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« J’avais l’impression de mourir […] l’iode m’a sûrement sauvé la vie »

Cher(e) ami(e),

Joan a 60 ans quand elle apprend qu’elle a un cancer du sein[1]

Cela peut surprendre, mais son médecin lui prescrit aussitôt 2 mg d’iode par jour. 

Il lui recommande aussi un régime riche en minéraux et en vitamines. 

Pas de chance : Joan a aussi une hypothyroïdie

Elle doit aussi prendre des hormones thyroïdiennes. 

Pendant 15 ans, elle se sent bien et continue même à enseigner l’anglais. 

En 2005, tout bascule : son cancer a progressé. 

Elle a désormais des métastases, et perd beaucoup de poids. 

« J’avais l’impression d’être en train de mourir » raconte-t-elle. 

Elle consulte alors un autre médecin, expert de cette molécule. 

Il n’y va pas par quatre chemins : de 2 mg d’iode par jour, il passe à 50 mg/jour ! 

Après 6 semaines d’iode à hautes doses, elle passe un TEP-Scan : les métastases se sont littéralement désintégrées !

Joan ne s’est pas tirée d’affaires par hasard : 

« Je suis très reconnaissante d’avoir eu accès à cette information car elle m’a sûrement sauvé la vie ». 

Mais ce n’est pas le cas pour toutes les femmes ! 

Combien souffrent de ne pas connaître toutes les solutions à leur disposition ?

Prenez-vous soin de vos seins en faisant ceci ?

Ce que personne ne vous a jamais dit, c’est que vos seins sont l’un des principaux sites de stockage de votre iode. 

Eh oui, l’iode ne sert pas uniquement au fonctionnement de votre thyroïde, comme on le croit souvent ! 

Pour avoir des seins en bonne santé, vous devez avoir des réserves d’iode suffisantes

Car si vous en avez trop peu dans le corps, votre thyroïde va ‘’pomper’’ l’iode stockée dans vos seins…

Votre thyroïde et votre tissu mammaire vont donc se faire concurrence ! 

Et voilà pourquoi vous risquez de développer des pathologies de la thyroïde mais AUSSI des seins ! La preuve avec Joan… 

Thyroïde et seins, liaisons dangereuses (ou heureuses) 

À tel point que de nombreuses études révèlent que : 

  • si vous avez un cancer du sein, votre thyroïde est certainement plus grosse que celles des autres femmes[2] (signe d’une carence en iode) ; 
  • vous avez aussi un taux d’iode bien plus bas[3] [4] (autre signe d’une déficience en iode) ;
  • à l’inverse, si vous avez des problèmes de thyroïde, vous risquez d’avoir plus de pathologies mammaires[5] [6](cancer, mastopathie fibrokystique…). 

Mais alors si une carence en iode est capable de provoquer de tels dégâts… 

… logiquement, supplémenter les malades devrait les aider, voire les soigner.

Eh bien, c’est presque aussi simple que cela : 

L’iode, un anticancéreux oublié, négligé… détesté ? 

Prenez des rates avec des tumeurs au sein. 

Donnez-leur de l’iode par voie orale. 

Que constatez-vous ? 

Eh bien, les tumeurs arrêtent de croître[7] !

Le Dr Brownstein, grand spécialiste de l’iode, est catégorique : 

« On ne peut pas provoquer le cancer du sein chez des rates qui ont suffisamment d’iode[8] ». 

Bien sûr, ce sont des animaux… 

Mais si c’était pareil chez les femmes ? 

Prenez ensuite des femmes avec des mastopathies fibrokystiques – une pathologie précancéreuse

Badigeonnez les kystes avec une solution iodée ou donnez-leur de l’iode par voie orale. 

Résultats : leurs kystes diminuent, voire disparaissent, et les douleurs aussi[9]

Comment expliquer ce mécanisme ? 

L’iode a au moins 3 actions : hormonalebiochimique et génétique[10]

Non seulement l’iode protège le tissu de vos seins contre un excès d’oestrogènes

Mais elle serait aussi capable de modifier l’expression de plusieurs gènes[11] et d’entraîner la mort des cellules cancéreuses.

Une bonne nouvelle quand on sait que trop d’oestrogènes est un puissant facteur de risque du cancer du sein[12]

Une récente étude enfonce même le clou : avoir des taux d’iode et de sélénium élevés dans le sang réduit même votre risque de cancer du sein de 25 %[13] !

De la carence au cancer… pourquoi vous êtes victime d’un scandale 

Le pire, c’est que ce lien entre une carence en iode et le cancer du sein est décrite depuis 1896 ! 

Il suffit de regarder les pays où la population est carencée en iode… avec le taux de cancer du sein : 

🇯🇵 Japon >> consommation d’iode très élevée >> cancer du sein : 16 pour 100 000 femmes[14]

🇺🇲 États-Unis, 🇫🇷France >> consommation d’iode faible >> cancer du sein : 110 cas pour 100 000 = soit 7 fois plus élevé !

Voilà comment une question toute simple prend une tournure dramatique : 

Aviez-vous déjà entendu parler de l’iode comme protecteur du cancer du sein ? 

Jamais, j’imagine… même en plein Octobre Rose ! 

Une « ignorance considérable[15] » selon ce chercheur japonais, qui nuit aux 5,6 millions de Françaises dont vous faites peut-être partie ! 

Et encore, je ne vous parle ici que du cancer du sein, mais l’iode pourrait aussi protéger contre : 

  • les autres cancers hormono-dépendants, comme des ovaires, de l’utérus ou de la thyroïde… 
  • le cancer de la prostate (-30 % chez les personnes avec un bon taux d’iode[16]) ; 
  • le cancer de l’estomac notamment en inhibant Helicobacter pylori[17]
  • et potentiellement, contre le mélanome ou encore le glioblastome… 

Je ne crie bien sûr pas au complot.

Mais ce que je constate une fois de plus, c’est que vous n’avez pas accès aux bonnes informations pour prendre soin de votre santé. 

J’ai d’ailleurs moi-même été surprise de l’importance de cet oligo-élément absolument essentiel. 

Et vous, le saviez-vous ? 

Vous êtes-vous déjà supplémenté en iode ? 

Je lirai avec attention tous vos témoignages ! 

Bonne santé 

Catherine Lesage

  •  

Rejoignez le Buyer club de la santé naturelle !

Cher(e) ami(e),

« Je suis mon propre médecin. »

Vous avez certainement le même credo que cet homme, Ron Woodroof, un Texan pas comme les autres.

Ron Woodroof

J’imagine que son histoire (vraie) ne ressemble pas tout à fait à la vôtre… et pourtant !

En 1985, ce cow-boy électricien apprend qu’il est atteint du sida.

Les médecins sont catégoriques : il lui reste 30 jours à vivre.

Qu’à cela ne tienne, il refuse ce sombre pronostic.

Il obtient de l’AZT sur le marché noir à prix d’or – le médicament ne sera autorisé par la FDA qu’en 1987.

Mais il est encore plus malade.

Il se tourne alors vers un médecin mexicain, lui-même radié, qui va lui fournir des traitements alternatifs.

Et devinez à base de quoi ?

Des vitamines, du zinc, de l’aloe vera, mais aussi un mystérieux peptide T, de l’interféron alpha, du composé Q (produit à base de « concombre chinois ») ou encore du DDC (zalcitabine).

(Pour la petite histoire, certains finiront même par être autorisés par la FDA compte tenu de leur efficacité !)

Contre toute attente, Ron survit.

Mieux, il revit… à tel point que

Le cow-boy en bras de fer contre Big Pharma : flagrant délit de ‘’guérison’’

Révolté par la confiscation de ces remèdes interdits mais efficaces, il a une idée incroyable : les importer clandestinement aux États-Unis !

Ce qu’il fera plus de 300 fois à la barbe des autorités américaines.

Et pour ‘’écouler’’ sa marchandise, il fonde un cercle restreint – un buyer club, en 1988.

Pour accéder à ces remèdes alternatifs, Ron demande une cotisation à chaque membre.

Son but n’est pas de s’enrichir personnellement, mais de mettre l’argent dans un pot commun pour acheter ces remèdes au Mexique, mais aussi en Israël ou encore aux Pays-Bas.

Le succès est fulgurant : il faut dire qu’en pleine épidémie du Sida, les malades se ruent au portillon.

La FDA est évidemment furieuse de cette opération clandestine. Et fera tout pour bloquer son développement.

Principe de précaution ou conflits d’intérêts ? Difficile d’avoir la réponse historique.

Quoi qu’il en soit, le club de Ron reçoit des soutiens de taille, même de la part de médecins qui y envoyaient leurs patients en échec thérapeutique.

L’idée fait florès.

Selon des estimations d’un journaliste du Chicago Tribune, en 1991, plus d’une dizaine de buyer-clubs réunissaient plus de 10 000 Américains.

Complotiste ou avant-gardiste, Ron Woodroof rappelait en tout cas l’utilité d’être hors-système :

« Si vous regardez autour de vous, vous ne verrez pas beaucoup de personnes encore en vie avec les saloperies qu’on donne dans les traitements officiels1 ».

Cette histoire, parfaitement véridique, portée à l’écran dans l’excellent film Dallas Buyer Club en 2013, demeure d’une cruelle actualité car

Êtes-vous aussi un Ron Woodroof ? (Nous le sommes tous)

Même si vous n’êtes probablement pas séropositif, il est possible que vous soyez vous aussi en proie à des douleurs handicapantes, voire une maladie grave.

Peut-être même que l’on vous a dit qu’elle était incurable.

Ou que la médecine n’avait rien – ou si peu – à vous proposer.

Aussi extraordinaire soit-elle, l’histoire de de Ron devrait vous rappeler une chose : « vous devez être votre propre médecin ».

Si Ron s’était cantonné à écouter sagement son médecin, il serait certainement mort.

Grâce à sa ténacité, il est décédé 7 ans plus tard… soit 2 555 jours de plus que ce qu’on lui avait annoncé!

Sacrée prouesse…

Attention, je ne fais pas pour autant l’apologie du tout et n’importe quoi, même dans les cas les plus désespérés !

Je rappelle seulement qu’il faut parfois oser sortir des sentiers battus et peut-être créer :

Un Cancer buyer-club : la résistance s’organise ? 

Si on transpose l’histoire de Ron à notre époque contemporaine, comment ne pas penser au cancer ?

Avec ses protocoles normalisés, ses résultats discutables mais aussi ses dogmes indiscutables, et surtout ses malades, otages d’un combat qui les dépasse… 

Il y a quelques semaines, je vous parlais du bleu de méthylène qui, dès 1906, avait fait preuve de son efficacité sur les cancers.

Pas pour les guérir, mais pour ralentir voire stopper la prolifération et pour améliorer la qualité des vies des malades.

En France, si vous voulez vous en procurer, il faudra vous lever de bonne heure.

Car désormais, très peu de pharmaciens fabriquent des gélules de bleu de méthylène.

Mais surtout, il vous faudra une ordonnance pour en obtenir (et donc un médecin qui sache ce que c’est et comment le prescrire !).

En attendant, les essais cliniques ne sont pas à l’ordre du jour, malgré les études prometteuses en laboratoire et surtout, les témoignages stupéfiants de patients sur les forums.

(Je précise qu’1 kilo de bleu de méthylène coûte… 2 € ! Je vous laisse prendre la mesure avec les traitements de chimiothérapie ‘’innovants’’.)

Et que dire du dioxyde de chlore ? Ou encore de la vitamine C à hautes doses ?

Remèdes interdits ou oubliés – je vous laisse en juger.

Ce que je sais, c’est qu’il est grand temps que chacun d’entre nous se réapproprie sa propre santé… et devienne son « propre médecin ».

Ce n’est plus une option, mais bien une impérieuse nécessité.

Ce qui ne doit pas pour autant vous inciter à tester n’importe quoi, mais bien plutôt à élargir votre horizon thérapeutique.

À faire un pas de côté, à rejoindre des forums de patients, vous documenter et surtout exercer votre esprit critique.

N’hésitez pas à me dire quel remède vous aimeriez que nous explorions ensemble.

Ce sera notre club ‘’à nous’’… à l’heure où accéder à une information dissonante des dogmes médicaux est encore plus délicat que de s’approvisionner en produits alternatifs.

Mais face à l’hostilité ouverte des autorités contre la médecine naturelle, je suis convaincue qu’il est possible de faire bouger les lignes.

Et pour cela, vous êtes manifestement au bon endroit !

Catherine Lesage

  •  

Êtes-vous allergique…au cancer?

Cher(e) ami(e),

Avez-vous des bronchites, de l’asthme ou de l’eczéma allergiques ?

Si vous faites partie de ceux qui redoutent l’arrivée du printemps, cette lettre pourrait vous consoler.

Car, bonne nouvelle : avoir des allergies pourrait vous protéger d’un glioblastome, une forme de cancer du cerveau particulièrement agressif.

Et de manière assez significative puisque les études parlent de 30 à 40 % de risques en moins !

Avouez que le lien est troublant.

Pourtant, plusieurs méta-analyses concordent en ce sens :

« les allergies respiratoires, l’asthme ou l’eczéma étaient

tous significativement protecteurs contre le gliome1».

Mais ce n’est pas tout !

Pendant 18 ans, des scientifiques ont suivi 1 102 247 Américains avec de l’asthme et des « rhumes des foins » – deux marqueurs typiques de l’allergie.

Ils ont comparé leur taux de mortalité par cancer(sur 12 types de cancer).

Les résultats, particulièrement stupéfiants, ont été publiés en 2005 :

  • -10 % de mortalité globale par cancer ;
  • -20 % de mortalité par cancer colorectal.

Vous imaginez !

Autant dire que ce champ d’exploration ne cesse d’intriguer les chercheurs.

Ils ont même créé une nouvelle discipline en 2006 : l’allergo-oncologie3.

L’idée est de chercher à comprendre ce phénomène surprenant pour lequel il existe 3 grandes hypothèses, parmi lesquelles : 

Allergique : vos défenses immunitaires sont en alerte (et tant mieux !)

La première hypothèse, la plus intuitive aussi, repose sur ce qu’on appelle l’immunosurveillance.

Si vous êtes allergique, vos cellules immunitaires vont surréagir au contact d’un allergène (pollens, alimentaire, médicament…).

Elles vont notamment stimuler la production de vos anticorps spécifiques, les immunoglobulines E – les fameux IgE.

À la base, les IgE sont des « armes immunitaires » très puissantes.

Elles nous protègent entre autres contre les parasites (helminthes), le venin d’animaux, mais pas seulement.

Depuis leur découverte en 1966, les scientifiques vont de surprises en surprises.

La dernière en date : les IgE seraient même capables de tuer des cellules cancéreuses.

Ces anticorps se fixeraient sur les antigènes tumoraux, des protéines sécrétées par les tumeurs cancéreuses.

Ce faisant, les IgE auraient un effet destructeur sur le développement et la croissance des tumeurs4.

Selon cette hypothèse toujours à l’étude, plus vous avez d’IgE, plus votre système immunitaire serait actif, et donc en meilleure capacité de détecter et de combattre d’éventuelles tumeurs.

C’est d’ailleurs pour étudier ce rôle prometteur des IgE dans le traitement du cancer (et sa genèse) qu’est née l’allergo-oncologie5.

Mais, aux côtés des IgE, s’activent aussi les lymphocytes T6.

Ils se mettent aussi en ordre de bataille quand un corps étranger (virus, parasite, bactérie…) pénètre dans l’organisme.

Or, ce sont ces lymphocytes qui, chez les personnes allergiques, déclenchent l’asthme et l’eczéma7 la plupart du temps.

Voilà qui pourrait donc être une bonne nouvelle.

Car selon des nouvelles percées, ces lymphocytes T seraient aussi capables d’ « infiltrer la tumeur puis de détruire les cellules cancéreuses, les unes après les autres, par contact direct8 ».

Mieux, elles pourraient même « modifier le tissu tumoral, sur de longues distances, au lieu de simplement tuer les cellules tumorales avec lesquelles ils interagissent directement9. »

Voilà pourquoi on les emploie désormais en immunothérapie10.

Autant dire que si vous êtes allergique, vous pourriez avoir une certaine longueur d’avance contre le cancer, par rapport aux personnes non-allergiques…

D’autant que vous pourriez…

Tousser ou éternuer pour ‘’extraire’’ le mal : l’hypothèse prophylactique

Cet autre mécanisme intéresse les scientifiques de très près.

Il suppose que la toux ou les éternuements, liés à une allergie, contribueraient à « expulser les cancérogènes potentiels ».

Une merveilleuse stratégie de nettoyage « mécanique » des toxines avant qu’elles ne s’installent et deviennent malines.

Est-ce pour cette raison que les personnes allergiques traitées avec des anti-histaminiques ‘’perdent’’ cette protection contre le glioblastome11?

Les chercheurs ont encore bien du mal à trancher.

De même que pour statuer sur cette dernière hypothèse :

L’inflammation allergique… également protectrice ?

Ce sont des chercheurs luxembourgeois qui ont étudié cette question, toujours dans le cadre des glioblastomes.

Non seulement les allergies retardent la progression de ces tumeurs dans le cerveau, mais l’inflammation allergique renforce aussi l’immunité anti-tumorale.

Certaines cellules immunitaires du cerveau, les microglies, rentreraient dans un état d’inflammation plus agressif en vue de détruire les cellules cancéreuses.

