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Can bitcoin mining empower energy transition and fuel sustainable development goals in the US? - ScienceDirect

La transition vers les énergies renouvelables aux États-Unis, vitale pour les objectifs de développement durable (ODD) 7 et 13, se heurte à des obstacles économiques, ce qui laisse un vide de connaissances concernant les solutions innovantes potentielles pour accélérer ce changement.

Simultanément, la nature énergivore des applications de la blockchain, comme le minage de bitcoins, suscite des inquiétudes sur le plan climatique. Ce travail aborde la question de recherche jusqu'ici sans réponse de savoir si le minage de bitcoins peut être utilisé stratégiquement pour exploiter le surplus d'énergie renouvelable des installations d'énergie propre à venir, comblant ainsi le fossé entre la viabilité économique et les objectifs de développement durable (ODD).

Plus précisément, nous menons une analyse complète, comparant les rendements économiques de l'extraction de bitcoins avec trois systèmes alternatifs de stockage d'énergie à base de produits chimiques, notamment l'hydrogène, l'ammoniac et le méthanol, tous alimentés par des sources renouvelables planifiées.

Des programmes linéaires mixtes ont été formulés pour déterminer les bénéfices maximaux qui peuvent être obtenus sur la base de l'utilisation de l'énergie provenant d'installations renouvelables planifiées utilisant des alternatives variées.

Les résultats suggèrent que le minage de bitcoins est rentable dans 80 des 83 installations planifiées examinées, générant un profit maximal de 7,68 millions de dollars et exploitant 62 % de l'énergie renouvelable disponible.

Par conséquent, l'intégration du minage de bitcoins dans des installations renouvelables planifiées offre une double solution pour stimuler les investissements dans le secteur des énergies renouvelables tout en répondant aux préoccupations climatiques associées aux opérations minières conventionnelles.


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EP35: Bitcoin, une solution écologique insoupçonnée ? - YouTube

9 déc. 2024
Bitcoin est considéré comme un désastre écologique. D'autres acteurs défendent l'inverse. Ce qui est sur c'est que les choses bougent fortement dans ce monde des cryptos. Qu'est ce que finalement le bitcoin nous raconte sur l'électricité ? Il est tant de faire un bilan.

0:00 Introduction
1:29 Consommation électrique
3:10 Bitcoin inarrêtable
3:58 Utilité du bitcoin
8:52 Bitcoin et méthane
12:34 Stabilité du réseau
15:11 Positif pour le climat ?
17:09 Mineurs, héros du climat ?
18:16 Gestion du surplus d'électricité
22:18 Conclusion

Article généré par Perplexity sur la base de cette vidéo.

Bitcoin et écologie : une relation complexe et controversée

Le Bitcoin, souvent critiqué pour sa consommation énergétique élevée, pourrait paradoxalement jouer un rôle positif dans la transition écologique. Cette analyse explore les implications économiques et environnementales du Bitcoin, en mettant en lumière ses opportunités et ses limites.

Réduction des émissions de méthane grâce au minage

Le Bitcoin offre une solution innovante pour réduire les émissions de méthane, un gaz à effet de serre particulièrement nocif. Dans l'industrie pétrolière, le méthane est souvent libéré dans l'atmosphère ou brûlé (torchage), une pratique imparfaite et polluante. L'utilisation de ce méthane pour produire de l'électricité, ensuite employée pour miner du Bitcoin, permet non seulement de limiter les émissions mais aussi de générer des revenus là où le torchage représentait un coût[1].

Des projets pilotes menés par des entreprises comme ExxonMobil et ConocoPhillips montrent que cette approche pourrait réduire les émissions de méthane liées à l'extraction pétrolière de 63 %[1]. En outre, cette méthode s’étend à d’autres sources de méthane, comme les décharges ou les élevages bovins. Le Bitcoin crée ainsi une incitation économique à valoriser ces gaz plutôt que de les rejeter dans l’atmosphère.

Stabilisation des réseaux électriques intermittents

L’essor des énergies renouvelables, telles que le solaire et l’éolien, pose des défis majeurs pour la stabilité des réseaux électriques. Ces sources intermittentes produisent parfois plus d’électricité que nécessaire, entraînant des surcharges et des prix négatifs. En Australie, par exemple, les gestionnaires ont dû déconnecter temporairement certaines installations solaires pour éviter un effondrement du réseau[1].

Les fermes de minage Bitcoin, très consommatrices d’électricité, offrent une solution en absorbant ces surplus d’énergie à bas coût. Ce modèle "gagnant-gagnant" permet aux producteurs d’électricité renouvelable de vendre leur excédent tout en stabilisant le réseau[1]. De plus, la modularité et la mobilité des infrastructures de minage rendent cette solution particulièrement adaptée aux zones isolées ou mal desservies.

Un mix énergétique en évolution

Bien que le minage du Bitcoin reste encore majoritairement carboné, environ 56 % de son activité mondiale repose sur un mix électrique bas carbone selon certaines estimations[1]. Ce chiffre est toutefois sujet à débat en raison du lobbying exercé par l’industrie des cryptomonnaies. À mesure que les énergies renouvelables se développent, cette proportion pourrait augmenter.

