Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Comment fabriquer un panneau solaire low-tech | LOW←TECH MAGAZINE

George Cove, pionnier oublié de l’énergie solaire, pourrait avoir réussi à construire un panneau photovoltaïque très efficace, une quarantaine d’années avant que les ingénieurs des Bell Labs n’inventent les cellules photovoltaïques à base de silicium. Si le modèle de panneaux créé par Cove s’avérait utilisable en conditions réelles, il serait possible de s’en inspirer pour créer des panneaux solaires moins complexes et plus durables.

Depuis que les laboratoires Bells ont présenté leur premier panneau solaire prêt à l’emploi dans les années 1950, tous les efforts de recherches ont été orientés vers la réduction des coûts et l’amélioration du rendement des cellules photovoltaïques. Dans ces deux domaines, les chercheurs ont effectivement fait des progrès spectaculaires : le rendement des panneaux solaires est passé de moins de 5% dans les années 1950 à plus de 20% aujourd’hui, tandis que le prix par watt-crête est passé de 30 dollars en 1980 à moins de 0.2 dollars en 2020 (watt-crête : puissance maximale que les cellules peuvent produire).
=> donc le prix a été divisé par 150 alors que le rendement a été multiplié par 4.

La préhistoire des cellules solaires

Le panneau solaire présenté en 1954 par les Bell Labs ne sortait pas de nulle part. La cellule en silicium trouve son origine dans des appareils plus simples qui pouvaient produire de l’électricité à partir de lumière ou encore de chaleur.

En 1821, Thomas Seebeck découvrit qu’un courant électrique circule dans un circuit composé de deux métaux de natures différentes et dont les jonctions ne sont pas à la même température. C’est sur cet « effet thermoélectrique » que se basent les « générateurs thermoélectriques » qui convertissent la chaleur (par exemple, celle émise par un poêle à bois) directement en électricité. En 1839, Antoine Becquerel découvrit à son tour que la lumière pouvait se transformer en électricité, et cet effet fut démontré sur les solides et particulièrement le sélénium par plusieurs scientifiques dans les années 1870. Cet « effet photoélectrique » donna naissance au « générateur photoélectrique », que nous appelons à présent générateur « photovoltaïque » ou cellule solaire photovoltaïque. En 1883, Charles Fritts créa le tout premier module photovoltaïque en utilisant du sélénium et une fine couche d’or. 12 13 14

A cette époque les applications pratiques pour les appareils photoélectriques et thermoélectriques ne sont pas légion, et ce jusque dans les années 1950. Plusieurs inventeurs conçoivent différents types de générateurs thermoélectriques, le plus souvent alimentés par une flamme de gaz, et leur rendement dépasse rarement les 1 %. Dans le même temps, le panneau solaire fabriqué par Charles Fritts et les cellules solaires au sélénium qui vont suivre convertissent le rayonnement solaire en électricité à un rendement atteignant péniblement 1 à 2 %. 15 En bref, la période précédant les années 1950 ne semble pas offrir beaucoup d’inspiration pour fabriquer des panneaux solaires photovoltaïques plus durables écologiquement.

Un pionnier oublié de l’énergie solaire

Et pourtant, il semblerait que ce panorama de la « préhistoire du panneau solaire » soit incomplet. En 2019 j’ai reçu un e-mail de la part d’un lecteur de Low-Tech magazine, Philip Pesavento :

« Cela fait depuis le début des années 1990 que j’étudie l’un des pionniers des cellules solaires qui travaillait dans la période précédant la Première Guerre Mondiale. Je deviens trop vieux pour faire quoi que ce soit avec recherches, et bien qu’il y ait eu un ou deux articles académiques à propos de M. Cove, ils sont passés complètement à côté de ce qu’il a accompli. Je vous ai mis ci-joint le PDF d’un Powerpoint que j’ai réalisé en 2015 et que je n’ai jamais montré à personne. Si cela vous intéresse de rédiger un article à ce propos je pourrai vous envoyer une clef USB avec toute la documentation que j’ai rassemblée. »

Si le compte-rendu historique et les hypothèses proposées par Philip Pesavento se révèlent exactes, George Cove aurait tenté de fabriquer un générateur thermoélectrique mais aurait accidentellement créé un générateur photovoltaïque – une cellule solaire. Bien que cela se soit passé au début des années 1900, Cove obtint une puissance de sortie et un rendement comparables à ceux des scientifiques des Bell Labs en 1954. Son modèle dépassait également de loin les performances de toutes les cellules solaires au sélénium fabriquées entre les années 1880 et 1940. 16 Philip Pesavento:

« Ce serait plutôt excitant de confirmer que des cellules solaires d’une relatif grande efficience furent inventées 40 ans avant que les cellules au silicium ne fassent leur apparition. Plus important encore, s’il s’avère qu’il existait un système de cellules et de panneaux solaires photovoltaïques avant la Première Guerre Mondiale, il pourrait également présenter certains avantages quant au bas coût des matières premières, la faible énergie grise pour convertir les minerais en matériaux métalliques, l’efficacité des cellules photovoltaïques finales et la facilité de fabrication. »

En d’autres termes, si le compte-rendu historique et les hypothèses proposées par Philip Pesavento se révèlent exactes, construire des panneaux solaires low-tech pourrait être à portée de main.

