en tant que solution de secours). Plus précisément, l'absence de cette prise en charge provoquait le blocage de GIMP avec certaines actions sur KDE/Wayland, ce qui est désormais corrigé.

      En raison de ces problèmes (certains d'entre eux rendant GIMP vraiment instable sur Wayland), nous recommandons aux empaqueteurs de mettre à jour vers la dernière version de GTK3 lors de l'empaquetage de notre RC3. Cependant, veuillez nous informer si vous remarquez des régressions ou d'autres problèmes résultant de la nouvelle version de GTK3.

      Améliorations du graphe d'images

      Grâce à l'édition non destructive dans GIMP, les utilisateurs peuvent désormais empiler plusieurs filtres les uns sur les autres. Ces filtres fonctionnent généralement dans un format à haute résolution de bits, de sorte que les informations de l'image ne sont pas perdues. Cependant, la sortie de chaque filtre était convertie vers et depuis la résolution de l'image d'origine lors de l'empilement. Ainsi, si l'image n'était que de 8 bits, une grande quantité d'informations était perdue dans ces conversions constantes. Jehan a résolu ce problème en convertissant uniquement au format de l'image lorsque le filtre est censé être fusionné, plutôt que dans des piles non destructives. Comme il s'agit d'un changement important dans le fonctionnement des filtres, nous souhaitons que davantage d'utilisateurs testent ce changement pour détecter d'éventuelles régressions.

      Changements dans Projection Thread-safe

      Lorsque des modifications sont apportées à une image (comme une peinture), la projection de l'image doit être « vidée » pour afficher les nouvelles modifications à l'écran. Certains aspects de ce processus n'étaient pas « thread-safe », ce qui signifie que lorsque votre ordinateur utilisait plusieurs threads pour accélérer le travail, ils pouvaient entrer en conflit les uns avec les autres et provoquer un plantage. Cela a été observé dans notre fonctionnalité d'expansion automatique de calques. Jehan a corrigé la fonction pour qu'elle soit entièrement thread-safe. Cependant, les modifications apportées au multithreading peuvent laisser des bugs bien cachés, donc des tests communautaires supplémentaires seraient utiles.

      Procédures privées

      Le navigateur de base de données procédurale de GIMP montre aux développeurs de greffons et de scripts toutes les fonctions auxquelles ils peuvent accéder. Jusqu'à présent, il affichait également les fonctions « privées » qui ne sont utilisées qu'en interne. Jehan a ajouté un indicateur pour masquer ces fonctions. Dans un premier temps, nous avons ratissé trop large et caché certaines fonctions publiques importantes. Bien que nous ayons corrigé ces cas, nous aimerions que la communauté nous donne plus de détails pour nous assurer que nous n'avons oublié aucune fonction publique mal étiquetée.

      Améliorations

      Bien que nous soyons toujours en phase de gel des fonctionnalités majeures jusqu'à la version stable de GIMP 3.0, quelques améliorations mineures et autonomes ont été apportées aux greffons.

      Script-fu

      API Filtre

      Le nouvel appel PDB (gimp-drawable-merge-filter) permet aux auteurs de Script-fu d'utiliser des étiquettes pour spécifier les propriétés des filtres. Cela donnera aux utilisateurs de Script-fu la même flexibilité pour appeler et mettre à jour les filtres que les développeurs de greffons C et Python ont dans l'API GIMP 3.0. À titre d'exemple, voici un appel au filtre Emboss :

      (gimp-drawable-merge-new-filter mask-emboss "gegl:emboss" 0 LAYER-MODE-REPLACE 1.0 "azimuth" 315.0 "elevation" 45.0 "depth" 7 "type" "emboss")
      

      Vous pouvez voir plus d'exemples dans notre dépôt de scripts.

      Nouvelle syntaxe de passage des arguments par noms

      Dans Script-Fu, toutes les fonctions générées à partir de la procédure PDB des greffons doivent désormais être appelées avec une toute nouvelle syntaxe d'argument nommé, inspirée de la variante Racket de Scheme.

