99% YOUTH
@99percentyouth
L'entourage présidentiel de Donald Trump, bien au-delà du simple terme de "cabinet", se distingue par une concentration exceptionnelle de fortunes colossales. Parmi eux, on compte :
@elonmusk
, avec une fortune estimée à 363 milliards de dollars,
@realDonaldTrump
lui-même, avec 6,3 milliards,
Warren Stephens à 3,4 milliards,
Linda McMahon à 3 milliards,
Jared Isaacman avec 1,7 milliard,
Howard Lutnick à 1,5 milliard,
Doug Burgum à 1,1 milliard,
Vivek Ramaswamy et Steven Witkoff, chacun avec 1 milliard,
Scott Bessent, dont la fortune reste mystérieuse mais assurément considérable.
Cette réunion de milliardaires dans des rôles politiques marque un chapitre inédit dans l'histoire des administrations américaines. Elon Musk, avec sa richesse surpassant celle de tous les autres réunis, est l'anomalie évidente. Pourtant, la question se pose : pourquoi ces titans de la finance sont-ils attirés par Trump comme des papillons de nuit par une flamme ? Qu'espèrent-ils gagner, ou pire, que craignent-ils de perdre ?
Pour comprendre ces motivations, il est essentiel de se pencher sur le profil de ces individus. Ce sont des hommes et une femme qui ont amassé leur fortune dans un siècle où les États-Unis ont vu leur puissance industrielle stagner, tandis que celle de la Chine a explosé.
Le contraste est frappant : les États-Unis, autrefois le phare du monde, semblent aujourd'hui ternis par le temps. Des villes autrefois vibrantes sont devenues des scènes de délabrement, avec une population souvent mal vêtue, mal nourrie, et où l'obésité et la dépendance aux écrans sont monnaie courante. Les rues sont marquées par la présence de sans-abris et de toxicomanes, victimes d'un système qui semble les avoir oubliés, où l'ouverture des frontières alimente un cycle de corruption et de dépendance.
Le paysage médiatique reflète cette crise, diffusant une réalité édulcorée ou carrément fausse, où les informations sont mélangées avec des tropes propagandistes et des anecdotes sur des célébrités, maintenant souvent générées par l'intelligence artificielle.
Dans ce contexte, les milliardaires de Trump ne sont pas motivés par une soudaine envie de servir l'intérêt public. Leur implication peut être vue comme une quête de préservation de leur immense richesse face à une possible catastrophe financière. La vanité pourrait jouer un rôle, mais le service public n'est guère un tremplin pour la gloire personnelle. La cupidité, bien que puissante, ne justifie pas non plus l'exposition à la bureaucratie politique.
La peur, cependant, semble être le moteur principal. La peur d'une dévaluation massive du dollar, d'une faillite économique qui engloutirait leur fortune. Cette peur les pousse à prendre le contrôle direct, non pas par confiance en un système, mais par nécessité de manipuler ou de bloquer les rouages d'un État en crise pour protéger leurs intérêts.
Ainsi, l'engagement de ces milliardaires n'est pas un acte de philanthropie ou de patriotisme, mais une stratégie de survie dans un monde où les fondations économiques de leur puissance sont menacées. Ils ne sont pas là pour reconstruire l'Amérique, mais pour préserver leur île d'opulence dans un océan de désarroi.
5:07 PM · 14 janv. 2025
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