> L’éditeur français de jeux vidéo Ubisoft traverse une période particulièrement compliquée. Son action a chuté de plus de 50% depuis le début de l’année, atteignant 11,70 euros à la clôture vendredi 13 septembre. Ce lundi 16 septembre à l’ouverture, elle s’échangeait même à moins de 11,30 euros. Depuis le plus haut historique du titre, qui avait dépassé les 107 euros en 2018, la dégringolade s’approche des 90%. Cette entreprise familiale créée en mars 1986 par cinq frères, Yves, Gérard, Christian, Michel et Claude Guillemot, est aujourd’hui un mastodonte de l’industrie vidéoludique qui emploie plus de 21 000 personnes, réparties dans plus de 30 studios à travers le monde. Le groupe compte parmi ses franchises les plus populaires Assassin’s Creed, Just Dance, Far Cry ou encore désormais Star Wars. Malgré son indéniable savoir-faire, l’éditeur français suscite de plus en plus la méfiance chez les investisseurs. Le Temps fait le point sur la situation.
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Ce qui me fait peur, c'est qu'il ne faudrait surtout pas que Bolloré refasse le coup de l'OPA, parce que là, elle aurait toutes les chances de réussir.
Ils sont pas forcément faramineux les jeux Ubi, mais vous imaginer un gros studio de JV comme ça, subir la même transformation que Europe 1 ou le JDD ? J'en ai des frissons dans le dos. Je vois les titres d'ici : "Comment Bolloré utilise les jeux vidéo pour faire passer ses idées [d'extrême droite]".
Bon, ça va peut-être pas arriver hein.
C'est quoi le problème d'Ubi alors ? AMHA, si on met de côté tous les problèmes liés à la "manœuvrabilité" d'un tel mastodonte (21 000 personnes, 30 studios), c'est surtout qu'on a l'impression qu'ils font tout le temps le même jeu : Assassin's creed, FarCry... toujours le même monde ouvert, avec une skin différente, et des milliards d'objectifs qui popent sur la map. Alors, depuis peu, c'est pas complètement vrai : j'ai l'impression qu'ils sont en train de commencer à changer. Voyez ce qui a pu être dit sur le dernier [StarWars Outlaws][1] ou sur le jeu adapté d'Avatar : ils tentent des trucs. Leur dernier Prince of Persia a aussi été très apprécié. En revanche, Skulls & Bones, attendu pendant 15 ans, est une catastrophe.
Alors ? Alors je pense que c'est le syndrome du Titanic : on voit arriver l'iceberg, on prend la décision de tourner, mais un gros paquebot comme ça, ça tourne pas vite.
[1]:
https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?G33prQ(
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