Est-il mal (environnementalement parlant) d'artificialiser des sols pour réaliser des voies cyclables ?
(TLR : Non, il vaut mieux choisir un revêtement qui tiendra dans le temps, si on veut quelque chose de qualitatif qui permette un report modal et l'usage du vélo au quotidien toute l'année, même si c'est un béton bitumineux).
CCL de l'article : Si le choix du revêtement a pu se poser à mesure que le réseau de voies vertes se développait sur les territoires, tout montre aujourd’hui que cette question ne doit plus en être une. Outre sa longévité et sa résistance aux températures extrêmes et à l’intensité des événements climatiques, la famille des bétons bitumineux et dérivés dits «enrobés» présente un meilleur ratio coût/bénéfice sur de nombreux aspects : pollution de l’eau, bilan carbone, durabilité, caractère non pulvérulent, report modal... Dès lors que l’on prend quelques précautions supplémentaires, par exemple la teinte du liant, d’autres impacts positifs sont induits : meilleure intégration paysagère et élévation de l’albédo. Au moment où les mobilités sont un véritable enjeu de transition écologique, où les collectivités disent vouloir agir en faveur des mobilités actives, il est primordial de faire aujourd’hui les bons choix d’aménagement, les bons investissements pour le futur. À l’instar du réseau routier et la circulation automobile, les collectivités ont un rôle majeur à jouer pour un réseau de voies vertes continu, confortable et sécurisé et cela passe par le choix du revêtement.
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