Pas étonnant pour des cellules dont le rôle habituel est de servir de « nettoyeuses ».

Mais le plus épatant, c’est que les souris sans allergie n’avaient, elles, aucune protection contre ces tumeurs cérébrales, et mouraient nettement plus vite que les souris allergiques12.

Voilà qui ouvre donc de réjouissantes perspectives pour ce cancer dont les traitements sont à la peine ! 

Toutefois, vous l’avez compris : l’allergo-oncologie tâtonne… et l’enthousiasme doit donc être quelque peu tempéré, car 

Les allergies, à double tranchant ?

Même si plusieurs études tendent à confirmer l’effet protecteur des allergies, notamment sur :

  • le cancer du pancréas : -15 %
  • les leucémies : -25 %
  • le cancer colorectal : -24 %13
  • cancers des voies respiratoires : -39 %14

… dans d’autres cas, c’est l’inverse, comme :

  • + 86 % de cancer du rein en cas de dermatite atopique par rapport à la population générale,
  • + 46 % de carcinome kératinocytaire, un cancer de la peau15

Un lien entre l’inflammation chronique déclenchée par les allergies pourrait, dans plusieurs cas, créer le lit du cancer.

Une hypothèse déjà mise en avant par la Dr Catherine Kousmine, en 1956, quand elle écrivait déjà :

« L’allergie et le cancer sont deux modalités

d’un seul et même phénomène, l’inflammation16 »

Vous voyez qu’il ne suffit pas d’être allergique… pour être immunisé contre le cancer ! 

Ce serait trop simple !

Toutefois, reste que…

Les traitements anti-allergies, de futurs traitements anti-cancer ?

Les chercheurs sont loin de comprendre la relation précise entre les allergies et le cancer.

Mais cela ne les empêche pas de tester certaines pistes, avec des résultats souvent prometteurs :  

Immunité

Les chercheurs du Mont-Sinaï à New York ont montré que combiner un médicament contre les allergies (le dupilumab, un immunosuppresseur) avec une immunothérapie boostait efficacement le système immunitaire.

Pour 1 patient sur 6 inclus dans l’essai clinique, les tumeurs cancéreuses du poumon avaient significativement régressé17.

Autre voie prometteuse : utiliser les anti-histaminiques pour améliorer la réponse à l’immunothérapie.


antihistaminique

Des chercheurs du Texas ont été surpris de constater que ces médicaments, ciblant des récepteurs spécifiques à l’histamine (les HRH1), augmentaient la survie chez les patients atteints de mélanome, de cancer du poumon, du sein ou du côlon18.

De quoi redonner un peu de souffle à au moins 30 % des Français qui souffrent d’allergies !

Bonne santé,

Catherine Lesage

  •  

Voici ce qui se passe quand vous mangez du brocoli

Cher(e) ami(e),

Cet homme a révolutionné l’histoire du brocoli… et certainement, votre santé par la même occasion.

Je vous présente Pr Paul Talalay, surnommé « Broc Doc », ou Dr Brocoli, célèbre pharmacologue à la faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins.

Paul Talalay est décédé à 96 ans, en 2019

Cet homme a dédié sa vie à étudier la chimioprotection, c’est-à-dire à savoir quelles substances peuvent protéger contre le cancer, et en particulier les enzymes.

Et c’est à ce titre qu’il a découvert les incroyables bienfaits du brocoli.

(C’est peut-être aussi grâce à lui qu’on en mange beaucoup plus en France depuis les années 90 !)

Mais savez-vous pourquoi ?

Le sulforaphane, le réflexe santé… du brocoli ! (et bientôt le vôtre !)

En 1992, Paul Talalay isole une molécule unique dans le brocoli, le sulforaphane.

Une véritable prouesse, car le plus surprenant, c’est que le brocoli n’en contient pas à l’état naturel.

Non, le brocoli contient bien de la glucoraphanine mais il a besoin d’une enzyme, la myrosinase, pour la transformer en sulforaphane.

Mais la nature est bien faite !

Le brocoli produit du sulforaphane lorsqu’il est soumis à une agression, comme une attaque de parasite ou une bactérie1… ou quand vous le mangez2 !

Étonnamment, cette substance de défense ne vous rend pas malade… bien au contraire puisqu’il constitue un puissant bouclier contre les agressions du quotidien !

Êtes-vous prêt à tester la chimioprévention verte ?

Tous les jours, votre ADN contenu dans vos gènes est malmené : UV, toxiques, pollution, stress, alcool…

Pour faire simple, ces agressions régulières risquent de désactiver certains gènes « onco-protecteurs » au profit de gènes devenus « cancéreux ».

C’est là que le sulforaphane intervient car il est capable de :

  • capturer les toxiques extérieurs et de les évacuer ;
  • stimuler la production d’enzymes de phase 2, de puissants anti-oxydants et de précieux oncoprotecteurs3 ;
  • travailler en synergie avec le glutathion pour réguler les radicaux libres ;
  • pousser certaines cellules au suicide (apoptose) ;
  • s’attaque aux cellules souches cancéreuses4

Une excellente nouvelle car les cellules souches cancéreuses sont LE vrai défi.

Car ce sont elles qui fournissent le carburant de la carcinogenèse (= des métastases), favorisent les récidives mais aussi la résistance aux traitements standards5.

Si son rôle dans l’arsenal préventif contre le cancer est très bien documenté, il ne s’arrête pas là !

Le sulforaphane, la molécule anti-récidive ?

Plusieurs études cliniques investiguent aussi ses bienfaits contre les récidives, notamment en cas de cancer du sein, du côlon, du poumon ou de la prostate :

En France, pendant 6 mois, des médecins ont suivi 78 hommes, déjà traités pour un cancer de la prostate6.

Malgré leur traitement (prostatectomie totale), ils étaient confrontés à une récidive biochimique : leur taux de PSA augmentait.

Dans un groupe, ils ont donné 60 mg de sulforaphane, et dans l’autre, un placebo.

Résultat : ceux sous placebo ont vu leur taux de PSA continuer à augmenter significativement (> 20 %) et plus rapidement que chez ceux sous sulforaphane.

À partir de 3 mois, les effets du sulforaphane étaient encore plus probants, et duraient même après l’arrêt de la prise7.

Cet effet durable s’explique notamment par l’importante biodisponibilité du sulforaphane (qui passe dans le sang et y reste longtemps), contrairement à d’autres molécules comme la curcumine.

Mais comme si ces puissants effets ne suffisaient pas, le sulforaphane pourrait aussi…

Réparer votre cartilage et faire taire votre arthrose

L’étude a eu lieu chez des souris8.

Les chercheurs ont donné du sulforaphane à des souris souffrant d’arthrite.

À leur grande surprise, ils ont découvert que cette molécule était capable d’inhiber les enzymes qui dégradent le cartilage des articulations9.

Ce faisant, le sulforaphane diminuait considérablement les douleurs rhumatismales, et avait une action anti-inflammatoire et antioxydante durable10.

Devant de tels résultats, des chercheurs britanniques ont lancé une étude sur 37 personnes souffrant d’arthrose du genou11 (initialement, l’étude était de plus grande ampleur, mais
réduite à cause du Covid) :

  • les volontaires ont reçu 300 g de soupe à base de brocolis, 1 fois par jour, 4 fois par semaine. Le groupe témoin, une soupe sans ce légume.
  • au bout de 12 semaines, ceux avec la soupe de brocolis, avaient nettement moins de douleurs, et moins de gêne fonctionnelle du genou !

Cela paraît presque trop beau pour être vrai !

Mais cela confirme le fait que manger de la soupe de brocolis régulièrement est une excellente manière de profiter de ses bienfaits (même si ce n’est pas la façon la plus optimale).

Ce serait trop long de vous détailler ici toutes les applications cliniques du sulforaphane…

Car il aurait aussi des bienfaits surprenants contre l’autisme12, l’hypertension13, Helicobacter pylori14, les maladies neurodégénératives15 ou encore la DMLA16 !

Vous auriez donc parfaitement raison de consommer…

Du baby broccoli de temps en temps… santé au tournant !

Mais alors, comment, concrètement, profiter des bienfaits du sulforaphane ?

Là encore, le King of brocoli a percé ce secret bien gardé.

Il est impossible de savoir combien un brocoli contient de sulforaphane, car les taux varient du simple au triple.

Mais la nature a bien fait les choses : les jeunes pousses de brocoli, lorsqu’elles ont 3 jours, ont des taux de sulforaphane 20 à 50 fois plus élevé que le brocoli adulte17 !

En effet, cette germination active cette myrosinase dont je vous parlais, cet enzyme qui transforme la glucoraphanine du végétal en sulforaphane.

Voilà pourquoi vous devriez choisir des graines germées de brocoli, des baby broccoli !

Vous pouvez aussi manger du brocoli cru, plutôt que cuit (ou alors, à basse température).

Évitez les hautes températures et les cuissons longues, et fuyez les brocolis surgelés, dont la glucoraphanine est « cassée ».

Vous pouvez également vous supplémenter en sulforaphane, sous forme libre et bio-activée.

La posologie varie entre 20 et 60 mg par jour, par cure de 2 mois18.

 Aucun effet secondaire n’a été recensé, et sa tolérance est excellente19.

Méfiez-vous toutefois des extraits de brocoli qui contiennent des thiocyanates, qui peuvent interférer avec l’assimilation de l’iode – ce qui est problématique si vous avez des troubles thyroïdiens.

J’espère que cette lettre vous aura au moins donné envie de manger davantage de brocolis, de radis (roses et noir), de navets, roquette et cresson…

Car comme le rappelait Paul Talalay :

« Dois-je dire à tout le monde de manger des pousses de brocoli ? Non, et nous ne pouvons pas dire que le fait de manger des choux de Bruxelles vous garantira que vous n’aurez pas de cancer ou de maladie cardiaque. Mais je crois qu’ils sont protecteurs. »

C’est en tout cas un délicieux risque à prendre…

Bonne santé,

Catherine Lesage

  •  

Avez-vous le même problème que Kate ?

Cher(e) ami(e),

« Deux éternuements, ça va, au troisième, bonjour les dégâts ! »

Et c’est encore pire si vous attrapez un fou rire ou que vous toussez !

Cette hantise de « se faire dessus », Kate Winslet, célèbre actrice, vit aussi avec à 40 ans.

Et elle l’a même confessé publiquement :

« C’est terrible surtout quand on porte une jupe ! »

Après sa déclaration, beaucoup de femmes l’ont remerciée d’avoir dit tout haut, ce qu’elles endurent en silence.

Souvent dans la solitude et la honte…

dans l’incompréhension…

la peur de se sentir humiliée…

Alors si vous aussi… 

  • vous vous interdisez de faire certaines activités,
  • que vous devez repérer les toilettes les plus proches à chaque déplacement,
  • que vous évitez les longs trajets en train ou en voiture,
  • que vous êtes constamment sur le qui-vive,
  • que cette situation vous mine le moral…

Croyez-moi, vous n’êtes pas seule !

Passé 65 ans, l’incontinence urinaire touche 1 femme sur 2 (et je ne vous parle pas ici des hommes !).

Voilà qui devrait déjà vous rassurer.

Ensuite, avoir des fuites n’est pas une fatalité.

Bien sûr, à la ménopause, les hormones sexuelles s’effondrent.

Comme les oestrogènes servent à garder vos tissus toniques, il est clair que ce changement hormonal peut accentuer les fuites.

Il suffit que vous ayez accouché par voie basse… et hop votre plancher pelvien vous fait défaut !

Mais, que les choses soient claires : NON, ce n’est pas pour autant normal d’avoir des fuites – et encore moins de les laisser vous gâcher la vie ! 

Comme toujours, il y a des choses à faire…

Mais elles sont hélas confidentielles(On préfère vous faire croire qu’il n’y a que la chirurgie !)

Vous auriez en tout cas tout intérêt à essayer ces solutions avant d’en arriver à…

Voulez-vous VRAIMENT des injections de Botox dans votre vessie ?

Issu de la bactérie Clostridium botulinum (qui provoque le botulisme), ce puissant poison est assez spectaculaire.

Injectée dans la vessie, la toxine botulique (Botox) bloque la transmission des signaux nerveux aux muscles.

Comme elle reçoit moins de signaux nerveux, la vessie « se détend ».

Elle va donc se contracter moins souvent et moins fort.

Et l’envie d’uriner va diminuer. 

Ça paraît « simple » dit comme ça.

Sauf que… comme pour les infiltrations de cortisone contre les douleurs, vous êtes bonne pour en faire tous les 6 mois !

Car l’effet s’estompe très rapidement.

En prime, vous risquez de faire des infections urinaires chroniques car il est possible que votre vessie se vide moins bien[1]

Dommage donc que les urologues ne soient généralement pas très « branchés » phytothérapie car :

Le trio chouchou de Maria Treben, redonne un coup de jeune à votre vessie !

L’incontinence, vous l’avez compris, c’est une affaire de tonus.

Bonne nouvelle !

Certaines plantes permettent de tonifier les parois musculaires autour de votre vessie, votre utérus et votre rectum, mais aussi les ligaments qui soutiennent ces organes. 

La célèbre herboriste autrichienne Maria Treben, avait identifié son trio fétiche :

  • l’angélique pour son action tonifiante des muqueuses (les Islandais l’utilisent depuis des décennies[2] contre les troubles urinaires, notamment masculins) ;
  • la bourse à pasteur pour son action astringente (elle resserre les tissus) ;
  • l’achillée millefeuille pour son activité progestative : elle mime l’action de la progestérone.

Pour préparer votre tisane « Plancher tonique », mélangez :

40 g d’angélique (racine)
40 g d’achillée millefeuille (sommités)
40 g de bourse à pasteur (sommités)

Mettez 2 cuillères à soupe de ce mélange dans un demi-litre d’eau froide. Faites une décoction 5 minutes, faites infuser 10 minutes puis filtrez. Buvez ce demi-litre dans la journée.

En 1 mois, vous devriez déjà voir une nette amélioration (surtout si votre incontinence est débutante).

Sinon, soyez patiente… après 3 mois, vous devriez vraiment voir la différence !

Vous pouvez également compléter avec de la marjolaine à coquilles, grande plante de la modération, de la noix de cyprès pour son effet vasoconstricteur ou encore de la prêle des champs, riche en saponines qui favorisent l’élimination.

En parallèle, pensez au sel de SchüsslerCalcium Fluoratum, en dilution 12 : il va aussi renforcer l’élasticité des tissus conjonctifs[3].

Surtout, veillez à vous supplémenter en magnésium et à manger des aliments qui en sont riches, comme les épinards, les bananes, les amandes ou encore les poissons gras. 

Ce minéral joue un rôle notable dans la contraction musculaire et… votre détente nerveuse car :

Vessie hyperactive : relaxez-vous d’urgence ! (Votre protocole aroma)

Votre vessie et votre système nerveux sont étroitement connectés : chaque envie d’uriner est même entièrement commandée par votre cerveau !

Vous l’avez sûrement remarqué : quand vous êtes stressée, vous avez tendance à avoir plus de fuites…

Pour évacuer votre besoin impérieux d’uriner et relâcher la pression, travaillez sur la relaxation de votre bas ventre avec 3 huiles essentielles antispasmodiques calmantes :

5 % d’huile essentielle de khella
5 % d’HE de lavande vraie
10 % d’HE de petit grain bigarade
80 % d’HV de votre choix

Mélangez et massez-vous le bas ventre matin, midi et soir. 

Pensez aussi à l’HE de ciste ladanifère qui est astringente (elle resserre les tissus) et apaisante du système nerveux. Mélangez 3 gouttes avec de l’huile de macadamia, et massez votre bas-ventre.

Des études ont aussi montré que l’huile de nigelle (cumin noir), en massage sur le bas-ventre 2 fois par jour, pourrait également améliorer la fréquence des fuites[4].

Enfin, pour apaiser la sphère psycho-émotionnelle, tournez-vous vers les Fleurs de Bach comme :

  • Impatiens surtout si votre stress accentue votre incontinence : cette fleur aide à temporiser ;
  • Walnut, car c’est la fleur de l’adaptation : si vos fuites se sont déclenchées après des changements de vie intenses…

Mais tout cela ne fonctionnera que si vous renforcez en parallèle votre plancher pelvien :

Pas de stop-pipi, mais du Kegel !

Laissez-moi vous poser une question capitale : à quand remonte votre rééducation périnéale ?

Car non, là encore, ce n’est pas du tout réservé aux femmes qui viennent d’accoucher !

En attendant votre rendez-vous chez un kiné ou une sage-femme, pratiquez tous les jours, les fameux exercices de Kegel :

  • Couchée sur le dos, genoux fléchis, à l’expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l’urine et les gaz.
  • Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
  • Faites 3 séries de 10 contractions maximum en vous accordant un repos entre les séries de 60 secondes. À faire tous les jours (minimum 5 jours).

Au fur et à mesure, passez en position assise avec le dos droit et par la suite, debout.

Augmentez également le temps de contraction jusqu’à 10 secondes avec un repos de 20 secondes.

Attention à ne pas faire de stop-pipi, c’est-à-dire à bloquer la miction quand vous urinez : vous risqueriez de provoquer des cystites, et d’envoyer un mauvais signal à votre vessie !