Le générateur électrique solaire de George Cove

C’est en 1905 au Metropole Building à Halifax en Nouvelle-Écosse canadienne que George Cove présenta son premier « générateur solaire électrique ». Il en existe une image, et c’est la seule donnée que nous ayons sur ce panneau. 17 Pourtant sa puissance et son rendement devaient être remarquables car des investisseurs des États-Unis dépêchèrent un expert à Halifax. Après avoir lu le rapport de cet expert, ils firent venir Cove aux États-Unis (à Sommerville, Massachusetts) pour qu’il puisse continuer à développer son invention.

C’est là-bas que Cove présenta en 1909 sa deuxième machine : un panneau de 1,5 m² qui pouvait produire 45 watts et avait un rendement de 2,75 % pour transformer l’énergie solaire en électricité. Au cours de l’année 1909, Cove déménagea à New York City et c’est là qu’il présenta son troisième prototype. Il s’agissait d’une installation solaire comportant quatre panneaux de 60 watt-crête chacun, qui permettaient de charger cinq batteries au plombacide sulfurique. Cela représentait une surface totale de 4,5 m² , la puissance de production maximale était de 240 Watts et le rendement atteignait 5 % – comparable au premier panneau solaire des Bell Labs. [18]

Bien qu’il ne soit plus fait mention de George Cove dans l’histoire du photovoltaïque, son générateur électrique solaire impressionna sensiblement la presse technique de son époque. Par exemple, en 1909, le Technical World Magazine écrivait : « cette machine est aussi peu coûteuse et robuste que n’importe quelle cuisinière. Même à l’état de prototype rudimentaire, elle est capable, avec deux jours d’ensoleillement, de produire et stocker suffisamment d’électricité pour alimenter une maison ordinaire pendant une semaine. Cet inventeur l’a prouvé depuis des mois et à maintes reprises dans son établissement commercial ». 18

Des fiches métalliques coulées dans l’asphalte

Comment George Cove a-t-il fait pour construire une installation solaire avec 40 ans d’avance sur son temps ? D’après Philip Pesavento, qui a travaillé en tant qu’ingénieur en semi-conducteurs, Cove souhaitait créer un générateur thermoélectrique (TEG, Thermo-Electric Generator) perfectionné. Son générateur était voué à être exposé à la chaleur d’une cuisinière à bois et à l’énergie solaire dans le même temps. En effet, Edward Watson avait conçu le premier prototype expérimental de générateur thermoélectrique solaire (STEG, Solar TEG) dès 1888. On peut également comprendre clairement quel était le projet initial de Cove avec la description qu’il fait de son appareil :

« C’est un cadre pourvu de plusieurs vitres teintées violettes, derrière lesquelles se trouvent, coulées dans une plaque faite d’un composé asphalté, une myriade de petites fiches métalliques. L’une des extrémités des fiches est toujours exposée au soleil tandis ce que l’autre demeure au frais, à l’ombre. »

Générer la plus grande différence de température possible voilà tout l’enjeu de la production d’électricité avec un système thermoélectrique, ainsi le dispositif imaginé par Cove prend tout son sens. Pourtant, lorsqu’il mesura la puissance générée, il constata que l’appareil ne répondait pas à la chaleur comme le ferait normalement un générateur thermoélectrique. Dès le début, Cove constata que son invention utilisait la chaleur, mais aussi la lumière pour produire de l’électricité lorsqu’elle se trouvait exposée aux rayons du soleil :

« La particularité de mon invention est la suivante : la composition des fiches métalliques a ceci de particulier que lorsqu’elles entrent en interaction avec les rayonnements solaires elles génèrent du courant non seulement grâce au rayonnement thermique mais aussi grâce aux rayons violets. »

Cependant, après avoir d’autres expériences avec la chaleur d’un poêle bois et l’énergie solaire, Cove déclara :

« Exposer la machine à différentes sources de chaleur artificielle ne semble pas générer d’électricité. Seul le rayonnement thermique du soleil semble fonctionner (infra-rouges de courte portée), les rayons violets et ultraviolets jouent peut-être aussi un rôle dans la création du courant électrique. »

En guise de cellules, le panneau solaire de Cove comprenait des « fiches », soit des barres métalliques d’environ 7,5 centimètres, composées d’un alliage de plusieurs métaux courants. Le panneau de 1,5 mètre carré en contenait 976, et on en trouvait 4 x 1804 sur le dispositif de 4,5 mètres carrés. Cependant, garder les barres métallique fraîches d’un côté et chaudes de l’autre – séparées par une couche d’asphalte – n’avait pas d’importance. Ce qui importait, c’est que Cove avait fabriqué sans le savoir une jonction métal/semi-conducteur.

