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Humeir - Netflix et l'absence de respect

C'est un problème connu : Netflix abandonne la plupart de ses shows télévisés s'ils ne font pas assez d'audience.

Problème, avec le recule on constate que 80% des shows auxquels on s'est attaché ont été annulés en milieu de parcours.

Sur quel critère Netflix base-t-elle sont jugement ? Je cite :

Si plus de 50 % des spectateurs ne regardent pas la saison dans son intégralité, le show a toutes les chances de passer à la trappe.

Donc il faut que la moitié des gens aiment le même show que vous pour qu'il perdure. Caricaturons, mon père regarde Dr Who, je ne regarde pas Dr Who et ma mère non plus, 30% on annule Dr Who ?

En fait, Netflix veut normaliser les goûts de ses usagers pour qu'ils consomment tous la même chose. C'est plus rentable pour elle. C'est le McDo de la série télé. Mais la question qu'il faut se poser c'est "quel respect ai-je pour moi-même quand j'accepte ça ?".

En effet, je paie une oeuvre culturelle, je m'y attache, potentiellement elle devient une partie de moi et dans 80% des cas je ne verrai jamais la fin ? Et pourquoi ? Pas parce que l'oeuvre n'est pas bonne non ! Pas parce qu'elle n'est pas assez rentable non ! Mais parce qu'elle ne passe pas un critère arbitraire.

Pire que cela, Netflix a les moyens de broder une fin, faire une saison de clôture mais non, juste elle coupe sans prévenir parce que who cares ils vont continuer de le payer leur abonnement les gogols...

Au vu des heures investies dans une série, c'est un manque de respect total, c'est ignorer l'existence même des fans, ignorer le fait qu'une histoire appartienne autant à son auteur qu'à ses consommateurs.

Netflix ne nous respecte pas mais payer Netflix c'est ne pas se respecter, c'est aimer aller au restaurant, payer le prix fort mais ne jamais avoir le droit au dessert.

Je n'ai pas d'abonnement Netflix et il n'y en aura pas à la maison car le respect commence avec soi-même. Payer c'est voter et dans le cas de Netflix, payer ou faire la promotion de leurs séries c'est voter le fait d'être un pigeon.
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Sam Altman affirme que « nous sommes désormais certains de savoir comment construire l'IAG » et que les agents d'IA entreront sur le marché du travail en 2025 pour remplacer les travailleurs humains

Je lis le titre de cet article. Je me dis, whaou on va tous être remplacés par des machines, les propriétaires des corporations n'iront jamais s'embêter avec des salariés s'ils ont à leur porté des esclaves intelligents, pas chers, corvéables à merci et sans revendication ou aspiration.

Puis je me renseigne...

Sam Altam, le CEO d'OpenAI (la boite derrière ChatGPT), avait annoncé il y a quelques semaines que l'IAG (l'Intelligence Artificielle Générale), serait atteinte lorsqu'elle rapporterait 100 milliards (j'imagine par an).

Donc la définition de l'IAG n'est plus "une IA plus intelligente que la sommes de toutes les intelligences humaines" mais juste un software capable de rapporter 100 milliards par an. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

Bref Sam Altman vient d'annoncer à ses actionnaires qu'ils ont enfin trouver un business plan. Voilà, pas de vraie d'IAG en vue. L'effondrement n'est pas pour demain. Wall Street parle à Wall Street en tentant de bullshiter Wall Street afin de pomper un maximum de fric de Wall Street tout en rassurant Wall Street.
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Meta met fin à la vérification des faits sur Facebook et Instagram pour rétablir la liberté d'expression avant le retour de Trump, et permet désormais de dire que les transgenres souffrent de maladie mentale

Le titre en mensonger. Meta arrête la vérification des faits à l'exclusivité des médias sous-contrôle, c'est-à-dire subventionnés par les états.

Parce que quand la Russie de Poutine finance Russia Today, c'est de la propagande, mais quand la France de Macron verse des millions au Monde ou au Figaro, c'est de la presse "libre".

Bref, à la place de l'organe de propagande qui ne sera plus financé par le parti démocrate, Meta s'inspire de Twitter et met en place des community notes avec sources à l'appuie.

Rappelons que les "fact-checkers" de l'équipe du DECODEX avaient tellement mentis que leur employeur, le journal Le Monde avait été attaqué par Olivier Berruyer du blog les-crises.fr et le torchon Le Monde avait été condamné par la justice.

Les médias subventionnés mentiront toujours dans l'intérêt de leur propriétaire ou du pouvoir en place. Aller dans le sens de X/Twitter est une bonne chose. Le fact-checking doit être citoyen, s'il est "professionnalisé", alors le maccarthysme s’immiscera dans nos maisons.
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