Pour mettre toutes les chances de votre côté, inscrivez-vous à des cours de yoga ou de Pilates : les résultats sur l’incontinence sont extrêmement prometteurs.

Les chercheurs de l’université de San Francisco ont fait pratiquer du yoga axé sur le plancher pelvien, à des femmes souffrant de fuites. 

Résultat après 6 semaines : l’incontinence des participantes avait baissé de 70 %[5] !

Incroyable, non ?

Et encore, je ne vous ai pas encore parlé :

6 semaines de traitement… et 54 % de fuites en moins !

Là encore, ne comptez pas sur votre urologue pour vous parler d’acupuncture.

Quel tort !

Car plusieurs études ont montré des résultats assez bluffants sur les fuites urinaires.

L’une des plus solides a été menée dans 12 hôpitaux en Chine, pendant 2 ans, sur 504 patientes, de 40 à 75 ans souffrant d’incontinence à l’effort[6].

Les groupes ont été séparés en deux : le premier bénéficiait d’électro-acupuncture sur la région lombo-sacrée, le second, une simulation.

Les 2 principaux points étaient le BL33 (Zhongliao) et le BL35 (Huiyang).

Résultats après 6 semaines : nettement moins de fuites urinaires dans le groupe 1, et un volume d’urine à chaque fuite, nettement réduit.

Surtout, 24 semaines plus tard, les effets étaient encore perceptibles[7] !

Certaines patientes[8], qui avaient tout essayé sans succès, ont même vu leur incontinence urinaire dis-pa-raître en 8 semaines d’acupuncture[9] !

Bien sûr, un cas ne fait pas l’autre, mais je crois fermement que vous auriez grand intérêt à essayer !

Enfin dernier conseil : troquez également votre café par du thé vert, évitez les aliments piquants ou acides, misez sur les fibres (la constipation augmente le risque d’incontinence)…

N’hésitez pas à me dire ce que vous avez essayé et quels résultats vous avez obtenus ! 

Bonne santé,

Catherine Lesage

  •  

Oseriez-vous avaler ce colorant contre le cancer ?

Cher(e) ami(e),

Vous connaissez certainement le Pr Laurent Schwartz.

C’est l’un des meilleurs spécialistes du cancer en France.

Quand il a lancé cette bouteille à la mer il y a quelque temps, j’ai aussi eu envie de comprendre :

schwartz

Je me suis aussitôt plongée dans mes recherches.

L’un des derniers articles publiés sur le sujet, en septembre 2023, m’a stupéfaite[1] :

« Des composés anticancéreux efficaces, sûrs et peu coûteux continuent d’être largement recherchés et étudiés (…). Le réexamen du potentiel pharmacologique de composés bien connus constitue un axe prometteur de développement de médicaments. Le bleu de méthylène (MB) – chlorure de méthylthioninium – peut être considéré comme l’une de ces substances. »

Oui, vous avez bien lu : le bleu de méthylène serait un excellent candidat anti-cancer !

En réalité, il l’aurait été jusqu’au début du XXe siècle… jusqu’à tomber aux oubliettes.

Est-ce parce qu’il ne coûte trois fois rien qu’il n’intéresse personne ?

Peut-être, mais d’abord, essayons de comprendre le mécanisme complexe de

La thérapie photodynamique anticancer : êtes-vous prêt à « brûler » de l’intérieur ?

Personnellement, j’ai découvert cette thérapie confidentielle.

Pourtant, elle semble utilisée depuis des années pour les cancers de la peau.

Son principe n’est pas évident : une molécule inoffensive, comme le bleu de méthylène, va s’accumuler dans les cellules à traiter.

Elle va ensuite être transformée en une molécule cytotoxique (= qui va tuer les cellules cancéreuses) sous l’effet d’une excitation lumineuse[2].

Plusieurs études solides ont montré que le bleu de méthylène avait cette action photosensibilisante : il serait donc capable de perturber les cellules cancéreuses[3]

Le bleu de méthylène serait capable de produire des espèces réactives à l’oxygène.

Or, on sait que les cellules cancéreuses, dans leur grande majorité, « ne respirent plus »[4].

Dès lors, en réactivant leur « respiration cellulaire », le bleu pourrait induire leur mort cellulaire (apoptose).

Et pour cause, cette thérapie a fait ses preuves sur le mélanome, les carcinomes, ou encore les tumeurs colorectales

… et demain peut-être sur le cancer du sein.

Car, les chercheurs indiquent que le bleu « peut inhiber le développement ducancer du sein. Pendant la thérapie photodynamique avec MB, la croissance tumorale était significativement plus faible que dans les groupes témoins[5]. »

Si vous êtes concerné, parlez-en avec votre médecin avant d’en prendre en automédicamentation. Il existe des contre-indications sérieuses, notamment en cas de prise d’antidépresseurs, type ISRS[6]

(Sachez toutefois que le Pr Schwartz recommande 1 gélule de 75 mg, deux fois par jour.)

Si le cancer semble être un domaine très prometteur pour le bleu de méthylène, c’est loin d’être le seul :

280 mg de bleu de méthylène… pourraient restaurer votre mémoire

Cet exploit est certes surprenant mais pas nouveau :

« La stimulation de la mémoire par de faibles doses de bleu de méthylène a été décrite pour la première fois chez le rat il y a plus de 30 ans[7]. »

En 2016, des chercheurs du Texas ont donc testé cette hypothèse sur 26 volontaires, de 22 à 62 ans.

Par tirage au sort, ils ont distingué ceux qui prendraient 280 mg de bleu de méthylène de ceux qui auraient un placebo.

Tous ont subi des tests d’attention et de mémoire à court terme avant et 1h après.

Résultats : ceux qui ont pris du bleu de méthylène avaient une plus grande activité dans les aires cérébrales dédiées à l’attention.

Surtout, leurs réponses étaient meilleures sur les questions de mémoire (+7 % par rapport au placebo)[8].

Pour les auteurs, il est indispensable d’approfondir ce « traitement prometteur » contre Alzheimer et les autres troubles neurodégénératifs.

Mais comment expliquer qu’un colorant soit un excellent neuroprotecteur, en réactivant des circuits cérébraux ?

La réponse se trouve probablement dans un mécanisme épatant :

Ce bleu protège vos mitochondries (votre bouclier anti-vieillissement intérieur et extérieur)

Quand vos mitochondries (vos usines à énergie) se dégradent, votre organisme vieillit.

Or, on sait que ce dysfonctionnement mitochondrial est présent dans de nombreuses pathologies neurodégénératives.

C’est là que le bleu de méthylène trouve son intérêt car :

  • il augmente la quantité des mitochondries[9],
  • il augmente la fabrication d’ATP, la source d’énergie de vos cellules,
  • il atténue le stress oxydatif qui nuit aux mitochondries.

Pour le dire autrement : vos cellules sont mieux oxygénées[10]… et donc en meilleure forme !

Et cela se voit même sur votre peau !

Jugez par vous-même[11] :

peau méthylène

Cette étude de l’université du Maryland en 2017 a fait l’effet d’une bombe dans la médecine anti-âge car le bleu de méthylène[12] :

  • stimulerait la production de fibroblastes (qui produisent le collagène),
  • retarderait la sénescence cellulaire (les cellules meurent moins vite),
  • éloignerait l’effet du stress oxydatif,
  • modifierait l’expression des gènes du vieillissement (y compris chez les plus de 80 ans),
  • accélérerait la cicatrisation.

Résultat : la peau artificielle, traitée pendant 4 semaines avec du bleu de méthylène, était plus épaisse et mieux hydratée (2 caractéristiques d’une peau jeune).

Le tout, sans avoir la peau bleue – car les dosages étaient très faibles. (Je vous déconseille toutefois d’en mettre dans votre crème de jour !)

Pas étonnant que le bleu de méthylène se retrouve dans nos cosmétiques à l’avenir[13] !

Alors, un médicament essentiel ?

Figurez-vous que ce n’est même pas pour cela que le bleu de méthylène est classé par l’OMS parmi les médicaments essentiels.

En effet, c’est l’antidote de référence des infections graves du sang, les méthémoglobinémies, à l’hôpital et dans les centres anti-poison.

Mais surtout, c’est un antibiotique de la première heure, que l’on redécouvre avec l’augmentation de la résistance de certains antibiotiques.

Si le bleu de méthylène a d’abord servi à repérer les parasites et les levures, sur des prélèvements, des pionniers ont rapidement identifié son potentiel thérapeutique.

Car comme d’autres colorants, le bleu est capable de tuer les microbes pathogènes.

C’est le cas du Plasmodium, le parasite responsable du paludisme (malaria), sur lequel le bleu est foudroyant.

À tel point qu’à la fin du XIXe siècle, les populations des zones infestées sont presque toutes traitées au bleu de méthylène.

Son efficacité est remarquable, de l’ordre de 100 % quand le bleu est administré dans les 7 jours[14].

Son seul reproche ? Une coloration bleu-vert des urines et quelques vomissements (souvent dus à l’amertume). Aucun cas grave d’intoxication n’est enregistré[15].

Avec l’apparition des antipaludiques synthétiques, il est là encore relégué aux oubliettes…

Gageons toutefois qu’avec les limites rencontrées par la médecine chimique, ce remède mis au point en 1876 par le chimiste allemand Caro, retrouve ENFIN ses lettres de noblesse.

L’explosion des recherches est en tout cas de bon augure :

études bleu

Le « boulet magique », tel qu’il était surnommé, n’est pas prêt d’avoir dit son dernier mot !

D’autant plus qu’un laboratoire marseillais[16] a réussi à purifier 50 fois plus le bleu de méthylène.

Ses impuretés pouvaient, par le passé, engendrer des effets secondaires en raison du fait que le bleu ‘’chélate’’ les métaux lourds.

Ce n’est désormais plus le cas, ouvrant de prometteuses perspectives !

Et vous, utilisiez-vous le bleu de méthylène quand vous étiez enfant ? Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?

Vos réponses m’intéressent !

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

  •  

Trousse de secours pour panser vos bleus à l’âme

Cher(e) ami(e),

Parmi les 5000 objets découverts dans la tombe de Toutankhamon, les archéologues ont trouvé une drôle de boîte : 

Et devinez ce qu’il y avait dedans : de l’encens ! 

Eh oui, cette résine sacrée a toujours été considérée comme un appel au divin, et pour les Égyptiens, un lien de connexion particulier avec le dieu Râ, le dieu du Soleil.

C’est pourquoi elle servait non seulement à l’embaumement des corps mais aussi à élargir la conscience… des vivants vers les morts. 

Ce n’est donc peut-être pas pour rien que son huile essentielle vous sera d’un grand soutien en cas de deuil. 

Rappelez-vous que l’encens vient de cette substance résineuse qui permet à la plante de cicatriser naturellement, quand elle est blessée. 

Par analogie, vous pouvez donc l’utiliser pour faciliter votre détachement avec le passé et pour initier un renouveau, et cicatriser la plaie ouverte provoquée par un deuil. 

Elle vous apportera du réconfort, de la clarté d’esprit, et de la lumière, tout en renforçant vos défenses immunitaires – en berne en pareilles circonstances. Et aidera aussi à nettoyer les liens, à laisser l’être cher partir. 

Comment ? Diluez 2 gouttes d’HE Encens oliban (Boswellia carterii) avec 4 gouttes d’huile végétale d’amande douce. Appliquez 3 à 4 gouttes sur le plexus solaire, la face interne des poignets, sur la voûte plantaire ou le long de la colonne vertébrale 4 à 5 fois par jour. 

Associez-la à l’HE de camomille romaine (Chamaemelum nobile), grande anesthésiante des douleurs émotionnelles, ou encore à l’HE de bergamote, cet agrume pour aller chercher la lumière et aller de l’avant. 

En olfaction, tournez-vous vers l’huile essentielle de pruche (Tsuga canadensis) pour favoriser le lâcher-prise (y compris pour les personnes en fin de vie) et dissiper les angoisses. C’est une plante-compagne pour toutes les transitions charnières de votre vie.

Ou tout simplement, respirez directement au flacon d’huile essentielle de lavande officinale, toutes les 15 minutes. Ou déposez quelques gouttes sur un mouchoir ou votre oreiller. 

Enfin, plus spécifiquement…

… au moment de l’annonce, préférez l’HE de ravintsara qui aide à ne pas s’effondrer et à tenir bon. 2 gouttes sur le poignet plusieurs fois par jour. 

… le jour des funérailles, vous pouvez opter pour l’HE de cyprès toujours vert, arbre associé à l’immortalité (son bois est imputrescible). Cela facilite le laisser-partir. Diluez 1 goutte dans de l’HV de votre choix. Massez le point 4 du gros-intestin, sur le dos de la main.

… en cas de crise d’angoisse, respirez profondément de l’huile essentielle de néroli ou encore plus anxiolytique, de rose de Damas. Vous pouvez également appliquer 2 gouttes sur votre plexus solaire ou vos poignets. 

À moins que vous ne préfériez…

Ces plantes redonnent de la lumière dans les périodes sombres

Est-ce un hasard si tous ces trésors sont jaunes ou rouges ? Pas du tout, ils sont là pour vous apporter de la lumière psychique

Légende : du millepertuis, de la valériane, de la rhodiole, du safran et de l’aubépine. 

Peu importe l’étape du deuil à laquelle vous êtes, ces plantes régulent pêle-mêle le chagrin, la tristesse, le vague-à-l’âme, l’envie de ne rien faire, le non-sens… 

Les plantes pour plus de sérotonine 

Le millepertuis (Hypericum perforatum) est la référence pour éviter une fuite de sérotonine (on parle de recapture). Il va également éviter les envies compulsives de sucré, améliorer le sommeil et votre humeur. 

Comment ? En tisane, à raison d’1 c. à soupe pour 25 cl d’eau (2 tasses/jour). 

❌ Attention, c’est une plante puissante qui provoque plus de 70 interactions médicamenteuses. N’en prenez que si vous ne prenez RIEN à côté. Elle est aussi photosensibilisante (ne vous exposez pas dans les 8h après une prise). 

Pensez aussi au Prozac naturel : le safran (Crocus sativus) qui est sérotoninergique, calmant et antidépresseur. En prime, vous renforcez vos défenses antioxydantes grâce à la présence de caroténoïdes. 

Comment ? 1 gélule de 30 mg à 16h, puis 30 mg au coucher 

Plantes pour rejoindre Morphée

La belle valériane et son acolyte, le pavot de Californie, vont être intéressantes en synergie, notamment si vous avez beaucoup de mal à vous endormir. Préférez les teintures-mères qui sont plus puissantes en principes actifs. 

Comment ? 20 gouttes de teinture-mère de chacune, le soir. 

En cas d’attaque panique ou d’angoisse prononcée, misez sur l’aubépine (Crataegus laevigata), grande plante de l’angoisse. C’est la plante chakra du cœur. Elle initie la joie et contribue à faire baisser le niveau d’anxiété, la nervosité et l’agitation. Elle régule aussi les palpitations et induit le sommeil. 

Comment ? 1 tasse de sommités fleuries dans la soirée, ou 1 gélule le soir. En bourgeons, partez sur 10 gouttes le soir.

Plantes pour trouver l’énergie de se lever le matin

Si au contraire, vous manquez d’entrain pour vous lever le matin, misez sur des plantes dopaminergiques

Pensez à la rhodiola ou au pois à gratter (Mucuna pruriens). La première est une adaptogène anti-burn-out qui augmente la résistance de l’organisme au stress aigu que vous traversez. C’est aussi une stimulante physique, mentale et immunitaire. 

Quant au pois à gratter, une plante ayurvédique, il sera intéressant pour sa richesse en L-dopa, le précurseur de la dopamine. Il remobilise les énergies physiques.

Comment ? Prenez 1 gélule, le matin uniquement. 

J’espère que ces quelques solutions vous aideront à traverser ces épreuves. 

Avez-vous déjà expérimenté certaines de ces plantes ? N’hésitez pas à me répondre avec votre témoignage ! 

Prenez soin de vous, 

Catherine Lesage 

  •  

Estomac – votre chaussette produit-elle assez d’acide ?!

Cher(e) ami(e),

Souffrez-vous de terribles brûlures d’estomac ?

Si c’est le cas, lisez bien ma lettre jusqu’au bout.

Car quand vous l’aurez finie, vous en saurez peut-être plus que certains médecins !

En effet, certains croient encore dur comme fer que ces brûlures sont dues à un excès d’acidité (hyperchlorhydrie).

Pour eux, la réponse est simple : il faut « couper » la sécrétion d’acide chlorhydrique avec des IPP, les inhibiteurs de la pompe à protons.

Sauf que dans bien des cas, l’hypothèse de départ est fausse…

En réalité, vous souffrez non pas d’une hyperchlorhydrie, mais bien d’une hypochlorhydrie – très fréquente après 50 ans !

Cette confusion vient du fait que ces 2 pathologies ont quasiment les mêmes symptômes :

  • des brûlures, des reflux avec parfois des crampes,
  • une digestion lente,
  • l’envie de dormir après les repas,
  • le besoin de déboutonner votre bouton de pantalon,
  • des rots ou des gaz fréquents,
  • des résidus alimentaires non digérés dans les selles.

Si vous avez l’impression que je parle de vous, alors posez-vous cette question :

Trop d’acide ou pas assez : comment se porte votre chaussette ?