La bande interdite des semi-conducteurs

Ni Georges Cove, ni aucun de ses contemporains ne comprirent comment fonctionnait ce générateur solaire. Ce sont les travaux d’Einstein sur l’effet photoélectrique (en 1905), puis bien plus tard sur la mécanique quantique (dans les années 1930 et au-delà), qui vinrent éclairer la situation grâce aux concepts de matériaux semi-conducteurs et de leur « bande interdite ». Les électrons peuvent avoir plusieurs « rôles » lorsqu’ils sont en orbite autour du noyau d’un atome. On les trouve à différentes distances du noyau où ils forment plusieurs « paquets » que l’on appelle des « bandes ». Ces bandes maintiennent fermement les électrons en place. Entre ces bandes il y a des écarts, des « bandes interdites », où aucun électron ne peut se trouver.


Permalien

Construire un vélo générateur pour la chaleur et l'électricité | LOW←TECH MAGAZINE

Un vélo générateur vous maintient au chaud et constitue la solution de secours idéale pour un système solaire autonome. Dans cet article, nous décrivons comment construire et utiliser une centrale électrique pratique, abordable et fiable pour un usage domestique.

Résumé

De nombreuses personnes ont construit des générateurs à pédales et ont publié les manuels en ligne et dans des livres. Cependant, quand nous avons voulu en fabriquer un nous-mêmes, nous avons trouvé que ces manuels étaient incomplets lorsqu’il s’agissait de rendre le générateur pratique à utiliser. L’accent est mis sur la fabrication de la source d’énergie elle-même, avec assez peu d’attention pour ce qui se passe avec l’énergie produite. Le simple fait de connecter un générateur à un vélo ne suffit pas à fournir une source d’énergie utilisable.

Le tableau de bord comprend :

  • Deux circuits pour alimenter ou recharger des appareils USB (5V).
  • Trois circuits pour alimenter des appareils de 12V.
  • Un circuit pour recharger les batteries au plomb (14,4 V).
  • Un circuit pour alimenter la plupart des appareils ménagers (220V dans l’UE).
  • Un circuit non régulé où la tension de sortie correspond à la tension d’entrée.

Système d’alimentation hybride solaire/humain

Vous pourriez penser que notre vélo générateur est plus un gadget qu’une source d’énergie pratique pour la maison. Cela est vrai en partie. Notre générateur humain est l’appareil d’exercice parfait - la production d’énergie est motivante. Il est également pratique en cas d’urgence, surtout s’il y a suffisamment de puissance humaine - il peut produire jusqu’à 2,4 kWh par jour. Cependant, il ne fournira jamais assez d’énergie par jour, même pour un logement low-tech. Dans les faits, il n’y a pas assez de personnes prêtes à faire du vélo.

Par contre, un vélo générateur est un excellent complément à un système solaire photovoltaïque hors réseau, du moins pour un logement à faible consommation d’énergie. La production d’énergie du vélo générateur ne dépend ni du temps, ni des saisons, ni de l’heure de la journée. L’énergie humaine peut fournir un supplément d’énergie par mauvais temps, ce qui réduit le besoin en batteries coûteuses et peu écologiques. C’est particulièrement utile en hiver, lorsque le système photovoltaïque produit beaucoup moins d’énergie et que l’effort nécessaire pour faire fonctionner le vélo permet également de se réchauffer. L’énergie solaire est suffisante en été, lorsqu’il fait souvent trop chaud pour utiliser un vélo d’appartement.

