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Pourquoi la France est vulnérable à une dérive « à l’américaine » | Mediapart

« La polarisation devient un problème, lorsqu’elle met en jeu des identités plutôt que des idées, reprend Camille Bedock. Les autres ne sont plus considérés comme des adversaires mais comme des ennemis, moralement inférieurs. L’agrégation des intérêts, qui est l’objet de la politique même quand les positions de départ sont dissemblables, ne peut plus se faire. »

« la France est certainement moins à l’abri » que beaucoup de ses voisins face au risque d’un emballement de la polarisation politique. Les risques en sont une dégradation du débat public, une augmentation de la violence en discours et en actes, et la possibilité de voir gagner des dirigeants extrémistes n’ayant été incités à la modération par aucun garde-fou dans leur camp ou dans les institutions.


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Victoire de Trump : les démocrates victimes de l’illusion de la croissance | Mediapart

Si vous avez un accès Mediapart, à lire en entier vraiment, pour sortir du discours de comptoir : "tous racistes, sexistes et rétrogrades".

L’ampleur de la victoire de Donald Trump le 5 novembre 2024 ne peut s’expliquer sans comprendre le facteur économique et la façon dont les démocrates ont abordé cette question. Les 4 points gagnés par le milliardaire new-yorkais entre les scrutins de 2020 et de 2024 montrent qu’une partie de l’électorat a basculé, au cours de ces quatre années, vers les républicains.

La question est alors de savoir ce qui a déterminé cette bascule. De ce point de vue, les premières enquêtes post-électorales confirment ce qui avait été perçu au cours de l’ensemble de la campagne : l’économie a été le premier déterminant du vote pour 39 % des électeurs, selon une enquêt de l'agence AP.

L’hypothèse d’un rejet du bilan économique de la présidence Biden est confirmée par d’autres éléments, notamment par les résultats des référendums locaux. Dans des États qui ont choisi très largement Trump, le droit à l’avortement a souvent été renforcé dans les urnes [Les Américains votaient en plus des présidentiel au niveau fédéral sur les sujets liés à l'avortement], preuve que son discours réactionnaire n’a pas été la principale force motrice de sa victoire

Plus bas :

Pourtant, l’humeur des citoyen·nes n’a pas suivi cet enthousiasme des économistes. Toutes les enquêtes montraient que la plupart des États-Uniens avaient le sentiment que leur niveau de vie s’était dégradé. Mais les économistes et les cadres démocrates sont restés attachés à leur fétichisme statistique : les chiffres ne mentant pas, c’était donc le sentiment des électeurs et électrices qui était faux et manipulé.

Pendant des mois, et encore récemment, le Prix Nobel d’économie Paul Krugman, éditorialiste économique au New York Times, a passé son temps à affirmer que les économistes avaient raison et que les gens avaient tort. Le sentiment négatif sur l’économie n’était que le produit d’une énième fake news trumpiste.

Mais le président élu n’a pas eu besoin de déployer ses talents de menteur pour convaincre l’électorat sur l’économie. Il a mené sa campagne en martelant cette question : « Votre situation est-elle meilleure qu’il y a quatre ans ? » Et une partie de l’électorat y a répondu dans les urnes.

Et :

Cette situation traduit un fait notable par rapport aux années 1990 : la croissance a changé de nature. Elle ne reflète plus aussi clairement le bien-être social. Et pour deux raisons. D’abord, les conditions de production de la croissance sont plus difficiles et supposent parfois une dégradation des conditions de vie des ménages. Ensuite, parce que les difficultés croissantes à produire de la croissance conduisent à une captation de cette dernière par une minorité à des fins d’accumulation. En d’autres termes : l’accélération de la croissance a un coût social croissant.

Et :

Car les hausses de coûts sur les primes d’assurance et les loyers ne sont pas comptabilisées dans le taux d’inflation

Et :

À cette hausse des dépenses contraintes s’ajoute le fait que les prix alimentaires ont explosé en 2022 et 2023 de respectivement 9,9 % et 5,8 %, [...] Une grande partie des États-Uniens ont eu le sentiment de travailler toujours davantage pour pouvoir consommer toujours moins. Ce n’était pas là une fake news mais une réalité très largement vécue.