      Par exemple, disons que votre greffon souhaite appeler le greffon Foggify, au lieu d'appeler :

      (python-fu-foggify RUN-NONINTERACTIVE 1 (car (gimp-image-get-layers 1)) "Clouds" '(50 4 4) 1.0 50.0)

      Vous devez maintenant appeler :

      (python-fu-foggify #:image 1 #:drawables (car (gimp-image-get-layers 1)) #:opacity 50.0 #:color '(50 4 4))

      Cela présente quelques avantages :

      • des appels beaucoup plus auto-documentés, d'autant plus que certains greffons ont beaucoup d'arguments (on pouvait donc se retrouver avec des fonctions avec une douzaine d'entiers ou de flottants et c'était très déroutant) ;
      • l'ordre des arguments n'a plus d'importance ;
      • vous pouvez ignorer les arguments lorsque vous les appelez avec des valeurs par défaut ;
      • cela permet d'améliorer les procédures des greffons dans le futur en ajoutant de nouveaux arguments sans casser les scripts existants.

      Ce dernier point en particulier est important, et l'ordre des arguments n'avait plus d'importance lors de l'appel de procédures PDB depuis l'API C, ainsi que toutes les liaisons introspectées. Script-Fu était la seule interface restante dont nous disposions qui se souciait encore de l'ordre et du nombre d'arguments. Ce n'est plus le cas et c'est donc un grand pas vers une API beaucoup plus robuste pour GIMP 3 !

      Formats de fichiers

      Toutes les modifications apportées aux greffons de chargement d'images sont vérifiées avec le cadriciel de tests automatisés créé par Jacob Boerema pour éviter les régressions.

      PSD

      En plus des corrections de bogues telles que l'enregistrement correct des images fusionnées CMJN, Jacob Boerema a ajouté la prise en charge du chargement des fichiers PSD LAB 16 bits par canal. Il a également mis à jour la boîte de dialogue d'exportation PSD pour utiliser les fonctions d'exportation de métadonnées intégrées de GIMP.

      DDS

      CMYK Student a implémenté la prise en charge très demandée du chargement d'images DDS avec prise en charge BC7. Jacob Boerema a travaillé pour corriger la compatibilité avec les fichiers DDS exportés à partir d'anciennes versions de GIMP.

      AppImage: c'est officiel !

      Après neuf mois d'incubation (le nombre est une simple coïncidence 🙂), nous présentons un « nouveau » format de distribution pour les utilisateurs Linux : .AppImage. Au départ, nous l'utilisions comme format interne pour les tests, comme déjà évoqué dans des articles précédents. Les efforts de Bruno Lopes nous ont permis d'améliorer le processus de construction. Nous sommes maintenant confiants avec l'AppImage générée et nous avons donc pour objectif de la rendre officielle.

      En tant que package officiel en amont, aucun greffon tiers sophistiqué ou autre binaire arbitraire qui ne soit pas une dépendance de GIMP n'est ajouté pour ne pas le « surcharger ». C'est ce que certains appellent GIMP « vanilla », un GIMP propre mais complet pour la production (c'est-à-dire pour une utilisation générale).

      Comme tout format d'empaquetage, il a ses propres caractéristiques et limites. Dans le cas de l'AppImage de GIMP, les outils inclus tels que gimp-console* et gimp-debug-tool* nécessitent une extraction préalable du fichier .AppImage avec la commande --appimage-extract. De plus, en partie à cause de la conception d'AppImage, les commandes qui pointent vers $PWD ne fonctionneront pas. Ces deux limitations de fonctionnalités sont les seules connues à ce jour. Donc, si vous en trouvez d'autres ou même des bogues, veuillez les signaler sur notre outil de suivi.

      Divers

      • Il est maintenant plus facile de charger des images depuis Google Drive ainsi que d'autres plateformes distantes ou dans le cloud, sans avoir a sélectionner un format de fichier pour essayer de l'ouvrir.