Avec une puissance de 50 à 100 watts, le vélo générateur est plus puissant que les deux panneaux solaires qui se trouvent sur le balcon à côté : le panneau solaire de 50 W qui alimente les lampes du salon et celui de 30 W qui fait fonctionner le site internet solaire.

https://solar.lowtechmagazine.com/fr/about

Il est également possible d’utiliser le tableau de bord avec un panneau solaire au lieu d’un vélo générateur. Il suffit de remplacer le régulateur de charge éolienne par un régulateur de charge solaire. Vous pouvez alors utiliser l’énergie solaire pour alimenter directement des appareils - sans nécessairement utiliser un régulateur de charge solaire et une batterie. Si vous remplacez le régulateur de charge éolienne par un régulateur de charge hybride solaire/éolienne, vous pouvez utiliser les deux sources d’énergie pour recharger les batteries et alimenter directement les appareils. L’énergie solaire et l’énergie humaine peuvent également être combinées, ce qui augmente la puissance de sortie.

https://solar.lowtechmagazine.com/fr/2022/03/how-to-build-a-practical-household-bike-generator/#wind

Régulateur de charge éolienne

Le vélo générateur doit fournir 14,4 V pour charger les batteries au plomb, soit la tension maximale dont elles ont besoin. En principe, tout ce dont vous avez besoin est un convertisseur buck ou boost, mais il y a un problème : vous risquez de surcharger la batterie, ce qui peut entraîner une explosion.

Vous pouvez éviter ce risque d’une manière peu sophistiquée en gardant un œil sur l’ampèremètre. Lorsque le courant tombe à 3 % de la capacité de stockage nominale de la batterie (en Ah), la batterie est complètement rechargée - et vous devez arrêter de pédaler. Étant donné que vous êtes la source d’énergie et donc certainement présent et éveillé, cette approche est moins risquée que la charge d’une batterie au plomb à partir d’une alimentation en courant continu ou d’un panneau solaire sans régulateur de charge.

Cependant, il est bon d’ajouter plus de sécurité. Un régulateur de charge solaire fournit cette sécurité dans un système solaire photovoltaïque. Il coupe l’alimentation lorsque la tension dépasse 14,4V. Cependant, un régulateur de charge solaire ne fonctionne pas lorsqu’il est couplé à un vélo générateur. Vous avez plutôt besoin d’un régulateur de charge éolienne, qui fonctionne dans l’autre sens.

Au lieu de réduire la charge à zéro, un régulateur de charge éolienne l’augmente soudainement et “freine”. Si vous utilisez un convertisseur buck, le régulateur de charge éolienne activera rarement le frein parce que le convertisseur buck limitera la tension de sortie à 14,4V. Il ne freinera que lorsque vous menacerez de surcharger la batterie. Si vous utilisez un convertisseur boost, le régulateur de charge éolienne freinera chaque fois que vous dépasserez accidentellement une tension de sortie de 14,4V.

Les régulateurs de charge éolienne ont trois câbles verts à connecter à la source d’alimentation. Vous pouvez prendre deux de ces trois fils et les connecter au plus et au moins de la source d’alimentation - peu importe lequels.

La plupart des régulateurs de charge éoliennes disponibles dans le commerce sont beaucoup trop puissants pour un générateur d’électricité à pédales, alors prenez le plus petit que vous pouvez trouver. Nous avons renvoyé deux régulateurs de charge au fabricant. Un régulateur de charge éolienne avec écran était livré sans manuel, et personne n’a réussi à comprendre comment il fonctionnait. Le seul régulateur hybride éolienne/solaire que nous avons essayé, jusqu’à présent, était dangereux. Le panneau solaire surchargeait la batterie. Il maintenait également le frein électrique pendant une demi-heure chaque fois que nous franchissions le seuil, bloquant ainsi la production d’énergie humaine.


Permalien

Comment construire un petit système à énergie solaire ? | LOW←TECH MAGAZINE

Comment connecter une installation solaire avec une batterie ?

Lorsque vous construisez un système d’énergie solaire avec stockage par batterie, vous avez besoin d’un régulateur de charge solaire et d’une batterie. La plupart des installations solaires hors réseau fonctionnent avec des batteries au plomb. Pour les systèmes solaires mobiles dotés de batteries, le lithium-ion est l’option la plus pratique. Sinon, les batteries au plomb restent l’option la plus sûre et la plus abordable. Elles nécessitent des contrôles de gestion de la batterie moins complexes que les batteries lithium-ion. Il existe de nombreux autres types de batteries moins courants, sur lesquels je ne m’étendrai pas ici.
Régulateur de charge solaire

Ne connectez jamais un panneau solaire directement à une batterie. Si vous souhaitez stocker l’énergie solaire pour une utilisation ultérieure, installez un régulateur de charge solaire entre les deux. Un régulateur de charge solaire régule la tension de sortie du panneau solaire en fonction de la tension dont la batterie a besoin au cours de ses différentes phases de charge. Il fournit également une sortie stable de 12 V à partir de la batterie et arrête le système si la tension tombe en dessous d’un niveau déterminé. La plupart des régulateurs de charge solaire proposent un menu permettant de régler ces valeurs. Certains sont dotés d’un deuxième écran plus élaboré.

