429 victimes, 215 agresseurs : révélations sur les violences sexuelles commises par les forces de l’ordre
> Collègues de travail, plaignant·es, gardé·es à vue… Disclose a retrouvé 429 victimes de violences sexuelles perpétrées par des policiers ou des gendarmes partout en France. D’après notre enquête, ces affaires, qui vont du harcèlement sexuel au viol, impliquent 215 fonctionnaires, tous grades confondus. Leur point commun : ils ont abusé de leur pouvoir pour arriver à leurs fins et imposer le silence. Le ministère de l’intérieur laisse faire, en toute impunité.
> Ces policiers et gendarmes ont ciblé les plus vulnérables : des femmes venues déposer plainte pour violences conjugales, des personnes exilées et handicapées cherchant protection ou encore des travailleur·euses du sexe ou des adolescent·es interpellé·es. Ils sévissent également au moment précis où elles se trouvent à leur merci : en garde à vue, au dépôt d’un tribunal, lors d’un contrôle routier ou d’une interpellation. Lorsque les victimes sont des hommes ou des adolescents racisés, ces violences prennent presque toujours une dimension raciste. Si elles ont lieu dans un contexte de manifestation, elles deviennent alors « un moyen de répression » à part entière, résume l’avocate d’une étudiante agressée sexuellement lors de son arrestation, en marge d’une manifestation parisienne.
L'autre moitié des victimes : des femmes policières.
La hiérarchie banalise, le ministère s'en fout.
(Permalink)
> Ces policiers et gendarmes ont ciblé les plus vulnérables : des femmes venues déposer plainte pour violences conjugales, des personnes exilées et handicapées cherchant protection ou encore des travailleur·euses du sexe ou des adolescent·es interpellé·es. Ils sévissent également au moment précis où elles se trouvent à leur merci : en garde à vue, au dépôt d’un tribunal, lors d’un contrôle routier ou d’une interpellation. Lorsque les victimes sont des hommes ou des adolescents racisés, ces violences prennent presque toujours une dimension raciste. Si elles ont lieu dans un contexte de manifestation, elles deviennent alors « un moyen de répression » à part entière, résume l’avocate d’une étudiante agressée sexuellement lors de son arrestation, en marge d’une manifestation parisienne.
L'autre moitié des victimes : des femmes policières.
La hiérarchie banalise, le ministère s'en fout.
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