      • Notre processus de création génère désormais des icônes supplémentaires avec l'extension -rtl, qui sont automatiquement utilisées avec les langues s'écrivant de droite à gauche. Les icônes de flèches gauche et droite en sont un exemple : elles sont désormais orientées dans la bonne direction dans les deux types de langues.

      • Les développeurs de greffons n'ont plus besoin de créer des boutons de sélection de fichiers personnalisés - GimpProcedureDialog les crée désormais automatiquement lorsqu'un paramètre de type de fichier est utilisé. Vous pouvez également spécifier si le bouton sert à ouvrir ou à enregistrer des fichiers et des dossiers.

      • Rupert Weber a continué ses efforts pour nettoyer notre greffon BMP. De plus, il travaille actuellement à ajouter la prise en charge de l'importation de profils de couleurs dans les BMP, qui, espérons-le, sera prête dans une future version.

      • CMYK Student a mis à jour le greffon ICNS avec une nouvelle prise en charge des types d'icônes « ic05 » et des formats d'icônes ARGB. Ils ont également corrigé un bogue lors du chargement d'anciens formats ICNS sans masque de transparence. Lukas Oberhuber a aidé à diagnostiquer et à résoudre un bogue connu dans le format ICNS qui faisait que notre icône macOS affichait des pixels brouillés dans les petites tailles.

      GEGL

      La version 0.4.54 de GEGL contient également quelques améliorations et corrections de bogues. Thomas Manni a mis à jour le filtre Noise Spread pour éviter les bogues lorsqu'il est appliqué à des groupes de calques vides. Jonny Robbie a ajouté de nouvelles options et de nouveaux types de papier au filtre Negative Darkroom, et a optimisé certaines opérations en virgule flottante dans GEGL dans son ensemble.

      Statistiques

      Depuis GIMP 3.0 RC2, dans le dépôt principal de GIMP :

      • 85 rapports ont été fermés comme RÉPARÉS ;
      • 56 demandes de fusion ont été acceptées ;
      • 335 commits ont été poussés ;
      • 19 traductions ont été mises à jour : basque, bulgare, catalan, chinois (Chine), danois, néerlandais, finnois, géorgien, italien, norvégien nynorsk, persan, portugais, slovaque, slovène, espagnol, suédois, turc, ukrainien, vietnamien.

      33 personnes ont contribué à des modifications ou des correctifs à la base de code de GIMP 3.0.0 RC3 (l'ordre est déterminé par le nombre de commits ; certaines personnes sont dans plusieurs groupes) :

      • 13 développeurs pour le code principal : Jehan, Alx Sa, Jacob Boerema, Lloyd Konneker, Anders Jonsson, Thomas Manni, Bruno, Daniele Forsi, Lloyd Konneker, Lukas Oberhuber, Rupert, cheesequake, Øyvind Kolås ;
      • 10 développeurs de greffons ou modules : Alx Sa, Jacob Boerema, Jehan, Rupert, Lloyd Konneker, Anders Jonsson, Bruno, Daniel Novomeský, Daniele Forsi, lillolollo ;
      • 19 traducteurs : Alan Mortensen, Alexander Shopov, Nathan Follens, Kolbjørn Stuestøl, Hugo Carvalho, Asier Sarasua Garmendia, Ngọc Quân Trần, Jordi Mas, Marco Ciampa, Sabri Ünal, Anders Jonsson, Danial Behzadi, Ekaterine Papava, Jiri Grönroos, Jose Riha, Luming Zh, Martin, Rodrigo Lledó, Yuri Chornoivan ;
      • 1 Concepteur de thème : Alx Sa ;
      • 6 contributeurs pour la compilation, l’empaquetage ou l’intégration continue : Bruno, Jehan, Lloyd Konneker, Alx Sa, Rupert, Jacob Boerema.