Il existe des centaines de types différents de régulateurs de charge solaire. Pour les systèmes solaires à petite échelle, mon expérience est que tout est possible. Les régulateurs de charge solaire les moins chers conviennent parfaitement, mais ils doivent fonctionner à la bonne tension et avoir une capacité suffisante (voir comment dimensionner un système solaire). Les régulateurs de charge solaire plus coûteux (comme les MPPTs) ne valent pas la peine pour les systèmes à petite échelle. Si votre installation utilise des batteries lithium-ion, vous aurez besoin d’un autre régulateur de charge solaire, plus onéreux. Si vous êtes doué en électronique, vous pouvez construire votre propre régulateur de charge solaire.

https://www.chelseagreen.com/product/do-it-yourself-12-volt-solar-power-3rd-edition/

https://libre.solar/

Batteries

Le type de batterie dont vous avez besoin pour une installation solaire de petite taille est une batterie au plomb étanche (sealed lead-acid battery en anglais). Si vous utilisez un panneau solaire de 12 V, vous avez besoin d’une batterie de 12 V. Si vous utilisez un panneau solaire de 24 V, vous avez besoin d’une batterie de 24 V. Manipulez bien les batteries au plomb, car vous risquez de les abîmer rapidement. Le plus important est que leur tension ne baisse pas trop et que vous les rechargiez complètement régulièrement. Ne laissez jamais une batterie au plomb sans charge pendant une période prolongée. Gardez-la connectée à un panneau solaire, y compris lorsque vous n’êtes pas chez vous.

Manipulez les batteries au plomb avec précaution, car vous risquez de les abîmer rapidement.

Lorsqu’il est couplé à un panneau solaire et à une batterie, le régulateur de charge déconnecte la batterie lorsque sa tension descend en dessous d’un niveau spécifié, généralement 12V. Vous pouvez ajuster cette valeur dans le menu. Vous pouvez descendre jusqu’à 11V, au prix d’une durée de vie plus courte de la batterie. Si vous souhaitez prolonger la durée de vie de la batterie, vous pouvez régler la valeur sur 12,2 ou 12,5 V, par exemple. Le prix à payer est une capacité de stockage d’énergie plus faible.

Ne placez pas une batterie au plomb dans un conteneur fermé. Placez un fusible au niveau du cable positif entre la batterie et le régulateur de charge solaire, le plus près possible de la batterie. Surveillez la tension à l’aide d’un voltmètre numérique. Si vous souhaitez en savoir plus sur les batteries, l’Université des batteries (Battery University) est un bon point de départ.

Comment connecter une installation solaire sans batterie ?

Dans une installation solaire directe, il n’est pas nécessaire d’avoir une batterie ou un régulateur de charge. Le panneau solaire est soit directement connecté à l’appareil alimenté, soit relié à un convertisseur de tension en courant continu (DC-DC converter en anglais). Certains appareils à courant continu peuvent fonctionner avec des tensions fluctuantes, par exemple les ventilateurs, les pompes et d’autres appareils dotés d’un moteur à courant continu. Le moteur tournera simplement plus ou moins vite en fonction de la tension. Les résistances chauffantes peuvent également fonctionner à des tensions différentes. Cependant, d’autres appareils - comme tous les équipements électroniques - ont besoin d’une tension d’entrée précise et constante. Un convertisseur CC-CC (abaisseur ou élévateur) est essentiel pour fournir cette tension d’entrée stable.

Convertisseur de tension (CC-CC)

Un convertisseur de tension CC-CC est un module électronique qui convertit la tension d’entrée d’un panneau solaire (ou d’une autre source d’énergie) en une tension de sortie stable pour un appareil, par exemple 5V pour les gadgets USB et 12 à 20V pour les outils électriques. Les convertisseurs abaisseurs “step down” ou “buck” diminuent la tension de sortie par rapport à la tension d’entrée. Les convertisseurs élévateurs “boost”, eux, augmentent la tension. Un convertisseur de tension introduit lui aussi des pertes d’énergie, mais elles sont inférieures aux pertes des batteries, des onduleurs et des adaptateurs CA/CC.

Pour les installations solaires sans batterie, il faut savoir que les panneaux solaires 12 V produisent plus que 12 V. En plein soleil, la tension de sortie sera plus proche de 20V. Il en va de même pour les panneaux solaires de 24V, qui produisent en fait une tension d’environ 32V. L’indication 12V ou 24V se rapporte uniquement au type de batterie pour lequel vous êtes censé l’utiliser. Par conséquent, si vous souhaitez faire fonctionner des appareils en 12 V directement sur un panneau solaire, vous avez besoin d’un module CC-CC qui convertit la tension d’entrée de 20 V en une sortie constante de 12 V (à moins que l’appareil ne puisse fonctionner sur des tensions différentes). Si vous voulez faire fonctionner des appareils de 5V, vous avez besoin d’un module qui a une sortie constante de 5V.