L’estomac est souvent comparé à une chaussette, à cause de sa forme en J.

Sans rentrer dans les détails anatomiques, sachez que cette poche joue un rôle non négligeable dans votre digestion.

Son rôle est de ‘’réceptionner’’ les aliments pour qu’ils n’arrivent pas trop vite dans le duodénum où commencera la digestion à proprement parler. 

Il va aussi lui ‘’pré-mâcher’’ le travail en réduisant le bol alimentaire en bouillie (en chyme).

C’est là que le fameux acide chlorhydrique, sécrété par l’estomac, entre en scène avec 3 fonctions :

  • désinfecter le bol alimentaire pour éviter les microbes,
  • réduire le bol alimentaire en purée,
  • acidifier le chyme car une bonne digestion requiert un pH bas (= acide, autour de 3,5).

Heureusement que le mucus de vos muqueuses assure une bonne étanchéité pour éviter des fuites d’acide !

Sauf que parfois, ce mucus est insuffisant et/ou que vous produisez trop d’acide, et c’est la gastrite[1].

Mais parfois, c’est l’inverse… vous n’avez pas assez d’acide chlorhydrique et votre estomac n’arrive pas à bien travailler…

Pour en avoir le cœur net, faites le test à la maison !

Ne comptez pas sur votre médecin pour vous les suggérer. 

Comme je vous l’ai dit, peu de médecins envisagent la piste de l’hypochlorhydrie en cas de brûlures d’estomac.

Pourtant, il existe 2 tests maison très faciles à réaliser :

1/ Test au bicarbonate : le matin, à jeun, buvez un verre d’eau à température ambiante additionné d’1 c. à café rase de bicarbonate de sodium. Lancez le chronomètre.

➡ Si vous avez une sécrétion normale d’HCL, vous allez roter au bout de 2 minutes.

➡ Si le rot apparaît après 3 min (ou pas du tout), c’est que vous manquez certainement d’HCL.

2/ Test au vinaigre de cidre : le matin, à jeun, buvez 1 c. à café de vinaigre de cidre.

➡ Si vous avez une hyperchlorhydrie, ça va brûler !

➡ Si vous avez une hypochlorhydrie, vous allez être soulagé !

Attention, si vous avez une gastrite ou une oesophagite, ne réalisez pas le 2e test !

Relancez votre production d’acidité en faisant ceci

Une fois fixé(e) sur l’origine de vos brûlures, vous pourrez actionner le bon plan de bataille, en travaillant sur les causes de votre manque de sécrétion :

  • mangez moins vite,
  • prenez le temps de bien mastiquer,
  • détendez-vous (le stress diminue la production d’HCL),
  • allez-y mollo sur les protéines (leur digestion requiert plus de HCL).

Sachez toutefois que le vieillissement ou encore des dérèglements immunitaires (du type Crohn ou thyroïdite d’Hashimoto) peuvent favoriser une hypochlorhydrie.

Et si ces règles d’hygiène de vie ne suffisent pas, alors tournez-vous vers

La bétaïne, un trésor bien caché dans les betteraves sucrières !

Il n’existe pas une mais plusieurs formes de bétaïne, qui sont toutes des molécules issues de la betterave rouge sucrière.

Dans le cas d’une hypochlorhydrie, seule la bétaïne HCL vous sera utile.

Elle permet naturellement de :

  • réduire le pH gastrique,
  • restaurer la barrière intestinale,
  • produire davantage de HCL.

Petit bémol : elle ne résout pas vraiment les causes, même si elle soulage efficacement les symptômes,

Concrètement, vous pouvez prendre vos gélules aux repas (et jamais en dehors des repas).

La dose recommandée est entre 350 et 500 mg.

Attention, cette bétaïne est exclusivement réservée aux hypochlorhydries avérées. N’en prenez pas si vous souffrez de gastrite, d’ulcère ou d’oesophagite.

De même, si vous ressentez des brûlures après avoir pris de la bétaïne, arrêtez-la immédiatement.

Enfin, vérifiez bien quelle bétaïne vous achetez (HCL, TMG ou triméthylglycine ou citrate de bétaïne). Si rien n’est précisément indiqué, passez votre chemin !

Voilà en tout cas une piste qui j’espère vous sera utile en cas de brûlures intempestives !

Vous voyez, il y a toujours des choses à faire – faut-il encore avoir accès à ces solutions…

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

  •  

Un trésor du lait maternel… anti-cancer !

Cher(e) ami(e),

Aviez-vous vu passer cette curieuse information ?

Les Italiens seraient-ils mieux informés que les Français sur des bienfaits antiviraux de cette protéine ?

À l’époque, une équipe de chercheurs italiens venait justement de publier des résultats intéressants sur la lactoferrine et le virus SARS-CoV-2 :

  • la lactoferrine empêche le virus de rentrer dans la cellule en bloquant l’entrée des sites de liaison ;
  • elle inhibe l’enzyme indispensable qui sert au virus à rentrer dans une cellule pour l’infecter (la cathepsine L) ;
  • elle stimule la réponse immunitaire contre ce virus (en augmentant les Natural killers).

Mais le pire, c’est qu’au même moment, en Égypte et au Pérou, des études cliniques de grande ampleur montraient son efficacité contre le Covid !  

Autant dire que les Italiens avaient une sacrée longueur d’avance sur les Français…

Et ils avaient parfaitement raison car

La lactoferrine, ce trésor du lait maternel méconnu ! (surtout si vous manquez de fer)

La découverte de la lactoferrine dans le lait maternel remonte aux années 1960. (Elle avait été identifiée dans le lait de vache en 1939.)

Sachez toutefois qu’on trouve de la lactoferrine dans d’autres sécrétions comme vos larmes, votre salive, votre urine… Elle est produite par tous les épithéliums glandulaires et muqueux. 

Au départ, la lactoferrine était considérée comme une « simple » protéine qui aidait à transporter le fer.

Le fer, vous le savez, est un maillon indispensable pour le transport et l’utilisation de l’oxygène. Il intervient également dans la « respiration » cellulaire et le métabolisme oxydant.

Mais il est à double tranchant, car il peut parfois devenir toxique.

D’où le rôle central de la lactoferrine qui régule l’absorption du fer, en évitant le déficit et l’excès.

Par conséquent, c’est LE moyen le plus efficace pour combler une carence en fer[1] !

En raison de son rapport intime avec le fer, les chercheurs ont rapidement étudié son potentiel anti-microbien.

La lactoferrine, votre arme anti-microbes…

En effet, certains microbes ont besoin de fer pour s’implanter dans les cellules.

Or, la lactoferrine bloque leur ‘’approvisionnement’’ en fer, ce qui empêche leur croissance.

Elle agit aussi sur la membrane des microbes, en réduisant leur capacité à se fixer sur vos cellules.

C’est exactement ce mécanisme qui fonctionnait sur le virus du Covid.

Comme avec de nombreux autres virus, notamment :

  • les Cytomegalovirus[2],
  • l’Herpes simplex virus (HSV)[3],
  • le VIH[4],
  • les virus des hépatites B[5] et C[6]
  • les virus du rhume[7]
  • ou encore les rotavirus, responsables des gastro-entérites[8]

Mais le plus épatant, c’est que la lactoferrine fonctionne parfaitement sur les bactéries et les champignons :

  • 100 % des patients sous trithérapie antibiotique + 200 mg de lactoferrine ont éliminé leur Helicobacter pylori (contre 76,9 % sans lactoferrine[9]) ;
  • en synergie avec des traitements antimicrobiens, elle augmente leur efficacité contre le staphylocoque et le Candida albicans[10].

… et pas seulement pour les bébés !

Ce n’est donc pas pour rien que le lait maternel, et notamment le colostrum (le lait sécrété juste après l’accouchement, atteint les 7 g/l) est très riche en lactoferrine (1 à 2 g/l)!

Cela garantit donc au bébé :

  • une bonne protection contre les microbes,
  • un bon développement cérébral (via un bon apport en fer),
  • l’implantation d’une bonne flore intestinale (la lactoferrine a une action prébiotique),
  • sans oublier de booster la croissance osseuse (elle favorise la production des cellules osseuses).

Une belle longueur d’avance pour les bébés allaités !

Car malheureusement, 1 seul lait infantile sur le marché français est supplémenté en lactoferrine à raison de 0,1 g par litre[11] ! Dommage…

Et comme si cela ne suffisait pas, la lactoferrine est en bonne passe pour constituer un

Formidable coup de pouce immunitaire – y compris contre le cancer !

Non seulement, la lactoferrine s’occupe de cibler les microbes, mais en prime, elle augmente votre réponse immunitaire.

(Inversement, c’est pourquoi les personnes avec un déficit en lactoferrine sont sujets à des infections récurrentes.)

Une supplémentation en lactoferrine augmente notamment les lymphocytes Tcellules tueuses anti-cancer.

Toutes ces qualités font donc de la lactoferrine un partenaire de taille contre le cancer[12].

Car selon les toutes dernières études, la lactoferrine serait ainsi capable de :

  • réduire la croissance tumorale[13] ;
  • de bloquer la prolifération des métastases[14] ;
  • augmenter l’efficacité de certains traitements, notamment du tamoxifène[15].

Juste un exemple : des patients souffrant d’un cancer du côlon métastatique ont reçu 250 mg de lactoferrine en complément de leur chimiothérapie pendant 3 mois.

Résultat :

  • moins d’anémie et de mucites,
  • un effet protecteur sur le foie et les reins des malades[16].

Alors, convaincu(e) ?

En pratique, profitez des bienfaits de la lactoferrine !

Vous l’avez compris, vous aurez tout intérêt à vous supplémenter dans cette protéine si :

  • vous avez des carences en fer,
  • vous avez un déséquilibre de la flore intestinale,
  • vous avez des infections récidivantes,
  • vous souffrez de maladies inflammatoires ou osseuses (arthrose, ostéoporose…),
  • en cas de cancer.

Je vous rassure tout de suite : nul besoin de boire du lait maternel pour un bon apport en lactoferrine.

Vous trouverez facilement des gélules de lactoferrine purifiée, à prendre avant les repas de préférence. (Elles n’ont pas besoin d’être gastro-résistantes).

Le dosage est souvent compris entre 200 et 250 mg.

Et petite précision de taille : il n’y a aucun risque de surdosage, de contre-indication ni d’interaction[17] !

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

  •  

Pour cicatriser, vous êtes plutôt miel, épinard ou vitamines ?

Cher(e) ami(e),

Dans une lettre précédente, je vous ai parlé d’une épatante technique pour cicatriser : la luciliathérapie. 

Mais vous en conviendrez, elle n’est pas aisée à pratiquer à la maison !

Alors, j’ai pensé à d’autres solutions naturelles qui pourraient vous aider à accélérer votre cicatrisation, en cas de plaie ou après une opération chirurgicale.

Solution n°1 : tartinez vos plaies

La « reconnaissance » officielle a commencé au CHU de Limoges, en 1984, quand un chirurgien digestif a sauté le pas.

Le Pr Robert Descottes a été l’un des premiers à appliquer du miel de lavande ou de thym sur ses patients.

Et avec des résultats spectaculaires.

Entre 2004 et 2010, il a traité plus de 3000 plaies… au miel !

Depuis, de nombreux hôpitaux utilisent ce trésor des abeilles contre les infections, sur les plaies ouvertes ou encore sur les peaux lésées après une radiothérapie.

Faisant parfois mieux que les pommades classiques[1] tant sur la taille des cicatrices que leur aspect !

Pourquoi ça fonctionne ?
Sa viscosité crée un effet barrière qui protège des bactéries. Ensuite, sa teneur en sucres lui permet d’absorber l’eau qui permet de déshydrater les bactéries. Enfin, comme son pH est acide (entre 3,2 et 4,5), elles n’arrivent pas à se reproduire.

Dernier atout : il contient un antiseptique naturel, la défensine-1.

Comment on fait concrètement ?
Tous les miels ne se valent pas. Le meilleur, selon le Centre suisse de recherche apicole, serait le miel de colza (notamment frais)[2]

Le miel de manuka semble aussi se hisser dans le top 3, notamment sur les brûlures[3], les plaies post-opératoires ou même les petites plaies.

Solution n°2 : parfumez vos cicatrices

Ce titre est plus sérieux qu’il n’en a l’air : oui, les huiles essentielles peuvent être d’une grande aide en cas de chirurgie.

Une grande étude[4], menée par la Dr Anne-Marie Giraud, après une chirurgie esthétique l’a bien montré !

Aromathérapeute de renom, elle a identifié la meilleure synergie : l’huile essentielle d’hélichryse italienne avec l’huile végétale de rose musquée (Rosa rubiginosa).

Et ce duo de choix semble avoir tout pour lui :

  • réduction de 50 % des oedèmes et ecchymoses post-opératoires,
  • meilleur contrôle de l’inflammation locale,
  • reprise de la vie sociale au bout du 5e (contre le 12e pour le groupe contrôle),
  • absence de complications post-opératoires et cicatriciels,
  • amélioration de la qualité des cicatrices,
  • taux d’adhésion au protocole de 100 %.

Pourquoi ça fonctionne ?
L’hélichryse italienne contient des bêtadiones qui ont des propriétés anti-ecchymoses et anti-hématomes. De plus, elle a un pouvoir anti-inflammatoire et cicatrisant grâce aux cétones. Enfin, elle a une activité antalgique et anti-staphylocoque.

Quant à l’huile végétale de rose musquée, elle prévient les cicatrices en relief (chéloïdes) grâce à son apport à hauteur de 80 % d’acides gras polysaturés (40 % d’acide linoléique, 36 % d’acide alpha linolénique). Tous deux jouent un rôle majeur pour la régénération des tissus et leur souplesse. Enfin, elle contient de la vitamine A, qui estompe la trace des cicatrices.

Comment on fait concrètement ?
On mélange 1 goutte d’hélichryse italienne avec 2 gouttes d’huile végétale de rose musquée. Massez avec ce mélange en prenant soin de bien décoller la peau, voire ‘’pincer’’ la cicatrice (mais après sa guérison, sans croûte ni écoulement). L’application peut se faire plusieurs fois par jour.

Solution n°3 : dopez votre assiette (et n’oubliez pas de saler)

Nouvel exemple qu’en santé, rien n’est jamais à bannir : le sel !

Figurez-vous qu’une grande étude publiée en 2015 dans le très sérieux Cell Metabolism a montré que le sel pourrait être bénéfique pour accélérer la cicatrisation des plaies.

Pourquoi ? Il stimulerait le système immunitaire et contribuerait à lutter contre les infections[5].

Dans l’assiette, ajoutez la grande famille des choux pour leur richesse en phénols, de précieux antioxydants qui aideront également le système immunitaire.

Le chou-fleur a un atout de plus : il contient du glutathion (antibactérien) et de la choline (régénération tissulaire).

Pensez également aux épinards, très riches en vitamine A qui vient booster la production de nouvelles cellules tissulaires, tout en renforçant votre immunité globale.

Côté champignons, misez sur le shiitake, le reishi et le maitaké pour un sérieux coup de pouce.

À l’inverse, évitez ce trio qui retarderait votre cicatrisation[6] :

  • les épices, notamment le gingembre et la curcumine qui contiennent un léger anticoagulant. Or, ce qu’on appelle l’hémostase est très importante : les cellules sanguines vont se regrouper pour former un caillot qui va protéger la plaie.
  • le lait écrémé qui perturbe l’insuline et provoque une réponse inflammatoire chronique en cas de consommation régulière. Cette inflammation a des effets néfastes sur la cicatrisation et sur le risque d’infection.
  • le sucre a tendance à affecter le collagène qui est une des composantes essentielles de la cicatrisation.

Solution n°4 : vitaminez votre convalescence

À votre avis, quelle vitamine permettrait de cicatriser plus efficacement, notamment en cas de brûlures : la A, la C ou la D ?

Selon une étude de 2017, une supplémentation en vitamine D est un moyen extrêmement simple et peu onéreux de cicatriser[7].

Phénomène étonnant : une brûlure entraîne une perte immédiate et significative en vitamine D.

Supplémenter ces personnes serait donc un axe intéressant.

D’autant que cette vitamine a fait ses preuves : les personnes avec un bon taux de vitamine D cicatrisent mieux et plus vite.

Ensuite, pensez au duo indispensable à base de vitamine C (1,5 à 2 g, 1 g maxi pour une liposomale, 250 mg pour de l’acérola) et de zinc (entre 15 et 30 mg).

Vous pouvez partir sur ces dosages pendant 10 à 15 jours après la cicatrice.

Pour maximiser votre production de collagène, en plus de ce duo qui y participe, pensez au sélénium, au magnésium et à la glycine

Évidemment, il est impossible d’être exhaustif mais j’espère que vous aurez là quelques précieuses clés pour vous aider à cicatriser plus rapidement !

À noter que selon une étude un peu cocasse, les plaies du matin cicatriseraient plus vite que les plaies de la nuit !

La raison ? Les cellules de votre peau ont leur propre horloge biologique !

En journée, les fibroblastes – cellules de la peau – se déplacent plus vite sur le site à réparer[8] !

Tandis que les protéines utiles à la cicatrisation (les actines) sont aussi calées sur leur rythme circadien. 

Conclusion : si vous devez vous faire opérer, privilégiez si possible les créneaux du matin !

Prenez soin de vous !