      Contributions sur d'autres dépôts dans GIMPverse (l'ordre est déterminé par le nombre de commits) :

      • GEGL 0.4.54 est composé de 11 commits de 16 contributeurs : Øyvind Kolås, Alexander Shopov, Hugo Carvalho, JonnyRobbie, Alan Mortensen, Anders Jonsson, Asier Sarasua Garmendia, Bartłomiej Piotrowski, Jehan, Martin, Nathan Follens, Nils Philippsen, Rodrigo Lledó, Sam L, Thomas Manni, Yuri Chornoivan ;
      • ctx a enregistré 233 commits depuis la sortie de RC2 par 1 contributeur : Øyvind Kolås ;
      • gimp-data a enregistré 6 commits de 4 contributeurs : Bruno, Jehan, Alx Sa, Andre Klapper ;
      • gimp-test-images (nouveau référentiel pour les tests de prise en charge des images) a enregistré 5 commits de 2 contributeurs : Jacob Boerema, Alx Sa ;
      • la version gimp-macos-build (scripts de packaging macOS) a eu 6 commits par 2 contributeurs : Lukas Oberhuber, Bruno ;
      • la version flatpak a eu 12 commits par 3 contributeurs après la version RC2 : Bruno Lopes, Jehan, Hubert Figuière ;
      • notre site web principal a eu 42 commits par 6 contributeurs : Jehan, Alx Sa, Bruno, Jacob Boerema, Andre Klapper, Petr Vorel ;
      • notre site web de développement a eu 18 commits par 5 contributeurs : Jehan, Bruno, Lukas Oberhuber, Alx Sa, Anders Jonsson ;
      • notre documentation 3.0 comptait 373 commits de 13 contributeurs : Andre Klapper, Kolbjørn Stuestøl, Nathan Follens, Jacob Boerema, Alan Mortensen, Yuri Chornoivan, Dick Groskamp, ​​Jordi Mas, Alevtina Karashokova, Alx Sa, Anders Jonsson, Daniele Forsi, Hugo Carvalho.

      N'oublions pas de remercier toutes les personnes qui nous aident à trier dans Gitlab, à signaler les bugs et à discuter des améliorations possibles avec nous.
      Notre communauté est également profondément reconnaissante envers les guerriers d'Internet qui gèrent nos divers canaux de discussion ou comptes de réseaux sociaux tels que Ville Pätsi, Liam Quin, Michael Schumacher et Sevenix !

      Remarque : compte tenu du nombre de parties dans GIMP et de la façon dont nous obtenons des statistiques via les scripts « git », des erreurs peuvent se glisser dans ces statistiques. N'hésitez pas à nous dire si nous avons oublié ou mal classé certains contributeurs ou contributions.

      Autour de GIMP

      Miroirs de téléchargement

      Depuis la publication de la nouvelle version 3.0RC2, deux nouveaux miroirs ont été ajoutés :

      • Saswata Sarkar, Gurugram, Inde ;
      • Hoobly Classifieds, États-Unis.

      Les miroirs sont importants car ils aident le projet en répartissant la charge pour des dizaines de milliers de téléchargements quotidiens. De plus, en ayant des miroirs répartis dans le monde entier, nous garantissons que tout le monde peut avoir un accès rapide au téléchargement de GIMP.

      Comment citer GIMP dans la recherche

      GIMP est souvent utilisé dans la recherche et est donc cité dans diverses publications scientifiques. Un chercheur utilisant GIMP pour le traitement d'images astronomiques nous a contactés pour savoir comment citer GIMP correctement, d'autant plus qu'il est utilisé pour effectuer une étape importante de son algorithme.

      Comme cela semble être une question intéressante, nous avons mis à jour notre page « Citing GIMP and Linking to Us » avec une nouvelle sous-section « Citing GIMP in research » contenant la conclusion de cette discussion.