Permalien

ChimeraOS

ChimeraOS est un système d'exploitation qui offre une expérience de jeu sur canapé prête à l'emploi. Après l'installation, démarrez directement dans Steam Big Picture et commencez à jouer à vos jeux préférés.

Si vous voulez Steam dans votre salon, vous voulez ChimeraOS.


Permalien

GETS MSS SA - le leader en appel malade en Suisse

L’appel malade désigne les systèmes mis en place au sein des établissements de santé permettant aux patients de communiquer avec le personnel soignant. GETS MSS vous propose deux types de technologies pour ses produits. La première gamme de produits est dite filaire et la seconde sans-fil. Nous proposons un large choix de solutions afin que vous puissiez équiper au mieux votre établissent.


Permalien

YUMI ▷ Easily Make Multiboot Bootable USB Flash Drives

YUMI (Your USB Multiboot Installer) is a popular multiboot bootable USB boot maker software. The purpose of this tool is to help anyone quickly create a multi-system multibooting flash drive consisting of several different ISO files. Easily boot all of your favorite ISO and IMG files from one single USB drive or micro SD card.

Run any number of Linux live operating systems, PC diagnostic tools, free antivirus utilities, Windows PE and Windows setup installers, and more all from the same bootable USB disk!

Explication en français pour se créer une clé USB yumi..
https://www.malekal.com/creer-une-cle-usb-bootable-multi-iso-avec-yumi-multiboot-usb-creator/


Permalien

Facebook

De nouvelles découvertes dans notre ADN
La surprenante découverte des
Russes explique de nombreux phénomènes "paranormaux"...

Des scientifiques russes ont reprogrammé l'ADN humain à l'aide de mots et de fréquences. La génétique a enfin expliqué des phénomènes auparavant mystérieux comme la clairvoyance... l'intuition... la guérison... la lumière "surnaturelle"... l'aura... et ainsi de suite.

La découverte a été faite par des scientifiques russes qui ont osé pénétrer dans le territoire de l'ADN que les chercheurs occidentaux ne pouvaient pas explorer. Les scientifiques occidentaux ont limité leurs recherches à 10 % de notre ADN, la partie responsable de la construction des protéines. Ils considéraient les 90 % restants de l'ADN comme des "déchets" génétiques.

Au contraire, un groupe de scientifiques russes, dirigé par le biophysicien et biologiste moléculaire Pyotr Garyaev, a décidé qu'une telle quantité d'ADN ne pouvait que contenir des informations précieuses. Pour explorer les mystères de ce continent inexploré, ils se sont associés à des linguistes et des généticiens pour mener une étude inhabituelle visant à tester les effets des vibrations et des mots sur l'ADN humain.

Ils ont fait une découverte tout à fait inattendue : Les données sont stockées dans notre ADN de la même manière que dans la mémoire d'un ordinateur. De plus, il s'avère que notre code génétique utilise des règles de grammaire et de syntaxe très proches du langage humain ! Ils ont également découvert que même les structures des paires de bases de l'ADN suivent des règles de grammaire et de syntaxe. Il semble que toutes nos langues humaines ne soient que des verbalisations de notre ADN.

Modifier l'ADN avec des mots et des phrases !

La découverte la plus surprenante faite par un groupe de scientifiques est que l'ADN humain vivant peut être modifié et réarrangé par des mots et des phrases prononcés.

La clé de la modification de l'ADN par des mots et des phrases réside dans l'utilisation de la bonne fréquence. En utilisant des radiofréquences et des fréquences lumineuses modulées, les Russes ont pu influencer le métabolisme cellulaire et même corriger des défauts génétiques.

En utilisant les fréquences et le langage, le groupe a obtenu des résultats étonnants. Par exemple, ils ont réussi à transférer des schémas d'information d'un ensemble d'ADN à un autre.

Finalement, ils ont même pu reprogrammer des cellules pour un génome différent, sans scalpel, sans faire une seule coupure, ils ont transformé des embryons de grenouille en embryons de salamandre.

Les travaux des scientifiques russes expliquent scientifiquement pourquoi la suggestion et l'hypnose ont un effet si puissant sur les gens.

Notre ADN est naturellement programmé pour "répondre" aux mots. Les ésotéristes et les chefs spirituels l'ont toujours su. Toutes les formes de suggestion et d'"énergie de la pensée" sont largement basées sur ce phénomène.

L'étude menée par des scientifiques russes permet également d'expliquer pourquoi ces méthodes mystérieuses ne fonctionnent pas de la même manière pour tous ceux qui les utilisent.