Catherine Lesage

  •  

Infections récidivantes, attaquez-vous aux biofilms avec CECI !

Cher(e) ami(e),

L’histoire de mon ami Marc pourrait être la vôtre.

Malgré le repos, il est constamment fatigué.

Les médecins ont beau investiguer : ses bilans sanguins sont normaux…

Pourtant, il sait que quelque chose ne va pas.

Un jour, après des mois d’errance diagnostique, un médecin décide de lui faire un prélèvement nasal.

Bingo : il est porteur d’un staphylocoque doré dans le nez, certainement depuis des mois.

Commence alors une série d’antibiothérapies qui lui détraquent l’estomac sans améliorer son état.

Rien n’y fait : 10 mois d’antibiotiques et le staphylocoque devenu résistant continue de grignoter son moral !

Désespéré, Marc est prêt à tout… y compris à tester des huiles essentielles ! C’est dire !

Car Marc est un homme « rationnel » qui ne « croit » pas à autre chose que la médecine conventionnelle, « scientifique ».

En complément de son antibiothérapie, il ajoute une synergie aromatique à base d’huiles essentielles de thym et d’origan.

Contre toute attente, en 1 mois à peine, il n’en revient pas : le staphylocoque a disparu !

Son histoire se finit bien – heureusement pour lui, mais ce n’est pas le cas de tout le monde…

C’est pourquoi un chercheur marocain a eu une idée lumineuse :

Doper les antibiotiques aux huiles essentielles… peut vous sauver la vie !

Au Maroc, on se soignait avec les plantes avant l’arrivée des antibiotiques.

Pour Adnane Remmal, rien de plus naturel donc d’utiliser le thyml’origan et le romarin !

Le chercheur a donc imaginé comment les huiles essentielles pouvaient aider à faire diversion vis-à-vis des bactéries résistantes :

« Les antibiotiques, c’est comme une clé qui va ouvrir une serrure. Si la bactérie subit une mutation qui fait que la clé n’entre plus dans la serrure, la bactérie devient résistante. Nous avons démontré que les huiles essentielles ne sont pas des clés qui ouvrent des serrures. Ce sont plutôt de gros marteaux qui cassent les portes[1]. »

Depuis, sa découverte a été brevetée. Il a même reçu le prix de l’inventeur européen en 2017.

Mais ce qui est intéressant, c’est que vous pouvez tout à fait recourir à ce même mécanisme pour vous soigner. (J’y reviens en détail dans un instant)

À condition de comprendre comment fonctionnent

Les biofilms, méfiez-vous de ces villes microbiennes cachées en vous

Depuis 1978, on sait que les biofilms sont des films biologiques qui permettent à une communauté de micro-organismes (virus, bactéries, champignons…) de survivre.

Un peu comme un bouclier qui les rend plus forts. 

Son but ? Protéger ces micro-organismes pour qu’ils survivent en milieu hostile (antibiotiques, attaques du système immunitaire, aléas environnementaux…).

Car même dans l’infiniment petit, l’union fait la force !

Une bactérie solitaire peut très bien répondre à un traitement antibiotique, mais devenir résistante quand elle est dans un biofilm !

Concrètement, un biofilm ressemble un peu à un « cocon » de sucre visqueux (il est composé de polysaccharides, mais aussi d’ADN, de protéines, d’ARN…).

Cet échafaudage est très sophistiqué !

Les cellules communiquent même entre elles via des molécules du biofilm, le quorum sensing[2] ! (Ce qu’elles ne font pas en dehors du biofilm !)

Or, Adnane Remmal a parfaitement raison : certaines huiles essentielles sont de véritables « marteaux pour casser les portes » ! 

Elles interfèrent avec ce quorum sensing, réduisent le métabolisme énergétique des microbes et pour finir de bloquent leurs fonctions vitales ! Pratique, non ?

Alors, si vous avez des infections chroniques, comme des cystites récidivantes, ou une candidose qui dure plus de 2 semaines, vous devez clairement envisager la présence d’un biofilm.

C’est là que certains trésors naturels viennent pulvériser ces armures quand tout résiste !

E. coli, staphylocoques, Candida récidivantes… faites enfin un grand ménage anti-biofilm !

Si vous avez un E. Coli installé, pensez à l’HE de thym à thymol qui a montré son efficacité contre les biofilms[3].

Quant à l’HE de ravintsara, elle est antibactérienne mais inhibe en prime le quorum sensing[4]!

En cas de biofilms buccaux (responsables de la plaque dentaire, mais aussi des caries !), misez plutôt sur l’HE de sarriette commune[5] et même un dentifrice à la propolis[6].

La propolis est aussi un puissant antimicrobien capable de combattre les infections cutanées comme Staphylococcus epidermidis et même les mycoses vaginales à Candida albicans.

Vous faites souvent des toxi-infections alimentaires ? Pensez à la berbérine qui peut détruire les biofilms de Salmonella typhimurium, une salmonelle très courante en France[7] !

Par chance, elle agit aussi sur les biofilms de bactéries responsables d’infections cutanées, nasales ou urinaires.

Même si vous vous traitez avec des antimicrobiens, comme du miconazole (contre une candidose) ou de la ciprofloxacine contre les salmonelles, la berbérine augmente leur efficacité !

Enfin, ayez toujours un flacon d’extrait de pépins de pamplemousse (EPP) qui éradique même les biofilms bactériens multi-espèces !

En cas de biofilms d’E. coli ou de staphylocoques dorés, qui provoquent des intoxications alimentaires, il peut vous sauver la mise, surtout en combinaison avec un traitement classique[8].

Last but not least : il existe même des plantes qui, grâce à leurs principes actifs, sont capables de déstructurer un biofilm, en attaquant le quorum sensing

Ce trio de choc est composé de l’orange (grâce aux flavanones), de l’oignon (avec la quercétine), et enfin le curcuma (la curcumine inhibe la virulence bactérienne).

En cas d’infection récalcitrante, je vous conseille cette infusion :

Dans 250 ml d’eau frémissante, à couvert pendant 15 min, mélangez

1 c. à soupe d’écorces d’oranges bio fraîchement mixée,

1 c. à soupe d’oignon blanc ou rouge fraîchement mixé,

1 c. à café de curcuma en poudre.

Filtrez et buvez 2 à 3 fois par jour pendant 10 jours. Renouvelez si besoin après 5 jours de pause.

Gardez en tête l’histoire de Marc : ne désespérez jamais d’une situation – même quand tout paraît perdu !

Il y a toujours des choses à faire…

Mais faut-il encore que votre médecin ne soit pas ignorant des solutions naturelles dont l’efficacité est remarquable (et aujourd’hui scientifiquement prouvée !)…

Pensez-y si vous êtes abonné(e) aux infections chroniques. Il est grand temps d’agir !

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

  •  

Devenez un porteur sain… de microbes !


Cher(e) ami(e) de la santé,

Si un jour, vous prévoyez d’aller dans l’espace, il faut que vous connaissiez ce risque avant de partir.

Ce « détail » vient d’être révélé par une récente étude de la NASA[1].

L’espace réveille les virus endormis !

Vous vous en doutez, la santé des astronautes est scrutée de très près. Pas question qu’ils tombent malades là-haut !

Et pourtant… avant le départ, plusieurs virus étaient passés inaperçus !

Mais au retour, le taux de particules virales avait considérablement augmenté pour la moitié de l’équipage !

Certains sont même tombés malades à cause de ce soudain réveil de virus dormants, parmi lesquels

Varicelle, mononucléose… ces maladies ne vous oublieront jamais !

Comme ces astronautes, vous avez sûrement attrapé la varicelle vers 3-4 ans.

Puis peut-être une mononucléose vers 15-16 ans, la « maladie du baiser ».

Le plus souvent, ces maladies ne font pas trop de dégâts.

Parfois même la mononucléose passe pour une angine, voire complètement inaperçue.

Vous pensez sûrement que vous en avez fini avec ces histoires anciennes…

Pourtant, désolée de vous l’apprendre, mais vous hébergez encore (au moins) 2 passagers clandestins :

  • le VZV, de la famille des herpès, qui cause la varicelle…
  • le EBV, le virus d’Epstein-Barr, responsable de la maladie du baiser.

Eh oui, ces deux virus ont la particularité de rester en vous A VIE !

La preuve avec l’expérience des astronautes : on ne s’en débarrasse jamais – même dans l’espace !

Pour la simple et bonne raison que…

Ces virus hibernent en vous… jusqu’au jour où vous… 

Prenez Epstein-Barr, un virus de 100 millions d’années : 95 % d’entre vous ont des anticorps contre lui.

Pourtant, on est d’accord : 95 % des gens n’ont pas la mononucléose en permanence !

Transmis par la salive, le virus se faufile dans les cellules des amygdales.

Quand il est actif, il donne lieu à la mononucléose, ou des angines récidivantes.

Par contre, une fois que vous êtes guéri, le virus est malin.

Il s’installe dans vos lymphocytes B, et entre dans une phase de sommeil.

Comme il s’est intégré à une cellule-hôte, il reste tout à fait capable de se reproduire pour donner naissance à des bébés virus.

Mais il ne le fait pas : il est dans la machine (il a besoin d’une cellule pour vivre) mais ne la fait pas fonctionner (elle est la matrice pour générer des virions).

Non, il reste passif, latent et discret.

À tel point qu’il échappe à la vigilance de votre système immunitaire. Et reste tranquillement au chaud, en cohabitation harmonieuse.

Pour le virus de la varicelle, c’est exactement le même principe.

Sauf que le VZV se cache, lui, dans les ganglions de votre système nerveux.

Ne réveillez pas vos virus dormants ! (Attention danger)

De deux choses, l’une :

> soit ces virus resteront inoffensifs jusqu’à la fin de votre vie ;

> soit ils se réactiveront et pourront déclencher des maladies parfois invalidantes.

Comme le virus d’Epstein-Barrréactivé qui est loin d’être anodin !

Car il est impliqué dans au moins 7 maladies auto-immunes, dont le lupus, la sclérose en plaques, le diabète de type 1 ou la thyroïdite d’Hashimoto[2].

Mais aussi dans le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie, le reflux gastrique, les ulcères digestifs, la maladie de Crohn, sans oublier certains cancers (lymphome de Hodgkin, cancer nasopharyngé et de l’estomac)[3].

Quant au virus de la varicelle, si par malheur, vous le réveillez… c’est un douloureux zona qui vous tombera dessus !

Autant dire tout de suite que…

Vous avez intérêt à ne pas les chatouiller (voici comment)

Si l’espace est capable de réactiver les virus dormants chez les astronautes, c’est à peu près pour les mêmes raisons que sur Terre :

  • un gros stress physique ou émotionnel (avec anxiété, perturbation du sommeil, activité physique trop intense…)
  • des carences nutritionnelles (vitamine D notamment, zinc, sélénium, vitamines C et A) ;
  • les polluants de l’environnement (tabac, métaux lourds…) ;
  • des co-infections (une autre infection réactive un virus dormant) ;
  • une immunodépression (baisse immunitaire, prise de médicaments,
  • autres facteurs spécifiques dans l’espace : apesanteur, perturbation du sommeil, radiations et diminution de l’expression de certains gènes[4]

Ce qui confirme une nouvelle fois la fameuse phrase de Béchamp : « le microbe n’est rien, le terrain est tout » !

Car tant que votre terrain est sain, pas de danger de réactivation.

En revanche, si sa qualité diminue, gare à l’embuscade car il devient alors plus réceptif aux infections !

Et pour ce faire, il n’y a qu’un seul maître-mot : la prévention !

Gardez ces virus en mode « silence » et devenez un porteur « sain »

Pour donner à votre organisme une solide immunité antivirale, comblez vos carences et misez sur les antiviraux naturels. 

Parmi eux, on trouve notamment le sélénium (200 mg/jour), les vitamines E, C (1 g à 3 g maxi), D (minimum 4000 UI/jour) et A, la quercétine (500 mg/jour), la curcumine… ou encore les oméga-3 (250 mg/jour de DHA + 250 mg/jour d’EPA).

Intéressante aussi est la racine de réglisse dont la glycyrrhizine, un de ses principes actifs, inhibe la multiplication de l’EBV. (N’en prenez pas si vous faites de l’hypertension !)

La mycothérapie fait aussi des merveilles : le Ganoderma lucidum (ou reishi) cible de façon spécifique les herpès virus.

Ce pilier de la médecine traditionnelle chinoise contient des terpènes qui inhibent l’EBV et des bêta-glucanes qui modulent le système immunitaire.

Pensez aussi à la levure de bière, à la spiruline, au pollen ou encore aux algues.

Ensuite, essayez autant que possible de limiter votre stress car il augmente vos taux de cortisol et de catécholamines (adrénaline, noradrénaline, dopamine).

Conséquence : votre système immunitaire s’affaiblit.

Pensez donc à vous supplémenter régulièrement en magnésium (300 mg par jour minimum de bisglycinate de magnésium).

Côté aromathérapie, si vous ne deviez investir que dans un seul flacon, optez pour l’huile essentielle de ravintsara.

Elle est très puissante contre les infections virales, notamment les herpès virus.

Appliquez 1 ou 2 gouttes sur la face interne des poignets (frottez vos poignets l’un contre l’autre), à raison de 5 jours sur 7 en phase aiguë.

Enfin, un terrain sain est le plus allégé possible des toxines.

Veillez donc à une alimentation biologique et à pratiquer des drainages réguliers.

Vous l’aurez compris : la meilleure stratégie contre les virus n’est pas toujours de les tuer, mais bien de leur proposer une cohabitation pacifique (en gardant le contrôle !). 

De toute façon, à l’heure actuelle, il n’existe AUCUN traitement contre l’Epstein-Barr…

Raison de plus pour apprendre à le maîtriser ! 

Bonne santé

Catherine Lesage

  •  

Seriez-vous prêt à essayer la luciliathérapie pour vos plaies ?

Cher(e) ami(e) de la santé,

Chirurgien de l’armée napoléonienne, Jean-Dominique Larrey est le père de la médecine d’urgence.

Sur les champs de bataille, il ampute à tour de bras – plus de 10 000 soldats mais avec un taux de survie record[1] !

C’est aussi le premier qui aura l’idée d’organiser l’évacuation des blessés au moyen d’ambulances volantes.

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Mais ce n’est pas tout !

Lors d’une expédition en Égypte, il découvre une thérapie absolument novatrice

Grâce à elle, il constate que les soldats ne meurent pas du tétanos ni de la gangrène…

Aujourd’hui encore, elle constitue une piste très prometteuse contre l’antibiorésistance.

Rien qu’en 2002, plus de 2 000 centres dans le monde ont déjà pris une longueur d’avance[2] (sauf en France !).

Même l’armée britannique l’utilise pour soigner ses soldats dans des endroits reculés, comme au Yémen, au Sud Soudan ou encore en Syrie[3].

Il faut dire que cette technique nécessite de dépasser une barrière psychologique

Mais à la guerre, comme à la guerre, alors… 

Ce chirurgien américain soigne les plaies ouvertes des soldats avec (90 % de succès !)

Le Dr William Baer est chirurgien orthopédique américain, en renfort sur le front français en 1917.

Dans un hôpital de première ligne, Baer remarque 2 patients mal en point : ils ont des plaies ouvertes aux jambes et à l’abdomen.

Surtout, ils ont passé plusieurs jours dans les tranchées insalubres, sans eau ni nourriture.

Il ne donne pas cher de leur peau…

Surtout qu’il remarque que leurs plaies sont infestées de larves.

Pourtant, contre toute attente, les deux soldats ne déclarent ni fièvre, ni septicémie.

À l’examen, Baer est stupéfait : les plaies commencent à cicatriser et l’état général des malades s’améliore rapidement.

Les larves doivent certainement jouer un rôle, mais lequel ? Baer veut comprendre.

Très enthousiaste, il consacre la fin de sa vie à prouver l’efficacité curative de cette thérapie par des études et à améliorer les techniques de stérilisation[4].

Mais nous sommes dans les années 1930 et un autre combat s’impose :

Vous êtes plutôt moisissure de champignons ou larves « mangeuses de tissu mort » ?

La découverte de la pénicilline, toxine issue d’un champignon[5] par Fleming en 1928, coupe l’herbe sous le pied de Baer…

Les antibiotiques sont une révolution : les plaies infectées sont systématiquement traitées avec…

Sauf que depuis les années 1990, la fête est finie !

Des souches de bactéries résistantes émergent et mettent en péril l’efficacité des antibiotiques… et donc des vies. 

Tombée dans l’oubli, la luciliathérapie revient dans la lumière, intéressant de près les chercheurs.

Surtout que depuis Baer, de gros efforts ont été faits pour améliorer l’utilisation de cette thérapie par les soignants… et surtout pour la rendre acceptable par les patients.

Car oui, oui, ce dont on parle à demi-mot est bien ce que vous imaginez…

Seriez-vous prêt à tester la luciliathérapie ? (Simple, efficace et non toxique mais…)

Imaginez que vous soyez diabétique avec des plaies chroniques, que vous ayez des escarres qui suppurent ou encore des ulcères veineux, une brûlure ou une gangrène.

Que les antibiotiques ne fassent plus aucun effet sur vous…

Bravo, vous voilà un très bon candidat pour la luciliathérapie !