      En particulier, une entrée BibTex, destinée aux chercheurs utilisant LaTeX pour gérer leur bibliographie, est disponible sur ce lien pour simplifier votre travail. Par exemple, disons que vous utilisez ce RC3 pour vos recherches, vous pouvez citer GIMP avec cette entrée :

      @software{GIMP,
          author = {{The GIMP Development Team}},
          title = {GNU Image Manipulation Program (GIMP), Version 3.0.0-RC3. Community, Free Software (license GPLv3)},
          year = {2025},
          url = {https://gimp.org/},
          note = {Version 3.0.0-RC3, Free Software}
      }

      Merci à Cameron Leahy pour ce morceau de code BibTex !

      Télécharger GIMP 3.0 RC3

      Vous trouverez toutes nos versions officielles sur le site officiel de GIMP (gimp.org) :

      • Linux AppImages pour x86 et ARM (64 bits) ;
      • Linux Flatpaks pour x86 et ARM (64 bits) ;
      • Installateur Windows universel pour x86 (32 et 64 bits) et pour ARM (64 bits) ;
      • Paquet MSIX (GIMP Preview) pour x86 et ARM (64 bits) ;
      • Paquets macOS DMG pour le matériel Intel ;
      • Paquets macOS DMG pour le matériel Apple Silicon.

      D'autres paquets réalisés par des tiers devraient évidemment suivre (paquets de distributions Linux ou *BSD, etc.).

      Et ensuite ?

      Nous apprécions vraiment tous les tests et commentaires de la communauté que nous avons reçus au cours des deux dernières versions candidates !
      Nous espérons que ce sera la dernière version candidate avant la version stable 3.0. Notre objectif est maintenant de terminer la résolution des quelques bugs restants dans notre liste de jalons 3.0, tout en gardant un œil sur les nouveaux rapports résultant des changements dans RC3.

      N’oubliez pas que vous pouvez faire un don et financer personnellement les développeurs de GIMP, afin de contribuer et d’accélérer le développement de GIMP. L’engagement de la communauté aide le projet à se renforcer !

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      Zaibu, une alternative libre pour les amateurs de dégustation

      Cette dépêche présente Zaibu, une application web auto-hébergeable permettant de conserver un journal structuré de ses dégustations de bières et de vins. Développée avec SQLPage, elle met l’accent sur la simplicité, l’indépendance et le respect de la vie privée. Contrairement aux solutions centralisées comme Untappd ou Vivino, Zaibu ne collecte aucune donnée et reste entièrement sous le contrôle de l’utilisateur.

      Logo de Zaibu

      Note : n’ayant absolument aucune compétence ni aucun talent en graphisme, le logo a été créé avec Bing Image Creator et retravaillé et vectorisé par mes soins. Je sais, çaymal.

      Sommaire

      L’alcool est dangereux pour la santé, même en petite quantité. Le vin et la bière, comme les autres alcools, induisent une dépendance et tuent. Il est recommandé de ne pas consommer plus de 2 verres par jour, et de ne pas boire d’alcool au moins 2 jours par semaine. Si vous avez des doutes sur votre consommation, n’hésitez pas à contacter un professionnel de santé.

      Pourquoi créer Zaibu ?

      Zaibu répond avant tout à un besoin très concret : garder une trace de ses dégustations de boissons (uniquement bières et vins pour l’instant) sans dépendre d’applications trop encombrées ou propriétaires qui exploitent les données de leurs utilisateurs.

      Ce projet est en fait l’évolution d’un simple fichier texte mis en forme selon une structure plus ou moins régulière. Il était à l’origine partagé via Nextcloud, un service de stockage et de synchronisation de fichiers, libre et auto-hébergeable. Pour passer de ce fichier brut à une véritable application, plusieurs outils ont été utilisés:

      • Makefile : un fichier de configuration pour GNU Make, permettant d’automatiser diverses tâches (ici, la conversion du fichier texte).
      • Gawk : une version libre de l’outil AWK, qui lit et transforme le contenu du fichier texte pour l’adapter au format voulu.
      • textql : un utilitaire en ligne de commande qui interprète des fichiers texte (CSV, TSV…) comme des tables SQL, ce qui facilite le chargement des données dans une base SQLite.