Étant donné qu'une bonne "communication" avec l'ADN nécessite la bonne fréquence, les personnes ayant des processus internes développés sont plus à même de créer consciemment un canal de "communication" avec l'ADN.

Les personnes ayant une conscience développée auront besoin de moins d'appareils (pour utiliser les fréquences radio ou lumineuses).

Les scientifiques pensent qu'avec le développement de la conscience, les gens seront capables d'obtenir des résultats simplement en utilisant leurs mots et leurs pensées.

ADN et intuition : comment fonctionne l'intuition et pourquoi l'homme peut désormais l'utiliser.

Des scientifiques russes ont également découvert la base génétique de l'intuition - ou, comme on l'appelle aussi, de l'"hypercommunication".

L'hypercommunication est un terme utilisé pour décrire une situation dans laquelle une personne reçoit soudainement des informations provenant d'une source externe, et non de sa base de connaissances personnelle.

De nos jours, ce phénomène est devenu de plus en plus rare. Cela est probablement dû au fait que les trois facteurs majeurs qui inhibent l'hypercommunication (la tension, l'anxiété et l'hyperactivité cérébrale) sont devenus extrêmement courants.

Pour certains êtres vivants, comme les fourmis, l'hypercommunication est étroitement "tissée" dans leur existence quotidienne. Saviez-vous que lorsque la "reine" des fourmis est physiquement éloignée de la colonie, ses "sujets" continuent à travailler et à construire selon le plan prévu ? En revanche, si elle est tuée, tout le travail s'arrête immédiatement.

Il est évident que tant que la "Reine" des fourmis est en vie, elle a accès à la conscience des membres de sa colonie par le biais de l'hypercommunication.

Maintenant que les scientifiques russes ont découvert les fondements biologiques de l'hypercommunication, les gens pourront probablement rattraper la compétence perdue, ils pourront réapprendre à l'utiliser. Les scientifiques ont découvert que notre ADN peut créer ce que l'on appelle des "trous de ver magnétiques".

Ces "trous de ver" sont des versions miniatures des ponts qui forment les étoiles presque éteintes (on les appelle les ponts d'Einstein-Rosen).

Les ponts d'Einstein-Rosen relient différentes régions de l'univers et permettent la transmission d'informations au-delà de l'espace et du temps.

Si nous pouvions consciemment activer et gérer ces connexions, nous pourrions alors utiliser notre ADN pour transmettre et recevoir des informations du réseau de données de l'univers.

Nous pourrions également entrer en contact avec d'autres membres du réseau.

Les résultats obtenus par les scientifiques et les chercheurs russes sont si révolutionnaires qu'il est impossible d'y croire.

À l'heure actuelle, nous disposons déjà d'exemples isolés de personnes utilisant certaines méthodes, du moins dans une certaine mesure.

Par exemple, ceux qui excellent dans la guérison ou la télépathie. Selon de nombreux scientifiques qui s'intéressent activement aux recherches sur l'ADN russe, les résultats de ces études reflètent les changements importants qui se produisent sur notre Terre, dans notre Soleil et dans notre galaxie.

Ces changements affectent l'ADN humain et le développement de la conscience humaine d'une manière que nous ne pourrons comprendre pleinement que dans un avenir lointain.

(source : Russia Vedic Group, Russie).


Permalien

Et si nous remplacions les armes à feu et les balles par des arcs et des flèches ? | LOW←TECH MAGAZINE

Et si nous remplacions les armes à feu et les balles par des arcs et des flèches ?

Le vélo et le tir à l’arc sont deux pratiques nécessitant la force physique de l’homme. Ces objets représentent une alternative à deux options particulièrement néfastes : la voiture et les armes à feu. Pourquoi privilégions-nous certaines pratiques et négligeons-nous les autres ?

Pourquoi les armes à feu et les balles ont-elles remplacé les arcs et les flèches ? Cette interrogation peut sembler dénuée de sens pour beaucoup tant la réponse est évidente : l’arme à feu a remplacé l’arc en raison de sa supériorité. Examinons cette idée de plus près.

La puissance de l’arc dépend de la force physique de l’archer.

la performance de l’arc repose grandement sur les compétences de l’archer

il est beaucoup plus difficile de viser avec un arc qu’avec une arme à feu.

l’archer doit compenser la force de gravité et tirer la flèche en suivant une trajectoire en arc de cercle. C’est d’ailleurs pourquoi on parle de tir à l’arc.8 À l’inverse, la vitesse des balles étant bien supérieure à celles des flèches, le tireur peut simplement diriger son tir en ligne droite.