Pour cela, il me faut vous révéler son secret (rassurez-vous, je n’ai pas mis d’images) :

Si vous avez une plaie, il y a 3 moments critiques : la détersion (élimination des débris), la désinfection et la cicatrisation.

Bonne nouvelle : les larves d’une espèce de mouche, la Lucilia sericata, ont la particularité de se nourrir exclusivement de tissus nécrosés ou fibrineux[6], et jamais des tissus vivants.

Quand on les place sur une plaie, elles vont donc commencer à nettoyer la plaie avec une meilleure efficacité et une plus grande rapidité et fiabilité que la chirurgie[7] !

En outre, ces larves sécrètent des sucs qui les aident à digérer ces tissus.

Mais aussi à tuer les bactéries – notamment les redoutables staphylocoques.

Ce faisant, elles évitent une surinfection de la plaie.

Ce n’est pas tout : ces petites larves vont stimuler la production d’un nouveau tissu sain, la granulation, et accélérer la cicatrisation de la plaie.

Comme toutes les larves ont été stérilisées avant leur pose, le risque d’infection est minime.

Surtout, ce ne sont pas des espèces invasives : elles ne peuvent pas vous parasiter…

D’autant qu’en prime,

La luciliathérapie prévient les amputations et évite les antibiotiques !

« Pourquoi souffrir pendant des années, parfois en essayant différents types de pansements, alors qu’il suffirait d’utiliser les asticots pendant quatre jours ? » demande le médecin Yamni Nigam qui exerce au Royaume-Uni[8].

Pour lui, la réponse est simple : le dégoût.

Alors plutôt que de laisser les larves « en liberté », un nouveau conditionnement a été mis au point : les biobag qui ressemblent à des sachets de thé.

Les soignants les appliquent directement sur la plaie.

Les sachets sont maintenus en place pendant 5 jours maximum.

Mais l’efficacité n’est pas son seul avantage : cette technique diviserait aussi par 3 fois le nombre d’amputations et de 40 jours environ l’utilisation d’antibiotiques[9].

Et les chercheurs vont de découvertes en découvertes !

Car ces larves seraient également capables de grignoter les biofilms – sorte de mur de protection érigé par les bactéries pour s’installer en vous, et que les antibiotiques ont souvent du mal à percer…

À tel point que les chercheurs planchent pour isoler le liquide sécrété (la lucifensine) par les larves en vue de stériliser les prothèses humaines avant intervention. Et éviter une infection au staphylocoque[10].

« C’est un traitement sous-utilisé » – quel dommage de s’en priver !

Le Dr Yanni Nigham est catégorique : « C’est un traitement sous-utilisé ».

Malgré tout, le NHS, le service de santé britannique, utilise chaque année plus de 5 000 poches, depuis les années 2000.

Aux États-Unis, la FDA a quant à elle approuvé la luciliathérapie comme dispositif médical depuis 2004.

Malgré les études probantes et l’utilisation croissante partout dans le monde, la France reste à la traîne…

Pourtant, depuis 2005, ces larves y sont reconnues comme produits de santé.

Toutefois, pour y accéder, les hôpitaux doivent demander une Autorisation temporaire d’utilisation (ATU), procédure exceptionnelle et dérogatoire.

Autant dire tout de suite que la luciliathérapie a du plomb (administratif) dans l’aile ! 

Une fois de plus, ce sont des milliers de malades qui sont privés de techniques ancestrales… innovantes et performantes.

Mais ce n’est pas la seule !

Je vous prépare une seconde lettre dans laquelle je vous parlerai d’autres thérapies, plus accessibles et faciles d’utilisation, pour vous aider à panser vos plaies et mieux cicatriser.

Belle santé à tous,

Catherine Lesage

  •  

Quand avez-vous ri pour la dernière fois ?

Cher(e) ami(e) de la santé,

Voici la question que tout bon médecin devrait poser à ses patients. 

Cela vous paraît peut-être anodin mais en réalité, pas du tout !

Bien au contraire…

Aujourd’hui, nous rions trois fois moins que dans les années 50, soit à peine 5 minutes par jour.

Les enfants, quant à eux, rient toujours autant : plus de 300 fois chaque jour1.

Or, une société qui oublie de rire, n’est-elle pas déjà une société malade ?

Quelle grossière erreur !

Car on sait parfaitement que le rire booste les défenses immunitaires :

  • Après avoir ri, vos immunoglobulines G, A et M grimpent en flèche2. Tout comme vos cellules T mais aussi des marqueurs immunitaires, comme le nombre de leucocytes et d’interféron gamma, une substance impliquée dans la régulation du système immunitaire.
  • Mieux encore, le rire abaisse aussi nos taux de cortisol et d’adrénaline, deux hormones du stress, et ce faisant, renforce notre immunité et fait barrière contre les infections3.

Mais ce puissant remède naturel ne rapporte rien… alors, tout le monde est d’accord pour ne jamais en parler !

Pourtant, ses bienfaits commencent à être de plus en plus étudiés depuis que…

Cet homme évite le fauteuil roulant… en regardant des films comiques !

Norman Cousins est un journaliste américain.

En 1964, à 49 ans, les médecins lui diagnostiquent une spondylarthrite ankylosante – une inflammation de la colonne vertébrale, extrêmement douloureuse et handicapante.

C’est une maladie incurable : au fur et à mesure, toutes les articulations se calcifient et ne forment plus qu’un bloc.

Le pire, c’est qu’il n’a pas grand-chose à faire. À part prendre des anti-douleurs dont vous connaissez les effets secondaires.

Les médecins sont pessimistes : ils estiment ses chances de guérison à « 1 sur 500 ».

Ils affirment même qu’il finira certainement « en fauteuil roulant ».

Bien décidé à ne pas se laisser abattre, Norman Cousins fait alors une chose complètement folle.

Il décide de quitter l’hôpital et s’installe dans une chambre d’hôtel.

Il achète un projecteur et se met à regarder des films comiques (essentiellement des caméras cachées et des Marx Brothers).

La première nuit le déroute : il avait tellement ri qu’il s’endort plusieurs heures durant, sans douleur.

De jour après jour, il continue à visionner des films drôles. Et à prendre de la vitamine C à hautes doses. 

Contre toute attente, son intuition était juste.

Ses examens cliniques s’améliorent.

Semaine après semaine, il recouvre peu à peu de ses forces par le rire…

Tant et si bien que son état lui permet même de réintégrer la rédaction de son journal !

Malgré les douleurs, malgré l’angoisse, malgré le diagnostic… il a continué à rire4.

Peut-être justement parce qu’il a ri, il n’a plus eu de douleurs… (ou qu’il les a oubliées), car

Le rire-médicament… sur ordonnance ?

L’intuition de ce cher Norman Cousins a suscité l’intérêt des scientifiques :

Comment ce mécanisme aussi naturel que
respirer ou pleurer, pouvait-il faire de tels miracles ?

Sur le plan physiologique, rire permet de sécréter des endorphines, une sorte de morphine naturelle, qui calme les douleurs.

Rire 1 seule minute serait même aussi efficace contre les douleurs qu’un médicament5 !

Les endorphines vont aussi booster la production de certains neuromédiateurs qui régulent votre humeur, comme l’acétylcholine, la dopamine et la sérotonine.

Or, elles sont en chute libre lorsqu’on est en dépression.

Mais ces 3 substances vous protégeraient des maladies neurodégénératives, comme l’affirme le neurologue et spécialiste du rire, Dr Henri Rubinstein :

« Le rire permet de fabriquer davantage d’acétylcholine, ce neurotransmetteur qui manque dans les maladies de la mémoire en général et plus précisément dans la maladie d’Alzheimer.

Rire permet aussi de fabriquer davantage de dopamine, ce qui manque chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson6. »

Mais figurez-vous que le rire va bien au-delà.

Le rire, un trésor de l’évolution ?

Véritable anti-douleur, stimulateur de bien-être et de bonne humeur, le rire :

✅ fortifie le cœur et prévient les maladies cardiovasculaires7 (les risques d’infarctus seraient 3 fois moins nombreux chez les rieurs) ;
✅ masse toutes les viscères (foie, rate, pancréas, reins, surrénales), prévient la constipation et facilite la digestion ;
✅ augmente l’oxygénation du corps, extrêmement bénéfique. 1 minute de rire intense équivaut à 10 minutes d’aviron ou de jogging ;
✅ rétablit le sommeil en chassant durablement le stress et en purgeant l’adrénaline ;
✅ stimule le système parasympathique et provoque un calme intérieur ;
✅ renforce les défenses immunitaires ;
✅ libère les tensions physiques, stimule les muscles abdominaux, lombaires et pelviens (400 muscles en tout), et décontracte en profondeur ;
✅ régule la glycémie8 et abaisse la tension artérielle et limiterait la formation de plaques d’athérome…
✅ évacue et permet d’oublier quelques-unes des 40 000 pensées qui vous traversent chaque jour…

L’évolution n’a gardé que les fonctions indispensables à notre survie : si le rire a traversé les siècles, c’est bien qu’il sert à quelque chose !

Riez coûte que coûte !

Mais c’est parfois plus facile à dire qu’à faire…

Et la sinistrose ambiante ne pousse pas à des fous rires quotidiens.

Les événements de la vie non plus.

Ainsi David Servan-Schreiber, cancérologue et lui-même décédé d’une tumeur cérébrale, ne disait pas autre chose :

« Si je dois arrêter de rire au motif que j’ai un cancer, je suis déjà mort.

J’ai compris qu’il ne fallait jamais lâcher la faculté précieuse entre toutes de rire de tout cœur. Même quand on est atteint d’une maladie mortelle, il reste de nombreuses occasions de rigoler, et je recommande chaudement de les saisir toutes au vol9. »

Alors, que faire quand on n’a plus le cœur à rire, l’envie de rire, l’occasion de rire ?

Faut-il faire semblant ? Oui et deux fois oui !

Rire jaune, dans sa barbe ou rioter : mêmes bienfaits !

Voilà certainement le plus grand secret des personnes en bonne santé : elles n’attendent pas d’être heureuses pour rire !

Car, comme le rappelle, cet extraordinaire médecin indien, le Dr Madan Kataria :

« On ne rit pas parce qu’on est heureux.
On est heureux parce qu’on rit ! 
»

Médecin à Mumbai, en Inde, Madan Katarua est comme frappé par une révélation : ses patients joyeux guérissaient plus rapidement que les autres.

Avec son épouse, professeure de yoga, ils décident de lancer le yoga du rire10, une méthode absolument novatrice.

Elle est fondée sur la découverte des neurosciences qui établit que « le corps ne fait la différence entre un rire spontané et un rire simulé ».

En 1995, ils débutent dans un parc, avec une poignée de personnes et leur proposent de combiner des rires sans raison, et des respirations yogiques (pranayamas).

Si certains participants « se forcent » dans un premier temps à rire, l’effet d’entraînement et de mimétisme l’emportent et tous se mettent à générer une « bonne partie de rire » pendant 20 minutes.

Depuis, le yoga du rire a fait florès, s’imposant dans plus de 115 pays du monde, et je parie qu’il existe à côté de chez vous un club de yoga du rire qui propose des séances11.

Des milliers de personnes en ont fait l’expérience : certaines auraient même arrêté leur anti-dépresseurs !

Bien que naturel, le rire s’exerce donc, s’entretient et se réapprend – et rassurez-vous, qu’on ait de l’humour ou non, ça fonctionne !

Alors, en cette fin d’année 2023…

🔶 riez de bon cœur !

🔶 esclaffez-vous !

🔶 éclatez de rire !

🔶 attrapez un fou rire !

🔶 riez à gorge déployée ou à ventre déboutonné !

🔶 tordez-vous de rire…

N’arrêtez jamais de rire, vous prendrez soin de votre santé le plus naturellement du monde…

Et avec beaucoup d’effets (plus que) désirables !

Catherine Lesage

  •  

Oseriez-vous avaler ce venin pour vous soigner ?

Cher(e) ami(e) de la santé,

L’avenir du petit Leandro Gonzáles, 6 ans, était bien sombre[1].

Il souffre d’un des cancers pédiatriques les plus agressifs, dont le taux de mortalité frôle les 80 %.

Depuis ses 4 ans, une vilaine tumeur s’est logée dans son tronc cérébral.

Et on ne peut pas lui retirer.

Il y a tout juste 1 an, Leandro était incapable de bouger ni de parler.

Mais, dans son malheur, ce petit garçon a eu la chance de naître à Cuba, un pays où d’extraordinaires remèdes sont autorisés.

Et c’est un d’entre eux qui a permis à la tumeur de Leandro de régresser de 15 % en 18 mois.

La cancérologue qui le suit est catégorique : « Il est impossible qu’une tumeur se résorbe d’elle-même.C’est forcément le résultat d’une intervention extérieure. »

Et le pire, c’est que ce traitement n’a pas du tout été contraignant : pas d’injections quotidiennes ou de montagnes de pilules à avaler.

Non, le petit Leandro s’est contenté de boire 3 fois par jour quelques gorgées d’une ‘’boisson’’ pas comme les autres, sans aucune saveur.

Et seulement cela…

Oseriez-vous boire… du venin de scorpion contre votre tumeur ?

Lorsque la spécialiste a commencé à suivre Leandro, il avait le poids d’un enfant de 2 ans. 

Elle a alors commencé à lui prescrire de boire de l’eau, mélangée au venin d’un scorpion bien connu des Cubains : le scorpion bleu (Rhopalurusjunceus ou escorpión azul).

Ce scorpion de taille moyenne est utilisé depuis une vingtaine d’années par les médecins contre certains cancers, mais aussi les douleurs.

Et pour cause, après seulement 4 mois de ce traitement, le petit Leandro avait repris du poids, pouvait à nouveau marcher, parler, et même du vélo tous les jours !

Bien sûr, l’histoire du petit Leandro tiendrait presque du miracle…

… si les chercheurs n’avaient pas depuis confirmé son puissant potentiel antitumoral, à tel point qu’une récente étude conclut :

« Les preuves indiquent que le venin de scorpion peut être un produit naturel attrayant pour des recherches approfondies et le développement d’un nouvel agent thérapeutique pour le traitement du cancer du sein[2]. »

Mais le pire, c’est que ce n’est pas le seul venin qui pourrait être intéressant contre le cancer…

Vous mangez de leur miel et de leur pollen… et bientôt leur venin ?

Direction l’Australie cette fois, où des chercheurs ont publié une remarquable étude en 2020[3].

La mellitine, le principe actif contenu dans le venin d’abeille, serait capable de détruire des cellules cancéreuses, y compris en cas de cancer du sein triple négatif !

Et les résultats vont même au-delà de leurs espérances[4] !

Car c’est 100 % des cellules cancéreuses qui ont été détruites sous l’effet du venin d’abeille ! Et en moins d’1 heure !

En prime, le venin limiterait la propagation des cellules cancéreuses, en préservant les saines.

Mais certains n’ont pas attendu les preuves scientifiques pour reconnaître les preuves expérimentales !

Préférez-vous faire piquer directement par une abeille ?

Hadrien est un apiculteur retraité de 87 ans.

Depuis près de 15 ans, il souffre d’un cancer de la prostate résistant aux traitements[5].

Opération, chimio, rayons, essais thérapeutiques, rien n’y fait.

À tel point qu’il a décidé de tout arrêter… sauf l’apithérapie.

Il mixe donc propolis et piqûres d’abeille à même la peau.

Hasard ou non, le PSA d’Hadrien avait baissé[6]

Les chercheurs sont encore bien en peine d’expliquer tous les mécanismes des venins.

Selon eux, leur efficacité viendrait des peptides, de courtes chaînes d’acides aminés, qui sont capables de ‘’manipuler’’ certains signaux cellulaires en ciblant des récepteurs spécifiques du cancer.

Quant à la propolis, elle contiendrait elle aussi des composés phénoliques, donc antioxydants, qui auraient un impact significatif sur la mort cellulaire et le blocage du cycle des cellules, notamment cancéreuses.

Surtout, la propolis agit comme un puissant anti-androgène, d’où son intérêt en cas de cancer de la prostate résistant[7].

Mais une chose est sûre, ces venins représentent

De formidables remèdes pour vous soigner dès maintenant !

Si vous avez de l’hypertension, votre médecin vous a peut-être prescrit du captropile. 

Figurez-vous qu’il s’agit en réalité du premier médicament issu du venin d’un serpent brésilien appelé Bothrops jararaca.  

Une morsure de ce redoutable serpent affecte vos vaisseaux sanguins et fait immédiatement baisser votre tension jusqu’à ce que mort s’en suive.

C’est l’un des serpents les plus meurtriers au monde.

Mais dosé de façon infinitésimale, le médicament chimique a le même effet… et traite l’hypertension artérielle !

Voilà qui n’est pas sans rappeler le principe fondamental de l’homéopathie, pourtant aujourd’hui âprement dénigrée…

Ce n’est pas pour rien que le grand remède Lachesis, découvert par Constantine Hering en Guyane, est si efficace ! 

En 1828, il recueille quelques gouttes du venin d’un impressionnant serpent, le lachesis mutus (crotale muet). Il les dilue et les ingère.

Son venin étant si puissant (1 milligramme tue 1 homme de 100 kg !), qu’on raconte qu’Hering serait même tombé dans le coma plusieurs jours, rien qu’avec les vapeurs !

Comme son maître Hahnemann, Hering ‘’éprouve’’ les remèdes homéopathiques d’abord sur lui-même.