      Grâce à cette chaîne d’outils, le fichier texte initial a pu être converti en une base de données exploitable, pour ensuite alimenter l’application Zaibu.

      Pour ceux qui collectionnent les bouteilles comme d’autres collectionnent les timbres, c’est un outil pratique et léger, conçu pour être maîtrisé de bout en bout : le code source est distribué sous licence libre (AGPLv3), l’application est facile à héberger sur son propre serveur, et consomme très peu de ressources.

      Un objectif secondaire était de tester les capacités de l’outil SQLPage pour le développement rapide d’applications de gestion de données.

      Un besoin personnel

      Il peut être difficile de se souvenir d’une bonne bière artisanale goûtée l’année passée ou du vin qui vous a tant plu à un mariage. Un carnet de notes ou un tableau dans un logiciel de bureautique peuvent dépanner, mais on s’y perd vite, et ce n’est pas toujours très pratique à consulter sur son téléphone quand on est en pleine dégustation.

      Zaibu propose un formulaire simple où vous pouvez renseigner le nom, le producteur, le style, l’amertume, le taux d’alcool, vos impressions… Une fois la dégustation terminée, vous conservez une trace précise, consultable à tout moment. En un coup d’œil, vous pouvez comparer vos différents coups de cœur ou vous rappeler pourquoi un vin particulier ne vous avait pas convaincu.

      Une occasion de tester SQLPage

      Zaibu a aussi été conçu comme une démonstration technique. Il a servi de terrain d’expérimentation pour un nouvel outil, SQLPage, qui permet de créer une application web de gestion et d’affichage de données complète sans s’encombrer de milliers de lignes de code. En partant de requêtes de bases de données très simples, on obtient un site fonctionnel rapidement.

      Ici il s’agit d’une application de type CRUD dans sa plus simple expression, donc parfaitement adaptée à être écrite en pur SQL. Même si certains traitements nécessitent de se creuser un peu plus la tête quand rien d’autre n’est disponible, il existe généralement une manière d’arriver à ses fins (et on découvre parfois avec bonheur des subtilités du langage qu’on ignorait !).

      C’est le framework parfait pour créer rapidement ses propres outils tout en gardant la maîtrise complète de sa donnée, en utilisant une base de données que l’on peut héberger soi-même facilement.

      Une approche libre et auto-hébergeable

      De nombreuses applications existent déjà, mais elles imposent souvent la création d’un compte, exploitent les données des utilisateurs et monétisent leur activité via la publicité ou des abonnements. Zaibu prend le contre-pied en offrant une solution entièrement libre, légère et indépendante.

      L’application repose sur SQLite, un système de gestion de base de données qui se distingue des bases de données traditionnelles comme MySQL ou PostgreSQL. Contrairement à ces dernières, qui nécessitent un serveur dédié fonctionnant en arrière-plan pour gérer les requêtes et stocker les informations, SQLite est une base de données embarquée.

      Cela signifie que toutes les données sont enregistrées directement dans un fichier unique sur l’ordinateur ou le serveur où l’application est installée. Il n’y a donc pas besoin d’installer et de configurer un logiciel supplémentaire pour gérer la base de données. Cette approche simplifie considérablement l’installation et l’utilisation de l’application, surtout pour des utilisateurs qui ne sont pas familiers avec l’administration de serveurs.

      Et puis bien sûr, son code est ouvert. C’est comme une bière artisanale : vous savez exactement quels ingrédients sont utilisés, comment ils interagissent, et si l’envie vous prend, vous pouvez modifier la recette pour l’adapter à vos préférences. Vous pouvez la brasser tel quel, y ajouter une touche personnelle, ou même la partager améliorée avec d’autres passionnés. Ici, tout est transparent et modifiable.