Les flèches surpassent largement les balles en termes d’efficacité énergétique. La forme d’une flèche, contrairement à celle d’une balle, a un impact sur la pénétration.

il était autrefois courant de mesurer une distance en tirant une flèche. En Angleterre, cette unité de mesure a même été standardisée à 204 yards (187 mètres)

Le record du monde, établi en 2017 avec un arc long anglais, s’élève à 412,82 m. Les arcs équestres composites avaient des portées plus longues, entre 300 et 530 mètres. Le record du monde, établi en 2019, s’élève à 566,83 mètres.

Les archers anglais du Moyen Âge devaient être capables de tirer 10 à 12 flèches bien ciblées par minute, soit un tir toutes les 5 à 6 secondes

Cette cadence est comparable à celle des armes à feu semi-automatiques, comprise entre 12 et 15 tirs par minute.

Les cavaliers-archers parthes, célèbres pour leurs nombreuses victoires contre l’armée romaine, se déplaçaient avec un convoi de plus de 1000 chameaux chargés de flèches supplémentaires.

Sur le continent européen, les armes à feu (d’abord l’arquebuse, puis le mousquet) ont pris le statut d’arme portative dominante à partir des années 1500. Une meilleure performance technique ne pouvait pas en être la raison puisque les armes à feu préindustrielles étaient, sur presque tous les points, inférieures aux arcs. Ce n’est qu’entre les années 1850 et 1900 qu’elles ont égalé les arcs en termes de performances techniques, grâce aux méthodes de fabrication industrielles.

Comparées aux arcs, les premières armes à feu étaient imprécises, de courte portée, et disposaient d’une faible cadence de tir. De ce fait, même les artilleurs chevronnés ne recevaient aucune formation à ce sujet avant le XXe siècle.28 Jusqu’en 1793, après environ 300 ans de bons et loyaux services sur le champ de bataille, une série de tests au Royaume-Uni a démontré que les mousquets étaient moins précis que les arcs. Dans le même temps, Benjamin Franklin envisageait d’armer les soldats de la Guerre d’Indépendance américaine d’arcs plutôt que de mousquets, qu’il jugeait plus efficaces.

Au lieu d’être des armes techniquement supérieures, les armes à feu ne nécessitaient aucune compétence ou effort musculaire pour tuer quelqu’un à distance.

Il est aisé d’oublier l’importance de la facilité d’apprentissage de nos jours, car les armes à feu sont particulièrement simples d’utilisation. En effet, il n’est même pas nécessaire de bien viser avec une mitrailleuse. En revanche, former et entretenir une armée d’archers demande beaucoup d’efforts.

La couronne d’Angleterre obligeait toute la population masculine du pays à pratiquer le tir à l’arc. Les lois sont entrées en vigueur dans les années 1250 et sont devenues de plus en plus strictes au cours des siècles suivants. Tous les hommes entre 17 et 60 ans devaient posséder un arc et devaient s’entraîner les dimanches et les jours de fête. Les parents devaient fournir un arc et des flèches à leurs garçons d’ici l’âge de sept ans. Pour éviter toute distraction des entraînements de tir à l’arc, les autres sports comme le football, le tennis et le handball étaient interdits.

Beaucoup de peuples nomades ont appris à leurs enfants à monter à cheval et à tirer à l’arc dès leur plus jeune âge.


Permalien

Théorie Alchimique Universelle - 5/7 - Quintessence et Transcendance - AgoraVox le média citoyen

Voici un résumé du texte en quelques points clés:

La science et la spiritualité sont complémentaires

Le texte souligne que la science et la spiritualité sont les deux faces d'une même quête de compréhension du monde. Les scientifiques cherchent à comprendre les choses matériellement, tandis que les spirituels tentent de les appréhender par l'expérience de vie et l'introspection[1].

L'univers holographique et la conscience

L'auteur évoque l'idée d'un univers holographique d'où émergeraient nos consciences, en citant des théories comme celle de la "simulation" ou le "Gateway Process" étudié par la CIA[1]. La conscience serait au cœur de toute chose.

Symbolisme ésotérique et franc-maçonnerie

Le texte met en avant de nombreux symboles ésotériques et l'influence de la franc-maçonnerie, notamment dans l'architecture sacrée comme à Washington D.C[1]. Des nombres comme 666, 216 ou 432 auraient une signification cachée.

La Chute et l'évolution spirituelle

Selon la vision alchimique présentée, l'Homme est passé d'un état d'unité avec Dieu à une "Chute" dans la dualité et la séparation, ce qui a déclenché un processus d'évolution spirituelle à travers les époques[1]. Notre société moderne refléterait nos conflits intérieurs collectifs.

[1] http://www.highlowview.fr/index.php?post/2024/04/14/Th%C3%A9orie-Alchimique-Universelle-5/7-Quintessence-et-Transcendance


Permalien
❌