Cependant, la dépendance du Bitcoin à l’électricité bon marché soulève des préoccupations. Les mineurs privilégient les sources peu coûteuses sans considération écologique. Par exemple, au Texas, ils continuent à miner même lorsque l’énergie est fortement carbonée, sauf si des incitations financières les poussent à arrêter[1]. Cela souligne la nécessité de maintenir les énergies bas carbone compétitives pour éviter un recours accru aux combustibles fossiles.

Alternatives au minage Bitcoin pour gérer les surplus

Si le Bitcoin apporte une solution immédiate aux surplus d’électricité renouvelable, d’autres usages pourraient être envisagés à long terme. Parmi eux :

  • La production d’hydrogène vert à partir des excédents énergétiques.
  • La recharge massive de véhicules électriques.
  • L’entraînement d’intelligences artificielles gourmandes en énergie lors des périodes de surplus[1].

Ces alternatives nécessitent cependant des infrastructures plus complexes ou une évolution technologique qui n’est pas encore pleinement opérationnelle à grande échelle.

Un débat énergétique et économique

Le Bitcoin pourrait également contribuer à résoudre certains cercles vicieux économiques dans les régions sous-développées. Par exemple, dans la République démocratique du Congo, un barrage hydroélectrique inutilisé faute de réseau électrique local trouve une utilité grâce au minage Bitcoin. Cela permet non seulement de valoriser l’énergie produite mais aussi d’encourager le développement d’infrastructures électriques[1].

Enfin, certains défenseurs du Bitcoin avancent un argument philosophique : en limitant la création monétaire illimitée propre aux monnaies fiduciaires, le Bitcoin pourrait freiner la surconsommation systémique et encourager une économie plus durable[1]. Cet aspect reste toutefois très spéculatif et dépendant du contexte macroéconomique global.

Conclusion : opportunités et limites du Bitcoin écologique

Le rôle du Bitcoin dans la transition énergétique est complexe. S’il offre des solutions innovantes pour réduire les émissions de méthane et stabiliser les réseaux électriques intermittents, il reste dépendant d’un mix énergétique qui doit encore évoluer vers le bas carbone. Par ailleurs, ses effets positifs sont souvent conditionnés par des incitations économiques plutôt qu’écologiques.

Dans un monde en quête de décarbonation rapide, le Bitcoin ne doit pas être vu comme une panacée mais comme une option parmi d’autres pour gérer les surplus énergétiques. À mesure que les technologies alternatives se développent (hydrogène vert, batteries électriques), son utilité pourrait diminuer. Cependant, dans l’immédiat, il représente une solution pragmatique face aux défis environnementaux et économiques actuels.


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Les bains publics, un luxe partagé | LOW←TECH MAGAZINE

Pas d’eau courante à domicile

Dans les sociétés industrielles, peu d’activités exigent autant d’intimité que le lavage et les soins corporels. Nous le faisons généralement seuls, dans nos salles de bains privatives, portes fermées à clé. Dans le passé, ce n’était pas la norme. Se baigner en présence d’autres personnes était la règle plutôt que l’exception. Jusqu’à la première moitié du XXe siècle, de nombreux foyers, même dans les sociétés les plus modernes, ne disposaient pas d’eau courante… Et encore moins d’une salle de bains privative. 1

Une salle de bains nécessite une alimentation en eau domestique, mais aussi une évacuation des eaux usées et une source d’énergie pour chauffer l’eau. Bien sûr, il est possible de prendre un bain chaud chez soi sans ces infrastructures. Depuis l’Antiquité, les plus riches ont construit des bains privatifs dans leurs maisons. Le plus souvent, ils pouvaient le faire parce que des personnes moins aisées – serviteurs ou esclaves – remplissaient et vidaient leurs baignoires avec des seaux d’eau et ramassaient du bois pour les chauffer.

Cependant, il était généralement plus pratique d’aller à l’eau au lieu de la faire venir. Certains se baignaient dans une rivière, un lac ou une source. D’autres, surtout en milieu urbain, se rendaient aux bains publics.


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Les cantons romands désormais champions des récoltes de signatures pour les initiatives populaires - rts.ch - Suisse

Selon une enquête inédite de l'équipe data de la SRF, les sociétés privées jouent un rôle beaucoup plus important qu'on ne le pensait dans la récolte de signatures pour les initiatives populaires. Les cantons dans lesquels ces entreprises sont basées, soit essentiellement en Suisse romande, contribuent désormais proportionnellement beaucoup plus au succès de ces textes que le reste de la Suisse. Une évolution qui inquiète, car les premiers robots permettant de falsifier des signatures à grande échelle apparaissent sur le marché.

Sur la période après 2016, les chiffres montrent clairement l'impact de ces sociétés privées sur la démocratie helvétique. Là où ces sociétés sont actives, essentiellement à Lausanne, Genève et Fribourg, la part des signatures livrées explose. Parallèlement, elle baisse dans les autres cantons.

La Chancellerie fédérale indique que les soupçons de fraude ont commencé à se multiplier en 2022. "En 2024, le nombre d'annonces de soupçons de signatures falsifiées a augmenté, concernant de plus en plus aussi la Suisse alémanique." La Chancellerie a mis en place fin 2024 un monitoring avec les cantons pour réduire les abus. Des tables rondes ont également été lancées dans le but d'élaborer un code de conduite pour la récolte de signatures. Le Parlement vient par ailleurs d'adopter une motion visant à démarrer un projet pilote de récolte de signatures par voie électronique au moyen de la nouvelle identité électronique (e-ID).


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