      Une interface simple et accessible

      Pensée pour une utilisation mobile et desktop, l’interface de Zaibu permet d’ajouter rapidement une dégustation, sans fioritures. Sur smartphone, il devient facile de consulter ses notes en magasin ou chez un caviste pour retrouver une référence appréciée ou éviter une déception.

      capture d'écran du menu principal de l'interface mobile

      capture d'écran du formulaire de saisie de dégustation de bière de l'interface desktop

      Et maintenant ?

      Zaibu est encore jeune et perfectible. L’application pourrait évoluer avec des fonctionnalités comme le partage entre utilisateurs ou l’intégration d’une base collaborative… N’hésitez pas à faire vos retours dans les commentaires !

      Et si le principe vous intéresse, vous pouvez aussi découvrir Mon petit potager du même auteur et construit sur le même framework, cette fois pour suivre les récoltes de son jardin et la pluviométrie.

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      Revue de presse de l’April pour la semaine 7 de l’année 2025

      Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

      [L'OBS] Hackathon géant: quand des étudiants s'initient à Wikipédia

      ✍ Thierry Noisette, le samedi 15 février 2025.

      Plus de 300 étudiants de l’école d’ingénieurs ENTPE ont planché pendant deux jours en créant ou enrichissant des articles de l’encyclopédie collaborative.

      [Silicon] Souveraineté numérique: la France est-elle prête à briser ses chaînes?

      ✍ Antoine Brenner, le vendredi 14 février 2025.

      Plutôt que de satisfaire d’une indépendance d’apparat, la France doit faire de l’open source un axe stratégique, conditionner ses investissements publics à l’usage de technologies ouvertes et inscrire l’indépendance numérique au coeur de l’éducation. Faute de choix clairs et volontaristes, toute ambition de souveraineté restera illusoire.

      [LeDevoir.com] Pour un virage numérique libre et local

      ✍ Jacques Berger, le jeudi 13 février 2025.

      Nous avons tout le talent nécessaire au Québec pour réaliser un tel projet.

      [Le Figaro] «L'open source est l'antidote»: Roost, cette ONG qui vise à rendre gratuits des outils de modération des contenus

      ✍ Chloé Woitier, le mercredi 12 février 2025.

      Soutenue par Google, OpenAI ou Discord et présidée par la chercheuse Camille François, cette fondation bâtit des outils de modération en open source dont pourront se servir gratuitement tous les éditeurs de services en ligne.

      [ZDNET] Comment les faux rapports de sécurité inondent les projets open-source, grâce à l'IA

      ✍ Steven Vaughan-Nichols, le mercredi 12 février 2025.

      Les spams de patch contiennent du code qui est carrément erroné et non fonctionnel. Pire encore: il peut introduire des vulnérabilités ou des portes dérobées. Alors, que doivent faire les développeurs?

      [Le Monde.fr] Protection du droit d'auteur: Thomson Reuters remporte une victoire face à une entreprise de l'IA

      Le mercredi 12 février 2025.

      Le conglomérat de médias américain remporte une première victoire contre Ross Intelligence, une start-up spécialisée dans l’IA juridique. Le juge a rejeté l’argument d’usage loyal (« fair use ») avancé par l’entreprise.

      [francetv info] Sommet de l'intelligence artificielle: on vous explique pourquoi la bataille de 'l'open source' menée par la France agite le secteur de l'IA

      ✍ Luc Chagnon, le mardi 11 février 2025.

      Contre les géants de l’intelligence artificielle comme OpenAI, Emmanuel Macron et les entreprises françaises soutiennent le développement d’IA ouvertes et modifiables par tous. De quoi partager plus largement les bénéfices liés à ces technologies, mais aussi les risques.

      Et aussi:

      [Next] Rust dans le noyau Linux: nouvelles bisbilles, Linus Torvalds s'en mêle

      ✍ Vincent Hermann, le lundi 10 février 2025.

      Le noyau Linux contient du code Rust depuis bientôt trois ans. De petits ajouts, qui ont surtout consisté pendant un temps à permettre à du code Rust d’être ajouté, notamment dans les pilotes. Mais la progression du langage dans le noyau reste complexe.

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