Et :

La situation économique des États-Unis était donc explosive, et les démocrates étaient dans le déni. En ne cessant de crier aux fake news, ils ont achevé de s’aliéner une population cruciale pour leur victoire. Kamala Harris a tenté de corriger le tir en cessant de se prévaloir du bilan Biden, mais, obsédée par le gain du vote modéré, elle a refusé de prendre la réalité concrète des ménages en considération.


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Note: élection Trump bis

Certains parlent de gueule de bois sur Internet.

A ce niveau c'est plus une gueule de bois mais un coma éthylique sans fin.

Les répercussions géopolitiques de l'élection de Trump donnent le vertige.

J'en ai peur le monde entre dans une longue nuit froide.


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La venue d’événements météo extrêmes est multipliée par 4 - lareleveetlapeste.fr

Le travail scientifique sur les ouragans montre que leur nombre n’augmente pas. En revanche, leur intensité est décuplée par le réchauffement lié aux activités humaines. Sans cela, ces ouragans dévastateurs qui charrient des quantités d’eau phénoménales auraient été des orages. C’est vrai aussi pour les épisodes cévenols qui sont de plus en plus chargés en eau.


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Du poison retrouvé dans les conserves de thon ? - YouTube - Antichesse (o ^ω^ o)

" Comment est-ce possible ? Quel est le besoin de traiter du thon au mercure ? "

Je n'ai pas vu la vidéo liè ci dessus, mais ce n'est pas lié à un "traitement" au mercure, ici la cause de la présence de mercure :

Parce que c’est un poisson prédateur qui, par sa position dans la chaîne alimentaire, va accumuler le mercure de toutes ses proies. Les émissions de mercure ont augmenté de façon drastique depuis deux siècles. Et plus on émet du mercure, plus on en retrouve dans l’océan.
Une fois qu’il est dans l’océan, il rentre dans la chaîne alimentaire en étant absorbé par le plancton qui va être consommé par des petits poissons, qui vont à leur tour être consommés par d’autres poissons, et cela s’accumule au fur et à mesure de la chaîne alimentaire : c’est ce qu’on appelle la bio-amplification. Lorsqu’on arrive chez les poissons au sommet, comme le thon mais aussi le requin, on a des concentrations en mercure démultipliées par rapport aux petits poissons.

source : https://shaarli.mydjey.eu/shaare/OT4Uyg


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Bon Pote on X: "Les personnes qui partagent ce graphique sont systématiquement des personnes qui ne comprennent rien au changement climatique, et/ou qui sont malhonnêtes. La France c'est 1% des émissions, le réchauffement climatique c'est les autres.. comment répondre à cet argument en 5 points:" / X

Répondre à l'argument débile : " La France c'est 1% des émissions de gaz effet se serre, donc ça sert à rien de réduire" :

  • la France représente moins de 1% des émissions mondiales, elle n’est pas le seul pays dans ce cas. [...] c'est le cas de plus d'une centaine de pays !

  • la France serait [...] responsable de 1.5% des émissions mondiales. Pour un pays qui représente 0.8% de la population mondiale

  • Dans une perspective historique, la France a un rôle très important dans l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère. Elle atteint la 8e place en 2020, avec 2.34% des émissions mondiales depuis 1750

  • L’empreinte moyenne française est AU MOINS 5 fois trop importante pour respecter nos objectifs climatiques

  • Le CO2 n’a pas de frontières


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Thon contaminé au mercure : « Les normes ne nous protègent pas » | Mediapart

Pourquoi les limites de concentration dans le thon sont-elles plus laxistes que celles d’autres poissons ?

Ce que notre enquête révèle, c’est que les limites en mercure ont été faites sur mesure pour chaque espèce de poisson. Par exemple, ils ont regardé la contamination dans du cabillaud et ils ont fixé la limite au niveau de contamination du cabillaud. Comme le thon est l’un des poissons les plus contaminés, les teneurs en mercure qui lui ont été allouées sont les plus élevées. Ils ont fixé les limites de façon à garantir la vente de la plupart des espèces.


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« Les cyclistes ne respectent pas le code de la route », vraiment ?

C’est un argument que l’on a beaucoup entendu depuis la mort de Paul, cycliste de 27 ans tué sur une piste cyclable par un automobiliste en SUV le 15 octobre à Paris : les cyclistes ne respecteraient pas le code de la route. Et s’ils ont des accidents, ils n’auraient qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Mais est-ce vraiment le cas ? A-t-on raison de mettre sur le même plan les autos, les bus, les camions et les cyclistes ?

Article magistral, par (le grand) Frédéric Héran .


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