Grâce à cette remarquable expérimentation, ce remède est aujourd’hui validé pour plus de 6000 symptômes !

Pensez-y tout particulièrement si vous avez :

🔶 une ménopause difficile (en 15 CH) ;
🔶 des troubles nerveux comme les signes de dépression le matin, une tendance à l’alcoolisme, une hypersensibilité au contact, tendance à la méfiance et à la jalousie (en 9 CH) ;
🔶 une loquacité exagérée, avec l’envie de tout le temps parler ;
​​​​​​​🔶 des troubles du sommeil, notamment si vous vous sentez moins bien après avoir beaucoup dormi ;
​​​​​​​🔶 des angines à répétition, notamment rouges ou violacées (soulagées par le froid) ;
​​​​​​​🔶 des troubles veineux avec des hématomes ou des hémorroïdes…

Et je pourrais encore continuer en vous parlant du venin d’escargot de mer, le Conus episcopatus, dont les propriétés anti-douleur seraient 100 fois plus puissantes que la morphine[8] !

Ou encore de l’arbre le plus venimeux du monde, le Dendrocnide excelsa, qui pourrait aider à combattre les effets secondaires des chimiothérapies[9] (notamment l’allodynie thermique, c’est-à-dire, la réaction de la douleur au contact d’objets froids).

J’en suis convaincue, l’espoir contre le cancer viendra de la nature !

Si tant est que les lobbys n’interdisent pas un jour le droit de s’y intéresser…

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

  •  

Scandale du 5FU : encore une victime… et c’est un médecin !

Cher(e) ami(e) de la santé,

Si vous pensez que les médecins sont à l’abri d’être tués par un médicament, détrompez-vous.

L’histoire récente de cet urologue canadien en est la preuve[1].

En janvier 2023, le Dr Anil Kapoor, 58 ans à peine, apprend la terrible nouvelle.

Il a un cancer du côlon, stade 4.

Malgré le coup de massue, le pronostic est encourageant.

Et les spécialistes sont confiants.

Il commence donc une chimiothérapie « pour gagner quelques années ».

Mais rapidement, son état général bascule.

« Il a commencé à vomir et à se sentir extrêmement nauséeux », explique son frère Scott, également médecin.

24 heures plus tard, Anil Kapoor déclenche une grave inflammation de la bouche et de la gorge.

Impossible pour lui de manger, de boire ou même de parler.

Surtout, il est pris de diarrhées incontrôlables.

Après trois semaines d’atroces souffrances, fin février, il meurt.

Laissant toute sa famille dans un profond désarroi…

Même médecin, il ne savait pas qu’il risquait sa vie avec…

Qu’est-ce qui a tué le Dr Anil Kapoor ?

De deux choses, l’une.

Soit son cancer est soudainement devenu foudroyant…

Soit Anil n’a pas ‘’supporté’’ les effets secondaires de la chimiothérapie…

Le pire, c’est que ni le Dr Anil Kapoor, urologue, ni ses deux frères, eux aussi médecins (l’un est urgentiste, l’autre anesthésiste), n’avaient connaissance de ce scandale !

Aucun d’entre eux n’avait jamais entendu parler des risques de ce traitement contre le cancer.

Vous avez bien lu : une famille entière de médecins ignore ce scandale !

Alors imaginez pour un malade ‘’lambda’’ !

(Ce patient ‘’lambda’’ qui pourrait être… vous ou un membre de votre famille…)

Son fils, Akshay, est encore sous le choc :

« Découvrir que… c’était évitable. Cela me remplit de beaucoup de colère et de tristesse. »

Ce scandale peut vous toucher vous aussi (sans le savoir)

Car ce qui a tué le Dr Anil Kapoor n’est pas un cancer foudroyant… mais bien son traitement !

Bien sûr, de nombreux médicaments anticancéreux sont toxiques.

Mais la molécule du 5-FU, la fluorouracile, n’est pas comme les autres.

Pourtant, elle est sur le marché depuis 1958 et très couramment utilisée contre les cancers du sein, les cancers digestifs et ORL.

Sa particularité, c’est que si vous avez un déficit en DPD (dihydropyrimidine-déshydrogénase), une enzyme qui permet de dégrader le 5-FU, vous risquez de mourir !

Car cette enzyme est VITALE.

C’est exactement ce qui est arrivé à Anil Kapoor.

Malgré le test, il passe dans les mailles du filet !

Pourtant, ce ‘’problème’’ aurait pu être résolu depuis 2003 avec l’arrivée de tests fiables pour identifier ce déficit en DPD.

Ce qu’il y a de plus simple et de plus fiable, c’est la prise de sang.

On regarde l’uracilémie.

En France, ce test coûte 32,40 €, pris en charge par la Sécurité sociale.

Au Canada, c’est un autre test qui est pratiqué : le génotypage qui permet d’identifier une ou plusieurs mutations sur le gène en question (le gène DPYD).

Ce qui avait été fait pour Anil Kapoor.

Mais comment se fait-il que son déficit complet en DPD n’ait pas été vu et qu’il ait eu le feu vert pour une chimio au 5-FU ?

Anil Kapoor n’avait pas les bons ancêtres (et vous ?)

L’un des meilleurs spécialistes de la toxicité du 5FU, le chercheur Steven Offer de la célèbre Clinique Mayo, explique :

« Les études utilisées pour identifier les 4 variantes les plus courantes lors du pré-dépistage impliquent principalement des patients blancs, laissant les autres populations plus vulnérables. »

Conclusion : « Le manque de preuves concernant les variantes liées aux groupes raciaux/ethniques a abouti à des tests génétiques qui favorisent largement une population caucasienne. »

Voilà comment Anil Kapoor, d’ascendance sud-asiatique, a pu obtenir un faux positif lors de son test.

Si les médecins avaient demandé un séquençage complet de son génome (au lieu d’une seule partie), ils auraient vu son déficit et auraient pu éviter ce drame.

Mais cette analyse est coûteuse et assez longue.

Dans leur malheur, les deux frères d’Anil ont au moins pu réaliser ce test : le premier, Scott, est lui aussi déficitaire en DPD, mais pas Sunil. 

Au moins, maintenant, ils savent… et vous aussi.

N’acceptez pas une chimiothérapie à base de 5FU avant d’avoir lu votre prochain Santé Libre !

Ce scandale, je ne l’ai pas découvert par hasard.

Mais dans Santé Libre, la revue que nous lisons, vous et moi, chaque mois. 

C’est Alain Rivoire, fondateur de l’Association française des victimes du 5FU[2], qui en a parlé à mon ami Gaspard Frey. 

Des drames provoqués par le 5FU, Alain Rivoire en sait quelque chose.

Sa femme Roselyne est décédée en 2016 à cause d’un déficit complet en DPD.

Elle n’avait tout bonnement pas été testée.

Depuis, il s’est battu pour que les tests soient OBLIGATOIRES (depuis 2019, en France) et que cette omerta cesse.

Dans votre prochain numéro à paraître en janvier, vous apprendrez : 

🔶 Quels sont les symptômes d’un déficit en DPD ? Alain Rivoire vous en parle p.13 ;

🔶 Déficit complet ou partiel : quelles différences et quel pourcentage de Français sont concernés par l’un et l’autre ? Vous verrez que ce déficit est loin d’être rare ! ;

🔶 Le nombre hallucinant de malades qui reçoivent une chimio au 5FU chaque année en France et qui sont exposés sans le savoir ;

🔶 La prise de sang pour l’uracilémie et le génotypage ne sont pas les deux seuls tests. Il en existe un 3e que vous pouvez demander à votre médecin. Révélations p. 14 ;

🔶 Les tests sont obligatoires depuis 2019 mais tous les médecins ne les font pas ! Par exemple, au CHU de *****, on teste 1 patient sur 2, s’inquiète Alain Rivoire. Une négligence intolérable qui peut vous concerner vous aussi (surtout si vous habitez cette région) ;
​​​​​​​
​​​​​​​🔶 Les 3 choses INDISPENSABLES que vous devez demander à votre médecin avant d’accepter une chimio au 5FU. (Elles peuvent littéralement vous sauver la vie !)

Vraiment, tout le monde devrait avoir accès à ces informations vitales pour sa santé et sa vie.

Et tant mieux, car en tant qu’abonné à la revue Santé Libre, vous avez pris une sacrée longueur d’avance.

C’est une chance inestimable !

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

  •  

Le puissant antidouleur qui fait trembler Big Pharma

Cher(e) ami(e) de la santé,

C’est une sacrée revanche de la Nature sur la recherche scientifique !

En 2013, Germain Sotoing Taiwe étudie la pharmacologie à Buea, au Cameroun.

Il s’intéresse à un petit arbuste très commun de son village, le pêcher africain ou Nauclea latifolia.

Légende : Les fruits du pêcher africain sont aussi riches en antioxydants.

Et pour cause, depuis des centaines d’années, les tradimédecins l’utilisent pour soulager toutes sortes de maux (paludisme, douleurs abdominales ou rhumatismales, épilepsie…).

Mais il était loin d’imaginer que ce qu’il allait découvrir pourrait faire trembler les firmes pharmaceutiques !

Grâce à une collaboration avec l’université de Grenoble, Germain fait envoyer des feuilles, des racines (appelées « koumkouma » au Cameroun) et de l’écorce pour analyse.

Quand les résultats tombent[1], c’est la stupeur générale.

Les chercheurs n’en reviennent pas !

Pour la première fois, ils venaient de mettre la main sur…

Ce médicament que vous avez peut-être déjà pris… à l’état naturel !

Rien de neuf sous le soleil, me direz-vous.

Plus de 75 % des médicaments chimiques proviennent de la Nature.

Sauf que là, c’est exactement l’inverse !

L’homme a mis au point un médicament de synthèse AVANT de le découvrir à l’état naturel, plus de 40 ans après !

Eh oui : le Nauclea latifolia recèle en réalité le principe actif du Tramadol, un puissant antidouleur. 

Or, le Tramadol a été mis au point par le laboratoire allemand, Grünenthal, dans les années 1970… à partir d’un dérivé de la morphine, provenant elle-même du pavot !

Difficile de faire plus éloigné entre le pavot et le pêcher africain !

Comment est-ce possible ?

Les chercheurs suspectent une contamination de l’arbre par du tramadol de synthèse.

Mais après des recherches approfondies, ils ne peuvent plus nier l’évidence.

Les molécules sont non seulement identiques, mais en plus, le pêcher africain contient des concentrations extraordinaires !

Le principe actif y est même ultra-concentré, allant de 0,4 à 3,8 % dans les extraits d’écorce séchée !

C’est comme si 20 g de plante séchée correspondait à1 seule gélule !

Autant dire que l’Afrique subsaharienne possède un véritable trésor…

Anti-douleur, anti-diabète et bientôt… anti-cancer ?

Depuis, les recherches vont bon train…

Car Nauclea latifolia est en train de démontrer scientifiquement les usages ancestraux des médecins traditionnels africains[2].

  • Utilisé contre toutes les douleurs dans la médecine traditionnelle africaine.

> Plusieurs études ont identifié plusieurs alcaloïdes. Puissant antalgique, il présente un pourcentage de 30 % d’inhibition de la douleur, y compris neuropathiques.

  • Au Nigéria, on soigne le diabète grâce à un extrait aqueux obtenu à partir de l’écorce.

> Plusieurs études scientifiques ont montré que les feuilles possèdent aussi des vertus contre un diabète sucré[3], grâce à leur action antioxydante et inhibitrice des enzymes métabolisant les glucides[4].

  • Contre les conjonctivites et autres infections bactériennes (type Haemophilus influenzae responsable des otites, sinusites…), les médecins traditionnels font bouillir des feuilles pendant 10 min, et font boire à raison de 4 cuillères à soupe par jour.

> Une étude de 2019 a montré que les feuilles de Nauclea étaient plus efficaces contre ces bactéries que le médicament chimique, la ciprofloxacine[5].

  • Cet arbre est aussi très utilisé contre les infections parasitaires, les diarrhées et les maux de ventre (racines séchées puis réduites en poudre, puis on en fait une décoction).

> Confirmation avec plusieurs études de son efficacité contre les helminthes (vers), E. Coli[6] et les diarrhées[7].

Et je pourrais encore continuer, car toutes les preuves sont en train d’être fournies : contre la fièvre, l’épilepsie, les vertiges, les maux de dos, les douleurs dentaires[8] ou la toux (ses fruits sont riches en antioxydants)…

Mais encore plus surprenant !

Des travaux suggèrent que Nauclea latifolia pourrait avoir une activité qui empêche la prolifération cancéreuse sur des lignées de cellules de cancer du sein.

Surtout, l’activité des racines pourrait être proche de celle du Tamoxifène, le médicament de référence utilisée contre ce cancer[9].

Dernier détail, et pas des moindres : ce n’est pas parce que le pêcher africain est naturel qu’il n’en est pas moins addictogène – comme le Tramadol.

Il existe aussi un risque d’addiction liée à une consommation régulière et abusive des dérivés de cet arbre.

Mais malgré tout…

Un magnifique pied-de-nez à la médecine chimique !

Une fois de plus, cet exemple montre le mépris de la médecine ‘’moderne’’ pour les médecines traditionnelles ancestrales.

Et encore !

Que dirait un laborantin en blouse blanche voyant un médecin traditionnel camerounais procéder à la récolte des écorces et racines ?!

Le médecin traditionnel va d’abord ‘’renforcer’’ la puissance de l’arbre car en forêt, cette puissance est dispersée.

Il va donc la ‘’canaliser’’ pour la diriger cette puissance vers la guérison du malade.

Ensuite, il va émettre un vœu et une demande auprès de l’arbre, en ayant pris auparavant un grain de poivre pour entrer en communion avec lui.

Si, par malchance, l’écorce taillée tombe du mauvais côté, il faut renoncer : l’arbre ne donne pas sa grâce, et n’aura donc aucun effet sur le malade.

Par conséquent, le malade devra consulter un autre guérisseur[10]

Un choc des mondes et pourtant…

Quelle gageure si ces médecines ancestrales arrivaient un jour à traiter nos maladies modernes en Occident !

Restons humbles face à la formidable puissance des pharmacopées ancestrales !

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

  •  

Serez-vous concerné(e) par ”la crise du mourir” ?

Cher(e) ami(e) de la santé,

Eugène a 40 ans[1].

Il est atteint d’une maladie dégénérative dont la fin s’annonce bien sombre : agonie par détresse respiratoire.

Marié et père d’un garçon de 10 ans, il refuse d’être un fardeau pour sa famille, de sombrer dans la dépendance et la déchéance.

Il a fait des recherches : le suicide semble être le seul moyen d’en finir.

Il en parle à son neurologue, qui l’oriente alors vers une unité de soins palliatifs.

Eugène expose clairement son projet : s’il se rate, il ne veut PAS être réanimé.

Mais avant d’en arriver là, il accepte toutefois les consultations et même une hospitalisation dans cette unité.

Progressivement, il perd l’usage de la marche, de la parole et de la déglutition.

Il demande toujours à mourir… mais pour autant, il ne passe pas à l’acte.

C’est un paradoxe et une ambiguïté fréquents.

Ce n’est pas rare qu’un malade demande à mourir… alors même qu’il ne le veut pas vraiment[2] !

C’est parce que dans ce moment suspendu entre la vie et la mort, il y a encore quelque chose de fort qui se joue…

La « crise du mourir » : ultime transformation intérieure

C’est une psychologue en unité de soins palliatifs, Axelle Van Lander, qui la nomme ainsi.

Cette ultime crise existentielle a plusieurs facettes.

Transformé par une maladie grave dont il sait qu’il ne va pas en guérir, le malade vit un bouleversement identitaire profond :

✨ Le sentiment de continuité de soi

Vous ressentez certainement une certaine continuité dans votre existence : vous vous sentez vous-même depuis votre enfance jusqu’à aujourd’hui, malgré les aléas. 

Or, la maladie grave crée une rupture identitaire : l’annonce provoque « un avant » et « un après ».

Vous ne vous sentez plus vraiment le même.

✨ Le sentiment de réalisation

Quand vous êtes en bonne santé, vous êtes capable de faire plein de choses, marcher, sortir, jardiner…

Sans en avoir l’air, ces actions vous servent à vous réaliser et à vous sentir vous-même.

Dès lors que vous n’en êtes plus capable, c’est aussi votre identité qui s’abîme.

✨ Le sentiment de diversité

Avez-vous déjà remarqué que vous aviez au cours d’une journée plusieurs identités ?

Vous êtes tantôt mère ou père, grand-mère ou grand-père, ami(e), voisin(e), citoyen(ne)…

Mais que se passe-t-il si vous avez l’impression de n’être plus qu’une personne malade ?

D’être réduit à cette seule identité parce que vous ne vous sentez plus à la hauteur d’assumer ces rôles ?

✨ Le sentiment d’originalité

Parfois, la crise est telle que le malade questionne jusqu’au fait d’être unique et irremplaçable.

C’est le cas par exemple quand un époux dit à sa femme de refaire sa vie après sa disparition. Comme s’il pouvait être remplacé.

Alors que, laissez-moi vous le dire : vous êtes absolument unique. Et rien ni personne ne peut VOUS remplacer.

✨ Le sentiment de cohérence

Le malade en crise du mourir peut agir complètement différemment d’avant (ne plus être pudique, être vulgaire ou agressif…).

