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IPOS : la réponse scientifique à l’urgence des océans

Pollution, acidification, surexploitation… et désormais, l’assombrissement des zones photiques. L’océan est à un point de bascule. Les signaux d’alerte s’accumulent, mais les réponses politiques restent trop lentes. À Nice, un nouveau dispositif a vu le jour : l’IPOS, une plateforme internationale conçue pour aider les États à agir vite et efficacement en s'appuyant sur les données scientifiques et les savoirs locaux.

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Habiter les océans : le pari visionnaire de Jacques Rougerie

"Mérien" plutôt que terrien, Jacques Rougerie imagine depuis des décennies des habitats flottants, des cités sous-marines, et des architectures bioinspirées capables de composer avec la montée des eaux. A l'occasion de l'UNOC, l'architecte visionnaire revient sur l'acceptation de ses projets futuristes, donne des nouvelles du vaisseau SeaOrbiter et esquisse la cité marine du futur, une architecture conçue pour coexister avec le vivant à l’heure de l’urgence écologique. Entretien exclusif pour Sciences et Avenir.

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Alimentation, polluants, sédentarité : une vaste enquête va suivre l'état de santé de la population française

La France lance l'enquête Albane, une étude pionnière sur la santé, l'alimentation et l'exposition environnementale de sa population. Pilotée par Santé publique France et l'Anses, cette initiative, dont les résultats sont attendus en 2028, vise à éclairer les politiques publiques.

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Nouveau cas autochtone de chikungunya en métropole, le deuxième en 2025

Un nouveau cas autochtone de chikungunya, le deuxième en métropole depuis le début de l'année, a été détecté dans l'Hérault, a annoncé lundi l'Agence régionale de santé Occitanie dans un communiqué. Le premier cas autochtone de 2025 avait été signalé la semaine dernière dans le Var. Depuis le 1er mai, 59 cas importés de chikungunya et 40 cas importés de dengue ont été enregistrés en Occitanie, précise l'ARS.
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Cancers de la peau: une campagne de prévention appelle à ne pas griller comme "des saucisses"

Comme "on n'est pas des saucisses", la Ligue contre le cancer lance lundi une campagne de prévention appelant à ne pas "griller" sa peau au soleil cet été, sachant que huit cancers de la peau sur dix sont dus aux rayons ultraviolets. "Griller au soleil, c'est 80.000 cancers de la peau et 2.000 décès par an. On n'est pas des saucisses", souligne la Ligue contre le cancer, en rappelant que les cancers de la peau font partie des "40% de cancers évitables car un changement de comportement permettrait d’en limiter l’incidence".

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Pollution plastique : faut-il vraiment nettoyer les océans ?

Chaque minute, 15 tonnes de plastique sont rejetées en mer. Alors que la production mondiale de plastique a doublé en 20 ans et pourrait encore doubler dans les 20 prochaines années, chercheurs, ingénieurs et start-ups multiplient les technologies pour tenter de nettoyer les océans et rivières. Ces solutions sont-elles à la hauteur de l’urgence ?

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"Pour moi, il fait mieux qu'un psy": ChatGPT, le nouveau confident?

"Psy", "coach" ou "confident", l'intelligence artificielle joue un rôle croissant dans l'intimité de certains Français, mais cela n'est pas forcément sans risque mettent en garde des professionnels de la santé mentale. Parler à ChatGPT, "comme on pourrait appeler sa copine", pour lui raconter sa journée, c'est devenu une habitude pour Zineb Gabriel, Bordelaise de 35 ans. Depuis un an, cette multientrepreneuse, mère de quatre enfants, discute "tous les jours" avec l'intelligence artificielle: d'abord pour des raisons professionnelles, puis pour des questions personnelles.

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A l'assaut des rayons de supermarché, des produits hyperprotéinés à l'intérêt limité pour la santé

Les produits hyperprotéinés, des yaourts aux saucissons, connaissent un essor fulgurant dans les supermarchés. Leur chiffre d'affaires a été multiplié par plus de cinq entre 2020 et 2024. Pourtant, les experts soulignent que ces produits, souvent plus chers et pas forcément plus sains, répondent davantage à une stratégie commerciale qu'à un réel besoin nutritionnel.

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A Strasbourg, une salle de shoot en sursis

"Heureusement qu'ils sont là": comme Spyke, des centaines d'usagers de drogue fréquentent la Halte soins addictions (HSA) de Strasbourg, une des deux seules salles de shoot de France, dont l'avenir est incertain. Créés en 2016, ces lieux où l'on peut consommer de la drogue de manière supervisée, s'adressent aux personnes les plus démunies et éloignées du système de soins. L'expérimentation doit s'achever à la fin de l'année.

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