Cette habitude gratuite pourrait prolonger votre vie de 2 ans !
Cher(e) ami(e),
Et si la clé pour vivre plus longtemps tenait dans cette habitude simple, gratuite, et accessible — que vous pouvez commencer dès aujourd’hui ?
C’est la conclusion renversante d’une étude menée par l’Université de Yale[1].
Les chercheurs ont suivi 3 635 seniors pendant 12 ans.
Résultat : ceux qui lisaient tous les jours (au moins 30 minutes)…
gagnaient 23 mois de vie en moyenne
et réduisaient leur risque de mortalité de 20 % !
Bien sûr, d’innombrables autres facteurs que la lecture entrent en ligne de compte, mais…
Lisez pour rallonger votre vie… et vous soigner !
Ce que les médecins commencent à reconnaître, les lecteurs le savent depuis toujours :
la lecture est une thérapie puissante.
Même le pharaon Ramsès II avait inscrit sur le fronton de la bibliothèque de Thèbes « maison de la guérison de l’âme » !
Mais si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce qu’elle est en train de conquérir un statut de thérapie à part entière.
Avec une cascade de bienfaits durables sur la santé…
… et bien moins de médicaments[2] à la clé.
Plusieurs pays l’ont bien compris et intègrent désormais la bibliothérapie dans leur arsenal de médecine intégrative, comme :
Des livres sur ordonnance : la France a un siècle de retard !
La pratique de la bibliothérapie « prescriptive » n’est pas nouvelle, surtout dans les pays attentifs au « care » (prendre-soin).
Au Royaume-Uni, depuis 2013, les médecins peuvent prescrire des livres à leurs patients, souvent en lien avec leur pathologie.
Ce qu’on appelle des self-help book (livres d’auto-aide).
Résultat 12 ans après : là-bas, plus de 50 % des médecins prescrivent des livres… tandis que 90 % des patients ont trouvé cet outil utile et pertinent[3] !
Pas étonnant donc, que sur Oxford Street, ait ouvert une « pharmacie poétique » avec de drôles de médicaments :

Tout récemment, le Québec a aussi rejoint le mouvement[4] :

Lancée par le CHU de Québec-Université Laval, cette opération permet également aux médecins de prescrire des « remèdes littéraires », parmi une cinquantaine d’ouvrages[5] :

Si certains livres visent à améliorer les connaissances des patients sur leur maladie (la littératie), d’autres sont plutôt des outils d’aide à la gestion du stress et des émotions.
Et une façon habile de renforcer au passage le partenariat patient-soignant.
C’est ce qu’avait parfaitement compris la « mère » de la bibliothérapie moderne :
Des livres pour ‘’réparer’’ les gueules cassées de la Grande Guerre
Pendant la 1ère guerre mondiale, 2 millions d’Américains sont mobilisés sur le Vieux Continent[6].
Ceux qui, par chance, rentreront sur le sol américain garderont toutefois des stigmates irréversibles.
Sadie Peterson Delaney en reçoit des centaines au sein du Veterans Administration Hospital de Tuskegee en Alabama, la plupart souffrant de stress post-traumatique.

Sadie Peterson n’est pas médecin… mais bibliothécaire de l’hôpital.
Sur ses chariots donc, pas de médicaments… mais des livres !
Elle expérimente son intuition : les livres sont capables de réduire l’anxiété et de favoriser la résilience émotionnelle[7].
Elle instaure des heures de conte et organise des groupes de discussion…
Et ça marche !
Les patients qui lisaient ou à qui on faisait la lecture, se rétablissaient plus rapidement que les autres.
Son « traitement grâce à des lectures sélectionnées » s’impose comme outil thérapeutique « global ».
Car contrairement à ce qu’on imagine, la bibliothérapie ne se limite pas au seul « bien-être mental », mais le patient dans toutes ses dimensions :
Migraines, insomnies et même addictions : essayez ce remède !
Le docteur Pierre-André Bonnet est l’un des rares médecins français à avoir étudié (et pratiqué) cette thérapie[8].
Pour les troubles anxieux et la dépression, il rappelle que les effets sont « comparables à ceux d’une psychothérapie classique[9] », en donnant notamment le sentiment d’être compris, moins seul, et l’occasion de prendre du recul.
Il suffit même de 6 minutes de lecture pour baisser, même temporairement, son anxiété de 68 %[10] selon une récente étude !
Mais les conclusions de ce médecin montrent combien la bibliothérapie va bien au-delà du bien-être psychologique :
« La bibliothérapie est efficace notamment dans les troubles anxieux et les troubles de l’humeur, ainsi que dans certains troubles de l’érection, le sevrage alcoolique et les troubles du sommeil. »
Ce que de nombreuses études attestent également, démontrant l’intérêt de la bibliothérapie pour :
- réduire l’anxiété avant une opération[11], comme en Inde,
- faire face à un diagnostic de cancer[12],
- éloigner Alzheimer et la démence de 32 %[13]
- diminuer la détresse en cas de migraines chroniques[14],
- réduire les symptômes liés à un côlon irritable[15]…
- améliorer la qualité de votre sommeil et réduire les réveils nocturnes,
- ou encore cultiver votre empathie en réveillant vos neurones-miroirs !
Je vous mets au défi de trouver une autre thérapie qui fasse aussi bien…
J’ai moi-même expérimenté la puissance extraordinaire de la lecture, notamment quand j’ai traversé des deuils.
Je me souviens encore de cette sensation d’être happée par le vide intérieur et le chagrin…
… mais aussi de cette lumière inespérée et si enveloppante qu’ont pu me procurer
Mes lectures-refuges : et vous, quelles sont les vôtres ?
Ces livres ont été d’une consolation exceptionnelle :

Ils ont été de merveilleux viatiques sur mon chemin.
Et je leur suis infiniment reconnaissante.
Savoir qu’en France, la bibliothérapie est encore trop souvent regardée avec mépris me rend à la fois triste et révoltée.
Car je suis convaincue que toute lecture, quelle qu’elle soit, est une expérience de guérison…
Souvent bien plus recommandable qu’un traitement chimique !
Et vous, qu’aimez-vous lire ? Dans quelles circonstances ?
Certains livres vous ont-ils « sauvé » ou transformé votre santé ?
Je vous lirai comme toujours avec un immense plaisir !
Prenez soin de vous et de votre bibliothèque intérieure,
Catherine Lesage
PS : Une fois de plus, cette lettre a été écrite avec le cœur… et non avec l’intelligence artificielle !