Parfois, ces attitudes peuvent provoquer un sentiment de honte, qui se répercute sur l’estime de soi.

Selon la psychologue Axelle Van Lander, toutes ces ruptures pourraient contribuer à donner le sentiment d’indignité chez les personnes en fin de vie.

C’est d’ailleurs souvent cette détresse (et ce sentiment) qui poussent certaines personnes à vouloir hâter leur propre mort.

Face à cet immense défi, le professeur de psychiatrie canadien Harvey Max Chochinov[3], a imaginé

Une psychothérapie de la dignité pour restaurer le sens et les valeurs 

« Quels moments de votre existence sont encore très présents dans votre mémoire ? »

« Quels sont les rôles les plus importants que vous ayez assumés dans votre vie ? »

« Quelles sont vos plus grandes sources de fierté ? »

 « Quand vous êtes-vous senti le plus vivant ? »

 « Y a-t-il des choses que vous croyez devoir dire aux membres de votre famille ou des choses que vous voudriez prendre le temps de leur dire une fois de plus ? »

Voici quelques-unes des questions posées lors d’une psychothérapie de la dignité.

Que ce soit le malade en phase terminale, ou les proches, les bénéfices sont prodigieux.

Dans une étude réalisée en 2011 sur 26 patients suivant cette thérapie, Chochinov a montré que

🔸 76 % des participants avaient le sentiment que leur vie avait plus de sens,
🔸 72 % se sentaient plus utiles, plus dignes (64 %)
🔸 52 % avaient même le désir de vivre
🔸 81 % des familles ont estimé que cette thérapie était un élément important des soins, au même titre que les autres ;
🔸 56 % des proches ont constaté une réduction de la souffrance chez leur proche…

Pour les uns, cet exercice apporte « la paix intérieure », « une source de réconfort » et pour les autres, la perspective d’une séparation et d’un deuil plus apaisés.

En renforçant ce sentiment d’identité et sa dignité, le patient en fin de vie voit donc sa détresse entendue, mais aussi soulagée[4].

Car, même jusque dans les dernières heures…

Vous êtes vivant(e) jusqu’au bout, il est encore temps… (ultime opportunité)

Bien sûr, la vie s’achève… mais des ressources extraordinaires et insoupçonnées peuvent encore surgir et se déployer.

Il est encore temps de formuler par exemple, les 5 choses dont parle le Dr Gabriel Sara[5] :

Je te pardonne…

Pardonne-moi…

Merci…

Je t’aime…

Au revoir

Ce qu’a pu faire Eugène dont je vous parlais au début de ma lettre.

Ses 4 mois en soins palliatifs lui ont permis de mourir, entouré des siens qui auront profité de sa présence jusqu’au bout. 

Qu’en aurait-il été s’il s’était donné la mort plus tôt ? Ou s’il avait eu recours à l’euthanasie ?

Le temps du mourir est encore un temps de vie…

Et Axelle van Lander de conclure :

« Cette crise du mourir, comme beaucoup de crises dans nos vies, est aussi une opportunité de se retrouver avec – et déployer – de nouvelles composantes de son identité[6] ».

Alors, si vous accompagnez des personnes en fin de vie, gardez-le en tête. 

Vous pouvez aussi les aider, par votre simple présence et votre écoute, à faire de ce dernier temps, un temps précieux.

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

  •  

Cancer : la bactérie AKK fait une GROSSE différence dans les traitements

Cher(e) ami(e) de la santé,

Nous sommes à l’aube de l’émergence d’une nouvelle discipline : l’oncologie microbiotique[1] !

Eh oui, votre microbiote est également décisif si vous suivez un traitement anti-cancer, en particulier une immunothérapie.

Or, le problème majeur de ce traitement, c’est qu’il est très difficile de prédire son efficacité

Prenez le cancer du poumon[2].

L’immunothérapie a un effet positif seulement pour 35 % des malades[3].

Mais la médecine ne sait pas encore pourquoi elle fonctionne chez les uns, et pas les autres.

Un nouvel élément de réponse vient d’être apporté… par une bactérie du microbiote[4] : l’AKK (je vous la présente dans un instant).

Pendant 4 ans, les chercheurs ont regardé le microbiote de 338 malades atteints de ce cancer, sous immunothérapie :

Ceux qui avaient un microbiote riche en AKK, répondaient mieux aux traitements… mais surtout vivaient plus longtemps[5] (que ceux dont le microbiote était appauvri en AKK) !

Leurs conclusions sont prometteuses :

 Avoir beaucoup de AKK (ou non) pourrait permettre, à l’avenir, de savoir si vous allez répondre favorablement ou non à votre immunothérapie[6].

Et pas seulement pour les cancers du poumon d’ailleurs !

C’est ce qu’on appelle un marqueur prédictif.

Une bactérie microscopique serait donc capable de faire pencher la balance des traitements anti-cancer ?!

Et le pire, c’est qu’elle a plus d’un tour dans son sac…

AKK : les fées se sont-elles penchées sur votre berceau ? (En avez-vous dans le ventre ?)

Et en l’occurrence, la fée, c’est votre mère.

Cette prodigieuse bactérie dont le nom est Akkermansia muciniphila, est héritée de votre mère – via le lait maternel[7]

Et voici à quoi elle ressemble :

Très nombreuse jusqu’à vos 1 an, elle a ensuite colonisé vos organes digestifs, comme votre bouche, votre pancréas, votre vésicule biliaire, votre intestin grêle, votre appendice et votre côlon.

Et c’est une excellente nouvelle !

Car toutes les études tendent à la considérer comme un marqueur de bonne santé, et d’abord comme LA

Gardienne de vos intestins : plus vous en avez, moins ça flambe !

Il faut dire qu’Akkermansia a une particularité notable, contrairement aux autres bactéries qui ont besoin de restes alimentaires pour se nourrir. 

Elle utilise le mucus comme source d’énergie.

Le mucus tapisse la muqueuse intestinale.

Il constitue une ‘’barrière semi-perméable’’ qui protège contre les bactéries pathogènes.

Akkermansia entretient donc cette fonction barrière de votre intestin : grâce à elle, il y a toujours une bonne épaisseur de mucus

À l’inverse, on sait aussi qu’en cas d’inflammation digestive type Crohn, d’obésité ou de diabète, ce mucus est aminci…

… et que la population d’Akkermansia chez ces personnes, est souvent moins nombreuse aussi.

Et c’est là le plus fascinant, car AKK joue un rôle clé dans l’apparition (ou non) de multiples maladies[8]

Légende : Des fractures liées à l’arthrose à l’asthme et à l’eczéma, en passant par le diabète, l’ostéoporose, Crohn, le syndrome du côlon irritable, Parkinson, Alzheimer, ou encore l’épilepsie et la dépression, Akkermansia joue un rôle déterminant pour votre santé !

… mais alors, l’inverse serait-il également vrai ?

Se ‘’repeupler’’ en Akkermansia permettrait-il d’inverser certaines pathologies ?

Ils avalent 10 milliards d’Akkermansia par jour et régulent leur syndrome métabolique !

En 2019, une grande étude très attendue, car en double aveugle et randomisée[9], a confirmé la puissance de cette bactérie :

40 volontaires avec un syndrome métabolique (hypertension, hyperglycémie, résistance à l’insuline, masse corporelle élevée, dérèglement lipidique) ont été répartis en 3 groupes :

  • placebo ;
  • avec supplémentation de 10 milliards de bactéries Akkermansia vivantes ;
  • avec supplémentation de 10 milliards de bactéries Akkermansia pasteurisées.

Ils ne devraient rien changer d’autre, ni leur régime alimentaire, ni leur activité physique.

Pour les 2 groupes sous AKK, les résultats sont spectaculaires :

🔸 meilleure sensibilité à l’insuline,

🔸 réduction du taux de cholestérol total plasmatique,

🔸 renforcement de la barrière intestinale,

🔸 baisse de l’inflammation.

Devant cette preuve vivante, les chercheurs ont conclu que Akkermansia était un levier prometteur pour prévenir les complications liées à un prédiabète ou des risques cardio-vasculaires.

Je vous entends déjà…

Mais alors, comment ‘’gagner’’ en Akkermansia ? (3 bonnes nouvelles !)

Première bonne nouvelle : l’inuline a la capacité d’augmenter la quantité d’Akkermansia muciniphila au niveau intestinal.

Pour en faire une cure, misez sur le topinambour, la chicorée, le pissenlit, l’ail, l’artichaut, le poireau et l’oignon…

Deuxième bonne nouvelle : la berbérine, un antioxydant, stimule la sécrétion de mucus donc la ‘’nourriture’’ pour AKK. En outre, elle a un très bon effet sur la glycémie. Une pierre, deux coups !

Pour la dernière bonne nouvelle : il est désormais possible de vous supplémenter en Akkermansia (c’est tout récent !). 

Et aux dernières nouvelles, Akkermansia serait même capable de contrecarrer les dangereux effets des additifs alimentaires[10] !

Elle n’a donc pas fini de vous surprendre !

Bonne santé,

Catherine Lesage

  •  

Cellules HeLa : avez-vous aussi profité du crime ?

Cher(e) ami(e),

Imaginez… qu’un médecin prélève vos cellules, sans vous le dire,

… qu’elles se trouvent dans des milliers d’essais cliniques et

… que des labo empochent des millions sur votre dos…

Figurez-vous que cette histoire n’est pas imaginaire.

C’est même celle d’une Américaine, Henrietta Lacks.

Si je vous en parle aujourd’hui, c’est que non seulement vous et moi avons une petite dette envers cette femme…

… mais aussi qu’un incroyable feuilleton médical de plus de 70 ans vient tout juste de se terminer, en août dernier.

L’occasion parfaite de vous raconter cette extraordinaire histoire qui commence par

« Pas vu, pas pris » : un pillage en règle découvert 20 ans plus tard

Née en 1920, Henrietta Lacks est ouvrière dans les champs de tabac[1], dans l’État de Virginie.

Elle descend de 4 générations d’esclaves dans les champs de coton.

À 20 ans, elle épouse David Lacks, avec qui elle aura 5 enfants.

En février 1951, on lui diagnostique un cancer de l’utérus agressif.

Elle consulte un service réservé aux pauvres et aux Noirs de l’hôpital Johns Hopkins, à Baltimore, dans le Maryland. (On est en pleine ségrégation).

Elle y bénéficie d’un traitement par aiguilles au radium, puis d’une radiothérapie.

C’est à ce moment-là qu’un biologiste, George Gey, prélève des cellules malignes, sans la prévenir ni, bien sûr, obtenir son consentement. Peut-être même sans aucune raison thérapeutique justifiée[2].

Henrietta meurt en octobre 1951, des métastases ayant envahi tous ses organes.

Elle est enterrée sans pierre tombale, faute de moyens.

Toutefois, ses cellules, elles, deviennent immortelles…

Toutes les 24 heures, des cellules HeLa naissent pour ne pas mourir (Vous en avez forcément bénéficié !) 

De retour dans son laboratoire, George Gey cultive les cellules d’Henrietta, in vitro.

À cette époque, les chercheurs ont du mal à maintenir en vie des cellules humaines en culture. Elles mourraient tôt ou tard, une fois séparées du corps humain.

Mais pour la toute première fois, les cellules d’Henrietta étaient extraordinairement différentes.

George Gey n’en revient pas : toutes les 24h, ses cellules se multipliaient dans sa boîte de Pétri[3].

Il veut garder le secret de cette fabuleuse donation.

Et nomme cette « première lignée continue[4] » : HeLa – les syllabes du prénom et du nom d’Henrietta, suscitant d’incroyables suppositions : était-ce Helen Lane ? Elga Larsen ? ou encore Edy Lamar, une vamp des années 1950[5]

Toujours est-il qu’il envoie ces cellules « miraculeuses » à qui en demande…

Imaginez l’aubaine !

Rapidement, les cellules HeLa sont cultivées, empaquetées, revendues et utilisées aux laboratoires du monde entier, par un institut d’Alabama qui les produit à grande échelle.

Rien qu’entre 1953 et 1955, 600 000 envois sont expédiés ! 

Certains laboratoires, comme la société de biotechnologie Thermo Fisher[6] qui commercialisent des produits à base de cellules HeLa[7], amassent des millions de dollars pendant des années[8].

Et les chiffres donnent le vertige :

  • 50 millions de tonnes (!) de cellules HeLa ont été produites depuis le début de leur mise en culture ;
  • mises bout à bout, ces cellules feraient au moins 3 fois le tour de la Terre[9] ;
  • plus de 75 000 études les mentionnent rien que sur Pubmed (leur nombre a même quadruplé entre 1980 et 2000 !) ;
  • tandis que plus de 11 000 brevets ont pu être réalisés grâce à ces cellules…

De la polio au Covid, les cellules HeLa ont tout vu !

Quatre mois après le décès d’Henrietta, le vaccin contre la polio est mis au point grâce aux cellules HeLa.

Dix ans après, elles s’envolent même dans l’espace pour prouver que l’absence de gravité n’empêche pas la division cellulaire.

Pendant la guerre froide, elles sont soumises aux radiations atomiques.

On les utilise aussi pour mettre au point les trithérapies contre le sida/VIH, étudier le fonctionnement des cancers, de l’hémophilie, de la drépanocytose, Ebola ou Parkinson et tester 1001 médicaments… ou mettre au point des cosmétiques !

En 1984, elles servent à la découverte d’une nouvelle souche de papillomavirus, le HPV18, qui valut le prix Nobel à l’Allemand Harald zur Hausen.

Elles ont même servi à tester les vaccins anti-Covid[10] !

Comme le rappelle le généticien Patrick Gaudray :

« C’était une référence ! Quand vous aviez besoin de tester quelque chose, vous essayiez sur une lignée HeLa. Tous les laboratoires en avaient dans leurs frigos[11] ! »

Inestimable contribution (involontaire)… enfin reconnue ! (Il était temps !)

Un sacré paradoxe : les chercheurs du monde entier connaissaient ces cellules, mais la famille d’Henrietta n’a découvert leur exploitation qu’en 1973… par hasard !

Un an après la mort de George Gey, le nom d’Henrietta est rendu public.

À cette époque, la tendance est à la cartographie génétique. Des chercheurs contactent la famille d’Henrietta pour faire un prélèvement.

C’est alors que ses enfants découvrent, choqués et stupéfaits, ce qu’il est advenu des cellules de leur mère.

Ils entament un bras de fer judiciaire pour faire reconnaître le rôle d’Henrietta dans la recherche moderne. 

Grâce à l’enquête colossale d’une journaliste américaine, La vie immortelle d’Henriette Lacks, l’épopée des cellules HeLa est enfin reconstituée.

Celle-ci, Rebecca Skloot, crée même une Fondation, avec les descendants Lacks, pour aider « les individus ou les familles […] qui ont été impliqués dans des recherches sans leur connaissance, leur autorisation et sans en tirer de bénéfice »[12].

Les dons de nombreux laboratoires exploitant HeLa affluent, en forme d’aveu de culpabilité.

En 2021, l’OMS décerne à Henrietta une distinction à titre posthume pour son parcours de vie, son héritage et sa contribution aux sciences médicales.

Tandis que le 1er août dernier, un accord aux conditions restées confidentielles a été trouvé entre la famille et Thermo Fisher. (Une plainte avait été déposée pour « enrichissement injustifié[13] ».)

Pourtant, au moins une question demeure…

Pourquoi ces cellules sont-elles immortelles (et pas les vôtres) ?

Les cellules prélevées chez Henrietta étaient cancéreuses, avec une forme particulièrement agressive.

Le virus du HPV18, un papillomavirus, en serait la cause.

En 2013, des chercheurs allemands ont publié leurs hypothèses dans la revue Nature[14] : selon eux, le gène du virus aurait pénétré dans le noyau de cellules.

Cette cellule infectée se serait mise à produire une protéine qui contrôle le gène P53. Celui-ci gère le contrôle de nos cellules et la mort des cellules cancéreuses.

Cela aurait entraîné la mutation d’environ 75 à 80 chromosomes (alors que des cellules saines ont 46 chromosomes) !

Ces mutations génétiques ont eu des conséquences majeures : la multiplication effrénée des cellules malignes et la surproduction d’une enzyme, la télomérase.

Habituellement, vos cellules se dupliquent un nombre de fois limité (entre 40 et 50 fois[15]), raccourcissant vos télomères à chaque division (les extrémités de vos chromosomes).

Chez Henrietta, cette télomérase répare en quelque sorte continuellement les télomères raccourcis… ce qui expliquerait pourquoi ces cellules se multiplient à l’infini[16].

Toutefois, ce mécanisme très précis à l’œuvre dans cette multiplication à l’infini reste encore à élucider.

Toujours est-il que travailler sur les cellules HeLa a facilité grandement la recherche.

Mais, n’y a-t-il de sérieux biais à les utiliser comme modèle alors qu’elles ont autant de modifications génétiques ?

Et surtout quel prix ? En faisant fi de l’éthique ?

L’extraordinaire histoire des cellules HeLa est au moins l’occasion de rappeler que le consentement libre et éclairé n’est pas une option, mais bien le fondement de toute pratique médicale.

Et vous, qu’en pensez-vous : seriez-vous prêt à donner vos cellules pour faire avancer la recherche ?

Je vous laisse y méditer !

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

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