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Software can be finished - Ross Wintle

Alors voilà j'aime beaucoup cette idée - qui se fait généralement cracher à la gueule par la vaste majorité des développeurs - qu'un logiciel puisse être "terminé".
On voit souvent des gens dire "Ce logiciel semble parfaitement répondre à mes besoins, mais ça fait un an qu'il n'y a pas eu de commit, ça fait peur."  Pourquoi ?

Si je prends l'exemple de Shaarli : Certes on pourrait ajouter des fonctionnalités, mais il fait ce qu'il est censé faire. Il est "feature complete". Je n'éprouve aucun besoin de modifier.

Extrait de l'article :
" - It is feature complete. New things can be added, but do not need to be added. It “works”. It does something useful as it is.
- It is secure – We understand enough about it to be able to say that it will not need to be updated in the future to patch security vulnerabilities.
- It is standalone. My meaning of this is quite specific, it means that it has no runtime dependencies except for an interpreter if required."

C'est très exactement la situation de Shaarli. En ce qui me concerne, il est terminé.

Il n'y a pas de mal à ce qu'un logiciel soit terminé.
Accepter le fait qu'il le soit, c'est aussi un moyen d'éviter le "feature creep" et le "bloat". (Combien d'excellents logiciels ont fini par pourrir à force d'ajout de fonctionnalités ?)
(via https://shaarli.zoemp.be/shaare/wNwJHw)
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Portail des médias indépendants

On est inondés de médias d'extrême-droite (Bolloré, etc.) alors pour contrebalancer voici un aggrégateur de médias indépendants qui a été mis en place par BastaMedia. Gratuit, sans publicité, flux RSS disponible. Et pas besoin de se créer un compte pour utiliser et consulter le portail.
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“Une première victoire” : Polytechnique claque la porte à Microsoft 365 et choisit le logiciel libre, la révolte gagne les universités - Les Numériques

« En migrant vers l'écosystème Microsoft, Polytechnique s'exposait frontalement au droit extraterritorial américain - Cloud Act et FISA en tête - transformant de facto les données de la recherche française en gibier potentiel pour les services de renseignement d'outre-Atlantique. Plus embarrassant encore : cette migration contrevenait explicitement à l'article L123-4-1 du Code de l'éducation, qui impose l'usage prioritaire des logiciels libres dans l'enseignement supérieur. »

Toutes les entreprises françaises qui sont encore sous Microsoft : 🙈 FISA
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The Great Software Quality Collapse: How We Normalized Catastrophe

Nous devrions écrire des logiciels de plus en plus efficaces et propres. Mais c'est le contraire qui se produit : La calculatrice Apple a des fuites mémoire et bouffe 32 Giga-octets de RAM. Teams consomme 100% de CPU quand on partage l'écran.

Pourquoi ?
Parce que tout le monde s'en fout. On privilégie la multiplication des fonctionnalités au détriment de la performance, la vitesse de livraison au détriment de la stabilité, on multiplie les abstractions sans maîtriser les impacts et on se dit "On s'en fout, les gens ont assez de mémoire/CPU/bande passante de nos jours."

Et dans tout cela, l'IA vient amplifier l'incompétence.

EDIT: Un exemple récent, encore : Une mise à jour logicielle de certains modèles de Jeeps les empêchent de démarrer et même les arrêtent en plein route (!). https://www.thestack.technology/jeep-software-update-bricks-vehicles-leaves-owners-stranded/
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De plus en plus d'usagers galèrent dans leurs démarches administratives (61% contre 39% il y a 8 ans) et un quart abandonne

"61% des usagers rencontrent des difficultés avec leurs démarches administratives, contre 39% il y a 8 ans, selon une enquête du Défenseur des droits (DDD). L'étude pointe des "fractures persistantes" dans l'accès au numérique. Résultat, un quart des usagers renoncent à leurs droits."

Je pense qu'en fait, c'est un projet de société : Faire ce qu'ils faut pour que les gens renoncent à leurs droits. C'est tout à fait dans la ligne Macroniste.
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